Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ?

La Pr. Perronne accuse !

...par le Dr. Nicole Delépine - Le 14/06/2020.

Ce n’est plus de masques dont nous avons besoin, mais de muselières et de lunettes !

« Demander aux peuples de la rigueur dans la gestion financière, pour mieux relancer l’économie, alors que ces mêmes prophètes étaient, et sont encore aux premières loges pour accélérer la débâcle, est d’un cynisme abyssal.
Nous sommes gouvernés par des imposteurs et le masque est devenu muselière.
Le rideau de fumée commence à piquer les yeux. Ce n’est plus de masques qu’on a besoin, mais de lunettes.
En résumé, il y a bien eu « conspiration ».
Libre à ceux qui veulent croire à la fable de la chauve-souris et du pangolin. »

Post de Nadine en réponse à l’article de Gérard Delépine dans France soir.

http://www.francesoir.fr/le-confinement-tout-ce-que-lon-ne-vous-pas-dit-aberration-humaine-sanitaire-economique

Paru sur les 7 du Québec

Le professeur Perronne sauve l’honneur des patrons parisiens
Il nous semble heureux que le professeur Perronne ait pris la plume pour raconter son chemin de Damas. Nous l’avions connu à Garches de 2006 à 2014, homme bienveillant, homme de consensus, président de nombreuses réunions au ministère et ailleurs. Chacun savait que la réunion se passerait bien avec cet homme tranquille, loin du révolutionnaire, et même du contestataire. Il fut régulièrement la référence en infectiologie des ministères successifs depuis une quinzaine d’années. Il sait, comme le professeur Raoult, de quoi il parle.

Les méandres de la politique, de la carrière et éventuellement de la probable soumission sont tels qu’on vit apparaître à la télévision chaque soir le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, son jeune collaborateur lors de notre arrivée à Garches, celui qu’il envoyait dans les services pour donner des avis en cas de problème infectieux. Curieux… En tous cas, cette fort rapide promotion ne l’a pas, semble-t-il, rendu heureux au vu de ses apparitions télévisées.

Le plus triste fut de voir ce dernier foncer dans la guerre anti-Raoult qui, en réalité, fut et est encore toujours une guerre contre les patients privés du seul traitement connu, la chloroquine et l’azithromycine. Les antécédents d’efficacité en Chine et sur d’autres coronavirus, y compris des résultats publiés dans le Lancet en 2003 permettaient de soigner ces patients sans angoisse de toxicité et en respectant le serment d’Hippocrate, sans faire d’« études ».

La toxicité fut médiatique et non clinique. Vous connaissez l’apothéose du papier du Lancet fabriqué par une société Surgisphere dont une des stars est une artiste porno… et dont les données connues, incompatibles avec les registres officiels de l’Australie ont amené 3 des 4 auteurs à se rétracter piteusement et le Lancet à faire amende honorable. Difficile de faire pire.

Une pétition jointe d’un ancien ministre et d’un grand patron d’infectieux
Notre grande joie et fort espoir fut de voir apparaître très tôt dans le confinement et la bataille pour la chloroquine et la liberté de soigner notre collègue de Garches qui appela sans ambiguïté à la raison et à la liberté de soigner, soutenu en cela par l’ancien ministre, le Pr Douste-Blazy, cardiologue. À eux deux, ils lancèrent une pétition largement signée par professionnels et citoyens, montrant ainsi la désinvolture du pouvoir par rapport à la volonté populaire. Mépris et silence, on continue dans la mauvaise direction, poussée par les lobbies. Qui, en dehors des patients, y laissera le plus de plumes, les politiques ou Big Pharma ? Réponse évidente.

Lancée vendredi 3 avril par l’ancien ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy, une pétition demandant à assouplir les possibilités de prescription de l’hydroxychloroquine avait recueilli plus de 380 000 signataires le 7 avril. Et la colère et les signatures augmenteront sans effet. Des vidéos des deux lanceurs d’alerte sur les médias n’y feront rien. Comme le disent les rédacteurs en chef du Lancet et du New england journal of medicine« le pouvoir de Big Pharma est tel que nous publions des articles (y compris truqués ) sous contrainte ». Nous avons assisté ces trois derniers mois à la démonstration de la puissance de l’industrie pharmaceutique qui a fait plier les plus grands, a soumis et déstabilisé les médecins de base ne pouvant imaginer l’importance de la triche. Corruption ou crédulité, titre d’un livre du Pr Even que les jeunes médecins innocents auraient bien fait de lire. Quant aux plus corrompus, rien à espérer.

Cohérence de l’ancien ministre dans sa défense de la liberté de soigner et d’être soigné
Il n’y a pas de hasard dans ce milieu : le Pr Douste-Blazy en 2004 sauva notre unité réfugiée dans sept lits au fond d’un couloir à Avicenne, en nous attribuant, par un accord signé au ministère devant les caméras de TF1 avec l’Assistance Publique des hôpitaux de Paris, à laquelle il l’imposa. Cet accord nous accorda un très beau service, bien équipé, avec attribution de personnels en nombre à l’hôpital de Garches pour que les familles d’enfants atteints de cancer puissent bénéficier, si elles le souhaitaient, des schémas thérapeutiques éprouvés et échapper à l’inclusion obligatoire dans les essais thérapeutiques. Le temps des travaux, nous emménageâmes à Garches en 2006. Le ministère protecteur ayant changé, le directeur engagé dans l’accord également, la nouvelle direction de l’APHP n’eut de cesse de détricoter l’accord, diminuer le nombre de personnels, et harceler les médecins pour sortir les patients etc. Néanmoins grâce à cet accord, nous avons eu l’opportunité de soigner des petits cancéreux en conscience pendant 8 ans grâce au ministre Douste-Blazy et à son chef de cabinet Patrick François. Qu’ils en soient remerciés.

La fermeture intervint avec intervention des CRS pour évacuer les familles grévistes de la faim demandant la pérennité promise de l’accord de 2004 et enfermement des enfants avec peu ou pas de droit de visite jusqu’à fermeture violente en août 2014 sous les ordres du directeur Martin Hirsch et de la célèbre ministre Marisol Touraine. Continuité dans la liberté de soigner pour certains et la dictature pour les autorités actuelles. Autre temps, autres mœurs. Préférez-vous le nouveau monde ?

La bataille continua et l’expression de plus en plus claire
Le courrier de la colère – Le professeur Perronne sur BFM : « C’est prouvé, prouvé, prouvé ! »
À la une, Politique 27 avril Alain Tranchant
« Si les historiens écrivent un jour le déroulement de la pandémie du coronavirus, ils ne manqueront certainement pas de s’intéresser au destin de l’hydroxychloroquine souligne Alain Tranchant.
Voilà un médicament tellement dangereux pour le genre humain qu’il a été en vente libre dans nos pharmacies pendant des décennies, et jusqu’en janvier de cette année 2020 ! Un décret du 27 mars est venu ensuite en limiter l’usage au milieu hospitalier, et pour le stade avancé du Covid-19, où les praticiens expliquent qu’il n’a plus d’utilité…

Dans le même temps, l’Italie autorisait la prescription de ce médicament par tous les médecins, y compris les médecins de ville, les États-Unis le mettaient à la disposition des pharmacies hospitalières sur l’ensemble de leur territoire, le Portugal passait des commandes.
« Je ne sais pas ce qu’on attend », disait visiblement courroucé Philippe Douste-Blazy sur une chaîne de télévision le 1er avril.
Deux jours plus tard, l’ancien ministre de la Santé et le professeur Perronne lançaient la pétition : « Ne perdons plus de temps ». Peine perdue ! »

En dépit des plus de 500 000 signatures recueillies, la pétition destinée à « permettre à tout Français de bénéficier de ce traitement si son médecin le juge utile » n’a pas ébranlé les autorités de la Santé soumises à Big Pharma, car sinon comment résister ? Même la visite du Président à Marseille n’a pas permis d’autoriser la chloroquine. Qui décide dans ce pays ?

Le pouvoir s’enfonce dans le mensonge, le Pr Perronne s’époumone sur BFM où il est encore invité : « Selon lui, « l’évidence scientifique émerge de partout. L’étude de Raoult est magnifique : 3 500 patients traités, ça marche. On voit que tous les pays qui ont utilisé massivement la chloroquine ont une mortalité très faible. La mortalité aux États-Unis est trois fois plus faible qu’en France ».
« Est-ce que vous imaginez qu’on vous demande un placebo quand un traitement marche à 98 % ? C’est du délire scientifique, je ne peux pas entendre cela ».
Et il enfonce le clou : « 98 % de succès, faut arrêter ! C’est criminel de continuer à dire que la chloroquine ne marche pas. C’est prouvé, prouvé, prouvé ! »
Christian Perronne termine ainsi sa plaidoirie : « Et regardez ! la létalité à Marseille est beaucoup plus faible que dans toute la France. On dit : les Marseillais sont moins malades, ils ont inclus des gens qui n’étaient pas malades. Dans l’étude de Raoult, 63 % des gens avaient une pneumonie prouvée par scanner ».

Le Remdesivir ou le bagne pour la prochaine campagne ? Qu’est-ce qui motive nos politiques pour prendre tant de risques de plaintes pénales ?
Plus préoccupés par le devenir du Remdesivir, grand adversaire à 800 € de la chloroquine + azithromycine à 12 € qu’à la santé des Français, pour la satisfaction du conseil scientifique et de leurs amis de Gilead, notre malheureux collègue Salomon et ses deux ministres, le Premier et celui de la Santé ne mesurèrent peut-être pas l’ampleur des dégâts et de leurs responsabilités conjointes.

Le spectre du drame du sang contaminé semble maintenant hanter le Premier ministre. Un peu tard. À l’ampleur des fautes accumulées et des décisions aberrantes, comme l’interdiction de l’usage de la chloroquine et même en juin de l’azithromycine et le décret Rivotril du 26 mars conduisant à l’euthanasie des aînés enfermés sans soins et sans visite de proches, le drame du sang contaminé parait une piètre expérience par rapport à ce que certains n’hésitent pas à nommer « le génocide des vieux ».

Alors le Pr Perronne a écrit, et le livre qui sort ce jour, le 13 juin, est déjà premier aux ventes d’Amazon ! Gageons que nous en apprendrons encore plus que nous ne le croyons, car comme disait mon patron, il y a plusieurs décennies « tu verras, dans ce milieu, c’est toujours pire qu’on ne le pense ». Nous avons malheureusement eu l’occasion de confirmer trop souvent cette observation.

« Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? : Covid-19 : l’union sacrée de l’incompétence et l’arrogance

« La crise du coronavirus a plus durement touché la France que d’autres pays, parce qu’elle était gérée par des personnes, certes bouffies de certitudes, mais n’ayant pour la plupart aucune expérience de la gestion de crises sanitaires. Alors qu’il fallait se mettre dans une logique de médecine de guerre, où chaque jour compte, elles ont poursuivi leur train-train quotidien comme si de rien n’était. Nos dirigeants nous ont à plusieurs reprises fait la leçon, en disant que c’était facile de critiquer a posteriori, et de donner des conseils déplacés quand c’était trop tard. »

« Vous croyez savoir ce qui s’est passé ?
Un médecin réputé raconte à quel point la crise du Covid-19 a été un désastre sanitaire.
Le Président ? Le Premier ministre ? Les ministres de la Santé ? Les experts ? Ils n’ont rien vu venir.
Plus grave : certains savaient.
Un témoignage féroce, incontestable, inquiétant.
Un livre nécessaire sur tout ce qui n’a pas été dit. »
« Pour ma part, je ne me considère pas comme un combattant de la troisième mi-temps. J’ai toujours tenu le même discours depuis le début de la crise et, contrairement à certains, n’en ai pas changé en cours de route. Il est vrai que j’avais quinze ans d’expérience de la gestion de crises sanitaires auprès du ministère, et reste fier du travail accompli. Le plus dur pour moi pendant la vague pandémique a été de prêcher dans le désert »

Déjà le 15 avril dans Nexus
“ Fervent défenseur du traitement à l’hydroxychloroquine et à l’azithromycine, pour le Pr Christian Perronne la question de son efficacité ne se pose plus. Chef du service infectiologie de l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches, il le constate tous les jours depuis le début de l’épidémie : le traitement du Pr Raoult soigne et réduit considérablement les passages en réanimation. Il nous raconte dans cette interview comment ses collègues et lui ont décidé d’appliquer ce protocole pour respecter leur serment d’Hippocrate, et il dresse un tableau stupéfiant de la situation politique et sanitaire que vit la France depuis plusieurs semaines.

Entretien exclusif avec le Pr Christian Perronne

Vidéo de Christian Perronne citée dans Nexus

Bonne lecture et comme d’habitude, accrochez-vous ! Ce milieu est pervers. Il manipule trop d’argent.

Nicole Delépine

Ancien Interne et ancien Chef de Clinique des Hôpitaux, elle s’est successivement spécialisée en pédiatrie puis en cancérologie. Elle est l’auteur d’une centaine d’articles originaux et a présenté de nombreuses communications dans les congrès internationaux. Les résultats de ses travaux ont été confirmés à l’étranger et inspirent des protocoles thérapeutiques internationaux. La réputation internationale de son équipe médicochirurgicale associant la chimiothérapie de pointe individualisée et la chirurgie conservatrice mise au point et développée par le Dr Gérard Delépine depuis les années 80 est considérable dans le domaine des tumeurs des os et des parties molles. Cette renommée internationale a permis à cette petite équipe créatrice et indépendante de résister au long des décennies aux représentants de la pensée unique et de la médecine purement normative qui ont tenté de la faire disparaitre à plusieurs reprises. Ce n’est que grâce à l’action des associations de parents, des interventions répétées des élus de la région parisienne et autres, des reportages multiples de journalistes, du soutien de nombreux médecins français et étrangers que cette équipe a pu résister à ses détracteurs. Elle publie régulièrement des tribunes dans différents médias. Elle a publié quatre livres chez Michalon : Neuf petits lits au fond du couloir 2000 Ma liberté de soigner 2006 La face cachée des médicaments 2011 Le cancer un fléau qui rapporte 2013

Source : https://ripostelaique.com/y-a-t-il-une-erreur-quils-nont-pas-commise-le-pr-perronne-accuse.html

 

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