Emmanuel Macron a annulé, cette année la Conférence des ambassadeurs, seulement deux ans après avoir dissout le corps diplomatique. Derrière l’arbitraire se cache non seulement l’arrogance d’un
homme dont le rêve est de gouverner seul mais aussi la peur d’avoir à rendre des comptes. Car le président de la République a enchaîné, ces derniers mois, les prises de position calamiteuses.
Dans le vide sidéral du débat public, il y a heureusement la conscience professionnelle d’un de nos grands journalistes pour signaler que l’occupant de l’Elysée a
annulé, cette année, la Conférence des ambassadeurs.
Il y a deux ans, Emmanuel Macron signait, à quelques jours de
l’élection présidentielle, un décret mettant fin au corps diplomatique. Deux ans plus tard, il ne fait même plus semblant de respecter les usages de la République. La Conférence avait certes
été annulée en 2020 et 2021 sous
prétexte de COVID. La raison invoquée cette année, ce sont les Jeux Paralympiques.
Ah bon ? Et la déplacer, ce n’était pas possible ?
Macron a-t-il peur de devoir rendre des comptes?
Et si derrière l’arrogance évidente d’un Narcisse qui n’a toujours pas nommé de gouvernement et rêve de gouverner seul, se cachait en fait la peur de devoir rendre
des comptes sur le désastre de la politique étrangère française ?
Depuis que Macron est président, une fois passé le feu de paille du jeune président avide de modernisation, l’image de notre pays n’a cessé de se détériorer. De la
répression des Gilets Jaunes à l’arrestation de Pavel Dourov, le Président donne l’image d’un pays qui piétine l’état de droit, tout en faisant la leçon au monde.
Ajoutons l’image désastreuse d’un président changeant d’avis :
- Cherchant une conciliation avec la Russie en 2022 mais proposant d’envoyer des troupes européennes au sol en Ukraine deux ans plus tard;
- prônant une attitude modérée de l’UE envers la Chine puis s’alignant sur une position dure de Bruxelles etc….
Mentionnons enfin ce que le petit milieu parisien sous-estime complètement : L’effet désastreux du plaidoyer français pour les modes de vie LGBT…, qui a accéléré
l’hostilité de l’Afrique envers notre pays et suscite le scepticisme d’une grande partie de la planète. Le village parisien a visiblement totalement sous-estimé l’impact désastreux de la
cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques dans de nombreux pays.
Evidemment, soit les ambassadeurs se taisent, par courtisanerie et la Conférence serait profondément ennuyeuse; soit ils disent ce qui est, et Macron n’en veut
pas.
Durov : Macron veut exporter la censure qui règne déjà en France
Pavel Durov, le PDG de Telegram,
a été arrêté en République française au motif qu’il ne censure aucun intervenant sur son application. Par-delà les prétextes invoqués, destinés à convaincre le plus grand nombre, on peut y voir
un effet de la campagne présidentielle américaine, qui va probablement gagner en intensité à mesure que l’on s’approchera du mois de novembre. Déjà, le candidat Trump a été victime d’un attentat,
sur lequel aucune enquête n’a été diligentée, comme c’est habituel aux Etats-Unis pour les attentats politiques ; mais dans ce pays où les médias sont à 98% démocrates, il est évident que la
captation des outils d’information constitue un enjeu constant de la campagne, plus fiable encore, si l’on peut dire, qu’un simple attentat ; car après tout, l’assassinat de Trump ne
règlerait pas la question de fond, à savoir qu’une bonne moitié de la population s’oppose à l’Etat profond : ainsi, à Trump pourrait succéder une autre tête de file : Vance, pressenti comme
vice-président, ou d’autres encore, comme le gouverneur de Floride De Santis.
L’Union européenne, qui appartient à l’Empire américain, s’aligne mécaniquement sur les mesures prises par le camp démocrate pour assurer sa domination idéologique
et politique. Dans cette Union européenne se situe la République française, qui, sur son territoire, assure cette domination. A cet égard, il n’est pas inutile de rappeler quelle est la couleur
dominante de son propre paysage médiatique. On sait que la République avait cru, dans un premier temps, faire mourir plusieurs chaînes télévisuelles indépendantes à force d’amendes – plus de 7
millions pour C8 – mais s’était heurtée à un mur d’argent capable de résister à la pression. Elle a donc décidé de retirer purement et simplement leur fréquence TNT à C8 et à NRJ 12, invoquant
« l’intérêt
de chaque projet pour le public au regard de l’impératif prioritaire de pluralisme des courants d’expression socio-culturels ». Mais ce souci de pluralisme, présenté comme un
« impératif prioritaire », peut être évalué à l’aune d’une étude effectuée en février dernier par l’Institut Thomas More.
Analyse du paysage médiatique français
Durant cette enquête, il est apparu que 4% seulement des invités du Service public se situaient à droite, et quand on parle de la droite, il s’agit en fait
« des » droites, c’est-à-dire essentiellement une droite appartenant à un héritage giscardien, devenu giscardiano-chiraquien compte tenu de la carrière de Chirac, mais sans
changement ; autrement dit, une droite réduite aujourd’hui à environ 10% du corps électoral, excluant donc les 33% du RN. Ces deux chiffres additionnés montrent que l’opinion penche de toute
évidence à gauche, disons à 55%. Ce chiffre, si important soit-il, ne correspond pas aux 4% d’invités des droites sur le Service public.
En regardant les choses dans le détail, on voit que France
Culture n’en a accueilli que… 1%. Et encore faut-il prendre avec précaution cette étiquette « des » droites, qui peut tout aussi bien concerner une droite
macronisto-compatible, comme Rachida Dati. C’est France
Info, chaîne concentrée sur l’information comme son nom l’indique, qui donne le chiffre le plus élevé – naturellement, en février, donc hors campagne électorale officielle – avec 8%
d’invités venant « des » droites. Là encore, on est tout de même loin des 45% que pèse la droite dans les urnes.
Manipulation du débat sociétal
De fait, les grands débats de société à venir, notamment celui sur l’euthanasie, s’en ressentent : seuls 16% des invités se sont déclarés contre. On sait que
le combat idéologique commence par le vocabulaire : on a remplacé « euthanasie » par « fin de vie », ce qui est neutre, comme on remplaça jadis « avortement » –
un terme déjà impropre, car en principe un avortement est naturel – par « interruption » – autre terme impropre, une interruption supposant la possibilité d’une reprise. On voit ainsi
comment le terrain du débat n’est nullement neutre mais balisé par une tendance. A partir du moment où le camp des futurs vaincus adopte le vocabulaire des futurs vainqueurs, un pas a déjà été
franchi en faveurs de ces derniers ; mais la répartition des intervenants selon leur positionnement entre également en ligne de compte. Sous cette perspective, nous verrons ce qu’il
adviendra des utilisateurs de l’application Telegram.
Bien entendu, si l’on se place du point de vue de la tradition républicaine, Emmanuel Macron doit nommer un Premier Ministre. Il aurait même dû le faire dès le
lendemain des élections législatives qu’il a perdues. Mais ça, c’est selon la tradition républicaine.
La Constitution ne l’oblige pas à nommer un Premier Ministre
Rappelons d’abord cette évidence qui échappe à beaucoup d’observateurs : si la Constitution de la Vè République prévoit que Macron nomme le Premier Ministre (et le
Gouvernement), elle ne prévoit pas qu’il doive en nommer un, et a fortiori elle ne prévoit pas qu’il doive nommer un Premier Ministre issu d’une quelconque majorité parlementaire.
Pour être précis, la Constitution affirme ceci :
ARTICLE 20.
Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la nation.
Il dispose de l’administration et de la force armée.
Il est responsable devant le Parlement dans les conditions et suivant les procédures prévues aux articles 49 et 50.
ARTICLE 21.
Le Premier ministre dirige l’action du Gouvernement. Il est responsable de la défense nationale. Il assure l’exécution des lois. Sous réserve des dispositions de l’article 13, il exerce le
pouvoir réglementaire et nomme aux emplois civils et militaires.
Toute la question est de savoir si un Gouvernement chargé d’expédier les affaires courantes suffit à remplir la “feuille de route” fixée par les articles 20 et 21
de la Constitution. Le débat est ouvert, mais l’analyse, que nous avons publiée, du
secrétariat général du gouvernement, incline dans un sens favorable. En tout cas, la noblesse de robe qui tient les services de l’Etat considère que la situation est juridiquement tenable sans
nomination d’un gouvernement de plein exercice.
L’hyper-présidentialisation du régime ouvre des portes
D’une certaine façon, la disparition du Premier Ministre est une conclusion assez raisonnable des mouvements historiques qui font évoluer nos institutions depuis
1965, année de la première élection du Président au suffrage universel. C’est le général De Gaulle qui a donné le coup d’envoi d’une américanisation progressive de notre régime, en changeant le
mode d’élection du Président. Chirac l’a “continué”, en quelque sorte, en réduisant les mandats présidentiels à un quinquennat, afin d’éviter les cohabitations.
Depuis 2007, donc, la fonction présidentielle absorbe et minore fortement le rôle du Premier Ministre. Macron a largement utilisé cette hyper-présidentialisation
pour concentrer toutes les décisions à Matignon, notamment autour d’Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée, devenu le véritable Premier Ministre.
L’inconvénient de la perte de légitimité
Pour Emmanuel Macron, l’inconvénient majeur d’une “abstention” dans la nomination d’un nouveau gouvernement tient surtout aux conséquences politiques de ce
choix.
Ne pas nommer un nouveau gouvernement est une façon claire et nette de fouler aux pieds la démocratie. Votez ce que vous voulez, cela ne changera rien !
Concrètement, l’autorité d’Emmanuel Macron serait encore diminuée et contestée. Nul ne sait d’ailleurs où, socialement, cet effondrement de sa légitimité conduirait le pays. Mais Emmanuel Macron
a pour lui la relative passivité des Français qui ont démontré, depuis l’évanouissement des Gilets Jaunes, qu’ils étaient foncièrement passifs.
Le risque d’un retour de l’ISF
Si l’on admet l’hypothèse que le premier objectif de Macron consiste à éviter le retour de l’ISF, alors on admet que la perte de légitimité est un problème secondaire par rapport au bénéfice
principal qu’il peut retirer d’un statu quo gouvernemental : empêcher l’arrivée d’un gouvernement favorable aux augmentations d’impôt.
Selon l’analyse du secrétariat général du gouvernement, un gouvernement chargé d’expédier les affaires courantes est en droit de présenter un budget (que ce soit le budget de l’Etat ou le budget
de la sécurité sociale) devant le Parlement. Si l’on pousse le bouchon un peu plus loin, on peut même affirmer que ce gouvernement pourrait utiliser le 49-3 pour faire adopter son budget, sans
risquer la moindre censure (puisque le gouvernement est démissionnaire).
Certes, cette situation pose le problème crucial de la séparation des pouvoirs, puisque le Premier Ministre par intérim serait aussi le président d’un groupe parlementaire à l’Assemblée. Mais en
sommes-nous encore à ce degré de détail ?
Bref, Macron doit arbitrer entre les avantages d’une situation où il ne s’embarrasse plus d’un Premier Ministre, et les inconvénients qu’elle présente.
Emmanuel Macron a décidé de ne pas nommer de gouvernement avant la fin des Jeux Olympiques, acte qui contribue à dénaturer fortement la Constitution de la Vè République. Rien ne garantit que nos
institutions retrouveront leur cours normal à la fin du mois d’août. Un doute s’installe : Le Président a-t-il l’intention d’installer un nouveau fonctionnement…
sans Premier Ministre… et sans Parlement ? En tout cas, l’administration, en l’espèce le secrétariat général du gouvernement (SGG), dans une note que nous publions intégralement en
exclusivité, lui a déblayé le terrain pour explorer des champs nouveaux dans l’exercice du pouvoir personnel. Notamment par le recours au fameux article 16 et à l’état d’urgence.
Cette note du secrétariat général du gouvernement est intéressante, non seulement pour sa “lettre” (c’est-à-dire pour ce qu’elle dit), mais aussi pour les
intentions cachées qu’elle révèle. Car elle ne se contente pas de décrire la doctrine de l’expédition des affaires courantes, elle explore aussi jusqu’où le Président de la République pourrait
aller dans le pouvoir personnel sans violer la Constitution.
L’exercice n’est pas simple, car , comme l’indique la note elle-même, compte tenu de la faible expérience de la Vè République en matière d’expédition des affaires
courantes, on ne peut guère dire, comme dans des pays étrangers (la Belgique par exemple) habitués à cet été de fait, quelles sont les limites officielles de l’exercice.
Déposer un projet de loi pendant l’expédition des affaires courantes, paraît-il, serait-il inconstitutionnel ?
La note répond à la question avec une prudence jésuitique qui en dit long sur l’intention de l’administration vis-à-vis du pouvoir présidentiel : il s’agit moins
d’imposer des limites que de les déplacer ou de les ouvrir.
Selon le secrétariat général du gouvernement, dans plusieurs cas de figures, le gouvernement pourrait déposer des projets de loi, même si ceux-ci posent un
problème, puisque l’Assemblée n’aurait pas la faculté de poser une motion de censure contre les auteurs du texte. Un gouvernement “courant” ne peut être mis en minorité par le Parlement, ce qui
bouleverse l’équilibre des pouvoirs.
Néanmoins, le SGG considère que, dans certains cas, le gouvernement pourrait prendre l’initiative de légiférer, même s’il se contente d’expédier les affaires
courantes. En particulier, le Secrétariat valide l’idée d’un budget bâti par un gouvernement démissionnaire. En soi, si l’on admet l’hypothèse que le consentement à l’impôt est essentiel en
démocratie, cette perspective est loin d’être neutre…
Mais c’est le recours à l’article 16 qui intrigue :
Donc c’est écrit ! Au bout de douze jours d’urgence, le gouvernement chargé d’expédier les affaires courantes pourrait déposer un projet de loi pour prolonger cette
situation où le Président concentre tous les pouvoirs.
On se demande bien pourquoi le secrétariat général du gouvernement se pose cette question, et apporte cette réponse.
La porte est en tout cas ouverte pour qu’Emmanuel Macron déclare l’état d’urgence et le prolonge sans gouvernement digne de ce nom. On ne pouvait rêver meilleure
perche tendue à Jupiter pour passer outre le texte de 1958…
La panne Microsoft mondiale (dont il est tout sauf prouvé qu’elle soit le résultat d’une cyberattaque) fait écho aux angoisses de la caste pour cet été, particulièrement en France. Les Jeux
Olympiques constituent en effet un moment d’exposition mondiale privilégié, propice à toutes les atteintes à la sécurité les plus spectaculaires. Voici les principaux scénarios entendus “dans les
couloirs” de la bouche de nos dirigeants eux-mêmes concernant une “surprise” qui surpasserait le 11 septembre 2001 et modifierait la donne géopolitique.
Comme je l’explique dans la vidéo, les pouvoirs publics ont très bien compris la vulnérabilité de la France (et de l’opinion mondiale) durant les Jeux Olympiques.
Des milliards d’humains ne pourront échapper aux images retransmises depuis Paris : L’occasion rêvée de mettre en scène la puissance de l’Occident… ou sa faiblesse. Depuis plusieurs mois, dans le
plus grand secret, nos autorités se préparent donc au pire : Un attentat, par exemple, qui serait encore plus puissant, encore plus destructeur (pour les esprits et les symboles de notre
domination) que le 11 septembre.
Ou tout autre “Big One” qui modifierait la donne géopolitique.
Les scénarios que j’évoque dans la vidéo ne sont pas sortis d’esprits échauffés, de cerveaux filter-bubblisés par
des contaminations complotistes. Ce sont simplement les hypothèses qui reviennent le plus souvent dans les conversations intimes avec nos responsables.
Insistons sur un point : Ce ne sont ni des annonces, ni des prédictions. Ce sont simplement des hypothèses de travail.
Chacune d’entre elles pourrait avoir des conséquences désastreuses pour votre patrimoine. Anticipez-les !
Comment Macron a ruiné la crédibilité européenne et mondiale de la France
Le désordre institutionnel qui règne en France depuis le 10 juin n’a pas seulement des impacts négatifs sur la scène intérieure. Il contribue aussi beaucoup à l’affaiblissement de notre pays sur
la scène internationale, et à notre perte de crédibilité. Nous passons en revue aujourd’hui les inconvénients de cette situation tant sur la scène mondiale que sur la scène européenne.
Plusieurs points devront être suivis avec attention dans les jours à venir :
le 18 juillet, le Parlement européen doit se prononcer sur la candidature d’Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission européenne. En principe, le
vote est “verrouillé”, mais, comme il se fait à bulletin secret et qu’Ursula von der Leyen a été imposée en partie par Emmanuel Macron, notamment à l’Italie, une mauvaise surprise n’est pas
exclue
parallèlement, la France perd de l’influence au sein du Parlement et dans la constitution de l’exécutif européen
Viktor Orban, qui préside l’Union Européenne pour 6 mois, profite de cette vacance du pouvoir européen pour mener ses propres initiatives individuelles. Il a
rencontré Vladimir Poutine, mais aussi Xi Jin Ping et Zelensky avant de se rendre au sommet de l’OTAN. Edouard Husson en parlait cette
semaine
à Washington, précisément, au sommet de l’OTAN, la France ne pèse plus guère
la vie de l’OTAN est désormais monopolisée par la sénescence de Joe Biden et par son possible retrait de la
course à l’élection présidentielle
L’invincibilité du Système semble toujours intacte. Un appel aux urnes libérateur, qui donne un semblant de pouvoir au peuple de France, des résultats
qui confortent l’impression que quelque chose a changé… et au final… perdu. Et perdus les espoirs et les envies de combativité. Une validation grandeur nature de la fameuse expérience
de Martin Seligman sur l’impuissance apprise… qui démontre que subir un
événement sur lequel on n’a aucun pouvoir peut condamner l’esprit humain à la résignation et à la passivité. N’est-ce pas le souhait le plus cher de cette fraction qui gère à
sa guise le monde et ses richesses ?
Dans l’expérience un animal puni dans une situation et n’ayant d’échappatoire que dans une autre situation, où il subit également une même punition,
finit par renoncer et se prostre dans des activités tolérées et sans effet sur son environnement. Pire ! Il n’essayera même pas de s’enfuir si une porte est ouverte… Comme nous,
convaincus que l’exercice démocratique est cette punition permanente où on espère en des solutions, un intérêt pour le Bien Public et finalement la déception se matérialise avec
constance… Des voies d’action, non violentes, sont ouvertes et on n’a plus l’idée de les emprunter.
Juin 2024 a envoyé un message de rébellion, transformé au 1er tour des législatives et la machine s’est mise en marche, circulez il n’y a rien à faire,
rien à voir… vous avez échoué ! Bien entendu le système n’a pas lésiné sur l’utilisation de ses médias, c’est-à-dire ceux qui captent l’essentiel des ressources et de la
diffusion. Ne cédez pas à l’illusion qu’une diversité minimum subsiste, seulement des jeux de rôles, bon flic, mauvais flic, rouge, noir, droite, gauche… Une harmonie merveilleuse où
les vraies questions sont rarement posées et encore moins traitées, tous les avis consolidant le Système ou le justifiant par de savantes outrances… Quel beau spectacle, s’il ne
faisait pas le malheur de millions de gens, les menant à la ruine, la soumission, la guerre un jour peut-être. Le Système aime se parer des plus grandes vertus telles les valeurs de
la République, la Démocratie, la défense des minorités, l’inclusivité, enfin nous les connaissons tous. Puis tous les contre-pouvoirs deviennent factuellement les contreforts dudit
pouvoir : la Justice, les médias, les associations d’entraide homologuées, les partis de tous bords et leurs servants aimablement entretenus par la collectivité… Tout peut alors
changer pour que rien ne change.
Se prêtant au jeu, RN compris, un battage terrible a prolongé le maintien des mêmes pouvoirs tout en laissant entendre que la partie n’est pas jouée
totalement, espérez peuple docile. Nous avons encore reçu la décharge punitive. Mais la prochaine fois, alors là, attention ! il est vrai que la course de vitesse engagée met des
limites à la certitude de la victoire finale et totale. Il faut continuer les contraintes, les menaces, les décisions autoritaires et liberticides pour votre bien, peuple. Vous n’avez
rien choisi.
Pas voulu de l’appauvrissement intellectuel, moral, industriel, agricole de la France. Vous n’avez pas réclamé que vos ressources et celles de vos pères
soient plus qu’obérées par une dette sans fin et quasi intégralement improductive. Vous ne souhaitiez pas ardemment que des millions d’étrangers de culture éloignée soient invités par
d’autres à s’installer et partager votre pays. Comme un Marocain serait bien incapable d’imaginer qu’en 2023, un nourrisson sur 4 au Maroc s’appellerait Christian Jean Baptiste ou
Christophe, vous vous interrogez sur pourquoi en France cette évidence n’a pas cours. Quand les Français votent à 53% contre Maastricht et le chemin vers la dissolution de la Nation
française dans un projet globaliste qui n’accumule guère les succès sans que l’on sache si hors de l’Union européenne, la France était condamnée à devenir un pays éteint voire moisi…,
la sagesse du Système décrète que ça s’applique quand même, heureusement ! Après le grand test de l’auto-attestation pourquoi se limiter à des babioles, l’heure est grave.
Auto-attestation pour «bien voter», auto-attestation pour contraindre la part des fruits de son travail et son épargne et privilégier le sacrosaint «chèque», obole égalisatrice qui
répond à nos désirs profonds d’assistés sous dépendance.
Donc oui le Système sent un vent de résistance et accélère graduellement. Ne faisons pas de fiction avec le contrôle physique (bien effectif avec les
confinements, auto-validés par le Système), la destruction du pouvoir d’achat, de la monnaie (l’Euro toujours plus profitable, le Système vous le dit et redit), le départ des biens
collectifs et privés hors la France (la globalisation enrichit la planète, sots ! C’est une évidence qui vous permet de consommer toujours plus)… Et surtout, il n’y a pas
d’alternative, aucune. Pourtant si nous retrouvions notre liberté d’information, de débat, de s’instruire, d’entreprendre, de vivre en sécurité dans une société courtoise et au tissu
social fort, qui sait ? Non ! Le Système le dit clairement : Populistes, sots qui ne sont rien.
À quel prix ?
Au prix qu’il faudra pour maintenir ce Système où les bien nés profiteront, où les ressources seront contingentées pour les autres, surtout avec le
dramatique changement du climat qui justifie absolument tout et n’importe quoi. Indispensable pour vous, nous, puisque les conséquences sont effroyables et démontrées quotidiennement
par tel ou tel évènement que… les médias, tiens tiens, les politiques, les associations stipendiées et autres organisations gouvernementales ne cessent de valider. Il faut les croire,
ils ont la légitimité, la science avec eux, indiscutable et d’ailleurs non discutée, et surtout aucun intérêt dans la partie
naturellement…
Dans cette course de vitesse, le Système peut gagner … des batailles, mais comment croire que l’homme va délaisser
son humanité et son besoin inné et absolu de Liberté, qui ne peut être bridée éternellement ? OLY… Ouvrons Les Yeux et ayons confiance en nous.
Le petit monde parisien ne comprend pas la colère des Français
A Paris, on ne comprend pas la colère du peuple français. Ce dimanche 30 juin au soir, la tendance, sur les plateaux de télévision, était à minimiser la victoire politique du Rassemblement
National. Malgré l’augmentation du taux de participation par rapport aux européennes et la mobilisation de la gauche, malgré aussi quelques cafouillages de campagne (sur le conflit des retraites,
sur la place des “binationaux” dans la fonction publique), le Rassemblement National maintient pourtant le pourcentage des voix atteint aux élections européennes. La gauche, elle, bien que
distancée par le RN, est largement devant les macronistes: Elle a su mobiliser, elle aussi, sur le rejet du président. Les Français expriment un message simple : Ils ne supportent plus Emmanuel
Macron. Et les combines d’entre-deux-tours n’y changeront pas grand-chose. Il est probable, même, que le pas de deux entre le Nouveau Front Populaire et les macronistes autour d’un Front
Républicain favorise la possible majorité absolue du Rassemblement National et de ses alliés.
Le spectacle des plateaux de télévision était prévisible et affligeant à la fois. Tout était fait pour minimiser le résultat du Rassemblement National. Pourtant,
34% des voix, c’est mieux que les 32% de la République en Marche en juin 2017, dans le sillage de l’élection présidentielle.
Certes, une gauche unie à plus de 28% et un parti présidentiel qui repasse la barre des 20%, cela dessine une tripartition de la politique française. Cependant,
interrogeons-nous sur la signification profonde du vote des Français.
La colère des Français
En fin de semaine dernière, j’écrivais que le meilleur résultat pour le pays, et pour un redressement serein, serait une majorité relative du Rassemblement
National. Or, les projections des instituts de sondage – que l’on n’ a pas montrées telles quelles ce soir sur les plateaux de télévision – montrent qu’une majorité absolue du Rassemblement
National et de ses alliés est possible.
Certes, il faut être prudent: on ne pourra faire des projections affinées qu’en disposant de la liste complète des duels et des triangulaires. Mais il faut prendre
acte de cette probabilité de majorité absolue : La colère des Français s’exprime désormais ouvertement.
Si l’on analyse, d’ailleurs, le résultat de la gauche pour ce qu’il est, il exprime la même colère : A cette variante près que l’on reproche à Macron d’avoir
favorisé la montée du Rassemblement National.
Le contre-productif “Front républicain”
Ce soir, on a vu d’ailleurs le plus bel aveu derrière la minimisation: les uns et les autres ont commencé à reparler d’un “front républicain”. Le Nouveau Front
Populaire serait prêt à se désister, en cas de triangulaire, au profit des macronistes. Et l’on a entendu, au fur et à mesure de la soirée, des messages arriver de l’Elysée avec une évolution
certaine : Alors que le président disait encore il y a quelques jours, “ni RN ni LFI”, il semble en être plutôt au “tous contre le RN”.
Ce faisant, la gauche ne se rend pas compte qu’elle se contredit : Elle agonit Macron et les macronistes avant d’affirmer qu’il s’agit d’un moindre mal….Parions sur
un effet contre-productif.
Les financiers mais pas qu’eux. Que nous saisissons au vif par leurs «activités».
Dont leurs aveuglements. Soit «l’Alliance parlementaire contre
macron» qui repousse tout à Septembre. De quoi bien utiliser le «droit d’inventaire». Tout
comme des héritiers refusent des héritages, des politiques et leurs électeurs refusent
l’extrême endettement macron, fait en solitaire, dans le seul but de nuire au maximum au pays. D’ailleurs, pour nous, la problématique doit être fermement recadrée et renversée.
Jamais le Privé peut endetter les pays. C’est même tout l’inverse : c’est ce privé qui est très endetté
envers le Public. Il a beaucoup trop reçu de l’argent qui ne lui est pas destiné. Le Public doit retrouver ses billes. Seul le Public peut décemment diriger le monde. Comme
quoi c’était une très mauvaise idée de sortir de l’ombre.
Pour le moment, voyons de près comment tout ceci peut arriver : les ingérences intolérables
de l’argent dans les élections ? Leur but souillé reste que les peuples se laissent
dépouiller de leurs biens. Sans motif. Sans raison. Sans aucun droit. Et par des moins que rien : les déshonorés financiers corrompus qui, depuis des décennies, ne
causent que dommages et maux sur la Terre.
Ils se sentent, si imprudemment,
invulnérables, qu’ils ne se cachent plus. Or l’Histoire nous a appris que, lorsque la vermine sort de ses trous, elle est foutue.
1. Audit de ces malfaisants qui font
tout mal comme le… mal ?
– La CE veut terroriser et les
électeurs et les élus. Les élus, qui ne sont pas corrompus (= obéissant aux corrompus de la CE), vont vivre les assauts de leurs haines de vandales
avides. Et sans aucun droit de rester avides. Toujours la même rengaine que rien ne justifie ?
– Les agences de notations osent des propos haineux et des menaces directes
condamnables envers et les candidats (séquestrés dans leurs têtes démentes) et les électeurs (réduits à n’être que des ombres sans droit dans leurs dangereux délires des…
petitesses. Les leurs de petitesses).
– Les traders veulent
encore plus nuire et pas pour «l’intérêt général». Uniquement pour leurs indignes voracités. Rappelons que traders vient de trade (commerce). Trade c’est le commerce : donc les
côtés très prostitués de
celui-ci. Ces ridicules inactifs seraient seulement des putes qui vendent leurs culs : nous n’avons pas à leur… obéir, à ces pires pitres !
— Sans omettre la possibilité que la France soit mise
soustutelle du FMI. Comme
c’est un pays dit développé – les difficultés de la procédure apparaissent presque inextricables. Alors juste un effet d’annonce pour manipuler ces élections… encadrées à
l’extrême ?
— Les médias d’argent
sale (les médias «monopolisés» par les trop milliardaires – donc sans aucune
concurrence !) sont devenus inentendables, inécoutables tellement la hargne dure contre leurs lecteurs sue de partout. Trop c’est trop.Surtout lorsque leurs contenus sont…
zéros. Niveau de réflexion : n’ont pas quitté
l’école primaire. Une honte purulente, non ?
– Partout et en tout ils veulent FORCER la main et ta
tête des «bons» citoyens (qu’eux ne sont pas !), contraindre,
paniquer, terrifier, obliger, voler les libres consentements, se conduire en esclavagistes des autres, en colonialistes de tout le monde sauf d’eux-mêmes. Etc.
Vous avez compris, ils sont allés trop loin. De quoi avoir de solides prises pour leur faire procès sur procès. Tellement ils font honte à l’Humanité. Avec eux, vous n’avez aucun
droit – et eux tous les droits. Ce qui ne colle pas puisqu’ils n’ont aucune stature morale pour agir ainsi…
Ce sont des escrocs rabougris, des minables, de
lamentables grands délinquants… ils doivent obéir et nous pas du tout.
— Vous êtes chargés (mais oui, vous êtes assez responsables en vrai pour !) d’allonger cette liste des trop indécents financiers
qui n’arrêtent plus de marcher sur la gueule de… 90% de la population. C’est dire la minorité extrême (tous sens du terme minorité) de leurs mentalités irresponsables et de
leurs comportements de véritables fous.
2. La situation (sens situationniste)
a complètement changée !
Tellement plus Positive sous plusieurs angles.
Politique : il y avait une Assemblée nationale «très bloquée». Elle sera avec des macronistes très minoritaires (moins de 100, 100
qui diminuent chaque
jour). Le gouvernement ne sera pas promacron. Donc seul parmi un gouvernement autre – se rappeler Chirac – il ne pourra plus avoir de politique personnelle (vu l’étroit domaine
réservé). Les conduites brutales (49.3, etc.), déraisonnables et très autoritaristes ne seront plus possibles.
Social ; les macroriens sont usés. Traités, sans élégance, par le CE, de «gaspilleurs excessifs – soit d’extrémistes des
irresponsabilités» – il ne faut plus compter sur des soutiens comme avant. Le respect s’est perdu en marche !
International : de même, par rapport à 2017, défections d’une
partie des soutiens. La crédibilité s’est usée jusqu’à l’os… Les élans insensés en solitaire ne seront plus possibles.
La reconfiguration changée = les opportunités de réelles mutations grandissent fortement. Il n’est plus possible de les prédire à coup sûr.
… Autre bonne analyse… À peine 70 à 100 pour les macroriens = Campagne de renaissance : surtout paraître les plus réacs, conservateurs et
pré-fachos possibles… Contrer Macron jusqu’en septembre : Omission de l’idée flamboyante d’une… «Alliance parlementaire contre
macron» ?
Plus loin ¿?
3. Lorsque nous tombons dans le…
misérabilisme extrême : Celui de prétendues… activités (sic) des financiers
«La bourse ne s’insère nulle part dans la théorie économique. Elle est à part, une sorte de casino qui ne va pas avec le reste. En termes d’économie,
les firmes y maximisent leurs profits et c’est tout». (p.410) de «Des idées capitales» (Capital ideas) de Peter L. Bernstein –
2008. Ce livre est excellent de probité involontaire parce que son auteur est foncièrement pro-finances, qu’il en a fait son métier et qu’il a rencontré, de visu, tous
les protagonistes à l’origine de l’explosion boursière des années 1980-1990 jusqu’à aujourd’hui. Qu’il ne comprend pas vraiment, sous un certain angle, l’importance
extraordinaire de ses apports. Notamment, afin de bien saisir la genèse des catastrophes systémiques – que seules les Bourses, sans
réels contrôles, peuvent provoquer…
Et dont le bon sens se dit «Plus de Bourses du tout plus aucune de catastrophes de ce genre» !!! Les Trente Glorieuses ne
sont-elles pas déroulées… sans la présence massive de la Bouse. Comme quoi son lourd
parasitisme n’avait pas pu sortir de son trou !
Une fois ceci acquis, à savoir l’existence du doute sur la nécessité
boursière – à parcourir, avec neutralité, toutes les activités financières et leurs (ou non) théorisations – facile de s’apercevoir que la tautologie règne sur les
Bourses. Exemple, «les actions se négocient à leur vraie valeur» parce que la valeur où les actions se négocient est la vraie ou
bien que la vraie valeur reste celle où est l’action… C’est comme ça, cela ne se discute même pas. C’est siiii évident !!! une boucle qui se met en boucle et se déroule et nous
la boucle et une boucle qui se met en… etc. Or, «l’affirmation que les prix sur un marché efficient reflètent totalement l’information disponible est trop générale pour
pouvoir être testée». (p.208) de «Des idées capitales»
Ainsi, toute définition y fuit ou vous y amène
à toujours autre chose. «La valeur intrinsèque est la valeur justifiée par les faits, c’est-à-dire les actifs, les bénéfices, les dividendes, les perspectives claires» (p.237 ibid).
Mais encore ? «Les gens de Wall Street n’apprennent rien et oublient tout». (p.240
ibidem). Oui, mais si nous voulions tout savoir ?
4. Vous voyez bien ils sont
tautologiquement complétement FOUS
Vraiment ? Vous n’y trouveriez que le tournis et l’écœurement de voir surgir, toujours, une rengaine IRRECEVABLE – «laisser le marché décider» (p.255
idem). Par magie, indicibilité, subsumption de tous les langages, etc. «ça» atteint toujours un dicté et
édictésupposé»
équilibre» (p.313 idem). Équilibre si souvent démenti par les faits «Le marché n’explique jamais 100% – et souvent pas plus de 30% – de la performance d’une action». (p.285,
idem).
Alors qu’est ce qui l’explique à la fin ? Pire que la fausse caricature qui est faite de l’administration où on vous renvoie toujours d’un bureau à un
autre, d’un guichet au suivant. Ici, vous vous voyez renvoyés d’un bureau d’explication
à l’autre, d’un guichet creux au plus vide encore.
«Le marché est-il bien le seul facteur sous-jacent de base qui influence la valeur des actifs qui y sont négociés ? et l’inflation ? La distribution des
richesses ? La diversité des supports financiers ? Etc. ?» (p.301, ibidem). Oui, vous saisissez cela mais, aussitôt, tout vous glisse entre les doigts. Si le marché
est efficient des
stratégies basées sur l’information disponible n’offriront pas une rentabilité supérieure à l’ensemble du marché. Il ne sert à rien de cumuler et d’accumuler une masse d’infos.
Puisque ce n’est pas là que ça se passe. La concurrence pour l’info n’y donne que l’info sur la concurrence. D’autant plus, que pour des cerveaux pondérés et précautionneux, nous
voyons bien que «le marché est TROP sensible à la dernière information» (p.231 idem). Disproportionnée, pas
raisonnable ni réfléchie ! toutes les apparences de l’irrationnel ou de la déraison ?
Tout vous échappe, encore plus, des mains. Bon au moins nous aurions des analystes au point ? Lorsqu’il s’est agi de distinguer les performances dues au
talent de celles dues à la chance, «les résultats sont [devenus] accablants. En moyenne, sur 10 ans, et pour un niveau de risque donné, les clients des fonds communs auraient pu
accroître leur richesse de 15% en se contentant d’acheter et de conserver un portefeuille d’actions diversifiées. Seulement 26 sur les 115 fonds étudiés ont obtenu des performances
supérieures à celles du marché» (p.214 ibid). Ainsi, les «études» financières se révèlent d’une confondante redondance «on gagne de l’argent en achetant bas et vendant haut» (p.215).
Qui l’eût cru ? «Une action ne vaut que ce qu’elle rapporte» (p.229). Quelle puissance d’observation !
Qui sait mieux que les autres la valeur des valeurs boursières alors ? oui qui ?
* Pas ces boursiers déréglés Et
dérégulés… en tout cas – alors qui ? Qui savent décrire… calmement leurs si dangereux délires !! Preuves encore, preuves ?
«Ce qui passe aujourd’hui pour de l’analyse de titres est à mon avis n’importe quoi à 150
000%» (p.303, «Des idées capitales» (Capital ideas) de Peter L. Bernstein – 2008). Seule certitude : ça va faire perdre leur emploi à un certain nombre de salariés. Et
pourquoi ? ne sont-ils pas, visiblement, spoliés de leurs revenus futurs ? Et par qui ? Bingo ! Par qui est supposé «financer» ces activités futures… en ne gagnant que de
l’argent unilatéral et sans rien débourser…
bizarre manière de financer vous ne trouvez pas ?
«Même des professionnels disposant de moyens très importants semblent incapables de battre le marché avec une quelconque régularité» (p.215). Mais nous
verrons, plus loin que leur «taux de nuisance» devient anormalement élevé. Vu de l’extérieur, les bourses ne se remarqueraient
que par les catastrophes et nuisances qu’elles provoquent ? On dirait bien. Qui nous «oblige» à un tel masochisme ?
Ah oui ! à ce point ? Tout le mal viendrait des noise
traders. Du bruit, du parasitage sur les lignes. Le «bruit» entraîne fréquemment des écarts entre prix et valeur intrinsèque. Donc la bourse désinforme grave sur la
valeur des choses, elle égare tout ce qui est rationnel à ce sujet et nous enlise dans les «cercles de déraison» !!!
Résultats des courses ? des courses-bourses… L’absence
des… «activités des financiers – La circulation circulaire démasquée (4)». (4) Ce qui veut bien dire que vous avez (3) autres textes qui précédent… et 5 qui
succèdent !
Épilogue ?
Comme les héritiers peuvent refuser l’héritage, les électeurs et les élus ont le «droit
d’inventaire».
Le droit de refuser l’héritage macroniste. Pour une situation bien claire.
Pour le solide argumentaire (voir un prochain texte)
Sous l’apparence d’un «piège», par
la dissolution, Macron cherche surtout le parachute pour s’éjecter avant le crash. Mais trouvera-t-il à temps le 1er ministre bouc-émissaire qui le sauverait ? Un vrai
film à suspens !
Autre question qui pimente le
suspens : Ses commanditaires sont-ils toujours à son chevet, ou bien Macron est-il désormais seul à la manœuvre ?
À mesure de la rédaction de cet article (les choses vont si vite), il apparaît qu’aucune des deux «oppositions» (RN ou NFP) au camp de l’extrême centre
n’obtienne une majorité absolue. Ce qui obère l’éventualité de l’avènement d’un gouvernement dit «de gauche» ou dit «de droite».
Ce qui désamorce, par conséquent, le piège que Macron avait fomenté : refiler la patate chaude à
un 1er ministre
bouc-émissaire.
Pour autant, les rumeurs d’activation de l’Art. 16 (les pleins pouvoirs) laissent à penser qu’il ne s’est pas encore résolu à voir son plan totalement
tomber à l’eau.
Même si l’option «piège» ne se réalise pas, il n’en demeure pas moins que les charges explosives ont été posées et menacent malgré tout de se
déclencher.
Attentat sur les
JO, cohabitation et guérilla politique, budget 2025 irréalisable, raid des marchés financiers menant à la faillite du pays et sa mise sous tutelle par la BCE, amendes et bâtons dans
les roues de l’UE, entraves pour cause de guerre, chaos social… À chaque déflagration son petit scénario catastrophe. Du grand «tare».
De la duplicité
présidentielle
«Je prépare ça (la
dissolution) depuis des semaines, et je suis ravi. Je leur ai balancé ma grenade dégoupillée dans les jambes. Maintenant on va voir comment ils s’en sortent…». (Macron,
ce 10 juin à Oradour-sur-Glane, rapporté dans un article du Monde)
L’aveu par le «président» de sa propre duplicité confirme son arrogance congénitale envers les Français et matérialise la rupture du «contrat»
constitutionnel qu’il est censé avoir souscrit.
Rappelons l’Art. 5 de la Constitution :
«Le président de
la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État».
Cet aveu devrait l’exposer à une procédure devant la CJR (Cour de Justice de la République) pour atteinte à la Nation et non-respect de la Constitution
et devrait, a minima, «obliger» les élus à enclencher l’Art. 68 afférent à la destitution du président.
Même si une majorité de citoyens en est déjà convaincue, le divorce du «président» d’avec sa fonction est désormais consommé en pleine lumière. Après
les «gens qui ne sont rien», les «illettrés», les «gaulois réfractaires», les «alcooliques», les «j’ai très envie de les emmerder», les «traverser la rue», les «costards», etc., son
mépris qui, jusque-là, se cantonnait à n’insulter que partie par partie les français, fait désormais tache sur le corps entier de la Nation. L’indignité est avouée et
incontestable.
À cela s’ajoute la désinvolture avec laquelle le personnage perpètre ses forfaits. En toute circonstance, il «assume» (c’est son mot chaque fois qu’il
est pris en défaut) sans vergogne ou, comme lors de l’affaire des Uber Files, il répond avec raffinement : «ça m’en touche
une, sans bouger l’autre».
Le Piège et le terrain
miné
Macron, quoi qu’il en dise, n’envisage pas de remporter ces législatives (s’il pense le contraire, cela signifierait qu’en plus d’être arrogant, il a
perdu le sens des réalités – ce qui n’est pas à exclure).
Cet échec calculé (s’il est mené à bien) l’amènera donc à nommer un nouveau 1er ministre. Lequel nommera un nouveau gouvernement.
Ce nouveau 1er ministre, en charge désormais des «affaires», devra avancer sur un terrain miné de toutes parts.
Les JO
Le nouveau 1er ministre devra prendre en charge la gestion des JO de Paris : Evénementiel, cérémonial, aspect budgétaire et surtout aspect
sécuritaire.
Sans être grand clerc, il est probable que les JO seront un fiasco financier (seuls les JO d’Atlanta et ceux de Los Angeles ont été rentables) aggravé
par de nombreuses défaillances logistiques déjà commentées dans la presse.
Quant à la menace sécuritaire (dont on nous rebat les oreilles), elle sera amplifiée par l’accroissement du nombre de «camps» ayant intérêt à un
attentat sous faux-drapeau. Si les Russes et les islamistes seront les coupables tout désignés, il est clair qu’un tel attentat démontrerait, de
façon éclatante (avec mauvais jeu de mot), l’incompétence sanglante des nouveaux venus au pouvoir.
Mais, on est bien d’accord, tout cela n’est que de la politique fiction et n’est mentionné que pour l’exhaustivité des hypothèses.
Cohabitation et guérilla
politique
Même doté d’une majorité absolue, un gouvernement ne peut sereinement exercer le pouvoir sans un minimum de fluidité dans ses relations avec les autres
instances de l’édifice républicain.
Or tout gouvernement doit pouvoir composer avec le Sénat,
le Conseil
constitutionnel, le Conseil d’État, le corps
de la magistrature et
l’armée mexicaine des Hauts
Fonctionnaires disséminée à travers le maillage complexe des agences gouvernementales, des préfectures, des collectivités locales (régions, départements, communes) et
des entreprises nationales.
Aucun Pouvoir exécutif ne peut s’exercer sans un certain degré de collaboration, or aucune de ces strates ne lui sera acquise.
De plus, on peut faire confiance à Macron pour actionner toutes les ficelles et les chausse-trappes dont il a la maîtrise par la soumission, la
corruption ou l’adhésion intéressée des opérateurs.
Au niveau politique, avec l’appui des médias, Macron pourra rendre cette cohabitation des plus détestables en laissant libre-cours à toute la perversion
qu’on lui connaît : ne pas signer les ordonnances ou les décrets, inventer des états d’urgence, tirer parti d’une opportune pandémie, déclencher des guerres, miner les
perspectives économiques par des communications alarmistes….
Le Projet de loi de
finance
Juillet est le mois où un gouvernement rédige et consolide ses options budgétaires pour le vote du budget à l’automne. C’est l’exercice le plus ardu et
le plus déterminant pour tout camp politique. Or, décider d’un budget au débotté dans l’état des finances laissées par Bruno Le Maire est une gageure digne du nettoyage des écuries
d’Augias.
Au vu de l’état critique des finances françaises, aucun nouveau gouvernement ne sera en mesure d’équilibrer un quelconque budget… à moins de mentir
comme l’a fait Nono, le «sauveur de
l’économie française» lors du dernier exercice. En effet, à l’automne 2022, le déficit prévisionnel 2023 était estimé à 4,9% (la bagatelle de 122 Mrds d’€). Mais il s’est soldé,
après réalisation, par un déficit de 5,5% (soit 15 Mrds d’€ supplémentaires).
Il est d’ailleurs rapporté que cette seule perspective de devoir présenter le prochain budget aurait été le principal motif qui aurait poussé Macron à
dissoudre. En terme d’art équestre, on parlerait de refus d’obstacle.
Si on ajoute que, pour réaliser la ventilation et l’exécution d’un budget, il faut un certain niveau de collaboration et de bienveillance des
fonctionnaires de Bercy, la tache devient très périlleuse pour un 1er ministre «politiquement moins correct». De plus, beaucoup de circuits de commande de l’économie ont été
débranchés de Bercy pour être pilotés directement depuis le secrétariat général de l’Élysée, via Alexis Kohler. Ainsi l’Élysée, bien que privé d’un gouvernement à sa botte, sera en
mesure d’actionner certains leviers.
Précisons qu’un Exécutif sans majorité absolue ne peut passer son Projet de Loi de Finance (PLF) qu’à coup de 49,3 et, dans les configurations qui se
profilent, s’exposera inévitablement à la censure de son gouvernement. Ce qui nous amènera à une instabilité parlementaire dont la résolution conduira sans aucun doute à une valse des
gouvernements avant que la question de la présidence ne finisse par se poser.
Raid de la finance
Fin mai, Standard & Poor’s abaissait la note de la France, et début juin, Larry Fink, CIO de BlackRock, était à Paris et au G7. Le récent décrochage
(mi-juin 2024) du CAC 40 est un signe avant-coureur de la fébrilité des marchés. À noter que même si Christine Lagarde (BCE) amorce une baisse des taux européens, les taux français ne
suivent pas la même courbe. L’écart des taux de financement entre la France et l’Allemagne ne cesse de croître au profit de l’Allemagne, ce qui déstabilise la monnaie
européenne.
La question est donc de savoir si BlackRock et consorts vont revendre leurs OAT (obligations à terme) françaises et continuer de financer l’État
français en achetant de nouvelles obligations. Très rapidement la trésorerie France perdrait entre 200 et 400 Mrds (coupons à payer et tarissement des ressources). La France serait,
de fait, déclarée en faillite et mise sous tutelle de… la BCE. Elle est pas belle la vie ?
Mais il serait dommage que le poulain de la haute finance, Macron, visse sous son règne les finances françaises subir un raid de la part de ses «amis»
agents économiques. Malgré cette indulgence, les intérêts de ces derniers ne se conjugueront pas longtemps avec ceux, politiques, du Mozart sus-cité. Il y a des limites.
La solution ? Pour ménager la chèvre et le chou, le raid aura bien lieu (les marchés ne font jamais de concessions) mais ! sans que Macron
soit aux manettes. Ainsi Macron doit être momentanément exfiltré avant que ça se gâte.
Malheur à celui ou celle qui héritera des fruits pourris du désastre !
L’UE
Bien évidemment chacun de ces scénarii ne se conçoit, dans les plans de Macron, que s’il s’est débarrassé des rênes de l’Exécutif. Mais le compte à
rebours semble courir plus vite que prévu, d’où l’intenable suspens.
Ce 19 juin (… après la dissolution), la Commission européenne a annoncé ouvrir une procédure de sanction pour déficit public excessif à l’encontre de la
France. Le pourcentage de PIB retenu pour cette sanction est de 0,1%, soit 2,5 Mrds d’€… par an.
Voilà donc que l’élève zélé de Bruxelles pourrait se retrouver au coin, coiffé d’un bonnet d’âne.
Macron ne pourrait supporter une telle humiliation. Une raison de plus de passer la main (momentanément) et de refiler la patate chaude au suivant.
«C’est
pas moi, c’est lui !»
Cerise sur le gâteau : cette amende plombera plus encore le budget à venir ; ce qui est toujours bon à prendre.
Enfin, on peut évidemment compter sur toute sorte de peaux de banane jetées par Bruxelles au successeur du «bon élève» de Bruxelles.
Même si le suspens monte, Macron peut se rassurer. Il ne s’agit là pour l’instant que de l’ouverture d’une procédure de sanction. La sanction tombera
une fois Macron sorti d’affaire.
La guerre
Chef des armées, Macron restera Maître de l’emphase guerrière à défaut d’être Maître de guerre.
D’autant plus que ses «oppositions» le confortent dans ses options bellicistes.
Nul impétrant premier-ministrable ne conteste l’adhésion à l’OTAN, l’alignement atlantiste ou l’hystérie anti-russe du nouveau Petit Caporal
français.
Au nouveau 1er ministre, les affres de l’impasse budgétaire, du chaos économique, des désordres sociaux ; à Macron, la Gloire des champs de
bataille.
Enfin, il pourra s’autoriser toute sorte de mobilisation financière, économique ou en contingent de chair et d’os comme l’a permise la Loi de
Programmation Militaire (LPM) opportunément votée en 2023 :
«En cas
de menace, actuelle
ou prévisible, pesant sur
les activités essentielles à la vie de la Nation, à la protection de la population, à l’intégrité du territoire ou à la permanence des institutions de la République ou de nature à
justifier la mise en œuvre des engagements internationaux de l’État en matière de défense, la réquisition de toute personne,
physique ou morale, et de tous les biens et les services nécessaires pour y parer peut être décidée par décret en Conseil des ministres».
Le sel de l’article se trouve notamment dans menace prévisible. De quoi écorner à l’envie le cours normal d’une politique nationale quelle qu’elle
soit.
Le chaos social
Ces mines passées en revue peuvent tout aussi bien exploser dans les pattes de l’opposition de droite comme dans celles de l’opposition de
gauche.
Mais pour la droite (forcément extrême), il y aura un petit bonus ! : Le chaos social.
En effet, Macron peut compter sur les gens de gauche qui, forts de leur sens aiguë de la démocratie, ne se feront pas prier longtemps avant de se
laisser aller aux réactions épidermiques les plus outrancières contre la menace brune.
Syndicats, étudiants, artistes, sportifs, associations, journalistes… Tous comme un seul homme s’estimeront légitimes à résister au fascisme nauséabond
démocratiquement élu. Soudain la France se lèvera, peuplée de Jean Moulin, bien calés dans leur salon ou arpentant tranquillement les boulevards, prétendant braver qui la mitraille,
qui la torture, qui les camps…, sans scrupule ni respect pour le combat autrement plus sanglant de leurs aïeux.
L’allergie se propagera partout, tel un prurit infantile doublé de la terreur jubilatoire du monstre sous le lit. Fais-moi peur !
Ceux-là scanderont Liberté (la leur uniquement), et proclameront d’un cri unanime, comme Brasillach et ses compagnons en leur temps : «Je suis
partout» sans réaliser un instant que le totalitarisme est au pouvoir depuis longtemps déjà.
Dans ces conditions, facile, hyper facile pour Macron de jeter dans la mêlée quelques black blocs comme on jette de l’huile sur le feu. Facile… il l’a
déjà fait avec une brutalité inouïe contre les Gilets jaunes.
Le joker : Les pleins
pouvoirs
C’est alors que le piège devrait (devait ?) se refermer.
Attentat sur les JO, motion de censure pour budget impossible, raid de la finance, faillite et mise sous tutelle du pays, amendes et bâtons dans
les roues de l’UE, entraves pour cause de guerre, chaos social… Ce sera au choix.
La panoplie du parfait dynamiteur est en place, nanti de plusieurs armes qu’il peut saisir à l’envie au gré du jeu vidéo dans lequel il a pour mission
de dézinguer tout ce qui l’empêche aujourd’hui et à l’avenir.
Et comme dans les jeux vidéo, il détient un joker : Les pleins pouvoirs.
Pour cela, l’article 16 de la Constitution énonce qu’il suffit au président de consulter (et non d’obtenir l’aval) le 1er ministre, le président du
Sénat, le président de l’Assemblée nationale, le Conseil constitutionnel et enfin, Abracadabra, d’informer la Nation.
Ajoutons qu’il n’y a pas de durée maximale à cette prise de pouvoir. On trouve bien dans l’article quelques jalons (qui ne limitent rien) comme par
exemple que le président doit «consulter» au bout de 30 jours le parlement, ou encore des consultations du Conseil constitutionnel qui sont prévues dans les 60 jours pour
vérification. Mais ni le parlement ni le Conseil ne peuvent s’opposer ou le démettre.
À aucun endroit du texte de l’article 16, il n’est indiqué de procédure d’annulation de ces pleins pouvoirs. Légalement Macron peut garder les
pleins pouvoir tant qu’il le veut.
Moi ou le Chaos
Certes, nous sommes assez proches du moment où «la Bête de
l’évènement arrive» (pour faire référence aux paroles nébuleuses et inquiétantes du personnage en avril 2020 faisant allusion sans le dire aux desseins de contrôle totalitaire de
la sphère mondialiste), mais on a vu qu’à ce stade, sa préoccupation la plus plausible est de ne pas être aux manettes lorsque le pays implosera.
Il a tout fait pour, mais dans l’immédiat, il cherche le parachute pour
s’éjecter avant le crash.
Il avait espéré catapulter Bardella à Matignon mais celui-ci s’est judicieusement «bordé» en refusant ce poste si le RN n’obtient pas la majorité
absolue à l’Assemblée.
À gauche, il semble que les atermoiements du Nouveau Front populaire (NPF) sur leur premier-ministrable aboutiront aussi à un score qui ne permettra pas
à la gauche d’accéder à Matignon.
À propos de ce dernier point, il est possible que Macron n’ait pas prévu que la gauche puisse garder la tête hors de l’eau à la faveur des alliances
improbables auxquelles on assiste ces dernières semaines.
Paradoxalement, c’est cette «résistance» de la gauche qui va faire capoter son plan car sans le NPF, le RN aurait peut-être pu atteindre la majorité
absolue. D’une certaine façon, le NPF aura sauvé le RN du piège macronien et d’une explosion en vol.
Paradoxalement, Macron est, à ce stade, le garant, sinon l’otage, qui pourrait retarder encore quelques temps la catastrophe annoncée. Alors, puisque la
catastrophe est inéluctable, autant que le responsable soit sur le pont au moment du naufrage. C’est la moindre des choses.
Affaiblir l’incendiaire, oui ; mais le garder au centre du brasier dont il est l’auteur.
Quoi qu’il en soit, et en toute connaissance du piège tendu, même si une majorité absolue émergeait à l’Assemblée nationale, il est vital que personne
ne vienne remplacer, et potentiellement dédouaner un gouvernement macroniste.
En l’état, si les Français réduisent drastiquement la place de l’extrême-centre dans la future assemblée, et si ni la gauche ni la droite ne tombent
dans le piège de prendre le pouvoir exécutif, c’est l’extrême-centre qui devra affronter l’explosion des mines semées par Macron, c’est l’extrême-centre qui devra payer les pots
cassés, c’est Macron qui recueillera les fruits pourris qu’il a lui-même semés.
Un capitaine, aussi inconséquent
soit-il, doit rester sur le pont jusqu’au naufrage final, surtout s’il en est le principal responsable.
Le (dernier) coup
d’après
Macron, mis en échec, sera acculé et ne supportera pas de sauter sur les mines qu’il a lui-même amorcées. Ce sera la surenchère, la fuite en
avant.
Il prendra les pleins pouvoirs, imposera un budget à la grecque, la société se brisera sous les mesures d’austérité, il déclarera la guerre…
La France touchera le fond… Du sang et des larmes.
Il faudra en arriver là pour qu’enfin, la vraie et seule question qui vaille soit sur la table : la Souveraineté Nationale.
Enfin, l’évidence sera révélée. Enfin l’UE apparaîtra sous son vrai jour, et on reparlera alors de Nation et de Peuple.
Un dernier mot à ceux qui jugeront
les ressorts de cet article par trop pessimistes.
La dette est le meilleur moyen d’aliéner quelqu’un ou un pays. Un pays endetté est redevable à ses créanciers et n’est donc plus libre, d’où notamment
la désindustrialisation intentionnelle et méthodique du pays.
Macron n’a jamais eu l’intention
de réduire la dette. Aucun des inféodés à l’UE ou à Washington n’a eu le début d’une intention d’émanciper la France. La dette est un outil de domination. Macron est un
Mozart de la finance, effectivement. Un Mozart POUR la finance, assurément.
Après la dissolution : Un coup d’État macroniste est-il possible ?
François Boulo, ancien avocat des Gilets jaunes, livre une analyse lucide de la situation politique dans laquelle Macron a plongé le pays. Sauf quand il
voit dans une victoire du Front populaire aux élections législatives le seul moyen d’éviter le blocage des institutions et un nouveau coup de force de Macron et du système. Mélenchon,
Glucksmann et Aubry ne roulent pas plus pour le peuple que Marine Le Pen et Bardella. Qui peut croire qu’une sorte de statu
quo au sommet de l’État satisferait les Français et serait de nature à changer les choses ? La seule solution, c’est de renverser VRAIMENT la table !
«Le Rassemblement
National, c’est une arnaque pour les électeurs, car c’est l’assurance vie du système (…) Beaucoup de gens sont perdus et pensent qu’en votant Rassemblement National, ils vont
renverser la table et que les choses vont changer. Or, je le dis, rien ne changera avec le RN, la vie de tous ces gens-là ne va pas s’améliorer».
«Il serait
totalement contraire à l’esprit de la Constitution que Macron déclenche l’article 16 (…) Il le ferait après avoir pris deux claques aux élections. L’esprit de la Vème république, ce
serait que Macron démissionne, que des élections présidentielles soient organisées et que les Français donnent au nouveau président une majorité pour gouverner… L’autre scénario,
c’est le coup d’État, Macron qui déclenche l’article 16. Il pourrait alors y avoir des émeutes contre l’article 16, ce qui du coup viendrait légitimer l’article 16 aux yeux du Conseil
constitutionnel (…) On est aujourd’hui dans une crise institutionnelle parce qu’on a là-haut des élites qui ont décidé de gouverner sans le
peuple, de gouverner contre lui»…
Des diplomates à la retraite, des
politiciens et des analystes dénoncent un alignement disproportionné de la France sur les positions israéliennes, souvent au détriment d’une politique étrangère
équilibrée.
Dans les arcanes obscurs de la diplomatie française, la question palestinienne cristallise des positions de plus en plus irréconciliables. Entre les
pressions du lobby israélien, incarné notamment par le CRIF, et les tenants d’une position d’équilibre au Proche-Orient, le président Macron semble avoir choisi son camp. En témoigne
son refus récent de reconnaître l’État palestinien arguant avec nonchalance que «ce n’était pas raisonnable de le faire maintenant». Dans une tribune publiée en novembre dernier dans
le journal Le Monde,
plusieurs ambassadeurs français à la retraite ont, de leur côté, exprimé leur mécontentement face à la politique pro-israélienne privilégiée par l’ancien cadre de la banque
Rothschild, lui reprochant de céder, de manière à peine voilée, aux pressions du lobby sioniste. Les anciens diplomates ont ainsi critiqué la position officielle de la France qu’ils
estiment trop alignée sur celle des États-Unis et d’Israël. Et, fait notable, ils ont explicitement regretté que cette tendance soit en partie due à des pressions «extérieures»
capables de peser sur des décisions politiques majeures. Selon eux, cette situation aurait pour conséquence de s’écarter de la tradition diplomatique française d’équilibre au
Moyen-Orient, communément qualifiée de «politique arabe» et qui a été initiée par le général de Gaulle dans les années soixante. Mais au-delà des griefs adressés au locataire de
l’Élysée, cette tribune a également eu le mérite de poser implicitement la question de l’existence d’un lobby israélien puissant en France.
«Un lobby qui dirige
clandestinement la politique étrangère de la France»
Dans ses nombreux articles évoquant l’importance du lobby pro-israélien français sur le site Orient XXI, le journaliste Jean Stern apporte des
éclairages sur les mécanismes d’influence sionistes. Il y décrit des techniques de lobbying sophistiquées, allant de la pression directe sur les responsables politiques à des
campagnes médiatiques orchestrées pour modeler l’opinion publique. Stern explique que cette influence n’est pas toujours visible, mais elle est particulièrement efficace en coulisses,
où les décisions cruciales sont prises. Il souligne ainsi que ce lobbying intense peut parfois entraver les relations diplomatiques, notamment entre la France et les pays
arabes.
Contacté par TRT
Français, l’essayiste et chercheur en relations internationales, Bruno Guigue estime, lui aussi, que ce lobby existe bel et bien. «On nous dit qu’il
n’existe pas parce que si on admettait son existence, il faudrait reconnaître que la politique étrangère de la France est soumise à son influence. Et donc il faudrait admettre qu’il y
a une sorte d’État dans l’État qui, clandestinement ou de manière souterraine, dirige la politique étrangère de la France. Or, cela correspond en grande partie à la réalité. Oui, il y
a un lobby pro-israélien en France».
L’auteur de «Aux origines du
conflit israélo-arabe : l’invisible remords de l’Occident» estime par ailleurs que la pierre angulaire de ce groupe de pression est incarnée par le Conseil représentatif des
Institutions juives de France (CRIF). «Il y a un lobby
pro-israélien dont la représentation officielle est incarnée par le CRIF. C’est une fraction de la communauté juive organisée qui prétend parler au nom des juifs de France, qui est
totalement alignée sur les exigences de Tel-Aviv. Ce lobby est très influent dans les milieux politiques, médiatiques, académiques, économiques et autres… Et il exerce effectivement
une pression sur la classe politique. Pour moi, c’est une évidence».
Le spectre de
l’antisémitisme
Concernant les accusations d’antisémitisme que subissent les personnalités qui évoquent l’existence de ce groupe de pression, le chercheur estime que
c’est une stratégie délibérée des organisations sionistes visant à installer un climat de terreur. «Il y a
l’accusation d’antisémitisme qui plane sur la tête de ceux qui oseraient identifier le lobby. Cette accusation étant une sorte d’arme d’intimidation massive utilisée à tort et à
travers par les thuriféraires de l’occupant israélien pour intimider et discréditer tous ceux qui s’opposent à sa politique, y compris d’ailleurs des juifs sionistes ou antisionistes,
parce qu’il y a aussi des juifs sionistes qui critiquent la politique de Netanyahou et qui souhaiteraient qu’on aboutisse à un compromis. Mais il n’est pas permis d’élever la moindre
critique contre la politique israélienne, où que l’on se situe, parce que c’est de l’ordre du sacré, de l’intouchable, et dès que vous critiquez cette politique, j’en ai moi-même fait
les frais sur le plan professionnel il y a quinze ans, on est immédiatement taxé des pires abominations».
Contacté lui aussi par TRT
Français, Pascal Boniface, directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), exprime également ses préoccupations concernant les pressions israéliennes
sur la diplomatie française. Il assure que l’existence d’un lobby pro-israélien influent en France est réelle. «Critiquer la
politique israélienne expose souvent à des accusations d’antisémitisme, ce qui dissuade de nombreux responsables politiques de s’exprimer librement», regrette-il. Pascal Boniface
assure que cette pression est telle «qu’il est souvent
moins risqué de critiquer les autorités nationales françaises que celles du gouvernement israélien». Il ajoute que plusieurs personnalités politiques et médiatiques évitent de se
prononcer contre la politique israélienne de peur de «représailles
personnelles ou professionnelles».
Le CRIF et L’UEJF ou l’avant-garde
d’Israël en France
Le lobby sioniste en France serait donc composé de diverses associations et personnalités influentes, qui n’hésitent pas à user de leur pouvoir pour
orienter la politique française en faveur d’Israël. En premier lieu le CRIF, régulièrement accusé de peser sur les décisions politiques et médiatiques concernant l’État Hébreu, mais
également l’Union des Étudiants juifs de France (UEJF) qui jouerait un rôle déterminant notamment auprès de la jeunesse étudiante.
Un ancien ministre français avait en effet confirmé, sous couvert d’anonymat, l’existence de ces pressions, évoquant des rencontres et des échanges où
il lui était fortement suggéré d’adopter des positions favorables à Israël. «Il y a une
véritable machine de lobbying qui s’active dès que des décisions ou des déclarations critiques envers Israël sont envisagées», avait-t-il affirmé.
Des déclarations qui font nécessairement écho au tournant diplomatique pro-israélien de la France entamé sous la présidence de Nicolas Sarkozy et
poursuivi et renforcé, aujourd’hui, par Emmanuel Macron.
À partir de
maintenant, Macron est là pour mettre le feu aux poudres et activer la guerre entre islam et chrétienté, pour les beaux yeux d’Israël.
La Grande-Bretagne est le leader mondial de la politique anti-russe.
Les Britanniques détestent Poutine et encouragent avec zèle les Ukrainiens à combattre leurs cousins russes jusqu’à la dernière goutte de
sang. Les Russes et les Ukrainiens étaient prêts à signer un accord en février 2022, jusqu’à ce que le Premier ministre britannique Johnson arrive à Kiev pour convaincre
les Ukrainiens de laisser tomber. Et c’est ce qu’ils ont fait. Depuis lors, les Britanniques sont la principale force qui pousse les Ukrainiens à se battre, tout en
poussant les membres de l’OTAN à les aider. Les Britanniques mènent la campagne anti-russe mondiale. C’est un fait, mais l’explication de
cet ensemble de faits m’avait échappé jusqu’à présent.
Récemment, un jeune journaliste prometteur appelé Dood (ou peut-être Doodj) s’est entretenu avec un leader de l’opposition pro-occidentale
russe, l’ex-oligarque en fuite Michael Chodorkovsky [Mikhail Khodorkovsky]. Mr. Ch était dans l’ombre et en marge de l’histoire, après avoir été autrefois le magnat le
plus riche de Russie et l’un des hommes les plus riches du monde. Aujourd’hui, il pèse un peu moins d’un milliard de dollars, une paille, à l’aune oligarchique.
C’était l’un des Dirty
Seven [semiboyarshina],
les Sept Salopards d’oligarques qui avaient pris le contrôle de la Russie sous le faible règne d’Eltsine. Ils étaient tous plus ou moins juifs, et chez eux, la solidarité
et le caractère destructeur ne pouvaient rivaliser qu’avec la cruauté et la cupidité. Beaucoup de mes amis considèrent les sionistes comme des prédateurs suprêmes, tandis
que les juifs ne seraient que des spécimens plus ou moins velus. Ils se trompent : ces sept oligarques russes n’étaient pas des sionistes, c’étaient simplement des juifs
déterminés à tout détruire sur leur passage. Ces sept personnages ont pratiquement détruit la Russie millénaire. Ils ont paupérisé sa population, réduit son industrie en
cendres, vendu les usines au prix de la ferraille ; et ils ont fait main basse sur tous les avoirs des banques privées. Ils ont même ruiné la démocratie russe en
bombardant le Parlement en 1993 avec les chars d’Eltsine, puis, avec l’aide de conseillers américains, en simulant la réélection du président Eltsine en 1996.
(…) Chaque oligarque s’est
emparé d’une branche différente : M. Berezovsky s’est attaqué à l’industrie automobile, et la Russie a arrêté de produire des voitures ; M. Gusinsky s’est
emparé de la télévision et en a fait un émetteur de propagande injurieuse ; M. Chubais a géré le plus grand transfert de richesse au monde depuis 1917. M. Chodorkovsky a
détourné la totalité du pétrole et du gaz russes. Partout ils volaient tout ce qu’ils pouvaient, construisaient des yachts et des palais, se moquant des Russes ordinaires
par leur consommation ostentatoire. Leur règne officiel a pris fin quelque temps après 2005 lorsque M. Berezovsky a convaincu Eltsine de céder la place au jeune M.
Poutine, puis M. Poutine a dit aux oligarques de rester à l’écart de l’État, sans quoi…. M. Ch lui a ri au nez et il a déclaré qu’il allait se débarrasser de Poutine.
Poutine l’a mis en prison et a nationalisé la gigantesque compagnie pétrolière de l’oligarque, Lukoil. Dix ans plus tard, M. Ch a été autorisé à quitter le pays et c’est
ce qu’il a fait. Le pétrole russe est toujours entre les mains de l’État russe et reste la base de la prospérité russe.
Dans une récente
interview, M. Ch a révélé à un jeune journaliste que le véritable
propriétaire de Lukoil était feu Lord Jacob Rothschild, récemment décéder (le 24 février) à l’âge de 89 ans. Ce fut une surprise de découvrir que le vieux Lord
avait été encore assez alerte pour empocher tout le pétrole de la Russie alors qu’il faisait la chasse aux mécréants communistes. Nous, les Russes, avions eu vent de la
rumeur au moment même où avait lieu la rapine, mais nous ne la prenions au sérieux à l’époque. Dire du mal «des Rothschild» pour tel ou tel phénomène, c’est comme accuser
«le peuple des reptiliens», un simple trope antisémite. Des gens comme ça, ça n’existe pas dans la vraie vie, pensais-je. Mais après la publication de la
vidéo de Doodj, j’ai regardé dans les archives du
Times et j’ai découvert qu’il ne s’agissait pas d’une fiction :
C’était donc déjà quelque chose de connu en 2003, mais moi (et d’autres) ne pouvions pas y croire à l’époque. Même aujourd’hui, nous avons
tendance à ignorer les faits autant que les tropes antisémites qui inondent Internet.
Mais c’est
effectivement la raison pour laquelle les Britanniques sont si désireux de couler la Russie. Lord Rothschild est aussi british que le thé à cinq heures. Les
Britanniques peuvent bien avoir un Premier ministre indien, un lord-maire pakistanais à Londres et des Ghurkhas comme troupes d’élite, mais la Banque d’Angleterre
appartient aux juifs. Les Anglais ne sont que des mineurs de fond qui permettent à la banque mondiale de Lord Rothschild de fonctionner comme sur des roulettes. Et
certains sont réputés pour garder le contrôle de tout ce qui leur passe entre les menottes. Même la famille royale est devenue quasi juive : elle excise ses garçons et
croit qu’ils sont les descendants du roi David.
Le fait est que la perte de toutes ces fabuleuses richesses russes a irrité les oligarques. C’est pourquoi ils appellent Vladimir Poutine
«le sanglant despote», parce qu’il leur a piqué le pétrole, le gaz, l’or et le blé russes, tout ce qu’ils estimaient relever de leur dû. Pourtant, l’histoire montre que
Poutine était un dirigeant soft : il ne s’est pas emparé des richesses des oligarques, comme il aurait pu le faire ; ils ont conservé leurs yachts, leurs palais et leurs
milliards. Mais cela ne les a pas consolés ; c’est toujours le cochon tout entier, l’objet de leur convoitise.
Comme la plupart d’entre nous, Poutine s’imaginait que l’Angleterre et les États-Unis étaient contre l’URSS pour des raisons idéologiques.
Il pensait : «C’est
normal, ils n’aiment pas le communisme, comme le ferait tout bon capitaliste» Il pensait qu’ils seraient heureux maintenant que les Russes profitent des fruits de la
propriété privée. Mais il s’avère que les Britanniques et les Américains ne se sont jamais intéressés à la théorie. Ils détestaient les communistes parce qu’ils gardaient
les produits russes hors de portée des petites mains avides de Lord Rothschild. Maintenant que Poutine est sur la brèche, le système bancaire mondial l’a déclaré
l’incarnation du mal. Après tout, et si les Russes avaient détruit leur Union soviétique sans raison valable ?
Tout ce qui s’opposait à Lord Rothschild et à ce qu’il voulait, avec l’étiquette communiste ou capitaliste, était naturellement vilipendé
par la presse mondiale. Il est cependant significatif que la mort de Jacob Rothschild n’ait pas tari le courant mondial d’invectives contre Poutine et la Russie. Il n’y a
pas de pause dans la guerre. La pression oligarchique continue de peser. Il se peut que les vastes propriétés de Lord Rothschild aient été transmises à ses héritiers
légaux, à moins qu’une telle richesse soit soumise aux plans à long terme des hommes de pouvoir mondialistes, et non aux caprices des descendants privilégiés de la
famille. Certes, ce genre de rumeurs ne sont que des tropes antisémites auxquels il ne faut pas croire.
L’objectif principal de la presse grand public semble être d’étouffer ou d’effacer les histoires qui pourraient bouleverser les accords en
coulisses entre les oligarques anglais et russes, dont beaucoup sont (simple coïncidence) juifs. La notion même de système financier mondial juif, bien qu’elle soit à la
base du réseau bancaire historique de Nathan Rothschild, est déclarée antisémite par la presse spécialisée. La sécurité des juifs passe avant tout, et la presse
désinformera avec ferveur le public dans la poursuite de cet objectif.
Un tel système garantit que les gens ordinaires du monde entier, qui essaient simplement de se rendre au travail le matin, auront toujours
un métro de retard et un dollar à réclamer. Nous sommes toujours tenus dans l’ignorance concernant les machinations des oligarques mondiaux, dont beaucoup sont (simple
coïncidence) juifs. La vérité sur l’affaire fuit au compte-goutte, coulant de la source des oligarques eux-mêmes, avec l’aide de journalistes jeunes et entreprenants comme
Dood. Mais l’Angleterre n’est pas le seul refuge des financiers. La famille Rothschild possède une aile anglaise et une aile française. L’aile française est représentée
par le président Macron.
Les dirigeants juifs français ont nommé Emmanuel Macron président de la République, affirme un écrivain juif français bloguant sous le nom
de Tsarfat (le nom hébreu de la France).
Dans un article long et détaillé, Tsarfat parle de quelques individus éminents (Alain Minc, Serge Weinberg, Jacques Attali et Bernard Mourad) s’étant portés
garants de Macron auprès de David de Rothschild. En 2011, Macron devient associé junior chez Rothschild, gagnant un salaire substantiel. Il valait son pesant de centimes –
il a roulé Le
Monde, il a trompé le président Hollande, il a trahi l’État français, il a fait tout ce que Rothschild exigeait et en retour, il a obtenu la présidence de la
République. C’est le nouveau roi nommé par le nouvel Abravanel. Il est là désormais pour mettre le feu aux poudres, et activer la guerre entre islam et chrétienté, pour la
gloire suprême d’Israël.
Cette guerre à venir servira à cacher le désastre de Gaza. Si les Rothschild anglais assurent la guerre contre la Russie, les Rothschild
français se chargeront de la guerre contre l’islam. Ainsi, les financiers sont plus meurtriers que les sionistes, même s’ils jouent à la même table. Ron Unz a prouvé que
ces financiers ont joué un rôle important dans l’entrée des États-Unis dans la Première et la Seconde Guerre mondiale. À mon avis, ils sont suffisamment puissants pour
nous entraîner tous dans la Troisième Guerre mondiale.
La France, à la tête d’une petite coalition de pays, en annonçant l’envoi prochain de formateurs militaires en Ukraine et en finançant
directement des brigades sur le front selon des diplomates, a donc choisi la guerre, pourquoi Macron se gênerait-il quand il n’a devant lui aucune opposition crédible
?
Quand les têtes de liste de cette dérisoire élection européenne parlent de tout sauf de cette volonté de guerre qui de Hollande à Macron
a fait de l’Ukraine un tombeau à ciel ouvert… Quand les immigrés qui arrivent chez nous sont plein de haine pour ceux qui créent les conditions de leur exode et les traitent comme des
parias ?
Nous devons faire un constat, histoire et société et tous ceux qui ont tenté de vous alerter sont totalement impuissants devant cette
lâcheté collective et ce meurtre en bande organisé qu’est la politicaille française et son spectacle de pitres…
Donc aujourd’hui il n’y aura en matière de texte que ce simple refus d’être complices de ce que la France accepte au nom du plus
corrompu des régimes dont tout le monde agite les drapeaux et porte la cocarde bleu et jaune depuis tant d’années en bénissant la manière dont grâce à Hollande cette ordure massacre
dans le Donbass tandis que les Ukrainiens fuient ce lieu de mort dont nous Français derrière ces mégalomanes et ces comiques troupiers nous entretenons le foyer ici comme ailleurs.
L’humanité vomira notre nom si elle survit.
Danielle Bleitrach
*
par John
Irish
La France pourrait bientôt envoyer des formateurs militaires en Ukraine malgré les inquiétudes de certains alliés et les critiques de la Russie, et
pourrait annoncer sa décision la semaine prochaine lors d’une visite du président ukrainien, ont déclaré trois sources diplomatiques.
Les diplomates ont déclaré que Paris espérait forger et diriger une coalition de pays offrant une telle aide à l’effort de guerre de
Kiev, même si certains de ses partenaires de l’Union européenne craignent que cela ne rende un conflit direct avec la Russie plus probable. ·
La France enverrait dans un premier temps un nombre limité de personnel pour évaluer les modalités d’une mission avant d’envoyer plusieurs centaines de
formateurs, ont déclaré deux des diplomates. La formation serait centrée sur le déminage, le maintien de l’équipement opérationnel et l’expertise
technique pour les avions de guerre à fournir par l’Occident, ont-ils déclaré. Paris financerait, armerait et entraînerait également une brigade
motorisée ukrainienne.
«Les arrangements
sont très avancés et nous pouvons nous attendre à quelque chose la semaine prochaine», a déclaré l’une des sources.
Le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy est attendu en France le 6 juin, à l’occasion du 80ème anniversaire du
jour J, lorsque les soldats alliés ont débarqué en Normandie pour chasser les forces allemandes nazies pendant la Seconde Guerre mondiale. Il s’entretiendra avec le
président français Emmanuel Macron à Paris le lendemain. Le commandant en chef de l’Ukraine a
déclaré lundi qu’il avait signé des documents permettant aux instructeurs militaires français de visiter bientôt les centres d’entraînement ukrainiens.
Les laquais de l’OTANistan
resteront hébétés et confus. Et alors ? Les laquais manquent de profondeur stratégique, ils se contentent de se vautrer dans les eaux peu profondes de l’insignifiance.
Des images miroir étonnantes tourbillonnent autour de deux développements majeurs cette semaine, directement intégrés dans le Grand Récit qui façonne
mon dernier livre, «Eurasia
v. NATOstan», récemment publié aux États-Unis : La visite de Xi Jinping à Paris et l’inauguration du nouveau mandat de Vladimir Poutine à Moscou.
Inévitablement, il s’agit d’une histoire contrastée de Souverains – le partenariat stratégique global Russie-Chine – et de laquais : les vassaux de
l’OTANistan/UE.
Xi, l’invité hermétique par excellence, sait très bien lire une table – et nous ne parlons pas de la finesse gastronomique gauloise. Dès qu’il s’est
assis à la table de Paris, il a eu le Grand Tableau. Ce n’était pas un tête-à-tête avec Le Petit Roi, Emmanuel Macron. C’était un ménage à trois, car Toxic Medusa Ursula von der
Leyen, mieux définie comme Pustula von der Lugen, s’était insérée dans l’intrigue.
Rien n’a été perdu dans la traduction pour Xi : c’était l’illustration graphique que le Petit Roi, le dirigeant d’une ancienne puissance coloniale
occidentale de troisième ordre, ne jouit d’aucune «autonomie stratégique». Les décisions qui comptent proviennent de l’Eurocratie kafkaïenne de la Commission européenne (CE), dirigée
par sa Nounou, Médusa, et directement relayée par l’Hégémon.
Le Petit Roi a passé tout le temps gaullien de Xi à bafouiller comme un nourrisson sur les «déstabilisations»
de Poutine et à essayer d’«engager la Chine,
qui jouit objectivement de leviers suffisants pour changer le calcul de Moscou dans sa guerre en Ukraine».
Manifestement, aucun conseiller pubère de l’Elysée – et ils sont nombreux – n’a osé annoncer au Petit Roi la force, la profondeur et la portée du
partenariat stratégique Russie-Chine.
C’est donc à sa nounou qu’il est revenu d’expliquer à voix haute les petits caractères de l’aventure «Monsieur Xi vient en France».
Fidèle à la secrétaire au Trésor Janet Yellen lors de sa récente et désastreuse incursion à Pékin, la Nounou a directement menacé l’invité hermétique
surpuissant : vous dépassez la «surcapacité», vous surproduisez ; et si vous n’y mettez pas un terme, nous vous sanctionnerons à mort.
Voilà pour l’«autonomie stratégique» européenne. Par ailleurs, il est inutile de s’attarder sur ce qu’il faut bien appeler une stupidité
suicidaire.
Défendre fermement une
débâcle
Passons maintenant à ce qui compte vraiment : L’enchaînement des événements qui ont conduit à la somptueuse cinquième investiture de Poutine au
Kremlin.
Commençons par le chef du GRU (principal service de renseignement) de l’état-major général des forces armées russes, l’amiral Igor Kostyukov.
Kostyukov a réaffirmé que, à la veille de l’opération militaire spéciale, en février 2022, l’Occident était prêt à infliger une «défaite stratégique» à
la Russie dans le Donbass, exactement comme avant la Grande Guerre patriotique (le Jour de la Victoire est d’ailleurs célébré ce jeudi non seulement en Russie, mais aussi dans tout
l’espace post-soviétique).
Ensuite, les ambassadeurs de Grande-Bretagne et de France ont été convoqués au ministère des Affaires étrangères russe. Ils ont passé environ une
demi-heure chacun, séparément, et sont repartis sans s’adresser aux médias. Il n’y a pas eu de fuites sur les raisons de ces deux visites.
Pourtant, c’était plus qu’évident. Le ministère des Affaires étrangères a remis aux Britanniques une note sérieuse en réponse aux balbutiements de David
«d’Arabie» Cameron concernant l’utilisation de missiles britanniques à longue portée pour attaquer le territoire de la Fédération de Russie. Et aux Français, une autre note sérieuse
en réponse au babillage du Petit Roi sur l’envoi de troupes françaises en Ukraine.
Immédiatement après cette escalade verbale de l’OTAN, la Fédération de Russie a entamé des exercices consacrés à l’utilisation d’armes nucléaires
tactiques.
Ainsi, ce qui a commencé comme une escalade verbale de l’OTAN a été contrebalancé non seulement par des messages fermes, mais aussi par un avertissement
supplémentaire, clair et ferme : Moscou considérera tout F-16 entrant en Ukraine comme un porteur potentiel d’armes nucléaires, quelle que soit sa conception. Les F-16 en Ukraine
seront considérés comme un danger clair et présent.
Et ce n’est pas tout : Moscou répondra par des mesures symétriques si Washington déploie des missiles nucléaires à portée intermédiaire basés au sol
(INF) en Ukraine – ou ailleurs. Il y aura une riposte.
Tout cela s’est produit dans le cadre des pertes ukrainiennes stupéfiantes sur le champ de bataille au cours des deux derniers mois environ. Les seuls
parallèles sont la guerre Iran-Irak des années 1980 et la première guerre du Golfe. Entre les morts, les blessés et les disparus, Kiev pourrait perdre jusqu’à 10 000 soldats par
semaine, soit l’équivalent de trois divisions, 9 brigades ou 30 bataillons.
Aucune mobilisation obligatoire, quelle que soit sa portée, ne peut contrer une telle débâcle. Et l’offensive russe tant annoncée n’a même pas encore
commencé.
Il est hors de question que l’actuelle administration américaine, dirigée par un cadavre à la Maison-Blanche, dans une année électorale, envoie des
troupes dans une guerre qui, dès le départ, a été programmée pour être menée jusqu’au dernier Ukrainien. Et il est hors de question que l’OTAN envoie officiellement des troupes dans
cette guerre par procuration, car elles seront transformées en steak tartare en quelques heures.
Tout analyste militaire sérieux sait que l’OTAN n’a pas la capacité de transférer des forces et des ressources significatives en Ukraine, malgré les
«exercices» actuels et grandiloquents du Steadfast Defender, associés à la rhétorique de mini Napoléon de Macron.
C’est donc à nouveau l’Ouroboros, le serpent qui se mord la queue : il n’y a jamais eu de plan B à la guerre par procuration. Et compte tenu de la
configuration actuelle du champ de bataille et des résultats possibles, nous en revenons à ce que tout le monde, de Poutine à Nebenzia à l’ONU, a dit : ce ne sera fini que lorsque
nous dirons que c’est fini. La seule chose à négocier est la modalité de la reddition.
Et bien sûr, il n’y aura pas de cabale du sweat-shirt en place à Kiev : Zelensky est déjà une entité «recherchée» en Russie et dans quelques jours, d’un
point de vue juridique, son gouvernement sera totalement illégitime.
La Russie s’aligne sur la majorité
mondiale
Moscou doit être pleinement conscient que de graves menaces subsistent : ce que veut l’OTANistan, c’est tester la capacité stratégique de frapper des
installations militaires, manufacturières ou énergétiques russes au plus profond de la Fédération de Russie. Cela pourrait être facilement interprété comme un dernier verre de bourbon
au comptoir avant que le saloon 404 ne s’embrase.
Après tout, la réponse de Moscou devra être dévastatrice, comme l’a déjà indiqué Medvedev Débranché : «Aucun d’entre eux
ne pourra se cacher ni au Capitole, ni à l’Élysée, ni à Downing Street 10. Une catastrophe mondiale se produira».
Poutine, lors de son investiture, s’est montré froid, calme et posé, indifférent à toute l’incandescence hystérique à travers la sphère de
l’OTANistan.
Voici les principaux éléments à retenir :
La Russie, et elle seule, déterminera son propre destin.
La Russie traversera dignement cette période difficile et marquante et sera encore plus forte, elle doit être autosuffisante et compétitive.
La principale priorité de la Russie est de protéger son peuple et de préserver ses valeurs et traditions ancestrales.
La Russie est prête à renforcer ses bonnes relations avec tous les pays et avec la majorité mondiale.
La Russie continuera à travailler avec ses partenaires à la formation d’un ordre mondial multipolaire.
La Russie ne rejette pas le dialogue avec l’Occident, elle est prête à dialoguer sur la sécurité et la stabilité stratégique, mais seulement sur un pied
d’égalité.
Tout cela est extrêmement rationnel. Le problème, c’est que l’autre partie est extrêmement
irrationnelle.
Quoi qu’il en soit, un nouveau gouvernement russe sera en place dans quelques jours. Le nouveau Premier ministre sera nommé par le président après que
la Douma aura approuvé sa candidature.
Le nouveau chef de cabinet doit proposer au président et à la Douma des candidats aux postes de vice-Premier ministre et de ministres – à l’exception
des chefs du bloc de sécurité et du ministère des Affaires étrangères.
Les chefs du ministère de la Défense, du FSB, du ministère de l’Intérieur, du ministère de la Justice, du ministère des Situations d’urgence et du
ministère des Affaires étrangères seront nommés par le président après consultation du Conseil de la Fédération.
Toutes les candidatures ministérielles seront soumises et examinées avant le 15 mai.
Et tout cela se fera avant la réunion clé : Poutine et Xi face à face à Pékin le 17 mai. Tout sera en jeu et sur la table. Une nouvelle ère
s’ouvrira alors, qui tracera la voie vers le sommet BRICS+ d’octobre prochain à Kazan, et les initiatives multipolaires qui en découleront.
Les laquais de l’OTANistan resteront hébétés, confus – et hystériques. Et alors ? Les laquais manquent de profondeur stratégique, ils se contentent de
se vautrer dans les eaux peu profondes de l’insignifiance.
Macron a été humilié par le gouvernement russe en pleine visite de Xi Jinping. Ne comptez pas sur les médias subventionnés pour vous en parler. A la rigueur on vous aura dit que le ministre des
Affaires étrangères Sergueï Lavrov a évoqué, dans un entretien la “russophobie d’homme des cavernes” d’Emmanuel Macron. Mais la réalité est moins folklorique. Le ministère russe des Affaires
étrangères, a publié lundi, en coordination avec le ministère russe de la Défense, un texte reliant les exercices russes avec des armes nucléaires tactiques aux déclarations belliqueuses
récurrentes d’Emmanuel Macron. Pierre Lévy, ‘ambassadeur français à Moscou a été convoqué au Ministère des Affaires étrangères. C’est ce contexte qui explique qu’Emmanuel Macron ait dû
réaffirmer, devant Xi Jinping, que “ni la Russie ni le peuple russe” n’étaient les ennemis de la France; et qu’il n’était pas question de renverser le régime russe en place…. A la différence de
ses collègues de l’Union Européenne et du G7, l’ambassadeur de France en Russie était présent à l’inauguration du nouveau mandat du président Poutine, le 8 mai.
Pierre Lévy, ambassadeur de France à Moscou
Les médias subventionnés français n’ont pas rendu compte des échanges très tendus entre Paris et Moscou depuis qu’Emmanuel Macron a relancé, dans The Economist, le
sujet de l’envoi de soldats français. Et pourtant, nous avons un enchaînement qui est presque un cas d’école. Rappel et informations nouvelles :
Déclarations belliqueuses de Macron et Cameron (2-3 mai)
Nous avions rapporté et commenté les propos d’Emmanuel Macron
dans The Economist. Ils ont coïncidé avec d’autres déclarations, belliqueuses elles aussi, du ministre britanniques des Affaires étrangères, David Cameron, qui avait
affirmé que l’Ukraine devrait pouvoir frapper le territoire russe (hors territoires disputés passés sous souveraineté russe entre 2014 et 2021) avec les missiles que lui livrait Londres.
Les “révélations” de Steven Bryen (4 mai)
Le journal Asia Times publie, le
4 mai un article sur la présence se soldats français de la Légion étrangère en Ukraine:
La France a envoyé ses premières troupes officiellement en Ukraine – les soldats issus du 3e régiment d’infanterie français, qui est l’un des principaux éléments de la Légion étrangère,
déployés en soutien à la 54e brigade mécanisée indépendante ukrainienne à Slavyansk – selon une information du service d’information russe Sputnik, elle-même sourcée à la chaîne russe
Telegraph Military Chronicle.
Top War, un autre site russe, note qu’il existe une version légèrement différente dans laquelle le numéro d’unité de la brigade ukrainienne recevant ces renforts n’est pas la 54e mais la 7e.
« Pour notre part », prévient Top War, « nous ne pouvons ni confirmer ni infirmer cette information, tout est donc laissé à votre appréciation. En même temps, il n’y a pas de fumée sans feu
».
Asia
Times, 4 mai 2024
L’important est moins le contenu – tiré de médias russes et sur lequel nous avons à plusieurs
reprises mis un gros point d’interrogation pour nos lecteurs – que le fait que ces informations non confirmées sortent de la sphère médiatique russophone, et sous la plume d’un
journaliste américain respecté, considéré comme fiable. Nous avions aussi fait remarquer que M.K. Bhadrakumar, autre sources sérieuse, reprenait les informations.
Tout cela était le signe que la Russie avait décidé de monter d’un cran dans les messages qu’elle faisait passer aux Occidentaux. On se rappelle en effet que chaque
article russe parlant de la présence de soldats français était accompagné de la promesse que ces soldats seraient immédiatement la cible de l’armée russe. La nouvelle prise de parole d’Emmanuel
Macron signifiait que le message n’était pas passé. Il fallait mettre, du point de vue russe, les points sur les i.
La dramatique journée du 6 mai
Le 6 mai au matin, le Ministère français des Affaires étrangères tentait de désamorcer la situation en criant aux “fake news”:
Mais les Russes n’allaient pas mollir pour si peu. Le Ministère des Affaires étrangères russes publiait un premier communiqué
général (c’est nous qui soulignons) :
En ce qui concerne les prochains exercices militaires russes organisés pour s’entraîner à l’utilisation d’armes nucléaires non stratégiques, nous voudrions souligner que ces exercices
devraient être considérés dans le contexte des récentes déclarations militantes faites par des responsables occidentaux et des actions hautement déstabilisantes prises par plusieurs pays de
l’OTAN pour accroître la pression militaire sur la Fédération de Russie et créer des menaces supplémentaires pour la sécurité de notre pays dans le cadre du conflit en Ukraine et de la
situation qui l’entoure.
Il s’agit avant tout de la déclaration ouverte de soutien et d’assistance directe aux attaques terroristes contre la Russie menées par le régime de Kiev à l’aide d’armes occidentales de plus
en plus perfectionnées qui lui sont fournies. Comme ces frappes visent souvent délibérément des installations civiles, elles font de nombreuses victimes civiles. Cependant, les parrains de la
junte de Kiev, qui continuent de l’inciter à commettre de nouveaux crimes, s’en accommodent parfaitement. En particulier, le
ministre britannique des affaires étrangères David Cameron et les représentants de plusieurs autres pays de l’OTAN ont ouvertement déclaré que l’Ukraine avait le droit d’utiliser les armes
qu’ils fournissent pour frapper des cibles sur le territoire russe.
Outre les
missiles à longue portée britanniques et français, qui sont utilisés depuis longtemps en Ukraine, nous avons pris note des modèles de missiles ATACMS fabriqués aux États-Unis, qui ont
été récemment envoyés en Ukraine et qui sont capables d’atteindre des cibles à l’intérieur de la Russie.
Dans le même temps, tentant de créer des menaces de missiles multiformes pour la Russie, les
États-Unis ont ouvertement et manifestement lancé le déploiement dans le monde entier de missiles terrestres à portée intermédiaire et à courte portée, qui étaient auparavant interdits en
vertu du traité FNI. Après avoir rejeté les initiatives russes visant à maintenir la viabilité de ce traité, notamment en réglant les préoccupations mutuelles sur la base de mesures
de vérification réciproques, Washington a délibérément détruit le traité, qui a été pendant des années un pilier de la sécurité internationale et de la stabilité stratégique. Après cela, les
États-Unis ont immédiatement relancé la création et les essais de cette classe de missiles et ont commencé à former des unités militaires spécifiques à la région et à travailler à la mise en
place de l’infrastructure correspondante. Aujourd’hui, les
États-Unis déploient ces systèmes de missiles en Europe et dans la région Asie-Pacifique, prétendument pour la durée d’exercices militaires organisés conjointement avec leurs alliés, ce qui
montre que la fabrication et les essais de ces armes battent leur plein.
Nous déclarons expressément par la présente que nous nous réservons le droit de répondre en nature, quel que soit le lieu de déploiement des missiles américains à portée intermédiaire et à
courte portée, ce qui reviendrait à mettre fin au moratoire unilatéral de la Russie sur le déploiement de ces systèmes d’armes. En
réponse aux actions américaines, la Russie accélérera la mise à niveau et commencera à fabriquer des systèmes de missiles similaires. Cela ne devrait pas prendre beaucoup de
temps, compte tenu des projets de R&D déjà annoncés et des progrès de l’industrie de défense russe. Si une décision de déploiement est prise, nous nous réservons le droit de
déployer ces armes à notre discrétion.
Les chasseurs multirôles F-16 fabriqués aux États-Unis devraient bientôt être déployés sur le théâtre de guerre ukrainien. La
Russie a souligné à de nombreuses reprises que nous ne pouvions pas ignorer le fait que le F-16 est un avion à « double capacité » qui peut transporter des armes conventionnelles et
nucléaires. Les avions de cette classe ont constitué le noyau du pool utilisé pour les « missions nucléaires conjointes » de l’OTAN. Quelle que soit la modification apportée à ces
avions, nous les considérerons comme dotés d’une capacité nucléaire et nous considérerons cette action des États-Unis et de l’OTAN comme une provocation délibérée.
Dans ce contexte, nous avons pris note des déclarations des dirigeants polonais selon lesquelles Varsovie
a délibérément et concrètement demandé à Washington d’envisager le déploiement d’armes nucléaires en Pologne.
Nous considérons les déclarations du président français Emmanuel Macron sur la possibilité d’envoyer des troupes françaises et d’autres troupes de l’OTAN en Ukraine comme totalement
irresponsables et imprudentes. En outre, les médias occidentaux ont rapporté qu’un certain nombre de mercenaires de la Légion étrangère française se trouvent déjà en Ukraine. Cela ne peut
être considéré que comme une preuve de la volonté et de l’intention d’entrer dans une confrontation directe avec la Russie, ce qui équivaudrait à un choc militaire frontal entre puissances
nucléaires. Nous avons pris note d’un certain nombre d’actions de la France, y compris des exercices militaires et d’autres activités, qui sont probablement conçues pour renforcer les
déclarations de Macron avec la démonstration de la capacité nucléaire de Paris.
Ces actions et plusieurs autres menées par les pays de l’OTAN montrent en fait qu’ils
tentent délibérément d’intensifier la crise ukrainienne jusqu’à une confrontation militaire ouverte entre les pays de l’OTAN et la Russie dans le cadre de leur politique hostile
visant à infliger une « défaite stratégique » à la Russie.
Nous déclarons par la présente que les efforts agressifs des pays de l’OTAN pour saper la sécurité de la Fédération de Russie prennent de l’ampleur. À cet égard, nous souhaitons rappeler à
tous que la protection garantie de la
souveraineté et de l’intégrité territoriale de notre pays est la priorité absolue de la politique de sécurité militaire de la Russie, y compris en ce qui concerne la dissuasion
nucléaire.
Le régime de Kiev et ses maîtres à penser occidentaux devraient enfin admettre que leurs
mesures imprudentes rapprochent de plus en plus la situation d’un point de basculement explosif. Les risques militaires qui en découlent et les menaces qui en résultent pour notre
pays ont été clairement décrits dans la
doctrine militaire de la Fédération de Russie et dans les principes fondamentaux de la politique d’État de la Fédération de Russie en matière de dissuasion nucléaire.
Ces points de vue ont servi de base à la décision d’organiser des exercices militaires impliquant une partie de nos unités et de nos ressources de dissuasion nucléaire, ce
qui devrait envoyer un signal qui donne à réfléchir à l’Occident et à ses marionnettes à Kiev.
Nous espérons que ces exercices refroidiront les têtes brûlées des capitales occidentales, leur ouvriront les yeux sur les conséquences catastrophiques potentielles des risques stratégiques
qu’elles génèrent, et les
empêcheront de soutenir les attaques terroristes du régime de Kiev et de s’impliquer dans une confrontation militaire directe avec la Russie.
Ministère
russe des Affaires étrangères, 6 mai 2024, 17h44 (donc 16h44 en France)
On peut difficilement faire plus explicite pour rappeler la base de la dissuasion nucléaire. En particulier, Emmanuel Macron est nommé, tout comme David Cameron. Et
la possibilité d’une confrontation nucléaire avec la France est envisagée!
Une heure plus tard, on comprenait, par un communiqué, que l’ambassadeur de France à Moscou, Monsieur Pierre Lévy, avait été convoqué le même jour au Ministère des
Affaires étrangères (un autre communiqué concernait son homologue britannique) :
En raison des déclarations de plus en plus belliqueuses des dirigeants français et des informations reçues sur l’implication croissante de la France dans le conflit autour de l’Ukraine,
l’ambassadeur de France en Russie, Pierre Levy, a été convoqué au ministère des affaires étrangères le 6 mai.
La partie russe a fait part de son évaluation fondamentale de la ligne destructrice et provocatrice de Paris, qui a conduit à une nouvelle escalade du conflit. Il a été souligné que les
tentatives des autorités françaises de créer une certaine incertitude stratégique pour la Russie avec leurs déclarations irresponsables sur un éventuel envoi de contingents militaires
occidentaux en Ukraine sont vouées à l’échec. Les buts et objectifs de l’opération militaire spéciale seront atteints
Ministère
des Affaires étrangères russe, 6 mai 2024, 18h50 (17h50 à Paris)
Quand Macron essaie de dissimuler sa retraite de Russie devant le président chinois
Finalement, tout ce dont la presse subventionnée française aura parlé ce jour-là, c’est l’expression cocasse de Sergueï Lavrov affirmant que Macron développe une
“russophobie d’homme des cavernes”:
Cependant, c’est juste la cerise sur le gâteau. Cela ne doit pas dissimuler le fond: la déroute d’Emmanuel Macron…..
Pour en prendre la mesure, on écoutera attentivement le passage des déclarations d’Emmanuel Macron consacré au conflit ukrainien lors de sa conférence de presse
commune avec le président chinois de passage à Paris. En particulier autour de 7’30, quand le président français précise que la France n’est en guerre ni avec la Russie ni avec le peuple
russe.
Une sérieuse inflexion puisque la formule jusqu’ici était que la France n’était pas en guerre avec le peuple russe, impliquant qu’elle puisse l’être contre la
République Fédérative de Russie. Mais Emmanuel Macron précise, pour qu’à Moscou on l’entende bien: la France ne veut pas changer le régime russe.
Le président français a donc été obligé de tenir compte des messages qu’il avait reçus de Moscou. Ce qui arrive dans les médias vient toujours après les
interactions réelles entre les gouvernements.
En réalité, Emmanuel Macron essaie de porter beau. Mais vous remarquerez comment, durant le gros de son développement sur la guerre d’Ukraine, il n’ose pas regarder
le président chinois, alors qu’il ne cesse de tourner la tête vers lui par ailleurs (un comportement très différent de celui de Xi Jinping).
Il vaut d’ailleurs la peine de citer ce que ce dernier déclare, après
le président français, en ne perdant jamais sa sérénité (à partir de 26’10 sur la vidéo ci-dessus) :
Sur la crise ukrainienne, la Chine a exposé à plusieurs reprises sa position. La Chine n’est pas à l’origine de cette crise, et elle n’y est pas non plus partie ou participante. Mais nous ne
sommes pas restés les bras croisés, et nous avons toujours joué un rôle actif pour réaliser la paix. Le Représentant spécial du gouvernement chinois pour les affaires eurasiatiques a entamé
sa troisième navette diplomatique. Dans le même temps, nous nous opposons à ce que l’on utilise cette crise pour rejeter les responsabilités sur un pays tiers, noircir son image et inciter à
une nouvelle guerre froide. Comme l’Histoire n’a cessé de le démontrer, les conflits ne peuvent être réglés que par les négociations. Nous appelons les parties concernées à reprendre le
contact et le dialogue pour accumuler progressivement la confiance mutuelle. Nous
soutenons l’organisation en temps opportun d’une conférence internationale de paix qui soit reconnue par la Russie et l’Ukraine, qui réunisse toutes les parties sur un pied
d’égalité et qui permette une
discussion équitable de tous les plans de paix. Et nous soutenons la
construction d’une architecture de sécurité européenne équilibrée, effective et durable.
Ministère
chinois des Affaires étrangères, 7 mai 2024
Le président chinois a été on ne peut plus clair sur son souhait que le plan chinois de paix pour l’Ukraine soit enfin pris au sérieux. Emmanuel Macron avait oublié
d’en parler. L’expression “construction d’une architecture de sécurité européenne équilibrée, effective et durable” (c’est nous qui avons souligné) n’est pas anodine au pays de Charles de Gaulle
– alors que France et Chine célèbrent le soixantième anniversaire de la reconnaissance de la Chine populaire par le Général. On se rappelle comme le fondateur de la Vè République plaidait, en
pleine guerre froide, pour un ordre de sécurité européen qui inclue la Russie soviétique.
Pierre Lévy à l’inauguration du nouveau mandat de Vladimir Poutine
En réalité, Emmanuel Macron avait mis en place, par ses déclarations à The
Economist, le 2 mai, toutes les conditions de son humiliation par les Russes au moment de la visite de Xi Jinping. Car c’est une véritable fessée qu’il a reçue, visible en direct par le
président chinois.
Pour achever l’humiliation, Pierre Lévy s’est rendu à la cérémonie d’inauguration du président Poutine. On savourera l’indignation du journal Le Monde qui cite
toutes les raisons possibles pour lesquelles notre ambassadeur n’aurait pas dû y aller mais oublie de mentionner pourquoi il a dû y aller: après avoir fait le coq, Emmanuel Macron a dû en
rabattre sérieusement:
La présence de l’ambassadeur de France, Pierre Lévy, parmi les rares diplomates occidentaux ayant accepté d’assister à la cérémonie d’investiture du président Vladimir Poutine, à Moscou,
mardi 7 mai, avait de quoi surprendre, pour plusieurs raisons.
La première est que l’élection grâce à laquelle M. Poutine a obtenu un cinquième mandat présidentiel par 88,5 % des voix, du 15 au 17 mars, s’est déroulée dans des conditions
si peu démocratiques que la France, comme la plupart des pays occidentaux, s’est contentée d’en prendre acte, soulignant que les électeurs russes avaient été privés d’un véritable choix et
condamnant fermement le contexte de répression dans lequel elle s’est tenue. (…)
La deuxième raison est que l’immense majorité des pays occidentaux ont boycotté cette cérémonie. Hormis la France, aucun pays du G7 n’était représenté. Pour ce qui concerne les pays de
l’Union européenne (UE), l’ambassadeur de France s’est retrouvé en compagnie de ses seuls collègues de Hongrie, de Slovaquie – dont la complaisance à l’égard de Moscou est connue –, de Malte,
de Chypre et de Grèce.
L’ambassadeur de l’UE est resté ostensiblement chez lui. L’Allemagne a, pour sa part, choisi de rappeler son ambassadeur à Berlin pour consultations afin de marquer sa condamnation de
cyberattaques attribuées à la Russie. A un moment où la France ne cesse de plaider et de promouvoir l’unité européenne, rompre ainsi les rangs revient à donner un signal de division
incompréhensible. Les médias d’Etat russes ne se sont pas privés de le souligner.
La troisième raison est que, la veille de la cérémonie d’investiture, le même ambassadeur de France avait été convoqué au ministère russe des affaires étrangères, pour la troisième fois
depuis le début de l’année 2024, pour se voir reprocher la politique « provocatrice » des
autorités françaises. Le Quai d’Orsay avait opportunément dénoncé ce « détournement
des canaux diplomatiques à des fins de manipulation de l’information et d’intimidation ». Honorer
le Kremlin de sa présence vingt-quatre heures après s’être fait tancer par son gouvernement est une étrange façon de manifester l’indignation de la France. (…)
En guise de justification de la présence de son ambassadeur mardi, Paris a fait valoir que la France ne souhaitait pas « couper
tous les ponts » avec la Russie. Préserver
des canaux de communication en temps de guerre peut en effet être utile. Mais le faire de cette manière, sans coordination avec nos partenaires européens, au moment précis où la Russie hausse
le ton en agitant de nouveau
la menace nucléaire, contredit la position de grande fermeté affichée par la France ces derniers mois et relève plus de l’ambiguïté que de la stratégie.
Le
Monde, 8 mai 2024
Avec l’actuelle génération de dirigeants et de journalistes français, on ne peut pas dire s’ils font semblant ou bien ne comprennent plus les bases des
relations entre Etats souverains.
En tout cas, il ne fait aucun doute que nous venons d’assister à la déroute en rase campagne d’Emmanuel Macron.
La visite du président français,
Emmanuel Macron, en Ukraine devait débuter le 13 février, mais elle a été subitement annulée. L’Élysée justifie ce report par des questions de
sécurité.
Contre toute attente, le président français, Emmanuel Macron, a refusé de se rendre en Ukraine. La visite était prévue les 13 et 14 février, mais, elle
a été reportée. Selon Challenges,
«le
président français ne
se rendra pas en Ukraine, les 13 et 14 février, comme prévu. L’Élysée justifie ce report, par notamment, des questions de sécurité». Le magazine hebdomadaire
économique français ne donne, cependant, pas de précisions sur ces questions de sécurité qui pouvaient menacer la vie du président français durant ce déplacement en Ukraine, rajoutant
que «ce
faux bond suscite beaucoup d’interrogations, du côté des fonctionnaires et des patrons français, ainsi que du côté des diplomates ukrainiens».
Pendant les deux années de conflit, des hommes politiques des États-Unis, du Royaume-Uni, du Canada, d’Allemagne et de presque tous les pays de l’UE
sont venus librement dans la capitale ukrainienne et dans d’autres villes. Et, pendant deux ans, aucun incident ne leur est arrivé. Et, ce n’est qu’avec Emmanuel Macron que quelque
chose s’est mal passé, faisant capoter le projet.
Observateur Continental a
noté un lien avec des attaques récentes russes à Kharkiv contre des mercenaires occidentaux qui ont
été révélés par des responsables russes, tout en observant un silence de Paris sur ces affaires, se limitant à nier les rapports des autorités russes et où, au final,
les noms de certains d’entre eux ont été donnés.
Puis, il y a eu les déclarations officielles de la France via son ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, qui a publié sur
X, accusant la Russie : «La barbarie russe
a visé des civils en Ukraine. Deux humanitaires français ont payé leur engagement auprès des Ukrainiens de leur vie. Trois sont blessés. Mes pensées vont vers eux et leurs proches. La
France se tient à leurs côtés. La Russie devra répondre de ses crimes».
De son côté le président français, Emmanuel Macron a fait savoir sur X : «Deux humanitaires
français ont été tués en Ukraine par une frappe russe. Acte lâche et indigne. Je pense à leurs proches et camarades blessés. Ma solidarité va à tous les bénévoles qui s’engagent pour
aider les populations».
Puis, certains détails biographiques des victimes sont sortis dans la presse française. Ouest-France, par
exemple, titre : «L’un
des deux Français tués en Ukraine est un ancien de la Légion étrangère». L’autre victime est Adrien Baudon de Mony-Pajol, un homme d’affaires et spécialiste
vinicole, a
signaléLe Populaire du
Centre. Pour le légionnaire français, Guennadi Guermanovitch, un parcours hors norme pour des opérations spéciales est sorti du Net par des publications de sources
officielles et par d’anciens camarades. Ce n’est pas exactement un parcours humanitaire typique.
Le 1er février, le responsable militaire local dans l’oblast de Kherson, Oleksandr Prokoudine a
annoncé la mort de deux Français à la suite d’une frappe des forces armées russes : «En raison d’une
frappe ennemie sur Beryslav, des volontaires étrangers ont été tués et blessés. L’armée russe a tué deux citoyens français. Trois autres étrangers ont été légèrement blessés. Parmi
les blessés figure également un militant de la représentation ukrainienne de l’organisation».
Mais, selon divers médias, la situation est bien plus intéressante. Ce ne sont pas des humanitaires.