Échec à l'intox pseudo humanitaire

Grèce – La complicité des ONG et des passeurs

...par JG Malliarakis - Le 14/10/2020.

Sources :

Présent via  L'Insolent.

Votre chroniqueur tient à saluer aujourd'hui une analyse, enfin, réaliste de la situation migratoire aux frontières de l'Europe. C'est, en effet, l'honneur du quotidien Présent d'avoir publié en ligne ce 14 octobre l'article d'Olivier Bault, spécialiste de l'Europe centrale et danubienne, que l'on trouvera dans son intégralité ci-dessous.[1]

Ce regard tranche avec le lot quotidien fielleux des gros médias parisiens, alimentés par la désinformation pro- Frères musulmans qui s'emploient au désarmement moral de l'Europe, au nom du politiquement correct. Ce qui reste de la Chrétienté doit se ressaisir et se mobiliser pour défendre les confins de l'Europe, de la Baltique à la Mer Égée.

Voici donc l'article auquel L'Insolent n'a rien à ajouter, sinon le petit commentaire qu'on trouvera en bas de cette chronique:

 

Les détails concernant l’arrestation à la fin du mois de septembre par les autorités grecques de 35 membres de quatre ONG commencent à émerger. Ces arrestations ont été rendues possibles grâce à une opération, appelée opération Alkmini, conduite conjointement par la police et le renseignement hellènes.

L’enquête conduite au moyen de faux migrants qui étaient en réalité des agents grecs concernait au départ six ONG, mais deux d’entre elles semblent avoir été blanchies des soupçons de complicité active avec les passeurs opérant sur la côte turque.

En revanche, trois ONG allemandes (FFM, Mare Liberum et Sea-Watch) et une ONG autrichienne (Josoor International Solidarity) ont apparemment été prises la main dans le sac. Pour rappel, l’ONG Sea-Watch avait notamment fait parler d’elle pendant l’été 2019 lors de l’arrestation à Lampedusa de la militante d’extrême gauche Carola Rackete qui commandait le Sea-Watch 3.

Dans le cas présent, c’est l’ONG Mare Liberum qui serait au centre du trafic de migrants des quatre ONG, grâce à son bateau du même nom basé à Lesbos, dont l’équipage a été arrêté au cours d’un raid de la police. Du côté turc, d’après les informations publiées à ce jour par les médias grecs, c’était un des membres fondateurs de Josoor International Solidarity qui était présent en Turquie pendant l’opération Alkmini pour coordonner l’action des ONG germaniques avec les réseaux de passeurs.

26 des 35 personnes arrêtées sont originaires d’Allemagne, les autres étant originaires de France, Suisse, Espagne, Autriche, Norvège, Bulgarie, Iran et Afghanistan.

Ces activistes sont aujourd’hui accusés de participation à une organisation criminelle, d’activité de trafic de migrants et d’espionnage. On leur reproche en effet d’avoir procédé à des écoutes illégales des communications de la Garde côtière grecque et de l’agence européenne Frontex afin de renseigner les passeurs turcs et leur permettre ainsi d’éviter les patrouilles, et aussi d’avoir indiqué aux passeurs turcs où ils pouvaient débarquer discrètement les migrants sur les côtes grecques. Au cours de la perquisition du Mare Liberum, la police grecque a par ailleurs mis la main sur des cartes où étaient indiqués les points exacts de la côte turque d’où partent les migrants à destination de l’île de Lesbos.

Cette opération des forces de l’ordre grecques s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle politique mise en œuvre vis-à-vis des ONG par le gouvernement de centre droit de Kyriakos Mitsotakis, qui a remplacé en juillet 2019 le gouvernement immigrationniste d’extrême gauche d’Aléxis Tsípras. Cette nouvelle politique se décline en six grands points. Tout d’abord, le ministère de l’Immigration et de l’Asile a entrepris cette année d’enregistrer et contrôler toutes les ONG présentes en mer Égée. Ensuite, il enregistre également tous les membres, employés et associés de ces ONG. Par ailleurs, le même ministère a repris aux ONG le contrôle des structures d’accueil d’immigrants illégaux. Ces structures d’accueil ont désormais des accès contrôlés dans les deux sens et sont réservées aux résidents et aux membres agréés des ONG.

Le ministère exerce en outre un contrôle financier de toutes les ONG opérant en Grèce et, pour finir, il réalise depuis janvier dernier, en collaboration avec les services de maintien de l’ordre, des audits et contrôles des activités des ONG. Les arrestations de la fin du mois de septembre étaient justement la conséquence d’un de ces contrôles.

Grâce à ses efforts, contrairement à l’Italie, la Grèce note cette année une baisse significative du nombre d’entrées illégales par rapport à 2019, malgré un contexte plus défavorable."

 

Olivier Bault

 

Simple commentaire de votre serviteur et chroniqueur : (L'Insolent)

Enfin une analyse réaliste de la situation. Elle tranche avec le lot quotidien fielleux des gros médias parisiens. Ils sont alimentés par la désinformation pro-Frères musulmans qui s'emploient au désarmement moral de l'Europe, au nom du politiquement correct. Les insinuations autour du camp de Mytilène ne doivent plus nous intimider. Ce qui reste de la Chrétienté doit se ressaisir et dire clairement sa solidarité, y compris par un redoublement de son effort de défense. Face à Erdogan, la sagesses de l'Empire romain s'impose : Si tu veux la Paix, prépare la guerre, y compris sur le terrain de la lutte pour la Vérité.

Petite-chouette

JG Malliarakis  
Pour recevoir en temps réel les liens du jour de L'Insolent,
il suffit de le demander en adressant un message à 
courrier.insolent@gmail.com

 

[1] Présent, régulièrement privé des aides étatiques à la grosse presse, privé de ressources publicitaires, ne vit que de ses abonnements et réserve, logiquement, l'accès de son site à ses abonnés. Voici néanmoins le lien permanent de cet article "Grèce – La complicité des ONG et des passeurs"
https://present.fr/2020/10/14/grece-la-complicite-des-ong-et-des-passeurs/

 

 

Un coin du voile se lève enfin. A noter le rôle plus que douteux de l'Allemagne.

Deux questions restent en suspend :

- Qui finance ces ONG ?

- "A qui profite le crime ?"

JMR

Commentaires: 0