La musique militaire mise au pilori : Dissolutions de plusieurs orchestres

L’info est tombée mercredi, la musique de l’Arme Blindée Cavalerie (Metz) est fusionnée avec la musique des Forces Terrestres de Lille.

 

La fusion est donc le nouveau terme pour ne pas parler de dissolution.

 

Ce démantèlement musical est encore plus grave puisque 9 fanfares vont subir le même sort et pas des moindres :

Régiment de Marche du Tchad (Meyenheim)

35e RI (Belfort)

3e Régiment d’Hélicoptère de Combat (Etain)

503e Régiment du Train (Nimes)

1er Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine (Bayonne)

1er/2e Régiment de Chasseurs (Thierville-sur-Meuse)

2e Régiment de Hussard (Haguenau)

501e / 503e Régiment de Char de Combat (Mourmelon)

1er Régiment de Hussards Parachutistes (Tarbes)

 

Ces décisions prendront effet en 2016. Plusieurs de ces formations ont un historique et une discographie témoignant de leur importance au sein de l’armée comme de leur audience dans la population civile. C’est un pan considérable du patrimoine musical français vivant qui disparaît car ces orchestres sont porteurs d’une part conséquente de notre identité musicale.

 

Tout ceci s’opère dans un silence sépulcral, comme la disparition du plus ancien orchestre français en 2013 avec la Musique des Equipages de la Flotte de Brest dont la réorganisation remontait à 1827, mais la création remontait à l’Ancien Régime.

 

Au train où ça va, il ne va bientôt plus rester que le Bagad de Lann-Bihoué et la musique de la Garde…

 


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