OPÉRATION BARKHANE : Décès du sergent-chef Emilien MOUGIN et du brigadier-chef de 1ère classe Timothée DERNONCOURT.

Je m’incline devant la mort au combat, ce matin, du sergent-chef Emilien MOUGIN et du brigadier-chef de 1ère classe Timothée DERNONCOURT engagés au Mali dans l’opération Barkhane.

Je salue l’engagement de nos soldats tombés ce jour, leur courage et leur abnégation dans le combat contre les groupes armés terroristes.

Mes pensées vont vers leurs familles, leurs proches et leurs frères d’armes.

La devise de leur régiment, le 1er Spahis, résonne aujourd’hui : « Faire face »

Général François Lecointre, Chef d’état-major des armées

 

 

Source : https://www.asafrance.fr/item/operation-barkhane-deces-du-sergent-chef-emilien-mougin-et-du-brigadier-chef-de-1ere-classe-timothee-dernoncourt.html

 

 


Hommage à l'Assemblée Nationale

...par Mme. F. Parly, ministre des Armées

....Regardez bien à partir de 0.30 s, les députés se lèvent et applaudissent...sauf un petit groupe de membres du gouvernement entourant Nicolas Hulot !

Pas même la politesse la plus élémentaire vis à vis de ces deux militaires "Morts pour la France" et leur famille.

JMR


...dans la même veine, M. F. De Rugy, autre écolo, n'hésite pas à couper la parole au ministre des Armées...

JMR

Rugy hué par les députés après avoir coupé le micro de la ministre des Armées


HOMMAGE NATIONAL : lundi 26 février 2018 à 16h45 sur le Pont Alexandre III à l’adjudant Émilien Mougin et au maréchal des logis Timothé Dernoncourt, morts pour La France dans le cadre de l'opération Barkhane.

 

Source : https://www.asafrance.fr/item/hommage-national-lundi-26-fevrier-2018-a-17h00-sur-le-pont-alexandre-iii-au-au-chasseur-parachutiste-de-premiere-classe-alberic-riveta-mort-pour-la-france-dans-le-cadre-de-l-operation-barkhane.html


DEUX SOLDATS TUÉS AU MALI

...par le Gal. pierre Zammit - le 22/02/2018.

Deux soldats français ont été tués au Mali après que leur véhicule ait sauté sur une mine. Mes premières pensées vont vers ces soldats, leurs familles, leurs frères d’armes. Avec d’autres, je partage leur peine.

 

Mais je me dis aussi que, peut-être, ceci aurait pu être évité si notre armée était dotée de matériels de combat plus récents et mieux protégés. Dans son audition par la commission de la défense du Sénat le 10 juin 2015, le général Pierre de Villiers, alors chef d’état-major des Armées, faisait déjà et une fois de plus remarquer que « lors de son dernier déplacement à Tessalit, il avait embarqué dans un véhicule de l’avant blindé livré en 1983 ». Plus de 30 ans d’âge pour un engin de combat dans lequel le soldat va risquer sa vie pour la plus noble cause qui soit, celle du service de la France, de la défense de ses concitoyens. Lors de cette même audition il disait aussi : "Sans moyens financiers supplémentaires pour l'entretien de ces matériels, nous mettons nos hommes en danger". Le chef militaire, celui qui donne l’ordre sur le terrain, sait bien cela. Quel que soit son grade, il porte cette responsabilité en lui, au plus profond de lui-même. Il vit avec.

 

La loi de programmation 2019-2025 prévoit le remplacement de 50% des vieux véhicules blindés actuels par des matériels de nouvelle génération à l’horizon 2025. Seulement 50% en 2025 alors que c’est aujourd’hui que nos soldats risquent leur vie pour défendre notre sécurité, pour nous protéger. Et en attendant 2025 ? Et les autres 50% ?

 

Surtout, ne nous trompons pas. Contrairement à ce que certains peuvent avancer, la défense du territoire national passe par cette bataille de l’avant, à des milliers de kilomètres de chez nous. Continuum paix-crise-guerre, continuum sécurité intérieure-sécurité extérieure : deux chefs de l’Etat successifs et leurs gouvernements l’ont dit et répété.  « La guerre dehors, la guerre dedans », c’est le continuum Barkhane – Sentinelle. La lutte contre l’islamisme politique, contre l’islamisme de guerre, contre l’islamisme tout court, c’est Barkhane plus Sentinelle. Avant tout le reste.

 

La paix – la sécurité de chacun des Français donc -  a un prix : c’est l’effort de guerre. C’est à l’Etat et donc aux gouvernements qui sont l’expression démocratique de la Nation de veiller à cet effort de guerre. C’est sa responsabilité pleine et entière dont il a à rendre compte à la Nation. Un effort auquel il a été renoncé durant 30 ans de baisse ininterrompue du budget de la Défense. Un renoncement qui pèse de tout son poids aujourd’hui et que n’est pas près de contrebalancer la bien trop timide loi de programmation militaire 2019-2025, nonobstant les avancées qu’elle propose.   

 

Pierre ZAMMIT
Officier général (2s)

 

Source : https://www.asafrance.fr/item/deux-soldats-tues-au-mali-libre-opinion-du-general-2s-pierre-zammit.html

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