Le billet du jour

 

Je reviens d’Ukraine

Source : RzO international - Le 01/03/2024.

par Maria Mateiciuc

Je reviens tout juste d’Ukraine, où je rendais visite à des amis.

Tout ce que nous avons entendu sur ce qui se passe en Ukraine est un mensonge.

La réalité est plus sombre, plus sombre et sans équivoque désespérée. Il n’est pas possible que l’Ukraine «gagne» cette guerre. 

 Selon leurs estimations, elles ont perdu plus d’un million de leurs fils, pères et maris ; une génération entière est partie.

 Même dans le Sud-Ouest, où le sentiment anti-russe est ancien, les citoyens hésitent ou ont carrément peur de critiquer publiquement Zelensky ; ils iront en prison.

 Dans chaque village et ville, les rues, les magasins et les restaurants sont pour la plupart absents des hommes.

 Les quelques hommes qui restent sont terrifiés à l’idée de quitter leur foyer, de peur d’être kidnappés et appelés à la conscription. Certains ont supplié leurs amis de leur casser les jambes pour éviter le service.

 Les opérations de recherche de l’armée ont lieu tôt le matin, lorsque les hommes quittent leur domicile pour aller travailler. Ils leur tendent une embuscade et les kidnappent dans les rues et, en 3 à 4 heures, ils sont inscrits dans l’armée et emmenés directement sur les lignes de front avec une formation minimale, voire aucune ; c’est «une condamnation à mort».

 C’est de pire en pire chaque jour. Là où je résidais, un dentiste venait d’être arrêté par les forces de sécurité alors qu’il se rendait à son travail, laissant derrière lui deux jeunes enfants. Chaque jour, 3 à 5 cadavres arrivent des lignes de front.

 Les mères et les épouses se battent bec et ongles avec les forces armées, et implorent que leurs hommes ne soient pas enlevés. Ils tentent de soudoyer, ce qui fonctionne parfois, mais la plupart du temps, ils se heurtent à des violences physiques et à des menaces de mort.

 Le territoire célébré comme ayant été «reconquis» à la Russie est réduit en ruines et est inhabitable. Quoi qu’il en soit, il ne reste plus personne pour y vivre et les familles déplacées ne reviendront probablement jamais.

 Ils voient la manière dont la guerre a été rapportée, chez eux et à l’étranger. C’est une «blague» et une «propagande». Ils disent : «Regardez autour de vous : Est-ce victorieux ?»

 Pire encore, certains ont été amenés à croire qu’une fois les forces ukrainiennes épuisées, des soldats américains viendraient les remplacer et «gagner la guerre».

Il n’y a aucune ambiguïté chez ces personnes. La guerre n’a servi à rien – une parodie. Le résultat a toujours été et reste clair. Les gens sont désespérés, complètement détruits et vivent dans un cauchemar sans fin.

Ils réclament une fin, n’importe quelle fin – très probablement la même «paix» qui aurait pu être obtenue il y a deux ans. Dans leur esprit, ils ont déjà perdu, car leurs fils, leurs pères et leurs maris sont partis et leur pays a été détruit. Aucune «victoire» ne peut changer cela.

Ne vous y trompez pas, ils sont en colère contre Poutine. Mais ils sont également en colère contre Zelensky et l’Occident. Ils ont tout perdu, et pire encore, l’espoir et la foi, et ne comprennent pas pourquoi Zelensky souhaite poursuivre la trajectoire actuelle, celle de la dévastation humaine.

Je n’ai pas été témoin de la guerre ; mais ce que j’ai vu était absolument déchirant.

Honte au peuple, quelles que soient ses intentions, qui a soutenu cette guerre. Et honte aux médias de continuer à mentir à ce sujet.

source : Boudhanar

 

Le petit train français

Source : RzO international - Le 01/03/2024.
  1. par Jacques Henry

Pour l’écartement des rails il y a la dimension standard : 1,435 mètre, la dimension adoptée par exemple au Japon : 1,067 mètre, et l’écartement pour les petites voies comme celle de Bundaberg, Queensland, qui achemine la canne à sucre vers l’immense sucrerie de cette ville surréaliste parcourue par des petits trains et l’écartement ne dépasse pas 0,600 mètre. Macron est passé de 1,435 à 0,6 mètres.

L’entrée en matière du présent article de ce blog peut être interprétée de deux manières, découvrez sa face cachée mais je livre à votre sagacité celle qui me vient à l’esprit : la France était comme un train confortable roulant sur des voies dont l’espacement des rails était bien de 1,435 m. Aujourd’hui la France ressemble à un petit train essoufflé, en panne de combustible, avec le conducteur de la locomotive poussive qui ne connait pas l’itinéraire de la voie ferrée sur laquelle il roule. De plus il ne regarde pas les signaux le long de la voie car de toutes les façons il n’en tiendra pas compte.

Voilà une métaphore décrivant l’état de la France. Les caisses de l’État sont vides : en comptabilisant les «hors-bilan» la dette globale de la France atteint la somme folle de 8000 milliards d’euros c’est-à-dire plus de 115 000 euros par Français, tous âges confondus ! L’assistant du conducteur de la locomotive se perd en conjectures invraisemblables comme grappiller quelques herbes folles le long de la voie afin de maintenir le feu dans la chaudière de la locomotive, du genre diminution homéopathique du traitement anti-dépresseur que représente les multiples aides sociales distribuées pour apaiser les quartiers de non-droit des banlieues majoritairement peuplées de profiteurs du système social dispendieux que l’État français a imaginé depuis le Front populaire et amplifié par le Comité national de la Résistance.

Le train (de vie ?) de la France doit d’abord se soumettre à une ablation chirurgicale de toutes les tumeurs qui vont le tuer comme par exemple copier le nouveau chef d’État argentin, c’est-à-dire supprimer tous les parasites qui alourdissent l’État, supprimer les trois-quarts des ministères et mettre à la rue tous les profiteurs qui gravitent autour des palais dorés de la République, simplifier le «mille-feuilles» administratif qui quadrille le territoire, remettre les fonctionnaires essentiels au travail et les rémunérer au mérite et non pas statutairement …

Le petit train français, dans ces conditions, pourra poursuivre son chemin mais à une condition : qu’il quitte le «machin» européen qui est une organisation fasciste mise en place dès la fin de la Seconde Guerre mondiale par les Américains (cf. Walter Hallstein, nazi notoire, premier président de la Commission européenne). Le coq nain dans le rôle d’un président donne de la voix avec l’aide compulsive de rails qui sont de plus en plus serrés cheminant sur une voie ferrée qui mène à l’abime … Vous aurez compris qu’il s’agit de cocaïne et que ce petit groupe de «young leaders», formatés et adoubés par le vieux Klaus, le gourou néo-nazi de Davos, est constitué d’homosexuels parfois pédophiles et le reste du monde politique français exclu du cercle «intime» s’en accommode y compris quand, sous l’influence d’un énième rail le président en personne se prend pour Napoléon en imaginant qu’il va réitérer la campagne de Russie. La Bérézina n’est plus dans les immenses plaines de Russie mais à Paris-sur-Seine …

Note. Mon opinion au sujet du petit coq qui dirige la France n’est pas de mon fait mais du grand journaliste Régis Le Sommier qui déclara que ce petit coq était homosexuel devant Bercoff lors d’un «Dernier Verre».

source : Jacques Henry

Illustration : Petit train de Bundaberg, version touristique, (Wikipedia) utilisant de la bagasse comme carburant.

 

 

Entre la campagne de Russie, la Berezina et la vente à l’encan de la France, sa culture comme un club de foot, c’est tout Macron et la Macronerie

Source : RzO International - Le 01/03/2024.

Si le parlement britannique comme nous le montrons dans un autre article parait la proie d’un chaos indescriptible, Macron est le chaos à lui tout seul.

D’un côté il se lance dans une opération électorale liée aux européennes dans lequel il s’agit pour lui de n’avoir qu’un seul adversaire, le Front national, il ne s’adresse qu’à lui, et donc le fait monter (comme Mitterrand) à travers diverses opérations dont le vote de la loi immigration, les comédies face à la crise agricole, mais dans le même temps il faut acculer le dit Rassemblement national dans l’espace le plus honni face à l’intérêt national (d’où l’opération récupération Manouchian et invraisemblable interview dans l’Humanité).

Le Rassemblement national n’est pas l’histoire de la France mais de sa collaboration (ce qui est vrai). Et là on passe, comme cela était totalement prévisible pour ceux qui ont encore le sens politique, de la célébration des héros de la résistance, à ce qui a été longuement médiatiquement préparé à savoir le nouvel Hitler, le nouvel ennemi de la France, de l’Europe, à savoir la Russie. On utilise à plein le clown Zelensky, on se porte tel Napoléon à la tête de la nouvelle Berezina pour exister, mais surtout pour mettre le Rassemblement national dont on invente (malgré Meloni) qu’il représenterait un allié de l’ennemi le Russe à la tête de ses hordes comme papa Le Pen avait été l’ami de Hitler. Quitte à ce que ces manœuvres électoralistes nous mènent tout droit à une guerre nucléaire.

Mais comme il faut du fric et qu’à force de ruisseler, de promettre des milliards à Zelensky et comme il s’agit également de récupérer le vote des gens issus de l’immigration, voici sur quoi tombe notre pitre national et son petit état-major dérisoire : On vend la France et la culture au Qatar comme s’il s’agissait du PSG (Dati est là pour ça, flanquée de Paul Bismuth). Cette conception de la culture de ses «consciences», ça jette un tout autre éclairage sur la récente cérémonie des Césars, Macron va recevoir Judith Godrèche, par parenthèse je ne vois qu’un seul bénéfice à toutes ces comédies c’est la manière dont les républicains qui s’épuisent à courir derrière ce schtroumpf qui est le président de la France ont fini par accepter de voter pour l’inscription de l’avortement dans la Constitution.

Quant à Gaza dont il est vaguement question dans le cahier des charges du spectacle annoncé voici quelques temps que Macron virevolte comme une danseuse de ballet tout en restant là comme ailleurs le nez rivé sur le cher allié américain. Certes percevoir les jeux politicards et leur évolution prévisible a disparu semble-t-il de la mentalité du militant qui est devenu aussi naïf que le spectateur de guignol et qui crie «c’est lui le méchant !» comme le veut la manœuvre, mais il est possible aussi que les «naïfs» se réveillent face au niveau qu’atteignent désormais les jeux électoraux en France.

Danielle Bleitrach

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Le président Emmanuel Macron a annoncé avoir signé mardi avec l’émir du Qatar Tamim ben Hamad Al-Thani un accord portant sur des engagements d’investissements qatariens à hauteur de 10 milliards d’euros dans l’économie française à l’horizon 2030. «Nous avons signé un plan ambitieux d’investissements de 10 milliards d’euros», a-t-il déclaré lors de l’échange de toasts en ouverture du dîner donné en l’honneur de l’émir, en visite d’État en France. Ces investissements interviendront dans des secteurs tels que la transition énergétique, les semi-conducteurs, l’aérospatial, l’intelligence artificielle, le numérique, la santé et les industries de la culture. Cette première visite d’État d’un émir du Qatar depuis 15 ans en France, et la première pour Tamim ben Hamad Al-Thani, parfait francophone, depuis son accession au trône en 2013, est un «immense honneur pour la France», a souligné Emmanuel Macron.

«Votre pays est un pays ami de la France, un partenaire fidèle, stratégique, sur lequel elle sait pouvoir compter dans les situations difficiles», a ajouté le président, en rappelant l’agenda commun de «défense et de sécurité» que les deux États sont «en train de renforcer» ou celui dans la «lutte contre le terrorisme».

Mardi soir, l’émir a dîné à l’Élysée en compagnie du président de la République et du capitaine de l’équipe de France de football Kylian Mbappé.

Durant sa visite de deux jours à Paris, Tamim ben Hamad Al-Thani doit également discuter avec Emmanuel Macron des négociations entre Israël et le Hamas pour une trêve à Gaza.

source : Histoire et Société

Youssef Hindi : Pourquoi les sionistes cherchent à infiltrer les cercles complotistes, populistes et souverainistes ?

Source : RzO International - Le 08/02/2024.

par Yoann

Invité sur Le Courrier des Stratèges, Youssef Hindi met en lumière l’infiltration des milieux souverainistes européens par les néo-conservateurs américains et les milieux pro-sionistes. Cette explication sur les stratégies de contre-influence est essentielle pour comprendre le débat public en France aujourd’hui.

En novembre dernier, Randy Yaloz, avocat et président de «Republican Overseas» qui représente le parti républicain américain à l’étranger, a organisé un rassemblement où plusieurs personnalités politiques ont pris la parole, dont certaines sont connues pour leurs positions pro-sionistes affirmées, comme André Bercoff et Eric Zemmour. Cette initiative a été largement commentée, notamment par Youssef Hindi, qui a souligné les implications de cet événement dans un contexte politique complexe.

Youssef Hindi explique la raison pour laquelle certains milieux sionistes cherchent à infiltrer les cercles complotistes, populistes et souverainistes, soulignant leur intérêt à maintenir ces mouvements dans le giron israélo-américain. Il dénonce les efforts visant à limiter les discussions sur Israël dans les médias, témoignant de son expérience personnelle où il lui a été demandé de ne pas critiquer Israël lors d’une invitation médiatique.

source : Le Courrier des Stratèges

Géopolitique du XXIème siècle pour les (gros) nuls


Par José Martí − Le 26 janvier 2024 − Source Le Saker Francophone

East West Split – East vs West: The Cold War on Steroids — Two Walled ...

Une tentative d’expliquer le nouvel équilibre des puissances, tel qu’il se met en place sous nos yeux. Cet article constitue une synthèse à très grosses mailles des observations des phénomènes en cours.

En ce début d’année 2024; nous touchons à la fin du premier quart du nouveau siècle. Un nouvel équilibre des forces est déjà en place sous nos yeux. Toutes les briques ne sont pas parfaitement ajustées, mais chaque mouvement les rapproche un peu plus de la position qu’elles ont vocation à occuper.

La constitution de deux “blocs”

En vérité, il y a surtout un bloc, et le reste du monde. Je propose de dénommer ce bloc alliance des tocards. Il porte d’autres noms :

  • Le monde libre pendant la Guerre froide
  • l’Occident
  • l’OTAN élargi, puisque désormais il s’agit d’aller fourrer dans l’OTAN des pays comme l’Australie, et des vassaux dont on peut encore tordre le bras (pour quelques années, pas plus) comme la Corée du Sud ou le Japon.
  • l’ancien monde premium. Ce monde constitua jusqu’il y a encore peu de temps une référence, un modèle de vie, de liberté, de pensée. Désormais, il n’y a plus que des membres de ce bloc pour y croire.

Ce bloc a quelques caractéristiques intéressantes :

Plus de ressources naturelles

Ce bloc ne dispose pas ou plus de ressources naturelles, en particulier énergétiques.

Plus d’industrie

Ce bloc a soigneusement, méticuleusement, passé les quatre dernières décennies à saborder ses industries. Il n’en a plus.

Une moraline bien huilée

Les pays de l’alliance des tocards sont experts pour donner des leçons au reste de la planète, sur des sujets aussi variés que les droits LGBTQ+, le réchauffement climatique (on va le traiter à part ci-après) ou encore les droits de minorités bien choisies. En parallèle, ils ne se privent pas de maltraiter et de museler leurs propres populations et oppositions.

Plus aucun lien avec la réalité

Le bloc des tocards vit dans un multivers à la 1984, où la guerre désigne la paix, où le mensonge est désigné comme vérité indiscutable et indépassable, où l’autocratie de personnages non élus est désignée sous le nom “démocratie”, où les processus les plus corrompus sont désignés comme un modèle de transparence (l’Union européenne est un parfait exemple au quotidien de ce phénomène ; la moindre de ses actions fait exactement le contraire de ce qu’elle désigne ; la “construction” européenne désigne en réalité une destruction systématique de tout ce qui la compose).

Des dirigeants largués et un système médiatique aux fraises

Justin Trudeau, Emmanuel Macron, deux clones. Ils ne comprennent rien aux dynamiques intérieures de leur pays, qu’ils trahissent au quotidien et à répétition. Leur seule compétence est d’hyper-communiquer. Leur seule existence est dans l’image. Les médias, la presse, relayent les mensonges officiels et contribuent à la censure de toute analyse divergente. La censure augmente et continuera de croître jusqu’au point de rupture. Le système politico-médiatique produit du néant : On en a vu un bon exemple en France avec la fameuse “loi immigration” qui ne changera rien en aucune manière, les prérogatives de l’immigration relevant de l’Union européenne. Il s’agissait pour le parti unique au pouvoir de communiquer, et pour les oppositions de complaisance de s’opposer.

Exceptions

Tout ce qui précède concerne principalement les pays vassaux du bloc des tocards. Le pays “leader”, les États-Unis d’Amérique, dispose de ressources naturelles propres à satisfaire ses propres besoins (pas plus), développe une industrie sur le dos de ses vassaux. C’est un Empire en fin d’existence, il n’a aucune raison de s’auto-infliger ce qu’il inflige à ses vassaux, bien au contraire.

Le reste du monde

Le reste du monde, c’est simplement les pays qui ont gardé un contact avec la réalité. Il est composé, sans notion d’ordre :

  • De la Russie, un pays qui a connu un effondrement dur dans les années 1990 et qui s’en est sorti de ses propres forces, et grâce à un assez grand dirigeant, Vladimir Poutine. Probablement que son nom restera dans l’histoire russe pour cela, n’en déplaise aux zelinskinolâtres.
  • De la Chine, un pays qui héberge désormais la plus grande partie des industries délocalisées du bloc des tocards. La Chine a pour particularité d’avoir une vraie vision sur le temps long. Elle n’a rien oublié du sac du Palais d’Été, par exemple ; elle n’a rien oublié des épisodes de colonisation et d’humiliation que divers membres de l’alliance des tocards lui ont fait subir il n’y a pas si longtemps.
  • Le Grand Sud dans son ensemble, avec les BRICS, les pays d’Asie du Sud-Est, le Moyen-Orient, l’Afrique, l’Amérique du Sud et l’Amérique latine.

Chose assez admirable, ces pays ne nourrissent dans l’ensemble pas spécialement de velléités de vengeance vis-à-vis de l’ancien monde premium. Ils essayent simplement de vivre leur vie, de se développer (et c’est déjà pas mal).

Les grandes peurs de l’an 2000

Les sociétés dégénérées du bloc des tocards ont besoin de justifier leur existence et surtout leur importance. Pour cela, elles ont développé le mythe d’un super pouvoir. Elles pensent avoir le super pouvoir de détruire la planète. Elles ont développé une immense peur autour de ce pouvoir, une religion climatique (dont la principale dimension consiste à désigner comme hérétique quiconque la remet en doute) et elles déploient des énergies incroyables pour “sauver la planète”, tout en essayant de convaincre les autres pays, incrédules et amusés, de rejoindre leur agitation frénétique sur ce thème. C’est bien évidemment une facette de leur dégénérescence et de leur propension à l’auto-destruction. Bien évidemment, tout un tas d’escrocs profitent allègrement de ce simulacre pour se remplir les poches, comme les installateurs de moulins à vents (appelés éoliennes), de miroirs magiques (appelés photovoltaïques), et de véhicules électriques dysfonctionnels et plus polluants que jamais.

Perspectives

Le plus tôt les populations habitant les pays de l’alliance des tocards le comprendront, le plus efficacement elles pourront peser dans le jeu mondial et y reprendre une certaine place. En attendant, leur société est promise à continuer de couler, de s’effondrer, de se disloquer, et de se ridiculiser. Et il y aura des pleurs et des grincements de dents…

José Martí

 

Le suprémacisme blanc = Génocides ?

Source : RzO International - Le 29/01/2024.

par Gilbert Guingant

Le mur complet qui permet ou permit impunément aux USA, Israël ou l’Afrique du Sud de tuer de prétendus «sous-humains» est, enfin, fissuré. Il reposait sur un dangereux délire axé sur la Bible. Délire qui fit ou fait de ces pays, pourtant comme les autres, de directs «élus» et des protégés de Dieu. Les propulsant dans une race supérieure et qui prouve sa supériorité en… massacrant au-delà de l’entendable. Comme si de génocider en toute impunité était preuve de votre supériorité ? Bien plutôt de toutes vos infériorités flagrantes, non ?

1. Un tabou, que l’on croyait indestructible, enfin brisé ?

La Cour internationale de Justice, ce 26 Janvier 2024, vient de porter un coup de boutoir à cette nuisible maladie mentale et affective (se croire élus de dieu ou se croire, par un accord divin, avoir le droit massacrer sans limite. Comme de n’avoir besoin d’aucun motif, justification, circonstance atténuante pour tant nuire). Le tabou-omerta est enfin brisé. Le faux sacré est désacralisé. Ce fut uniquement une horreur. Aucune impunité ne va plus couvrir ceci. Ceci, soit cet acte «supérieur» qui se voit, enfin, nommé un épouvantable carnage. Ce pourquoi ils ne peuvent plus dissimuler les très répréhensibles génocides. Les machos en débandades… «Il faut protéger les Palestiniens de Gaza contre un risque de génocide» dit la CIJ. Ou qu’il faille empêcher et punir toute incitation au génocide par les dirigeants sionistes. Responsables et coupables. Plus de fuite éthérée possible. Le mal, par fanatisme ignorant et graves illusions sur les choix de l’entité Dieu sont nommés. Nommés et attachés à de malfaisants comportements.

La configuration planétaire vient de véritablement changer. Aussi bien l’Europe régressive va être accusée de grave complicité avec le génocide.

Dernière partie, que la CIJ vient de nommer très fermement : de «permettre l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza». L’Humanité est humanitaire. C’est sa véridique expression De ne pas permettre à cette humanité d’agir est donc un crime… contre l’Humanité. Un crime qui ne va surtout pas rester… impuni.

L’humanitaire est une valeur… de massacrer n’est surtout pas une valeur : Mais une flagrante maladie mentale et affective. Une incapacité impardonnable de ne pas contrôler ses propres pulsions.

Tout en prétendant (et avec tant arrogance) être suuuuppérieur, ah oui, où cela déjà ?

L’axe accusatoire s’est déplacé. Et les si nuisibles qui massacrent Et ne veulent pas que les autres les accusent de ce qu’ils font au réel… sont brisés. Le tabou est à terre. Il ne demeure de lui que milles morceaux désolidarisés. En miettes l’impunité indélogeable et on les laisserait toujours faire en silence… Puisque, comme de tous les ex-tabous, un fois chus et déchus, il ne reste plus que «le misérable tas de secrets» (Georges Bataille) !

Celui que nous allons conter et raconter !

2. Comment nommer le phénomène où l’atroce apartheid (qu’Israël copia sur l’Afrique du Sud) est condamné justement par l’Afrique du Sud ?

Puisque les sionistes ne copient pas les nazis. Mais bien l’apartheid des Afrikaners. Celui se bien décrit par Dominique Lapierre dans «Un arc-en-ciel dans la nuit»… Une nation arc-en-ciel est la formule même de Nelson Mandela après la fin éclatante de l’apartheid le 9 mai 1994.

Cette Afrique du Sud qui s’y connait en apartheids. Ce pourquoi elle condamne fermement les sionistes. Et les accuse de génocide devant la Cour internationale de Justice de La Haye.

Comment nommer, alors, le phénomène où l’atroce apartheid (qu’Israël copia sur l’Afrique du Sud) soit condamné justement par l’Afrique du Sud ?

Est un signe fort venant du divin ? où les Afrikaners se croyant peuple «élu» dévastent le futur des sionistes se… croyant encore peuple élu ? Et de futur ils n’en auraient plus beaucoup ?

Et les USA, planqués dans l’ombre, désirant soutenir les sionistes, juste afin de leur dérober leur statut de peuple élu ? Normalement cité dans la Bible-Ancien Testament ? Et pas le Nouveau qui ne les cite pas du tout ?

La précision est en tout. Ainsi les 10 commandements étaient au futur : «tu ne tueras pas». Et justement, en 2023, il s’affirme au présent le «tu ne tues pas». Résultats ? Des désobéissances flagrantes. Au réel ils n’ont fait que… tuer. N’auront fait que ça ! En conséquence, plus d’Alliance du tout – c’est limpide !

Le trope enfin résolu : Tournés vers un passé passé, ils s’octroient tous les droits. Or ces droits, en présence tangible,… n’existent plus. Et le futur ne peut que se retourner enfin contre eux. Les faux gagnants de ce jour deviennent les perdants de demain ! Alors des signes, le destin, un appel, des co-incidences, plusieurs incidences en même temps et dans la même direction, de la signification, des révélations ?? Autres ?

Dominique Lapierre dans «Un arc-en-ciel dans la nuit» ne nous cache rien de cet obsessionnel hyper racisme. Où toutes les aberrations cumulées et correspondent bien aux actuels délire sionistes :

1) Une fillette de 8 ans, blanche, ses parents blancs, ses frères aussi, est décrétée… noire. Soudain et sans preuve génétique ? Donc en la nommant autrement elle est séparée et rejetée de partout. De son école, de sa maison, de sa famille, etc. et jetée dans les taudis réservés pour les sous-hommes noirs ? Aucune possibilité de se défendre. Les divins Afrikaners savent tout puisque dieu le veut. On ne récuse pas un tel savoir «supérieur». Mais, au fait, comment ont-ils «deviné» qu’elle serait noire ? Par le… crayon ! On peigne les cheveux, les sépare en 2 grandes tresses et laisse aller un crayon. S’il glisse on est blanc. S’il reste empêtré on est noir, les racines crépues (non visibles directement) l’arrêtent. Une mèche ourlée aura détruit la vie de cette enfant. À cause de la régression vers les ordalies, ces jugements de Dieu (donc les superstitions) du Moyen-Âge. Et contre toutes les évidences rationnelles. Les détraquements de ces «élus» de Dieu (à ce qu’ils prétendent) vont causer des millions de vies détruites. Une catastrophe bien «artificielle» ! On se dit que de ne pas être élus sauvegarde mieux la société.

2) Que des raisonnements irrationnels. Les noirs sont des sous-hommes. Puisque les sous-hommes afrikaners les traitent en… sous-hommes. Sinon ils sont des hommes tout à fait normaux. L’Afrique ne peut leur appartenir même s’ils étaient là bien avant ces Blancs. Il suffit de «dire» les noirs sont des sous-hommes et… ils perdent tout ? Immensément infantile non ? De la même eau que de manipuler les chiffres de toutes parts – les noirs sont 25 millions et les blancs 5 millions. 5 millions c’est la grande majorité (si on le dit ainsi !). Aussi – afin de les garder dans leur… minorité ! – il va suffire de les priver de tout. De tous les droits. De répondre. Dont de voter. Et les 5 fois plus nombreux ne peuvent plus avoir que 12% du territoire, les terres les plus pauvres. Qu’ils sont donc sordides, bas et minables qui se prétendaient supérieurs ? Un millier d’autres anecdotes à faire dresser les cheveux sur la tête. Il faut lire tout le Lapierre !

3) Grâce à l’intelligence collective, le monde entier s’est mis à… s’insurger contre ces injustices et les délires sanglants des fanatiques dits supérieurs. Mais, aussi, à faire pleuvoir des sanctions sur les inhumains gouvernements sud-africains. Au point que les pouvoirs économiques ne puissent plus tenir. Et que la clique des fous afrikaners doive abandonner tout… apartheid. Exactement comme vont le faire les sionistes en 2024 !

4) Apartheids et génocides sont des inflammations de mâles dénaturés. Qui sont à l’envers partout. Se prétendre de vrais hommes qui… lâchement tuent des enfants «sans défense» et des femmes «sans défenses». Et ce pour se… défendre. Osent affirmer ces non mecs ! Alors que les vrais hommes défendent les enfants et les femmes. Et n’en tuent aucun. De ce fait, temps de dégainer des lois fermes contre les machos, contre leurs pulsions – enfin jugulées – de tuer les autres. Eux qui inventent tant de faux motifs… après avoir tué ! À ajouter des lois provoquant la fin de tout suprémacisme blanc. Pour «suprématisme» ! Et dénonciations, par des lois, des liens religieux causant ces échecs de vie : De ces vains machos qui se prennent pour des dieux. Ivresses si nuisibles… Ce trio de lois fermes suffit pour… changer le monde. Si c’est véridiquement possible !

5) Le cas Helen Lieberman et son association «Ikamva Labantu» ? Si au départ les hommes de l’ANC noir ont su tenir (27 ans de bagne pour Nelson Mandela) – afin de dénouer et démanteler l’apartheid se furent des femmes. Sur le terrain c’est flagrant. Helen Lieberman, une blanche qui est venu aider les illégaux taudis noirs. Eh bien l’insensé apartheid séquestre aussi les Blancs, leur interdit de vivre leurs vies désirées, d’être totalement eux-mêmes. Interdit aux blancs d’aider les noirs, marmonnent les folies. L’apartheid est contre Helen Lieberman. Il va la persécuter, lui empêcher tout «contact», il va lui tendre des pièges et des calomnies, etc. elle les évitera tous. En peu de temps elle aura aidé 1 million de victimes de l’apartheid. Chaque aide écourte la durée de l’enfer raciste !

6) Enfin, afin de ne rien omettre de cet avachissement immoral collectif que représente l’apartheid – à noter le passeport intérieur que ne doivent jamais quitter les noirs : le «pass» (sic) de toutes humiliations. Aussi, le fait des données intrusives récoltées sur vous. Style : plus vous êtes pauvres et noirs, plus ils se permettent d’ajouter données sur données sur contre vous. Par contre, plus vous êtes en «haut», moins il y en a de renseignements à votre sujet. Ces réalités inversées des hiérarchies condamnent ces hiérarchies justement : ce sont elles les toboggans insensés des génocides ! Et la ribambelle des déraisons inhumaines : sans raison, ils peuvent vous torturer, vous garder 90 jours au «secret», nus, dans une cage d’acier où nul ne peut se mouvoir, etc. Nul ne voit là les bénéfices pour l’amélioration de la race !! Bref, plus le motif est fanatique et plus les retombées demeurent indéfendables. Puisque des lois peuvent être pondues, au cas où, oui… après les méfaits. Aussi, pas moins de 1700 lois d’apartheid rien que pour abuser, juridiquement, des humains. Le tout tellement trop unilatéral. Monologué ! Enfin, la manie malpropre d’accuser les victimes de terrorisme et les bourreaux inhumains de meneurs luttes (sic) contre les terrorismes. Ce qui fait perdre au mot «terrorisme» toute crédibilité et légitimité.

Après tout cet enfer, nous comprenons à quel point l’Afrique du Sud ait hontes et répulsions envers tout apartheid, causeur de génocides. Ce qui lui donne des ailes pour imputer fermement les sionistes de génocide. Donc d’apartheid. Ce qui donne tant de bien fondé à leurs accusations.

Enfin, vous avez noté que quelques aspects des apartheids

… restent collés à l’Europe prétendue «autoritariste»…

Alors que ses faux dirigeants ne sont qu’anti républicains et antidémocrates (et pas l’édulcoré «autoritarisme» !)…

Fasse que la justifiée accusation de génocide

puisse faire tomber de nous…

tout souvenir des inhumains apartheids !

source : Imagiter

 

Ce ministre qui n’a pas séjourné assez longtemps en classe

Source : Bd. Voltaire - par Jany Leroy - Le 15 janvier 2024.

Dès sa nomination aux Affaires étrangères, Stéphane Séjourné s'est rendu en Ukraine. Pas une minute à perdre, il y avait là-bas tout un stock de Bescherelle à récupérer d'urgence. Avant de partir pour cette mission délicate, le fraîchement nommé ministre déclare au micro d'un journaliste : « Il faudra donner un coup de main sur la question des aides. » À quelque temps de là, le même sinistré de la langue française affirmait : «C'est en Ukraine que se joue aujourd'hui la défense des principes fondamentals du droit international. » La situation est alarmante. Les principes fondamentals sont menacés. Rien ne va plus.

 

Selon une internaute, Stéphane Séjourné aurait été un élève assidu du lycée Franck-Ribéry. La déclaration (authentique) du célèbre footballeur-linguiste - « Le Touquet, c'est une ville que j'aime bien venir » - le destinait tout naturellement à rejoindre les rangs macroniens. Toujours en recherche de figures folkloriques, l'Élysée repère rapidement cet espoir de la diplomatie française. Lors du lancement du parti Renaissance, sa déclaration sur un plateau télé - « C'est pas moi qui décidera personnellement » - le place en pole position pour un poste prestigieux. Avant son départ pour l'Ukraine, une dernière bourde confirme son aptitude à dialoguer avec les grands de ce monde : « Ce sera l'occasion de voir ce qu'ont besoin les Ukrainiens.» En échange des Beshrelles, des quintals de vivres pourraient être envoyés à Kiev.

Record du malaise gouvernemental après trois jours de remaniement

À son retour, les journalistes espèrent une nouvelle envolée syntaxique. « Si j'aurais su, j'aurais pas venu » classerait Sébastien Séjourné dans la catégorie poids lourd du genre. Mais pas un mot. Il a déjà rejoint le nouveau ministre de l'Éducation nationale aux prises avec les révélations de Libération. Les deux concurrents détiennent le record du malaise gouvernemental après à peine trois jours de remaniement. Entre les mis en cause, la solidarité est de mise. « C'est même pas vrai qu'est-ce qu'on dit. » Le ministre des Affaires étrangères initie Amélie Oudéa-Castéra aux relations avec les médias tandis que celle-ci lui enseigne quelques rudiments de laïcité à la mode de chez nous. Le fruit de cette collaboration est attendu par Gabriel Attal. De son côté, Emmanuel Macron n'exclut pas un remaniement du remaniement.

En Séjourné de tension, on fait qu'est-ce qu'on peut.

Serait-il déjà trop tard ?

Source : RzO International - Le 14/01/2024.

par Père Elias Zahlaoui

Aujourd’hui plus que jamais, face à la folie meurtrière de certains «Puissants» de «ce» monde, il est des voix qui méritent respect et écoute.

L’une d’elles est celle de feu le Cardinal Bernard Law, Archevêque de Boston aux États-Unis, bel et bien lâché par tous ses collègues ecclésiastiques… «responsables», du jour où il a dit, en une lettre personnelle qu’il avait adressée au président Georges Bush, «SA» vérité !

La seconde n’est autre que celle du romancier français juif, Jacob Cohen, bien malmené depuis le jour du 27/11/2012, où il avait osé dire, en un article retentissant, aux «responsables israéliens», «LEUR» vérité !

Aussi vais-je essayer de ranimer certaines mémoires «défuntes», en reproduisant in extenso, cette lettre et cet article. Ce faisant, je me contenterai de les faire suivre, tout simplement, d’une question, oui, une seule question !

*

Lettre du Cardinal Bernard Law

«Monsieur le Président,

Dites la vérité au peuple, Monsieur le Président, au sujet du terrorisme. Si les illusions au sujet du terrorisme ne sont pas détruites, alors la menace continuera jusqu’à notre destruction complète. La vérité est qu’aucune de nos nombreuses armes nucléaires ne peut nous protéger de ces menaces. Aucun système Guerre des Étoiles (peu importe la technique de pointe, ni combien de milliards de dollars seront gaspillés dans ces projets) ne pourra nous protéger d’une arme nucléaire transportée dans un bateau, un avion ou une voiture louée.

Aucune arme, ni de notre vaste arsenal, ni un centime des 270 millions de dollars gaspillés chaque année dans le dénommé «système de défense», ne peut éviter une bombe terroriste. C’est un fait militaire. En tant que lieutenant-colonel à la retraite et dans de fréquentes conférences au sujet de la sécurité nationale, j’ai toujours cité le Psaume 33 : «Un roi n’est pas sauvé par son armée puissante, comme un guerrier n’est pas sauvé par sa vigueur». (…)

Monsieur le Président, vous n’avez pas dit la vérité sur le «pourquoi» nous sommes la cible du terrorisme, quand vous avez expliqué pourquoi nous bombardions l’Afghanistan et le Soudan. Vous avez dit que nous étions la cible du terrorisme, parce que nous défendons la démocratie, la liberté et les droits humains dans le monde.

C’est absurde, Monsieur le Président.

Nous sommes la cible des terroristes, parce que, dans la plus grande partie du monde, notre gouvernement a défendu la dictature, l’esclavage et l’exploitation humaine. Nous sommes la cible des terroristes, parce que nous sommes haïs ; et nous sommes haïs, parce que nous avons fait des choses odieuses.

En combien de pays des agents de notre gouvernement ont-ils chassé des leaders élus par leurs peuples, en les remplaçant par des dictateurs militaires, des marionnettes désireuses de vendre leur propre peuple à des groupes américains multinationaux ?

Nous avons fait cela en Iran, quand les marines et la CIA ont déposé Mossadegh, parce qu’il avait l’intention de nationaliser l’industrie pétrolière. Nous l’avons remplacé par le Shah Reza Pahlevi et nous avons armé, entraîné sa garde nationale haïe, la Savak, qui a réduit à l’esclavage, brutalisé le peuple iranien, pour protéger les intérêts financiers de nos compagnies pétrolières. Depuis cela, est-il difficile d’imaginer qu’il existe, en Iran, des personnes qui nous haïssent ?

Nous l’avons fait au Chili, nous l’avons fait au Vietnam. Plus récemment, nous avons tenté de le faire en Irak. C’est clair ! Combien de fois l’avons-nous fait au Nicaragua et dans d’autres républiques en Amérique latine ?

Une fois après l’autre, nous avons destitué des leaders populaires, qui voulaient répartir les richesses de leur terre que le peuple gère. Nous les avons remplacés par des tyrans assassins, qui vendaient leur propre peuple pour que – moyennant le paiement de sommes énormes pour engraisser leur compte bancaire privé – la richesse de leur propre terre puisse être accaparée par des sociétés telles que Domino Sugar, United Fruit Company, Folgers et d’autres semblables.

De pays en pays, notre gouvernement a obstrué la démocratie, a étouffé la liberté et a piétiné les droits humains. C’est pour cela que nous sommes haïs dans le monde et c’est pour cela que nous sommes cible des terroristes.

Le peuple du Canada jouit de la liberté et des droits humains, ainsi que le peuple de Norvège et de Suède. Avez-vous entendu dire que des Ambassades canadiennes, norvégiennes ou suédoises aient été bombardées ? Nous ne sommes pas haïs parce que nous pratiquons la démocratie, la liberté et les droits humains. Nous sommes haïs, parce que notre gouvernement refuse ces choses aux peuples des pays du tiers-monde, dont les ressources sont convoitées par nos groupes multinationaux.

Cette haine, que nous avons semée, se tourne contre nous en nous effrayant par le terrorisme, et, dans l’avenir, par le terrorisme nucléaire.

Une fois que la vérité a été dite sur les raisons de cette menace et une fois qu’elle a été entendue, la solution devient évidente. Nous devons changer nos pratiques.

Nous libérer de nos armes nucléaires (même unilatéralement s’il le faut) améliorera notre sécurité. Changer drastiquement notre politique extérieure, la consolidera. (…)

En résumé, nous devrions être bons, au lieu d’être mauvais. Qui, alors, essaierait de nous arrêter ? Qui nous haïrait ? Qui voudrait nous bombarder ?

C’est cela la vérité, Monsieur le Président.

C’est cela que le peuple américain a besoin d’entendre.

Bernard LAW

Archevêque de Boston

Témoignage Chrétien, 3 octobre 2002  

*
Article de Jacob Cohen

Les forces sionistes se sont livrées pendant 8 jours à leur exercice favori : bombarder à coups de milliers de bombes une population sans défense et sans aucune échappatoire. Avec des accents de victoire que tout esprit humain moyennement équilibré aurait trouvé abjects. Quelle performance pour des F-16 que d’envoyer des missiles, comme à l’entraînement, sur des immeubles habités par des civils, ou abritant des administrations ou des médias ! Et sans aucun risque, tant la disproportion est incommensurable.

Et tout ça pour rien. POUR RIEN !

Juste pour s’enivrer de leur propre puissance, pour donner une leçon à ces pouilleux, pour calmer la démangeaison d’appuyer sur la gâchette. Car les sionistes ont une obsession, et ils la clament ouvertement, impudemment. Ils veulent ramener chaque pays attaqué à l’âge de pierre. Rien que ces déclarations, lancées par les plus hautes autorités, ramèneraient le sionisme à ce qu’il est, à ce qu’il a toujours été une idéologie de destruction paranoïaque.

Pour être honnête, le ministre de l’Intérieur sioniste, le mystico messianique du parti Shas, voulait «seulement» ramener Gaza au Moyen-Âge.

Rappelez-vous 1948 ! Quel occupant dans l’histoire s’est livré, après la conquête, à une destruction systématique de l’infrastructure du pays conquis : villages, fermes, vergers, magasins, ateliers, pressoirs, puits, cimetières, églises, mosquées. Quelle frénésie meurtrière avait saisi les sionistes au point de raser les lieux de prière et les sépultures de millions d’habitants qui y reposaient avant eux ? Quelle légitimité pourraient-ils revendiquer après ces orgies de violences et de destruction ?

J’ai dit plus haut que c’était une opération pour RIEN. Si les sionistes se donnaient la peine de parcourir l’Histoire, ils sauraient que la puissance militaire ne vient jamais à bout d’un peuple qui lutte pour sa liberté. Ne serait-ce que leur histoire récente. Il y a 3-4 ans, ils avaient lancé, après tant d’autres, une opération bien plus meurtrière, avec une invasion terrestre, pour «éradiquer le terrorisme». Et qu’ont-ils obtenu ? Gaza résiste encore et toujours et fait la nique aux geôliers qui l’encerclent.

Le régime sioniste s’enfonce dans la barbarie avec une constance digne des empires, trop imbus d’eux-mêmes et de leur puissance, pour ne serait-ce que s’interroger, ou entendre les voix, en Israël et dans le monde, qui le pousseraient à la raison. Il faut dire aussi que l’Europe macère dans sa culpabilité et son impuissance, et se rend complice du Frankenstein atomique irresponsable qu’elle a laissé se développer et qui risque de se retourner contre elle un jour. Et que dire des médias français, même de «gôche», tels Libération et Arte, qui s’efforcent désespérément de mettre les 2 parties sur le même plan ? La 5ème puissance nucléaire mondiale contre un petit mouvement de résistance.

Ainsi les sionistes se croient invincibles, et promis à un avenir millénaire de domination unilatérale. Comme certains régimes fascistes, ils se croient investis pour 1000 ans de leur mission dominatrice, avec une capitale éternelle et indivisible. Mais ils ne font que se rapprocher un peu plus d’une fin inscrite dans l’Histoire. Un révolutionnaire de 1789 disait : «On peut tout faire avec des baïonnettes sauf s’asseoir dessus».

Mais allez expliquer cela à des centurions ivres de puissance !

Le sionisme a fini par montrer sa vraie nature, qui nous a été cachée pendant des décennies grâce à une des plus perfides manipulations médiatiques. C’est tout simplement une entreprise coloniale, qui suivra la logique de toute entreprise coloniale, à savoir s’enfoncer dans l’apartheid et l’oppression. Et puis il connaîtra la fin de toute entreprise coloniale. Avec seulement le suspens dont l’Histoire détient les clés, quant aux modalités.

Avec les regrets que les leçons de l’Histoire ne sont jamais tirées. Et un gâchis humain que les générations futures mettront des décennies, ou peut-être des siècles, à réparer.

Jacob Cohen, 21 novembre 2012

CAPJPO-EuroPalestine

*
Mon unique question :

Messieurs «les Puissants», tant religieux que politiques, de «ce» monde, quand donc finirez-vous par comprendre une fois pour toutes, «La Vérité», unique et sublime, de TOUT ÊTRE HUMAIN, dont la «Vôtre» aussi ?

envoyé par Mouna Alno-Nakhal

Les deux guerres de l’Occident

Depuis un an et demi, nous soulignons que la guerre des États-Unis en Ukraine impacte gravement le niveau de vie des citoyens de l’Union européenne. Celle contre les civils gazaouis, aussi. Cependant cette dernière bénéficiera aussi à l’UE : nous pourrons enfin revenir à des prix corrects du gaz, grâce à celui que nous allons voler aux survivants palestiniens.

Source :RzO Voltare - Le 18/12/2023.

 

Nous sommes engagés dans deux guerres, en Europe et au Moyen-Orient, qui ont des conséquences de plus en plus graves sur nos conditions de vie et notre sécurité.

Sur le front européen, en septembre 2022, ce que le Wall Street Journal appelle « l’un des plus grands actes de sabotage en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale » a été réalisé : les États-Unis, aidés par la Norvège et la Pologne, ont fait sauter Nord Stream, le principal gazoduc transportant du gaz russe bon marché vers l’Allemagne et, de là, vers d’autres pays européens. La dynamique de cette action de guerre a été reconstituée, sur la base de preuves précises, par le journaliste états-unien Seymour Hersh et par une enquête allemande.

Le secrétaire d’État US, Antony Blinken, a qualifié le blocus de Nord Stream d’« énorme opportunité stratégique pour les années à venir » et a souligné que « les États-Unis sont devenus le plus grand fournisseur de gaz naturel liquéfié de l’Europe [comprendre : de l’Union européenne] », un gaz que nous, Européens, payons beaucoup plus cher que celui que nous avions l’habitude d’importer de Russie.

Dans le même temps, les États-Unis répercutent sur l’Union européenne le coût énorme de la guerre menée par l’Otan en Ukraine contre la Russie. La Commission européenne ouvre la voie à l’entrée imminente de l’Ukraine dans l’UE, avec pour conséquence que ce sont les citoyens européens qui paieront l’énorme déficit de l’Ukraine.

Sur le front du Moyen-Orient, l’Union européenne soutient la guerre par laquelle Israël, avec l’appui des États-Unis et de l’Otan, attaque la Palestine et alimente un conflit régional en visant notamment l’Iran. L’Italie, liée à Israël par un pacte militaire depuis 2004, a fourni les avions de chasse sur lesquels s’entraînent les pilotes israéliens, qui bombardent Gaza en provoquant des massacres de civils, et soutient les forces armées israéliennes de diverses manières. D’autre part, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a promis au Premier ministre italien, Giorgia Meloni, que l’Italie deviendrait une plaque tournante de l’énergie pour l’acheminement du gaz qu’Israël enverra vers l’Europe par le gazoduc EastMed.

La partie du champ gazier offshore, dont Israël revendique la propriété exclusive, est en grande partie située dans les eaux territoriales du territoire palestinien de Gaza et de Cisjordanie. Par le biais du gazoduc EastMed, Israël exportera donc le gaz naturel palestinien, qu’il a saisi par la force militaire, vers l’Italie et l’UE.

 

Même stratégie de guerre de l’Ukraine à la Palestine

Les deux guerres contre la population russophone d’Ukraine et contre celle arabe de Gaza sont gérées de ma même manière depuis Washington. De son point de vue, l’Empire ne peut pas perdre, même si tout indique le contraire sur le terrain.

Source : RzO Voltaire - Le 17/12/2023

Le président Volodymyr Zelensky, invité à Washington par le président Joe Biden, fait pression sur le Congrès états-unien pour qu’il approuve le projet de loi sur les dépenses qui comprend une nouvelle aide militaire de 50 milliards de dollars pour l’Ukraine. Le New York Times écrit : « La contre-offensive ukrainienne lancée il y a six mois a échoué. Kiev est confronté à une diminution du personnel militaire, des réserves de munitions et du soutien occidental. Moscou démontre sa capacité à soutenir une guerre prolongée ». Dans cette situation, poursuit le New York Times, « les États-Unis et l’Ukraine cherchent une nouvelle stratégie après l’échec de la contre-offensive : le Pentagone envoie le général Antonio Aguto, qui commande le soutien à l’Ukraine depuis une base en Allemagne, passer de longues périodes à Kiev. Le général Aguto travaillera plus directement avec les dirigeants militaires du pays ».

Tout en continuant à alimenter la guerre en Ukraine directement et par l’intermédiaire de l’Otan, les États-Unis continuent à soutenir Israël dans la guerre à Gaza. Le plan des dirigeants israéliens est de déporter la population de Gaza dans le désert du Sinaï et d’effacer Gaza en tant que territoire palestinien, puis de faire de même avec la Cisjordanie. La stratégie états-unienne, soutenue par Israël, vise à élargir la guerre dans la région du Moyen-Orient, où les États-Unis perdent leur position prédominante face à l’avancée des projets politico-économiques de la Russie et de la Chine, y compris l’élargissement prochain des BRICS à l’Iran et à l’Arabie saoudite.

Pour soutenir cette stratégie de guerre, les États-Unis continuent d’augmenter leurs dépenses militaires déjà énormes. Le Sénat a adopté un projet de loi sur la défense de 886 milliards de dollars, auquel se sont ajoutées d’autres dépenses militaires, portant le total à plus de 1 200 milliards de dollars, soit environ la moitié des dépenses militaires mondiales.

2023-2024 le vent tourne 

Source : RzO international - Le 01/01/2024

par Serge Charbonneau

Fin décembre, début janvier !  

Encore une fois, c’est l’heure des Boules de Cristal ! 

2023, quelle année ! 

En consultant le bilan de l’an dernier, on peut remarquer que la même formule fut employée ! 

L’an passé, nous disions : 2022 ! Quelle année !1

Nous constations que 2022 était une année à demi perdue et que jamais l’humanité n’avait été devant autant d’incertitudes et de confusion. 

Heureusement, 2023 nous a offert plus de lumière. Les incertitudes et la confusion se sont en partie dissipées. La réalité a légèrement pris le dessus.  

Par contre, dans certains cas, le réel, malgré sa douloureuse intensité2, ne parvient pas à sortir de leur léthargie, ces gens sérieusement endoctrinés par cette terrible et intense propagande des Cas Vides.  

En 2022, nous notions la surmortalité. En 2023, elle s’est poursuivie3. Aujourd’hui, nous connaissons tous des gens qui sont décédés avant leur temps. Crises cardiaques4cancers fulgurants5 ou alors terrassés par le nouveau syndrome de la mort subite «de l’adulte»6

Même morts, les gens ne se réveillent pas ! (Normal dirait La Palice !7)   

En 2023, on a freiné la croissance de la population (comme le souhaitait Bill Gates8). Des centaines de milliers de morts par la guerre (Ukraine, Gaza, et autres)9des centaines de morts suite au manque de soin de santé10des centaines de milliers de morts par la faim11 et des centaines de morts «inexpliquées»12 !   

En 2023, des parcelles de vérité sont péniblement parvenues à se hisser au sommet de la réalité pour contrer certains mensonges.    

2023 fut définitivement marqué par l’éveil. Un éveil partiel, mais un éveil réel et encourageant. La propagande des Cas Vides est plus difficile à faire avaler. Les injections expérimentales ont fait leurs funestes preuves. Les gens injectés sont plus malades. Leur système immunitaire est affaibli. Les «Médecins de plateau», ces Boni-menteurs des grands médias comme les Grimaldi13Lacombe14Deray15Marty16Marquis17Lamarre18Vadeboncoeur19Simon20 et autres seront poursuivis pour manquements à leurs devoirs déontologiques.   

La manipulation de masse est moins facile. Les gens sont de plus en plus conscients qu’on les prend pour des cons ! On aura eu beau tenter de tuer complètement leur sens commun21, avec la force de la réalité, celui-ci resurgit avec une vigueur renouvelée.    

Le sens commun; une résistance à l’arrogance des «experts».  

Cependant, il ne faut pas croire que la partie contre le matraquage opéré par les covidistes et visant à manipuler la masse soit gagnée. Des techniques sophistiquées à peine imaginables22 sont probablement à l’étude dans le plus grand secret.    

Nous devons rester vigilants face à la manipulation de notre opinion. Il ne faut pas croire que la subjugation des esprits se fait uniquement à travers les mass-médias. Notre opinion peut être séduite par différents moyens. Toute personne en qui nous faisons confiance peut manipuler notre pensée. Les vedettes des réseaux sociaux peuvent glisser allègrement vers la manipulation de la pensée. Il est toujours dangereux de prendre l’opinion clef en main qu’on nous sert. On peut en venir à croire des théories douteuses parce qu’une personne en qui nous avons confiance et qui a gagné notre admiration en fait la promotion.     

Il est plus sage de ne jamais croire aveuglément ce qui est dit. Il ne faut jamais faire confiance aux mots.  Nous devons toujours faire reposer notre jugement sur des faits. Des faits véritables et surtout vérifiables.  Nous devons, inlassablement, fouiller au maximum l’information, parce que notre opinion repose sur l’information que nous avons à notre disposition.  

Vous êtes donc invités à remettre en question tout ce qui est soulevé dans cette revue annuelle. Il faut toujours chercher, creuser, approfondir et analyser. Il faut toujours savoir sur quoi repose notre opinion. Il est trop facile et surtout trop dangereux de répéter comme un perroquet.  

Géopolitique  

Le monde est en changement. L’unipolarité américaine est chose du passé23La superpuissance impériale du US dollar s’efface24La dédolarisation est en marche25. On aura eu beau assassiner Hussein et Kadhafi qui voulaient transiger26 en monnaie autre que le dollar sacré27, la volonté internationale remet les pendules à l’heure. Le dollar s’effondre et lorsqu’un «empire» s’écroule, la stabilité et la sécurité internationale peuvent subir de graves contrecoups. Heureusement la pluripolarité des BRICS et cie semble reposer sur le pacifisme, la bonne entente, le respect des souverainetés et la coopération.    

Les «Warmongers», ces bellicistes va-t-en guerre sont avant tout américains. Sans les avancées soutenues de l’OTAN vers la Russie28 et les politiques ukrainiennes de soumissions des russophones du Donbass29, la guerre d’Ukraine n’aurait pas eu lieu. La Russie, tout comme la Chine ne recherche pas la guerre et la domination mondiale. Ces puissances ont recours au militaire pour se protéger et se faire respecter. La Chine tout comme la Russie peuvent intervenir pour protéger les Pays menacés d’une invasion de l’OTAN30. La Russie est intervenue en Syrie pour sauver ce Pays du sort qu’a subi la triste Libye ainsi que l’Irak et l’Afghanistan.  

Si les grandes puissances des BRICS avaient été le moindrement bellicistes, une grande guerre aurait eu lieu. L’État profond, le «Deep State», a tout fait pour le déclenchement d’une troisième guerre mondiale. Je vous invite à écouter l’excellent Florian Philippot qui, aujourd’hui, 30 décembre 2023, décrit de brillante façon la situation actuelle et passée31. Heureusement ce plan machiavélique d’une 3ème grande guerre a échoué à deux reprises. Échec en Ukraine et double échec au Proche-Orient. Plusieurs s’attendaient à ce que l’Iran et le Hezbollah libanais entrent dans la danse et créent des tensions pouvant démolir les puissants liens entre les membres du BRICS et cie. Il n’en fut rien. L’Iran et l’Arabie saoudite sont restés solidaires et les BRICS demeurent intacts.  

2024 risque d’être l’année des BRICS. Le 1er janvier cinq nouveaux Pays seront accueillis par ce club pluripolaire : L’Égypte, l’Iran, l’Éthiopie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Ces cinq pays ajoutés au Brésil, à la Chine, à la Russie, à l’Inde et à l’Afrique du Sud représentent une force mondiale notable tant au niveau économique qu’en termes de population. L’appellation ronflante de «communauté «internationale» doit donc être redéfinie.    

Pour refléter la nouvelle donne, le Conseil de Sécurité de l’ONU devra être réorganisé32. Et avec l’aide des BRICS et cie, l’Afrique devrait pouvoir accéder à cet important Conseil33 qui a le pouvoir de déterminer la guerre ou la Paix.34

2024 sera l’éveil africain35. L’ère de l’exploitation occidentale du continent africain devra faire place à une nouvelle ère de coopération36 et de réel développement. Bien sûr, le pessimisme est au rendez-vous. Plusieurs voient la Chine et la Russie comme étant les nouveaux «exploiteurs». La réalité aura comme toujours le dernier mot. La marche de l’Afrique sera donc un point à scruter l’an prochain lors du survol de l’année 2024.    

Les BRICS et cie se sont unis37 pour trouver le moyen de contrer les puissantes institutions financières dictatoriales comme le FMI et la Banque mondiale ainsi que le contrôle commercial joué par l’OMC. Les BRICS et cie travaillent à mettre en place une économie internationale favorable aux Pays émergents38 et ainsi à se soustraire des contraintes impériales mondialistes et néolibérales.  

Économie  

Le système économique risque d’exploser. Imaginez, votre carte Visa ou Mastercard ou American Express ne fonctionne plus. Le système SWIFT39 devient inopérant. Les transactions bancaires sont hors contrôle et votre argent «numérique» inscrit sur votre compte de banque se retrouve gelé ! 

SWITF c’est 11 000 organisations bancaires dans plus de 200 pays. Peut-être que l’an prochain, nous dirons : SWIFT c’était…  

Juste un exemple parmi tant d’autres, les cartes de crédit à Cuba ou au Venezuela ne fonctionnent pratiquement plus. Plusieurs autres Pays vont abandonner SWIFT, tout comme ce fut le cas pour l’Iran et la Russie40. La Russie, la Chine et l’Inde travaillent depuis un bon moment à mettre en place leur propre système de paiement afin de se libérer du dollar et de la suprématie occidentale. La Russie a construit une alternative à Swift sur la blockchain41.  

Il faut donc être conscient que notre avoir en dollars numériques peut subir des fluctuations inattendues42. Rien ne vaut le solide, l’or, les métaux précieux ou une bonne vieille maison bien payée. L’avoir tangible est une meilleure garantie que tout compte visible à travers un écran (de fumée). 

Élections  

2024 Une année d’élection présidentielle américaine. 

Trump sera élutout comme en 201643 et en 2020.44

On ne peut imaginer qu’ils puissent refaire le coup de la fraude électorale massive.45

Lors des dernières années, la famille Biden a clairement démontré sa malhonnêteté.46

Nous assistons présentement à un cirque politique jamais vu aux USA. L’élection de Donald Trump est assurée.  Tous les sondages le confirment.   

Le seul moyen pour le Deep State d’empêcher le peuple de ré-élire Trump, c’est de le retirer des bulletins de vote. Jusqu’ici, le Colorado a échoué47le Maine va échouer48le Michigan a échoué49 et la Californie a aussi échoué.50

Les preuves de la corruption des Biden sont aujourd’hui étalées au grand jour51. Le mandat du sénile Biden a permis à une forte portion de la population des États-Unis d’ouvrir les yeux.   

L’inflation vertigineuse ainsi que le retour de la guerre et des dépenses associées à ces tueries immondes favorisent un haut-le-cœur des citoyens. Le résultat électoral est indéniable. C’est d’ailleurs pourquoi le clan démocrate corrompu tente d’enlever le candidat Trump des bulletins de vote. Il est clair que la population américaine va voter massivement pour Donald Trump. Trump prône la PAIX, la vitalité économique locale, le retour des emplois, la fin de l’inflation et une énergie abordable.   

L’élection de Milei  

L’impérialisme mondial a réussi à faire élire un clown grossier à la tête de l’Argentine. Ce clown ne sera pas là l’an prochain. Il va rapidement plonger l’Argentine dans le chaos et la violence.   

Milei est le Zelensky de l’Amérique latine52. Un imbécile malléable qui sert les intérêts de l’oligarchie locale et mondiale. 

Ils vont probablement tenter de faire élire ce genre d’abrutis dans d’autres Pays, entre autres, probablement au Venezuela. 

C’est à suivre…  

L’escrologie (terme employé par l’excellent Florian Philippot53)  

Nos grands médias vont mettre l’accent sur le climat. C’est la propagande en cours pour justifier le green business et surtout les taxes ascenseurs54 qui n’atteignent finalement jamais le dernier étage.   

Le climat, le climat, le climat ! 

Les exploiteurs politiques utilisent ce prétexte pour littéralement vider les poches des citoyens. 

Le green business, c’est arnaque par dessus arnaque ! 

Pensons aux voitures électriques et à la tentative d’interdiction prochaine des véhicules à carburant fossile ! 

Heureusement, de plus en plus de citoyens prennent conscience de cette escroquerie des voitures électriques ! Cette volonté de limiter les déplacements ne passera pas facilement. Il serait surprenant qu’on puisse faire avaler facilement la limite des quatre voyages en avion lors d’une vie55 ! 

On parle aussi d’instaurer un passeport sanitaire très restrictif. Et que dire des villes 15 minutes, pour bien contrôler le troupeau dans son enclos ! Voici comment la propagande nous présente ce projet bien emballé dans le plus grand «bien» !56 

On parle de villes où les déplacements de plus de 15 minutes seraient mal vus ou même interdits. 

Bref, la folie des contraintes a le vent dans les voiles.    

Something Big is coming !  

Ça fait 4 ans que les rêveurs nous la sortent ! 

Il va y avoir quelque chose de gros ! 

Mais, le problème, c’est que le petit train-train du confort et de l’indifférence suit son cours. Bien sûr, il risque d’y avoir des changements politiques et économiques majeurs, mais le tout se fera comme cela s’est toujours fait. Les populations réagiront en improvisant selon les changements et l’apocalypse ne surviendra pas.    

L’élection de Donald Trump favorisera sûrement une donne mondiale différente. La mise au rencard du système SWIFT va nous brasser l’économie, mais l’économie réelle restera réelle. Les envolées négatives de la bourse ne rejoignent pas beaucoup de citoyens. C’est du domaine de l’économie virtuelle.    

En janvier, on nous annonce une grande divulgation ! La liste de notoriétés pédophiles57 qui furent adeptes des lieux de jouissance de Epstein. Ce serait bien, mais je crains que ces dites révélations soient un pétard mouillé comme le fut le film «Sound of Freedom»58. Bien que ce film ait le mérite de mettre le sujet dans l’actualité, aucune révélation pouvant importuner les pédophiles de la haute bourgeoisie ou de l’aristocratie oligarchique n’a été révélée. Les gens de pouvoir ont encore trop d’influence pour être punis de leurs actes.  

Dans le désordre !  

En scrutant le fond des choses, on pourrait encore rédiger des pages et des pages d’observations. Le monde est essoufflant.     

  • Nous aurions pu parler du vocabulaire qui sert à orienter les esprits, les mots courants et les néologismes comme nous le faisait remarquer George Orwell en 1949 dans son roman 1984. Remplacer un bulletin de nouvelles par l’écoute de ceci : «La novlangue, instrument de destruction intellectuelle»59  
  • Nous aurions pu parler du chemin Roxham60 et de l’utilisation des invasions d’immigrants61 pour détruire l’homogénéité des populations et ainsi mieux régner en utilisant les divisions.   
  • Nous aurions pu parler des dépenses militaires !  
  • Nous aurions pu parler de la cryptomonnaie insécurisante, mais qui nous libère du contrôle des grands banquiers qui nous exploitent et contrôlent nos finances. 
  • Cryptomonnaies et Blockchain62  
  • Nous aurions pu parler de la gauche et de la droite, de leur «dénaturation» jusqu’à leur redéfinition en passant par la manipulation des concepts et des opinions. 
  • Nous aurions pu parler des familles désunies et/ou réunies !  
  • Nous aurions pu parler du Coup d’État en cours en Serbie63 et de cette nouvelle révolution de couleur qui s’installe.  
  • Nous aurions aussi pu parler du sort d’Israël ! Un sujet sensible et important. 2024 risque d’être une très mauvaise année pour Israël. Mais bon !   

Laissons la réalité s’exprimer. C’est elle qui a toujours le dernier mot. 

Observons, analysons, réfléchissons.  

Souhaitons-nous LA PAIX. 

Souhaitons-nous LA SANTÉ, malgré les coupes dans les budgets de santé pour alimenter les budgets de la guerre.  

Souhaitons-nous de retrouver L’HUMAIN et le «BON SENS».  

Bonne Année 2024 à vous tous. 

Et je vous souhaite à tous, le paradis avant la fin de vos jours… parce qu’après !  Qui sait !  

  1. «2022 Surmortalité – Confusion – Des gourous partout ! 2023 L’Humanité va-t-elle survivre ?» https://reseauinternational.net/2022-surmortalite-confusion-des-gourous-partout-2023-lhumanite-va-t-elle-survivre
  2. La presse allemande pose la bonne question : et si l’on testait ces malades pour savoir si leur organisme fabrique toujours la spike et laquelle ? https://pgibertie.com/2023/12/28/spike-vaccinale-ou-viralela-presse-allemande-reclame-le-droit-de-se-faire-tester-et-sinterroge-pourquoi-les-lots-dangereux-ont-ils-ete-retires-de-toute-urgence
  3. Royaume-Uni Santé 4 décembre 2023 Nouveau rapport : Les jeunes meurent du cancer à un rythme «explosif», selon les données du gouvernement britannique
  4. De plus en plus de jeunes adultes font des crises cardiaques https://www.nationalgeographic.fr/sante-medecine-cardiologie-de-plus-en-plus-de-jeunes-adultes-font-des-crises-cardiaques
  5. Cancers précoces à la hausse https://ici.radio-canada.ca/cancer-sante-maladie-medical Augmentation des turbo-cancers : Les experts tirent la sonnette d’alarme. Les témoignages des pathologistes et experts révèlent des liens troublants entre la protéine Spyke, les vaccins Covid et l’augmentation de ces cancers agressifs. https://lemediaen442.fr/augmentation-des-turbo-cancers-les-experts-tirent-la-sonnette-dalarme
  6. Augmentation des crises cardiaques chez les jeunes sportifs La cicatrice qui se forme sur le cœur est à l’origine d’un rythme électrique anormal qui peut conduire au syndrome de la mort subite de l’adulte. https://www.lavieensante.com/2023-09-20-crises-cardiaques-chez-les-jeunes-sportifs
  7. Une lapalissade (ou vérité de La Palice) consiste à affirmer une évidence immédiatement perceptible https://fr.wikipedia.org/Lapalissade
  8. Bill Gates dépopulation https://rumble.com/bill-gates-dpopulation
  9. Le nombre de soldats ukrainiens et russes tués ou blessés depuis le début de la guerre en Ukraine il y a 18 mois approche les 500 000 https://www.lapresse.ca/2023/08/19/guerre-en-ukraine/500-000-militaires-tues-ou-blesses
  10. Hausse marquée du nombre de décès dans les urgences du Québec https://www.journaldemontreal.com/2022/11/01/hausse-marquee-des-deces-dans-les-urgences-du-quebec
  11. Chaque jour, 25 000 personnes meurent de faim https://www.un.org/chaque-jour-25-000-personnes-meurent-de-faim
  12. Mort subite inexpliquée https://www.icm-mhi.org/mort-subite-inexpliquee
  13. Le Professeur Grimaldi s’est illustré par une méconnaissance de ses devoirs déontologiques https://www.syndicat-liberte-sante.com/les-9-bonimenteurs-andre-grimaldi-plaintes-medecins-plateau
  14. Le Professeur Lacombe s’est illustrée par une méconnaissance de ses devoirs déontologiques https://www.syndicat-liberte-sante.com/les-9-bonimenteurs-karine-lacombe-plaintes-medecins-plateau
  15. Le Professeur Deray s’est illustré par une méconnaissance de ses devoirs déontologiques https://www.syndicat-liberte-sante.com/les-9-bonimenteurs-gilbert-deray-plaintes-medecins-plateau
  16. Le Docteur Marty s’est illustré par une méconnaissance de ses devoirs déontologiques https://www.syndicat-liberte-sante.com/les-9-bonimenteurs-jerome-marty-plaintes-contre-les-medecins-de-plateau
  17. Dr François Marquis, une «star» protégée par le Collège des médecins https://tribunaldelinfaux.com/2023/10/22/dr-francois-marquis-une-star-protegee-par-le-college-des-medecins
  18. Députée du Parti québécois dans Taillon de 2014 à 2018 https://www.assnat.qc.ca/lamarre-diane-15429/biographie
  19. Ex-chef de l’urgence à l’Institut de cardiologie de Montréal est passé à deux doigts de devenir mathématicien https://www.journaldequebec.com/2021/10/09/dr-alain-vadeboncoeur-le-medecin-qui-a-failli-etre-mathematicien
  20. Rêvant de «chasser les dinosaures», le Dr Mathieu Simon s’est finalement tourné vers la médecine https://www.journaldequebec.com/2021/10/09/nouvelle-vedette-de-la-pandemie-un-scientifique-qui-revait-de-chasser-les-dinosaures
  21. Le sens commun, la pensée savante et les idées dominantes https://muse.jhu.edu/pub/228/oa_monograph
  22. Survol RAPIDE des recherches du contrôle cérébral : Contrôler le cerveau à distance de Mk-Ultra à Gateway https://rumble.com/v43un6p-les-recherches-du-contrle-crbral
  23. «Les USA et la fin de l’unipolarité» publié le 22 octobre 2009 https://globalbrief.ca/2009/10/les-usa-et-la-fin-de-lunipolarite
  24. Les données pointent de plus en plus vers le fléchissement du dollar américain https://www.rbcgam.com/fr/ca/article/the-usd-dollars-descent
  25. Un empire ne peut tenir dans la durée que grâce à deux éléments clés : son armée et sa monnaie. Fin de l’hégémonie du dollar américain ? https://www.contrepoints.org/2023/01/25/449134-2023-fin-de-lhegemonie-du-dollar-americain
  26. In 2000, Saddam Hussein announced that Iraq would no longer accept US dollars for oil transactions https://poe.com/continue/ChatGPT
  27. Kadhafi a osé prendre l’initiative de refuser le Dollar et l’Euro et a appelé les nations arabes et africaines à utiliser une nouvelle monnaie à la place, le Dinar Or. https://fr.sott.net/Kadhafi-voulait-creer-une-nouvelle-monnaie-pour-liberer-l-Afrique
  28. Comment l’Occident a trompé la Russie https://www.lapresse.ca/2021/12/24/elargissement-de-l-otan-a-l-est/comment-l-occident-a-trompe-la-russie
  29. En février 2021 le gouvernement ukrainien demande l’interdiction de l’enseignement en russe dans les écoles dès septembre 2021 https://abp.bzh/linterdiction-de-lenseignement-en-russe-en-ukraine «En 2011, 38% des Ukrainiens parlaient russe à la maison» https://www.temoignages.re/crise-en-ukraine-l-abolition-du-statut-du-russe-en-tant-que-seconde-langue-officielle-dans-le-donbass-principale-cause
  30. Publié le 28 août 2014 «On nous entraine vers la guerre» https://www.legrandsoir.info/on-nous-entraine-vers-la-guerre
  31. Les États-Unis pris la main dans le sac d’une très grosse manipulation au Proche-Orient ! https://youtu.be/ZY_ZTtR8K2E?si=01uOP-THSzVVl6W8
  32. L’Afrique membre permanent de l’ONU, un plaidoyer inaudible https://afriquexxi.info/L-Afrique-membre-permanent-de-l-ONU-un-plaidoyer-inaudible
  33. Réforme du Conseil de sécurité : l’Assemblée générale examine un processus « lent » en espérant à terme une meilleure représentativité, en particulier de l’Afrique https://press.un.org/2023/ag12563.doc
  34. L’Afrique, qui compte avec 54 États 28% des 193 pays membres des Nations unies, revendique depuis maintenant 25 ans https://www.rfi.fr/2023/05/27/quelles-chances-pour-l-afrique-de-siéger-au-conseil-de-sécurité-de-l-onu
  35. Les BRICS renforcent leurs relations avec l’Afrique. Outre l’Éthiopie et l’Égypte, le Nigeria, le Sénégal et l’Algérie figurent parmi les 22 pays qui ont demandé à devenir membres des BRICS. https://www.aa.com.tr/les-brics-renforcent-leurs-relations-avec-lafrique
  36. BRICS : construire un monde plus juste et plus équitable http://ne.china-embassy.gov.cn/fra/xwdt/2023/09/12/
  37. La coopération de l’Afrique avec les pays «BRICS», Une troisième voie pour le développement de l’Afrique ? https://archipel.uqam.ca/5608/1/M12878.pdf
  38. Les BRICS, de l’économie vers la construction d’un monde multipolaire https://www.iris-france.org/les-brics-de-leconomie-vers-la-construction-dun-monde-multipolaire
  39. SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication) Société coopérative de droit belge, basée à La Hulpe près de Bruxelles, détenue et contrôlée par ses adhérents parmi lesquels se trouvent les plus grosses banques mondiales. Ce réseau est principalement utilisé pour réaliser des virements bancaires. Il est sans réel concurrent. Il représente plus de 11 000 organisations bancaires dans plus de 200 pays et territoires. https://fr.wikipedia.org/Society-for-Worldwide-Interbank-Financial-Telecommunication
  40. Moscou et Téhéran ont signé fin janvier un accord pour connecter leurs systèmes de messagerie interbancaire. Une manière d’échapper aux sanctions occidentales qui ont banni de Swift les principales banques des deux pays. L’accord global Téhéran-Moscou a finalement été approuvé. https://fr.irna.ir/L-accord-global-Téhéran-Moscou-a-finalement-été-approuvé-porte-parole
  41. La Russie construit une alternative à Swift sur la blockchain https://be-crypto.lesoir.be/la-russie-construit-une-alternative-a-swift-sur-la-blockchain-L’état-russe-l’annonce,dollar-dans-ses-transactions-internationales
  42. 76 comptes bancaires gelés https://www.lapresse.ca/2022/02/19/loi-sur-les-mesures-d-urgence/76-comptes-bancaires-geles
  43. Le plus grand «FUCK YOU» https://www.agoravox.fr/le-plus-grand-fuck-you
  44. Élection USA : Le peuple contre la fraude https://www.agoravox.fr/election-usa-le-peuple-contre-la-fraude
  45. La propagande : l’arme fatale contre Trump https://www.agoravox.fr/la-propagande-l-arme-fatale
  46. Evidence of Joe Biden’s Involvement in His Family’s Influence Peddling Schemes https://oversight.house.gov/blog/evidence-of-joe-bidens-involvement-in-his-familys-influence-peddling-schemes
  47. Trump back on ballot in Colorado while state Republicans appeal ban to Supreme Court https://www.cbsnews.com/news/colorado-republican-party-appeal-u-s-supreme-court-trump-ballot-ban
  48. Colorado, Maine, other states trying to block Donald Trump from the ballot. Here’s what happens next https://www.usatoday.com/2023/12/29/states-remove-trump-from-ballot-whats-next
  49. Michigan Supreme Court will keep Trump on 2024 ballot https://thedailyrecord.com/2023/12/27/michigan-supreme-court-will-keep-trump-on-2024-ballot
  50. Trump to remain on California’s primary ballot https://www.youtube.com/watch?v=UrDy8CP5JQ8
  51. Hunter Biden : The struggles and scandals of the US president’s son https://www.bbc.com/news/world-us-canada
  52. La rencontre des clowns, Milei et Zelensky  https://www.youtube.com/watch?v=EKbr9CfTEK8
  53. Les Patriotes – Florian Philippot https://www.youtube.com/@FLORIANPHILIPPOT1
  54. Une taxe ascenseur ? On parle, ici, de taxes fixes qui, en fonction du volume vendu, procurent au gouvernement québécois des revenus annuels oscillant autour de 2 milliards depuis 2019. L’effet d’ascenseur évoqué se mesure par leur poids croissant ou décroissant selon que le prix à la pompe baisse ou augmente. S’y ajoutent la TPS et la TVQ, exprimées en pourcentage fixe, mais qui génèrent des revenus évoluant selon les aléas du volume de l’essence vendue. https://www.ledevoir.com/les-taxes-sur-l-essence-placent-elles-les-gouvernements-en-conflit-d-interets-face-aux-abus-des-compagnies-petrolieres
  55. «C’est mon dernier vol» : quatre voyages en avion dans une vie ? 40% des Français y sont favorables https://www.leparisien.fr/cest-mon-dernier-vol-quatre-voyages-en-avion-dans-une-vie-40-des-francais-y-sont-favorables/03/08/2023
  56. Pour une «ville en 15 minutes» à Montreal https://plus.lapresse.ca/screens
  57. Affaire Epstein : 150 à 180 noms contenus dans une procédure contre Ghislaine Maxwell bientôt dévoilés https://www.leparisien.fr/affaire-epstein-les-180-noms-contenus-dans-une-procedure-contre-ghislaine-maxwell-bientot-devoiles/20/12/2023 Affaire Jeffrey Epstein : 180 noms liés au criminel sexuel seront dévoilés en janvier, sur ordonnance d’une juge https://www.cnews.fr/2023-12-20/affaire-jeffrey-epstein-180-noms-lies-au-criminel-sexuel-seront-devoiles-en-janvier La liste des personnes associées à Jeffrey Epstein bientôt dévoilée https://www.985fm.ca/la-liste-des-personnes-associees-a-jeffrey-epstein-bientot-devoilee
  58. «Sound of freedom Bande Annonce VF (2023) https://www.youtube.com/watch?v=gvNCVPD1fA8
  59. La novlangue, instrument de destruction intellectuelle https://www.radiofrance.fr/avoir-raison-avec-george-orwell/la-novlangue-instrument-de-destruction-intellectuelle
  60. La fermeture du chemin Roxham n’a pas freiné l’arrivée des demandeurs d’asile
  61. Convoi de migrants https://ici.radio-canada.ca/le-telejournal-avec-celine-galipeau/ukraine-politique-congres-aide-guerre-blinke
  62. Blockchain et cryptomonnaie : comment ça fonctionne ? https://www.net-investissement.fr/blockchain-et-cryptomonnaie-comment-ca-fonctionne-3393.html
  63. Serbie : un coup d’État américain en cours au cœur de l’Europe https://www.youtube.com/watch?v=NjSQhfbjuFw

 

Le «globazisme» s’installe

Source : RzO international - Le 29/12/2023.

par Jacques Henry

Ce néologisme sorti de mon imagination est bien réel. Il fait à l’évidence référence au nazisme dont la gauche progressiste occidentale s’est nourrie sans cesse depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale à la suite du «sauvetage» de dizaines de milliers de hauts responsables nazis allemands qui ont progressivement répandu leur idéologie au sein des sphères dirigeantes et financières. Il n’est pas global au sens littéral du terme mais couvre l’Occident traditionnel c’est-à-dire l’Amérique de Nord, l’Europe et les autres colonies américaines que sont la Corée, le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. La gauche occidentale européenne a d’abord soutenu durant le dernier conflit mondial le régime nazi et a ensuite combattu cette idéologie à la suite de l’opération Barbarossa mais ce soutien a laissé quelques traces dont en particulier cette velléité de domination idéologique qui fut le fil directeur de la gauche communiste. Et après la chute du mur de Berlin conduisant inévitablement à l’effondrement du bloc communiste dominé par Moscou le communisme ne s’est pas relevé de ses cendres. La gauche progressiste avait donc perdu toute inspiration et assez curieusement elle s’orienta alors vers une sorte de renouveau global ressemblant étroitement à la politique que mit en place Robespierre vers les années 1790 en France.

Schématiquement quelle était cette idéologie dite encore aujourd’hui révolutionnaire ?

Il était important de faire table rase de toutes les théories sociétales, religieuses et économiques pour bâtir un monde nouveau. C’est exactement ce que firent les bolchéviques dès 1917 et c’est ce qu’il arriva dès 1933 en Allemagne. Assez intelligemment les révolutionnaires français imaginèrent une nouvelle religion, le culte de l’être suprême, alors que ni les bolchéviques ni les nazis allemands et autrichiens ne pensèrent que les peuples avaient besoin de croire en quelque chose de surnaturel pour ne plus être obsédés par l’au-delà. Nous nous trouvons aujourd’hui en Occident exactement comme l’Allemagne en 1933 et on pourrait aussi mentionner 1966, année durant laquelle Mao initia la «révolution culturelle». Ces évènements ont inspiré l’Occident depuis le milieu des années 1960.

Nous en sommes donc en Occident à la première étape du rétablissement d’un système totalitaire, cette fois-ci global et non pas limité à un seul pays. Il est nécessaire de citer une panoplie de philosophes français comme Derrida, Deleuze ainsi que Sartre, dont les théories de «déconstruction» apparues au cours des années 1960 ont fait les délices des universités nord-américaines où sont nés les courants de renouveau permettant la naissance de changement auquel on assiste aujourd’hui. Ce premier pas est le wokisme, en d’autres termes la négation – la déconstruction – de tout l’acquis civilisationnel multi-séculaire pour instituer un monde nouveau. Le wokisme est le signe avant-coureur de l’installation d’un régime totalitaire car son but est de déstabiliser les peuples.

La stratégie la plus primitive qu’a choisi le wokisme et qui concerne la nature animale de l’homme est le sexe : La propagande «trans-genre» et LGBT n’est alimentée que dans le but de déstabiliser les individus les plus faciles à formater, ceux qui sont incapables de raisonner, et les enfants. Pour des raisons purement mercantiles le corps médical collabore de manière criminelle à cette idéologie. Le wokisme a institué la censure et la délation. Ce sont deux signes indéniables de la naissance du totalitarisme.

Pire encore, l’histoire de la déstabilisation du climat par l’activité humaine a été intégrée à l’idéologie dite woke. Quoi de plus déstabilisateur que d’affirmer que nous sommes condamnés à «griller comme des toasts» si nous ne modifions pas notre style de vie ?

La négation de la science objective du climat et la censure qui lui est associée indiquent sans contestation possible que cette histoire est une partie intégrante du «changement», de la «déconstruction», que prône le wokisme. Il est nécessaire de mentionner la mise à l’index de nombreux auteurs et analystes comme Raymond Aron, pour ne citer que cette personnalité, et la réécriture de l’histoire. Souvenons-nous des gigantesques autodafés organisés par les autorités nazies en Allemagne, des épisodes qui se sont répétés en Ukraine récemment, l’Ukraine un pays notoirement infiltré par l’idéologie nazie la plus radicale. L’Occident qui se targue d’être un exemple de démocratie plonge dans le totalitarisme issu du nazisme en dissimulant encore sous ce vernis démocratique l’évolution irréversible vers une forme de totalitarisme qui sera beaucoup plus efficace à l’ère d’internet et des algorithmes que tout ce que le vingtième siècle a pu imaginer.

Comme il était mentionné en exergue dans un précédent article : «Salus populi suprema lex», la santé du peuple est la loi suprême. L’OMS va s’approprier le contrôle de ce bien du peuple et de chaque individu avec la complicité de la Commission européenne, du lobby de l’industrie pharmaceutique et sous les ordres de Bill Gates qui contrôle cet organisme international. L’épidémie de pandémies prévue par l’OMS, organisée ou non dans des laboratoires travaillant sur les gains de fonction comme cela eut lieu avec le SARS-CoV-2, sera le prétexte pour asservir chaque personne individuellement enregistrée par son propre code QR voire une puce implantée sous la peau.

Au terme de ces réflexions l’actualité a rattrapé les propos exposés ici.

L’Occident global, depuis l’intervention de l’État sioniste israélien dans la bande de Gaza, n’a pas réagi. Le silence et l’inaction devant un génocide insoutenable dont les images circulent dans la planète entière n’a pas vraiment l’air d’émouvoir les dirigeants politiques ni d’ailleurs une partie de l’opinion publique soumise à une propagande pro-sioniste en harmonie avec les thèses de la secte évangélique nord-américaine qui se déclare ouvertement messianique.

Les Gazaoui sont des animaux qu’il faut éliminer et cette terrifiante affirmation du Premier ministre israélien est la copie conforme de l’idéologie nazie de l’Allemagne concernant les juifs et les Tziganes.

Le silence et la totale indifférence, pour ne pas dire le soutien tacite des Occidentaux à l’égard de ce génocide planifié avec minutie sont une preuve du glissement vers l’option totalitaire que met en place cet occident devenu d’autant plus abject qu’il défend par ailleurs les droits de l’homme pour dissimuler ses objectifs qu’il n’est plus possible de nier à l’aune de cette actualité terrible.

Voilà le totalitarisme tel qu’il se profile dans un proche avenir : L’extermination des faibles, des malades, des «vieux», des récalcitrants et des inutiles …

Lien parmi beaucoup d’autres sources : https://www.youtube.com/watch?v=CRw4

source : Jacques Henry

 

Le Plan selon Gaïus Baltar

Source : RzO International - Le 26/12/2023.

par Gaius Baltar

Le conflit géopolitique est loin d’être terminé et les scénarios décrits dans l’article ne se réaliseront probablement pas avant un certain temps (voire pas du tout – espérons-le !), mais je suis curieux de savoir ce que vous, lecteurs, pensez de la situation actuelle en le monde et vers où nous pourrions nous diriger – soit avec cet article comme cadre, soit en général. Il est également sain de revoir sa pensée du passé et de l’évaluer.

Soyez averti que l’article contient du porno doom, mais selon les résultats du trafic Web mondial, les humains n’aiment rien de plus que le porno !

Ce n’est cependant pas la principale raison pour laquelle je publie cet ancien article ici sur Substack. La raison en est un livre qui vient de paraître et qui aborde en détail l’un des points principaux de l’article ; l’énorme dette mondiale et comment elle peut être résolue.

Le livre s’intitule «The Great Taking» et est écrit par David Rogers Webb. Je ne l’ai pas encore lu mais j’ai l’intention de le faire. J’ai entendu dire que c’était assez intéressant et vous voudrez peut-être y jeter un œil si vous cherchez quelque chose à lire entre Noël et le Nouvel An.

Il y a un article d’introduction à ce sujet sur ZeroHedge ici.

Le livre peut être téléchargé gratuitement ici.

En retard, Joyeux Noël à tous mes abonnés et merci d’être là en 2023 ! Que l’année à venir vous soit bonne.

*

La Troisième Guerre mondiale pour les nuls

Certaines personnes bien informées, y compris apparemment le Pape, commencent à soupçonner qu’il se passe peut-être bien plus dans le monde que la simple guerre en Ukraine. On dit que la Troisième Guerre mondiale a déjà commencé et que les choses vont empirer à partir de maintenant. Cela peut être difficile à déterminer lorsque nous participons aux événements qui se déroulent et que nous ne bénéficions pas de la perspective historique. Il est peu probable qu’en 1939 les gens aient réalisé qu’ils assistaient au début d’un conflit mondial majeur, même si certains l’avaient peut-être soupçonné.

La situation mondiale actuelle ressemble à bien des égards à un puzzle géant dans lequel le grand public ne voit qu’une infime partie du tableau complet. La plupart ne réalisent même pas qu’il peut y avoir d’autres pièces et ne posent même pas ces questions simples : Pourquoi tout cela se produit-il et pourquoi cela se produit-il maintenant ?

Les choses sont plus compliquées que la plupart des gens ne le pensent. Ce qu’ils voient, c’est le sorcier maléfique Vladimir Saroumane Poutine envahir l’Ukraine innocente avec son armée d’orcs – sans aucune raison. C’est une vision pour le moins simpliste car rien n’arrive sans raison. Mettons les choses en perspective et voyons ce qui se passe réellement – et pourquoi le monde devient fou sous nos yeux. Voyons en quoi consiste la Troisième Guerre mondiale.

La cocotte-minute

L’Occident (que nous pouvons définir ici comme les États-Unis et l’UE) maintient la pression sur le monde entier depuis des décennies. Cela ne s’applique pas seulement aux pays extérieurs à l’Occident, mais aussi aux pays occidentaux qui se sont éloignés des diktats des dirigeants occidentaux. Cette pression a été largement débattue et attribuée à toutes sortes de motifs, notamment le néocolonialisme, l’hégémonie financière forcée, etc. Ce qui est intéressant, en particulier au cours des 20 dernières années, c’est de savoir quels pays ont subi des pressions et ce qu’ils n’ont pas en commun.

Parmi les pays sous pression, on trouve la Russie, la Chine, Cuba, le Venezuela, la Libye, la Syrie, la Serbie, la Thaïlande et l’Iran, pour n’en citer que quelques-uns. Il y a également eu des ajouts récents, notamment en Inde et en Hongrie. Afin de comprendre pourquoi ils ont subi des pressions, nous devons découvrir ce qu’ils ont en commun. Ce n’est pas facile car ils sont extrêmement différents à bien des égards. Il existe des démocraties et des non-démocraties, des gouvernements conservateurs et communistes, des pays chrétiens, musulmans et bouddhistes, etc. Pourtant, nombre d’entre eux sont très clairement alliés. Il faut se demander pourquoi des pays conservateurs et religieux comme la Russie ou l’Iran s’allieraient aux communistes athées de Cuba et du Venezuela.

Ce que tous ces pays ont en commun, c’est leur désir de gérer leurs propres affaires ; être des pays indépendants. Cette situation est impardonnable aux yeux de l’Occident et doit être combattue par tous les moyens nécessaires, y compris les sanctions économiques, les révolutions de couleur et l’agression militaire pure et simple.

L’Occident et sa branche militaire de l’OTAN ont entouré la Russie de pays et de bases militaires hostiles, ont armé et manipulé l’Ukraine pour l’utiliser comme un marteau contre elle et ont eu recours à des sanctions et à des menaces. La même chose s’est produite et se produit encore en Asie, où la Chine est encerclée par tous les moyens disponibles. La même chose s’applique dans une certaine mesure à tous les indépendants mentionnés ci-dessus. Au cours des dix dernières années, la pression s’est considérablement accrue sur les indépendants et elle a atteint son paroxysme l’année précédant l’invasion russe de l’Ukraine.

Au cours de l’année précédant la guerre en Ukraine, les États-Unis ont envoyé leurs diplomates à travers le monde pour intensifier la pression. Ils étaient comme un cirque ambulant ou un groupe de rock en tournée, mais au lieu de se divertir, ils lançaient des menaces : Achetez-nous ceci et faites ce que nous vous disons, sinon il y aura des conséquences. L’urgence était absolue et palpable, mais ensuite est arrivée la guerre en Ukraine et la pression est montée jusqu’à 11.

Durant le premier mois de la guerre, l’ensemble du corps diplomatique occidental était pleinement engagé dans des menaces contre le «reste du monde» pour organiser l’isolement de la Russie. Cela n’a pas fonctionné, ce qui a semé la panique dans les cercles politiques et diplomatiques aux États-Unis et en Europe.

Toutes ces pressions au fil des années, ainsi que toute la peur et la panique lorsque cela n’a pas fonctionné, sont clairement liées aux événements en Ukraine. Ils font partie du même «syndrome» et ont la même cause.

La dimension de la dette

Il y a eu de nombreuses explications à ce qui se passe et la plus courante est la lutte entre deux futurs possibles ; un monde multipolaire où il existe plusieurs centres de pouvoir dans le monde et un monde unipolaire où l’Occident gouverne le monde. C’est exact dans une certaine mesure, mais il y a une autre raison qui explique pourquoi cela se produit maintenant et toute l’urgence et la panique en Occident.

Récemment, le gourou de la technologie néo-zélandais, Kim Dotcom, a tweeté un fil de discussion sur la situation de la dette aux États-Unis. Selon lui, la totalité de la dette et du passif non financé des États-Unis dépasse la valeur totale du pays tout entier, y compris les terres. Cette situation n’est pas propre aux États-Unis. La plupart des pays occidentaux ont une dette qui ne peut être remboursée qu’en vendant le pays tout entier et tout ce qu’il contient. En plus de cela, la plupart des pays non occidentaux sont ensevelis sous une dette libellée en dollars et appartiennent pratiquement aux mêmes financiers qui possèdent l’Occident.

Au cours des dernières décennies, l’économie des États-Unis et de l’Europe a été falsifiée à un niveau difficile à croire. En Occident, nous vivons bien au-dessus de nos moyens et nos monnaies sont massivement surévaluées. Nous avons pu le faire grâce à deux mécanismes :

1.Le premier est le statut de réserve du dollar et le statut de semi-réserve de l’euro qui ont permis à l’Occident d’exporter de la monnaie numérique et de recevoir des marchandises en retour. Cela a donné à l’Occident une énorme puissance financière et lui a permis de fonctionner comme un parasite de l’économie mondiale. Nous avons reçu beaucoup de produits gratuitement, c’est un euphémisme.

2.Le deuxième mécanisme de falsification est l’augmentation de la dette à un niveau tel que nous avons essentiellement mis en gage tout ce que nous possédons, y compris nos maisons et nos terres, pour maintenir notre niveau de vie. Nous ne possédons plus rien maintenant que la dette a été soustraite. La dette est depuis longtemps devenue inutilisable – bien au-delà de notre capacité à payer des intérêts – ce qui explique pourquoi les taux d’intérêt en Occident sont proches de zéro. Toute augmentation rendrait la dette irréparable et nous ferions tous officiellement faillite en un jour.

En plus de tout cela, la falsification a créé des monnaies artificiellement fortes en Occident, ce qui a accru leur pouvoir d’achat pour les biens dont le prix est libellé dans des monnaies non occidentales. Ces mécanismes ont également permis à l’Occident de gérer des économies de services pléthoriques et dysfonctionnelles, où l’inefficacité est inimaginable. Nous avons des groupes géants de personnes dans nos économies qui non seulement ne créent aucune valeur, mais qui la détruisent systématiquement. Ce qui maintient aujourd’hui le niveau de vie de l’Occident, c’est une petite minorité de personnes productives, une augmentation constante de la dette et un parasitisme sur le reste du monde.

Les gens qui possèdent toute cette dette possèdent en réalité tout ce que nous pensons posséder. En Occident, nous ne possédons rien à ce stade – nous pensons seulement que nous le possédons. Mais qui sont nos véritables propriétaires ? Nous savons plus ou moins qui ils sont car ils se réunissent chaque année au Forum économique mondial de Davos aux côtés des élites politiques occidentales qu’ils possèdent également.

Il est clair que nos propriétaires sont de plus en plus inquiets, et leurs inquiétudes augmentent parallèlement à la pression croissante exercée par l’Occident sur le reste du monde, en particulier sur les indépendants. Lors de la dernière réunion de Davos, l’ambiance était à la fois sombre et paniquée, un peu comme la panique parmi les élites politiques occidentales lorsque l’isolement de la Russie a échoué.

Que va-t-il se passer ?

La panique de nos propriétaires et de leurs politiciens est compréhensible car nous sommes arrivés au bout du fil. Nous ne pouvons plus maintenir notre niveau de vie grâce à l’augmentation de la dette et au parasitisme. La dette dépasse ce que nous détenons en garantie et nos monnaies sont sur le point de perdre toute valeur. Nous ne pourrons plus obtenir de produits gratuits du reste du monde, ni rembourser notre dette – et encore moins payer des intérêts. L’Occident tout entier est sur le point de faire faillite et notre niveau de vie est sur le point de baisser d’un pourcentage considérable. C’est ce qui a paniqué nos propriétaires et ils ne voient que deux scénarios :

1. Dans le premier scénario, la plupart des pays occidentaux, et tout ce qu’ils contiennent, déclarent faillite et effacent leur dette par diktat – ce que les États souverains sont capables de faire. Cela effacera également la richesse et le pouvoir politique de nos propriétaires.

2. Dans le deuxième scénario, nos propriétaires reprennent la garantie pendant la faillite. La garantie, c’est nous et tout ce que nous possédons.

Il n’est pas nécessaire d’être un génie pour comprendre quel scénario a été choisi. Le plan pour le deuxième scénario est prêt et est mis en œuvre au moment où nous parlons. Elle s’appelle «La Grande Réinitialisation» et a été construite par les personnes à l’origine du Forum économique mondial. Ce plan n’est pas un secret et peut être examiné dans une certaine mesure sur le site du WEF.

La Grande Réinitialisation est un mécanisme de saisie de toutes les garanties de dette qui incluent vos actifs, les actifs de votre ville ou municipalité, les actifs de votre État et la plupart des actifs d’entreprise qui ne sont pas déjà détenus par nos propriétaires.

Ce mécanisme de saisie d’avoirs comporte plusieurs composantes, mais les plus importantes sont les quatre suivantes :

1. Abolition de la souveraineté : Un pays souverain (indépendant) est un pays dangereux car il peut choisir de faire défaut sur sa dette. La diminution de la souveraineté a été une priorité pour nos propriétaires et divers projets ont été tentés tels que le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement et le Partenariat transpacifique. Le projet le plus réussi est sans aucun doute l’Union européenne elle-même.

2. Le déclin de l’économie : L’économie occidentale (et même l’économie mondiale) doit être revue à la baisse dans un pourcentage très important. Cette révision à la baisse est nécessaire parce que l’économie occidentale est aujourd’hui massivement falsifiée et doit être ramenée à son niveau réel – qui pourrait être aussi bas que la moitié de ce qu’il est actuellement – ou même plus. Ce lent retrait a également pour but d’éviter un crash soudain qui provoquerait des troubles sociaux massifs et constituerait une menace pour nos propriétaires. Un démontage contrôlé est donc préférable à un crash incontrôlé. Ce retrait contrôlé est déjà en cours et dure depuis un certain temps. De nombreux exemples peuvent être cités de ce démantèlement, notamment la politique énergétique de l’UE et des États-Unis qui vise à saboter l’économie occidentale, et les tentatives évidentes de destruction de la demande pendant et après l’épidémie, y compris les problèmes logistiques assez bizarres survenus soudainement de nulle part.

3. Récolte d’actifs (vous ne posséderez rien et serez «heureux») : Tous les actifs pouvant être considérés comme des garanties de notre dette privée et collective/publique seront repris. Il s’agit d’un objectif clairement déclaré de la Grande Réinitialisation, mais la manière dont cela sera mis en œuvre est moins claire. Pour cela, un contrôle total des gouvernements occidentaux (et même de tous les gouvernements) semble nécessaire. Cette condition préalable est plus proche qu’on pourrait le penser, car la plupart des gouvernements occidentaux semblent à ce stade redevables à Davos. Le processus sera présenté comme une restructuration sociale nécessaire en raison de la crise économique et du réchauffement climatique et entraînera une baisse massive du niveau de vie des gens ordinaires, mais pas des élites.

4. Oppression : Un grand nombre de gens n’aimeront pas cela et un soulèvement est une réponse probable, même si le démantèlement se fait progressivement. Pour éviter que cela ne se produise, un mécanisme de contrôle social est mis en place qui effacera la liberté personnelle, la liberté d’expression et la vie privée. Cela créera également une dépendance absolue de l’individu à l’égard de l’État. Cela doit être fait avant que le démantèlement économique puisse être achevé, sinon il y aura une révolution. Ce mécanisme est déjà mis en œuvre avec enthousiasme en Occident, comme quiconque a des yeux et des oreilles peut le voir.

Russie, Chine et autres indépendants

Comment la Russie et la Chine, ainsi que la guerre en Ukraine, sont-elles prises en compte dans tout cela ? Pourquoi toute cette pression de l’Occident au fil des années et pourquoi toute cette panique aujourd’hui ? Une partie de la raison de la pression exercée sur les indépendants, en particulier sur la Russie et la Chine, est simplement due à leur résistance à l’hégémonie occidentale. C’est suffisant pour figurer sur la liste des pays coquins de l’Occident. Mais pourquoi cette pression accrue ces dernières années ?

La raison en est que la Russie et la Chine ne peuvent pas être soumises par la faillite et leurs actifs récupérés. Ils n’ont pas beaucoup de dettes en devises occidentales, ce qui signifie que les gens qui possèdent l’Occident par la dette ne possèdent pas actuellement la Russie et la Chine (comme ils possèdent l’Occident et le «tiers monde» endetté) et ne peuvent pas les acquérir par la dette. La seule façon de les acquérir est de changer de régime. Leurs gouvernements doivent être affaiblis par tous les moyens, y compris par des sanctions économiques et des moyens militaires si nécessaire – par exemple en utilisant l’Ukraine comme un bélier pour la Russie et Taiwan pour la Chine.

Soumettre la Russie et la Chine est une question existentielle pour nos propriétaires de Davos, car lorsqu’ils font tomber l’économie occidentale, tout le reste doit aussi s’effondrer. Si l’économie occidentale s’effondre et qu’un grand bloc économique ne participe pas à la chute, ce sera un désastre pour l’Occident. Le nouveau bloc obtiendra un pouvoir économique massif, et peut-être une sorte d’hégémonie unipolaire, tandis que l’Occident sombrera dans un âge sombre et féodal sans pertinence. Par conséquent, le monde entier doit s’effondrer pour que la Grande Réinitialisation fonctionne. La Russie et la Chine doivent être soumises par tous les moyens, tout comme l’Inde et les autres nations récalcitrantes.

C’est ce qui a alimenté la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui et qui alimentera la poursuite de la Troisième Guerre mondiale. Les élites propriétaires occidentales partent en guerre pour conserver leur richesse et leur pouvoir. Tous ceux qui résistent doivent être soumis afin de pouvoir suivre l’Occident dans l’âge des ténèbres prévu par la Grande Réinitialisation.

La panique actuelle parmi les élites occidentales s’explique par le fait que le projet ukrainien ne se déroule pas comme prévu. Au lieu que la Russie saigne sur le champ de bataille, c’est l’Ukraine et l’Occident qui saignent. Au lieu que l’économie russe s’effondre, entraînant le remplacement de Poutine par un dirigeant compatible avec Davos, c’est l’économie occidentale qui s’effondre. Au lieu que la Russie soit isolée, c’est l’Occident qui est de plus en plus isolé. Rien ne fonctionne et pour couronner le tout, l’Europe a donné aux Russes les moyens et les motivations pour détruire l’économie européenne en fermant partiellement son industrie. Sans ressources russes, il n’y a pas d’industrie européenne, et sans industrie, il n’y a pas d’impôts pour payer les allocations de chômage, les retraites, tous les réfugiés et à peu près tout ce qui maintient la cohésion des sociétés européennes. Les Russes ont désormais la capacité de provoquer un crash incontrôlé en Europe, ce qui n’est pas ce que Davos avait prévu. Un crash incontrôlé pourrait littéralement faire tomber des têtes à Davos, ce qui provoquerait peur et panique dans les cercles d’élite. La seule solution pour eux est de poursuivre la Troisième Guerre mondiale et d’espérer le meilleur.

Ce qu’il faut faire

La Grande Réinitialisation de l’économie mondiale est la cause directe de la Troisième Guerre Mondiale – en supposant que ce soit ce qui se passe. Que peut-on faire à ce sujet ? Depuis l’Occident, peu de choses peuvent être faites. La seule solution est de retirer Davos de l’équation, mais cela n’arrivera probablement pas pour deux raisons :

La première est que les grands réinitiateurs de Davos sont trop mêlés à l’économie et à la politique occidentales. Davos est comme une pieuvre avec ses bras et ses ventouses dans les cercles d’élite, les médias et les gouvernements de tous les pays. Ils sont trop enracinés pour être facilement éliminés.

La deuxième raison est que la population occidentale subit un lavage de cerveau excessif et est trop ignorante. Le niveau de leur lavage de cerveau est tel qu’une grande partie d’entre eux veulent réellement devenir pauvres – même s’ils utilisent le mot «vert» pour «pauvre» parce que cela sonne mieux.

Certains éléments indiquent cependant qu’il pourrait y avoir des divisions au sein des élites occidentales. Certains d’entre eux, en particulier aux États-Unis, pourraient s’opposer à la Grande Réinitialisation conçue principalement par l’Europe – mais il reste à voir si cette opposition est réelle ou efficace.

Cependant, en dehors de l’Occident, certaines mesures peuvent et doivent être prises. Certaines de ces mesures sont drastiques et certaines sont mises en œuvre au moment même où nous parlons. Parmi les mesures figurent les suivantes :

1. Les Indépendants, menés par la Russie, la Chine et l’Inde, doivent créer un bloc pour s’isoler de l’Occident radioactif. Cet isolement ne doit pas seulement être économique, mais aussi politique et social. Leurs systèmes économiques doivent être séparés de l’Occident et rendus autonomes. Leurs cultures et leur histoire doivent être défendues contre les influences occidentales et le révisionnisme. Ce processus semble être en cours.

2. Les indépendants doivent immédiatement interdire dans leur pays toutes les institutions et ONG parrainées par l’Occident, qu’elles soient parrainées par des États ou des individus occidentaux. En outre, ils doivent interdire à tous les médias de bénéficier du parrainage occidental et priver toutes les écoles et universités du parrainage et des influences occidentales.

3. Ils doivent laisser toutes les institutions internationales jusqu’aux Nations unies, et éventuellement y compris, car toutes les instances internationales sont contrôlées par l’Occident. Ils doivent alors les remplacer par de nouvelles institutions au sein de leur bloc.

4. Ils doivent, à un moment donné, déclarer non grata le dollar et l’euro. Cela signifie qu’ils devraient déclarer le défaut de paiement sur toutes les dettes libellées dans ces monnaies, mais pas sur les autres dettes. Cela arrivera probablement plus tard, mais c’est inévitable.

Cela créera une situation dans laquelle l’Occident sombrera dans les ténèbres sans entraîner les autres dans sa chute – si nous parvenons à échapper au feu nucléaire.

*

Note aux lecteurs : Ceci est une republication d’un article que j’ai écrit et publié le 18 juin 2022, soit il y a 18 mois. C’était bien avant que je crée un compte Substack. Certains d’entre vous l’ont peut-être déjà lu. Lorsqu’elle a été publiée sur le blog «le sacre», la guerre russo-ukrainienne était encore jeune mais un conflit civilisationnel évident était en cours. Cet article tentait de décrire certaines des forces à l’origine du conflit, notamment économiques.

L’article est devenu viral et a été republié partout dans de nombreuses langues, y compris sur ZeroHedge. Je n’ai aucune idée du nombre de vues total, mais il s’agissait de centaines de milliers, voire de millions. Je soupçonne que c’était l’un des articles les plus lus sur les questions géopolitiques/économiques en 2022.

source : Gaïus Baltar

 

Pendant ce temps

Source : Le Saker francophone - Le 24/12/2023.


Une petite chronique en bref d’événements récents sur les scènes politiques française, européenne ou internationale.


Par Jose Marti − Le 21 décembre 2023 − Source Le Saker francophone

Toute ressemblance avec une situation de dégénérescence avancée, avec une ambiance pré-révolutionnaire, ou avec une situation de chaos serait fortuite et indépendante de la volonté de l’auteur.

France

Essayons d’être brefs : après sa réélection foirée en 2022, affublé d’un parlement sans majorité, Macron s’est rapidement englué politiquement, loi par loi, 49.3 par 49.3 (on en est au vingtième 49.3, quand même). Il a donc voulu redorer son image en faisant adopter une loi en même temps : la loi immigration, qu’il aura voulue consensuelle, comportant des mesurettes de droite et des mesurettes de gauche. Sur le fond, et quoi qu’on pense des mesures propres à cette loi, elle ne sert absolument à rien : les décisions concernant l’immigration en France sont prises à Bruxelles (on reparle plus bas de ce que Bruxelles nous prépare en la matière).

Cela n’a pas fonctionné comme il l’escomptait. Les députés d’“opposition”, confrontés à un texte sans aucune portée pratique (contrairement par exemple aux enjeux du passe sanitaire, où ils se sont soumis comme les valets qu’ils sont, tous partis confondus), tels des résistants ayant rejoint le maquis en 1946, se sont levés comme un seul homme pour rejeter la loi.

Le résultat est que c’est une loi un peu plus à droite que prévu qui a été adoptée (la version du Sénat). Les médias de droite ou trouvé cela normal, les médias de gauche ont dénoncé le tournant fasciste d’une loi qui ne sera jamais appliquée, aucun média établi n’a fait mention de la proéminence du droit européen sur le droit français en la matière.

Cerise sur le gâteau, on apprend que Macron, après avoir fait des pieds et des mains pour faire adopter sa loi inutile, tordu le bras de son “aile gauche” pour qu’elle soit votée au parlement, a fait recours au conseil d’État pour en faire annuler des pans entiers. On est donc en train d’entrer dans la pure schizophrénie, tout cela dans le but de… rien.

Personnellement, ce que je vois, c’est que mes impôts servent à financer un processus qui est une bouffonnerie du tout début à la toute fin. Pendant ce temps, on ne s’occupe pas des prix de l’énergie, ou des prix tout court, ni d’aucun sujet utile, on creuse les divisions d’opinions de ceux qui sont opposés à la gabegie des dirigeants en poste.

On apprend également, qu’après une pandémie tellement bien gérée par notre Jupiter (en conseils de défense confidentiels, il ne faut pas plaisanter, le virus n’avait pas de passeport, mais il avait peut-être des oreilles), la France reste astreinte à acheter par millions des doses de vaccins (on en reparle dans la section Europe, et elle jette dans le même temps des doses de vaccins périmés. Je ne sais pas vous, mais moi j’aime la connerie en couleur. Un point spécial pour la transparence : on sait combien l’Allemagne a jeté de vaccins, on sait combien l’Italie a jeté de vaccins, mais on ne saura pas combien la France a jeté de vaccins. On peut discuter de tout, sauf des chiffres.

Il faut aussi une cerise sur le gâteau : Jack Lang a été reconduit par Macron, à 84 ans, à la tête de l’institut du monde arabe. On peut se demander ce que les Arabes nous ont fait pour mériter cela.

Europe

Le sujet clé de l’Europe, c’est bien entendu la transparence. Notre incompétent en chef Thierry Breton, devenu commissaire européen, n’a que ce mot à la bouche pour conspuer Twitter/X/Elon Musk.

Dans le même temps, pour rester sur le sujet de la transparence, personne n’a eu accès aux SMS envoyés par Mme Ursula van der Leyen (madame la Hyène, devenue présidente de la commission européenne après s’être fait virer du ministère allemand de la défense pour corruption) à Pfizer pour “négocier” des contrats en milliards d’euros engageant tous les pays d’Europe à acheter 10 doses de vaccin par personne ! Les députés européens ont essayé d’avoir accès aux SMS, ils n’ont pas eu accès aux SMS.

La médiatrice de l’union européenne a essayé d’avoir accès aux SMS, elle n’a pas eu accès aux SMS. Constatant son impuissance, elle a lancé un appel aux médias européens pour qu’ils dénoncent les graves dysfonctionnements de la commission européenne. Son appel a été relayé mollement par quelques médias. Tout va donc bien en Europe.

Et l’OMS a choisi de prendre l’UE comme exemple pour son passe sanitaire mondial “pour la prochaine pandémie”. Tout va donc pour le mieux dans le monde. Surtout dans le gloubi-globalisme.

  • L’Europe c’est la paix, la démocratie et la prospérité.
  • La guerre c’est la paix.
  • La liberté c’est l’esclavage.
  • L’ignorance c’est la force.

En miroir de la loi bidon sur l’immigration en France, l’union européenne prépare une nouvelle directive dictatoriale sur l’immigration, imposant un quota de migrants à chaque État membre, et une amende de 20 000 euros par migrant refusé. Quand je vous disais que la loi française relevait du décorum : les directives européennes priment sur le droit français (lisez l’article 67 du TFUE).

Moyen-Orient

Depuis le 7 octobre 2023, Israël a lancé sur Gaza 18 000 tonnes de bombes, tuant 20 000 civils. Pour comparaison historique, l’ensemble des bombardements allemands sur Londres durant toute la seconde guerre mondiale (V1, V2) totalisaient 12 000 tonnes. Toujours pour comparaison historique, on avoisine en deux mois selon les sources (elles sont très divergentes) le nombre de morts civils en Ukraine depuis le lancement de l’“opération spéciale” en 2022, donc depuis presque 2 ans d’une guerre dénoncée 7 jours sur 7 comme inhumaine dans nos médias établis.

Conclusion

Au lecteur de tirer ses conclusions !

Écrit par José Martí pour le Saker Francophone

 

La préférence nationale, une initiative de gauche

Source : Riposte laïque - par Eric de Verdelhan - Le 23/12/2023.

 

« S’il n’y a pas de préférence nationale, il n’y a pas de nation. C’est simple : si on ne préfère pas les siens aux étrangers, il n’y a plus de nation… »   (Éric Zemmour)

« … Le choix sera bientôt clair entre l’entrée en dhimmitude… et le renoncement à la culture multiséculaire des vieilles nations de l’Occident. Une partie l’acceptera… Le deuxième choix sera la remise en question de la philosophie et des impératifs moraux qui ont permis la victoire intellectuelle des « Décoloniaux ». Donc le basculement dans un paradigme de survie identitaire qui répudiera les vieilles lunes idéologiques universalistes… »   (Bernard Lugan)

 

Comme je le prévoyais, la 30e loi sur l’immigration, pourtant floue, incomplète, mal ficelée et, selon toute vraisemblance, bientôt retoquée par le Conseil constitutionnel saisi par Macron, fait couler beaucoup d’encre et mobilise les gens de gauche, showbiz en tête. Une fois de plus, tous ces gens – qui n’hébergeraient sous aucun prétexte un migrant sous leur toit – nous expliquent que nous sommes un pays odieusement raciste, xénophobe, islamophobe ; bref, le pire des peuples.

Si tel est le cas, je voudrais comprendre la démarche masochiste qui consiste à quitter des « paradis » africains (surtout depuis qu’ils sont indépendants) pour venir vivre dans un pays dont on refuse les lois, les coutumes, les traditions, les mœurs vestimentaires ou alimentaires, et dans lequel on est ghettoïsé, discriminé, tyrannisé, brutalisé et/ou contrôlé « au faciès » par une police qui, à les en croire, serait raciste (1) et ferait du zèle au service d’un État lui-même raciste. Il est vrai que, pour l’allogène, ce pays épouvantablement xénophobe ne lésine pas sur les allocations, aides diverses et variées, soins gratuits, logements sociaux et autres mannes financières que le « Souchien » n’arrive pas à obtenir, même s’il est sous-payé, sous-smicard, et qu’il tire la diable par la queue.

  Ainsi, nous serions une nation peu accueillante pour l’immigré, et ce serait un phénomène récent : le début des années 60, qui marque la fin de notre Empire. Mais de qui se moque-t-on ?

L’inventeur de la « préférence nationale » qui choque tant les bonnes consciences de gauche, ce n’est pas Jean-Marie Le Pen, comme on se plaît à le faire croire, mais… Léon Blum, président du Conseil sous le « Front Populaire ». Dès l’été 1936, Roger Salengro, ministre de l’Intérieur, s’écriait :

« Le gouvernement ne saurait tolérer que des étrangers abusent de l’asile qui leur est offert » et Maurice Thorez, premier secrétaire du PCF, clamait, le 28 septembre 1938 : « La France aux Français ! ».

De son côté, le bon radical-socialiste Édouard Herriot invitait la France à mettre dehors les «indésirables ». 

En 1938, Daladier promulguait une loi permettant d’emprisonner les Français qui aideraient des clandestins.

De nos jours, pour avoir aidé des migrants à passer clandestinement la frontière italienne, le berger écolo-gaucho Cédric Herrou a été… ovationné au Festival de Cannes, puis relaxé par la justice sous les applaudissements.

Le 12 novembre 1938, une loi donnait l’autorisation de « dénaturaliser » (sans intervention d’un juge) tout citoyen d’origine étrangère. L’article 22 stipulait que « pour des actes contraires à l’ordre public… les étrangers perdront leur nationalité ». Retrait qui pouvait s’étendre « à la femme et aux enfants mineurs » (2). Citons encore, juste pour mémoire, le décret-loi du 3 mai 1938, qui autorisait les préfets à expulser les étrangers, même ceux ayant un permis de séjour.

Donc, les « chances pour la France », qui s’estiment discriminées, stigmatisées, ostracisées, feraient mieux d’arrêter leurs pleurnichailleries victimaires ; qu’elles apprennent NOTRE histoire.

La France d’avant-guerre n’a pas été plus tendre, plus complaisante, plus accueillante, avec les « Ruskoffs » blancs, les « Polaks », les « Macaronis » (ou « Ritals ») ou les « Espingouins» qu’avec les Musulmans, mais, à l’époque, les « hussards noirs de la République» comme les curés délivraient aux nouveaux arrivants le même message : Leur intégration devait passer par l’apprentissage de la langue, le respect des lois, us et coutumes, et l’amour de leur nouvelle patrie.

Même pour les gens de gauche, la France avait des racines chrétiennes et n’entendait pas se voir imposer la Charia.

Les « Gaulois » ne sont absolument pas racistes mais ils veulent défendre leurs valeurs, leurs traditions, leur histoire, bref, ce qui a fait la France ; c’est-à-dire LEUR pays !

De nos jours, la moindre parole peut vous envoyer en correctionnelle ; on ne peut plus rien dire. La liberté d’expression (et l’opinion) est quasiment morte !

Au début des années 80, sous François Mitterrand, je résidais près d’une sous-préfecture de Saintonge. Il y avait un seul pressing, tenu par un Maghrébin parfaitement intégré qu’on surnommait le « Raton-laveur ». Il nous traitait de « Cagouillards » ou de « Ventrachoux » en rigolant, c’était sans la moindre méchanceté. Puis les Socialistes ont fomenté en sous-main « SOS-racisme » et quelques dizaines d’officines antiracistes (financées par NOS impôts). C’est l’époque ou Delorme, curaillon de gauche officiant aux Minguettes, une banlieue au sud de Lyon, organisait la fameuse « marche des Beurs » jusqu’à Paris. Cette marche avait adopté un slogan aussi idiot que racoleur : « La France c’est comme les mobylettes ; ça marche au mélange. » Jean-Marie Le Pen, très en verve, avait rétorqué : « Oui mais au-delà de 4 %, ça crache, ça fume et ça s’encrasse »; l’argument est imparable !

Il arrive, c’est vrai, que le Français de souche soit xénophobe (du grec xénos, « étranger », et phobos, « peur ») mais on peut comprendre sa peur. Est-ce de sa faute si (presque) tous les attentats commis sur son sol, ainsi que les massacres perpétrés par Boko Haram, Al Qaïda ou Daech sont des crimes islamistes ? On a beau lui bassiner que l’Islam est une belle religion « de tolérance, d’amour et paix », il a forcément du mal à s’en convaincre ; les preuves ne sont pas flagrantes. Chaque semaine ou presque, un OQTF généralement « fiché S » et/ou « connu des services de police », assassine au couteau (pour ne pas dire « égorge ») un quelconque quidam au cri de « Allah Akbar », mais la mère Bornstein et Dupond-le-Yéti, ministre de l’injustice, reprochent aux Français de créer eux-mêmes un « sentiment d’insécurité » ou de faire de la récupération politique. Chaque fait divers tragique donne du grain à moudre aux médias de gauche(3) qui nous expliquent que l’assassin est un déséquilibré et que ce n’est pas un crime commis au nom de l’islam. Ma sagacité, un brin machiavélique, m’amène à noter que le meurtrier n’est jamais un Breton ou un Auvergnat. Je sais aussi que « L’incitation à la haine raciale (ou religieuse) » est sévèrement punie par la loi. C’est surtout vrai du Blanc au Noir (ou au Musulman) car les appels à la haine des chanteurs de Rap, eux, ne sont jamais sanctionnés.

On me dit que nos procédures en matière d’expulsion sont trop complexes. Il aura fallu 30 lois pour… ne rien régler du tout. Le maréchal Lyautey disait : « Lorsque le bon sens et le règlement sont en conflit, c’est le bon sens qui doit l’emporter ». Or, je ne vois pas en quoi le fait d’expulser un délinquant devenu criminel s’apparente à du racisme ? On nous répète à l’envi que « Le racisme n’est pas une opinion, mais un délit », mais c’est uniquement pour juguler notre légitime indignation, pour étouffer notre colère, pour nous faire peur, et surtout pour nous faire taire.

Mes écrits ne contiennent pas une once de racisme ou d’islamophobie ; j’ai souvent défendu les Harkis abandonnés par la France ; plusieurs de mes livres rendent hommage à  l’Armée d’Afrique et à nos Tirailleurs – sénégalais ou maghrébins – ; je n’ai donc pas de leçons d’antiracisme à recevoir, surtout venant de « bobos » de la « gauche-caviar » qui, pour rien au monde, n’oseraient s’aventurer dans les banlieues de non-droit (4) même pour acheter la « coke » qu’ils reniflent ; mais ils posent un certain nombre de questions dont celles-ci : pour ne pas passer pour raciste ou islamophobe, doit-on se forcer à aimer des allogènes haineux et agressifs qui rejettent nos coutumes, nos traditions, notre mode de vie, nos croyances et, enfin, nos lois ? Doit-on renoncer à nos racines pour se voir imposer celles des nouveaux arrivants ? Doit-on remplacer notre identité pour laisser place à une société inclusive ? Faut-il apprendre l’arabe (ou le wolof) pour se faire comprendre de celui  qui, sur notre sol, refuse d’apprendre le français ? Sincèrement, je pense que NON,  c’est mon droit le plus strict !

Je ne comprends pas, je ne comprendrai jamais, ce comportement suicidaire et masochiste, cette veulerie servile, et, disons-le, « collaborationniste » à l’égard de ceux qui veulent tuer notre culture et notre identité, voiler nos femmes, nous interdire l’alcool, la charcuterie, la musique,  pour nous imposer la Charia. En terre d’Islam, c’est le Coran qui régente la vie des citoyens, mais, que je sache, nous ne sommes pas (pas encore !) un pays musulman. Je peux en dire autant de ceux qui nous traitent d’esclavagistes, veulent réécrire notre histoire, nous faire payer notre passé colonial, et déboulonner les statues de nos grands hommes.

Nos pantins politiques refusent de reconnaître « les racines chrétiennes de l’Europe » mais, n’en déplaise à feu Jacques Chirac, la France n’est pas « une grande nation musulmane », enfin, encore ! Et elle n’a aucune envie (et aucun besoin) de devenir une colonie de peuplement de ses anciennes colonies.

D’ailleurs, pourquoi devrions-nous accueillir « toute la misère du monde » ? Si ces pauvres gens sont si malheureux chez nous, dans ce pays peuplé de racistes au front bas, qu’ils retournent dans leur brousse, leur douar ou leur bled. Ils ont voulu leur indépendance, qu’ils la prennent !

Nous savons tous hélas que, pour régler, ne serait-ce que partiellement, nos problèmes liés à l’immigration, il faudrait supprimer le « Jus Solis » et ce fichu « regroupement familial » que l’on doit au funeste tandem Giscard-Chirac (5). Mais ne rêvons pas, nous n’en sommes déjà plus là.

Pendant que nos politiciens font semblant de s’étriller sur cette 30ème loi sur l’immigration – qui sera vidée de son contenu avant même d’être appliquée – l’Union européenne a décidé que les États-membres se répartiraient les milliers de migrants qui débarquent sur nos côtes, et qu’en  cas de refus, le pays récalcitrant serait puni d’une amende de… 20 000 euros par migrant, une paille !

« Et en même temps » comme dirait Macron, le MEDEF « collabo » nous annonce qu’il nous faudra accueillir… 4 millions de migrants dans les années qui viennent. Non, vous ne rêvez pas !

J’allais conclure cet article en vous souhaitant un Joyeux Noël chrétien mais peut-être est-ce une provocation ? Dorénavant, il nous faudra fêter le Ramaḍān (رَمَضَان?), l’Aïd al-Adha (عيد الأضحى), l’Aïd el-Kebir (عيد الكبير) et l’Aïd alFitr (عِيدُ ٱلْفِطْر). Pardonnez-moi si j’en oublie.

 

Éric de Verdelhan

1)- En France il y a plus de flics et de gendarmes blessés par des allogènes que de bavures policières.

2)- Aujourd’hui, on accorde l’asile à des « mineurs isolés » qui ne sont ni mineurs ni isolés.

3)- Selon un sondage ancien (il date de 2002), 92 % de journalistes déclarent être de gauche ou « avoir une sensibilité de gauche », et on ose encore parler de « pluralité de l’information ».

4)- Quand j’étais encore en activité j’ai souvent eu l’occasion d’aller dans les « territoires perdus de la République » à Marseille, Nice ou Roubaix, je sais donc de quoi je parle !

5)- Sur la fin de leur vie, les deux ont reconnu que le « regroupement familial » était une grave erreur, mais le mal est fait ; leurs regrets tardifs ne servent à rien.

Kiev et Gaza

Source : RzO International - Le 22/12/2023.

par Djamel Labidi

L’actualité nous oblige à comparer les conflits en Ukraine et en Palestine, Kiev et Gaza

À Kiev, on se promène dans les rues, on accueille les dirigeants de l’Occident, chefs d’État, ministres, diplomates, généraux, hommes d’affaires. On dit que les boîtes de nuits sont pleines, et on a même découvert, cet été, les images, d’une jeunesse faisant la fête dans des piscines. On ne se réfugie même plus dans le métro. On a fini par comprendre que les lieux officiels, les quartiers résidentiels, les zones de fréquentation, n’étaient pas attaqués. On prend le train, ou l’avion, pour voyager. Les églises, les monuments, les bâtiments historiques sont là, témoignant du passé slave orthodoxe commun de l’Ukraine et de la Russie. Il y a eu certes des destructions, mais rien à voir avec Gaza. Ici les Russes, semble-t-il, ont été préoccupés de ne pas insulter l’avenir, de ne pas provoquer une haine éternelle. Ils auraient pu, probablement au début du conflit, causer de grands dommages à Kiev. Ils ne l’ont pas fait.

À Gaza il n’y a plus rien, sauf un peuple de résistants

À Gaza, il n’y a plus de mosquées, il n’y a plus d’écoles, il n’y a plus d’universités. À Gaza, il n’y a plus de rues où se promener, il n’y a plus d’immeubles, il n’y a plus de maisons. Ils ont été bombardés, systématiquement, sans pitié, froidement. Il n’y a pas de métro où se réfugier. Les habitants ont essayé innocemment de se réfugier dans les hôpitaux, ou les bâtiments des agences internationales, croyant que certaines règles diplomatiques ou humanitaires seraient au moins respectées, mais ils ont été bombardés là aussi. Ils ont alors essayé de se réfugier dans les ruines des bâtiments déjà bombardés, en espérant que la foudre ne tombe pas deux fois au même endroit. Mais rien n’y a fait. Ils sont alors partis au Sud comme l’exigeait Israël, mais Israël a bombardé aussi le Sud.

À Gaza, il y a longtemps qu’il n’y a pas de lieu festif comme à Kiev. Y en a-t-il d’ailleurs jamais eu, depuis 30 ans de blocus et de bombardements. Il n’y a plus d’eau, il n’y a plus d’électricité, il n’y a plus de nourriture. Il y a l’odeur putride des corps et de la mort qui monte de partout sans qu’on sache d’où elle vient. À Gaza il n’y a plus rien sauf un peuple de résistants.

À Gaza, il n’y a plus de médicaments. Les médecins, les ambulanciers, les secouristes, eux-mêmes sont tués, et aussi les journalistes, et aussi les professeurs, et aussi les enfants, et aussi   les femmes, et aussi les vieillards, et aussi… et aussi tout le monde. Israël ne fait pas dans la discrimination, Israël tue tout le monde, tout ce qui bouge. Même les siens, quand il pense qu’il le faut. L’armée israélienne a tué trois otages qui s’étaient mis torse nu et avaient brandi un drapeau blanc.  Elle les a pris pour des Palestiniens, avoue-t-elle, aveu terrible qu’un Palestinien est abattu même les mains levées, même avec un drapeau blanc. Mais ce qu’Israël, et les médias affiliés, ne veulent pas dire aussi, car dans leur récit l’Israélien est par définition occidental, c’est que les Israéliens ressemblent aux Palestiniens, aux arabes quand ils sont sans… kippa. Ceci ne rend encore que plus absurde, plus odieux le colonialisme et le racisme israéliens.

Les enfants de Gaza

À Kiev, on s’émeut des enfants du Donbass qu’on dit déportés, kidnappés par la Russie. Le procureur général de la Cour pénale internationale s’est senti alors une âme de justicier et a inculpé le président de la Fédération de Russie, à ce sujet, de «crime de guerre». À Gaza, les enfants sont tués par milliers, mais le procureur de la CPI s’est tu. L’Occident politique aussi s’est tu ou a protesté finalement mollement, parlant «de dégâts collatéraux» ou que les «guerres sont nécessairement sales». Israël tue les enfants sans l’ombre d’une compassion. Ne les considèrent-ils pas comme les enfants d’«animaux humains», de la «graine future de terroriste ?»

Les enfants blessés sont des dizaines de milliers. À l’hôpital on les opère sans anesthésie. Ils ressentent cette douleur indicible à l’orée de leur vie, les yeux grands ouverts, innocents, incrédules. Le procureur général de la CPI s’est tu. Des centaines d’autres enfants ont disparu, ensevelis quelque part sous les ruines, leurs petits corps faisant désormais partie du mortier des décombres. Le procureur de la CPI s’est tu.

On voit parfois des enfants, miraculeusement indemnes, gratter de leur petites mains les ruines espérant y trouver leurs parents ou tendre leurs bras suppliants, en sanglotant pour chercher un refuge, au moins une explication à toute cette cruauté. Leur mère n’est plus là. Leur père n’est plus là. Les enfants errent dans les décombres de Gaza, cherchant qui peut les recueillir. Ils ont soif et ils boivent l’eau de mer. Ils ont faim. Beaucoup, qui ont échappé aux bombardements, vont mourir de maladie

En Cisjordanie, comme à Gaza, les habitants attendent, la peur au ventre, les colons armés et les soldats israéliens qui vont venir et décider qui abattre, qui tuer, qui épargner, du moins pour l’instant, qui humilier, qui aligner, accroupis, en rangs, nus dans la rue.

Une guerre de pauvres, une guerre de riches

À Kiev, on demande sans arrêt de l’argent à l’Occident, les milliards de dollars coulent à flot, 113 milliards de dollars en novembre 2022, 110 milliards en instance d’approbation par les États Unis et l’Union européenne, 270 milliards d’aide militaire promis par l’ensemble des pays occidentaux en septembre 20231,2. Mais Israël et l’Occident médiatique crient au scandale lorsqu’on apprend que Hamas a reçu quelques millions de dollars.  Et jusqu’à présent, on se plaint, à Kiev, de ne pas avoir assez d’armes, de chars, d’obus, de canons, de bazookas, de missiles, d’avions, et d’argent encore et encore. Je me dis que si Hamas avait le centième, non le millième des armes de Kiev, Israël n’y résisterait pas. Cela est évident. Je me dis que si les Palestiniens avaient le millième de l’argent donné à Kiev, ils vaincraient sans coup férir. Je me dis que s’ils avaient l’appui de tout l’Occident comme l’a Kiev, Israël ne résisterait pas comme le font les Palestiniens. J’enfonce une porte ouverte ? oui, mais cela fait du bien de le dire dans l’océan de mensonges dans lequel on essaie de noyer le combat de Gaza.

À Gaza, on bricole des rockets, des RPG, on se bat avec des armes de fortune, et pourtant on résiste. Pas un pleurnichement, on meurt debout, on s’attaque aux chars à pied, en courant à l’assaut vers eux, et l’ennemi a peur, et l’ennemi recule. De quoi a-t-il peur ? Toute la différence est là. L’ennemi a peur devant une volonté, un désespoir, un espoir, un courage infini. À Gaza on ne réclame rien. On se bat. On demande seulement aux gens de manifester dans le monde pour Gaza, pour la Palestine. On leur demande de prier pour Gaza. On est en présence d’une détermination incroyable.

La détermination, la conviction c’est d’évidence ce qu’il manque aux dirigeants repus, des États arabes voisins. Ils sont comme ces animaux, dans la jungle, qui regardent, immobiles, apeurés, fascinés et tremblants, l’un des leurs être dévoré par les bêtes féroces, dans l’espoir d’être épargnés.

Les deux conflits, Kiev, Gaza, sont différents militairement, humainement. Mais leur simultanéité temporelle amène à réfléchir, à la fois sur leurs ressemblances et leurs différences. Certes il y a de chaque côté de l’héroïsme. L’Ukraine n’en manque pas comme la Russie et ils l’ont prouvé dans leur Histoire. Les pertes humaines aussi bien du côté ukrainien que russe sont considérables. Mais là il s’agit de deux armées qui s’affrontent, qui se défendent. Gaza est un ghetto, une prison à ciel ouvert. La population n’a nulle part où aller. On veut l’assassiner à huis clos. Arriver à exister, imposer le cessez le feu, la fin du massacre est déjà pour les Palestiniens une victoire. Toute la différence est là.

De quoi s’agit-il finalement dans le conflit en Ukraine ? Et pourquoi se bat-on ainsi à Gaza, pourquoi y a-t-il, ici, une guerre de pauvres, et là, à Kiev une guerre de riches, à dizaines de milliards de dollars ? S’agit-il, dans les deux cas, à Kiev comme à Gaza, d’une guerre de libération ? Dans les guerres de libération, on s’est battu au début avec des fusils de chasse, des sabres, des machettes. On récupérait les armes sur l’ennemi. Pourquoi l’Ukraine ne mène pas une guerre de partisans, par exemple au Donbass. La guérilla suppose un appui total de la population, d’y être comme un poisson dans l’eau. Cela amène à s’interroger sur l’appui populaire à Kiev. Étrangement, à Kiev et dans les grandes villes d’Ukraine, il n’y a pas de manifestations de soutien aux dirigeants. Faut-il y voir la signification des sentiments de l’opinion publique à l’égard de la Russie. Quels sont, de même, les sentiments de l’opinion publique russe à l’égard du peuple ukrainien. Russes et ukrainiens sont-ils à ce point ennemis ? Ou bien, les a-t-on dressés les uns contre les autres ?

Le monde entier manifeste pour Gaza, en Orient comme en Occident, au Nord comme au Sud de la planète. Pas pour Kiev, sauf quelque peu au début du conflit. Pourquoi ? Les manifestations pour Gaza sont grandioses, des foules immenses, des jeunes surtout, par dizaines de milliers, on crée des musiques, des poèmes bouleversés, bouleversants, on chante Gaza, ce sont des moments, culturels, créatifs, civilisationnels, de compassion, de fraternité humaines. Gaza est devenue un symbole, elle concentre toute la souffrance du monde.

Deux poids, deux mesures

À Kiev, et en Israël, il y a le même discours dans les milieux dirigeants. Des deux côtés on dit qu’on combat pour «défendre la civilisation, les valeurs occidentales», on dit en Israël, qu’on en est «un rempart», face au monde arabe, et à Kiev, un rempart face à  la Russie. Kiev et Gaza agissent comme les deux facettes d’un même conflit auquel participe l’Occident.

La Russie a été sanctionnée par «l’Occident politique» pour avoir envahi l’Ukraine, pour avoir violé le droit international. Israël l’a violé cent fois. Les États-Unis expliquent «qu’Israël  exerce son droit à se défendre» et ils mettent leur veto au Conseil de sécurité chaque fois qu’on veut arrêter le massacre des Palestiniens ou chercher une solution politique. Comme ils le font à Kiev, les principaux dirigeants occidentaux viennent à Tel-Aviv et à Jérusalem, l’un après l’autre, pour soutenir Israël «inconditionnellement».

Chaque jour de guerre d’Israël, est un crime de guerre, un crime contre l’humanité, mais on ne songe même pas à interdire à l’État hébreu les jeux olympiques. L’a-t-on fait d’ailleurs un jour, depuis 75 ans que cela dure. Israël participera aux Jeux olympiques, drapeaux en tête, mais les athlètes russes eux sont conviés à cacher leur drapeau, à en avoir honte, à ne pas le montrer, et malheur à un athlète qui refusera de concourir avec un Israélien. Un lutteur algérien a été pour cela suspendu pour dix ans. La Pologne a refusé d’affronter la Russie en éliminatoires de la coupe du monde mais c’est la Russie qui a été suspendue de la compétition.

Quoi qu’il fasse, même s’il s’oppose au monde entier, Israël n’est jamais sanctionné. Les sanctions sont faites pour la Russie, l’Iran, le Yémen, le Venezuela, Cuba, etc.. et tous ceux qui soutiendront  les Palestiniens. Israël a l’arme nucléaire, mais c’est l’Iran qui est menacée, car soupçonnée de chercher à l’avoir. Où est la logique de ce monde ? On parle déjà de sanctionner le Yémen du Sud, les Houthis pour avoir déclaré qu’ils attaqueraient les bateaux israéliens jusqu’à ce qu’Israël laisse passer l’approvisionnement de Gaza. Les occidentaux qui arment Israël, lequel se moque en permanence du droit international, crient que ce droit, que la liberté de commerce sont menacés en mer rouge par les Houthis. Mais on cherchera à taire, pour l’opinion occidentale, la véritable raison des opérations des Houthis.  

Splendide logique d’un Occident en plein délire et qui marche sur la tête. Une phrase a surgi, qui résume désormais la situation d’un monde sous tutelle déclinante de l’Occident : le deux poids deux mesures. Plus besoin de discours, plus besoin d’analyse idéologique ou politique, la phrase résume tout. Il suffit de la dire et tout est dit. Elle désempare l’Occident politique. Elle le rend muet. Elle désamorce toutes ses bombes médiatiques, tous ses mensonges. Tout est devenu clair dans le monde. Mais que de temps, il a fallu pour en arriver à cette conclusion.

  1. https://www.bfmtv.com/a-combien-s-eleve-le-montant-des-aides-apportees-a-l-ukraine-par-les-europeens
  2. https://www.bfmtv.com/la-banque-mondiale-veut-debloquer-170-milliards-de-dollars-face-a-la-guerre-en-ukraine

La survie de la domination de Washington sur l’ONU

Sources :
- RzO International - Le 20/12/2023
- RzO Voltaire - Le 19/12/2023.

par Thierry Meyssan

Lors de leur création, les Nations unies portaient un idéal d’égalité des peuples et des nations. Cependant, dès les premiers mois de son fonctionnement, Washington et Londres ont soutenu Israël contre le peuple palestinien. Puis, Washington a falsifié le Conseil de sécurité en faisant siéger Formose à la place de la Chine et en provoquant le boycott de l’URSS. Aujourd’hui, la domination des États-Unis sur cette institution est dénoncée par une vaste majorité d’États membres. Tandis que les BRICS se placent en ordre de bataille pour que l’institution revienne au Droit international.

Le 12 décembre 2023, l’Assemblée générale des Nations unies a exigé,
à 153 voix de majorité, un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza.

En une année, l’Assemblée générale des Nations unies s’est profondément modifiée : en octobre 2022, 143 États, conduits par Washington, condamnaient les «annexions illégales» de la Russie en Ukraine, tandis qu’en décembre 2023, 153 États appelaient à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza, contre l’avis de Washington.

Par le passé, Washington pouvait menacer quantité d’États et leur imposer de se prononcer comme lui et d’adopter ses règles. Aujourd’hui il fait moins peur :

Certes, le Commandement des opérations spéciales des États-Unis (USSoCom) peut à tout instant mener des ingérences militaires secrètes dans n’importe quel pays dans le monde et assassiner tel ou tel de ses dirigeants, mais ce déploiement semble de plus en plus improbable dans de grands pays.

Certes, le département du Trésor peut interdire de commercer avec tel ou tel État et ainsi couler l’économie du récalcitrant, voire affamer sa population. Mais, désormais, la Russie et la Chine offrent un moyen de briser ce siège économique.

Certes la gigantesque machine d’interception des communications des «Cinq Yeux» (Australie, Canada, États-Unis, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni) peut révéler les turpitudes de n’importe quel récalcitrant, mais certains dirigeants sont honnêtes et ne peuvent donc faire l’objet de chantage au détriment de leur population.

De ce point de vue, la liste des États ayant voté contre le cessez-le-feu à Gaza est éclairante, outre les États-Unis et Israël, elle comporte un certain nombre de régimes aux caractères surprenants :

Autriche

Karl Nehammer est un formateur en communication politique. Il serait capable de faire passer à peu près n’importe quelle décision tant il excelle en la matière. Militaire de carrière, il a travaillé avec Washington en tant que formateur des officiers de Renseignement. Il est aujourd’hui chancelier de cet ancien État neutre.

Guatemala

Le président italo-guatemaltèque, Alejandro Giammattei, est le représentant d’un petit groupe de capitalistes. Il lutte avec force contre ceux qui luttent contre la corruption, incarcérant des procureurs, des leaders d’associations de Droits humains et des journalistes trop curieux. Allié fidèle des États-Unis, il est le seul chef d’État latino-américain à s’être rendu à Kiev et à Taïwan.

Liberia

Le pays est encore présidé par le footballer et chanteur George Weah. Le président élu Joseph Boakai n’ayant pas encore été intronisé. N’ayant aucune expérience politique, Weah a choisi comme vice-présidente Jewel Taylor, épouse du criminel contre l’humanité Charles Taylor.

Micronésie

La Micronésie était occupée par les États-Unis jusqu’à ce que le président Ronal Reagan accepte son indépendance. Aujourd’hui, elle reste cependant sous tutelle, sa défense étant assurée par le Pentagone.

Nauru

Petit pays de moins de 10 000 habitants, Nauru n’est indépendant de l’Empire britannique que depuis 1968. Chacun sait, aux Nations unies que le «président» David Adeang est opportuniste et corrompu. Il est toujours possible à celui qui paie d’obtenir un vote favorable de ce pays.

Papouasie-Nouvelle-Guinée

La Papouasie Nouvelle-Guinée n’est indépendante de l’Empire britannique que depuis 1975. Il y a sept mois, son actuel Premier ministre, James Marape, a signé un accord autorisant les États-Unis à utiliser son territoire comme base avancée dans le Pacifique. Ils ont un accès total à tous ses ports et aéroports en échange de divers investissements. Lorsqu’il a déplacé son ambassade en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem, James Marape a déclaré : «Pour nous qui nous disons chrétiens, nous ne pouvons pas respecter pleinement Dieu à moins de reconnaître que Jérusalem est la capitale universelle du peuple et de la nation d’Israël».

Paraguay

Son actuel président, Santiago Peña, tente de donner un coup de jeune aux institutions tout en faisant l’éloge de la dictature anticommuniste du général Alfredo Stroessner.

Tchéquie

Probablement êtes-vous surpris de voir un second membre de l’Union européenne dans cette liste. C’est que vous avez manqué l’élection de son nouveau président, le général Petr Pavel, ami personnel de l’ambassadeur US à Prague. Il a été formé aux USA et au Royaume-Uni et est devenu président du comité militaire de l’OTAN. Ancien collaborateur de l’occupant soviétique, il a complétement réécrit sa biographie et s’est transformé en occidental moderne, mais il utilise son pouvoir pour aligner son pays sur Washington.

Vingt-trois autres États se sont abstenus. Il s’agit d’alliés de Washington et non pas de simples marionnettes comme les précédents. Quoi qu’il en soit, les Occidentaux n’ont plus la majorité (97 voix). Le G7 n’est plus un point de repère.

À ce sujet comment ne pas relever la situation actuelle du Japon où une enquête judiciaire a mis en lumière la corruption généralisée de la classe politique. Au moins 500 millions de dollars ont été versés, entre 2018 et 2022, à 99 parlementaires du Parti libéral-démocrate, au pouvoir sans discontinuer depuis 67 ans (sauf deux intermèdes totalisant 4 années). Ce qui est présenté comme une «grande démocratie» n’est en réalité qu’une mise en scène masquant un système mafieux.

Comment le G7 peut-il prétendre incarner et défendre de nobles valeurs ?

Les BRICS, dont les nouveaux membres occuperont leur place le 1er janvier 2024, représentent désormais plus de la moitié de l’humanité. Ils œuvrent à un monde multipolaire. Dans leur esprit et contrairement aux cauchemars occidentaux (le piège de Thucydide), il ne s’agit pas de remplacer les États-Unis par le duopole Chine-Russie, mais d’abandonner les règles occidentales et de revenir au Droit international. Si vous ne comprenez pas ce dont je parle, lisez mon article sur ce sujet : «Quel ordre international ?»1. La plupart d’entre nous ignorent que les membres de la «communauté internationale» (c’est-à-dire Washington et ses vassaux) ne respectent plus leurs signatures et violent leurs engagements, à commencer par la résolution 1812 qui prévoyait la création d’un État palestinien ou, plus récemment, la résolution 2202 qui devait prévenir la guerre en Ukraine. Ils ignorent que leurs prétendues «sanctions» sont des armes de guerre et violent les principes de la Charte des Nations unies.

L’évolution de l’Assemblée générale des Nations unies (ONU) la place dans la même situation que la Société des Nations (SDN) en 1939. Alors que le président des États-Unis, Woodrow Wilson, avait profondément modifié le projet original de la SDN en refusant l’égalité entre les peuples, l’ONU la reconnaît dans ses textes, mais pas en pratique, comme le montre par exemple le traitement de la question palestinienne. Dans les deux cas, il s’agit de préserver la domination anglo-saxonne sur le monde, de l’extérieur de la SDN (que Washington refusa d’intégrer après en avoir modifié les statuts) ou de l’intérieur de l’ONU (que Washington intégra, mais dont il n’a jamais respecté les statuts). D’où la question : les BRICS parviendront-ils à réformer l’ONU et à le ramener au respect de ses principes ou échoueront-ils à préserver la paix ?

Dans cette perspective, l’Assemblée générale ne s’est pas contentée d’exiger un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza3. Elle a d’abord adopté une série de résolutions exigeant l’application de la résolution 181, celle dont la non-application avait engendré le désordre actuel. Elle exige notamment qu’Israël indemnise les biens des Palestiniens qu’il a expulsés, il y a soixante-quinze ans.4

Thierry Meyssan

source : Réseau Voltaire

  1. «Quel ordre international ?», par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 7 novembre 2023.
  2. «Résolution 181 (II) de l’Assemblée générale des Nations unies», ONU (Assemblée générale), Réseau Voltaire, 29 novembre 1947.
  3. «Protection des civils et respect des obligations juridiques et humanitaires à Gaza», Réseau Voltaire, 12 décembre 2023.
  4. «Biens appartenant à des réfugiés de Palestine et produit de ces biens», Réseau Voltaire, 7 décembre 2023.

MANIPULATION DES MASSES

Un cours largement enseigné à l’ENA et dont les anciens élèves tirent le plus grand profit

 

Les dix stratégies de manipulation de masses

 

Le philosophe nord-américain Noam Chomsky, activiste et penseur politique, professeur de linguistique au Massachusetts Institute of Technology où il a enseigné toute sa carrière, a fondé la linguistique générative. Il s'est fait connaître du grand public, à la fois dans son pays et à l'étranger, par son parcours d'intellectuel engagé. Il a élaboré une liste des « Dix Stratégies de

Manipulation » à travers les médias. Elle détaille l’éventail, depuis la stratégie de la distraction, en passant par la stratégie de la dégradation jusqu’à maintenir le public dans l’ignorance et la médiocrité.

 

1/ La stratégie de la distraction

Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux

connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l »économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de «Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

(Le foot, les jeux olympiques, Johnny, etc)

["Panem et circenses" "Donnez leur du pain et des jeux !"].

 

2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions

 

Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté.

(Ou encore : Créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.).

 

3/ La stratégie de la dégradation

 

Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués

brutalement.

(Baisse des retraites et allongement de la durée du travail).

 

4/ La stratégie du différé

 

Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme «douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité.

Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

(L’augmentation importante de la pression fiscale ne s’est pas faite avant les

élections de 2012).

 

5/ S’’adresser au public comme à des enfants en bas-âge

 

La plupart des publicités destinées au grand public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

(Les français sont trop gros, trop gros, trop gros. Les boissons sucrées sont surtaxées : Nous les paierons plus cher).

 

6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion

 

Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements 

(La terre se réchauffe dangereusement du fait des seules activités humaines (sic), ce sera terrible pour nos enfants : Les carburants sont encore plus taxés).

 

7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise

 

Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

(80 % des élèves des universités ou des grandes écoles sont issus des classes moyenne ou supérieure).

 

8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité

 

Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte

(Voir certaines émissions de TV particulièrement populaires).

 

9/ Remplacer la révolte par la culpabilité

 

Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution !

(Vous êtes au chômage par manque de formation : Suivez un stage et tout ira mieux).

 

10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes

 

Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes.

Grâce à la biologie, la neurobiologie et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement.

Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

 

(Pourquoi croyez-vous que les grands politiques utilisent et payent largement des instituts importants des sciences humaines ou des grandes sociétés de publicité ce qui revient au même).

 

Peu importe la couleur politique, voilà comment nos chers dirigeants nous manipulent !

 

 

Jean-Dominique Michel : “Le peuple juif est génial”

Source : Le Courrier des Stratèges- par Eric Verhaeghe - Le 14/12/2023.

Jean-Dominique Michel : “Le peuple juif est génial”

Jean-Dominique Michel, désormais bien connu du public français, est venu nous parler d’Israël, du judaïsme, du conflit à Gaza. Dans son analyse du conflit, conformément à son habitude, il réintroduit de nombreux éléments humains, et en particulier une approche très personnelle du judaïsme et du peuple juif. Nous lui laissons la parole pour expliquer sa vision.

Par les temps qui courent, il est difficile d’aborder la question du judaïsme sans exaspération passionnelle. C’est d’ailleurs la grande erreur de l’insupportable propagande (digne du passe sanitaire !) imposée par les suprémacistes juifs en France, et plus généralement en Occident, selon laquelle ne pas soutenir aveuglément Israël et ses délires génocidaires serait une preuve d’antisémitisme. Jean-Dominique Michel a le mérite de remettre un peu d’humanité et de sagesse dans ce diagnostic.

La question du peuple juif est au centre de cet entretien, qui rappelle, qu’au fond, la communauté juive est aujourd’hui perçue dans le monde comme une communauté de l’excès : Excessive dans le génie, et excessive dans une forme nationale de fascisme qui la conduit à détruire les peuples qui la gênent.

Voilà une interview qui ne fera pas l’unanimité.

Pourquoi les médias «libéraux» poussent aux génocides ?

Source : RzO International - Le 13/12/2023.

par Kevin Barrett 

Où sont les «nazis d’extrême-droite» ?

Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, les médias libéraux, et l’establishment libéral derrière eux, détestent les «extrémistes de droite».

Depuis 2016, lorsque Trump a été élu sur la base d’un programme de contrôle des frontières, «l’extrémisme de droite» a remplacé le «terrorisme islamique» comme nouveau croque-mitaine.

- Vous n’aimez pas les vaccins obligatoires et les confinements liés au COVID ? Vous êtes un «extrémiste de droite» et méritez d’être censuré.

- Vous n’aimez pas la censure ? Vous défendez les «extrémistes de droite», vous devez donc en être un vous-même.

- Vous n’aimez pas la guerre contre la Russie ? Vous devez être un «extrémiste de droite» comme Poutine, qui est le nouvel Hitler parce qu’il n’aime pas l’endoctrinement LGBTQ et l’opération préconisée de changement de sexe sur les tout-petits.

Dans le passé, être opposant à la guerre, à la liberté d’expression, aux libertés civiles et aux médecines alternatives vous plaçait sur le côté gauche du spectre. Maintenant, tout ça, c’est des signes d’«extrémedroitisme».

Qu’y a-t-il de si terrible dans cet «extrémisme de droite» ? En fin de compte, tout tourne autour des nazis. 

-Si vous êtes favorable à la liberté d’expression, vous donnez une tribune aux nazis. 

- Si vous soutenez les dissidents du COVID, vous devez aimer ce type avec une croix gammée tatouée, bien visible lors du rassemblement où RFK Jr. a pris la parole. 

- Et si vous ne soutenez pas la guerre contre la Russie et refusez de claquer des talons et de saluer Zelensky, c’est sûrement parce que vous êtes un partisan du nouvel Hitler, Vladimir Poutine.

La logique ressemble à ceci : Les extrémistes de droite sont des nazis. Les nazis, comme nous le savons tous, ont commis LE génocide. Par conséquent, si nous permettons aux extrémistes de soutenir le contrôle des frontières, de s’opposer à la guerre contre la Russie, de s’exprimer sans censure et de pratiquer la médecine alternative au lieu de se masquer et de se faire piquer, une chose en entraînera une autre et très bientôt, ils commettront UN génocide.

On pourrait dire que c’est la nouvelle théorie des dominos.

Ce qui rend le tout encore plus fou, c’est qu’il n’y a en réalité que deux endroits sur Terre où des «nazis d’extrême droite» sont en train de commettre un génocide :

Israël sous le führer Netanyahou, et l’Ukraine sous le führer Zelensky. 

Mais les médias libéraux, malgré leur haine apparente envers les nazis d’extrême droite, soutiennent les deux génocides ! Les efforts de Zelensky pour assassiner et expulser le peuple russophone de l’est de l’Ukraine, et anéantir la culture de tous ceux qui restent, sont un cas d’école de génocide, descendant direct du projet lebensraum d’Hitler avec son plan d’assassinat et d’expulsion de millions de Slaves. Et la tentative encore plus sanglante de Netanyahou pour assassiner et pour expulser les Palestiniens est bien pire – probablement pire que tout ce que Hitler a jamais fait.

L’Ukraine de Zelensky et l’Israël de Netanyahou sont des régimes ultra-nationalistes fanatiques de droite, construits sur l’exaltation d’une «race maîtresse» (Ukrainiens/juifs dans un cas, et tout simplement juifs dans l’autre) et sur la diabolisation génocidaire des untermenschen (Russes et chrétiens parlant russe en Ukraine, Palestiniens en Palestine). Ces deux régimes sont l’apothéose de tout ce que les libéraux pro-tolérance, antiracistes et pro-multiculturalisme prétendent détester. Et pourtant, l’establishment libéral les aime et mène même une propagande pro-génocide sans faille en leur faveur. 

Que peuvent-ils bien avoir en tête, ces libéraux ?

L’empire cosmopolite

Lorsque nous enlevons le vernis d’un libéralisme [un mot qui dérive de liberté, faut-il le rappeler] de plus en plus élimé, nous constatons que le soi-disant establishment libéral n’est pas du tout très libéral. Ses véritables racines se trouvent dans le trotskisme et l’illuminisme, et non dans le libéralisme classique des Lumières, et son objectif final est une dictature mondiale totalitaire. C’est du moins l’argument du nouveau livre de Peter Myers, «The Cosmopolitan Empire».

Selon Myers, depuis que le siècle des Lumières a explosé en Révolution française, les forces non conservatrices ont été fondamentalement divisées en deux camps. 

Le premier camp, celui des réformistes, comprend les libéraux classiques, les socialistes démocrates, les libertaires modérés et d’autres qui recherchent un changement progressif et pacifique. 

Le deuxième camp est constitué de nihilistes, c’est-à-dire de ceux qui cherchent une rupture nette avec l’ordre actuel, au moyen de la destruction créatrice afin de pouvoir construire une dictature mondiale sur les ruines. 

Myers retrace le cheminement de ce groupe depuis les Illuminati de Adam Weishaupt en passant par le communisme marxiste et enfin jusqu’au néo-trotskysme qu’il considère comme la véritable force animatrice derrière l’establishment pseudo-libéral d’aujourd’hui.

Il faut reconnaître que Myers n’a pas peur de mentionner l’éléphant qui trône, invisible, au milieu du salon : Le lien entre les juifs et le camp nihiliste. Si les juifs ont traditionnellement méprisé les sociétés goyim qui les abritaient et ont parfois cherché à les affaiblir, il semble naturel que certains participent, voire dirigent, des mouvements modernes qui cherchent à détruire les sociétés traditionnelles au service d’une vision utopique qui n’est pas sans rappeler celle de la société juive, celle qui a longtemps inspiré les nombreuses moutures du millénarisme messianique juif. Cette vision utopique postule un Messie qui conquiert le monde et soumet les goyim aux juifs, faisant du monde un paradis pour les juifs, dont chacun possédera 2800 esclaves goyim.

Des radicaux nihilistes ostensiblement laïcs, de Weishaupt à Lénine et Trotsky en passant par HG Wells et George Soros, ont conduit des mouvements juifs laïques à détruire, en toute disproportion, les religions et les cultures traditionnelles afin de créer un État mondial, c’est-à-dire une dictature technocratique mondiale dirigée par une élite privilégiée. Ce projet d’un monde unique, et non le libéralisme classique, semble être la force motrice de l’establishment actuel. Et c’est pourquoi l’establishment «libéral» soutient les ultra-nationalistes génocidaires en Ukraine et en Palestine occupée. Les nazis ukrainiens (financés par des oligarques juifs) ont été utilisés comme armes contre la renaissance de la Russie, avec son patriotisme, sa religion orthodoxe et ses valeurs familiales ; tandis que les Sio-Nazis ont été utilisés comme projectiles contre la civilisation islamique traditionnelle.

L’establishment faussement libéral fait de la propagande en faveur de tels génocides et bains de sang, non pas parce que ses valeurs suprêmes seraient la liberté et la dignité individuelles, comme le voudrait le libéralisme classique, mais parce que ses bromures libérales ne sont qu’un écran de fumée pour un projet totalitaire de domination mondiale

En d’autres termes, ce n’est pas la «liberté» des enfants de deux ans pour changer de sexe qui les motive. Au lieu de cela, les faux libéraux mènent une guerre contre la famille traditionnelle, base de la vie sociale traditionnelle et organique, parce qu’elle fait obstacle à leur État mondial totalitaire. De même, ils détestent Poutine, non pas parce qu’il désapprouve les drapeaux arc-en-ciel, mais parce qu’il rallie la Russie pour qu’elle se dresse en tant que nation chrétienne-musulmane souveraine contre une dictature mondiale imminente.

Le schéma de Myers aide à expliquer pourquoi tant de juifs athées sont passés de trotskistes à néoconservateurs. Max Shpak a écrit :

«L’émergence d’un État israélien indépendant est peut-être un facteur encore plus important dans les origines du néoconservatisme. Alors que de nombreux marxistes juifs soutenaient avec enthousiasme l’État sioniste, la gauche, plus cohérente intellectuellement, s’opposait au sionisme au motif que tous les nationalismes, y compris les nationalismes juifs, sont les ennemis de la révolution prolétarienne mondiale. Ainsi, les juifs de gauche qui prônaient autrefois l’internationalisme pour les nations gentilles ont été contraints d’accepter les conséquences de cette idéologie sur leurs propres sentiments nationalistes. Ainsi, ils avaient besoin d’une idéologie qui leur permettrait de rafler le gâteau (en s’opposant au nationalisme gentil) et de le manger en même temps (en soutenant Israël), et c’est exactement ce qu’ils ont trouvé avec le néoconservatisme».

Les néoconservateurs ont hérité du projet de Trotsky de détruire les nations, les religions et les familles sur lesquelles elles sont fondées, dans l’espoir que l’utopie émerge des décombres. En se faisant passer pour des libéraux – comme dans l’appel voilé de Kagan à l’assassinat de Trump sous prétexte que Trump menace la démocratie libérale – les néoconservateurs ont réussi à refaire à leur image ce qui passe pour du libéralisme.

Il n’est pas étonnant que le «libéralisme» d’aujourd’hui soit totalitaire et génocidaire.

source : The Unz Review via Entre la Plume et l’Enclume

Dimensions entrevues du «Déluge de l’Aksa»

Source : RzO international - Le 06/12/2023.

par Père Elias Zahlaoui

L’événement du «Déluge de l’Aksa» fut certes surprenant par son déclenchement. Mais il l’est plus, par les dimensions qu’il recèle.

Je compte en souligner certaines, tout en les explicitant quelque peu, une à une.

1- Je commence par ce qui me semble être, de toute évidence, l’inexistence radicale et totale en tout temps sans exception, de soi-disant lois internationales, qui prétendraient régir les relations entre les peuples et les nations, et cela au niveau du monde entier !

Oui, j’ose prétendre aujourd’hui, à la lumière de ce qui se passe à Gaza, depuis le 7 octobre 2023, vu le mépris total que lance Israël au monde entier, à commencer par les Nations unies et le Conseil de sécurité, que SEULE, la loi du plus fort a toujours existé, tout au cours de l’histoire universelle. Cette vérité ne peut plus paraître ni irréelle, ni ridicule. Seuls les sots et … les intéressés la nient !

Si cela peut paraître vrai en bloc, pour des passés lointains, il l’est plus que jamais, pour les temps aussi bien moyenâgeux que modernes.

Allons plus loin.

Même aux temps où l’on gouvernait au NOM de Dieu, aussi bien à Byzance ou en Chrétienté occidentale, qu’en terre d’Islam, à Bagdad, en Égypte, en Syrie, et surtout au temps de l’Empire turc, ce n’était certainement pas Dieu qui devait se réjouir de ce que ses soi-disant Représentants faisaient, en fin de compte, en Son Nom ! Pour moi, je trouve tout simplement qu’ils ont tous sans exception, été ses pires tortionnaires !

Quant à la période des génocides interminables, qui ont marqué la découverte du continent Américain, suivie de près par la période des guerres de religions en Europe, suivies à leur tour par les terribles conquêtes coloniales, entreprises par les pays d’une Europe soi-disant chrétienne, il faut avoir perdu toute notion de foi et de moralité, pour oser prétendre que ces périodes ont revêtu, si peu que ce soit, une certaine moralité !

Cependant, quiconque passe en revue l’histoire passée et présente, de l’Europe avec le Monde arabe, il lui faut à tout prix accorder le palmarès de l’immoralité et de l’illégalité, aux politiques qui ont dicté et suivi la Déclaration Balfour de 1917, jusqu’à ce jour du 24 novembre 2023…

2- J’en viens maintenant à ce qui me semble être la faillite totale de toute coexistence possible entre toutes les religions d’une part, surtout chrétienne et juive, et tous les États de l’autre, sauf en certaines périodes, comme au temps des Omeyades, des Abbassides, et surtout en Andalousie, dans les siècles passés, et en période relativement moderne, au Liban et en Syrie… Une telle assertion est loin de relever d’une quelconque exagération ou ignorance des faits historiques…

Brièvement, qu’il me suffise de rappeler en premier lieu le comportement persécuteur de la Synagogue, contre Jésus d’abord, puis contre ses disciples et ses fidèles jusqu’en 313. Hélas, cette date fatidique, au lieu de marquer une période strictement évangélique, a inauguré la période d’une persécution absolument anti-évangélique, que l’Église s’est permis d’infliger aux juifs, dans tout l’Empire romain, dans l’espoir fallacieux de les forcer à embrasser le christianisme.

Or c’est cette persécution larvée qui a généré par la suite cet odieux antisémitisme, qui a fini par littéralement empoisonner toute l’Église occidentale et ses succursales, ainsi que toutes les sociétés européennes, soi-disant chrétiennes, et cela jusqu’au milieu du XXe siècle !  

Conséquences irrémédiables : Au niveau de l’Église et des sociétés européennes, un complexe de culpabilité, absolument indéracinable vis-à-vis des juifs, débouchant sur un appui inconditionnel et permanent en faveur des juifs, et même des sionistes et d’Israël, en dépit de toutes les horreurs qu’ils se sont permis de commettre, durant les 75 ans écoulés depuis la «création» d’Israël en 1948, et qu’ils se permettent de commettre au vu et au su du monde entier, en ce moment même à Gaza et en Palestine occupée !

Autres conséquences irrémédiables au niveau, cette fois-ci, du peuple juif dans le monde, et surtout en Palestine : Haine maladive et globale, aussi bien à l’égard de tout ce qui est chrétien, qu’à l’égard de tout être humain, surtout s’il s’avère faible, comme l’étaient et le sont toujours les Arabes, depuis que le mouvement sioniste a choisi la Palestine, pour en faire «son foyer national !»…

Et pourtant, il faut bien reconnaître que l’islam seul, depuis sa conquête de Damas en 635, puis de Jérusalem en 639, puis de l’Égypte en 641, et surtout de l’Andalousie, entre 711 et 1492, l’islam seul a donc su inventer un mode de convivialité avec les peuples conquis, qui a fait ses preuves tout au cours de l’histoire. Pour preuve irréfragable, il suffit de lire des historiens juifs, et même israéliens, comme Abba Eban, le rabbin français Josy Eisenberg, et l’historien américain Abram Léon Zachar. Or tout cela eut lieu, en dépit de la fougue inégalée, qu’a connue l’islam seul en toutes ses conquêtes passées.

Pour preuve permanente de cette convivialité exceptionnelle, inventée et vécue par l’islam, je souligne la permanence de la présence des arabes chrétiens – ainsi que des juifs – dans le Proche-Orient, jusqu’à ce jour du 24/11/2023, ainsi que le rôle éminent qu’il y ont joué et qu’ils jouent côte à côte, avec leurs compatriotes musulmans, sur le plan culturel et politique, au point d’y avoir créé des partis politiques puissants, qui ont fini par générer le panarabisme, cette idéologie politique qui vise à résorber toute la société arabe, dans une seule mouvance politique.

Autre preuve aussi, s’il en faut, mais cette fois qui défie toute dénégation possible. C’est la résistance légendaire dont a fait preuve la Syrie, au cours de cette guerre cosmique et démoniaque, programmée contre elle, dès la mi-mars 2011, par pas moins de 140 pays, les États-Unis en tête !

3- La troisième dimension à signaler, n’est rien moins que l’assujettissement de la conscience universelle aux pouvoirs officiels ou occultes, qui dominent le monde.

Ce ne sont pas les exemples qui me manquent. Je m’en tiens cependant à un seul, d’ailleurs plus qu’alarmant. Je le présente sous ses deux volets complémentaires.

En voici le premier : Quand la toute récente guerre cosmique fut déclenchée contre la Syrie, le 15 mars 2011, tous les médias, oui tous les médias des 140 pays alliés, se sont déchaînés, à longueur d’années interminables, nuit et jour sans interruption, contre la Syrie, devenue du jour au lendemain, l’unique bête noire à abattre ! En outre, est-il permis d’oublier les centaines d’oulémas, «vrais» ou «improvisés» de toutes pièces, qui justifiaient et attisaient à qui mieux mieux, l’envoi de centaines de milliers de soi-disant «djihadistes», glanés, entraînés, payés, à travers les pays tant arabes que musulmans, sans excepter bien sûr tous les pays européens, les États-Unis, le Canada, l’Australie, la Chine et les pays d’Afrique !… Je m’interdis d’en dire plus !…

Quant au second volet, j’en prends à témoin uniquement l’insurrection palestinienne à Gaza, en date du 7 octobre 2023 !

En effet, je ne crois pas exagérer, en affirmant que n’était l’image et la voix de cette extraordinaire chaîne de TV, qui s’appelle AL-MAYADINE, ainsi que ses innombrables associés, journalistes, reporters et relais, disséminés à travers le monde, qui aurait pu savoir, ou même entrevoir, si peu que ce soit, l’horreur absolument innommable de ce qui se passe à Gaza, depuis ce jour fatidique du 7 octobre 2023 ?

Désormais, tout le monde se rend bel et bien compte, que ce qui s’appelle la Charte des Nations unies, était rien moins qu’un leurre ! Ainsi que ce qui s’appelait les Nations unies, le Conseil de sécurité et toutes les organisations soi-disant internationales, ne sont en fait que des Instruments au service des Puissants de ce Monde !

Désormais aussi, le Monde Arabe et les Pays Musulmans ont grand intérêt à réévaluer leurs critères de relations, tant avec les «Grandes Puissances», qu’avec ce «petit», mais monstrueux État, qui s’appelle «Israël», et qui, en fait, se révèle le seul Maître du Monde !

D’ailleurs les manifestations colossales qui ont réveillé le monde entier, en faveur des Palestiniens, ont déchiré totalement le voile que nombre de «chefs» arabes et musulmans brandissent dans leurs pays respectifs, contre la volonté expresse de leurs peuples, sous l’appellation anodine de normalisation des relations avec Israël.

Oui, seule la vérité libère, mais une vérité immergée dans le sang des bébés et des femmes avant tout, au grand dam d’Israël et de ses esclaves !

C’est pourquoi, je n’hésite pas à déclarer enfin, mais mon cœur de prêtre de Jésus-Christ, écrasé de honte par le silence et l’absence de toute Son Église, vis-à-vis de ce drame cosmique qui se déroule en Sa Palestine même, oui je n’hésite pas à dire que le «Déluge de l’Aksa» marquera le début de changements nombreux et décisifs, qui se répercuteront sur l’Avenir du Monde Entier, à l’image, je dirais, du changement qui s’est opéré, il y a deux mille ans, en Palestine même !…

4- Pour en venir enfin au Monde Arabe, proprement dit, il serait grand temps d’en appeler à une vérité de base, vérité constitutionnelle de toute son entité. Il est vrai qu’il s’agit là d’un monde géographiquement immense, aux potentialités inépuisables, tant sur le plan humain que sur le plan des ressources. Aussi a-t-il toujours été l’objet de convoitises interminables, et le sera toujours. C’est pourquoi il est inutile, absolument parlant, d’attendre quelque chose de positif, des Puissances étrangères, quelles qu’en soient les appellations, Occident européen ou américain, Extrême-Orient, Chine, Russie, Iran, dont la toute dernière, Israël, semble à l’évidence la plus dangereuse, quant à ses innombrables ramifications médiatiques, politiques, logistiques, scientifiques, financières, policières, etc. à travers le monde, tout autant qu’à l’intérieur même des États proprement dits.

Sans pour autant rejeter toute alliance possible, avec l’un ou l’autre des axes qui «se proposent» de libérer le Monde Entier, de l’emprise déshumanisante des États-Unis, dans le respect de la Planète Terre, et de la spécificité de chaque État.

Il nous incombe donc de rechercher courageusement, mais méthodiquement, autant que faire se peut, ce qui constitue au plus profond de nous-mêmes, notre identité proprement humaine, particulièrement aux plans culturel et politique.

Déjà la langue arabe, dont le Coran constitue le cœur et le joyau, en est le pont spirituel, humain et social, capable de relier toutes les cellules de ce monde immense. L’affinité humaine et spirituelle, qui marque en profondeur le tissu humain de ce monde apparemment hétéroclite, est une donnée de base, dont il faut à tout prix, tenir compte, pour tout projet déterminant.

Il est aussi un fait historique de première importance, qui a marqué l’évolution générale de l’histoire des peuples et des religions, au sein des sociétés musulmanes, contrairement à toutes les sociétés occidentales, tant en Europe qu’aux États-Unis, Canada, Australie… c’est le fait indéniable et proprement génial, de la TOLÉRANCE RELIGIEUSE, qui a connu l’un de ses apogées en Andalousie jusqu’en 1492, et qui a connu aussi son éclosion culturelle et même politique, dans ce qui était la Grande Syrie, à partir du milieu du XIXe siècle, jusqu’à nos jours.

C’est pourquoi, je me permets de terminer cette approche, en rappelant l’importance du rôle déterminant que peut jouer, en ces temps précis, et en ce projet vital, la Grande Syrie, au-delà des partitions politiques actuelles, comme cœur spirituel et culturel du Monde Arabe, toutes religions confondues.

En somme, il s’agit d’INVENTER un nouveau mode de sentir, de penser, de vivre, d’agir, de prier même, en vue d’un projet non seulement viable, mais bel et bien vital et vitalisant pour tous, dans le respect des Libertés, ainsi que des choix personnels, au niveau de la vie politique et religieuse, sous peine de mort lente, mais sûre !

envoyé par Mouna Alno-Nakhal

Lettre au tribunal administratif

Source : ?

 

Cher Monsieur le Tribunal,
J'ai pris connaissance il y a quelques jours de votre décision d'interdire la crèche de Noël traditionnellement installée dans le hall du Conseil Général de la Vendée.


Quelle mouche vous a donc piqué ?


> > > > >  Vous avez fait des études je suppose. Peut-être savez vous donc que Noël vient du latin "Natalis" qui veut dire Naissance. Alors je vais vous livrer un secret que vous voudrez bien transmettre à vos confrères qui peut-être nagent avec complaisance dans la même ignorance que vous. La naissance dont-il est question est celle d'un certain Jésus de Nazareth né il y a un peu plus de 2000 ans. je dis ça parce qu'étant donné que vous n'avez pas interdit les illuminations de Noël, je suppose que vous ignoriez ce détail. Voyez-vous, Noël n'est pas l'anniversaire de la naissance du Père Noel ( je suis désolé si je casse ici une croyance ancrée en vous ) mais bien celle de ce Jésus.

 

Interdire une crèche sans interdire toute manifestation publique de cette fête est aussi stupide que si vous autorisiez la fête de l'andouillette tout en interdisant la consommation d'andouillette le jour de la fête de l'andouillette.


La crèche c'est ce qu'on appelle une tradition. Et ne me faites pas croire, Monsieur le Tribunal, que le principe de la tradition vous est étranger. Sinon comment expliquer que les magistrats exercent leur métier dans un costume aussi ridicule si ce n'est parce qu'il est le fruit d'une tradition ?


> > > > >  Vous êtes un briseur de rêves Monsieur, vous êtes un étouffeur de sens. La crèche c'est Noël et Noël c'est la crèche.

 

- La crèche c'est aussi l'histoire d'une famille qui faute de droit opposable au logement est venue se réfugier dans une étable. C'est un signe d'espoir pour tous les sans abri.

- La crèche c'est aussi un roi arabe et un autre africain qui viennent visiter un juif. C'est un signe d'espérance et de paix en ces temps de choc de civilisations, de conflit au Moyen Orient et de crainte de " l' autre " attisée par des attentats horribles.

- La crèche c'est aussi des éleveurs criant de joie et chantant dans une nuit de décembre. Connaissez vous beaucoup d'agriculteurs qui rigolent en cette période de crise ?

- La crèche c'est un bœuf, symbole de la condition laborieuse de l'homme.

- Enfin, la crèche, c'est un âne, même si une rumeur court disant que cet âne a quitté la crèche en 2014 pour rejoindre le Tribunal administratif de Nantes et ne semble pas en être revenu.


> > > > >  Malgré le fait que vous allez sans doute, par souci de cohérence, vous rendre à votre travail le 25 décembre, je vous prie de croire, Monsieur le Tribunal, à l'expression de mes souhaits de bon et joyeux Noël.

Jean Pierre Santon


Vous pouvez copier/coller, pour la diffuser, sans modération surtout !

Que ça inonde la France 🇫🇷
Bonne journée 

 

Évaluation de la valeur économique du matériel militaire

Source : RzO International - Le 04/12/2023.

par Philip Pilkington

La guerre en Ukraine a révélé de sérieuses idées fausses sur la taille économique relative et la puissance militaire des grandes nations. Avant la guerre, il était de bon ton de dire – généralement avec ironie – que la Russie possédait une économie de taille similaire à celle de l’Italie ou inférieure à celle du Texas. «L’économie russe sera réduite de moitié», a tweeté le président Biden le 26 mars 2022. «Elle était classée 11e économie mondiale avant cette invasion – et bientôt, elle ne figurera même plus parmi les 20 premières».

Les statistiques utilisées par le président pour cette comparaison étaient les chiffres du PIB nominal mesurés en dollars américains. On ne sait pas pourquoi les conseillers économiques du président ne l’ont pas orienté vers les mesures du PIB ajusté à la parité de pouvoir d’achat (PPA), qui sont l’outil standard utilisé par les économistes pour comparer la taille relative des économies nationales. Cette statistique aurait montré que l’économie russe est la sixième plus grande au monde – presque aussi grande que celle de l’Allemagne et bien plus de deux fois celle du Texas. Peut-être que les mesures ajustées aux PPA sont devenues embarrassantes à Washington ces derniers temps, car elles montrent que l’économie chinoise est environ 20% plus grande que l’économie américaine.

Pourtant, ce n’est que la première couche d’un oignon plutôt inquiétant. Dans un essai précédent, j’ai souligné que même les mesures du PIB ajustées aux PPA peuvent être trompeuses lorsqu’il s’agit de déterminer l’importance relative de diverses économies. Cet argument est assez simple : tous les PIB ne sont pas créés égaux. Un dollar de PIB généré par un casino est fondamentalement différent d’un dollar de PIB généré par l’extraction de pétrole. Étant donné que des économies comme la Chine et la Russie disposent d’industries minières et manufacturières bien plus importantes, leur importance économique relative est bien plus grande que ne le montre même un chiffre du PIB ajusté aux PPA. Cela explique en grande partie pourquoi les sanctions occidentales n’ont pas réduit de moitié l’économie russe, comme l’avait promis le président Biden, mais ont plutôt créé une grave crise énergétique en Europe – et le continent est désormais confronté à l’horrible perspective de désindustrialisation.

De mauvais indicateurs peuvent entraîner des coûts importants ; cela est désormais clair. Mais peuvent-ils également affecter la planification militaire ? Sous-estimer la taille et la puissance relatives de l’économie d’un pays rival pourrait-il aller au-delà de l’économie et affecter l’état de préparation militaire ?

Mesures macro trompeuses

La mesure habituelle utilisée par les décideurs politiques et les experts lorsqu’ils évaluent la force militaire est la dépense militaire en pourcentage du PIB. Le fait que les commentateurs utilisent aujourd’hui généralement des statistiques macroéconomiques pour évaluer la force militaire en dit long sur la façon dont nous avons tendance à percevoir les affaires militaires dans le monde moderne. Il ne serait guère venu à l’esprit des Romains, par exemple, d’évaluer la force de leurs légions en termes de dépenses – et encore moins de dépenses par rapport à la taille totale de l’économie romaine. Dans la République romaine, le Sénat semblait principalement préoccupé par la main-d’œuvre et surveillait de près le recrutement et les pertes sur le champ de bataille. Il semble probable que c’est ainsi que les questions militaires étaient perçues dans la plupart des endroits et à la plupart des époques.

Les États semblent être devenus plus sensibles à la relation entre puissance militaire et puissance économique à mesure que les coûts du matériel à grande échelle ont commencé à augmenter. Avant l’émergence d’équipements militaires à grande échelle, les soldats fournissaient généralement la plupart de leurs propres armes. Il est bien connu qu’un chevalier médiéval, par exemple, a dû acheter et entretenir sa propre armure, ses armes et sa monture, ce qui est devenu le symbole de sa richesse et de son pouvoir.

Cela semble avoir changé à l’ère de la voile, lorsque les galions grands et coûteux sont devenus l’une des armes les plus importantes du début de la période moderne. Ces grands navires nécessitaient d’importantes dépenses gouvernementales. Il était donc tout à fait naturel qu’une théorie se développe autour de l’accumulation d’autant de trésors que possible grâce au commerce afin que ces trésors puissent être utilisés pour construire une marine grande et puissante. Cette théorie était connue sous le nom de «mercantilisme» et constituait de facto la théorie régissant l’économie en Europe entre le XVe et le XVIIIe siècle. Pourtant, on pourrait imaginer que lorsque les États comparaient leur puissance navale à celle de leurs rivaux au cours de cette période, ils demandaient à leurs espions de compter le nombre de navires sur les quais de l’adversaire plutôt que le montant d’argent dépensé pour les navires.

Il semble probable que la meilleure explication de la décision de comparer la force militaire à l’aide de mesures économiques est simplement la création des mesures économiques elles-mêmes. Les comptes nationaux ont été élaborés en réponse aux nouveaux développements de la théorie économique, notamment à l’émergence progressive du domaine de la macroéconomie à la fin des années 1920 et au début des années 1930. Les premiers comptes nationaux modernes ont été publiés par le Bureau national de recherche économique (NBER) et élaborés par l’économiste américain d’origine ukrainienne Simon Kuznets. Cette évolution tombait juste à temps pour la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle des outils économiques modernes furent déployés à la fois pour restructurer l’économie et pour estimer la force militaire.

Au fil du temps, l’utilisation des chiffres du PIB pour analyser la force militaire est devenue monnaie courante. Nous savons désormais que, pendant la guerre froide, jusqu’à 25% du PIB soviétique était destiné aux forces armées, ce qui indique à la fois la gravité de la menace soviétique et les profonds problèmes économiques de l’URSS. Depuis que la «fin de l’histoire» a été proclamée après la guerre froide et que la concurrence militaire entre pairs a semblé reculer, les dépenses en pourcentage du PIB sont souvent la seule mesure de la puissance militaire relative discutée dans les médias non spécialisés.

Ainsi, le tableau ci-dessous est celui que beaucoup ont probablement déjà vu. Il montre les dépenses militaires globales par pays en dollars américains nominaux pour 2021. Il montre également que ces dépenses sont représentées en pourcentage du PIB de chaque pays et en pourcentage des dépenses militaires mondiales totales.

À première vue, ce tableau semble permettre une comparaison aisée de la force militaire relative des grandes puissances mondiales d’aujourd’hui. Pourtant, un examen plus attentif de la puissance militaire réelle des pays répertoriés révèle les graves limites de ces mesures. Examinons la Russie et le Royaume-Uni. Si nous examinons les dépenses militaires en dollars bruts, nous conclurons que la Russie et le Royaume-Uni sont relativement similaires en termes de puissance militaire. Mais quiconque ayant une connaissance même superficielle des deux armées sait que ce n’est certainement pas le cas.

Comparons ces deux armées en considérant ce que nous avons appris de la guerre russo-ukrainienne, la première guerre terrestre interétatique à grande échelle en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. La figure 2 montre les effectifs, les chars, les pièces d’artillerie et les stocks nucléaires (qui permettent à un belligérant de dissuader une escalade conventionnelle au-delà d’un certain point) pour la Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis. La puissance aérienne est certes également importante, mais comme le montre la guerre en Ukraine, elle n’est pas nécessairement décisive dans un conflit entre pairs.

Les résultats sont choquants. Même si la Russie et le Royaume-Uni dépensent à peu près la même chose en termes de dollars pour leur armée, la Russie dispose d’une armée comparable, voire sensiblement plus grande, à celle des États-Unis. Le Royaume-Uni n’est même pas dans la même ligue que la Russie. Cela soulève de sérieux problèmes pour mesurer la force militaire en fonction des dépenses relatives. Ces problèmes ne sont pas non plus résolus par l’utilisation d’une mesure ajustée en PPA. Si l’on ajuste les dépenses militaires russes et britanniques en fonction du pouvoir d’achat relatif, nous obtenons 149 milliards de dollars pour la Russie contre 77,8 milliards de dollars pour le Royaume-Uni. Certes, cela implique que la Russie dépense environ deux fois plus que la Grande-Bretagne pour son armée, mais cela n’explique pas les différences extrêmes entre les forces armées russes et britanniques.

Bien entendu, cela peut s’expliquer en partie par la qualité et en partie par les stocks. Une grande partie des armements russes, en particulier leurs armes nucléaires, proviennent de l’Union soviétique. Mais le différentiel de main-d’œuvre ne peut pas s’expliquer de cette manière. De plus, si les dépenses militaires passées contribuent à la force militaire actuelle, cela ne fait que renforcer les arguments contre l’utilisation de mesures des dépenses actuelles pour juger de la puissance militaire relative.

L’utilisation de mesures macroéconomiques a également conduit à une énorme complaisance de la part des puissances occidentales quant à leur capacité à reproduire leurs stocks de munitions de base. Comme nous l’avons vu dans la comparaison entre le Royaume-Uni et la Russie, des dépenses importantes ne garantissent en aucun cas l’acquisition de grandes quantités de matériel de base nécessaire à une armée fonctionnelle. Ce fait a été martelé lors de la guerre russo-ukrainienne. Le Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS) a publié des estimations du temps qu’il faudra aux États-Unis pour reconstituer les stocks de munitions de base envoyées en Ukraine. Même en cas de forte augmentation, le CSIS estime qu’il faudra cinq ans aux États-Unis pour reconstituer leurs stocks de munitions de 155 millimètres ; Munitions de précision de 155 millimètres, 4 ans ; Javelot, 5,5 ans ; himars, 2,5 ans ; et stinger, 6,5 ans. En général, la fabrication américaine de défense nécessite entre deux et six ans pour remplacer les principales munitions après moins d’un an de conflit soutenu – et les alliés comblent une partie du retard en termes de matériel requis. Les mesures macroéconomiques des dépenses militaires semblent totalement dénuées de sens si la capacité manufacturière n’est pas là pour soutenir une guerre par procuration avec un homologue pendant ne serait-ce qu’un an.

Méfait au niveau micro

Les problèmes ne s’arrêtent pas là. Même si nous acceptons que les paramètres des dépenses macro-militaires sont erronés et que les tentatives standardisées pour les ajuster échouent, nous pouvons néanmoins espérer une sorte de solution statistique intelligente. Mais cet espoir se désintègre lorsque nous zoomons sur le niveau micro et constatons des divergences plutôt inquiétantes.

Comparons deux systèmes d’armes similaires et voyons ce que leurs prix relatifs nous apprennent sur les dépenses militaires.

Le sous-marin américain de classe Virginia est une classe relativement nouvelle de sous-marins d’attaque rapide à propulsion nucléaire. Sa rivale russe s’appelle la classe Yasen. Les analystes militaires s’accordent largement sur le fait que, même si les deux navires ont leurs forces et leurs faiblesses, ils sont à peu près à égalité. Mais qu’en est-il du coût ? C’est là que les choses deviennent intéressantes. Le dernier prix affiché pour un sous-marin de la classe Virginia est d’environ 3,45 milliards de dollars par unité. Parallèlement, le coût des sous-marins de la classe Yasen est estimé à environ 1,6 milliard de dollars par unité.

Si nous ajustons 1,6 milliard de dollars à l’aide d’une mesure PPA, nous arrivons à un coût d’achat parité de prix d’environ 3,48 milliards de dollars pour le Yasen, presque identique au prix de la classe Virginia. Cela montre la puissance incontestable du cadre PPP – et montre pourquoi les estimations en dollars nominaux des dépenses militaires sont extrêmement trompeuses. Les ajustements des PPA ne fonctionnent peut-être pas parfaitement, mais ils nous fournissent une meilleure base de comparaison que les dépenses nominales en dollars.

La question est de savoir si cela vaut pour tous les matériels comparables. Dans la figure 3, j’ai tenté de comparer le matériel dans diverses catégories en utilisant des informations accessibles au public. J’ai également inclus les résultats ajustés en PPA et ajouté une mesure du rapport coût-ratio.

Ce que nous constatons, c’est que l’ajustement des PPA rend parfois les coûts de ces systèmes d’armes comparables, et parfois non. Ce qui ressort de notre mesure du rapport coût, cependant, c’est que lorsque l’ajustement PPA échoue, il échoue toujours dans une direction : c’est-à-dire que même après ajustement PPA, l’équipement russe a tendance à être moins cher que l’équipement américain. Cela signifie que lorsque nous agrégeons les dépenses totales, même en utilisant une mesure ajustée en fonction des PPA, nous sous-estimons probablement le potentiel militaire russe. Cela concorde avec l’évidence de l’échec des mesures ajustées aux PPA dans la comparaison des dépenses britanniques et russes. Les Russes – probablement parce qu’ils sont un pays plus pauvre avec des coûts salariaux plus faibles – semblent en avoir plus pour leur argent militaire.

Prix du marché pour le matériel

Pourtant, même ces mesures échouent lorsque nous introduisons des questions plus qualitatives. Considérez ce qui est sans doute le problème le plus urgent pour les planificateurs militaires aujourd’hui : L’existence du missile anti-navire à grande vitesse. Dans le monde moderne, les marines conservent le statut qu’elles possédaient à l’ère de la voile ; elles sont essentielles à la projection de la puissance mondiale. Les marines permettent aux grandes puissances de contrôler les voies de navigation et fournissent une plate-forme pour frapper des pays lointains. La marine américaine joue un rôle absolument central dans la capacité de l’Amérique à projeter sa puissance dans la région Asie-Pacifique.

La marine américaine est cependant confrontée à un problème fondamental depuis qu’elle est devenue dominante. Le 25 octobre 1944, lors de la bataille du golfe de Leyte, les marins américains rencontrent un nouveau type d’arme : Le bombardier kamikaze japonais. La tactique était assez simple :Charger un avion rapide avec d’énormes quantités d’explosifs, puis demander au pilote de le faire voler vers les navires ennemis. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, trente-quatre navires avaient été coulés par des pilotes kamikazes et des centaines endommagés.

Le problème que posent les attaques kamikaze est évident : Les navires de guerre sont grands et lents tandis que les véhicules volants remplis d’explosifs sont petits et rapides. Les navires de guerre sont également très chers, tandis que les bombes volantes sont relativement bon marché. Aujourd’hui, bien entendu, les forces aériennes n’ont plus besoin de leurs pilotes pour voler jusqu’à la mort grâce au développement de la technologie des missiles à grande vitesse. Les missiles sont encore plus meurtriers que les anciens avions kamikazes car ils sont plus petits et beaucoup plus rapides. Un Mitsubishi A6M Zero datant de la Seconde Guerre mondiale avait une vitesse de pointe d’environ 350 milles par heure, tandis qu’un missile anti-navire russe moderne 3M22 Zircon a une vitesse de pointe d’environ Mach 9, soit 6900 milles par heure !

Il n’est pas nécessaire d’être un expert militaire pour reconnaître le problème. On peut affirmer de manière crédible qu’un navire pourrait se défendre contre l’un de ces missiles. On pourrait même affirmer de manière crédible qu’il pourrait se défendre contre dix d’entre eux. Mais qu’en est-il d’une centaine ou d’un millier ? À un moment donné, il devient à première vue illogique de prétendre qu’un grand navire peut se défendre contre des centaines de missiles anti-navires se déplaçant à Mach 9.

Conjugué aux problèmes quantitatifs que nous avons soulignés ci-dessus, tout cela suggère que nous avons besoin d’une nouvelle manière de fixer le prix du matériel. Le problème sous-jacent semble être qu’il n’existe pas de véritable prix de marché basé sur l’efficacité du combat. Bien sûr, les entreprises de défense «soumissionnent» pour des marchés publics de défense, mais les programmes poursuivis et les contrats disponibles sont essentiellement fixés par diktat, sur la base des objectifs des planificateurs militaires. Ce processus pourrait être adéquat pour identifier le coût de production de divers systèmes d’armes, mais il ne reflète pas nécessairement leur valeur au combat. Même lorsque les armes sont vendues à d’autres pays, elles le sont généralement sur la base du marketing. Après tout, nombre d’entre eux n’ont pas été testés dans le cadre d’une guerre réelle, c’est-à-dire d’une guerre interarmes avancée.

Pourtant, il est peut-être possible de trouver une valeur marchande, ou quelque chose qui y ressemble, et le cas du missile anti-navire pourrait nous donner une idée de ce que cela pourrait être. Une pièce d’arme n’a de valeur que dans la mesure où elle est potentiellement efficace sur le champ de bataille. Dans le cadre d’achats militaires conventionnels, si un fabricant d’armes pouvait convaincre un gouvernement d’acheter des trébuchets extrêmement bien construits et dotés d’une technologie de visée coûteuse pour des millions de dollars, les prix de ces trébuchets s’élèveraient à des millions de dollars. Mais cela n’empêcherait pas les trébuchets de ne rien valoir sur le champ de bataille. Leur prix déclaré pourrait être de plusieurs millions de dollars, mais leur valeur serait nulle.

Cela suggère que nous devrions être capables, avec un jugement prudent, de déterminer la valeur du matériel en fonction de son efficacité potentielle sur le champ de bataille. La valeur d’une arme ne peut être mesurée que par rapport à sa contre-arme potentielle. Une analyse basée sur ce concept, si elle est effectuée correctement, devrait pouvoir générer un «prix de marché». Nous pouvons le faire avec deux équations très simples :

WV1 = (W2.PPP/pk1) + (M2.PM2/pk2)

W1 = P1 + (M1.PM1)

Le tableau ci-dessous fournit les définitions des variables dans un exemple utilisant le coût d’un groupement tactique aéronaval de l’US Navy et le coût de sa contre-arme russe, le 3M22 Zircon.

Ces équations modélisent simplement le prix de marché d’une arme en fonction de son potentiel de succès sur le champ de bataille par rapport à son contre-arme. Ainsi, en prenant le prix des deux, nous ajustons la contre-arme en utilisant le PPP pour obtenir une meilleure comparaison ; nous prenons ensuite la quantité de main-d’œuvre mise en danger par leur utilisation – malheureusement, un prix en dollars pour la vie humaine – et enfin, les probabilités que l’arme et les contre-armes se détruisent mutuellement. Nous n’avons aucune idée du nombre de Zircons 3M22 qu’il faudrait pour couler un groupement tactique aéronaval, mais nous avons fait l’hypothèse prudente de 250, soit une probabilité qu’une seule arme coule le porte-avions de 0,4 pour cent.

Ces équations, qui sont similaires à celles utilisées dans les jeux de guerre, peuvent également être utilisées pour «revenir en arrière» sur le degré de réussite d’une arme contre sa contre-arme pour justifier son prix.

Dans le cas de notre modèle, un groupement tactique aéronaval ne pourrait justifier son coût que si la probabilité d’être coulé par un 3M22 Zircon était de 0,04 pour cent – ou, ce qui revient au même, qu’il faudrait près de 2400 missiles 3M22 Zircon pour couler un groupement tactique aéronaval !!

De manière peut-être plus réaliste, on pourrait également ajuster la valeur (ou le prix) du groupe porteur en fonction du fait qu’il ne peut être déployé que dans des situations où la menace des missiles anti-navires hypersoniques est minime.

Ayant accès à suffisamment d’informations sur les capacités des différents systèmes d’armes, un économiste pourrait, en théorie, calculer une évaluation de la valeur économique d’une armée sur la base de ses performances probables. Sans accès à des données complètes sur les combats et les armes, ce serait le moyen le plus proche de déterminer la véritable valeur marchande du matériel. Bien entendu, la plupart d’entre nous n’ont pas accès aux performances relatives des différents systèmes d’armes ; ces informations sont généralement top secrètes. Mais même avec des informations incomplètes sur ces capacités, une approximation raisonnable est possible.

De nombreuses armées à travers le monde utilisent déjà des calculs similaires pour évaluer les menaces. Ils pourraient donc fournir de meilleures statistiques sur la force comparative, sans avoir à divulguer la manière dont les statistiques sont calculées, même si cela soulèverait bien entendu des problèmes de confiance. Néanmoins, étant donné les problèmes évidents rencontrés par les décideurs politiques et le grand public en essayant de déterminer la force militaire à partir de simples mesures de dépenses économiques, cela semble le moyen le plus prometteur de se rapprocher des véritables valeurs matérielles et de comparaisons militaires plus précises.

source : American Affairs via La Cause du Peuple

Open Society Vs Eurasie : La guerre des mondes

Source : RzO International - Le 02/12/2023.

par Pierre-Antoine Plaquevent

Avant d’être un système mondialiste tentaculaire, l’Open Society (la société ouverte) est avant tout l’œuvre idéologique de Karl Popper. Son projet ? Faire triompher le libéralisme politique à l’échelle planétaire contre ce que ce dernier qualifie de sociétés closes et d’ennemis de la société ouverte.

George Soros grand financier, entend réaliser ses fantasmes messianiques au travers de l’œuvre de Popper. Ainsi, qu’est ce que l’Open Society ? Comment fonctionne-t-elle ? Et par quelle moyen entend-t-elle arriver à une gouvernance planétaire ? Nous en parlons dans cet entretien avec Pierre-Antoine Plaquevent, géopolitologue et l’un des initiateurs du Think-Tank «Strategika».

 

YouTube video

source : Ondes de Choc TV

La guerre est un crime : Vers une alliance internationale des peuples

Source : RzO International - Le 02/12/2023.

En explorant des solutions innovantes telles que le modèle du Kurdistan et l’Alliance Internationale des Peuples, l’article invite à une réflexion radicale sur nos stratégies pour la paix et la justice globale.

Un nouveau chemin vers la paix : Rejet mondial de la guerre et promotion de la démocratie participative

Dans une ère marquée par des conflits incessants et des souffrances indicibles, l’urgence de reconsidérer la guerre comme un crime contre l’humanité n’a jamais été aussi pressante. Cet article plonge au cœur de ce défi mondial, proposant des solutions radicales et innovantes. De l’Alliance Internationale des Peuples au modèle du Kurdistan, nous nous lançons dans un voyage d’espoir et d’action, invitant chaque lecteur à réfléchir et à participer activement à la construction d’un avenir plus juste et pacifique.

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par Francesco Scatigno

La guerre comme crime contre l’humanité

Au fil de l’histoire, l’humanité a été témoin d’une succession incessante de conflits, une spirale de violence qui a laissé des cicatrices profondes dans le tissu de notre existence collective. À l’ère moderne, où la puissance destructrice de la technologie militaire est sans précédent, il est impératif de reconsidérer le concept même de guerre. Affirmer que «la guerre est un crime» n’est pas une simple provocation rhétorique, mais un impératif éthique incontournable. La guerre, dans ses multiples manifestations, est une attaque contre la dignité humaine, un affront aux principes de justice et d’humanité qui devraient guider nos sociétés.

Le coût humain et social de la guerre est incalculable : des vies brisées, des familles détruites, des communautés anéanties. Derrière les chiffres et les statistiques se cachent des histoires de douleur incommensurable et de désespoir. Pour interrompre ce cycle autodestructeur, il est essentiel d’unir les forces au niveau mondial. Une Alliance Internationale des Peuples, libérée des chaînes des structures traditionnelles de pouvoir, est cruciale pour construire un monde où la paix n’est pas seulement un idéal lointain, mais une réalité tangible et quotidienne. Il est temps de rejeter les politiques belliqueuses et d’entreprendre un nouveau chemin d’autodétermination, un parcours imprégné de paix, de démocratie et d’inclusivité, qui puisse guider l’humanité vers un avenir d’harmonie plutôt que de conflit.

Le modèle du Kurdistan et le conflit Israélo-Palestinien

Dans le panorama tumultueux du Moyen-Orient, une lueur d’espoir émerge des cendres des conflits : le modèle du Kurdistan. Cette région, traversée par des siècles de luttes, se dresse aujourd’hui comme un exemple de résistance et d’innovation politique. La confédération des communautés autonomes du Kurdistan représente non seulement un défi audacieux aux narrations traditionnelles de territoires contestés et de revendications nationalistes, mais aussi un témoignage vivant que la diversité peut être une source de force plutôt que de discorde.

Dans la complexe trame du conflit israélo-palestinien, où la solution à deux États semble un mirage de plus en plus lointain, le modèle du Kurdistan offre une perspective alternative, un chemin vers la cohabitation basée sur la coopération et le respect des droits de tous. Cette approche, qui transcende l’idée de frontières rigides et intransigeantes, pourrait représenter la clé d’une coexistence pacifique et durable.

Cependant, adopter un modèle similaire nécessite une réflexion radicale sur les structures politiques existantes et une profonde volonté d’embrasser la diversité comme une valeur fondamentale. La création de zones où les gens cohabitent en harmonie, au-delà des divisions ethniques et religieuses, est une idée audacieuse mais essentielle pour une paix authentique et durable. Seulement à travers un changement radical dans la façon dont nous concevons le territoire, l’identité et la souveraineté, pouvons-nous espérer construire un avenir où la paix n’est pas seulement une aspiration, mais une réalité tangible.

Construire une Alliance Internationale des Peuples

Dans une ère marquée par de profondes divisions géopolitiques et une polarisation croissante, émerge l’urgence d’une nouvelle vision : la création d’une Alliance Internationale des Peuples. Cette proposition n’est pas une utopie inatteignable, mais un impératif moral et politique qui appelle à la mobilisation des consciences éclairées de chaque latitude. L’Alliance représenterait un rempart contre l’injustice, un phare d’espoir dans un monde assombri par les ombres de la guerre et de l’oppression.

Cette alliance ne serait pas un simple rassemblement de nations, mais une agrégation transversale de communautés, d’organisations de la société civile, d’intellectuels et d’activistes, unis par le désir commun de paix, de justice sociale et de droits humains. Sa mission serait de défier les structures traditionnelles de pouvoir, en promouvant un agenda mondial centré sur l’humanité et la paix, plutôt que sur les intérêts de quelques-uns.

L’Alliance Internationale des Peuples se dresserait comme un symbole de résistance contre les forces qui perpétuent les conflits et l’inégalité. Elle serait un cri de défi contre l’indifférence, un appel à la solidarité mondiale, une invitation à redécouvrir notre humanité commune. Dans cet esprit, la proposition d’une Alliance Internationale des Peuples n’est pas seulement une vision, mais un appel à l’action, une invitation à chaque individu et communauté à participer activement à la construction d’un monde plus juste et pacifique.

Refus des despotes et des dictatures : Une lutte mondiale pour la démocratie

L’ombre longue des régimes autoritaires s’étend sur notre monde, étouffant les libertés civiles et piétinant les droits humains. Ces despotes, avec leurs mains avides de pouvoir, représentent un cancer qui ronge les fondations mêmes de la justice et de la liberté. La lutte contre de telles tyrannies n’est pas seulement un devoir moral, mais un impératif catégorique pour quiconque rêve d’un monde où la dignité humaine est sacrée.

Dans ce contexte, la démocratie participative et directe émerge comme un phare d’espoir, un antidote contre l’aliénation politique et l’oppression. C’est un cri de liberté qui résonne dans les places et les rues, un appel à l’action pour chaque citoyen qui aspire à un monde plus juste. Soutenir les mouvements démocratiques mondiaux et promouvoir la solidarité internationale sont des étapes essentielles dans la lutte contre la tyrannie et pour la promotion d’une démocratie authentique et participative.

Résolution du conflit Israélo-Palestinien

En conclusion, le conflit entre Israël et la Palestine, symbole d’une plaie ouverte au cœur de l’humanité, nécessite une approche innovante qui transcende les solutions traditionnelles. Le modèle du Kurdistan, avec son accent sur l’autonomie régionale et la coexistence pacifique, offre une perspective prometteuse. Ensemble, en promouvant la démocratie participative et directe et en rejetant les régimes autoritaires, nous pouvons construire un avenir où la paix et la justice sont des réalités tangibles pour tous.

Le carnage en cours à Gaza est un douloureux rappel de la folie de la guerre. Des idéologies politico-religieuses s’affrontent, laissant sur le terrain des milliers de vies brisées, dont beaucoup sont celles d’enfants innocents. Ces victimes, sacrifiées sur l’autel de conflits insensés, nous rappellent l’urgence d’un changement radical. C’est un appel à la solidarité mondiale, une invitation à redécouvrir notre humanité commune.

source : Il Mago di Oz via Bellaciao

Source : Valeurs actuelles - Par le Père Danziek - Le 26/11/2023

 

CHRONIQUE. L’assassinat révoltant du jeune Thomas par un groupe de racailles émeut et bouleverse une certaine France, tandis qu’une autre se tait, déplore notre prêtre chroniqueur, le père Danziec. Après le temps de la dignité autour de son cercueil, l’heure est venue de crier justice.

 

 

<<Ils étaient beaux, altiers et nobles. Leurs visages dégageaient une jeunesse prête à braver l’impossible. Leur dignité, leur port, leur uniforme donnaient envie de les suivre. Leurs voix inspiraient fierté et pureté. Le chant Larmes d’ivoire des élèves officiers de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr, vainqueurs de l’opus 2021 de La France a un incroyable talent résonne encore dans les tripes de ceux qui aiment la France. Celle de Bayard et d’Hélie de Saint-Marc. De Domrémy et de Lourdes. Du Puy du Fou et des châteaux de la Loire. Du rugby et de la chasse. Des processions et des bals. De l’amour courtois et des « Forces spéciales ». « Beaucoup de larmes, beaucoup de sang / ôtent l’espoir, peuple d’ivoire / garde cette âme, sache à présent / que ce pays dans nos cœurs bat aussi ».

La colère, tube prémonitoire de Jean-Pax

« Beaucoup de larmes, beaucoup de sang », il y en eut ce soir du samedi 18 novembre. Et encore aujourd’hui, les larmes et le sang restent d’actualité après le rassemblement en mémoire de Thomas organisé mercredi au stade Albert-Donnadieu et ses obsèques religieuses célébrées vendredi dernier dans la collégiale de Saint-Donat-sur-l’Herbasse. Des larmes de deuil, celles qui envahissent de façon réflexe devant un tel drame, à l’image de celles versées par Pascal Praud en direct sur CNews. Des larmes de désolation et de tristesse qui submergent devant la mort d’un adolescent. Ils sont nombreux en France à pouvoir s’identifier à Thomas, à connaître un garçon qui lui ressemble dans leur entourage. Un jeune homme de province, sans histoire et sans problème. Un type bien qui n’a rien demandé à personne. Outre celles du deuil et de tristesse, il y a les larmes de colère, celles qui saisissent devant le spectacle révoltant de jeunes issus de l’immigration venus « tuer du blanc ». Gratuitement. Sauvagement. Larmes de rage, tant le sentiment d’abandon et de laisser faire des pouvoirs publics domine.

Si les larmes finissent toujours par sécher, le sang, lui continue de bouillonner dans le cœur de nombreux Français. En 1986, Jean-Pax Méfret chantait déjà : « La colère, faut jamais la chercher, la colère faut pas la réveiller. Chacun pour soi, il va falloir y penser. Chacun pour tous, il va falloir décider ! » Et maintenant ? Presque 40 ans après, le constat est sans appel contre les agents du politiquement correct, les garants du bisounoursisme. La décivilisation et l’insécurité, étroitement liées aux flux migratoires non assimilés, ont été niées contre toute évidence par nos classes dirigeantes. Jean-Pax en prophète, avec d’autres, avait raison avant tout le monde ; son tube La colère expliquant l’insécurité grandissante se concluait : « C’est sûr que certains s’en tamponnent. On sait trop que derrière leurs bureaux des ministres démagos clament partout que c’est faux… » Ils n’ont pas voulu croire. Ils n’ont pas voulu voir. Ils ont promu la culture rap sur fond de France black-blanc-beur. Ils ont vendu le vivre-ensemble comme une fraternité universelle à petit prix. Ils ont supprimé le service militaire, jeté à la poubelle le Roman national et refusé d’admettre les racines chrétiennes de la France. Leur problème aujourd’hui ? L’installation de crèche dans les mairies. Piteuse farce à l’aune des drames du quotidien ! Comment s’étonner alors du malheur de Crépol ?

Les larmes à géométrie variable, ça suffit !

Des jeunes qui font un raid dans un bal populaire guidés par un même mot d’ordre « On va tuer des blancs », cela porte un nom : la sauvagerie. Face à elle, le sang de nombreux Français commence à bouillonner sérieusement pour une raison toute simple : les larmes à géométrie variable, ça suffit ! Dans quel monde vivent ceux qui nous gouvernent et les stars du show-biz pour ne pas se rendre compte de leur pitoyable deux poids deux mesures ? Une minute de silence pour Nahel en pleine Assemblée Nationale, des messages sur les réseaux saluant un « petit ange parti trop tôt » et un silence assourdissant lors de la mort de Thomas ? Gabrielle Cluzel avait raison de prévenir en titrant un de ses premiers livres Méfiez-vous de la France bien élevée ! (Mordicus, 2013). La France qui paie ses impôts et ses excès de vitesse (souvent mineurs), la France qui travaille, qui fume et qui roule au gasoil, elle en a ras le bol des marches blanches et des lâchers de ballon. Des « Plus jamais ça » et des « A jamais dans nos cœurs ». Cette France qui ne demande qu’à vivre en paix, devient de plus en plus nostalgique d’un monde où le bon sens dominait, elle a la nostalgie d’avant. Comme Michel Audiard, elle pourrait dire : « La France bien élevée parfois rugueuse reste toujours courtoise, mais la vérité l’oblige à dire : cette incurie commence à les lui briser menu ! »

La force du bon sens populaire

Ma vie sacerdotale me jette en mille endroits, me plonge dans mille situations, me pousse dans mille univers. Je le vois, je l’entends autour de moi. Les Français n’en peuvent plus. Je ne suis pourtant rien. Je ne suis le porte-parole de personne. Mais je ne saurais me taire. A force de nier l’évidence, de se moquer du réel, les décideurs font un très mauvais pari. Poussé à bout, le bon sens populaire crie justice. Or, quand la justice n’est pas rendue, le peuple finit toujours par se la faire tout seul. Et rarement dans la mesure.

Toutes ces lignes seraient indignes d’un prêtre ? Je devrais porter un message de paix et d’espoir ? Certes. La paix du Christ par le règne du Christ. Pour cette paix civile en laquelle je veux croire, j’ai précisément chevillé à l’âme un espoir immense : celui de voir les voyous poursuivis et les assassins condamnés. Ce serait souffler sur les braises que de réclamer une paix sans discipline, une justice sans sanction. « Il y a un temps pour toute chose sous le ciel » enseigne le livre de l’Ecclésiaste dans son troisième chapitre. « Un temps pour pleurer, et un temps pour rire. Un temps pour se lamenter, et un temps pour danser. Un temps pour jeter des pierres, et un temps pour en ramasser. Un temps pour embrasser, et un temps pour s’abstenir d’embrassements » (Eccl 3, 4-5). Oui, il y a un temps pour toute chose en terre de France, un temps pour les morts ignobles, pour les lâchers de ballons, pour les bougies, pour les pancartes. Et un temps pour résolument tordre le cou à ce qui entraîne cela. Disons-le clairement : un temps pour résister à la barbarie autrement qu’en parole>>

À ceux qui rêvent d’une guerre civile : Avec quelle armée ?

Source : Riposte laïque - par Eric de Verdelhan - Le 17/10/2023

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«… nous sommes au cœur d’une « guerre de civilisation », entre deux mondes, avec des méthodes différentes. Une guerre à mort. Et comme toujours, les pays démocratiques – la France en tête – risquent de comprendre trop tard… En 1914, il ne manquait pas « un bouton de guêtre à nos soldats », mais on avait un retard énorme en matière d’équipements lourds et, de là, une stratégie totalement déficiente. En 1940, loin de nous protéger, la ligne Maginot a été contournée par l’invasion allemande. Aujourd’hui, paralysée par l’Union Européenne, son juridisme, un système judiciaire inadapté (pour rester poli), et une classe politique totalement débile, la France n’a plus les moyens de répondre à ce défi et à cette guerre qui s’annonce sans merci. Une guerre à multi-facettes, menée par l’Islam contre le reste du monde. Ce qui vient de se passer en Israël devrait rassembler les Français et non les diviser. Si nous ne réagissons pas, un drame du même genre mais sous d’autres formes pourrait bien s’abattre bientôt sur notre pays… Et n’oublions jamais que la plupart des désastres stratégiques se résument souvent à ces deux mots terribles : « TROP TARD ! »… »

(Marc Le Stahler, le 9 octobre 2023).

 

Pourquoi commencer cet article par un extrait d’un édito de Marc Le Stalher ?

Parce que Marc est d’abord un ami, mais c’est surtout un homme intelligent, d’une grande culture, un patriote qui a compris depuis longtemps que seule une union des droites pouvait sauver le pays (s’il peut encore être sauvé ?). Créateur du site « Minurne Résistance », il a fédéré sous sa bannière des gens comme les généraux Martinez et Piquemal, Renaud Camus, Xavier Jésu, Jacques Myard, et tant d’autres qui ne m’en voudront pas, j’espère, de ne pas les citer. J’écris régulièrement dans « Minurne Résistance »  et jamais Marc n’a censuré un seul de mes coups de gueule.

Nous ne sommes pas d’accord sur tout mais nous menons le même combat.

Par goût de la provocation, j’ai failli intituler mon article d’aujourd’hui « ¡Viva la muerte! », le célèbre cri du général franquiste José Millán-Astray en 1936 (1). J’appartiens à une génération qui n’a pas connu la guerre sinon de loin, chez les autres. Celle que se faisaient, au temps de la guerre froide, l’URSS et les USA, par Cubains, Libyens ou autres guérilleros interposés. Je ne peux même pas me prévaloir du titre d’« ancien combattant » de mai 68, car en Bretagne, où je vivais à l’époque, nous n’avons pas connu les terribles assauts de « CRS-SS »  contre les « Résistants » (surtout à l’envie de travailler) qui occupaient  la Sorbonne et faisaient trembler les bourgeois parisiens.

Ensuite, on m’a appris à jouer à la guerre, chez les parachutistes. De cette époque, j’ai bien aimé l’apprentissage des « coups tordus » enseignés à Mont-Louis ou Quélern (2), en revanche, les balles à blanc ou l’explosion de grenades à plâtre n’ont pas fait de moi un guerrier. Né pétochard, je suis resté peureux.  Alors, me direz-vous, pourquoi évoquer la guerre civile ?

Simplement pour (tenter de) répondre à un certain nombre de gens, qui, dans notre propre camp ou celui d’en face, en appellent à une guerre civile et vont même jusqu’à la souhaiter dans les plus brefs délais. Chez les suppôts de Mélenchon et les racailles de banlieue, ça peut se comprendre : ils rêvent d’un grand soir, d’une République islamique, qu’ils peuvent obtenir démocratiquement, ou par la force. La démographie et notre laxisme en matière d’immigration jouent en leur faveur mais ils n’ont plus la patience d’attendre. Ils veulent que ça pète, comme en Israël, et le plus vite possible.

Chez les bourges, de la « gauche-caviar » à la « droite-cachemire », on évoque aussi parfois la nécessité « d’une bonne guerre » qui rebattrait les cartes et ramènerait l’ordre et la sécurité dans nos villes. Notre époque molle, aseptisée et matérialiste, aime se faire peur en évoquant le spectre d’un conflit entre notre démocratie et la barbarie. Conflit qu’on gagnerait forcément grâce à un « Chef de guerre », moulé dans une combinaison d’aviateur faite sur mesure (3), c’est à pleurer de bêtise !

Chez les patriotes, les souverainistes, les nationalistes, etc. beaucoup souhaitent qu’un conflit éclate, vite, pour que les camps qui vivent cote-à-cote se retrouvent enfin face-à-face, selon la formule prémonitoire de l’ancien ministre de l’Intérieur Gérard Collomb.

Or, ne nous voilons pas la face, si une guerre civile éclatait prochainement chez nous, je sais d’avance quels seraient les vainqueurs. J’y reviendrai un peu plus tard, mais essayons préalablement d’analyser les  causes – possibles ou probables – d’une guerre (civile ou étrangère) :

La guerre de 14-18 était prévisible de longue date. 39-45 ne fut que son prolongement et, elle aussi, était prévisible dès la signature du Traité de Versailles.

Pourquoi la guerre froide (1945-1991) n’a-t-elle jamais débouché sur une guerre « chaude » ?

Simplement parce qu’elle était idéologique. Les  ressorts  passionnels  qui  donnent naissance aux guerres sont la suprématie ethnique, la religion et l’intérêt économique sous toutes ses formes.

L’affrontement entre le communisme et le capitalisme, purement idéologique, n’a jamais débouché sur une confrontation générale, mais seulement sur des conflits  limités (Corée,  Vietnam, guerres en Afrique…) financés, en sous-mains, par les deux grandes puissances.

Le déclenchement des guerres est toujours prévisible : la poussée de plaques tectoniques se termine en séisme; l’accumulation de cumulo-nimbus  finit  toujours par provoquer un orage. On peut prévoir le déclenchement des conflits, en revanche, on ne peut pas pronostiquer la forme qu’ils prendront. Comme l’éthologie humaine le démontre,  l’état de paix  ne correspond pas à la nature humaine. L’idéal kantien (ou chrétien progressiste) de la paix perpétuelle, n’a jamais  fonctionné.

L’histoire – NOTRE histoire – est  structurée  par la  guerre. L’idéologie pacifiste, qui tend à vouloir  l’éliminer, est  aussi  stupide, aussi idiote, que la « théorie du genre » pour éliminer la sexuation, le marxisme pour tuer la religion et l’économie privée ou le cosmopolitisme, pour faire disparaître le sentiment d‘identité ethnique. Le problème n’est donc pas d’éliminer la guerre, mais de la gagner le plus vite possible, pour que les effets  positifs  de  la  victoire l’emportent  sur  les  effets négatifs de sacrifices  prolongés. Je signale que l’auteur de cette vision n’est pas Carl von Clausewitz, c’est Jules César qui avait une certaine expérience de la guerre.

Depuis 1945, on pensait qu’il n’y aurait plus jamais de guerre, tout au plus des guérillas locales, si possible… chez les autres. Et on se persuade que l’ONU parviendra toujours à  éviter une généralisation des conflits. On a commis la même bévue après 14-18 – qu’on appelait la « Der des Ders » – et la création  de la « Société des Nations », l’ancêtre de l’ONU.

Et pourtant, qu’on le veuille ou non, une guerre civile est possible et même probable, chez nous (comme dans d’autres pays européens), et ce sera une guerre de civilisation qui peut dégénérer en conflit mondial. Ce n’est pas du pessimisme ou du catastrophisme, c’est presque inévitable.

Je me dois de rester prudent dans la suite de cet article car le seul fait d’évoquer les risques, mais surtout  les causes possibles d’une guerre civile pourrait me conduire devant la justice pour « incitation à la haine raciale ou religieuse ». Notre pays, qui se targue d’être un État de droit (et le parangon des « droits de l’homme »), donne raison à la citation de Chamfort : « En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin. »

Pourtant, il faut se rappeler qu’il y a 1,8 milliard de musulmans dans le monde, et qu’il reste 1,2 milliard de catholiques. Depuis un demi-siècle, la population musulmane a plus que doublé et la communauté catholique a fondu de moitié. Ceci se passe de commentaire !

L’immigration afro-maghrébine (très majoritairement musulmane) est importante en Europe. La présence de fortes troupes de manœuvre, jeunes, fanatisées, formées militairement au Djihad, peut être le déclencheur d’un conflit (4), lequel peut dégénérer un peu partout.

Ce qui se passe en Israël devrait nous ouvrir les yeux. En dépit des Accords d’Abraham, que l’on doit à Donald Trump, l’éradication d’Israël est une idée fixe de beaucoup de musulmans.

Les musulmans se battent depuis la nuit des temps. Fanatisés par l’Islam qui promet à ses martyrs, 72 houris (حورية,) au paradis d’Allah, ils font la guerre pour la gagner et n’ont pas peur d’y laisser leur peau. Ils mènent une guerre sainte, le Djihad  (جهاد) pour que le Dar al-Harb, le « domaine de la guerre » ( دار الحرب) devienne le Dar al-Islam ou « domaine de la soumission à Dieu » (دار الإسلام).

Disons un mot du Coran, dont je ne prétends pas, tant s’en faut, être un spécialiste. Mais on peut en parler sans haine et sans passion, en restant tout simplement  factuel : le Coran est constitué de versets, de sourates ( سورة, sūra) lesquelles sont complétées ou explicitées par les hadîts ( حديث / ḥadīṯ ). 114 sourates, classées dans un ordre de longueur assez sensiblement décroissant, forment le Coran. Or le livre comporte plus de 600 versets consacrés à la guerre aux non-musulmans et aux apostats. 396 versets sont haineux, belliqueux, esclavagistes, anti-chrétiens, anti-juifs, ou appellent à tuer les apostats et les infidèles. 129 versets prônent  la guerre et le Djihad.

On y compte plus de 200 fois le mot « enfer », et 365 fois « châtiment » et ses nombreuses variantes (menaces, intimidation …). Je vous épargnerai une fastidieuse énumération des versets  violents. Contentons-nous, juste pour l’exemple, de la Sourate 5 (« La table servie »), verset 33.

« Tuer, crucifier, expulser du pays les corrupteurs. La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah… c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas ; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment… ». Ne cherchez pas le mot « aimer » dans le Coran, vous ne le trouverez pas ! Le Coran, c’est le livre d’une religion dont les visées expansionnistes  sont clairement énoncées et annoncées. Comme je connais (disons, un peu !) et que je respecte l’Islam, je réfute par avance le sacro-saint « pas d’amalgame ». Il émane souvent de gens qui ne font pas la différence entre les Sunnites et les Chiites, entre le Soufisme et le Salafisme, ou qui  ignorent  tout du Wahhabisme   (الدعوة الوهابية). Ceux qui confondent allègrement un Ouléma ( علماءʿ ulamā’), enseignant dans une medersa (ou madrassa: مدرسة), un Muezzin (مؤذّن) ou un Imam (imām, إمام,), souvent autoproclamé, qui dirige la prière en commun. L’Islam est complexe, et je ne mets pas tous les musulmans dans le même sac. J’ai un profond respect pour nos Tirailleurs maghrébins, nos harkis et tous les musulmans qui travaillent chez nous et sont parfaitement intégrés. Mais il faut voir les choses en face : on peut philosopher durant des heures sur cette belle religion « de tolérance, d’amour et de paix » ; sur l’islam intégriste, modérément radical ou radicalement modéré ; faire un distinguo subtil entre le Coran alternatif et le Coran continu ; il n’en demeure pas moins vrai qu’un sondage récent nous apprend que la jeune génération musulmane issue soit du regroupement familial, soit du « Jus Solis » – dans son immense majorité (71%) – fait passer la Charia avant les lois de la République.

Il y a 50 pays musulmans dans le monde et, dans presque tous ces pays, les chrétiens sont persécutés. À Arras, puis à Bruxelles, le terrorisme islamiste vient encore de frapper. Bien sûr, tous les musulmans ne sont pas des terroristes mais 99%  des terroristes sont des musulmans.

Je m’autorise à mettre en garde les va-t-en-guerre qui voudraient en découdre le plus vite possible avec ceux qu’ils considèrent – souvent à juste titre – comme une 5e colonne ennemie.

La principale faiblesse des pays occidentaux réside dans le vieillissement de sa population, mais aussi, mais surtout, dans sa veulerie, son confort bourgeois, son ramollissement autant moral que mental. C’est un syndrome qui a frappé les Romains à partir du deuxième siècle.

Avant de « rouler des mécaniques » et de jouer les faux-durs, encore faut-il être capable de se défendre. « Si vis pacem, para bellum ». J’ai horreur des « Yakafokon » et des stratèges de Café du Commerce mais il me semble que la survie de notre nation passe d’abord par quelques mesures de bon sens qui ne concernent même pas les instances européennes : en premier lieu, la suppression du regroupement familial, du « Jus Solis », et de la double nationalité. Ensuite, il faut une application stricte de nos lois (il n’est pas nécessaire d’en promulguer d’autres) : condamnations des employeurs qui font travailler des clandestins, car le problème des « emplois en tension » n’est qu’un prétexte pour régulariser des sans-papiers ; dissolutions et condamnations des partis, associations, ONG qui favorisent l’immigration illégale ; arrêt immédiat du financement sur fonds publics des ONG qui aident les passeurs. Avec ces mesures simples (et non simplistes) il faudra une génération – 20 ou 25 ans – pour régler une partie, une partie seulement, de nos problèmes. C’est à notre portée !

Mais il nous faut aussi nous pencher très sérieusement sur notre défense. Israël compte 9,6 millions d’habitants et ce petit pays vient de mobiliser… 360 000 réservistes. Chez nous, on espère porter la réserve opérationnelle à plus de 100 000 hommes et, pour faire nombre, on a repoussé l’âge limite des réservistes à… 72 ans. Mais aujourd’hui, la réserve opérationnelle de l’Armée de Terre compte 22 ou 23 000 hommes (et femmes). 2 400 sont employés quotidiennement pour renforcer les militaires d’active dans leurs missions. Ce chiffre est ridicule ! Plus de 600 sont engagés tous les jours dans l’« Opération Sentinelle » de protection des Français. D’autres servent dans l’ « Opération Poséidon » qui consiste à empêcher les migrants de Calais de se rendre en Angleterre. Ils y font « surtout de l’humanitaire… pour éviter les noyades » m’a dit, content de lui, un colonel de réserve de la Gendarmerie. Ceci nous coûte une fortune pour un résultat quasi nul.

L’Armée de l’Air compte 5 700 réservistes opérationnels, la Marine Nationale compte 6 000 marins réservistes, ce qui revient à dire que notre réserve opérationnelle actuelle est en gros de 35 000 hommes. Tous ne sont pas mobilisés en même temps et certaines missions font appel au volontariat. Notre Armée est réduite à une peau de chagrin et on augmente les effectifs en acceptant des gens du troisième âge, de qui se moque-t-on ?

Si nous voulons avoir les moyens de nous défendre un jour, il faut impérativement rétablir un Service Militaire obligatoire de 18 mois avec une formation digne de ce nom. Pour les récalcitrants, il faut revenir à la peine prévue pour les objecteurs de conscience – peine supprimée par les socialistes dès leur arrivée au pouvoir en 1981 –  à savoir deux années de forteresse. Un statut carcéral géré par l’Armée qui n’avait rien des prisons trois étoiles dont rêvent les gens de gauche.

Après son Service Militaire, le conscrit devrait basculer automatiquement dans une réserve opérationnelle inspirée du « soldat-citoyen » suisse (ou israélien) qui a fait ses preuves.

Il faudrait préalablement rétablir une vraie instruction civique à l’école, qui ne parle pas que des droits des minorités, du « vivre-ensemble », de l’antiracisme et de l’écologie. Avec une Éducation nationale gangrenée par la gauche et l’extrême-gauche, je suis conscient qu’il faudrait, là encore, une génération pour y parvenir, mais c’est faisable.

« Utopique, irréaliste » diront certains. Peut-être mais nous vivons dans un pays qui subit 120 agressions au couteau par jour. Jusqu’à quand va-t-on accepter ça ? Je n’ai hélas pas la réponse !

Pas plus tard qu’hier, un ami me demandait comment je voyais l’offensive israélienne sur Gaza. Je n’ai aucune compétence pour émettre un avis mais j’ai un souhait : que Tsahal fonce sur ses objectifs avec le mental de la « guerre des six jours », selon une stratégie théorisée jadis par Heinz Guderian, et qu’elle obtienne rapidement une victoire totale. Qu’elle éradique totalement le Hamas qui est un mouvement terroriste. Israël est un des derniers remparts de l’Occident.

Dans l’immédiat, je laisse les imbéciles et les naïfs faire confiance à Macron pour régler nos problèmes avec l’Islamisme radical. Ce gamin narcissique ne sera jamais un chef d’État, et encore moins un chef de guerre. Dire que ce lèche-bottes de Christophe Barbier a osé le comparer à Georges Clemenceau dans les tranchées.

Mais Clemenceau, lui, n’avait pas une combinaison d’aviateur sur mesure.

Éric de Verdelhan

1)-  C’est, à l’origine l’un des cris de guerre de la Légion espagnole, lancé par le général José Millán-Astray à la fin d’un discours de Miguel de Unamuno, en 1936.

2)- Mont-Louis(66) était le Centre National d’Entrainement Commando (CNEC). Quélern (29) un autre Centre d’Entraînement Commando.

3)- Quand on sait qu’il n’a même pas fait de Service Militaire, c’est presque risible !

4)- Lire « Guerre à l’Occident ; guerre en Occident » de mon ami le Lt-Colonel Jean-François Cerisier ; aux Éditions Riposte laïque.

5)- « Si tu veux la paix, prépare la guerre ». L’origine de cet adage est généralement attribuée à l’auteur romain Végèce, dont la phrase « Igitur qui desiderat pacem, praeparet bellum », tirée de « Epitoma Rei Militaris », s’en rapproche.

Le Système Parallèle

CONFERENCE POUR RETROUVER UNE BELLE FRANCE

Cette conférence est remarquable et mérite d'être écoutée jusqu'au bout...
Elle permet de bien comprendre ce qui arrive à la France et donne espoir pour retrouver une belle France ...
Plusieurs pays en ont pris conscience et agissent.

La sortie de l’OTAN/UE est le plus grand devoir patriotique de notre temps

par Juan A. Aguilar - Le 27/08/2023.

Le 23 juillet, les Espagnols ont été appelés aux urnes. Avant cette date, ce furent des semaines où les citoyens eurent à subir une cascade de «propositions électorales», de programmes, de slogans, d’insultes, de bassesses et de coups de poignard dans le dos entre les partis du régime de 78, afin de gagner des positions… Cependant, nous pouvons tous constater que, alors qu’ils ont la bouche pleine du mot Espagne, aucun des partis ayant la possibilité d’obtenir une représentation n’a proposé quelque chose de si évident pour ceux qui veulent la paix, la justice et la souveraineté de notre Patrie : la promesse de sortir l’Espagne de l’OTAN/Union européenne.

Ne vous laissez pas impressionner par le Régime servile et ses furies médiatiques. L’OTAN et l’UE sont dans le même paquet. Il a été prouvé dans la pratique que l’UE n’est rien d’autre que le bras politique de l’OTAN, et l’OTAN l’appareil militaire des élites mondialistes néocoloniales.

Qu’est-ce que ce sinistre tandem OTAN/UE nous a appris depuis des décennies ? Que ses fonctionnaires, une bande de parasites que personne n’a élus, ne servent que leurs maîtres, qu’ils ont honte lorsqu’ils reçoivent un appel de la Maison-Blanche, qu’ils sont hautains et arrogants envers les faibles, mais qu’ils sont pires que des rats lorsqu’ils sont confrontés à une puissance capable de leur tenir tête. Et «rien n’est plus bas et vil que d’être hautain avec les humbles», disait Sénèque il y a deux mille ans.

Pour saisir la bassesse morale des racailles qui se protègent sous les sinistres acronymes susmentionnés, il suffit de passer en revue quelques-unes des déclarations faites ces derniers jours.

Le président tchèque Petr Pavel a déclaré que «tous les Russes vivant dans les pays occidentaux devraient être surveillés de beaucoup plus près que par le passé», rappelant qu’à l’époque de la Seconde Guerre mondiale, les descendants de Japonais vivant aux États-Unis étaient également soumis à «un régime de surveillance stricte». Pour ceux qui l’ignorent : le président tchèque vient d’appeler à appliquer aux Russes le régime que la Maison-Blanche a imposé à 120 000 Japonais, en les plaçant dans des camps de concentration, dans des conditions inhumaines, en les expropriant de leurs biens et en les soumettant à un test de «loyauté» qui comprenait non seulement le rejet de l’empereur du Japon, mais aussi l’acceptation d’aller faire la guerre dans les rangs de l’armée américaine, alors que nombre d’entre eux étaient déjà des citoyens américains à part entière. Ce monsieur n’est qu’un misérable représentant de la Tchéquie otaniste et des «valeurs européennes», un psychopathe aux envies génocidaires qui se croit impuni en disant de telles choses… À l’écouter… Comment ne pas se souvenir du bon vieux temps du Pacte de Varsovie ?

Le corps des volontaires polonais a admis avoir collaboré avec le corps des volontaires russes, combattant aux côtés des forces armées ukrainiennes, pour attaquer plusieurs villages de Belgorod, province frontalière de la Russie, tuant un civil et en blessant douze autres. Le Washington Post a révélé que ces groupes extrémistes ont attaqué des civils avec des armes de l’OTAN. Voilà donc les «braves» Polonais pratiquant le terrorisme selon les «valeurs européennes». Leur exploit n’a fait que blesser ou tuer les civils d’un petit village. Quelle grandeur, quel héroïsme, quelle place dans l’OTAN/UE !

L’oligarque italien Mario Draghi a déclaré dans un discours au MIT de Boston sur la guerre de l’OTAN en Ukraine : «Le slogan est unique, catégorique et contraignant pour tous. Il vole déjà et enflamme les cœurs, des Alpes à l’océan Indien : «Gagnons ! et nous gagnerons !». Les États-Unis, l’Europe et leurs alliés n’ont pas d’autre choix que de s’assurer que l’Ukraine gagne cette guerre, sinon ce sera la fin de l’UE». En effet, à quoi sert l’UE si son existence dépend du maintien de la dictature de Zelensky ? Ce représentant des «valeurs européennes» devrait se rappeler que «l’Italie répudie la guerre en tant que […] moyen de règlement des différends internationaux», selon l’article 11 de la Constitution, mais les constitutions des pays du «jardin de Borrell» souffrent à présent d’interprétations surréalistes.

Ce n’est pas la première fois que le banquier Draghi nous «enseigne les valeurs européennes». On se souvient que, dans un discours au Parlement italien, Draghi a voulu rendre un hommage inhabituel à Robert Kagan, inconnu de la plupart des gens mais fils de Donald, le fondateur du mouvement néo-conservateur américain. Robert est le mari de Victoria Nuland, protagoniste absolue du coup d’État de Maidan en 2014, et figure clé des cercles qui alimentent le conflit ukrainien1. Tout reste dans la famille…

L’ancien secrétaire de l’OTAN Anders Rasmussen, qui a récemment rejoint Zelensky en tant que conseiller présidentiel, est un autre infâme personnage. Dans un récent discours résumé par The Guardian, il nous a dit : «Un groupe de pays de l’OTAN pourrait être prêt à déployer des troupes sur le terrain en Ukraine si les États membres, y compris les États-Unis, ne fournissent pas de garanties de sécurité tangibles à Kiev lors du sommet de l’Alliance à Vilnius». Les nations qui, selon M. Rasmussen, seraient prêtes à envoyer des troupes en Ukraine seraient la Pologne et les États baltes. Et ainsi entraîner toute l’Europe dans la guerre… où, bien sûr, les fils et petits-fils de tous ces prébendiers n’iront pas dans les tranchées…

Il est à noter que l’intervention en Ukraine d’une «coalition de volontaires», semblable à celle formée pour l’invasion de l’Irak, avait été préconisée à l’époque par le général David Petraeus, le principal protagoniste de la saison des guerres sans fin menées par les États-Unis dans leur «moment unipolaire». D’où un retrait de Washington, qui observerait d’outre-Atlantique ce qui prendrait la forme d’une grande guerre européenne, les autres nations européennes ne pouvant manquer de soutenir à leur tour le contingent des pays de l’OTAN déployé en Ukraine.

La liste est longue. Voilà suffisamment d’exemples de figures significatives du «monde libre», celui qui est toujours du «bon côté de l’histoire», avec son «ordre fondé sur des règles» (les leurs), résilient, inclusif, durable et sexué… Ils donnent assurément un spectacle sombre et grossier de leur vraie nature. Et comme l’a décrit Emile Zola : «En vérité, le spectacle a été inouï, il a surpassé en brutalité, en impudence, en déclarations indignes, les pires instincts, les plus grandes bassesses jamais avouées par la bête humaine». Ne nous faisons pas d’illusions. Il y aura toujours des gens qui pueront comme ceux que nous venons d’évoquer. Cela fait partie de la condition humaine. Cela ne vaut pas la peine de chercher à comprendre la racaille. Ce qu’il faut, c’est les éviter. Et pour cela, il faut quitter les porcheries indignes où ils s’ébattent. Nous devons quitter l’OTAN/l’UE.

Les citoyens peuvent constater que rien de ce que disent ces personnages n’est consulté par les peuples européens respectifs. Ils alimentent la guerre… sans nous consulter. Ils appliquent des «sanctions» illégales au regard du droit international sans nous consulter, ils ciblent la Chine comme une menace sans nous consulter. Cependant, les sondages indiquent que les peuples européens ont une autre perception des choses, une idée très différente d’«eux» qui gagne du terrain au fil du temps. Par exemple, selon un récent sondage réalisé auprès de plus de 16 000 personnes interrogées dans 11 pays européens, près des trois quarts des Européens soutiennent la position du président français Emmanuel Macron selon laquelle l’UE devrait cesser de compter sur les États-Unis pour sa sécurité et investir dans ses propres capacités de défense militaire. Le sondage indique également que 43% des personnes interrogées considèrent la Chine comme «un partenaire nécessaire» et seulement 35% comme «un rival» ou «un adversaire» pour leur pays. Et le soutien au régime de Kiev est en baisse depuis des mois. Pourquoi devrions-nous continuer à supporter la bassesse de castes qui ne représentent qu’elles-mêmes ?

Le cas de l’Espagne est particulièrement saignant. Au cours d’une législature, nous avons eu le gouvernement le plus «à gauche» et le plus «progressiste» de ces dernières décennies (c’est ce qu’ils disent). En réalité, il s’agit du gouvernement le plus capitulé, le plus sordide, le plus exécrable, le plus otaniste et le plus vendu du siècle dernier. Un gouvernement qui croit que les Espagnols sont prêts à vendre leur dignité, leur souveraineté, leur indépendance et leur liberté pour quelques fonds européens… c’est-à-dire pour quelques pièces de monnaie.

Les Espagnols doivent se réveiller. L’Espagnol doit mépriser ces pièces de monnaie tachées du sang de décennies de guerres et de néocolonialisme. L’Espagnol doit mémoriser une citation classique de Léon Tolstoï (un Russe, bordel) : «L’argent est une nouvelle forme d’esclavage qui ne diffère de l’ancienne que par son caractère impersonnel ; il n’y a pas de relation humaine entre le maître et l’esclave».

Nous ne savons pas s’il restera de la place pour cette «fureur espagnole», mais au moins les Espagnols devraient-ils puiser un peu d’amour-propre dans leurs tripes pour dire «ça suffit !» à toute l’ignominie et la bassesse que représente l’OTAN/UE.

Il reste à comprendre pourquoi ces manifestations spectaculaires de turpitude morale ont lieu en ce moment même. En d’autres termes, pourquoi les faucons de l’OTAN et des États-Unis poussent si fort à l’élargissement d’un conflit qui, jusqu’à présent, est resté dans des limites de risque gérables et avec des marges résiduelles pour des solutions négociées.

En fait, ils craignent à juste titre que la contre-offensive de l’OTAN n’obtienne pas le succès escompté. La fiction jusqu’ici entretenue d’une victoire ukrainienne sur le champ de bataille ne résistera pas à la dure réalité. Elle ne pourra pas non plus éroder les ressources de Moscou de manière à «affaiblir» la Russie de manière significative sur le plan international.

L’absence de victoire sera perçue à juste titre comme un revers par les élites oligarchiques. Et oui, la victoire de la Russie pourrait être la fin de l’OTAN/UE.

C’est pourquoi nous parions sur une telle victoire. Par patriotisme.

source : El Espia Digital via Euro-Synergies

Caroline Galactéros sauve l'honneur de la géopolitique française

Source : TV Liberté. - Le 27/08/2023.

 

Le sommet dit des BRICS, réuni à Johannesburg il y a quelques jours, a consacré le "basculement du monde". Un monde où l’Occident n’est plus en position dominante comme il le fut pendant des siècles, déjà le PIB des pays du G7 ne représente même plus la moitié du PIB mondial. Cet événement, qui surprend des Occidentaux aveugles ou incrédules, fut annoncé de longue date par une Française, géo-politiste qui préside Géopragma, centre d’analyses internationales, Caroline Galactéros. Parmi tous les courages, cette jeune femme, élève et collaboratrice de Pierre Dabezies, eut très tôt celui du réalisme, regardant toujours "les choses telles qu’elles sont", se défiant des idéologies de passage et des moralines de poche qui cachent de plus en plus mal notre alignement sur Washington et ses mensonges. Certes, l'atlantisme de rigueur la maintient en marge de la bien-pensence occidentaliste et de ses grands médias, mais elle n’en est pas moins l’une des rares voix françaises écoutées dans le monde entier, sauvant à elle seule l’honneur de la France en de multiples régions du monde. Faisons mieux connaissance avec cette femme exceptionnelle par ses qualités morales et sa hauteur intellectuelle. Ecoutons-la évoquer sa vie, sa famille et sa manière de lire les grandes évolutions du monde, notamment au Proche-Orient, en Syrie et en Iran, d’où elle revient, mais aussi en Europe, notamment en Ukraine et Russie.

 

 

Quand un pays cesse d’être une patrie

Source : Causeur - par Pierre Cretin - Le 21/08/2023.

Quand un pays cesse d’être une patrie

Qu’attend l’Etat français pour maîtriser ses frontières, faire respecter l’état de droit et mieux garantir la sécurité de ses citoyens et des touristes ? Le problème, c’est que notre pays n’ose plus s’affirmer. A ce rythme, il cessera bientôt d’être une “patrie”. Tribune.


Qu’est devenue la France ? Qu’est devenu Paris ? La lecture des journaux est une désespérante litanie quotidienne de viols, de vols, d’agressions, de traquenards en tous genre. A quoi s’ajoute la banalisation des refus d’obtempérer, sources de drames dont deux touristes suisses ont fait les frais récemment parce qu’un voyou fuyait à contre-sens un contrôle de police. Pas de minute de silence ni de marche blanche pour elle, par contre si un policier, leur sauvant du même coup la vie, avait fait usage de son arme, on imagine les émeutes… Beaucoup des mis en cause, si tant est que l’on ose donner des informations « ethniques », semblent être le fait d’étrangers, la plupart en situation irrégulière, majoritairement africains et maghrébins.

Selon le chef de l’État lui-même, à Paris la délinquance est pour 50% imputable aux étrangers en situation irrégulière. La solution pour réduire de moitié ces problèmes qui gâchent, voire détruisent des vies, apparaît tellement indiscutable qu’elle doit aveugler nos décideurs même si, de toute façon, ils cacheront toujours leur lâcheté derrière le respect des soi-disant « droits de l’homme ». Laissant de côté le premier de tous les droits de l’homme qui est celui de vivre en paix et en sécurité, et aussi celui de prendre les transports en commun tranquillement, à n’importe quelle heure, qu’il soit homme ou femme. J’ai connu une époque où c’était possible, si… si… comme tous les boomers.

Je voudrais comprendre pourquoi cette descente aux enfers dans laquelle nous entraîne notre laxisme migratoire ne provoque pas de réaction ferme des politiques, voire de la population qui, pour le coup, pourrait utilement descendre dans la rue pour exiger une nouvelle politique. Politique migratoire, politique judiciaire, politique éducative… Mais pas après mise en place de commissions bidon accouchant de rapports destinés à caler les tables branlantes de l’Élysée et de Matignon. Pourquoi ne pas agir tout de suite, maintenant ?

A lire aussi: Les vandales ont-ils brisé le plafond de verre du RN?

La reprise en main de la sécurité des Français, et de celle des pauvres touristes qui ont encore le courage de venir chez nous, devrait être une priorité nationale. Parce que cet abandon ne peut que générer une croissance auto-alimentée de l’insécurité. Si l’État ne protège plus les citoyens, des milices ou des mafias pourront prospérer en « vendant » de la sécurité et de la justice.  La corruption se généralisera, une société atomisée et de plus en plus violente accentuera les inégalités dans un monde devenu anarchique et oligarchique.

Le Figaro publiait vers la fin de l’année dernière un article sur le stress des Japonais découvrant la glauque et agressive réalité d’un Paris dont ils avaient cette ancienne image romantique qui persiste encore dans l’imaginaire de nombreux étrangers (mais cela ne durera pas toujours). Je ne suis pas japonais, mais j’ai ressenti la même chose chaque fois que j’ai atterri à Roissy de retour du Japon. Après un séjour dans l’empire du respect, du civisme, de la propreté et de la courtoisie, c’est toujours une épreuve de retrouver, dès qu’on prend pied dans le RER B, la crasse, la morosité, le bruit et la longue procession des tags couvrant des deux côtés absolument tout ce qui borde les voies sur les 50km de la ligne.

La patrie, comme l’indique son étymologie, c’est la terre de nos parents de nos ancêtres. Ce devrait être ce lieu familier, où l’on se sent bien, ce chez-soi que chacun porte en son cœur. Un pays que l’on aime parce qu’on y partage aussi la même histoire, la même morale, les mêmes valeurs, les mêmes espoirs. C’est cela qui réchauffe le cœur et fait la douceur de vivre. Et c’est pour cela que, hommes et femmes, sont toujours prêts à sa battre pour défendre leur patrie. Un pays ouvert aux quatre vents, agressé quotidiennement dans sa sécurité, comme dans son identité, par des gens qui manifestement ne partagent aucune de ses valeurs. Un pays qui lâchement abandonne toute affirmation de soi et toute fierté nationale. Un pays qui courbe l’échine sous le joug d’une incompréhensible idéologie du laisser-faire, de la non sanction, de la non-frontière. Un pays dont le prince est un enfant ou un mondialiste forcené n’est plus une patrie pour personne.

Prions, car il faudrait un miracle, pour que la France le redevienne un jour. Et il y a urgence, parce que bientôt monteront de nouvelles générations pour qui la France ne représentera plus rien.

 

 

L’esclavage dans le sud des États-Unis

Surce : Jeune Nation - par Augustin - Le 20/07/2023.

 

L’esclavage dans le sud des États-Unis

Comme énoncé dans le titre, cet article traitera de l’esclavage dans le Sud de l’Amérique avant la guerre de sécession. Rappelons pour faire court qu’à l’époque, le Nord et le Sud de l’Amérique étaient deux sociétés bien distinctes de part leurs cultures. Le Sud était plus agricole alors que le Nord penchait pour l’industrie.

 

Loin de moi l’idée de justifier l’esclavage ici. Cet article pourra, à première vue, vous paraître très partisan et il l’est surement dans le seul et unique but de contre-carré la propagande dont nous sommes gavés depuis des siècles à ce sujet . Rien n’est jamais tout blanc, rien n’est jamais tout noir mais le tout fait l’histoire.

Voici le contexte. Les Etats du Sud de l’Amérique ont un climat qui permet la culture de coton. C’est un marché porteur à l’époque et ces derniers se développent grâce à cela. Les principaux ouvriers de la culture du coton sont des esclaves noirs. Les Etats du Nord de l’Amérique n’ont pas un climat assez chaud pour pouvoir faire pousser le coton mais ils ont l’avantage de détenir les ports maritimes principaux par lesquels le coton transit presque obligatoirement pour aller en Europe. C’est ainsi que les Etats du Nord (principalement des financiers et autres hommes d’affaire) récupèrent leur bénéfice, qui est de l’ordre de 40 à 50% du bénéfice total, sur le marché du coton. Les Etats du Sud, visant une plus grande autonomie et voulant profiter plus entièrement du fruit de leur labeur, décident de construire leurs propres ports maritimes afin que le coton ne passe plus par le Nord. Bien évidemment, le Nord ne l’entend pas de cette oreille. Les Etats du Sud finiront par demander une sécession et c’est ainsi que commencera le conflit qui donnera naissance à la fameuse guerre de sécession. Comme nous le savons tous, dans une guerre tout est bon pour affaiblir l’ennemi. Pour les Etats du Nord, cela devra nécessairement passer par l’abolition de l’esclavage.

Pour enflammer votre curiosité, commençons par un argument choc qui, j’en suis certain, est presque inconnu du grand public.

En 1816, une certaine association répondant au nom de  »American Colonial Society » fut créée par des planteurs de Virginie, du Maryland et du Kentucky afin de rapatrier les Noirs en Afrique. Pour cela, la Société créa, sur les côte occidentale de l’Afrique le territoire du Liberia. A cette occasion, le Congrès vota une subvention de 100 000 dollars. De gros efforts financiers furent injectés afin que ce projet soit une réussite. Le président de la société, un neveu de George Washington ne ménagea pas ses efforts non plus. Une somme astronomique de 1 806 000 dollars sera dépensée au total pour transporter au Liberia 10 500 esclaves affranchis… moins que le chiffre des naissances de la population servile en un mois. Pourquoi cet échec ? Une des causes principale est la répugnance des Noirs à retourner en Afrique. Les affranchis veulent jouir de leur liberté en Amérique et les esclaves, quant à eux, préfèrent leur condition servile en Amérique que l’imprévu africain.

Voila. Tout est dit. Merci et au revoir… Non je déconne ! J’en ai encore pas mal sous la semelle !

Petite cerise sur le gâteau d’immondices, on me souffle dans l’oreillette que le Liberia deviendra une république indépendante en 1847. Les anciens esclaves ne trouveront rien de mieux à faire que de réduire les autochtones en esclavage durant tout le XXe siècle. Cocasse… n’est-ce pas ?

Rappelons également que la grande majorité des blancs du Sud de l’Amérique ne se sentaient pas directement concernés par l’esclavage. En effet, sur les 1 800 000 familles que contient le Sud, seules 350 000 détiennent des esclaves et moins de 2000 familles emploient plus de 100 esclaves.

Penchons nous à présent sur une étude établie par deux professeurs de la Rochester University en 1974. Celle-ci aurait une fâcheuse tendance à casser les préjugés et les modifier en profondeur. Pour cela, les deux éminents professeurs auraient utilisés les techniques de l’économétrie. Cette étude concerne 250 000 esclaves. Une fois les données traitées et analysées les résultats nous dévoilent que l’esclavage n’était pas du tout le système économique périmé et inefficace que l’on a voulu nous faire croire.

Au contraire, toujours selon cette étude, il semblerait que celui-ci serait une industrie de pointe pour l’époque. L’agriculture pratiquée par les esclaves était plus rentable de 35% que l’agriculture dite  »libre ». Concernant le sort des esclaves, l’étude nous démontre que les familles n’étaient pas systématiquement séparées par les marchands. Au contraire, les propriétaires d’esclaves trouvaient un intérêt économique à garder ces familles unies et veiller à leur bonne tenue morale. Les esclaves n’étaient pas forcés de travailler jusqu’à l’épuisement. Ils étaient plutôt bien nourris, bien logés et bien habillés. Soyons honnêtes ! Cela était moins par charité qu’en raison de leur rôle essentiel dans la production, mais tout de même…

Petite parenthèse. Et vous aujourd’hui ? Pensez-vous que votre patron vous paye 1200 euros par simple charité ou par intérêt ? Ne creusons pas plus cette petite question déprimante ici et refermons la parenthèse.

Parait-il que l’ouvrage de cette étude aurait provoqué une vague de vives réactions . Tiens donc ! L’un des deux auteurs, le professeur Fogel, lui-même marié à une noire, regrette ces attaques et s’exprime en ces termes : ‘‘ J’ai écris ce livre non pas pour approuver ou justifier quoi que ce soit mais juste pour remettre le sens de l’histoire à l’endroit. »

Alors oui bien sur, nous trouverons toujours des exemples isolés qui nous démontrerons le contraire. Le but étant toujours de garder une vue d’ensemble. Ce que ne fait pas le système actuel.

Le moment est venu de vous citer le professeur Woodward, spécialiste de l’histoire du Sud à l’Université de Yale (Nord) qui déclarait pour défendre les deux professeurs auteurs de cette étude :

 » L’historien traditionnel se base surtout sur des expériences individuelles, qui sont vraies mais qui peuvent fausser l’image d’ensemble. C’est ainsi que, pour cet historien qui réprouve comme tout le monde l’esclavage, c’est un réflexe tout naturel de sélectionner des exemples d’horribles expériences subies par des esclaves isolés et ensuite généraliser. »

Aventurons nous maintenant, en comparaison, au sort qui fut réservé aux ouvriers blancs vivants dans des pays industrialisés de cette même époque (Au Nord de l’Amérique ainsi qu’en Europe Occidentale). Les sort de ces derniers était-il réellement plus enviable que les pauvres esclaves noirs ? N’oublions pas que nous parlons d’une époque où régnait une grande misère ouvrière avec son lot de salaires dérisoires, ses grèves, ses émeutes et ses insurrections.

Ne serait-ce qu’en France, pour ne citer que cet exemple, l’enquête de Villermé (1840) nous révèle que les enfants de 6 à 8 ans devaient travailler une moyenne de 17 heures par jours en position debout. Ils sont souvent mal nourris, mal habillés et obligés de parcourir plusieurs kilomètres pour se rendre sur leur lieu de travail. Le taux de mortalité infantile est horrifiante.

A cette époque le capitalisme ne prévoyait rien pour la vieillesse, ni pour les dépenses de maladies et trop peu pour les vêtements. L’ouvrier en est réduit à compter sur quelques charités hasardeuses, privées ou publiques. Alors que de son côté, le maitre d’esclaves avait également des responsabilités et des devoirs que l’employeur n’avait pas envers son employé : le nourrir, le loger, le vêtir, le soigner, veiller sur sa vieillesse…

 » En France, plus de la moitié des ouvriers sont plus malheureux que les nègres. Et si l’on ne peut faire davantage pour eux, il faudrait permettre à tous ceux qui méritent l’intérêt par leur bonne conduite, leur pauvreté et leur amour du travail, de passer nègre en forme de récompense et d’encouragement. » – Alphonse Karr, 1845.

Un avocat, Fitzhugh, dans son ouvrage  » Sociology for the South, or the failure of free society (1854) », affirme également que l’esclave jouit d’une sécurité que n’a pas l’ouvrier. Il y voit même une forme plus ou moins accomplie du socialisme. Il justifie l’esclavage en soi, sans aucune distinction de races. Cette sorte de théorie du socialisme autoritaire n’est pas si éloignée de la réalité qu’édifieront au siècle suivant certains régimes à racines communistes. Rajoutez une forte dose de bureaucratie ainsi qu’une grosse pelleté d’aristocratie apatride… Vous avez compris.

Citons maintenant quelques témoignages pour le moins stupéfiants allant en faveur de l’esclavage. Voici celui de Révérend Thomas R. Dew, dont son œuvre (Pro Slavery argument, 1832) constitue le premier traité théorique en faveur l’esclavage.

 » Ici, dans le Sud, le seul signe distinctif, la véritable marque d’aristocratie est la couleur, et tous ceux qui sont blancs sont égaux malgré la diversité de leurs occupations. Le blanc le plus pauvre se considère comme étant presque au même niveau que le plus riche et, enhardi par cette idée, aborde son employeur en lui tendant la main avec une liberté qu’en Europe les hommes des ordres inférieurs montrent rarement vis-à-vis de leurs supérieurs. Et c’est cet état d’esprit d’égalité qui crée et maintient le véritable esprit de liberté. »

Prenons maintenant le témoignage que fit le Prince Achille Murat :

 » L’esclavage vu de loin à une toute autre physionomie que vu de près. Ce que la loi a de dur est adouci par l’usage. Les abus s’entre-détruisent et ce qui est horrible et monstrueux en théorie devient parfaitement tolérable en pratique. »

Témoignage intéressant fait par ce Prince. Peut-être pouvons nous établir une comparaison entre ce qu’il dit et l’enseignement que nous avons nous même reçu à ce sujet. Peut-être que ce que l’on nous a appris est bien plus horrible que ce qui a pu réellement se passer également… Ou peut-être pas.

Un voyageur écossais, Charles Mckay, qui séjourna dans le Nord comme dans le Sud de l’Amérique avant la guerre de Sécession, nous raconte dans son ouvrage (Life and liberty in America, 1859) :

 » Dans le Sud, le propriétaire d’esclaves ne semble pas avoir la moindre objection à se trouver tout près de n’importe quel Noir, jeune ou vieux, homme ou femme. En revanche, les hommes du Nord qui parlent tant de liberté et d ‘égalité politique retroussent dédaigneusement les lèvres à la moindre possibilité de contact avec un africain. Dans le Sud, le Noir peut sans scandale prendre l’omnibus, son voisinage n’effraie ni ne dégoute les Blancs. Quant à l’esclave fidèle, il reçoit le titre familier et affectueux d’ « Oncle » ou de « Tante ». Si les Etats du Nord et leurs habitants témoignaient aux Noirs la moitié ou le quart de la bienveillance sociale qui leur est témoignée dans le Sud, le problème de l’esclavage serait grandement simplifié. Mais étant donné que les habitants du Nord parlent des droits politiques du Noir tout en l’opprimant ou le rabaissant socialement, leurs discours anti-esclavagistes ont un relent d’hypocrisie et de fausseté. Ainsi la question de l’abolition de l’esclavage se trouve-t-elle privée de l’élégance, de la force et de l’élan que donne une conviction absolument sincère et intransigeante. »

Ici, Charles McKay a absolument bien résumé la situation. Tout est dit. Ceux aujourd’hui, qui organisent ou cautionnent l’invasion de notre territoire tout en prenant soin de vivre à l’abri de celle-ci sont, à n’en point s’y tromper, du même acabit.

Dernier petit témoignage, plein de sens, celui de Carlyle. Grinçant ! :

 » Le Sud dit au Négro : Sois esclave, mais que Dieu te bénisse ! Alors que le Nord grommelle : Sois libre, mais que le diable t’emporte ! ».

J’ose espérer que vous ressortirez de cette lecture avec une opinion au curseur légèrement déplacé. Il n’est pas question de cautionner l’esclavage ici, juste d’analyser l’histoire avec des faits nouveaux. Il est clair que l’esclavagisme pratiqué par les Etats du Sud nous scandalise car nous sommes des hommes de notre époque biberonnés par des histoires comme  »La case de l’Oncle Tom » qui, soit dit en passant, fut écrit par une américaine du Nord. Nous avons été éduqués par les films d’Hollywood écrits par les vainqueurs de la guerre de sécession. Ceux-ci prenant souvent des cas isolés tout en appelant à les généraliser. L’histoire est écrite par les vainqueurs, hors nous savons bien qui a gagné la guerre de sécession.

Le but ici, est juste de comprendre qu’en réalité, il n’y a pas que des méchants esclavagistes comme il n’y a pas que des bons abolitionnistes. Il n’y a que des hommes, vivants à leur époque, avec leurs mœurs, leur culture, leurs intérêts. Il faut comprendre qu’à l’époque, avoir des esclaves n’était pas considéré comme indécent voir démoniaque. Le gagnant gagnait le droit d’avoir des esclaves et le perdant devenait esclave. C’était une loi universelle acceptée et assimilée par tous, y comprit les Africains eux-mêmes. Alors certes, il n’est jamais facile d’être dans la peau du perdant et tous les hommes ont toujours souhaités se retrouver dans la peau du gagnant. La nature est ainsi faite.

Le plus important pour nous étant de garder un esprit critique et surtout dépassionné sur l’histoire partisane que nous a raconté Fernand Nathan durant toute notre enfance.

Pour finir penchons nous sur un écrit de l’ancien président abolitionniste des Etats-Unis, tant aimé, admiré et cité en exemple par tous les humanistes adeptes de liberté, d’égalité parfaite ainsi que de vivre-ensemble. Ces mêmes politiciens, professeurs d’écoles ou autres fonctionnaires bien planqués derrière leur bureau, œuvrant corps et âme pour que le monde entier se prenne par la main sans aucune distinction et chante les bienfaits de la démocratie républicaine autour d’une bonne guillotine progressiste.

 » Il y a un dégout naturel de presque tous les blancs à l’idée d’un mélange sans discrimination des races blanches et noires. Je proteste contre la logique qui conclut que si je ne veux pas d’une femme noire pour esclave, c’est que je la veux nécessairement pour épouse. Je n’ai besoin ni de l’une ni de l’autre ! A certains égards, elle n’est certainement pas mon égale. La séparation des races est la seule manière parfaite de prévenir l’amalgame. » – Abraham Lincoln, 1857.

Comme nous affirmerait un certain vieux dinosaure, ceci est un détail de l’histoire, n’est-ce pas ? Auquel je rajouterai que l’histoire est faite d’une succession de détails.

Pour l’honneur camarades !

Augustin

 

Retrouvez Augustin sur son blog : http://conscientia.over-blog.com/

Réécrire l’Histoire

Par Michel Raimbaud - Le 17/05/2023.

Devenus imbattables en matière de falsification, les experts du mainstream occidental préfèrent passer sous silence les réalités ou les chiffres qui les dérangent plutôt que de mettre en évidence les 27 millions de morts de la Russie soviétique face aux 290 000 morts décomptés par l’armée américaine (sur les 12 millions de GI’s engagés sur le front occidental). Ni vu, ni entendu, ni lu…

À l’occasion du 8 mai, M. Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et Mme Patricia Miralles, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire, ont adressé à la Nation ou à qui de droit un message où l’on relève le passage suivant :

« Mourir pour que d’autres puissent vivre libres : c’était le prix exorbitant dont plus de 10 millions de soldats alliés se sont acquittés. Un prix qui, hier comme aujourd’hui, augmente à chaque renoncement, à chaque fois que nous oublions notre passé. »

« Et à chaque oubli », aurait-il fallu ajouter pour être honnête ! C’est en effet là où le bât blesse…

***

Il n’y a pas si longtemps, on évoquait toujours, ne serait-ce qu’au nom de la vérité historique et du devoir de mémoire, les lourdes pertes humaines de l’Armée rouge durant la Seconde Guerre mondiale, avec des chiffres faramineux oscillant autour de 26 ou 27 millions de victimes, dont 12 millions de soldats et 14, 6 millions de civils, cette hécatombe concernant les seuls combats entre l’URSS et l’Allemagne nazie sur le front de l’est européen.

En août 1944, ces faits étaient largement reconnus : 57% des Français estimaient que l’URSS avait le plus contribué à la défaite du nazisme. Or, depuis deux ou trois décennies, ce sont les États-Unis qui viennent en tête du classement. N’y aurait-il pas anguille sous roche ? Ne pourrait-on pas imputer ce renversement de conviction à l’action quotidienne et sournoise des apôtres du néo-conservatisme qui depuis la dislocation de l’URSS ont mis la main sur le récit de l’Histoire, et se chargent de l’écrire à leur guise.

Dans un article du New-York Times remontant à 2004, le journaliste Ron Suskind rapportait les propos cyniques de Karl Rove, conseiller de George W. Bush, concernant la conception américaine en matière d’information depuis la disparition de l’Union soviétique :

« Nous sommes un empire maintenant, et lorsque nous agissons, nous créons notre propre réalité. Et pendant que vous étudiez cette réalité, judicieusement, comme vous le souhaitez, nous agissons à nouveau et nous créons d’autres réalités nouvelles, que vous pouvez étudier également, et c’est ainsi que les choses se passent. Nous sommes les acteurs de l’histoire. »

Ce négationnisme inavoué mais flagrant s’est insinué sournoisement dans le discours et le récit des « grandes démocraties » de l’Axe du Bien, en plusieurs étapes, afin que le mensonge passe au mieux dans une opinion largement décervelée par la propagande, une guerre des nerfs qui bat son plein depuis l’affrontement en Ukraine et envahit l’espace au rythme d’une infernale valse à mille temps.

Il y a eu dans un premier temps l’odieuse assimilation du communisme au nazisme : nous n’avons pas réagi car nous ne sommes pas communistes.

Puis on est passé à la phase suivante, la non-invitation de la Russie aux commémorations de la victoire sur l’Allemagne nazie : nous n’avons pas réagi car nous ne sommes pas Russes.

Et enfin vint le troisième temps de la valse : zapper désormais systématiquement la participation et le rôle déterminant de l’URSS dans l’écrasement de la Wehrmacht (dont 80% des pertes ont été subies sur le front russe). Sans Armée Rouge, il n’y aurait certes pas eu de débarquement sur le front occidental, ni de libérateurs américains distribuant des chewing-gums et caressant les joues des petites filles. Mais nous n’avons toujours pas réagi, car « nous sommes tous des Américains » depuis 2001, « Tous Charlie » depuis 2015, appelés à devenir « tous des Ukrainiens » épris de Zelensky… C’est la règle du chacun pour soi et Dieu pour tous.

À ceci près que le dieu des Français est américain, boit du coca, mange du Macdo et que l’anglais est sa langue céleste…

Et la danse continue : cette valse n’en serait pas une si elle ne se perdait pas dans un étourdissant tourbillon visant à anéantir la mémoire : et quoi de plus efficace que de détruire les mémoriaux. Ce sera à jamais l’un des apports majeurs de la Pologne et des pays baltes au patrimoine de l’humanité d’avoir entamé la démolition des monuments construits en hommage aux soldats de l’Armée rouge ayant donné leurs vies pour mettre fin à l’occupation nazie. Là encore, nous n’aurons pas réagi, puisqu’il s’agit de ce souvenir obsédant de soldats que beaucoup veulent arracher de nos mémoires.

Sans Armée Rouge, il n’y aurait certes pas eu de débarquement sur le front occidental, ni de libérateurs américains distribuant des chewing-gums et caressant les joues des petites filles. Ce tableau du bilan humain de la Deuxième Guerre mondiale, M. Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et Mme Patricia Miralles, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire, ne l’ont jamais voulu l’admettre…

Nous avons déjà dû oublier le projet AMGOT (Allied Military Government of Occupied Territories) conçu par nos futurs libérateurs américains dès 1942, dont l’objectif était de faire de la France « libérée » un territoire sous occupation militaire, dépouillé de sa souveraineté et où le franc devait être remplacé par une monnaie d’occupation. Mais ces libérateurs un peu bombardeurs nous ont libérés et c’est à eux que nous devons respect et gratitude.

S’il fallait en plus se soucier des 27 millions de Russes, morts si loin de nous dans le temps et dans l’espace. Ils font l’unanimité (ou presque) contre eux dans la patrie des droits de l’Homme et au pays des lumières, et dans tout l’Axe du Bien : il doit y avoir du vrai dans ce qu’on dit… C’est ce que sous-entendent les imposteurs en meute… Que dire de plus ? Pour la secrétaire d’État chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire, une suggestion : il serait souhaitable de renforcer le service chargé de la Mémoire…

Pleure, ô pays bien-aimé ! Tu méritais mieux que cela, mais nous n’aurons rien dit et tout accepté… 

source : Mondialisation

Deux mondes, mis en scène les 6 et 9 mai

...par Thierry Meyssan - Le 09/05/2023.

Consultant politique, président-fondateur du Réseau Voltaire. Dernier ouvrage en français : Sous nos yeux - Du 11-Septembre à Donald Trump (2017).

 

Londres et Moscou sont le théâtre de grands événements collectifs. Chacun exprime des valeurs qui lui sont propres. En Angleterre, les fastes masquent l’origine de riches ornements, souvent volés sans scrupule. En Russie, célébrer les martyrs de la Seconde Guerre mondiale est un engagement au même sacrifice pour la patrie. À Londres, la réussite se mesure à ce que l’on a accaparé. À Moscou, elle s’évalue à ce que l’on a fait pour les siens.

Source : RzO Voltaire.

 

Les fêtes du 6 mai à Londres et du 9 mai à Moscou ont été des mises en scènes visant à manifester deux mondes étrangers l’un à l’autre.

Le roi Charles III portant les insignes de Sa Majesté.

LA MISE EN SCÈNE DU ROYAUME-UNI

En Angleterre, le 6 mai, nous avons assisté au sacre du plus grand de tous les rois. La presse britannique nous a préventivement assuré qu’il n’avait aucun droit politique, exclusivement une fonction de représentation. Vraiment ? Alors, en vertu de quoi le prince de Galles a-t-il pu, une centaine de fois durant le règne de sa mère, modifier l’ordre du jour de la Chambre des Communes et en faire retirer les sujets qui lui déplaisaient ? Les experts nous assurent qu’il ne s’agissait que de projets de loi mineurs, mais de quel droit le prince, et non les députés, les a-t-il jugés sans importance ?

En tant que prince de Galles, Charles est devenu le protecteur de la Confrérie des Frères musulmans, une organisation politique secrète créée par le MI6 durant la colonisation de l’Égypte. Elle est interdite dans de nombreux pays musulmans en raison de leurs activités terroristes pro-Britanniques. En 1993, il devient le patron de l’Oxford Centre for Islamic Studies, d’où les Frères et le MI6 rayonneront sur tout le Moyen-Orient dans la tradition de Lawrence d’Arabie. Le zèle du prince Charles est tel que Londres se transforme en Londonistan, hébergeant nombre de responsables de la Confrérie, dont le Saoudien Oussama Ben Laden. Le prince s’est rendu 120 fois rencontrer des monarques du Golfe soutenant l’organisation.

Un paravent brodé est déployé dans le chœur de l’abbaye de Westminster pour que l’assistance ne soit pas éblouie par Dieu, descendu sacrer le roi lors de l’onction par l’archevêque de Canterbury.

LA FIN D’UN MONDE

Sous le nom de Charles III, le prince de Galles vient d’être sacré monarque d’Antigua et Barbuda, d’Australie, des Bahamas, de Belize, du Canada, de Grenade, de Jamaïque, de Nouvelle-Zélande, de Papouasie-Nouvelle Guinée, du Royaume-Uni, de Saint-Christophe-et-Niévès, de Sainte-Lucie, de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, des îles Salomon et de Tuvalu. Des détachements des armées de ses royaumes ont défilé pour l’escorter en son palais.

Une centaine de chefs d’État et de gouvernement s’étaient déplacés ou fait représenter. Les images officielles de la BBC ne les ont pas montrés. Ils étaient des invités, rien de plus.

Les Nord-Coréens, les Syriens et les Russes n’étaient pas les bienvenus au couronnement. Les Chinois ont été invités, mais ont provoqué un scandale en envoyant le vice-président Han Zheng, présenté au Royaume-Uni comme le responsable de la répression anti-Britannique à Hong Kong.

La cérémonie n’avait guère changé depuis la décolonisation de l’Empire sur lequel « le soleil ne se couche jamais ». Tout au plus, a-t-on retiré des joyaux de la Couronne quelques pierres précieuses volées en Inde.

Il est bien sûr stupide d’évaluer une cérémonie d’antan avec les critères d’une autre époque. Mais les Britanniques ont choisi des symboles anciens comme s’ils étaient toujours acceptables au XXI° siècle. Ainsi, un magnifique paravent brodé a masqué le roi lorsqu’il a été oint par l’archevêque de Canterbury, afin que la lumière de Dieu n’aveugle pas l’assistance. Quelqu’un a-t-il vraiment craint d’être ébloui ? À l’issue du couronnement, le roi Charles III a été proclamé « lieutenant de Dieu sur Terre ». Comment des ministres de nombreuses religions ont-ils pu se joindre à cette mascarade ?

Ces fastes ne semblaient pas correspondre à l’avènement d’un roi, mais plutôt aux obsèques d’un monde. Celui de l’Occident dominant l’Humanité.

Le 9 mai, les Russes ne célèbrent pas leurs conquêtes militaires à l’étranger, mais le sens du sacrifice de leurs soldats.

LA FÊTE DE LA PATRIE

La Russie fête aujourd’hui, 9 mai, la victoire de l’URSS sur le nazisme. La population soviétique a souffert autant que celle de Pologne durant la Seconde Guerre mondiale. 27 millions de personnes sont mortes dont plus de la moitié de ses armées. Au total, c’est 1 Soviétique sur 7 (contre 1 Allemand sur 10, 1 Français sur 83 et 1 États-uniens sur 655).

Pour faire face à l’ennemi, le pays s’est rassemblé. Le Premier secrétaire Joseph Staline a libéré les prisonniers de la Guerre civile (les goulags étaient peuplés de communistes dissidents, les mencheviks). Il a mis fin aux persécutions religieuses et a fait alliance avec l’Église orthodoxe. De sorte que cette période tragique est aussi le creuset de la réconciliation et de l’unité nationale.

Les fêtes du 9 mai sont donc à la fois le souvenir des horreurs de la guerre et de la capacité de se sauver ensemble, les uns et les autres. En cette période, les Russes ont conscience que les « nationalistes intégraux » qu’ils combattent en Ukraine sont les héritiers de ceux qui se joignirent aux nazis pour massacrer le plus de juifs, de tsiganes et de slaves possible (Selon la doxa officielle ukrainienne actuelle, les Ukrainiens ne sont pas des slaves proprement dits, mais les descendants d’une tribu viking, les Varègues, mixés de slaves).

Depuis 2012, des millions de Russes défilent, brandissant les portraits de leurs aïeux morts pour la patrie. Ils aspirent au même dévouement.

LE RÉGIMENT IMMORTEL

Traditionnellement, depuis 1965, des Russes défilent aussi le jour de la Victoire, le 9 mai, en hommage à leurs grands-parents et arrières-grands-parents tués en combattant les nazis. À partir de 2012, ce défilé s’est généralisé dans tout le pays et a été organisé sous la dénomination du « Régiment immortel ». Il s’agit aujourd’hui, non pas tant de célébrer les morts, que de se poser comme ses successeurs, de dire que l’on est prêt à mourir pour défendre les autres. Les Russes sont patriotes, non pas chauvins, mais capables de sacrifice.

Compte tenu des attentats ukrainiens, la plupart de ces défilés n’auront pas lieu cette année. Vladimir Poutine présidera les manifestations, dont le traditionnel défilé des armées sur la Place rouge. En Occident, on le décrit comme un dictateur vivant dans le luxe, loin de son peuple. Ses concitoyens savent que c’est faux. Il est de culture russe et considère donc, comme eux, que le luxe ne doit pas lui faire oublier qu’il est un homme.

LES DEUX MONDES

Si les sujets du roi Charles III sont fascinés par la magnificence de la Couronne, les concitoyens du président Poutine considèrent qu’il n’y a pas de noblesse à se parer de joyaux volés. Pour eux, seul ce que l’on a gagné soi-même a de la valeur.

Le billet d'Amar Djerrad

M. Driencourt : Avec des diplomates comme vous, la France n’a pas besoin de l’Algérie pour s’effondrer ! ...par Ahmed Bensaada.

Diffusé sur ce site avec l'accord de l'auteur - Autre diffusion : RzO International - Le 14/01/2023

Xavier Driencourt

Ambassadeur de France en Algérie à deux reprises : 2008-2012 et 2017-2020

 

 

Non, M. Driencourt. La France n’a pas besoin de l’Algérie pour s’effondrer, comme vous l’avez beuglé dans votre récent article. Avec des diplomates comme vous, elle sombre toute seule, sans assistance aucune.

Il faut juste admirer les « succès » diplomatiques de la France pour s’en rendre compte: un désastre en Ukraine, une débâcle au Sahel, un camouflet en Australie, et j’en passe.

Mais dites-moi : est-ce dans les prestigieuses écoles que vous avez fréquentées qu’on vous a inculqué ce style si éminemment anti-diplomatique? Est-ce dans ces temples de la diplomatie qu’on vous a enseigné la provocation, l’acrimonie et l’inimitié? Est-ce dans ces lieux que vous avez appris à exceller dans la tartuferie?

M. Driencourt, sachez que vous êtes exactement à l’image de ce qui a été nommé « Quai d’Orsay à la dériv».

N’est-ce pas vous qui avez déclaré que « le rôle d’un ambassadeur français à Alger, ce n’est pas de remettre de l’huile sur le feu, fût-ce de l’huile d’olive ! C’est au contraire de rapprocher, de raccommoder quand il le faut, de faire de la dentelle. Et quand on fait de la dentelle parfois on se pique avec une épingle. […] Il faut éviter les piqûres d’épingles »?

Une fois en retraite, vous avez hypocritement troqué votre coiffe de dentellière contre un vulgaire casque militaire. Il ne s’agit plus de piqures d’épingles, mais d’une attaque avec des missiles à tête nucléaire! D’ailleurs, n’avez-vous pas été chef du service des ventes de matériels militaires au ministère des Affaires étrangères?

Dans votre violente diatribe contre l’Algérie, vous avez parlé de « corruption » et « d’affairisme ». Mais en consultant votre parcours professionnel, on se rend rapidement compte que vous êtes très certainement un expert en la matière.

Au fait, connaissez-vous un certain Reda Kouninef? Oui, oui, l’oligarque algérien, membre du cercle restreint de la mafia boutefliklienne actuellement en prison, emporté par le Hirak. Pouvez-vous nous expliquer comment vous avez réussi à lui vendre la superbe villa « Les Zebboudj », propriété de la France depuis 1936, pour moins de la moitié de la somme affichée par l’état français? Une villa sise à El Biar, d’une superficie de 250 mètres carrés habitables, construite sur un terrain de plus d’un hectare!

En effet, sur le site du Sénat français, on peut voir que le prix affiché est de 10 millions d’euros alors que la vente a été conclue à 4,87 millions d’euros.

 

 

 

 

 

Le document précise aussi que cette cession a été approuvée le 22 mars 2011, date à laquelle vous étiez en poste à Alger.

Certains observateurs pensent que cet oligarque est un de vos amis. Tiens donc, est-ce vrai? Si c’est le cas, ceci expliquerait cela.

Autres questions : pourquoi cela a pris cinq relances pour que le député François Cornut-Gentille obtienne une réponse (après une attente de près de 18 mois)? Et pourquoi le nom de l’acquéreur, en l’occurrence Reda Kouninef, ne figure pas dans la réponse officielle? Est-ce si gênant que ça?

Alors, on parle toujours de « corruption » et « d’affairisme »?

Continuons dans la même veine.

Vous devez aussi connaitre un certain Bruno Delaye, ancien ambassadeur de France en Espagne (2007-2012)? Mais oui, le dandy de la diplomatie française présenté comme « hâbleur, gouailleur, charmeur », « brillant, bon vivant », « l’enfant chéri du Quai d’Orsay » « qui aime le vin, les femmes et la corrida » et qui « tutoie François Hollande et Carla Bruni ».

Ce « beau gosse » diplomate a juste confondu la caisse du Quai d’Orsay avec son propre portefeuille! C’est vrai qu’avec son train de vie, il avait besoin de cash. Il s’est donc servi en piquant près de cent mille (1oo ooo) euros pour assaisonner sa « dolce vita ». Sauf qu’il s’est fait prendre la main dans le sac, et le sac était plein. Le dossier a été transmis à l’inspection générale du Quai d’Orsay, surnommée les « bœuf-carottes » des diplomates. Et qui était à la tête de cette inspection? Je vous le donne en mille : Xavier Driencourt. Ce dernier, qui venait de quitter Alger en 2012 a été nommé à la tête de cette inspection. Mais au lieu d’agir comme il se doit dans ce type de dossier, il décida de « patienter » pendant plusieurs mois avant de lancer une enquête. Mais pourquoi avoir attendu si longtemps alors que « l’article 40 du Code de la procédure pénale contraint tout fonctionnaire qui acquiert la connaissance d’un possible délit d’en informer sans délai le procureur général »?

Questionné par le journaliste Vincent Jauvert, auteur du livre « La face cachée du Quai d’Orsay », Driencourt « refusa de parler en détail de l’affaire ». Selon un diplomate important interviewé par l’auteur, « plusieurs agents d’ambassade ont été radié pour avoir détourné quelques milliers d’euros ». Mais quelle sanction pour Bruno Delaye? Pas de quoi fouetter un chat. Pour Vincent Jauvert, « le cas Delaye a été traité avec une grande mansuétude ».  Bien sûr avec « l’indulgence active » du chef des « bœuf-carottes », M. Xavier Driencourt.

Alors comme ça, on protège les copains appartenant à la secte des diplomates détourneurs de fonds? Et c’est vous qui venez nous parler de « corruption », « d’affairisme » et « d’effondrement de la France ? Vous ne vous rendez pas compte que vos agissements baignent dans les deux premiers et provoque le troisième?

Ce n’est pas tout. Qu’avez-vous à dire au sujet de cette grave affaire d’espionnage lorsque vous étiez en poste à Alger? Les employés de votre ambassade n’avaient-ils pas des relations étroites avec un « baron de la drogue » reconverti dans des trafics maffieux de tous genres grâce à la collaboration de fonctionnaires malhonnêtes à qui on promettait « d’accélérer leurs procédures de visas »?

Comme pour l’auteur du livre, vous avez répondu au journaliste qui vous a contacté que cette affaire ne vous dit « absolument rien, mais rien du tout ». Ah oui? Une affaire d’espionnage montée par vos services, menée par votre personnel, au profit de votre ambassade et vous n’en savez rien? Allons donc M. l’ex-ambassadeur, votre diplomatie n’a plus rien à voir avec la dentelle, mais plutôt avec la plomberie des eaux usées!

Et avec ça, vous osez écrire que vous avez de « l’amitié pour l’Algérie » et du « respect pour le peuple algérien »! En l’espionnant?

En Algérie, nous n’avons pas la même conception de l’amitié et du respect, c’est le moins qu’on puisse dire.

Mais pourquoi avoir choisi ce timing pour faire tout ce tintamarre belliqueux contre l’Algérie et ses institutions? Certainement pour soutenir Radio M car, comme je l’ai écrit récemment, toutes les occasions sont bonnes pour diaboliser notre pays.

Mais ce qui m’étonne dans votre raisonnement, c’est que vous insinuez que ce média n’a pas reçu de financement étranger alors que c’est le Quai d’Orsay où vous travaillez en 2014 qui l’a subventionné par l’intermédiaire du CFI (Canal France International). Pour en avoir le cœur net, vous pouvez consulter les comptes de cet organisme et demander à M. Bernard Émié (ambassadeur de France en Algérie 2014-2017) actuellement directeur de la DGSE (Direction générale de la Sécurité extérieure) comment cet argent a été investi par Radio M.  De notre côté, on en sait quelque chose, mais des précisions sur la question seraient les bienvenues.

En définitive, M. le diplomate, vos faits d’armes en diplomatie ne riment qu’avec la compromission, l’affairisme, la fréquentation d’oligarques véreux, l’espionnage ou le copinage avec des collègues escrocs.

C’est pour toutes ces raisons que votre logorrhée insipide qui ne contient aucun, mais alors aucun argument tangible, montre à quel point la diplomatie française est en crise.

Non, M. Driencourt. La France n’a pas besoin de l’Algérie pour s’effondrer. À cause de vous et des fonctionnaires de votre acabit, elle s’effondrera toute seule.

Et ce que vous ne comprenez pas malgré vos études dans ces écoles prestigieuses, c’est que tout l’Occident, obnubilé comme vous par son complexe de supériorité, est en train de s’écrouler. Le tsunami arrive et vous vous mettez en maillot pour aller vous baigner. Faites attention, votre caleçon risque de ne pas résister à la vague!

Conjoncture kafkaïenne en Allemagne.

 

L’aveu d’A. Merkel ou le caillou dans la botte otanesque !

 

 « Être un ennemi de l'Amérique est dangereux ; mais être un ami de l'Amérique est fatal » (H. Kissinger)

                                                                                        _________

 

Par Amar DJERRAD - Le 23/12/2022.

             La sortie inattendue de l’ex-chancelière allemande Angela Merkel n’est que la confirmation de ce qui en a toujours été chez les atlantistes ! Elle n’a fait que reconnaitre, en tant qu’ex-chancelière et officielle, l'attitude hypocrite et les turpitudes du ''collectif occidental'' envers le reste du monde et non seulement la Russie.

Exécrable tromperie, ordonnée par les États-Unis

            Leur orgueil les focalise uniquement sur ce qu’ils pensent et font eux-mêmes et de décider ce qui est valable ou interdit pour les autres suivant cette prétention impériale de supériorité morale, culturelle et militaire sur le monde qui n’est pas occidental. Quand on compte, dit-on, égoïstement seul on trouve toujours un ‘bonus’ pour soi. La devise amorale des impérialistes se résume ainsi : je mens, je triche, je vole les richesses d’autrui, je provoque pour dominer si nécessaire par la force armée, et si ça se gâte, je négocie pour gagner du temps et accumuler afin de pouvoir recommencer plus tard dans d’autres circonstances !

Une exécrable tromperie, ordonnée bien entendu par les États-Unis, que met à jour Angela Merkel à propos des accords Minsk 1 et 2. Huit ans après leur signature, sans la moindre tentative de les faire respecter malgré les récurrentes sollicitations de la Russie, sous de multiples provocations en plus. Poutine a dû jouer sur la patience, la rationalité et la sagesse ; en quelque sorte « suivre le menteur jusqu'à la porte de sa maison » (proverbe algérien). L’ancien Président Petro Porochenko l’a dit avant Merkel (avec plus de précisions) en juin 2022 à plusieurs médias occidentaux et personne n’y a donné du crédit parce que la volonté et le pouvoir de les faire appliquer revient à l’Otan en priorité aux USA. Comme cette fois, c’est Merkel qui l’a affirmé, cela prouve que la non-application des « deux Minsk » faisait partie incontestablement de la stratégie des États-Unis via l’Otan !

On se permet même le culot navrant de l'inversion accusatoire en s’évertuant sournoisement à vouloir porter la responsabilité du non-respect des accords à la Russie !

 Un aveu par regret et patriotisme ?

             Engela Merkel, certainement à bout et par patriotisme, voyant aujourd’hui son Europe et plus précisément son pays la puissante Allemagne (que le gouvernement actuel de Olaf Scholz est impuissant à défendre) – le moteur de l’économie européenne – sombrer inexorablement dans la récession et la désindustrialisation, a dû peiner pour trouver une sortie afin de mettre un terme aux pressions américaines imposant un suivisme aveugle, destructeur, menant vers une faillite énergétique et industrielle, mais ignoblement sans effets significatifs sur l’économie des USA qui s’en est bien prémunie ! On cite un montant des programmes de renflouement et de sécurité énergétique de 465 milliards de dollars (soit 12% du PIB). Elle a certainement réfléchi que seule la révélation de la tromperie aura pour effet d’altérer toute la stratégie et la propagande américaine contre la Russie, par le fait que ces accords ont été signés pour la duper afin de gagner du temps pour armer le proxy ukrainien en vue d’une guerre ! (Révélation faite à l'hebdomadaire allemand Die Zeit). Par cette tricherie la responsabilité de la France, de l’Allemagne et du conseil de sécurité (qui ont parrainé ces accords en se portant garant), sur ce qui se déroule en Ukraine et la destruction de ce pays, est totale ! Par cette action, elle confirme ainsi que l’opération militaire tardive russe est entièrement justifiée sur tous les plans, dont moralement ! La Russie, qui a respecté ces accords, est donc dans son bon droit en intervenant militairement en Ukraine.

L’autre idée est que l’acte terroriste des « alliés » qui ont détruit le North Stream 2 qui allait permettre la survie de l’Allemagne en tant que puissance, provoquant la colère des Allemands, a certainement suscité la riposte catégorique de Merkel qui a compris les véritables objectifs des USA contre son pays. À savoir empêcher l’Allemagne, le moteur de l’Europe et donc l’un des principaux pilier soutenant la puissance américaine, de mettre un pied dans le monde eurasiatique plus prometteur et sécurisé que le modèle américain. L’Allemagne, aujourd’hui, est obligée d’acheter son énergie aux USA 3 à 4 fois plus cher qui rendront ses produits plus onéreux que les produits américains, au lieu de l’avoir directement de la Russie à bon marché. Par effets d’entrainement ce sera tous les produits européens qui ne seront plus compétitifs. Ce n’est pas tout : à l’instigation évidemment de son curateur les USA, la Pologne se permet, en ces moments de crises, de réclamer à l’Allemagne environ 1300 milliards de dollars en réparation des dommages causés par la Seconde Guerre Mondiale. Berlin répond qu’il n’a rien à payer estimant avoir déjà payé. Ils veulent manifestement son écrasement !

On peut comprendre que la sortie de Merkel, pressentant l’inéluctable victoire de la Russie, vise à annihiler toute idée de ''cessez-le-feu'' précoce qui ne peut être que ruse et à entraver l’action dominatrice et paralysante américaine afin d’accélérer la fin de son hégémonie en Europe qui équivaut à la fin de l’Otan ! Sur le « cessez-le-feu », Kissinger a fait une étrange proposition dernièrement qui va dans le sens des discussions informelles sur les « négociations » et la « trêve de Noël ». Une arnaque comme celle que révèle Merkel qui vise aussi à gagner du temps pour renflouer les forces ukrainiennes avec de nouvelles armes et munitions. Kissinger propose carrément un retrait russe sur les lignes d’avant le 24 février puis Donetsk, Lougansk et la Crimée « pourrait faire l’objet d’une négociation après un cessez-le-feu », si impossible alors des « référendums dans ces territoires pourraient s’avérer une alternative ». Pourquoi pas ? Quand la sénescence des 100 ans d’âge sera reconnue érudition.

Merkel doit espérer ainsi soit un réveil des peuples européens, seuls à même d’imposer une paix en conformité avec les légitimes craintes et exigences sécuritaires russes, soit donner un prétexte acceptable, le moins humiliant, aux responsables européens pour arrêter la ruine et la débâcle en suivant, unis, la seule voie des négociations sécuritaires mutuelles, qu’excluent bien-sûr (pour le moment) les décideurs/tuteurs américains et leur annexe anglaise ! Dans tous les cas, son aveu reste un caillou douloureux dans la botte otanesque !

 Aveu qui décrédibilise l’Europe en démontrant son « béni-oui-ouisme »

             Bien que frustrant pour la Russie, cet aveu rend légitime les arguments de la Russie au sujet de son intervention en Ukraine. Le Président russe trouve cela « inattendu » précisant « cela déçoit. Franchement, je ne m’attendais pas à l’entendre de la part de l’ancienne chancelière fédérale. J’ai toujours considéré que les autorités de l’Allemagne étaient sincères avec nous. »

Les révélations de Merkel ont fait réagir l’ancien vice-chancelier autrichien Heinz-Christian Strache qui ne semble pas content par cette révélation (il n’est pas le seul) jugeant que « c’est effrayant la franchise avec laquelle Mme Merkel en parle. De cette manière, nous détruisons toute base de confiance ». Il est vrai que cela sape la crédibilité de l’Occident, mais il doit savoir que les atlantistes ne peuvent pas être crédibles et de confiance quand ils réalisent des objectifs égoïstes, malsains, qui sèment la mort, par le mécanisme de corruption US. Ils n’ont jamais eu vraiment de « fondements » ni de « principes » ni d’actions sérieuses ; du moins lorsqu’ils sont confrontés à un jeu d’intérêts illicites ou à des faits intolérables ! C’est bien dans l'adversité que les principes et valeurs s’attestent et non en situation de paix. Grâce à cette guerre chez eux provoquée par eux-mêmes, toutes leurs sournoiseries, leur hypocrisie et leurs boniments, cachés sous un sophisme futile, sont mis au grand jour !

Ce seront tous les pays du monde qui regarderont désormais avec un autre œil plus vigilant, une autre approche plus prudente tout accord avec l’Occident.

C’est à se demander si le « Brexit » ne serait pas un stratagème américano-anglais visant à détacher le royaume uni d’une Europe prévue lieu d’une confrontation afin de la préserver des éventuelles graves conséquences d’une guerre programmée, par proxy ukrainien, contre la Russie. Au regard des faits et de l’évolution de la situation, c’est certainement le cas. L’Europe, notamment l’Allemagne et la France, est ainsi doublement dupée !

L’Allemagne et la France (dans le sillage le reste de l’Europe), ainsi ridiculisées pour manquement à la parole donnée, (malgré la ridicule et inutile tentative d'E. Macron de sauvegarder les accords en proposant un … 3ème Minsk), sont  totalement discréditées et disqualifiées pour mener de quelconques négociations de paix ou de médiation et ce, sans évoquer les atteintes graves, récurrentes, aux usages diplomatiques (fuites intentionnelles d’informations aux médias par Macron, par exemple). 

Désormais, le Maître de jeu, seul, peut engager sa bonne foi en proposant d’autres assurances de façon digne de confiance que celles coutumières. L’Europe n’étant qu’un faire-valoir, par son rôle de subalterne, pour mettre en œuvre les visées de Washington. Même sa pseudo presse dite « mainstream » (écrite et visuelle) endoctrineuse, fourbe et racistes est animée par des plumitifs sans dignité, chargés de porter la voix de la « bien-pensance » de leur suzerain américain, lui obéissant en toutes circonstances. L’UE est bien dans la relation « maître-élève » du fait de sa dépendance stratégique, sécuritaire, militaire et économique des Etats-Unis.

Dès lors le « béni-oui-ouisme » des temps coloniaux apparait moins humiliant que le « béni-oui-ouisme », d’aujourd’hui, du Conseil de l’Europe sur les questions de souveraineté politique, économique et culturelle, ainsi que sur le cas de l’Ukraine. Les dirigeants européens sont responsables de ce qui arrive sur leur continent. La faute leur incombe pleinement !

 

La guerre « s’arrêtera si Poutine le veut » 

 

Pendant que des voix non officielles, telles celles de Merkel, tentent d'ouvrir des voies pour arranger une solution, d’autres comme celle de sa compatriote la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock rejette tout cessez-le-feu éventuel aux « conditions russes » qui attentent à « l'horreur du peuple ukrainien », selon Sputnik qui rapporte un extrait de son interview à l'hebdomadaire « Bild am Sonntag ». Elle estime que « si Poutine le veut, alors la guerre sera finie demain » en ordonnant à « ses troupes de se retirer ». Ce serait courageux et honorable si c’est le peuple et les soldats ukrainiens, qui sont face à la mort, qui le disent et décident de leur propre sort et non l’Allemande Baerbock depuis son bureau, bien chauffé, à Berlin ! Elle ne voit pas le chaudron dans lequel se trouvent les soldats ukrainiens. Constat venant de l’ancien sénateur et ex-colonel de l’armée américaine Richard Black lors d’une visioconférence. Selon lui « La bataille en cours pour Bakhmout est progressivement devenue un désastre pour l'armée ukrainienne… Les troupes ukrainiennes sont jetées par milliers dans un chaudron de la mort et elles ne semblent pas avoir de solution. La Russie gagne à Bakhmout … ». Elle ne voit pas non plus ce que rapporte son média allemand Bild qui s’est rendu à Bakhmout « avec de l’artillerie et des chars obsolètes, les soldats ukrainiens défendent le secteur le plus difficile du front du pays … (ils) ripostent au mieux de leurs capacités. Ils tirent avec tout ce qui fonctionne. Les munitions se font rares ». Des experts occidentaux assurent que les pertes des forces armées ukrainiennes près de Bakhmout atteignent 500 à 800 personnes par jour, que les hôpitaux sont surpeuplés et que les écoles sont converties en hôpitaux. Mais Annalena Baerbock n’en a cure des sérieux revers que subit l’armée ukrainienne et des morts qu'elle subit, car ceux qui meurent ne sont pas des Allemands encore moins ses proches ! Elle n’est pas aussi la seule à débiter ce genre d’absurdités.

Pour le président Poutine « chat échaudé craint l’eau froide ». Il sait qu’il n’y a rien à espérer d’honnête de l’Otan. Il n’accordera plus aucun crédit à leurs paroles. Il continuera sans aucun doute à maintenir la pression militaire et économique tant que les « conditions » sécuritaires maximales ne sont pas atteintes avec la reconnaissance de la réalité sur le terrain, c’est-à-dire que tous les territoires acquis sont russes ! L’avis des autorités ukrainiennes actuelles (installés par les États-Unis) n’est pas nécessaire ou ne sera que formel. Entre-temps, il poursuivra l’objectif stratégique d’instauration d’un processus multipolaire plus juste et respectueux des valeurs, que souhaitent bien d’autres États, avec le concours d’autres puissances afin de mettre fin à cet impérialisme inhumain qui veut phagocyter le Monde.

Les européens (de l’ouest) doivent se faire à l’idée que tout a une fin encore plus un monde basé sur la prédation, l’injustice et le mensonge leur permettant une vie paisible, au-dessus de leurs moyens, presque gratuite, au détriment des peuples honnêtes et laborieux !

Une Allemagne novatrice, performante et crédible.

Le monde (en particulier l’Afrique) reconnait toutefois que l’Allemagne est la première économie d’Europe dotée d’un modèle social (réduction du nombre de chômeurs en particulier) et économique (surtout industriel) performants, ainsi que ses capacités d’innovation. On note 85% des exportations allemandes, la part des emplois dans l’industrie et la construction représente 28 % de sa population active. Une analyse commente ainsi : « L’échange de services internationaux évoluant quasiment au même rythme que le commerce des marchandises, l’Allemagne cherche à étoffer ce volet de sa balance commerciale de plus de 181 milliards d’euros avec un taux de couverture de 115% (les USA, la France et le Royaume-Uni étant fortement déficitaires) et ce, bien entendu, grâce à un approvisionnement en gaz russe bon marché. On comprend, dès lors, cet acharnement de Washington à rendre l’Allemagne la moins compétitive en la faisant dépendre de son énergie bien plus chère. En fait, l’économie allemande était visée du temps de Trump lorsqu’il avait dit à Bruxelles (en 2017) devant les dirigeants des institutions européennes que la politique commerciale de l’Allemagne est « très mauvaise ». Selon “Der Spiegel”, il aurait déclaré : « Regardez les millions de voitures qu’ils vendent aux Etats-Unis. Horrible. Nous allons arrêter ça ». Propos nuancés par Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne. Angela Merkel qui semble avoir compris le ‘‘manège’’ américain en l’Europe et particulièrement en Allemagne avait fait une déclaration d’importance lors d’un meeting de la CSU en Bavière après avoir passé deux jours au sommet du G7 en Italie : « les temps où nous pouvions compter les uns sur les autres sont quasiment finis. Je viens d’en faire l’expérience ces derniers jours. C’est pourquoi je ne peux que dire qu’il faut que les Européens prennent leur destin en main, bien sûr en toute amitié avec les Etats Unis et la Grande-Bretagne et comme bons voisins même avec des pays comme la Russie. Mais nous devons savoir que nous devons nous battre pour notre futur nous-même… ».  Plus de cinq ans après, en 2022, rien de cela n’est réalisé, les choses se sont empirés en Europe; l’Allemagne est en grande difficulté économique et encore plus dépendante des Etats-Unis.

L’Allemagne a toutefois à son actif plus de crédibilité, aux yeux des Africains, que la France et ce, pour son sérieux dans ses relations internationales d’une part et surtout en comparant leur passé colonial d'autre part. La France survie grâce à son néocolonialisme sur 14 pays africains (qui utilisent le Franc CFA) contrairement à l’Allemagne. Rappelons que la France est le pays qui a colonisé le plus de pays africains (21 pays).

 

Les responsables allemands se trouvent à la croisée des chemins dans une situation kafkaïenne ou comme dit un dicton algérien « très chaude d’un côté et brûlante de l’autre ». Soit ils continuent dans leur entêtement à demeurer les vassaux des forces aveugles des USA avec tous les risques existentiels, ou bien ils affichent clairement leur indépendance et ériger des stratégies pour prévenir et faire face aux ripostes agressives éventuelles, tout en nouant rapidement d’autres alliances plus solides et crédibles.    



Les Allemands doivent toujours se rappeler la crise dans les années 30 qui a eu des répercussions désastreuses au niveau économique, social et politique. Retrait de capitaux, surtout américains, qui a provoqué des faillites, l'effondrement des exportations et de la production industrielle ; provoquant un très fort chômage touchant 33% de la population active. Ce qui a engendré la montée du nazisme.

 

 

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