L’Union européenne a été fondée non pas par les Européens, mais par les États-Unis et le
Royaume-Uni pour mieux les contrôler. La Commission européenne (autrefois dénommée Haute Autorité) est l’administration non-élue chargée d’imposer leur volonté aux
États-membres. Au cours des dernières années, elle est parvenue à élargir les compétences de la Commission au détriment de la souveraineté des États-membres sans changer pour autant quoi
que ce soit dans les traités. Suivant cette même ligne, Michel Barnier fait entrer les démocrates états-uniens et la faction fasciste d’Israël au sein du
gouvernement français.
En France et dans l’Union européenne, la place et la responsabilité des États sont progressivement remis en cause. Sans qu’aucune modification n’ait été apportée
aux Traités européens, de nombreuses compétences des États membres ont été discrètement transférées à la commission européenne au cours des cinq dernières années.
L’ORIGINE DE LA COMMISSION EUROPÉENNE
Rappelons d’abord que l’Union européenne est la résultante d’un processus imaginé par les Anglo-Saxons fin 1942. L’amiral William Leahy, chef d’état-major des
armées des États-Unis et ancien ambassadeur à Vichy jusqu’en mai 1942, institua à Alger un Gouvernement militaire allié des territoires occupés (Allied
Military Government of Occupied Territories - AMGOT) pour la France, autour de l’amiral François Darlan, puis du général Henri Giraud. Il appliquait les lois de Vichy, mais ne
reconnaissait pas l’autorité de Charles De Gaulle à Londres.
Charles De Gaulle, considérant que les Britanniques et les États-uniens n’avaient pas plus de droit que les Nazis d’occuper son pays, s’y était fermement opposé
(d’où son opposition au débarquement de Normandie [1]). Aussi ce gouvernement n’a pu être étendu qu’en Allemagne, en Autriche et au
Japon, mais pas comme prévu en Norvège, aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Belgique, au Danemark et en France.
Au vu de cet échec, les Anglo-Saxons cherchèrent une forme de gouvernance pour pouvoir contrôler l’ensemble du monde, conformément à leur volonté commune exprimée
lors de la conférence de l’Atlantique.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis et le Royaume-Uni se divisèrent le monde. Churchill imagina de regrouper l’Allemagne de l’Ouest, la Belgique,
la France, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas dans une organisation supranationale, la Communauté économique européenne (CEE). Elle devait se substituer à l’AMGOT (qui persistait en
Allemagne et en Italie) pour mettre en œuvre le principe de la libre circulation des personnes, des services et des capitaux, conformément à la stratégie anglo-saxonne du libre-échange. Les
États-Unis ont lié les prêts du Plan Marshall à l’obligation de ces pays d’entrer dans la CEE.
Le MI6
britannique crée la Ligue européenne de coopération économique (European
League for European Cooperation- ELEC), tandis que la CIA finance l’Union européenne
des fédéralistes (UEF) et crée le Comité américain pour une Europe unie (American
Committee on United Europe- ACUE).
Le premier président de la Haute Autorité de la CEE, c’est-à-dire du prédécesseur de la Commission de l’Union européenne, fut l’Allemand Walter Hallstein
(1958-1967). Ce juriste nazi avait conçu le Neuordnung Europas (Nouvel ordre européen) pour le führer Adolf Hitler : Il s’agissait de
remplacer les États-nations par des structures régionales ethniques, tout en étendant le Reich à l’ensemble des populations de langues allemandes, et en vidant son espace vital de ses populations
autochtones. Walter Hallstein n’ayant qu’à gérer une partie de l’Europe pour les Anglo-Saxons, il n’a pas eu à aborder les questions de l’expansion de l’Allemagne ni celle de l’expulsion ou
l’extermination des populations slaves. Par précaution les Anglo-Saxons le neutralisèrent en ôtant de ses fonctions la politique de régionalisation qu’ils confièrent au Conseil de
l’Europe.
Tout au long de son histoire, la Haute autorité, puis la Commission européenne, ne furent que des interfaces civiles entre d’un côté l’OTAN (qui remplaça l’AMGOT)
et les États-membres. Ses premiers fonctionnaires furent issus de l’AMGOT en Allemagne et en Italie. Pendant la guerre, ils avaient été formés aux affaires civilo-militaires dans une dizaine
d’universités états-uniennes.
Ces administrations (non-élues) disposent à la place du Parlement européen (élu) du pouvoir d’initier des
règles dans l’espace de l’Union. Ce point est extrêmement important : La Haute Autorité, puis la Commission, n’ont d’autre but que de faire entrer toutes les normes de l’OTAN dans
les lois des États-membres. Le Parlement européen n’est qu’une chambre d’enregistrement des décisions de l’impérialisme anglo-saxon.
Aujourd’hui, la Commission a imposé aussi bien des normes sur la production de chocolat (qui sont exactement celles préalablement fixées par l’OTAN pour la barre de
chocolat de la ration du soldat) que sur la construction de certaines routes (afin de pouvoir y faire passer les chars de l’Alliance).
LA COMMISSION VON DER LEYEN
Venons-en maintenant à la période actuelle. En 2014, il a été convenu que la présidence de la Commission échoira à la tête de liste du parti arrivé en tête lors de
l’élection du Parlement européen. On pensait à ce moment que ce serait soit le Parti populaire européen (PPE), soit le Parti socialiste européen (PSE), qui se partageaient déjà la présidence du
Parlement, qui arriverait en tête. C’est l’ancien Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, un membre des réseaux stay-behind de
l’Otan (Gladio), qui fut désigné par le PPE et devint président de la Commission de 2014 à 2019.
En 2019, la présidence de la Commission aurait dû échoir au chrétien démocrate Manfred Weber. Cependant il renonce à cette fonction, ouvrant la voie au
social-démocrate Frans Timmermans, ancien ministre des Affaires étrangères néerlandais, dont le parti est arrivé second aux élections du Parlement européen. Mais la Hongrie, la République
tchèque, la Slovaquie et la Pologne s’y opposent car il n’a cessé de les accuser de tendances autoritaires alors qu’il était commissaire chargé de l’amélioration de la législation, des relations
inter-institutionnelles, de l’État de droit et de la charte des droits fondamentaux. La chancelière allemande Angela Merkel propose alors sa dauphine et ministre de la Défense, Ursula von der
Leyen. Le président français, Emmanuel Macron, la soutient à la condition que la Franco-États-unienne Christine Lagarde [2] soit nommée présidente de la Banque centrale européenne.
Lors de son discours d’investiture, elle annonce la couleur en déclarant : « Ma Commission sera une Commission géopolitique ». Cette
expression n’exprime pas un rôle dans les relations internationales, mais fait référence à la théorie du Lebensraum (espace vital) imaginée par
Karl Haushofer. Ursula von der Leyen crée immédiatement un Groupe pour la coordination externe (EXCO). Il se réunit tous les mardis au niveau des directeurs généraux et tous les
mercredis au niveau des conseillers des cabinets des commissaires.
En mars 2020, alors qu’elle venait juste de prendre ses fonctions, Ursula von der Leyen doit affronter la crise de la Covid-19. La nouvelle présidente élabore un
programme de relance économique d’un montant de 2 018 milliards d’euros (dont 800 milliards empruntés), puis elle organise l’achat conjoint de 4,6 milliards de doses de « vaccins » pour
71 milliards d’euros supplémentaires (soit 15 fois le coût de production). Enfin, elle met en place un passeport sanitaire européen, le EU Digital COVID Certificate, dit « QR
Code ». Ces initiatives ne figurent pas parmi les compétences attribuées par les Traités à la Commission, cependant tous les États-membres s’en sont félicités. En outre, jusque-là,
l’Allemagne s’était toujours vigoureusement opposée au principe d’un emprunt conjoint.
Les scientifiques considèrent aujourd’hui que 2,8 milliards de ces doses n’étaient pas des vaccins, mais uniquement des médicaments à ARNmessager. Au demeurant, ils
étaient tous expérimentaux.
La Cour de justice de l’Union européenne déplorera l’absence de transparence de la Commission concernant les contrats d’achats de vaccins anti-Covid. Toutefois
aucune des procédures intentées pour avoir connaissance des échanges entre les laboratoires pharmaceutique et Mme von der Leyen n’aboutiront. Son époux, Heiko von der Leyen, a été nommé
directeur médical d’Orgenesis, une société liée à un des laboratoires fabriquant les vaccins. Il y travaille très peu et y perçoit un salaire exorbitant. En outre, selon la Cour des comptes de
Chypre, la Commissaire à la Santé d’Ursula von der Leyen, la Grecque Stélla Kyriakídou, aurait touché 4 millions d’euros via son mari, Kyriakos Kyriakídou.
Le 23 février 2022, la Russie débute son « opération militaire spéciale » pour mettre fin aux massacres perpétrés par les « nationalistes
intégraux » au Donbass. Cette entrée de l’armée russe sur le territoire ukrainien est considérée par l’OTAN comme une agression, bien qu’elle ne soit qu’une application de la
résolution 2202 et de la responsabilité de protéger. Quoi qu’il en soit, le Haut représentant et vice-président de la Commission, Josep Borrell, déclare : « C’est le moment
où l’Europe géopolitique est en train de naître ».
La Commission propose sans attendre des paquets de mesures coercitives contre la Russie que le Conseil adopte sans débattre. Il s’agit de la transcription en droit
européen des mesures déjà prises par les États-Unis [3] et coordonnées par l’ancien ambassadeur de Washington à Moscou, Michael
McFaul.
La Commission propose également un vaste programme d’aide financière et militaire à l’Ukraine. Il est élaboré par Björn Seibert, le chef de cabinet d’Ursula von der
Leyen et ancien analyste de l’American Enterprise Institute, en contact constant avec Washington. Elle a, à ce jour, mobilisé 88 milliards d’euros d’aide financière pour Kiev et 50 milliards
d’euros d’armes (« Facilité pour l’Ukraine »).
LE RÔLE DE MICHEL BARNIER EN FRANCE
Avant les élections européennes de juin 2024, le président Emmanuel Macron propose à Michel Barnier de devenir son Premier ministre. Cependant, la liste
présidentielle ne parvient pas à recueillir 15 % des voix. Le président Macron dissout alors l’Assemblée nationale avec un espoir sérieux de reconstituer sa majorité parlementaire.
Cependant, Jean-Luc Mélenchon parvient, en deux jours, à rassembler les partis de gauche au sein du Nouveau front populaire. Au premier tour, la liste présidentielle ne recueille que 20 %
des voix. Le président Macron évite le pire en organisant un « Front républicain » contre le Rassemblement national de Marine Le Pen. Ce n’est qu’après deux mois de tergiversations
qu’il parvient à désigner Michel Barnier comme Premier ministre.
Michel Barnier est un opportuniste. Soutien du gaulliste Jacques Chaban-Delmas, il le trahit pour l’atlantiste Valéry Giscard d’Estaing, en 1977.
Soutien du néo-gaulliste Jacques Chirac, il le trahit pour l’atlantiste Édouard Balladur, en 1993. En 2007, dans l’affaire Clearstream 2, il dépose devant le juge Renaud Van Ruymbeke contre le
gaulliste Dominique de Villepin en faveur de l’atlantiste Nicolas Sarkozy. Sa seule constance est de participer à la construction de l’Union européenne dans l’ombre de Washington et de
Londres. Après le rejet par référendum de la Constitution européenne, il est membre du groupe Amato qui rédige le traité de Lisbonne lequel sera imposé par la voie parlementaire.
Il négocie patiemment les conditions du Brexit avec Londres car il est le seul commissaire européen à connaître l’histoire de l’UE et à comprendre la logique de la volonté
britannique. Cependant, il se met à dos bien des hauts fonctionnaires européens, lors de la campagne présidentielle française de 2022. Il dénonce en effet la gestion des règles
de l’immigration depuis des décennies par ses collègues de la Cour de justice de l’UE, ce qu’il n’avait jamais fait auparavant.
Le 21 septembre, l’Élysée annonce la composition du gouvernement dont il est le Premier ministre. Il prend soin de laisser croire qu’il en est le seul auteur et que
le président Macron ne l’a pas influencé. C’est évidemment faux. Par exemple Marc Ferracci, ministre délégué chargé de l’Industrie, ancien camarade d’Emmanuel Macron durant leurs études à
SciencesPo, fut son témoin de mariage, tandis que le président fut le témoin du sien. Son père, Pierre Ferracci, a participé à la commission Attali pour la libération de la croissance française
(2007-2010), dont Emmanuel Macron fut rapporteur spécial. Il dirige un réseau permettant de recaser les hauts-fonctionnaires momentanément écartés. L’épouse du nouveau ministre, Sophie Ferracci,
fut directrice de cabinet d’Emmanuel Macron au ministère de l’Économie et à son parti politique, En marche. Elle a été recasée à la Caisse des dépôts et consignations et est aujourd’hui
présidente du Groupe SOS de Jean-Marc Borello, ami de longue date de Brigitte Macron.
Le gouvernement Barnier est placé sous les augures des démocrates états-uniens et des sionistes révisionnistes israéliens.
Son ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, est l’héritier d’une longue succession de démocrates-chrétiens. Son grand-père, Noël Barrot fut résistant et
député. Son père ; Jacques Barrot, créa avec Michel Barnier le club Dialogue & Initiative. Il fut député ministre, vice-président de la Commission européenne et même membre du Conseil
constitutionnel. La sœur de Jean-Noël, Hélène Barrot, est directrice de la communication d’Uber-Europe. Spécialiste des Finances, il fut professeur associé au Massachusetts Institute of Technology (MIT), puis professeur à HEC Paris. Il fut lauréat (promotion
2020) du programme « Young Leaders » de la French-American Foundation.
Le membre le plus surprenant du gouvernement Barnier est son ministre délégué chargé de l’Europe, Benjamin Haddad. La presse a relevé son rôle au
sein de l’Atlantic Council, donc au service de Washington. Il fut aussi haut fonctionnaire du service européen pour l’action extérieure (SEAE) où il défendit les positions des États-Unis et
d’Israël.
Mais le plus important est ailleurs : Il a longuement travaillé au sein du Tikvah Fund qui se présente comme une association d’éducation juive
états-unienne. En réalité, c’est une association des « sionistes révisionnistes », c’est-à-dire des disciples du fasciste Vladimir Jabotinsky dont le portrait
orne les murs de tous ses bâtiments et est reproduit sans toutes ses publications. Le Tikvah Fund n’est pas une organisation pro-israélienne comme les autres, elle promeut l’idéologie de Benyamin
Netanyahu (dont le père était le secrétaire particulier de Jabotinsky) [4]. Rappelons que le premier Premier ministre d’Israël, David Ben Gourion, avait interdit que l’on inhume Jabotinsky
en Israël.
Selon Haaretz, le Tikvah Fund, présidé par le criminel états-unien Elliott Abrams [5], a financé la prise de pouvoir en Israël par Benjamin Netanyahu et
ses alliés Itamar Ben-Gvir et Bezalel Smotrich [6].
Il y a trois ans, Benjamin Haddad expliquait qu’assimiler le Hezbollah à une organisation terroriste comme Daesh, qu’il a combattu et qu’Israël a soutenu,
permettait d’obtenir le soutien des Européens [7].
Ce qu’il faut retenir :
• La Commission européenne est l’héritière de la Haute Autorité de la CEE, elle-même héritière de l’AMGOT, c’est-à-dire de l’autorité
militaire d’occupation anglo-saxonne.
• La Commission européenne n’est donc pas élue, mais composée à l’instigation des Anglo-Saxons. Sa seule fonction est de faire adopter les
normes de l’OTAN par les États-membres.
• Le gouvernement Barnier est le prolongement de la Commission. Il comporte ainsi aussi bien un ministre agréé par les démocrates
états-uniens, qu’un autre représentant les sionistes révisionnistes de Benyamin Netanyahu.
[3] Voir le tableau des mesures états-uniennes et
européennes dans « La
fin de la domination occidentale », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 19 avril 2022.
Dans les divagations de Macron, il y a certes du matamore, mais aussi de l’excuse. La France n’a que peu fourni à l’Ukraine, parce qu’elle n’avait rien
à fournir que du matériel désuet, qui devait être benné.
Alors que faire ? Par exemple dire qu’on va envoyer des troupes, et comme personne ne voudra suivre, leur faire porter la responsabilité de la défaite.
On pourra dire «si on m’avait suivi !»
La Roumanie, la Pologne, la Slovaquie accepteront elles de les laisser passer ? Rien de moins sûr ! De même, la république tchèque a beau dire qu’elle
en enverra, elle enverra quoi ??? Des condoléances ???
Au plus, la France pourrait déployer quoi ? 15 000 hommes ? de quoi tenir 30 kilomètres ? Impressionnant ! Et au bout de trois jours, à bout de
munitions, ils se débanderont ? À moins que la pénurie ne viennent encore plus vite : 3 heures ?
C’est la fuite devant le réel.
Bredin Lemaire, lui, veut faire des Zéconomies, pour «réduire le déficit». Toujours est-il que les français verront les dons à l’Ukraine, et la
radinerie à leur égard… De plus, réduire les dépenses de 10 milliards, réduira le PIB de 20 (ou plus), et les recettes de 12… Donc, la «réduction du déficit» engendrera une
«augmentation du déficit», car celui qui ne verra plus arriver l’argent, se vengera immédiatement : il ne le dépensera plus, et il ne circulera plus… Elémentaire mon cher Watson. Mais
BLM lui, se contente d’être encore en maternelle. La seule chose qui serait cohérente, ce serait la taxation des bénéfices des entreprises du Cac 40.
Donc, dans un contexte récessif, que même le FMI reconnait et qui reconnait que la «réduction des déficits», vue la conjoncture, n’est pas indiquée, on
veut quand même réduire les dépenses…
Sur Xerfi, on compte les morts de la conjoncture.
Avec la «réduction des déficits», la conjoncture du bâtiment va encore se dégrader.
Avec les bruits de bottes, l’armée va encore moins recruter. Il n’y a que les branleurs de généraux qui sont en abondance et en coliques verbales
dégoulinantes.
Dernière nouvelle aussi, le fulmicoton, manque et sans lui, plus d’obus. Les abrutis qui nous gouvernent ont laissé filer toute l’industrie du coton en
Chine… Y compris celle du fulmicoton, et, bizarrement, il n’y a plus de livraisons chinoises de fulmicoton en occident…
En cas de guerre, souvent, les constructions s’arrêtent net… Déjà qu’elles ont notablement baissé… En cas d’austérité aussi.
BLM, tu veux savoir comment réduire la dette ? Ne fais rien, laisse l’inflation filer, et indexe les revenus. Merde, son cerveau a coulé par les
oreilles quand il a entendu ça…
Un point rapide sur la
situation de notre pays pourrait donner ceci : l’inflation affame une part de plus en plus importante de la population ; la dette extérieure du pays augmente démesurément sans aucun
contrôle ; dans le secteur économique, des milliards d’euros s’envolent chaque année pour financer l’industrie, l’agriculture, le tourisme de pays étrangers; la filière industrielle est
pratiquement détruite, celle énergétique bien engagée et celle de l’agriculture s’accélère ; le chômage est en hausse continuelle, due en particulier, à la désindustrialisation de notre pays
et à l’importation imperturbable de chômeurs de pays étrangers ; l’éducation est en échec ; notre pays se suicide, au moins économiquement, en Afrique ; la culture qui devrait
assurer la cohésion de la société est rongée de l’intérieur ; l’Etat devient incapable de garantir la paix sociale, la sécurité des personnes et des biens, et même les institutions ;
Mais en plus, notre pays est en guerre affichée contre l’un des pays, militairement les plus puissants de la planète, et seul disposé à lui fournir une énergie à un coût
raisonnable.
Depuis plusieurs décennies, nous subissons les orientations et directives bruxelloises (certes regardées avec bienveillance par les groupes dits d’opposition), mais
nous devons déduire que c’est sans rapport1 avec le bilan qui précède. Dans les pays de l’ouest européen, la situation est sensiblement la même, calamiteuse. Pour les pays de l’est
européen, les versements de plantureux subsides, venant de l’ouest, réduisent les critiques.
L’UE soutient la guerre militaire contre la Russie ( l’Otan est la structure dédiée sur ce sujet, mais cette dernière ne pourrait pas être activée à ce point, sans
l’ingérence de l’UE dans les pays). Notons à ce sujet ce que sont devenues les « valeurs occidentales » : le fait qu’un pays en
occupe un autre pour protéger une population en Europe, c’est mal, tandis qu’il n’y a rien à dire au fait qu’un occupant massacre la population autochtone d’un pays au Moyen-Orient.
La guerre en Ukraine est accompagnée d’une guerre économique féroce. Sur le plan militaire comme sur le plan économique, l’UE a perdu la partie mais s’entête (on
attend avec impatience, les résultats des audits destinés à éclairer comment ont été utilisés, les sommes astronomiques, et le matériel fournis à l’Ukraine). Création imposée aux peuples
européens, elle devrait souffrir de son bilan, mais on assiste au contraire à la prise en main de plus en plus brutale des pays, par la couche dirigeante de l’UE, facilitée, il faut le répéter,
par l’absence quasi complète de forces attachées aux intérêts nationaux des pays de l’ouest européen2.
Il faut ajouter à ce tableau un élément capital : la russophobie, beaucoup plus important qu’il ne semble à première vue. Une variante consiste à crier haut et
fort que les russes, vont envahir leurs voisins. La construction de différents murs et de bunkers, la fermeture de frontières entre la Russie et la périphérie de l’UE, est destinée à créer un
sentiment d’insécurité face à ce pays. On peut se demander pourquoi, d’un seul coup, la russophobie est sortie de terre et a atteint des sommets, pourquoi la raison ne vient pas à la rescousse.
On pourrait souligner par exemple que la Russie est sous peuplée et qu’elle se développe très bien sur son territoire, grâce en particulier aux sanctions économiques occidentales. On pourrait
relever que la Russie serait bien stupide d’envahir les pays de l’Europe de l’est et de devoir alors les prendre en charge financièrement sans retour intéressant, à la place des pays de l’Europe
de l’ouest. Mais ce serait reconnaître que la Russie est dirigée de manière plus futée que les pays de l’Europe de l’ouest et qu’un pays qui défend ses intérêts s’en sort mieux que celui qui
remet son destin à autrui. Cette attitude xénophobe de l’UE a nécessairement une fonction bien précise, et c’est probablement un calcul de survie.
La russophobie prend place dans une politique délibérée, consistant à créer un ennemi et à entretenir l’affrontement. L’ennemi a vraiment été créé
par le non respect des accords de Minsk, par la décision de faire entrer l’Ukraine dans l’Otan, par l’agression contre la population du Donbass ; et quand la Russie a décidé de
protéger la population du Donbass, elle a été désignée comme agresseur.
Ainsi, pour maintenir cette couche administrative qui apporte la ruine aux pays de l’ouest européen, qui façonne les pays de l’est européen en les achetant, la
solution, classique, consiste en la création d’un ennemi. Nous voyons, et cela devrait se répéter, la diffusion régulière d’« informations » sur les intentions supposées
belliqueuses de la Russie, ce qui a plusieurs fonctions, entre autres : de servir de béquilles à l’UE, de permettre aux pays de l’est de soutirer des sommes complémentaires à leurs collègues
de l’ouest, et aussi de continuer à verser, sans contrôle et hors de toute raison, des sommes à l’Ukraine (par le truchement opportun de qui nous savons).
Résumé : En Ukraine, la guerre militaire est perdue pour l’Occident, mais elle se poursuivra tant que les Ukrainiens se sacrifieront. Dans l’UE, la guerre
économique est perdue mais elle se poursuivra grâce à la russophobie. Car l’autre solution consisterait à reconnaître ses torts. Supposons que l’information sur ce qui se passe vraiment dans le
monde, soit libérée. Alors les citoyens de l’Europe de l’ouest comprendraient enfin pourquoi leurs pays s’effondrent tandis que d’autres vont très bien. Cette situation résultant des décisions
absurdes3 des instances dirigeantes, et du laxisme des représentations nationales, cela entraînerait des recherches de responsabilité. Le climat de
russophobie devrait donc perdurer puisque la survie de l’UE en dépend.
Néanmoins, comme on ne peut pas empêcher la vérité de s’infiltrer, et de faire s’effondrer les mensonges, malgré le travail de soutien des médias de gouvernement,
la vérité sur le rôle et le travail de la bureaucratie européenne pourrait bien se répandre. Et on peut penser que ses jours sont comptés, mais les populations des pays de l’Europe de l’ouest ont
un rôle à jouer.
René
Lamertume
Notes
Ces quelques lignes n’abordent pas le fait connu que l’UE est un prolongement politique des USA
Quelque chose est peut être en train de se réveiller en Allemagne
La question de la légalité de ces décisions se posera tôt ou tard
Paris assure ne pas avoir de
combattants du côté de Kiev – après tout, le déni plausible, c’est la raison d’être des tueurs à gages.
Il n’y a pas si longtemps c’était un sujet de fierté pour les nations occidentales d’évoquer leurs ressortissants enthousiastes à l’idée de partir
en Ukraine jouer les Rambo à dégommer les Russes. Du moins ne semblaient-elles pas s’empresser de les arrêter. Aujourd’hui, elles ne veulent même pas admettre qu’ils
existent.
Ces patriotes, qui se battent pour rien de moins que la liberté occidentale ! Tout cela faisait bon enfant jusqu’au moment où les missiles ont commencé
à voler et ils ont réalisé (trop tard pour certains) que l’armée russe n’était pas juste une entité non-jouable dans un jeu vidéo.
Pas plus tard que cette semaine, le ministre russe de la Défense a déclaré qu’ils avaient frappé un nid de 60 combattants à Kharkov – français dans leur
majorité, affirme-t-il. Si c’est vrai – bien que le gouvernement français nie que ce le soit – cela soulèverait de nombreuses questions comme, par exemple, pourquoi des citoyens
français combattent-ils contre la Russie en Ukraine ? Qui sont ces gens précisément ? Pourquoi les Gaulois haussent-ils les épaules depuis Paris au sujet de leur présence dans une
zone de conflit armé alors que l’omniprésence des services de renseignement étrangers suggère que la France devrait être parfaitement au courant de ce qui se passe ?
Le gouvernement français a déjà prouvé avoir une idée bien précise de ce que les citoyens français font en Ukraine. L’année dernière, la DGSI a déclaré
que sur 400 combattants français en Ukraine, quelques 30 étaient déjà fichés comme néo-nazis. La Russie a même déclaré qu’elle enquêtait sur des crimes présumés commis par certains
mercenaires français. L’année dernière, le député français Frédéric Mathieu, du parti de gauche «La France insoumise», alertait le ministre français des Affaires intérieures sur la
menace que représentent les citoyens français qui se sont rendus en Ukraine pour traîner avec des combattants ukrainiens s’imaginant que c’est un Disneyland néo-nazi et qui deviennent
des terroristes potentiels à leur retour au pays. Le chef de la DGSI a suggéré la même chose dans la presse française en juillet 2023 citant «l’inspiration
néo-nazie» des mercenaires.
Nostalgiques du IIIe Reich
Le cas spécifique de deux Français d’une vingtaine d’années a été pris pour exemple. Ils seraient descendus de bus à Paris en provenance de Lvov en
avril 2023, trimballant avec eux des chargeurs de fusils d’assaut et des viseurs optiques interdits, et, pris sur le fait, condamnés directement à la prison. Tous deux étaient suivis
par le renseignement français, une preuve de plus que Paris connait parfaitement la vraie nature de ceux qui se battent là-bas pour la
«démocratie» en Ukraine.
L’un des mercenaires français avait auparavant figuré dans un reportage sur les néo-nazis dans l’armée française. Il faisait partie d’une unité des
chasseurs alpins et pouvait sans doute apprendre deux-trois petits trucs aux néo-nazis de «l’État islamique des neiges» qui ont été entraînés et équipés par les alliés de l’OTAN
contre la Russie à l’approche du conflit. Il s’avère même avoir tatoué le serment de fidélité de la SS à Adolf Hitler et aurait écrit sur Facebook en 2018 que les migrants devraient
recevoir une «bonne balle dans
la nuque».
L’année d’avant, la Hongrie a attrapé un autre néo-nazi français déjà accusé du meurtre d’un joueur argentin de rugby qui se disait en route pour
combattre en Ukraine.
Au moins un élu français a fait part l’année dernière de sa préoccupation concernant l’éventuelle prolifération de l’extrémisme au retour de ces
combattants d’Ukraine, et de l’influence sur eux des néo-nazis du bataillon Azov, alors même que ces mêmes «héros» sont invités et félicités en tant qu’intervenants conviés à la
prestigieuse Université de Stanford et généralement glorifiés comme des défenseurs de la démocratie et de la liberté occidentale.
Les politiciens de l’establishment occidental ne semblent pas trop pressés pour évoquer certains détails dérangeants qui ont resurgi au sujet de leurs
protégés néo-nazis. Pas plus qu’ils ne le sont pour expliquer ce que certains de leurs citoyens, notamment d’anciens militaires, faisaient à trainer avec eux en Ukraine. Pas vraiment
le genre de discussion préliminaire commode à tenir quand le gouvernement français s’efforce de balayer l’argument de la «dénazification» avancée par le président russe Vladimir
Poutine pour justifier l’intervention militaire en Ukraine.
L’incident risque également de soulever des questions quant au rôle que les contractuels militaires privés français pourraient jouer en Ukraine. Alors
que certains citoyens français pourraient être attirés par l’Ukraine pour le fun et la camaraderie fasciste, d’autres peuvent être séduits par la rémunération. Une discussion que
Paris veut probablement éviter, étant donné la loi française datant de 2003 interdisant le mercenariat.
Mais même les responsables européens ont regardé Paris de travers en 2012. L’homme politique polonais Tomasz Piotr Poreba avait alors demandé à la
Commission européenne de s’adresser aux entreprises militaires et de sécurité françaises qui «ont leurs sièges
sociaux implantés ou enregistrés dans l’Union européenne – en particulier dans des pays comme la Grande-Bretagne et la France – et dont les services sont sous-traités sur le marché
européen par des organisations publiques ou privées, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Union européenne».
Brouillard de guerre
Quiconque a regardé un des «Mission
Impossible» avec Tom Cruise sait que tout le principe derrière les mercenaires, c’est qu’on peut s’en servir comme d’un missile qu’on oublie sitôt tiré. Le personnage de Cruise,
Ethan Hunt, au début de chaque film est prévenu que si son équipe rate sa mission secrète, elle sera désavouée. De la même manière, l’intérêt de recruter des mercenaires, c’est de
faire régner au maximum le brouillard de la guerre et dissimuler les traces que laisserait un acteur étatique qui n’est pas censé se trouver là. La dernière chose qu’un État
va faire, c’est de les réclamer en cas d’échec. C’est pour cela qu’ils touchent gros : Pour prendre des risques considérables et assumer ensuite si les choses tournent
mal.
Des personnalités dans la presse française ont dénigré la frappe de Moscou sur les mercenaires français ni voyant rien de plus qu’un «retour de flamme
médiatique» contre Emmanuel Macron après que le président français a déclaré plus tôt cette semaine que Paris fournirait 40 missiles longue portée Scalp à Kiev.
«Encore une
manipulation pataude de la Russie», comme l’a qualifiée le ministre français des Affaires étrangères. Il ajoute que «la France n’a de
mercenaires ni en Ukraine ni nulle part ailleurs, contrairement à d’autres». Mais le ministre russe des Affaires étrangères affirmait déjà en juillet 2023 que depuis juin 2022 les sociétés militaires privées françaises «engagent des
bénévoles pour participer aux hostilités du côté de Kiev… Les ressortissants français participant aux hostilités en Ukraine s’y rendent souvent par l’intermédiaire de sociétés
militaires privées étrangères ou la Légion ukrainienne internationale».
Il y a un moyen de trancher le débat une fois pour toutes. Moscou devrait mettre Paris au pied du mur et révéler
leurs identités. Appelons cela une collaboration mondiale open source dans l’intérêt de la transparence.
Maintenant, la question semble avoir été clarifiée grâce à de nouvelles
informations.
L’agence de presse russe TASS a rapporté dans la soirée du 18 janvier que l’expert militaire russe Alexandre Artamonov, que je connais personnellement aussi comme un expert
très compétent et pondéré, avait exprimé le soupçon que les personnes tuées étaient des soldats français.
Il a déclaré à TASS, citant une source au sein des forces armées françaises :
« La présence de mercenaires français
près de Kharkov, qui constituaient
l’épine dorsale de la base militaire
détruite, pourrait avoir été secrètement
approuvée par leur gouvernement. Les forces
armées françaises ont reçu un
ordre de l’armée française. Le ministre de
la Défense a demandé en février aux militaires de se considérer comme étant en conflit avec la Russie. Les
mercenaires tués sont très probablement des
soldats détachés qui ont signé une demande de vacances.»
Artamonov a déclaré que les citoyens français en Ukraine surveillent non
seulement l’utilisation des armes françaises, mais les utilisent également
activement eux-mêmes : « Pour utiliser l’obusier César ou obtenir des
instructions de ciblage précises pour (le char léger àroues AMX-10RC),
vous devez contacter le Satellites de l’OTAN. Cette communication s’effectue
via des codes. Personne ne transmettra ces codes à des soldats étrangers,
c’est-à-dire à desUkrainiens qui ne sont pas membres de l’OTAN.»
…ou des soldats français réguliers ?
Selon Artamanov, les Français sont très probablement des instructeurs, des
équipages supérieurs de l’artillerie française utilisée par l’Ukraine et
éventuellement des commandants de chars AMX-10RC.
Apparemment, Artamanov a eu une bonne intuition, car le 18 janvier au soir, on
a appris que le ministère russe des Affaires étrangères avait convoqué
l’ambassadeur de France.
Les chaînes russes Telegram, habituellement bien informées, proches des correspondants de guerre et des experts locaux, écrivent désormais que les
Français tués et blessés à Kharkov ne seraient pas des mercenaires arrivés individuellement, mais plutôt des membres de la Légion étrangère française.
Cela voudrait dire qu’ils ne sont peut-être pas (uniquement) français, car les volontaires étrangers servent normalement comme soldats temporaires dans
la
Légion étrangère, même si les officiers sont bien sûr français. La Légion
étrangère est une grande unité de l’armée française, c’est-à-dire une partie des
forces armées françaises. Au sens du droit international, les soldats de la Légion étrangère sont des soldats réguliers de l’armée française.
Il n’existe actuellement aucune confirmation officielle selon laquelle les morts
étaient des soldats de la Légion étrangère. Mais si cela devait se confirmer, ce
serait la participation de facto de la France à la guerre au regard du droit
international.
Aujourd’hui, 19 janvier, la Douma discutera
de nouvelles mesures contre la
France.
Remarque personnelle : Que le service des Caesars, s'il en reste, soit assuré par des
artilleurs
français me semble
plausible. En revanche, il me semble bien que les AMX10RC aient été
abandonnés ou détruits car
particulièrement inadaptés au conflit en Ukraine (Trop faiblement
protégé, mécaniqueet électronique trop
fragile...) D'ailleurs, un exemplaire est déjà exposé dans
un musée à Moscou...!
JMR
Déchéance de nationalité pour les soldats franco-israéliens
Si les crimes de guerre commis à Gaza par les soldats franco-israéliens engagés dans Tsahal sont reconnus, la France les déchoira-t-elle de leur
nationalité française ?