BRIEFING

Nouvelle très lourde plainte pénale pour crimes contre l’humanité déposée par le SDHJ contre Macron

Source : RzO International - Le 10/12/2024.

par Profession Gendarme

Coup de tonnerre pénal pour Macron, en très fâcheuse posture, qui s’accroche à son pouvoir comme une moule à son rocher, redoutant la foudre judiciaire qui s’abattra sur lui, s’il perd son immunité présidentielle, ce qui arrivera immanquablement si les parlementaires décident de le destituer.

Après la plainte déposée le 28 juin 2021, à la CPI, par le CSAPE (Collectif des Syndicats et Associations Professionnels Européens) contre Macron, pour crimes contre l’humanité, une très lourde procédure pénale vise à nouveau Macron pour les mêmes motifs, elle émane du SDHJ (Syndicat des Droits de l’Homme pour la Justice).

Macron doit également affronter un rapport du Congrès des États-Unis, qui remet totalement en cause la véracité de la pandémie et pointe du doigt les dramatiques conséquences pour les populations victimes de mesures coercitives, répressives, liberticides, ce qui fut grandement le cas, sous Macron.

Retrouvez les deux plaintes et le rapport sur le site Profession Gendarme : Lien :

• https://www.profession-gendarme.com/crime-contre-lhumanite-genocide-plainte-deposee-a-la-cpi-a-la-cedh-et-dans-tous-les-tribunaux-de-france

source : Profession Gendarme

 

Notre-Dame : Emmanuel macron humilié par un shakage de main brutal de Trump

Source : RzO international - Le 09/12/2024.

par Le Libre Penseur

Cette poignée de main n’a rien de naturel, c’est clairement un règlement de comptes. Donald Trump, le nouveau président américain, a littéralement humilié Emmanuel macron comme personne ne l’avait fait auparavant. C’est extrêmement violent et pourtant il n’a absolument rien fait. Ce qui démontre son véritable pouvoir, sa fragilité.

C’est d’autant plus humiliant qu’Emmanuel Macron adore toucher ses interlocuteurs, il est très tactile.

Cette visite de Donald Trump à Paris lors de la cérémonie de réouverture de la cathédrale de Notre-Dame n’est rien d’autre qu’une vengeance. Il est délicieux de voir tous ces pseudo démocrates l’accueillir comme le maître du monde qu’il est alors qu’ils ont passé ces derniers mois à le traiter de tous les noms, à l’ériger comme la plus grande menace contre la démocratie. L’hypocrisie du milieu politique parisien est assez remarquable.

Les réseaux sociaux se moquent déjà de lui en postant notamment une radiographie d’une main dont les os sont broyés. Il est devenu la risée des Français mais également du monde entier. C’est certainement le président le plus détesté de toute l’histoire de France comme le montrent les derniers sondages.

Faut-il rappeler également que Donald Trump s’était vanté de posséder un dossier explosif complet sur la vie privée du couple Emmanuel-Brigitte ! À l’époque cette information avait fait trembler l’Élysée. Aujourd’hui, ce même couple accueille chaleureusement Donald Trump…

source : Le Libre Penseur

Sans surprise-party à Notre-Dame, dans l’entre-soi de la caste. 

Source : Le Courrier des Stratèges - par Lucien Persignac - Le 08/12/2024.

 

Sans surprise-party à Notre-Dame, dans l’entre-soi de la caste, par Lucien Persignac

Qu’ils sont beaux sur la photo, pardon sur la gravure, ces puissants, ces rois et ces reines, ces princes et ces princesses, venus de toutes parts, pour entourer Napoléon le Petit, lors de l’Exposition Universelle de 1867. De la terre entière, ils ont accouru pour respirer un peu de cet air magique de Paris, se réchauffer à la gloire de son souverain, se vautrer joyeusement, un peu, dans la débauche et la corruption de la fête impériale. Trois ans plus tard, ce fut Sedan et la défaite face aux Prussiens, la guerre civile et le Mur des Fédérés. Quel magnifique résultat !


Les souverains, les plus grands, comme les roitelets, aiment l’entre-soi. Ce n’est pas nouveau. Sous l’Ancien Régime, ils l’aimaient tellement qu’ils se mariaient entre eux, encore et encore, pour préserver leur sang si précieux et mieux se distinguer de leurs simples sujets, au point qu’ils en devenaient parfois consanguins, contrefaits, à moitié débiles et stériles, comme le pauvre Charles II d’Espagne (1661-1700), et que leur dynastie finissait par s’éteindre, quand elle n’était pas renversée par des populations qui s’étaient lassées.

L’entre-soi des puissants et leur bulle dorée

L’entre-soi rassure les princes. Ils comparent leurs gourmettes, se font des blagues et se donnent l’accolade, s’embrassent et se congratulent. Ils jouissent ensemble de leur puissance, de leurs succès comme de leurs mauvais coups, de leur éclat comme de leur bassesse, de leur grandeur aussi bien que de leurs misères. Ils sont heureux, insouciants et légers, parce qu’ils sont loin de ces peuples, qui les agacent par leurs revendications, qui ne les comprennent pas tant ils sont supérieurs, qui, comble du scandale, se permettent parfois de les critiquer et qui, finalement, ne les méritent pas.

Gageons qu’ils seront beaux sur la gravure, pardon sur la photo, réunis sur le parvis de Notre-Dame. Distillant savamment les confidences, l’Elysée en promettait trente-cinq jeudi soir, tout en susurrant que la liste s’allongerait encore d’ici samedi. Quelle merveille ! Quel bonheur ! J’en ai le cœur qui palpite et la salive aux lèvres. Pensez donc ! Donald Trump, lui-même, pour son premier voyage international depuis sa réélection ! Le roi des Belges et Albert II de Monaco ! Je défaille. Les présidents de la République du Congo et de la République démocratique du Congo. Je monte aux nues. Qui donc ? Qui donc ? murmure le petit peuple, fébrile et impatient, devant tant de majesté… On nous dit Zelensky… J’en frémis. Poutine aussi ? Ah non, celui-là, après avoir été longtemps invité, est désormais rejeté : c’est un prince félon, qui n’en fait qu’à sa tête. Le pape ? non plus, mais il a fait dire par son nonce qu’il adorait la France… Nous voici rassurés. King Charles himself ? Si seulement…

2024, une année de faste …et d’oubli populaire

Bien sûr, les habituels mauvais coucheurs, nous dirons que, faisant sienne la parole de l’Evangile, « Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous » (Mc 14,7), le clergé parisien aurait pu insister pour que, sur la photo de la réouverture de Notre-Dame, figurent plutôt les éclopés, les indigents et les lépreux, les manchots et les boiteux, les miséreux et les malades, pour qui la cathédrale a été faite si belle par ceux qui mirent deux cents ans à la construire. On aurait pu souhaiter, parce qu’elle est d’abord leur maison, leur asile, leur réconfort, qu’ils y entrent avant tous les autres, avec leurs difformités et leurs malheurs, leurs peines et leurs fardeaux.

Impossible ! Vous n’y pensez pas !Gâcher la fête de notre bon prince. En 2024, il est partout chez lui, vous le savez bien. A Notre-Dame aussi et il a tenu à y organiser une sauterie pour ses amis. Le peuple pourra se contenter de la télé, c’est aussi bien pour lui. De toute façon, il ne comprend rien. En 2024, oui, mais d’ici trois ans ?

 

La start-up nation vient de s’effondrer : La grande arnaque enfin révélée

Source : RzO International - Le 06/11/2024.

par MoneyRadar

Sept ans après la promesse d’Emmanuel Macron de transformer la France en «Startup Nation», quel bilan pour cette ambition présidentielle ?

Cette vidéo dévoile l’envers du décor d’un système qui engloutit des milliards d’argent public pour des résultats décevants.

Des licornes qui tardent à émerger aux faillites qui s’enchaînent, découvrez pourquoi le modèle américain ne peut pas se transposer en France, et qui sont les véritables bénéficiaires de cette politique. Une analyse sans concession de l’utopie startup à la française.

 

La France s’effondre : 1200 postes chez Michelin, 2400 licenciements chez Auchan,

10 000 employés de Milee sur le carreau

Source : RzO International - Le 06/11/2024. 

par Le Média en 4-4-2

La France en crise économique : Michelin ferme ses usines, Auchan annonce des licenciements massifs et Milee est en liquidation, laissant des milliers de salariés dans l’incertitude. Que se passe-t-il ? Les choix politiques affectent notre avenir.

La situation économique en France s’assombrit, exacerbée par les décisions politiques et les choix d’allocation de fonds. Alors que le pays distribue des milliards à l’Ukraine, les citoyens peuvent déjà constater les effets dévastateurs de cette stratégie sur l’économie nationale. Des géants industriels et des distributeurs historiques, tels que Michelin et Auchan, annoncent des fermetures massives de sites et des suppressions d’emplois, signalant une crise sans précédent.

Michelin : La fermeture de deux usines et plus de 1200 emplois menacés

Le groupe Michelin a récemment fait l’annonce alarmante de la fermeture de ses usines de Vannes et Cholet, entraînant la perte de plus de 1200 postes d’ici 2026. Selon la direction, cette décision résulte de l’effondrement des ventes de pneus pour camions et camionnettes, accentué par la concurrence asiatique et un ralentissement général du marché automobile. Le PDG de Michelin, Florent Menegaux, a exprimé ses préoccupations sur l’avenir de l’industrie, révélant une dégradation de la compétitivité européenne.

Cette fermeture s’inscrit dans un contexte plus large, où Michelin a déjà réduit son empreinte en France en fermant six usines au cours des vingt dernières années. Avec cette annonce, le nombre d’employés de Michelin en France chutera à environ 18 000, illustrant une crise industrielle qui touche non seulement Michelin, mais également de nombreux acteurs du secteur automobile.

Auchan : Un plan social sans précédent : suppression de près de 2400 postes

Dans le secteur de la distribution, Auchan a également fait les gros titres avec l’annonce d’un plan social qui pourrait entraîner la suppression de près de 2400 postes en France. Ce groupe, autrefois fleuron de la grande distribution, doit désormais faire face à une baisse de fréquentation dans ses magasins, une chute de sa part de marché et des résultats financiers en déclin.

Les fermetures de magasins, en particulier des hypermarchés jugés non rentables, sont devenues inévitables. Face à la pression d’une concurrence accrue de la part de E. Leclerc et d’Intermarché, Auchan se voit contraint de restructurer son modèle économique pour rester à flot.

Milee : Une liquidation qui laisse 10 000 salariés sur le carreau

Le cas de Milee, anciennement Adrexo, est emblématique de la fragilité du secteur. En liquidation judiciaire depuis septembre 2023, l’entreprise a entraîné la perte d’environ 10 000 emplois. Cette situation découle d’une mauvaise gestion et de l’effondrement du marché des imprimés publicitaires, dont l’impact a été accentué par la digitalisation croissante.

Les témoignages des salariés révèlent une détresse sociale considérable. Beaucoup se retrouvent sans ressources, sans salaires dus, ni documents nécessaires pour bénéficier d’allocations chômage. La gravité de cette situation soulève des questions sur le soutien que l’État peut apporter aux victimes de cette crise, alors que le manque de couverture médiatique exacerbe leur sentiment d’abandon.

Une situation préoccupante pour l’économie française

Ces fermetures massives et pertes d’emplois dans des entreprises clés soulignent la crise économique qui frappe la France. Alors que le gouvernement semble concentré sur l’aide à l’Ukraine, les Français voient leur économie s’effondrer et les emplois disparaître. La situation exige une attention urgente et des actions concrètes pour soutenir les travailleurs et revitaliser le tissu économique du pays.

La France doit maintenant faire face à un dilemme crucial : Comment allier soutien international et protection de l’économie nationale ? Les prochains mois seront déterminants pour éviter une crise sociale et économique de grande envergure.

source : Le Média en 4-4-2

 

L’Afrique avance alors que la France recule sous l’emprise des sionistes américano-israéliens

par Amar Djerrad

Il est anormal que les responsables français craignent à ce point Israël. Arriver à ignorer, au grand dam des principes, un génocide qui se déroule sous leurs yeux, (un total de plus de 41 800 tués dont 16 700 enfants et plus de 100 900 blessés ; plus de 10 000 disparus) c’est qu’il est fort probable qu’ils soient colonisés, soumis à un odieux chantage touchant leur vie, les contraignant au silence et à l’obéissance aveugle.

Les «sayanim» dominent et dirigent la France

Le président français a déclaré, à propos d’Israël, dans une interview accordée à L’Humanité du 19 février qu’«une démocratie ne peut pas faire ce qu’Israël est en train de faire». Au même moment le site Disclose nous a appris que Paris a autorisé la livraison à Israël de munitions et du matériel électronique pour équiper les drones qui bombardent les civils de Gaza. Voir les explications de la journaliste Ariane Lavrilleux sur ARTE. «Il n’y a que les vilains hommes qui puissent prêter la main à l’oppresseur contre l’opprimé». (Dicton maghrébin)

Il est curieux d’observer aussi, par exemple, la logique absurde de l’ex-ministre en charge de «l’égalité entre les femmes et les hommes», Aurore Bergé, lorsqu’elle a menacé ouvertement les associations féministes de les asphyxier financièrement si elles ne relaient pas la propagande israélienne. Est-elle une «sayanim» infiltrée au sein du gouvernement français ou une victime de chantage ?

La majorité de la presse – dite «mainstream», imprimée, visuelle et audios – travaille pour les intérêts sionistes américano-israéliens. Sont-ils également «sayanim» ?

Selon des sources juives, les «Sayanim» désignent les informateurs juifs résidant hors d’Israël qui, animés par un sentiment «patriotique», s’engagent volontiers dans une collaboration avec le Mossad ou d’autres entités sionistes. Environ 3000 d’entre eux opèrent en France dont une soixantaine sont députés israélo-français au parlement français, principalement recrutés au sein du B’nai B’rith et d’autres organisations juives.

Les lobbys jouent un rôle primordial dans le paysage audiovisuel français, manipulant l’opinion publique, diffusant de fausses informations et, surtout, alignant la politique étrangère française sur celle d’Israël. Il suffit d’observer les éditoriaux et leurs propriétaires ou dirigeants pour s’en convaincre !

Dans des pays comme les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada, il existe un establishment politique profondément influencé par le lobby pro-israélien dans lequel personne ne peut être admis sans prouver sa loyauté. La France ne fait pas exception. Donc toute action de politique étrangère que décident les autorités françaises ne peut être qu’en conformité avec la politique israélienne, par ses lobbys.

Le gouvernement français ne reconnaîtra jamais officiellement l’existence de ce lobby pro-israélien. Cependant, la réalité demeure : il existe bien une entité parallèle qui façonne l’approche de la France dans les affaires internationales en relation avec Israël ! Ces dirigeants français savent de quoi il retourne ; soit parce qu’ils ne peuvent rien dire ou faire de toute façon, soit parce que les décideurs sont pro-israéliens !

Il est vrai, qu’après des dizaines d’années d’ancrage dans la société française et les privilèges qu’on leur octroi, qu’il est difficile est chimérique, aujourd’hui, de se débarrasser du poids encombrant du CRIF, des médias sionistes et de ces hommes politiques déguisés en bon français. Lorsqu’on écoute leurs discours et réactions, on a la forte impression que ce sont des sionistes qui parlent.

Solution au déclin de la France : Recolonisation de l’Afrique ?

La France n’est presque plus un pays de droit au vu des arrestations arbitraires, des atteintes aux libertés et autres actes propres aux régimes totalitaires. Ce qui n’est plus le cas dans beaucoup de pays africains, après s’être défait du joug néocolonial français.

S’il a suffi, pour cette France, de quelques actes d’indépendance économique de pays africains et d’une guerre en Ukraine à laquelle elle n’est pas directement impliquée pour se retrouver dans les conditions d’un pays sous développé, c’est que sa politique extérieure est stérile d’une part, c’est aussi la preuve que la prospérité qu’elle affichait depuis des décennies n’est pas intrinsèque à ses performances industrielles, mais le fait de prédation, d’autre part ! Alors que 9,1 millions de personnes vivent en situation de pauvreté en France selon Public Sénat, le site Les Moutons Enragés a rapporté que 13,5 millions de personnes seraient menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale (soit un individu sur cinq).

C’est ce qui a donné certainement des idées saugrenues à cet ex-général français. Pour la plaisanterie : Ce débris, dénommé Lecointre, propose carrément une recolonisation militaire de l’Afrique par la France et l’Europe afin de venir en aide aux Africains et préserver les intérêts français et européens ! Pourquoi avec «les européens» ? S’il a cette audace et ce culot, qu’il engage la France seule et lui en tête. Il pourra diriger des expéditions afin d’occuper militairement toute l’Afrique ! Le pauvre abruti est incapable de voir que son propre pays est colonisé, que son pseudo gouvernement est un supplétif jusqu’à l’adoration de ses maîtres sionistes américains et Israéliens ! Lecointre patauge dans une France qui agit et réagit suivant ses psychoses qui l’éloignent de la réalité et de la réflexion. Dans une France qui se sent à l`aise dans sa vision chauvine et arrogante, dans ses rêveries et dans ses complexes, la rabaissant continuellement. Dans une France colonisée dans la mesure où ceux qui la gouvernent et la conseillent ne sont pas rationnels et surtout ne sont pas de véritables français défendant leur patrie. C’est cela la réalité incontestable et visible. Le reste c’est du bavardage stupide, de la «couillonnade» au sens de Flaubert. (Correspondance, 1859)

Les dirigeants de cette France et Lecointre savent qu’ils représentent une puissance de second rang, qu’ils ne sont plus maitres de leur destin, qu’une grande partie de leur souveraineté est accaparée par des organisations supranationales principalement par des sionistes américains et israéliens. Même leur alliance avec l’OTAN est équivoque et fragile ! Ils savent qu’ils pissent dans un océan !

Que peuvent-ils bien faire comme prouesse pour regagner et piller l’Afrique qui les méprise ? La France officielle, embastillée dans son arrogance, sa mentalité néocoloniale, restant figée dans les mêmes travers et systèmes de pensées malsains, ne pourra pas être digne de confiance. Elle est au bout de ses capacités après avoir épuisé toutes ses ressources de persuasion et de propagande. La France est «déboulonnée» d’Afrique.

Le salut de la France ne viendra que de ses vrais patriotes

Si les dirigeants français ne sont pas dignes de confiance aux yeux même de leur peuple, comment peuvent-ils l’être des autres. Florian Philippot, du parti politique Les Patriotes, certainement dépité par ses incongruités, a qualifié Macron de «catastrophe diplomatique ambulante. Où qu’il aille, c’est l’humiliation, la cata ! Afrique, Chine, Liban, Maroc,…Israël désormais ! …».

Franchement, au regard de ce qui se déroule, la France est bien vassale et ici par la faute d’une gouvernance douteuse et incompétente. On observe que là où son président met les pieds ou mise, elle perd pour cause d’étourdiment, d’arrogance et de manque de subtilité. Que peut faire un minus de mieux que le bavardage, les clowneries et les gesticulations. Personne ne croit plus à ses balivernes.

Le désarroi, la détérioration et le déclassement de la France viennent de ce qu’elle a laissé semer chez elle comme graines américaines et sionistes (valable pour l’Europe). Elle récolte l’ivraie, soit : une guerre en plein Europe, perte de souveraineté, plus d’énergie bon marché, faillite ou délocalisation des entreprises, inflation et augmentation du coût de la vie, endettement, dénaturation de ses valeurs, de sa culture et de son Histoire, mécontentement du peuple. Comme dit un dicton maghrébin : «Tu l’as enfoncé (le clou) avec ta main ; tu l’arraches maintenant avec tes dents !»

Voici un discours de Dominique de Villepin, d’une pertinence rare, qui semble porter en lui la France des valeurs perdues.

Seuls ses vrais patriotes et ses talents, actuellement négligés et discrédités, peuvent la sauver du déclin ! Elle a suffisamment d’intellectuels de qualité qui peuvent lui rendre les considérations perdues, mais seulement après plusieurs années.

Voie de salut actuelle pour les Africains

Il faut user d’un autre langage avec ce genre de dirigeants ! En leur montrant que leur pays n’a pas de poids dans l’international et qu’ils ne font que dans l’arrogance pour dissimuler une faiblesse ! Qu’ils échoueront dans toutes leurs tentatives, y compris d’ordre militaire. Que d’autres véritables puissances, plus crédibles, motivées par leur quête d’un nouvel ordre mondial multipolaire, se bousculent au portillon de l’Afrique pour proposer des relations économiques dans le cadre d’un partenariat mutuellement bénéfique avec transfert technologique et non en usant de ce que l’on appelle les «guerres de 4ème génération» et de la barbouzerie pour espérer un désordre afin de se maintenir.

Dans les conditions actuelles, l’Afrique doit rompre ses liens avec la France ! Il n’y a guère d’espoir de relations à long terme quel que soit le pouvoir en place. Elle est incorrigible, car contaminée par un virulent virus colonialiste qui phagocyte la cordialité ; similaire à celui des sionistes d’Israël. Il n’y a aucun espoir d’un quelconque changement de la France envers les peuples africains dans leurs ensembles, sauf à attendre deux autres générations. On ne tire pas du miel du derrière d’un frelon !

Une France – lieu d’exil de toute la racaille africaine félonne et perfide – qu’il faudra oublier. Quant à certains vassaux corrompus africains, leurs valets et leurs réseaux d’influence et d’espionnage (y compris certains pseudo «panafricanistes»), il faudra les éliminer par la force, car ils sont les instruments de pénétration et de domination tout comme les groupes séparatistes et terroristes locaux (pour plus de détails, voir ce lien sur RI). Plutôt mourir debout dignement que de vivre à genoux en esclave !

Vivre du passé en espérant le faire revivre est ridicule. Tant qu’ils ne comprennent pas que «ce qui est passé est mort», ils continueront à vivoter dans l’absurde, les rêveries et les provocations.

La France s’encanaille par l’«aplaventrisme» fourbe et dégénérescent de ses dirigeants.

 

La France mobilise les terroristes africains contre la Russie

Le paradoxe de la situation est que l’éviction de la France de son pré-carré, éviction qui sous Macron a pris toute sa dimension mais qui a été entamée bien avant, n’est pas due ni à la Russie, ni à la Chine… On peut en effet considérer que cette éviction est le fruit d’abord d’une lutte interne entre le PS, ses réseaux mitterrandiens menant une lutte interne contre l’influence traditionnelle des réseaux Foccart se sont traduits par de vraies catastrophes dont le Rwanda et son génocide est l’illustration. Ce qui s’est doublé d’une lutte également interne entre lesdits réseaux et la soumission totale aux États-Unis pourtant occupés partout à évincer les Français. Le tout générant des influences occultes avec des groupes séparatistes ou supposés tels, entretenant le terrorisme combattu et financés par les «Occidentaux»… On peut suivre la politique française en Afrique comme des choix incohérents et très bien analysés sur le terrain d’un néo-colonialisme d’autant plus insupportable qu’il offre de moins en moins d’avantage et provoque de plus en plus de sous-développement… Macron qui a prétendu éliminer les différentes strates de ce jeu néocolonial pour y développer le pouvoir personnel et celui de sa camarilla en est désormais comme Zelensky à qui il ressemble de plus en plus à mener une vengeance privée utilisée par les US et qui les encombre parfois tant elle révèle les arcanes du terrorisme.

Danielle Bleitrach

*

La France, qui a subi des défaites successives en Afrique ces dernières années, entend prendre sa revanche. Ces défaites ayant eu pour conséquence un renforcement de l’influence et de la présence russe, c’est la Russie qui a été choisie comme cible principale par les services de sécurité français. Et les groupes terroristes locaux agissent comme une force de frappe anti-russe.

Apparemment, les autorités françaises ont décidé d’entamer un nouveau jeu en Afrique. Le retrait des contingents militaires français du Mali, du Niger et du Burkina Faso a poussé les anciens colonisateurs à passer à un autre niveau. Ils tentent désormais d’influencer la situation en choisissant comme instrument les groupes séparatistes et terroristes locaux.

L’objectif est de réduire à néant toute influence et présence russe dans la région du Sahel et, s’ils y parviennent, dans l’ensemble de l’Afrique, de retrouver leur propre influence et les anciens dirigeants locaux corrompus avec lesquels il était si commode de traiter. Et nous ne devons pas sous-estimer nos ennemis : l’embuscade tendue en juillet par les Wagner au Mali, qui a tué des dizaines de combattants expérimentés, a montré que le prix de toute erreur peut être élevé.

Selon le journal français Le Monde, des «rebelles du Nord» se sont réunis fin août dans la ville de Tin-Zouatin, à la frontière entre l’Algérie et le Mali, pour conclure un «pacte d’assistance mutuelle». Il s’agissait de représentants de groupes du Niger et du Mali.

Officiellement, il s’agit du «Mouvement stratégique pour la paix et la défense du peuple de l’Azawad» (CSP-PDA) malien, lui-même hétérogène et composé de différents groupes, et du «Front de libération patriotique» (FPL) nigérien. L’Azawad fait référence aux terres du nord du Mali que les Touaregs locaux aimeraient obtenir pour eux-mêmes en tant qu’État distinct.

Alors que les membres du premier groupe sont depuis longtemps en guerre contre les autorités maliennes, le second groupe a été créé au lendemain du coup d’État au Niger en 2023. Comme on le sait, ce coup d’État a chassé le président Bazoum, qui convenait plus que complètement à l’Occident. Les représentants du «Front patriotique de libération» souhaitent le retour de Bazoum au pouvoir, ce qui convient parfaitement à la France et à l’Occident.

Il est intéressant de noter que Tin Zahuatin a été choisi comme lieu de rencontre des soi-disant militants de la paix. C’est le même endroit où, comme le dit Le Monde dans le même article, des combattants russes du groupe Wagner ont été tués en juillet, ainsi que 47 soldats maliens tombés dans une embuscade.

Bien entendu, Tin Zahuatin n’a pas été choisi au hasard. Il s’agit d’un défi ouvert, non pas tant aux autorités maliennes ou nigériennes qu’à la Russie.

La tentative d’unification des mouvements séparatistes et terroristes montre que l’Occident mise définitivement sur une longue confrontation. La plupart des combattants seront des locaux, d’autant plus que la vie est rarement aussi bon marché qu’en Afrique, mais l’Occident leur fournira bien sûr des armes, des renseignements, des instructeurs et un certain nombre de mercenaires.

Le fait même que Le Monde rende compte de cet événement, et sur un ton aussi sympathique, montre l’intérêt de Paris. Son outil en Afrique dans de tels cas est avant tout le renseignement. Il est donc fort probable que les services de renseignement français soient à l’origine de cette réunion d’organisations terroristes.

D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si les groupes armés portent de beaux noms pour ne pas écorcher les oreilles de l’opinion publique occidentale : «mouvement pour la paix», «front patriotique», etc. Les médias occidentaux devront relater leurs exploits sur un ton purement héroïque. Il est difficile de faire des héros de gens qui, par exemple, sont venus dans un village malien et ont abattu plusieurs de ses habitants.

D’ailleurs, il n’y a pas si longtemps, les médias français eux-mêmes qualifiaient ces personnes de terroristes. Aujourd’hui, le mot «terroriste» a été remplacé par le mot «rebelle», plus neutre. Le jour n’est pas loin où il sera finalement transformé en quelque chose comme «combattant héroïque de la liberté».

Si les médias locaux africains qualifient directement ces «combattants» de séparatistes et de terroristes, les médias français déploient toute une mythologie nébuleuse. Depuis que les juntes militaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont formé l’Alliance des États du Sahel à la fin de l’année dernière, les rebelles qui s’y opposent ont ressenti «le besoin de signer un pacte d’assistance mutuelle en cas d’agression par les États de l’alliance». Ni plus ni moins.

En concluant l’accord, ces États membres de l’alliance se sont engagés à lutter contre le djihadisme et les menaces extérieures, mais leur plus grande faute est bien sûr d’avoir «chassé les soldats et les ambassadeurs français, de s’être tournés vers de nouveaux partenaires, dont la Russie, et d’avoir remis en cause l’ordre défendu par la CEDEAO».

Les armées combinées des trois pays comptent environ 100 000 hommes, mais comme l’observe froidement l’Occident, «la question est de savoir si certains des États les plus pauvres du monde peuvent supporter le coût de la guerre». Comme le dit l’homme politique malien Babaru Bokoum, «au Sahel, on ne peut pas s’offrir le luxe d’une longue guerre». Il ne faut pas non plus oublier les sanctions que la CEDEAO, dirigée par l’Occident, a imposées sans réserve à ces trois pays, déjà très, très pauvres.

Le concept occidental des sanctions suppose qu’elles fonctionnent selon le proverbe «une goutte perce la pierre» et que, tôt ou tard, elles fonctionneront comme l’Occident le souhaite. Et puisque les experts disent que la guerre devient un lourd fardeau pour les États pauvres, il est nécessaire de soutenir la guerre. Rien de personnel, juste un calcul.

D’ailleurs, la France ne cache pas qu’elle a sa propre stratégie militaire pour l’Afrique et que cette stratégie a dû être modifiée après le retrait des unités françaises du Niger. A partir du 1er août, le général Pascal Ianni prend la tête du commandement africain. C’est juste au moment où le nombre de soldats français sur le continent a été réduit à 2300 (plus 1500 sur la base de Djibouti) que l’on a éprouvé le besoin de créer un commandement spécial pour l’Afrique et confier un poste à part à un homme qui, comme le soulignent les journalistes français, «est un spécialiste de la guerre d’influence et d’information».

Cependant, les soldats et les bases militaires ne sont que la partie visible de l’iceberg. La France est propriétaire d’une grande partie de l’Afrique depuis trop longtemps pour pouvoir s’en séparer, même après la fin de l’empire colonial français.

Une foule de diplomates, d’officiers de renseignement et d’économistes ont veillé à ce que les anciennes colonies soient infiltrées par des agents d’influence français, à ce qu’elles ne soient pas financièrement indépendantes, à ce qu’elles soient empêtrées dans toutes sortes d’obligations et à ce que les richesses naturelles soient réservées aux bonnes sociétés et aux bonnes personnes. Les gisements situés dans ces territoires étant liés à des plans à long terme, ils devaient être rentables pendant très longtemps.

Une série de coups d’État militaires dans le Sahel a renversé tous ces plans. L’ancienne métropole a été humiliée et mise à la porte avec ses soldats et ses ambassadeurs. Mais elle veut se venger, elle rêve de revanche, et pour cela elle ne recule devant aucun moyen – tout en prononçant en public, bien sûr, tous les discours habituels sur la liberté, l’égalité et la fraternité que M. Macron aime tant.

source : VZGLYAD via Histoire et Société

La France :

En marche vers la récession (partie 1)

par Oleg Nestorenko

Partie 1

Les tendances économiques se développant en France depuis la crise de 2008 ont reçu un important coup d’accélérateur dès l’installation au pouvoir suprême de la république en 2017 du parti d’Emmanuel Macron, dont le cadre de la politique intérieure et de la politique étrangère autodestructrice mène directement vers la récession économique dans laquelle la France est en train d’entrer à grand pas.

La personne à la tête du ministère français de l’Économie, monsieur Bruneau Le Maire, a prononcé un discours magistral, le 1er mars 2022, dans lequel il n’a «laissé planer aucune ambiguïté sur la détermination européenne» dans sa volonté de «livrer une guerre économique et financière totale à la Russie», afin de faire effondrer son économie. Son enthousiasme était sans équivoque : «Nos sanctions sont efficaces. Le sanctions économiques et financières sont même d’une efficacité redoutable (…) Nous allons donc provoquer l’effondrement de l’économie russe !».

Deux ans et demi se sont écoulés depuis les exultations publiques dudit personnage et nous retrouvons l’économie de la Fédération de Russie très exactement à l’opposé des lumineuses prévisions du ministre : dans une des meilleures de ses formes – ce qui est très loin d’être le cas pour l’économie de l’Hexagone, dont ce dernier est censé de s’en occuper.

Le PIB de la Russie a augmenté de 4,6% sur un an au premier semestre 2024, contre 1,1% en France. Le FMI, qui a déjà prévu une croissance confortable du PIB russe, a récemment revu à la hausse ses prévisions initiales de croissance, anticipant désormais une hausse du PIB de 3,2% sur l’ensemble de l’année 2024. Des prévisions qui ne prennent pas, néanmoins, en compte tous les éléments de la réalité des marchés démontrant que la croissance sur l’ensemble de l’année en cours sera plutôt de 3,5-4%.

Selon les dernières statistiques, en juin 2024 la Russie est devenue le pays avec le plus faible taux de chômage parmi les pays du G20. Le niveau du chômage parmi la population active n’est que de 2,4% contre 7,4% en France qui entre dans le peu glorieux Top-5 des pays du G20 avec le taux de chômage le plus élevé et dont l’indice INSEE du climat d’emploi annonce un taux de chômage de 8,5% pour la fin de l’année en cours.

En ce qui concerne le pouvoir d’achat de la population russe, au premier trimestre 2024, les revenus nets disponibles – les revenus monétaires corrigés de l’inflation moins les paiements obligatoires des impôts, taxes, redevances et autres contributions obligatoires au budget de l’état – ont vu une augmentation de 5,8% par rapport à l’année précédente (source : Rosstat). Sur l’ensemble de l’année 2024, l’augmentation du pouvoir d’achat est attendue à hauteur de 9,2% (source : ministère de l’Économie). Pour la France, cependant, une augmentation du pouvoir d’achat à hauteur de 1% brut pour l’année 2024 serait déjà considérée comme un très bon résultat, après une croissance de 0,8% brut pour l’année 2023 (source : l’OFCE).

De même, la Fédération de Russie est entrée dans le Top-3 du G20 au niveau de la plus faible dette publique par habitant qui n’est que de 2.070$/hab., contre 40.300$/hab. en France, 50.600$/hab. au Royaume-Uni ou encore 104.500$ par habitant aux États-Unis d’Amérique.

En France, le taux de chômage élevé de ce jour, la très faible croissance du PIB et la dette publique exorbitante pesant sur le présent et le futur de l’économie française ne sont que les constantes structurelles se développant en synchronie avec toute une série d’autres facteurs économiques résultant de la politique française irresponsable des dernières années et démontrant l’entrée prochaine de la France dans la récession économique.

La croissance du PIB à hauteur de 1,1% pour le premier semestre 2024, dont le chiffre correspond également à la croissance attendue pour l’ensemble de l’année en cours, malgré les prévisions de stagnation annoncées auparavant par l’INSEE, ne doit guère être surestimée et prise pour une constante. La non-modération de la joie serait une importante erreur d’appréciation, car son augmentation n’est grandement due qu’à la hausse des dépenses publiques (+0,3% de la consommation des administrations et +0,6% de l’investissement public pour le second trimestre) qui ne fait que soutenir artificiellement le PIB du pays en creusant davantage la dette de l’état français.

La réindustrialisation ou la désindustrialisation ?

La désindustrialisation de la France n’est nullement un phénomène nouveau. Elle s’est mise en place dès la crise de 1974 et ne s’est jamais arrêtée depuis, en faisant de la France le pays européen qui s’est le plus désindustrialisé ces 50 dernières années.

Si en 1972 la part de l’industrie française dans le PIB était de 19%, en 2020 elle n’est plus que de 9%. De même pour la part d’emplois dans le secteur industriel : 37,4% en 1982, contre 13,3% en 2020.

Dès la période de propagande électorale précédant sa prise du pouvoir en 2017, Emanuel Macron a choisi de se promouvoir avec un message politique tout à fait attractif adressé aux électeurs : faire de la réindustrialisation de la France un chantier prioritaire de son mandat. Message adressé à des masses qui ne connaissent à peu près rien du fonctionnement de l’économie mondiale et des lois qui la gouvernent pour être pris au sérieux.

Le travail d’un illusionniste, c’est de concentrer l’attention des spectateurs sur des détails devant leurs yeux et de ne surtout pas leur permettre une vision globale de l’ensemble du processus en développement, ce qui mènerait, le cas échéant, inévitablement à la découverte de la supercherie.

Des années ont passé et Emmanuel Macron se vante de la grande réussite de son initiative de réindustrialisation de l’Hexagone. Les éléments mis en avant sont le solde positif de la création d’emplois dans l’industrie depuis 2017 et la création de 500 usines de plus en France en 2023 par rapport à 2016.

Belle image. Toutefois, la réalité est tout à fait différente.

La spécificité du secteur industriel français d’aujourd’hui et de ses capacités de production sont dans une situation de très forte dépendance directe des approvisionnements étrangers en matières premières critiques et en énergie.

Vouloir se libérer de cette dépendance – c’est une chose ; se permettre ce luxe – s’en est une autre. Chercher des alternatives aux approvisionnements depuis, notamment, la Chine et la Russie est non seulement une idée utopique, mais, tout simplement, financièrement suicidaire pour de nombreux secteurs de l’industrie française, dont les marges de manœuvres sont déjà quasi inexistantes.

Et c’est exactement ce que le gouvernement Macron est en train d’imposer au secteur secondaire de l’économie française. En violant d’une manière grossière les règles de l’OMC, le tenant actuel du pouvoir en France est en train de provoquer la mise en place d’une riposte de la part de la Russie et de la Chine à l’hostilité française. Une riposte asymétrique qui aura des répercutions désastreuses et à très long terme sur l’économie française.

Le seul espoir de l’industrie de l’Hexagone est dans la retenue rationnelle des décideurs de la coalition sino-russe qui ne se limiteront qu’à une riposte proportionnelle, au lieu d’exercer leur pouvoir de déclencher une guerre économique et de faire effondrer d’une manière radicale et dans des délais limités non seulement le secteur industriel de l’économie française, mais celui de l’ensemble de l’UE, en les privant d’importations vitales.

En parlant des chiffres du «miracle» de la réindustrialisation réalisée par le parti présidentiel, plusieurs éléments sont à retenir. Selon les dernières statistiques disponibles, la production industrielle française accuse une décroissance nette de 3.1% pour la période du 05/2023 au 05/2024.

Selon les indices de l’INSEE datant de juillet 2024 sur le climat des affaires, hormis la période particulière du Covid, il est au plus bas depuis le mois d’avril 2015 pour le secteur des services et, pour le secteur de l’industrie, au plus bas depuis ces 11 dernières années – depuis le mois du juillet 2013.

Dans le secteur du BTP le climat des affaires est au plus bas depuis avril 2016. Dans le secteur du commerce de détail, hormis la chute d’avril 2022 liée à l’incertitude produite par le déclenchement de la phase active du conflit en Ukraine, le climat des affaires est au plus bas depuis novembre 2014.

En ce qui concerne les 500 nouveaux sites industriels de plus en France en 2023 par rapport à 2016, les communicants de l’Élysée «oublient» de mentionner que la production manufacturière française, quant à elle, a baissé de 4.45% pour la même période. Alors qu’entre 2012 et l’arrivée de Macron au pouvoir en 2017, elle a, au contraire, connu une augmentation de 1.2%.

En ce qui concerne la production du matériel de transport sous les deux quinquennats de Macron, elle s’est, tout simplement, effondrée.

En mettant en avant le solde positif de création d’emplois dans l’industrie depuis 2017, une fois de plus, ils «oublient» de préciser qu’aujourd’hui la France est au 22ème rang européen sur les 27 en matière d’emploi industriel rapporté à l’emploi total.

La part de l’industrie dans le PIB français en 2016, avant la prise du pouvoir par Emmanuel Macron, était de 17.43% ; en 2022, à l’issue des cinq années de son mandat, cette même part est de 17.38% (Statista), ce qui n’est rien d’autre que la démonstration d’une parfaite stagnation tout à fait éloignée des narratifs développés par l’Élysée.

L’indice de la production industrielle des PMI est à 42,1, ce qui le place au plus bas depuis avril 2009, hors période Covid et la remontée post-Covid de décembre 2023.

Avec une vision à long terme, les statistiques nationales démontrent nettement et indiscutablement que le grand projet de réindustrialisation de la France par le parti du président Macron, projet qui a été promu en tant que chantier prioritaire de ses deux quinquennats ne peut guère être qualifié de grande réussite. Et il n’est pas à négliger que nous parlons bien de l’élément de la politique nationale où l’effort et l’investissement sont considérables.

La grande dépendance incontournable de l’industrie française vis-à-vis des importations énergétiques et des matières premières critiques depuis les pays, où la France se positionne ouvertement d’une manière de plus en plus hostile, la main d’œuvre française incomparablement plus coûteuse que celle d’un grand nombre de concurrents sur le marché mondial et tant d’autres éléments de contraintes spécifiques à la production sur le sol français rendent l’idée de la réussite de la réindustrialisation française illusoire et totalement coupée de la réalité économique.

Le résultat de la gouvernance de Macron, étroitement associée à celle de l’UE, a directement mené vers l’impossibilité non seulement du développement, mais même d’une stagnation simple des industries énergivores françaises et européennes.

La survie durable de ces dernières ne peut être assurée qu’avec la délocalisation vers des pays procurant l’accès à des énergies à des coûts abordables pour pouvoir rester concurrentielles au sein du marché mondial. Notamment vers les États-Unis d’Amérique qui sont aujourd’hui les premiers bénéficiaires de la nouvelle politique économique de l’Union européenne et de la France.

À moyen et long terme, le processus de désindustrialisation de la France n’ira qu’en s’accentuant et qu’en aggravant l’important déséquilibre du commerce extérieur déjà existant, ce que j’évoquerai plus loin. Ce déséquilibre ne sera que proportionnel à l’ampleur de la désindustrialisation qui risque d’être pire que celle connue entre 1979 et 1984, quand la chute de l’industrie française fut la plus brutale en Europe.

La production industrielle française risque d’être de moins en moins concurrentielle sur le marché mondial et de se replier progressivement sur le marché intérieur intra-européen, où l’exécutif renforcera le protectionnisme qui déjà prend de l’ampleur. Le protectionnisme, une lame à double tranchant avec, au final, son prix à payer.

Le protectionnisme ou le néolibéralisme ?

La réponse est sans équivoque. D’une part, la politique commerciale protectionniste dans son état pur et irréfléchi ne peut être que porteuse d’une grave récession économique.

À ne pas oublier les leçons de l’histoire : c’est bien la politique commerciale protectionniste qui fut la cause majeure de la Grande Dépression que le monde a connue de 1929 à 1939. L’instauration d’importantes mesures protectionnistes dans les pays industrialisés a fait muter la crise financière et la récession économique du début des années 1930 en une dépression économique à l’échelle mondiale.

La hausse des droits d’importation pour venir en aide à certains secteurs de l’économie nationale provoque inexorablement des mesures de rétorsion, symétriques ou asymétriques, de la part des pays-victimes des mesures protectionnistes. Le résultat obtenu n’est que la diminution réciproque du commerce international des pays impliqués.

Mais, d’autre part, le néolibéralisme tel qu’on le connaît depuis des décennies, ne peux être bénéfique à des pays occidentaux, dont la France, qu’à la condition qu’il s’applique à des pays «partenaires», dont la politique intérieure et étrangère est globalement soumise à la volonté occidentale. La soumission, telle qu’on la connait depuis l’époque de la prétendue décolonisation : via la pression par des institutions financières internationales contrôlées par l’Occident collectif, telles que la Banque mondiale et le Fond monétaire international ; via l’installation des présidences et des gouvernements dans des pays visés sous le contrôle du pouvoir occidental et, le cas échéant, via l’organisation de coups d’état, voir le lancement de guerres de remise en ordre des rapports «dominant-dominé».

La guerre en Ukraine s’est avérée être un élément accélérateur de la refondation de l’échiquier politico-économique mondial dans lequel la soumission du monde non-occidental à des règles néolibérales de l’Occident deviendra de plus en plus compliqué à maintenir et à développer par ce dernier.

De même, vu la montée en puissance des économies non-occidentales disposant de plus en plus de leviers de pressions et de capacités de ripostes symétriques et asymétriques vis-à-vis de la force occidentale dominatrice, le renforcement des mesures protectionnistes par les marchés occidentaux ne peut guère être considéré comme une solution salutaire.

Ainsi, les nouvelles réalités en cours de développement par le monde ne peuvent que produire des constats alarmants vis-à-vis du futur de l’économie française.

Macron s’isole toujours plus : Il annule la Conférence des ambassadeurs

Source : Le Courrier des Stratèges - par Edouard Husson - Le 30/08/2024.

Macron s’isole toujours plus: il annule la Conférence des ambassadeurs

Emmanuel Macron a annulé, cette année la Conférence des ambassadeurs, seulement deux ans après avoir dissout le corps diplomatique. Derrière l’arbitraire se cache non seulement l’arrogance d’un homme dont le rêve est de gouverner seul mais aussi la peur d’avoir à rendre des comptes. Car le président de la République a enchaîné, ces derniers mois, les prises de position calamiteuses.

 

Dans le vide sidéral du débat public, il y a heureusement la conscience professionnelle d’un de nos grands journalistes pour signaler que l’occupant de l’Elysée a annulé, cette année, la Conférence des ambassadeurs.

Il y a deux ans, Emmanuel Macron signait, à quelques jours de l’élection présidentielle, un décret mettant fin au corps diplomatique. Deux ans plus tard, il ne fait même plus semblant de respecter les usages de la République. La Conférence avait certes été annulée en 2020 et 2021 sous prétexte de COVID. La raison invoquée cette année, ce sont les Jeux Paralympiques.

Ah bon ? Et la déplacer, ce n’était pas possible ?

Macron a-t-il peur de devoir rendre des comptes?

Et si derrière l’arrogance évidente d’un Narcisse qui n’a toujours pas nommé de gouvernement et rêve de gouverner seul, se cachait en fait la peur de devoir rendre des comptes sur le désastre de la politique étrangère française ?

Depuis que Macron est président, une fois passé le feu de paille du jeune président avide de modernisation, l’image de notre pays n’a cessé de se détériorer. De la répression des Gilets Jaunes à l’arrestation de Pavel Dourov, le Président donne l’image d’un pays qui piétine l’état de droit, tout en faisant la leçon au monde.

Ajoutons l’image désastreuse d’un président changeant d’avis :

- Cherchant une conciliation avec la Russie en 2022 mais proposant d’envoyer des troupes européennes au sol en Ukraine deux ans plus tard;

- prônant une attitude modérée de l’UE envers la Chine puis s’alignant sur une position dure de Bruxelles etc….

Mentionnons enfin ce que le petit milieu parisien sous-estime complètement : L’effet désastreux du plaidoyer français pour les modes de vie LGBT…, qui a accéléré l’hostilité de l’Afrique envers notre pays et suscite le scepticisme d’une grande partie de la planète. Le village parisien a visiblement totalement sous-estimé l’impact désastreux de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques dans de nombreux pays.

Evidemment, soit les ambassadeurs se taisent, par courtisanerie et la Conférence serait profondément ennuyeuse; soit ils disent ce qui est, et Macron n’en veut pas.

Durov : Macron veut exporter la censure qui règne déjà en France

Source : Le Courrier des Stratèges - par Yves-Marie Adeline - le 27/08/2024

 

Pavel Durov, le PDG de Telegram, a été arrêté en République française au motif qu’il ne censure aucun intervenant sur son application. Par-delà les prétextes invoqués, destinés à convaincre le plus grand nombre, on peut y voir un effet de la campagne présidentielle américaine, qui va probablement gagner en intensité à mesure que l’on s’approchera du mois de novembre. Déjà, le candidat Trump a été victime d’un attentat, sur lequel aucune enquête n’a été diligentée, comme c’est habituel aux Etats-Unis pour les attentats politiques ; mais dans ce pays où les médias sont à 98% démocrates, il est évident que la captation des outils d’information constitue un enjeu constant de la campagne, plus fiable encore, si l’on peut dire, qu’un simple attentat ; car après tout, l’assassinat de Trump ne règlerait pas la question de fond, à savoir qu’une bonne moitié de la population s’oppose à l’Etat profond : ainsi, à Trump pourrait succéder une autre tête de file : Vance, pressenti comme vice-président, ou d’autres encore, comme le gouverneur de Floride De Santis.

 

L’Union européenne, qui appartient à l’Empire américain, s’aligne mécaniquement sur les mesures prises par le camp démocrate pour assurer sa domination idéologique et politique. Dans cette Union européenne se situe la République française, qui, sur son territoire, assure cette domination. A cet égard, il n’est pas inutile de rappeler quelle est la couleur dominante de son propre paysage médiatique. On sait que la République avait cru, dans un premier temps, faire mourir plusieurs chaînes télévisuelles indépendantes à force d’amendes – plus de 7 millions pour C8 – mais s’était heurtée à un mur d’argent capable de résister à la pression. Elle a donc décidé de retirer purement et simplement leur fréquence TNT à C8 et à NRJ 12, invoquant « l’intérêt de chaque projet pour le public au regard de l’impératif prioritaire de pluralisme des courants d’expression socio-culturels ». Mais ce souci de pluralisme, présenté comme un « impératif prioritaire », peut être évalué à l’aune d’une étude effectuée en février dernier par l’Institut Thomas More.

Analyse du paysage médiatique français

Durant cette enquête, il est apparu que 4% seulement des invités du Service public se situaient à droite, et quand on parle de la droite, il s’agit en fait « des » droites, c’est-à-dire essentiellement une droite appartenant à un héritage giscardien, devenu giscardiano-chiraquien compte tenu de la carrière de Chirac, mais sans changement ; autrement dit, une droite réduite aujourd’hui à environ 10% du corps électoral, excluant donc les 33% du RN. Ces deux chiffres additionnés montrent que l’opinion penche de toute évidence à gauche, disons à 55%. Ce chiffre, si important soit-il, ne correspond pas aux 4% d’invités des droites sur le Service public.

En regardant les choses dans le détail, on voit que France Culture n’en a accueilli que… 1%. Et encore faut-il prendre avec précaution cette étiquette « des » droites, qui peut tout aussi bien concerner une droite macronisto-compatible, comme Rachida Dati. C’est France Info, chaîne concentrée sur l’information comme son nom l’indique, qui donne le chiffre le plus élevé – naturellement, en février, donc hors campagne électorale officielle – avec 8% d’invités venant « des » droites. Là encore, on est tout de même loin des 45% que pèse la droite dans les urnes.

Manipulation du débat sociétal

De fait, les grands débats de société à venir, notamment celui sur l’euthanasie, s’en ressentent : seuls 16% des invités se sont déclarés contre. On sait que le combat idéologique commence par le vocabulaire : on a remplacé « euthanasie » par « fin de vie », ce qui est neutre, comme on remplaça jadis « avortement » – un terme déjà impropre, car en principe un avortement est naturel – par « interruption » – autre terme impropre, une interruption supposant la possibilité d’une reprise. On voit ainsi comment le terrain du débat n’est nullement neutre mais balisé par une tendance. A partir du moment où le camp des futurs vaincus adopte le vocabulaire des futurs vainqueurs, un pas a déjà été franchi en faveurs de ces derniers ; mais la répartition des intervenants selon leur positionnement entre également en ligne de compte. Sous cette perspective, nous verrons ce qu’il adviendra des utilisateurs de l’application Telegram.

Bien entendu, si l’on se place du point de vue de la tradition républicaine, Emmanuel Macron doit nommer un Premier Ministre. Il aurait même dû le faire dès le lendemain des élections législatives qu’il a perdues. Mais ça, c’est selon la tradition républicaine.

La Constitution ne l’oblige pas à nommer un Premier Ministre

Rappelons d’abord cette évidence qui échappe à beaucoup d’observateurs : si la Constitution de la Vè République prévoit que Macron nomme le Premier Ministre (et le Gouvernement), elle ne prévoit pas qu’il doive en nommer un, et a fortiori elle ne prévoit pas qu’il doive nommer un Premier Ministre issu d’une quelconque majorité parlementaire.

Pour être précis, la Constitution affirme ceci :

ARTICLE 20.

Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la nation.

Il dispose de l’administration et de la force armée.

Il est responsable devant le Parlement dans les conditions et suivant les procédures prévues aux articles 49 et 50.

ARTICLE 21.

Le Premier ministre dirige l’action du Gouvernement. Il est responsable de la défense nationale. Il assure l’exécution des lois. Sous réserve des dispositions de l’article 13, il exerce le pouvoir réglementaire et nomme aux emplois civils et militaires.

Toute la question est de savoir si un Gouvernement chargé d’expédier les affaires courantes suffit à remplir la “feuille de route” fixée par les articles 20 et 21 de la Constitution. Le débat est ouvert, mais l’analyse, que nous avons publiée, du secrétariat général du gouvernement, incline dans un sens favorable. En tout cas, la noblesse de robe qui tient les services de l’Etat considère que la situation est juridiquement tenable sans nomination d’un gouvernement de plein exercice.

L’hyper-présidentialisation du régime ouvre des portes

D’une certaine façon, la disparition du Premier Ministre est une conclusion assez raisonnable des mouvements historiques qui font évoluer nos institutions depuis 1965, année de la première élection du Président au suffrage universel. C’est le général De Gaulle qui a donné le coup d’envoi d’une américanisation progressive de notre régime, en changeant le mode d’élection du Président. Chirac l’a “continué”, en quelque sorte, en réduisant les mandats présidentiels à un quinquennat, afin d’éviter les cohabitations.

Depuis 2007, donc, la fonction présidentielle absorbe et minore fortement le rôle du Premier Ministre. Macron a largement utilisé cette hyper-présidentialisation pour concentrer toutes les décisions à Matignon, notamment autour d’Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée, devenu le véritable Premier Ministre.

L’inconvénient de la perte de légitimité

Pour Emmanuel Macron, l’inconvénient majeur d’une “abstention” dans la nomination d’un nouveau gouvernement tient surtout aux conséquences politiques de ce choix.

Ne pas nommer un nouveau gouvernement est une façon claire et nette de fouler aux pieds la démocratie. Votez ce que vous voulez, cela ne changera rien ! Concrètement, l’autorité d’Emmanuel Macron serait encore diminuée et contestée. Nul ne sait d’ailleurs où, socialement, cet effondrement de sa légitimité conduirait le pays. Mais Emmanuel Macron a pour lui la relative passivité des Français qui ont démontré, depuis l’évanouissement des Gilets Jaunes, qu’ils étaient foncièrement passifs.

Le risque d’un retour de l’ISF

Si l’on admet l’hypothèse que le premier objectif de Macron consiste à éviter le retour de l’ISF, alors on admet que la perte de légitimité est un problème secondaire par rapport au bénéfice principal qu’il peut retirer d’un statu quo gouvernemental : empêcher l’arrivée d’un gouvernement favorable aux augmentations d’impôt.

Selon l’analyse du secrétariat général du gouvernement, un gouvernement chargé d’expédier les affaires courantes est en droit de présenter un budget (que ce soit le budget de l’Etat ou le budget de la sécurité sociale) devant le Parlement. Si l’on pousse le bouchon un peu plus loin, on peut même affirmer que ce gouvernement pourrait utiliser le 49-3 pour faire adopter son budget, sans risquer la moindre censure (puisque le gouvernement est démissionnaire).

Certes, cette situation pose le problème crucial de la séparation des pouvoirs, puisque le Premier Ministre par intérim serait aussi le président d’un groupe parlementaire à l’Assemblée. Mais en sommes-nous encore à ce degré de détail ?

Bref, Macron doit arbitrer entre les avantages d’une situation où il ne s’embarrasse plus d’un Premier Ministre, et les inconvénients qu’elle présente.

Document en exclu : Comment l’administration tente d’offrir les pleins pouvoirs à Macron

Source : Le courrier des Stratèges - par Eric Verhaeghe - Le 23/07/2024.

Emmanuel Macron a décidé de ne pas nommer de gouvernement avant la fin des Jeux Olympiques, acte qui contribue à dénaturer fortement la Constitution de la Vè République. Rien ne garantit que nos institutions retrouveront leur cours normal à la fin du mois d’août. Un doute s’installe : Le Président a-t-il l’intention d’installer un nouveau fonctionnement… sans Premier Ministre… et sans Parlement ? En tout cas, l’administration, en l’espèce le secrétariat général du gouvernement (SGG), dans une note que nous publions intégralement en exclusivité, lui a déblayé le terrain pour explorer des champs nouveaux dans l’exercice du pouvoir personnel. Notamment par le recours au fameux article 16 et à l’état d’urgence.

Cette note du secrétariat général du gouvernement est intéressante, non seulement pour sa “lettre” (c’est-à-dire pour ce qu’elle dit), mais aussi pour les intentions cachées qu’elle révèle. Car elle ne se contente pas de décrire la doctrine de l’expédition des affaires courantes, elle explore aussi jusqu’où le Président de la République pourrait aller dans le pouvoir personnel sans violer la Constitution.

L’exercice n’est pas simple, car , comme l’indique la note elle-même, compte tenu de la faible expérience de la Vè République en matière d’expédition des affaires courantes, on ne peut guère dire, comme dans des pays étrangers (la Belgique par exemple) habitués à cet été de fait, quelles sont les limites officielles de l’exercice.

Déposer un projet de loi pendant l’expédition des affaires courantes, paraît-il, serait-il inconstitutionnel ?

La note répond à la question avec une prudence jésuitique qui en dit long sur l’intention de l’administration vis-à-vis du pouvoir présidentiel : il s’agit moins d’imposer des limites que de les déplacer ou de les ouvrir.

Selon le secrétariat général du gouvernement, dans plusieurs cas de figures, le gouvernement pourrait déposer des projets de loi, même si ceux-ci posent un problème, puisque l’Assemblée n’aurait pas la faculté de poser une motion de censure contre les auteurs du texte. Un gouvernement “courant” ne peut être mis en minorité par le Parlement, ce qui bouleverse l’équilibre des pouvoirs.

Néanmoins, le SGG considère que, dans certains cas, le gouvernement pourrait prendre l’initiative de légiférer, même s’il se contente d’expédier les affaires courantes. En particulier, le Secrétariat valide l’idée d’un budget bâti par un gouvernement démissionnaire. En soi, si l’on admet l’hypothèse que le consentement à l’impôt est essentiel en démocratie, cette perspective est loin d’être neutre…

Mais c’est le recours à l’article 16 qui intrigue :

Donc c’est écrit ! Au bout de douze jours d’urgence, le gouvernement chargé d’expédier les affaires courantes pourrait déposer un projet de loi pour prolonger cette situation où le Président concentre tous les pouvoirs.

On se demande bien pourquoi le secrétariat général du gouvernement se pose cette question, et apporte cette réponse.

La porte est en tout cas ouverte pour qu’Emmanuel Macron déclare l’état d’urgence et le prolonge sans gouvernement digne de ce nom. On ne pouvait rêver meilleure perche tendue à Jupiter pour passer outre le texte de 1958…

 

Quels sont les scénarios d’hyper-11 septembre que la caste a anticipés pour les JO ?

Source : Le Courrier des Stratèges - Par Eric Verhaeghe - Le 19/07/2024

Quels sont les scénarios d’hyper-11 septembre que la caste a anticipés pour les JO ?

La panne Microsoft mondiale (dont il est tout sauf prouvé qu’elle soit le résultat d’une cyberattaque) fait écho aux angoisses de la caste pour cet été, particulièrement en France. Les Jeux Olympiques constituent en effet un moment d’exposition mondiale privilégié, propice à toutes les atteintes à la sécurité les plus spectaculaires. Voici les principaux scénarios entendus “dans les couloirs” de la bouche de nos dirigeants eux-mêmes concernant une “surprise” qui surpasserait le 11 septembre 2001 et modifierait la donne géopolitique.

 

Comme je l’explique dans la vidéo, les pouvoirs publics ont très bien compris la vulnérabilité de la France (et de l’opinion mondiale) durant les Jeux Olympiques. Des milliards d’humains ne pourront échapper aux images retransmises depuis Paris : L’occasion rêvée de mettre en scène la puissance de l’Occident… ou sa faiblesse. Depuis plusieurs mois, dans le plus grand secret, nos autorités se préparent donc au pire : Un attentat, par exemple, qui serait encore plus puissant, encore plus destructeur (pour les esprits et les symboles de notre domination) que le 11 septembre.

Ou tout autre “Big One” qui modifierait la donne géopolitique.

Les scénarios que j’évoque dans la vidéo ne sont pas sortis d’esprits échauffés, de cerveaux filter-bubblisés par des contaminations complotistes. Ce sont simplement les hypothèses qui reviennent le plus souvent dans les conversations intimes avec nos responsables.

Insistons sur un point : Ce ne sont ni des annonces, ni des prédictions. Ce sont simplement des hypothèses de travail.

Chacune d’entre elles pourrait avoir des conséquences désastreuses pour votre patrimoine. Anticipez-les !

Comment Macron a ruiné la crédibilité européenne et mondiale de la France

Source : Le Courrier des Stratèges - par Eric Verhaeghe - Le 11/07/2024.

Comment Macron a ruiné la crédibilité européenne et mondiale de la France

Le désordre institutionnel qui règne en France depuis le 10 juin n’a pas seulement des impacts négatifs sur la scène intérieure. Il contribue aussi beaucoup à l’affaiblissement de notre pays sur la scène internationale, et à notre perte de crédibilité. Nous passons en revue aujourd’hui les inconvénients de cette situation tant sur la scène mondiale que sur la scène européenne.

 

Plusieurs points devront être suivis avec attention dans les jours à venir :

  • le 18 juillet, le Parlement européen doit se prononcer sur la candidature d’Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission européenne. En principe, le vote est “verrouillé”, mais, comme il se fait à bulletin secret et qu’Ursula von der Leyen a été imposée en partie par Emmanuel Macron, notamment à l’Italie, une mauvaise surprise n’est pas exclue
  • parallèlement, la France perd de l’influence au sein du Parlement et dans la constitution de l’exécutif européen
  • Viktor Orban, qui préside l’Union Européenne pour 6 mois, profite de cette vacance du pouvoir européen pour mener ses propres initiatives individuelles. Il a rencontré Vladimir Poutine, mais aussi Xi Jin Ping et Zelensky avant de se rendre au sommet de l’OTAN. Edouard Husson en parlait cette semaine
  • à Washington, précisément, au sommet de l’OTAN, la France ne pèse plus guère
  • la vie de l’OTAN est désormais monopolisée par la sénescence de Joe Biden et par son possible retrait de la course à l’élection présidentielle

Le système a gagné… encore. Mais à quel prix

par Olivier Field

L’invincibilité du Système semble toujours intacte. Un appel aux urnes libérateur, qui donne un semblant de pouvoir au peuple de France, des résultats qui confortent l’impression que quelque chose a changé… et au final… perdu. Et perdus les espoirs et les envies de combativité. Une validation grandeur nature de la fameuse expérience de Martin Seligman sur l’impuissance apprise… qui démontre que subir un événement sur lequel on n’a aucun pouvoir peut condamner l’esprit humain à la résignation et à la passivité. N’est-ce pas le souhait le plus cher de cette fraction qui gère à sa guise le monde et ses richesses ?

Dans l’expérience un animal puni dans une situation et n’ayant d’échappatoire que dans une autre situation, où il subit également une même punition, finit par renoncer et se prostre dans des activités tolérées et sans effet sur son environnement. Pire ! Il n’essayera même pas de s’enfuir si une porte est ouverte… Comme nous, convaincus que l’exercice démocratique est cette punition permanente où on espère en des solutions, un intérêt pour le Bien Public et finalement la déception se matérialise avec constance… Des voies d’action, non violentes, sont ouvertes et on n’a plus l’idée de les emprunter.

Juin 2024 a envoyé un message de rébellion, transformé au 1er tour des législatives et la machine s’est mise en marche, circulez il n’y a rien à faire, rien à voir… vous avez échoué ! Bien entendu le système n’a pas lésiné sur l’utilisation de ses médias, c’est-à-dire ceux qui captent l’essentiel des ressources et de la diffusion. Ne cédez pas à l’illusion qu’une diversité minimum subsiste, seulement des jeux de rôles, bon flic, mauvais flic, rouge, noir, droite, gauche… Une harmonie merveilleuse où les vraies questions sont rarement posées et encore moins traitées, tous les avis consolidant le Système ou le justifiant par de savantes outrances… Quel beau spectacle, s’il ne faisait pas le malheur de millions de gens, les menant à la ruine, la soumission, la guerre un jour peut-être. Le Système aime se parer des plus grandes vertus telles les valeurs de la République, la Démocratie, la défense des minorités, l’inclusivité, enfin nous les connaissons tous. Puis tous les contre-pouvoirs deviennent factuellement les contreforts dudit pouvoir : la Justice, les médias, les associations d’entraide homologuées, les partis de tous bords et leurs servants aimablement entretenus par la collectivité… Tout peut alors changer pour que rien ne change.

Se prêtant au jeu, RN compris, un battage terrible a prolongé le maintien des mêmes pouvoirs tout en laissant entendre que la partie n’est pas jouée totalement, espérez peuple docile. Nous avons encore reçu la décharge punitive. Mais la prochaine fois, alors là, attention ! il est vrai que la course de vitesse engagée met des limites à la certitude de la victoire finale et totale. Il faut continuer les contraintes, les menaces, les décisions autoritaires et liberticides pour votre bien, peuple. Vous n’avez rien choisi.

Pas voulu de l’appauvrissement intellectuel, moral, industriel, agricole de la France. Vous n’avez pas réclamé que vos ressources et celles de vos pères soient plus qu’obérées par une dette sans fin et quasi intégralement improductive. Vous ne souhaitiez pas ardemment que des millions d’étrangers de culture éloignée soient invités par d’autres à s’installer et partager votre pays. Comme un Marocain serait bien incapable d’imaginer qu’en 2023, un nourrisson sur 4 au Maroc s’appellerait Christian Jean Baptiste ou Christophe, vous vous interrogez sur pourquoi en France cette évidence n’a pas cours. Quand les Français votent à 53% contre Maastricht et le chemin vers la dissolution de la Nation française dans un projet globaliste qui n’accumule guère les succès sans que l’on sache si hors de l’Union européenne, la France était condamnée à devenir un pays éteint voire moisi…, la sagesse du Système décrète que ça s’applique quand même, heureusement ! Après le grand test de l’auto-attestation pourquoi se limiter à des babioles, l’heure est grave. Auto-attestation pour «bien voter», auto-attestation pour contraindre la part des fruits de son travail et son épargne et privilégier le sacrosaint «chèque», obole égalisatrice qui répond à nos désirs profonds d’assistés sous dépendance.

Donc oui le Système sent un vent de résistance et accélère graduellement. Ne faisons pas de fiction avec le contrôle physique (bien effectif avec les confinements, auto-validés par le Système), la destruction du pouvoir d’achat, de la monnaie (l’Euro toujours plus profitable, le Système vous le dit et redit), le départ des biens collectifs et privés hors la France (la globalisation enrichit la planète, sots ! C’est une évidence qui vous permet de consommer toujours plus)… Et surtout, il n’y a pas d’alternative, aucune. Pourtant si nous retrouvions notre liberté d’information, de débat, de s’instruire, d’entreprendre, de vivre en sécurité dans une société courtoise et au tissu social fort, qui sait ? Non ! Le Système le dit clairement : Populistes, sots qui ne sont rien. 

À quel prix ?

Au prix qu’il faudra pour maintenir ce Système où les bien nés profiteront, où les ressources seront contingentées pour les autres, surtout avec le dramatique changement du climat qui justifie absolument tout et n’importe quoi. Indispensable pour vous, nous, puisque les conséquences sont effroyables et démontrées quotidiennement par tel ou tel évènement que… les médias, tiens tiens, les politiques, les associations stipendiées et autres organisations gouvernementales ne cessent de valider. Il faut les croire, ils ont la légitimité, la science avec eux, indiscutable et d’ailleurs non discutée, et surtout aucun intérêt dans la partie naturellement…

Dans cette course de vitesse, le Système peut gagner … des batailles, mais comment croire que l’homme va délaisser son humanité et son besoin inné et absolu de Liberté, qui ne peut être bridée éternellement ? OLY… Ouvrons Les Yeux et ayons confiance en nous.

Le petit monde parisien ne comprend pas la colère des Français

Source : Le Courrier des Stratèges - par Edouard Husson - Le 01/07/2024.

Le petit monde parisien ne comprend pas la colère des Français

A Paris, on ne comprend pas la colère du peuple français. Ce dimanche 30 juin au soir, la tendance, sur les plateaux de télévision, était à minimiser la victoire politique du Rassemblement National. Malgré l’augmentation du taux de participation par rapport aux européennes et la mobilisation de la gauche, malgré aussi quelques cafouillages de campagne (sur le conflit des retraites, sur la place des “binationaux” dans la fonction publique), le Rassemblement National maintient pourtant le pourcentage des voix atteint aux élections européennes. La gauche, elle, bien que distancée par le RN, est largement devant les macronistes: Elle a su mobiliser, elle aussi, sur le rejet du président. Les Français expriment un message simple : Ils ne supportent plus Emmanuel Macron. Et les combines d’entre-deux-tours n’y changeront pas grand-chose. Il est probable, même, que le pas de deux entre le Nouveau Front Populaire et les macronistes autour d’un Front Républicain favorise la possible majorité absolue du Rassemblement National et de ses alliés.

Le spectacle des plateaux de télévision était prévisible et affligeant à la fois. Tout était fait pour minimiser le résultat du Rassemblement National. Pourtant, 34% des voix, c’est mieux que les 32% de la République en Marche en juin 2017, dans le sillage de l’élection présidentielle.

Certes, une gauche unie à plus de 28% et un parti présidentiel qui repasse la barre des 20%, cela dessine une tripartition de la politique française. Cependant, interrogeons-nous sur la signification profonde du vote des Français.

La colère des Français

En fin de semaine dernière, j’écrivais que le meilleur résultat pour le pays, et pour un redressement serein, serait une majorité relative du Rassemblement National. Or, les projections des instituts de sondage – que l’on n’ a pas montrées telles quelles ce soir sur les plateaux de télévision – montrent qu’une majorité absolue du Rassemblement National et de ses alliés est possible.

Certes, il faut être prudent: on ne pourra faire des projections affinées qu’en disposant de la liste complète des duels et des triangulaires. Mais il faut prendre acte de cette probabilité de majorité absolue : La colère des Français s’exprime désormais ouvertement.

Si l’on analyse, d’ailleurs, le résultat de la gauche pour ce qu’il est, il exprime la même colère : A cette variante près que l’on reproche à Macron d’avoir favorisé la montée du Rassemblement National.

Le contre-productif “Front républicain”

Ce soir, on a vu d’ailleurs le plus bel aveu derrière la minimisation: les uns et les autres ont commencé à reparler d’un “front républicain”. Le Nouveau Front Populaire serait prêt à se désister, en cas de triangulaire, au profit des macronistes. Et l’on a entendu, au fur et à mesure de la soirée, des messages arriver de l’Elysée avec une évolution certaine : Alors que le président disait encore il y a quelques jours, “ni RN ni LFI”, il semble en être plutôt au “tous contre le RN”.

Ce faisant, la gauche ne se rend pas compte qu’elle se contredit : Elle agonit Macron et les macronistes avant d’affirmer qu’il s’agit d’un moindre mal….Parions sur un effet contre-productif.

Lorsqu’ils sortent de l’ombre ?

par Gilbert Guingant

Les financiers mais pas qu’eux. Que nous saisissons au vif par leurs «activités». Dont leurs aveuglements. Soit «l’Alliance parlementaire contre macron» qui repousse tout à Septembre. De quoi bien utiliser le «droit d’inventaire». Tout comme des héritiers refusent des héritages, des politiques et leurs électeurs refusent l’extrême endettement macron, fait en solitaire, dans le seul but de nuire au maximum au pays. D’ailleurs, pour nous, la problématique doit être fermement recadrée et renversée. Jamais le Privé peut endetter les pays. C’est même tout l’inverse : c’est ce privé qui est très endetté envers le Public. Il a beaucoup trop reçu de l’argent qui ne lui est pas destiné. Le Public doit retrouver ses billes. Seul le Public peut décemment diriger le monde. Comme quoi c’était une très mauvaise idée de sortir de l’ombre.

Pour le moment, voyons de près comment tout ceci peut arriver : les ingérences intolérables de l’argent dans les élections ? Leur but souillé reste que les peuples se laissent dépouiller de leurs biens. Sans motif. Sans raison. Sans aucun droit. Et par des moins que rien : les déshonorés financiers corrompus qui, depuis des décennies, ne causent que dommages et maux sur la Terre.

Ils se sentent, si imprudemment, invulnérables, qu’ils ne se cachent plus. Or l’Histoire nous a appris que, lorsque la vermine sort de ses trous, elle est foutue.

1. Audit de ces malfaisants qui font tout mal comme le… mal ?

– La CE veut terroriser et les électeurs et les élus. Les élus, qui ne sont pas corrompus (= obéissant aux corrompus de la CE), vont vivre les assauts de leurs haines de vandales avides. Et sans aucun droit de rester avides. Toujours la même rengaine que rien ne justifie ?

– Les agences de notations osent des propos haineux et des menaces directes condamnables envers et les candidats (séquestrés dans leurs têtes démentes) et les électeurs (réduits à n’être que des ombres sans droit dans leurs dangereux délires des… petitesses. Les leurs de petitesses).

– Les traders veulent encore plus nuire et pas pour «l’intérêt général». Uniquement pour leurs indignes voracités. Rappelons que traders vient de trade (commerce). Trade c’est le commerce : donc les côtés très prostitués de celui-ci. Ces ridicules inactifs seraient seulement des putes qui vendent leurs culs : nous n’avons pas à leur… obéir, à ces pires pitres !

— Sans omettre la possibilité que la France soit mise sous tutelle du FMI. Comme c’est un pays dit développé – les difficultés de la procédure apparaissent presque inextricables. Alors juste un effet d’annonce pour manipuler ces élections… encadrées à l’extrême ?

— Les médias d’argent sale (les médias «monopolisés» par les trop milliardaires – donc sans aucune concurrence !) sont devenus inentendables, inécoutables tellement la hargne dure contre leurs lecteurs sue de partout. Trop c’est trop.Surtout lorsque leurs contenus sont… zéros. Niveau de réflexion : n’ont pas quitté l’école primaire. Une honte purulente, non ?

– Partout et en tout ils veulent FORCER la main et ta tête des «bons» citoyens (qu’eux ne sont pas !), contraindre, paniquer, terrifier, obliger, voler les libres consentements, se conduire en esclavagistes des autres, en colonialistes de tout le monde sauf d’eux-mêmes. Etc. Vous avez compris, ils sont allés trop loin. De quoi avoir de solides prises pour leur faire procès sur procès. Tellement ils font honte à l’Humanité. Avec eux, vous n’avez aucun droit – et eux tous les droits. Ce qui ne colle pas puisqu’ils n’ont aucune stature morale pour agir ainsi…

Ce sont des escrocs rabougris, des minables, de lamentables grands délinquants… ils doivent obéir et nous pas du tout.

— Vous êtes chargés (mais oui, vous êtes assez responsables en vrai pour !) d’allonger cette liste des trop indécents financiers qui n’arrêtent plus de marcher sur la gueule de… 90% de la population. C’est dire la minorité extrême (tous sens du terme minorité) de leurs mentalités irresponsables et de leurs comportements de véritables fous.

2. La situation (sens situationniste) a complètement changée !

Tellement plus Positive sous plusieurs angles.

Politique : il y avait une Assemblée nationale «très bloquée». Elle sera avec des macronistes très minoritaires (moins de 100, 100 qui diminuent chaque jour). Le gouvernement ne sera pas promacron. Donc seul parmi un gouvernement autre – se rappeler Chirac – il ne pourra plus avoir de politique personnelle (vu l’étroit domaine réservé). Les conduites brutales (49.3, etc.), déraisonnables et très autoritaristes ne seront plus possibles.

Social ; les macroriens sont usés. Traités, sans élégance, par le CE, de «gaspilleurs excessifs – soit d’extrémistes des irresponsabilités» – il ne faut plus compter sur des soutiens comme avant. Le respect s’est perdu en marche !

International : de même, par rapport à 2017, défections d’une partie des soutiens. La crédibilité s’est usée jusqu’à l’os… Les élans insensés en solitaire ne seront plus possibles.

La reconfiguration changée = les opportunités de réelles mutations grandissent fortement. Il n’est plus possible de les prédire à coup sûr.

• Le PLAN de MACRON pour GAGNER ! #3

… Autre bonne analyse… À peine 70 à 100 pour les macroriens = Campagne de renaissance : surtout paraître les plus réacs, conservateurs et pré-fachos possibles… Contrer Macron jusqu’en septembre : Omission de l’idée flamboyante d’une… «Alliance parlementaire contre macron» ?

Plus loin ¿?

3. Lorsque nous tombons dans le… misérabilisme extrême : Celui de prétendues… activités (sic) des financiers

• Activités des financiers : la circulation circulaire démasquée

«La bourse ne s’insère nulle part dans la théorie économique. Elle est à part, une sorte de casino qui ne va pas avec le reste. En termes d’économie, les firmes y maximisent leurs profits et c’est tout». (p.410) de «Des idées capitales» (Capital ideas) de Peter L. Bernstein – 2008. Ce livre est excellent de probité involontaire parce que son auteur est foncièrement pro-finances, qu’il en a fait son métier et qu’il a rencontré, de visu, tous les protagonistes à l’origine de l’explosion boursière des années 1980-1990 jusqu’à aujourd’hui. Qu’il ne comprend pas vraiment, sous un certain angle, l’importance extraordinaire de ses apports. Notamment, afin de bien saisir la genèse des catastrophes systémiques – que seules les Bourses, sans réels contrôles, peuvent provoquer…

Et dont le bon sens se dit «Plus de Bourses du tout plus aucune de catastrophes de ce genre» !!! Les Trente Glorieuses ne sont-elles pas déroulées… sans la présence massive de la Bouse. Comme quoi son lourd parasitisme n’avait pas pu sortir de son trou !

Une fois ceci acquis, à savoir l’existence du doute sur la nécessité boursière – à parcourir, avec neutralité, toutes les activités financières et leurs (ou non) théorisations – facile de s’apercevoir que la tautologie règne sur les Bourses. Exemple, «les actions se négocient à leur vraie valeur» parce que la valeur où les actions se négocient est la vraie ou bien que la vraie valeur reste celle où est l’action… C’est comme ça, cela ne se discute même pas. C’est siiii évident !!! une boucle qui se met en boucle et se déroule et nous la boucle et une boucle qui se met en… etc. Or, «l’affirmation que les prix sur un marché efficient reflètent totalement l’information disponible est trop générale pour pouvoir être testée». (p.208) de «Des idées capitales»

Ainsi, toute définition y fuit ou vous y amène à toujours autre chose. «La valeur intrinsèque est la valeur justifiée par les faits, c’est-à-dire les actifs, les bénéfices, les dividendes, les perspectives claires» (p.237 ibid). Mais encore ? «Les gens de Wall Street n’apprennent rien et oublient tout». (p.240 ibidem). Oui, mais si nous voulions tout savoir ?

4. Vous voyez bien ils sont tautologiquement complétement FOUS

Vraiment ? Vous n’y trouveriez que le tournis et l’écœurement de voir surgir, toujours, une rengaine IRRECEVABLE – «laisser le marché décider» (p.255 idem). Par magie, indicibilité, subsumption de tous les langages, etc. «ça» atteint toujours un dicté et édicté supposé» équilibre» (p.313 idem). Équilibre si souvent démenti par les faits «Le marché n’explique jamais 100% – et souvent pas plus de 30% – de la performance d’une action». (p.285, idem).

Alors qu’est ce qui l’explique à la fin ? Pire que la fausse caricature qui est faite de l’administration où on vous renvoie toujours d’un bureau à un autre, d’un guichet au suivant. Ici, vous vous voyez renvoyés d’un bureau d’explication à l’autre, d’un guichet creux au plus vide encore.

«Le marché est-il bien le seul facteur sous-jacent de base qui influence la valeur des actifs qui y sont négociés ? et l’inflation ? La distribution des richesses ? La diversité des supports financiers ? Etc. ?» (p.301, ibidem). Oui, vous saisissez cela mais, aussitôt, tout vous glisse entre les doigts. Si le marché est efficient des stratégies basées sur l’information disponible n’offriront pas une rentabilité supérieure à l’ensemble du marché. Il ne sert à rien de cumuler et d’accumuler une masse d’infos. Puisque ce n’est pas là que ça se passe. La concurrence pour l’info n’y donne que l’info sur la concurrence. D’autant plus, que pour des cerveaux pondérés et précautionneux, nous voyons bien que «le marché est TROP sensible à la dernière information» (p.231 idem). Disproportionnée, pas raisonnable ni réfléchie ! toutes les apparences de l’irrationnel ou de la déraison ?

Tout vous échappe, encore plus, des mains. Bon au moins nous aurions des analystes au point ? Lorsqu’il s’est agi de distinguer les performances dues au talent de celles dues à la chance, «les résultats sont [devenus] accablants. En moyenne, sur 10 ans, et pour un niveau de risque donné, les clients des fonds communs auraient pu accroître leur richesse de 15% en se contentant d’acheter et de conserver un portefeuille d’actions diversifiées. Seulement 26 sur les 115 fonds étudiés ont obtenu des performances supérieures à celles du marché» (p.214 ibid). Ainsi, les «études» financières se révèlent d’une confondante redondance «on gagne de l’argent en achetant bas et vendant haut» (p.215). Qui l’eût cru ? «Une action ne vaut que ce qu’elle rapporte» (p.229). Quelle puissance d’observation !

Qui sait mieux que les autres la valeur des valeurs boursières alors ? oui qui ?

* Pas ces boursiers déréglés Et dérégulés… en tout cas – alors qui ? Qui savent décrire… calmement leurs si dangereux délires !! Preuves encore, preuves ?

«Ce qui passe aujourd’hui pour de l’analyse de titres est à mon avis n’importe quoi à 150 000%» (p.303, «Des idées capitales» (Capital ideas) de Peter L. Bernstein – 2008). Seule certitude : ça va faire perdre leur emploi à un certain nombre de salariés. Et pourquoi ? ne sont-ils pas, visiblement, spoliés de leurs revenus futurs ? Et par qui ? Bingo ! Par qui est supposé «financer» ces activités futures… en ne gagnant que de l’argent unilatéral et sans rien débourser… bizarre manière de financer vous ne trouvez pas ?

«Même des professionnels disposant de moyens très importants semblent incapables de battre le marché avec une quelconque régularité» (p.215). Mais nous verrons, plus loin que leur «taux de nuisance» devient anormalement élevé. Vu de l’extérieur, les bourses ne se remarqueraient que par les catastrophes et nuisances qu’elles provoquent ? On dirait bien. Qui nous «oblige» à un tel masochisme ?

Ah oui ! à ce point ? Tout le mal viendrait des noise traders. Du bruit, du parasitage sur les lignes. Le «bruit» entraîne fréquemment des écarts entre prix et valeur intrinsèque. Donc la bourse désinforme grave sur la valeur des choses, elle égare tout ce qui est rationnel à ce sujet et nous enlise dans les «cercles de déraison» !!!

Résultats des courses ? des courses-bourses… L’absence des… «activités des financiers – La circulation circulaire démasquée (4)». (4) Ce qui veut bien dire que vous avez (3) autres textes qui précédent… et 5 qui succèdent !

Épilogue ?

Comme les héritiers peuvent refuser l’héritage, les électeurs et les élus ont le «droit d’inventaire».

Le droit de refuser l’héritage macroniste. Pour une situation bien claire.

Pour le solide argumentaire (voir un prochain texte)

source : Imagiter

Macron : Opération exfiltration

par Cincinnation

Sous l’apparence d’un «piège», par la dissolution, Macron cherche surtout le parachute pour s’éjecter avant le crash. Mais trouvera-t-il à temps le 1er ministre bouc-émissaire qui le sauverait ? Un vrai film à suspens !

Autre question qui pimente le suspens : Ses commanditaires sont-ils toujours à son chevet, ou bien Macron est-il désormais seul à la manœuvre ?

À mesure de la rédaction de cet article (les choses vont si vite), il apparaît qu’aucune des deux «oppositions» (RN ou NFP) au camp de l’extrême centre n’obtienne une majorité absolue. Ce qui obère l’éventualité de l’avènement d’un gouvernement dit «de gauche» ou dit «de droite».

Ce qui désamorce, par conséquent, le piège que Macron avait fomenté : refiler la patate chaude à un 1er ministre bouc-émissaire.

Pour autant, les rumeurs d’activation de l’Art. 16 (les pleins pouvoirs) laissent à penser qu’il ne s’est pas encore résolu à voir son plan totalement tomber à l’eau.

Même si l’option «piège» ne se réalise pas, il n’en demeure pas moins que les charges explosives ont été posées et menacent malgré tout de se déclencher.

Attentat sur les JO, cohabitation et guérilla politique, budget 2025 irréalisable, raid des marchés financiers menant à la faillite du pays et sa mise sous tutelle par la BCE, amendes et bâtons dans les roues de l’UE, entraves pour cause de guerre, chaos social… À chaque déflagration son petit scénario catastrophe. Du grand «tare».

De la duplicité présidentielle

«Je prépare ça (la dissolution) depuis des semaines, et je suis ravi. Je leur ai balancé ma grenade dégoupillée dans les jambes. Maintenant on va voir comment ils s’en sortent…». (Macron, ce 10 juin à Oradour-sur-Glane, rapporté dans un article du Monde)

L’aveu par le «président» de sa propre duplicité confirme son arrogance congénitale envers les Français et matérialise la rupture du «contrat» constitutionnel qu’il est censé avoir souscrit.

Rappelons l’Art. 5 de la Constitution :

«Le président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État».

Cet aveu devrait l’exposer à une procédure devant la CJR (Cour de Justice de la République) pour atteinte à la Nation et non-respect de la Constitution et devrait, a minima, «obliger» les élus à enclencher l’Art. 68 afférent à la destitution du président.

Même si une majorité de citoyens en est déjà convaincue, le divorce du «président» d’avec sa fonction est désormais consommé en pleine lumière. Après les «gens qui ne sont rien», les «illettrés», les «gaulois réfractaires», les «alcooliques», les «j’ai très envie de les emmerder», les «traverser la rue», les «costards», etc., son mépris qui, jusque-là, se cantonnait à n’insulter que partie par partie les français, fait désormais tache sur le corps entier de la Nation. L’indignité est avouée et incontestable.

À cela s’ajoute la désinvolture avec laquelle le personnage perpètre ses forfaits. En toute circonstance, il «assume» (c’est son mot chaque fois qu’il est pris en défaut) sans vergogne ou, comme lors de l’affaire des Uber Files, il répond avec raffinement : «ça m’en touche une, sans bouger l’autre».

Le Piège et le terrain miné

Macron, quoi qu’il en dise, n’envisage pas de remporter ces législatives (s’il pense le contraire, cela signifierait qu’en plus d’être arrogant, il a perdu le sens des réalités – ce qui n’est pas à exclure).

Cet échec calculé (s’il est mené à bien) l’amènera donc à nommer un nouveau 1er ministre. Lequel nommera un nouveau gouvernement.

Ce nouveau 1er ministre, en charge désormais des «affaires», devra avancer sur un terrain miné de toutes parts.

Les JO

Le nouveau 1er ministre devra prendre en charge la gestion des JO de Paris : Evénementiel, cérémonial, aspect budgétaire et surtout aspect sécuritaire.

Sans être grand clerc, il est probable que les JO seront un fiasco financier (seuls les JO d’Atlanta et ceux de Los Angeles ont été rentables) aggravé par de nombreuses défaillances logistiques déjà commentées dans la presse.

Quant à la menace sécuritaire (dont on nous rebat les oreilles), elle sera amplifiée par l’accroissement du nombre de «camps» ayant intérêt à un attentat sous faux-drapeau. Si les Russes et les islamistes seront les coupables tout désignés, il est clair qu’un tel attentat démontrerait, de façon éclatante (avec mauvais jeu de mot), l’incompétence sanglante des nouveaux venus au pouvoir.

Mais, on est bien d’accord, tout cela n’est que de la politique fiction et n’est mentionné que pour l’exhaustivité des hypothèses.

Cohabitation et guérilla politique

Même doté d’une majorité absolue, un gouvernement ne peut sereinement exercer le pouvoir sans un minimum de fluidité dans ses relations avec les autres instances de l’édifice républicain.

Or tout gouvernement doit pouvoir composer avec le Sénat, le Conseil constitutionnel, le Conseil d’État, le corps de la magistrature et l’armée mexicaine des Hauts Fonctionnaires disséminée à travers le maillage complexe des agences gouvernementales, des préfectures, des collectivités locales (régions, départements, communes) et des entreprises nationales.

Aucun Pouvoir exécutif ne peut s’exercer sans un certain degré de collaboration, or aucune de ces strates ne lui sera acquise.

De plus, on peut faire confiance à Macron pour actionner toutes les ficelles et les chausse-trappes dont il a la maîtrise par la soumission, la corruption ou l’adhésion intéressée des opérateurs.

Au niveau politique, avec l’appui des médias, Macron pourra rendre cette cohabitation des plus détestables en laissant libre-cours à toute la perversion qu’on lui connaît : ne pas signer les ordonnances ou les décrets, inventer des états d’urgence, tirer parti d’une opportune pandémie, déclencher des guerres, miner les perspectives économiques par des communications alarmistes….

Le Projet de loi de finance

Juillet est le mois où un gouvernement rédige et consolide ses options budgétaires pour le vote du budget à l’automne. C’est l’exercice le plus ardu et le plus déterminant pour tout camp politique. Or, décider d’un budget au débotté dans l’état des finances laissées par Bruno Le Maire est une gageure digne du nettoyage des écuries d’Augias.

Au vu de l’état critique des finances françaises, aucun nouveau gouvernement ne sera en mesure d’équilibrer un quelconque budget… à moins de mentir comme l’a fait Nono, le «sauveur de l’économie française» lors du dernier exercice. En effet, à l’automne 2022, le déficit prévisionnel 2023 était estimé à 4,9% (la bagatelle de 122 Mrds d’€). Mais il s’est soldé, après réalisation, par un déficit de 5,5% (soit 15 Mrds d’€ supplémentaires).

Il est d’ailleurs rapporté que cette seule perspective de devoir présenter le prochain budget aurait été le principal motif qui aurait poussé Macron à dissoudre. En terme d’art équestre, on parlerait de refus d’obstacle.

Si on ajoute que, pour réaliser la ventilation et l’exécution d’un budget, il faut un certain niveau de collaboration et de bienveillance des fonctionnaires de Bercy, la tache devient très périlleuse pour un 1er ministre «politiquement moins correct». De plus, beaucoup de circuits de commande de l’économie ont été débranchés de Bercy pour être pilotés directement depuis le secrétariat général de l’Élysée, via Alexis Kohler. Ainsi l’Élysée, bien que privé d’un gouvernement à sa botte, sera en mesure d’actionner certains leviers.

Précisons qu’un Exécutif sans majorité absolue ne peut passer son Projet de Loi de Finance (PLF) qu’à coup de 49,3 et, dans les configurations qui se profilent, s’exposera inévitablement à la censure de son gouvernement. Ce qui nous amènera à une instabilité parlementaire dont la résolution conduira sans aucun doute à une valse des gouvernements avant que la question de la présidence ne finisse par se poser.

Raid de la finance

Fin mai, Standard & Poor’s abaissait la note de la France, et début juin, Larry Fink, CIO de BlackRock, était à Paris et au G7. Le récent décrochage (mi-juin 2024) du CAC 40 est un signe avant-coureur de la fébrilité des marchés. À noter que même si Christine Lagarde (BCE) amorce une baisse des taux européens, les taux français ne suivent pas la même courbe. L’écart des taux de financement entre la France et l’Allemagne ne cesse de croître au profit de l’Allemagne, ce qui déstabilise la monnaie européenne.

La question est donc de savoir si BlackRock et consorts vont revendre leurs OAT (obligations à terme) françaises et continuer de financer l’État français en achetant de nouvelles obligations. Très rapidement la trésorerie France perdrait entre 200 et 400 Mrds (coupons à payer et tarissement des ressources). La France serait, de fait, déclarée en faillite et mise sous tutelle de… la BCE. Elle est pas belle la vie ?

Mais il serait dommage que le poulain de la haute finance, Macron, visse sous son règne les finances françaises subir un raid de la part de ses «amis» agents économiques. Malgré cette indulgence, les intérêts de ces derniers ne se conjugueront pas longtemps avec ceux, politiques, du Mozart sus-cité. Il y a des limites.

La solution ? Pour ménager la chèvre et le chou, le raid aura bien lieu (les marchés ne font jamais de concessions) mais ! sans que Macron soit aux manettes. Ainsi Macron doit être momentanément exfiltré avant que ça se gâte.

Malheur à celui ou celle qui héritera des fruits pourris du désastre !

L’UE

Bien évidemment chacun de ces scénarii ne se conçoit, dans les plans de Macron, que s’il s’est débarrassé des rênes de l’Exécutif. Mais le compte à rebours semble courir plus vite que prévu, d’où l’intenable suspens.

Ce 19 juin (… après la dissolution), la Commission européenne a annoncé ouvrir une procédure de sanction pour déficit public excessif à l’encontre de la France. Le pourcentage de PIB retenu pour cette sanction est de 0,1%, soit 2,5 Mrds d’€… par an.

Voilà donc que l’élève zélé de Bruxelles pourrait se retrouver au coin, coiffé d’un bonnet d’âne.

Macron ne pourrait supporter une telle humiliation. Une raison de plus de passer la main (momentanément) et de refiler la patate chaude au suivant. «C’est pas moi, c’est lui !»

Cerise sur le gâteau : cette amende plombera plus encore le budget à venir ; ce qui est toujours bon à prendre.

Enfin, on peut évidemment compter sur toute sorte de peaux de banane jetées par Bruxelles au successeur du «bon élève» de Bruxelles.

Même si le suspens monte, Macron peut se rassurer. Il ne s’agit là pour l’instant que de l’ouverture d’une procédure de sanction. La sanction tombera une fois Macron sorti d’affaire.

La guerre

Chef des armées, Macron restera Maître de l’emphase guerrière à défaut d’être Maître de guerre.

D’autant plus que ses «oppositions» le confortent dans ses options bellicistes.

Nul impétrant premier-ministrable ne conteste l’adhésion à l’OTAN, l’alignement atlantiste ou l’hystérie anti-russe du nouveau Petit Caporal français.

Au nouveau 1er ministre, les affres de l’impasse budgétaire, du chaos économique, des désordres sociaux ; à Macron, la Gloire des champs de bataille.

Enfin, il pourra s’autoriser toute sorte de mobilisation financière, économique ou en contingent de chair et d’os comme l’a permise la Loi de Programmation Militaire (LPM) opportunément votée en 2023 :

«En cas de menace, actuelle ou prévisible, pesant sur les activités essentielles à la vie de la Nation, à la protection de la population, à l’intégrité du territoire ou à la permanence des institutions de la République ou de nature à justifier la mise en œuvre des engagements internationaux de l’État en matière de défense, la réquisition de toute personne, physique ou morale, et de tous les biens et les services nécessaires pour y parer peut être décidée par décret en Conseil des ministres».

Le sel de l’article se trouve notamment dans menace prévisible. De quoi écorner à l’envie le cours normal d’une politique nationale quelle qu’elle soit.

Le chaos social

Ces mines passées en revue peuvent tout aussi bien exploser dans les pattes de l’opposition de droite comme dans celles de l’opposition de gauche.

Mais pour la droite (forcément extrême), il y aura un petit bonus ! : Le chaos social.

En effet, Macron peut compter sur les gens de gauche qui, forts de leur sens aiguë de la démocratie, ne se feront pas prier longtemps avant de se laisser aller aux réactions épidermiques les plus outrancières contre la menace brune.

Syndicats, étudiants, artistes, sportifs, associations, journalistes… Tous comme un seul homme s’estimeront légitimes à résister au fascisme nauséabond démocratiquement élu. Soudain la France se lèvera, peuplée de Jean Moulin, bien calés dans leur salon ou arpentant tranquillement les boulevards, prétendant braver qui la mitraille, qui la torture, qui les camps…, sans scrupule ni respect pour le combat autrement plus sanglant de leurs aïeux.

L’allergie se propagera partout, tel un prurit infantile doublé de la terreur jubilatoire du monstre sous le lit. Fais-moi peur !

Ceux-là scanderont Liberté (la leur uniquement), et proclameront d’un cri unanime, comme Brasillach et ses compagnons en leur temps : «Je suis partout» sans réaliser un instant que le totalitarisme est au pouvoir depuis longtemps déjà.

Dans ces conditions, facile, hyper facile pour Macron de jeter dans la mêlée quelques black blocs comme on jette de l’huile sur le feu. Facile… il l’a déjà fait avec une brutalité inouïe contre les Gilets jaunes.

Le joker : Les pleins pouvoirs

C’est alors que le piège devrait (devait ?) se refermer.

Attentat sur les JO, motion de censure pour budget impossible, raid de la finance, faillite et mise sous tutelle du pays, amendes et bâtons dans les roues de l’UE, entraves pour cause de guerre, chaos social… Ce sera au choix.

La panoplie du parfait dynamiteur est en place, nanti de plusieurs armes qu’il peut saisir à l’envie au gré du jeu vidéo dans lequel il a pour mission de dézinguer tout ce qui l’empêche aujourd’hui et à l’avenir.

Et comme dans les jeux vidéo, il détient un joker : Les pleins pouvoirs.

Pour cela, l’article 16 de la Constitution énonce qu’il suffit au président de consulter (et non d’obtenir l’aval) le 1er ministre, le président du Sénat, le président de l’Assemblée nationale, le Conseil constitutionnel et enfin, Abracadabra, d’informer la Nation.

Ajoutons qu’il n’y a pas de durée maximale à cette prise de pouvoir. On trouve bien dans l’article quelques jalons (qui ne limitent rien) comme par exemple que le président doit «consulter» au bout de 30 jours le parlement, ou encore des consultations du Conseil constitutionnel qui sont prévues dans les 60 jours pour vérification. Mais ni le parlement ni le Conseil ne peuvent s’opposer ou le démettre.

À aucun endroit du texte de l’article 16, il n’est indiqué de procédure d’annulation de ces pleins pouvoirs. Légalement Macron peut garder les pleins pouvoir tant qu’il le veut.

Moi ou le Chaos

Certes, nous sommes assez proches du moment où «la Bête de l’évènement arrive» (pour faire référence aux paroles nébuleuses et inquiétantes du personnage en avril 2020 faisant allusion sans le dire aux desseins de contrôle totalitaire de la sphère mondialiste), mais on a vu qu’à ce stade, sa préoccupation la plus plausible est de ne pas être aux manettes lorsque le pays implosera.

Il a tout fait pour, mais dans l’immédiat, il cherche le parachute pour s’éjecter avant le crash.

Il avait espéré catapulter Bardella à Matignon mais celui-ci s’est judicieusement «bordé» en refusant ce poste si le RN n’obtient pas la majorité absolue à l’Assemblée.

À gauche, il semble que les atermoiements du Nouveau Front populaire (NPF) sur leur premier-ministrable aboutiront aussi à un score qui ne permettra pas à la gauche d’accéder à Matignon.

À propos de ce dernier point, il est possible que Macron n’ait pas prévu que la gauche puisse garder la tête hors de l’eau à la faveur des alliances improbables auxquelles on assiste ces dernières semaines.

Paradoxalement, c’est cette «résistance» de la gauche qui va faire capoter son plan car sans le NPF, le RN aurait peut-être pu atteindre la majorité absolue. D’une certaine façon, le NPF aura sauvé le RN du piège macronien et d’une explosion en vol.

Paradoxalement, Macron est, à ce stade, le garant, sinon l’otage, qui pourrait retarder encore quelques temps la catastrophe annoncée. Alors, puisque la catastrophe est inéluctable, autant que le responsable soit sur le pont au moment du naufrage. C’est la moindre des choses.

Affaiblir l’incendiaire, oui ; mais le garder au centre du brasier dont il est l’auteur.

Quoi qu’il en soit, et en toute connaissance du piège tendu, même si une majorité absolue émergeait à l’Assemblée nationale, il est vital que personne ne vienne remplacer, et potentiellement dédouaner un gouvernement macroniste.

En l’état, si les Français réduisent drastiquement la place de l’extrême-centre dans la future assemblée, et si ni la gauche ni la droite ne tombent dans le piège de prendre le pouvoir exécutif, c’est l’extrême-centre qui devra affronter l’explosion des mines semées par Macron, c’est l’extrême-centre qui devra payer les pots cassés, c’est Macron qui recueillera les fruits pourris qu’il a lui-même semés.

Un capitaine, aussi inconséquent soit-il, doit rester sur le pont jusqu’au naufrage final, surtout s’il en est le principal responsable.

Le (dernier) coup d’après

Macron, mis en échec, sera acculé et ne supportera pas de sauter sur les mines qu’il a lui-même amorcées. Ce sera la surenchère, la fuite en avant.

Il prendra les pleins pouvoirs, imposera un budget à la grecque, la société se brisera sous les mesures d’austérité, il déclarera la guerre…

La France touchera le fond… Du sang et des larmes.

Il faudra en arriver là pour qu’enfin, la vraie et seule question qui vaille soit sur la table : la Souveraineté Nationale.

Enfin, l’évidence sera révélée. Enfin l’UE apparaîtra sous son vrai jour, et on reparlera alors de Nation et de Peuple.

Un dernier mot à ceux qui jugeront les ressorts de cet article par trop pessimistes.

La dette est le meilleur moyen d’aliéner quelqu’un ou un pays. Un pays endetté est redevable à ses créanciers et n’est donc plus libre, d’où notamment la désindustrialisation intentionnelle et méthodique du pays.

Macron n’a jamais eu l’intention de réduire la dette. Aucun des inféodés à l’UE ou à Washington n’a eu le début d’une intention d’émanciper la France. La dette est un outil de domination. Macron est un Mozart de la finance, effectivement. Un Mozart POUR la finance, assurément.

 

Après la dissolution : Un coup d’État macroniste est-il possible ?