L’événement du «Déluge de l’Aksa» fut certes surprenant par son déclenchement. Mais il l’est plus, par les dimensions qu’il recèle.
Je compte en souligner certaines, tout en les explicitant quelque peu, une à une.
1- Je commence par ce qui me semble être, de toute évidence, l’inexistence radicale et totale en tout temps sans exception, de soi-disant lois
internationales, qui prétendraient régir les relations entre les peuples et les nations, et cela au niveau du monde entier !
Oui, j’ose prétendre aujourd’hui, à la lumière de ce qui se passe à Gaza, depuis le 7 octobre 2023, vu le mépris total que lance Israël au monde entier,
à commencer par les Nations unies et le Conseil de sécurité, que SEULE, la loi du plus fort a toujours existé, tout au cours de l’histoire universelle. Cette vérité ne peut plus
paraître ni irréelle, ni ridicule. Seuls les sots et … les intéressés la nient !
Si cela peut paraître vrai en bloc, pour des passés lointains, il l’est plus que jamais, pour les temps aussi bien moyenâgeux que modernes.
Allons plus loin.
Même aux temps où l’on gouvernait au NOM de Dieu, aussi bien à Byzance ou en Chrétienté occidentale, qu’en terre d’Islam, à Bagdad, en Égypte, en Syrie,
et surtout au temps de l’Empire turc, ce n’était certainement pas Dieu qui devait se réjouir de ce que ses soi-disant Représentants faisaient, en fin de compte, en Son Nom ! Pour moi,
je trouve tout simplement qu’ils ont tous sans exception, été ses pires tortionnaires !
Quant à la période des génocides interminables, qui ont marqué la découverte du continent Américain, suivie de près par la période des guerres de
religions en Europe, suivies à leur tour par les terribles conquêtes coloniales, entreprises par les pays d’une Europe soi-disant chrétienne, il faut avoir perdu toute notion de foi
et de moralité, pour oser prétendre que ces périodes ont revêtu, si peu que ce soit, une certaine moralité !
Cependant, quiconque passe en revue l’histoire passée et présente, de l’Europe avec le Monde arabe, il lui faut à tout prix accorder le palmarès de
l’immoralité et de l’illégalité, aux politiques qui ont dicté et suivi la Déclaration Balfour de 1917, jusqu’à ce jour du 24 novembre 2023…
2- J’en viens maintenant à ce qui me semble être la faillite totale de toute coexistence possible entre toutes les religions d’une part, surtout
chrétienne et juive, et tous les États de l’autre, sauf en certaines périodes, comme au temps des Omeyades, des Abbassides, et surtout en Andalousie, dans les siècles passés, et en
période relativement moderne, au Liban et en Syrie… Une telle assertion est loin de relever d’une quelconque exagération ou ignorance des faits historiques…
Brièvement, qu’il me suffise de rappeler en premier lieu le comportement persécuteur de la Synagogue, contre Jésus d’abord, puis contre ses disciples et
ses fidèles jusqu’en 313. Hélas, cette date fatidique, au lieu de marquer une période strictement évangélique, a inauguré la période d’une persécution absolument anti-évangélique, que
l’Église s’est permis d’infliger aux juifs, dans tout l’Empire romain, dans l’espoir fallacieux de les forcer à embrasser le christianisme.
Or c’est cette persécution larvée qui a généré par la suite cet odieux antisémitisme, qui a fini par littéralement empoisonner toute l’Église
occidentale et ses succursales, ainsi que toutes les sociétés européennes, soi-disant chrétiennes, et cela jusqu’au milieu du XXe siècle !
Conséquences irrémédiables : Au niveau de l’Église et des sociétés européennes, un complexe de culpabilité, absolument indéracinable vis-à-vis des
juifs, débouchant sur un appui inconditionnel et permanent en faveur des juifs, et même des sionistes et d’Israël, en dépit de toutes les horreurs qu’ils se sont permis de commettre,
durant les 75 ans écoulés depuis la «création» d’Israël en 1948, et qu’ils se permettent de commettre au vu et au su du monde entier, en ce moment même à Gaza et en Palestine occupée
!
Autres conséquences irrémédiables au niveau, cette fois-ci, du peuple juif dans le monde, et surtout en Palestine : Haine maladive et globale, aussi
bien à l’égard de tout ce qui est chrétien, qu’à l’égard de tout être humain, surtout s’il s’avère faible, comme l’étaient et le sont toujours les Arabes, depuis que le mouvement
sioniste a choisi la Palestine, pour en faire «son foyer national !»…
Et pourtant, il faut bien reconnaître que l’islam seul, depuis sa conquête de Damas en 635, puis de Jérusalem en 639, puis de l’Égypte en 641, et
surtout de l’Andalousie, entre 711 et 1492, l’islam seul a donc su inventer un mode de convivialité avec les peuples conquis, qui a fait ses preuves tout au cours de l’histoire. Pour
preuve irréfragable, il suffit de lire des historiens juifs, et même israéliens, comme Abba Eban, le rabbin français Josy Eisenberg, et l’historien américain Abram Léon Zachar. Or
tout cela eut lieu, en dépit de la fougue inégalée, qu’a connue l’islam seul en toutes ses conquêtes passées.
Pour preuve permanente de cette convivialité exceptionnelle, inventée et vécue par l’islam, je souligne la permanence de la présence des arabes
chrétiens – ainsi que des juifs – dans le Proche-Orient, jusqu’à ce jour du 24/11/2023, ainsi que le rôle éminent qu’il y ont joué et qu’ils jouent côte à côte, avec leurs
compatriotes musulmans, sur le plan culturel et politique, au point d’y avoir créé des partis politiques puissants, qui ont fini par générer le panarabisme, cette idéologie politique
qui vise à résorber toute la société arabe, dans une seule mouvance politique.
Autre preuve aussi, s’il en faut, mais cette fois qui défie toute dénégation possible. C’est la résistance légendaire dont a fait preuve la Syrie, au
cours de cette guerre cosmique et démoniaque, programmée contre elle, dès la mi-mars 2011, par pas moins de 140 pays, les États-Unis en tête !
3- La troisième dimension à signaler, n’est rien moins que l’assujettissement de la conscience universelle aux pouvoirs officiels ou occultes, qui
dominent le monde.
Ce ne sont pas les exemples qui me manquent. Je m’en tiens cependant à un seul, d’ailleurs plus qu’alarmant. Je le présente sous ses deux volets
complémentaires.
En voici le premier : Quand la toute récente guerre cosmique fut déclenchée contre la Syrie, le 15 mars 2011, tous les médias, oui tous les médias des
140 pays alliés, se sont déchaînés, à longueur d’années interminables, nuit et jour sans interruption, contre la Syrie, devenue du jour au lendemain, l’unique bête noire à abattre !
En outre, est-il permis d’oublier les centaines d’oulémas, «vrais» ou «improvisés» de toutes pièces, qui justifiaient et attisaient à qui mieux mieux, l’envoi de centaines de milliers
de soi-disant «djihadistes», glanés, entraînés, payés, à travers les pays tant arabes que musulmans, sans excepter bien sûr tous les pays européens, les États-Unis, le Canada,
l’Australie, la Chine et les pays d’Afrique !… Je m’interdis d’en dire plus !…
Quant au second volet, j’en prends à témoin uniquement l’insurrection palestinienne à Gaza, en date du 7 octobre 2023 !
En effet, je ne crois pas exagérer, en affirmant que n’était l’image et la voix de cette extraordinaire chaîne de TV, qui s’appelle AL-MAYADINE,
ainsi que ses innombrables associés, journalistes, reporters et relais, disséminés à travers le monde, qui aurait pu savoir, ou même entrevoir, si peu que ce soit, l’horreur
absolument innommable de ce qui se passe à Gaza, depuis ce jour fatidique du 7 octobre 2023 ?
Désormais, tout le monde se rend bel et bien compte, que ce qui s’appelle la Charte des Nations unies, était rien moins qu’un leurre ! Ainsi que ce qui
s’appelait les Nations unies, le Conseil de sécurité et toutes les organisations soi-disant internationales, ne sont en fait que des Instruments au service des Puissants de ce Monde
!
Désormais aussi, le Monde Arabe et les Pays Musulmans ont grand intérêt à réévaluer leurs critères de relations, tant avec les «Grandes Puissances»,
qu’avec ce «petit», mais monstrueux État, qui s’appelle «Israël», et qui, en fait, se révèle le seul Maître du Monde !
D’ailleurs les manifestations colossales qui ont réveillé le monde entier, en faveur des Palestiniens, ont déchiré totalement le voile que nombre de
«chefs» arabes et musulmans brandissent dans leurs pays respectifs, contre la volonté expresse de leurs peuples, sous l’appellation anodine de normalisation des relations avec
Israël.
Oui, seule la vérité libère, mais une vérité immergée dans le sang des bébés et des femmes avant tout, au grand dam d’Israël et de ses esclaves !
C’est pourquoi, je n’hésite pas à déclarer enfin, mais mon cœur de prêtre de Jésus-Christ, écrasé de honte par le silence et l’absence de toute Son
Église, vis-à-vis de ce drame cosmique qui se déroule en Sa Palestine même, oui je n’hésite pas à dire que le «Déluge de l’Aksa» marquera le début de changements nombreux et décisifs,
qui se répercuteront sur l’Avenir du Monde Entier, à l’image, je dirais, du changement qui s’est opéré, il y a deux mille ans, en Palestine même !…
4- Pour en venir enfin au Monde Arabe, proprement dit, il serait grand temps d’en appeler à une vérité de base, vérité constitutionnelle de toute son
entité. Il est vrai qu’il s’agit là d’un monde géographiquement immense, aux potentialités inépuisables, tant sur le plan humain que sur le plan des ressources. Aussi a-t-il toujours
été l’objet de convoitises interminables, et le sera toujours. C’est pourquoi il est inutile, absolument parlant, d’attendre quelque chose de positif, des Puissances étrangères,
quelles qu’en soient les appellations, Occident européen ou américain, Extrême-Orient, Chine, Russie, Iran, dont la toute dernière, Israël, semble à l’évidence la plus dangereuse,
quant à ses innombrables ramifications médiatiques, politiques, logistiques, scientifiques, financières, policières, etc. à travers le monde, tout autant qu’à l’intérieur même des
États proprement dits.
Sans pour autant rejeter toute alliance possible, avec l’un ou l’autre des axes qui «se proposent» de libérer le Monde Entier, de l’emprise
déshumanisante des États-Unis, dans le respect de la Planète Terre, et de la spécificité de chaque État.
Il nous incombe donc de rechercher courageusement, mais méthodiquement, autant que faire se peut, ce qui constitue au plus profond de nous-mêmes, notre
identité proprement humaine, particulièrement aux plans culturel et politique.
Déjà la langue arabe, dont le Coran constitue le cœur et le joyau, en est le pont spirituel, humain et social, capable de relier toutes les cellules de
ce monde immense. L’affinité humaine et spirituelle, qui marque en profondeur le tissu humain de ce monde apparemment hétéroclite, est une donnée de base, dont il faut à tout prix,
tenir compte, pour tout projet déterminant.
Il est aussi un fait historique de première importance, qui a marqué l’évolution générale de l’histoire des peuples et des religions, au sein des
sociétés musulmanes, contrairement à toutes les sociétés occidentales, tant en Europe qu’aux États-Unis, Canada, Australie… c’est le fait indéniable et proprement génial, de la
TOLÉRANCE RELIGIEUSE, qui a connu l’un de ses apogées en Andalousie jusqu’en 1492, et qui a connu aussi son éclosion culturelle et même politique, dans ce qui était la Grande Syrie, à
partir du milieu du XIXe siècle, jusqu’à nos jours.
C’est pourquoi, je me permets de terminer cette approche, en rappelant l’importance du rôle déterminant que peut jouer, en ces temps précis, et en ce
projet vital, la Grande Syrie, au-delà des partitions politiques actuelles, comme cœur spirituel et culturel du Monde Arabe, toutes religions confondues.
En somme, il s’agit d’INVENTER un nouveau mode de sentir, de penser, de vivre, d’agir, de prier même, en vue d’un projet non seulement viable, mais bel
et bien vital et vitalisant pour tous, dans le respect des Libertés, ainsi que des choix personnels, au niveau de la vie politique et religieuse, sous peine de mort lente, mais sûre
!
Cher Monsieur le Tribunal,
J'ai pris connaissance il y a quelques jours de votre décision d'interdire la crèche de Noël traditionnellement installée dans le hall du Conseil Général de la Vendée.
Quelle mouche vous a donc piqué ?
> > > > > Vous avez fait des études je suppose. Peut-être savez vous donc que Noël vient du latin "Natalis" qui veut dire Naissance. Alors je vais vous livrer un secret que
vous voudrez bien transmettre à vos confrères qui peut-être nagent avec complaisance dans la même ignorance que vous. La naissance dont-il est question est celle d'un certain Jésus de Nazareth né
il y a un peu plus de 2000 ans. je dis ça parce qu'étant donné que vous n'avez pas interdit les illuminations de Noël, je suppose que vous ignoriez ce détail. Voyez-vous, Noël n'est pas
l'anniversaire de la naissance du Père Noel ( je suis désolé si je casse ici une croyance ancrée en vous ) mais bien celle de ce Jésus.
Interdire une crèche sans interdire toute manifestation publique de cette fête est
aussi stupide que si vous autorisiez la fête de l'andouillette tout en interdisant la consommation d'andouillette le jour de la fête de l'andouillette.
La crèche c'est ce qu'on appelle une tradition. Et ne me faites pas croire, Monsieur le Tribunal, que le principe de la tradition vous est étranger. Sinon comment expliquer que les magistrats
exercent leur métier dans un costume aussi ridicule si ce n'est parce qu'il est le fruit d'une tradition ?
> > > > > Vous êtes un briseur de rêves Monsieur, vous êtes un étouffeur de sens. La crèche c'est Noël et Noël c'est la crèche.
- La crèche c'est aussi l'histoire d'une famille qui faute de droit opposable au
logement est venue se réfugier dans une étable. C'est un signe d'espoir pour tous les sans abri.
- La crèche c'est aussi un roi arabe et un autre africain qui viennent visiter un
juif. C'est un signe d'espérance et de paix en ces temps de choc de civilisations, de conflit au Moyen Orient et de crainte de " l' autre " attisée par des attentats horribles.
- La crèche c'est aussi des éleveurs criant de joie et chantant dans une nuit de
décembre. Connaissez vous beaucoup d'agriculteurs qui rigolent en cette période de crise ?
- La crèche c'est un bœuf, symbole de la condition laborieuse de
l'homme.
- Enfin, la crèche, c'est un âne, même si une rumeur court disant que cet âne a quitté
la crèche en 2014 pour rejoindre le Tribunal administratif de Nantes et ne semble pas en être revenu.
> > > > > Malgré le fait que vous allez sans doute, par souci de cohérence, vous rendre à votre travail le 25 décembre, je vous prie de croire, Monsieur le Tribunal, à
l'expression de mes souhaits de bon et joyeux Noël.
Jean Pierre Santon
Vous pouvez copier/coller, pour la diffuser, sans modération surtout !
Que ça inonde la France
Bonne journée
Évaluation de la valeur économique du matériel militaire
La guerre en Ukraine a révélé de sérieuses idées fausses sur la taille économique relative et la puissance militaire des grandes nations. Avant la
guerre, il était de bon ton de dire – généralement avec ironie – que la Russie possédait une économie de taille similaire à celle de l’Italie ou inférieure à celle du Texas.
«L’économie russe
sera réduite de moitié», a tweeté le président Biden le 26 mars 2022. «Elle était
classée 11e économie mondiale avant cette invasion – et bientôt, elle ne figurera même plus parmi les 20 premières».
Les statistiques utilisées par le président pour cette comparaison étaient les chiffres du PIB nominal mesurés en dollars américains. On ne sait pas
pourquoi les conseillers économiques du président ne l’ont pas orienté vers les mesures du PIB ajusté à la parité de pouvoir d’achat (PPA), qui sont l’outil standard utilisé par les
économistes pour comparer la taille relative des économies nationales. Cette statistique aurait montré que l’économie russe est la sixième plus grande au monde – presque aussi grande
que celle de l’Allemagne et bien plus de deux fois celle du Texas. Peut-être que les mesures ajustées aux PPA sont devenues embarrassantes à Washington ces derniers temps, car elles
montrent que l’économie chinoise est environ 20% plus grande que l’économie américaine.
Pourtant, ce n’est que la première couche d’un oignon plutôt inquiétant. Dans un essai précédent, j’ai souligné que même les mesures du PIB ajustées aux
PPA peuvent être trompeuses lorsqu’il s’agit de déterminer l’importance relative de diverses économies. Cet argument est assez simple : tous les PIB ne sont pas créés égaux. Un dollar
de PIB généré par un casino est fondamentalement différent d’un dollar de PIB généré par l’extraction de pétrole. Étant donné que des économies
comme la Chine et la Russie disposent d’industries minières et manufacturières bien plus importantes, leur importance économique relative est bien plus grande que ne le montre même un
chiffre du PIB ajusté aux PPA. Cela explique en grande partie pourquoi les sanctions occidentales n’ont pas réduit de moitié l’économie russe, comme l’avait promis le
président Biden, mais ont plutôt créé une grave
crise énergétique en Europe – et le continent est désormais confronté à l’horrible perspective de désindustrialisation.
De mauvais indicateurs peuvent entraîner des coûts importants ; cela est désormais clair. Mais peuvent-ils également affecter la planification militaire
? Sous-estimer la taille et la puissance relatives de l’économie d’un pays rival pourrait-il aller au-delà de l’économie et affecter l’état de préparation militaire ?
Mesures macro
trompeuses
La mesure habituelle utilisée par les décideurs politiques et les experts lorsqu’ils évaluent la force militaire est la dépense militaire en pourcentage
du PIB. Le fait que les commentateurs utilisent aujourd’hui généralement des statistiques macroéconomiques pour évaluer la force militaire en dit long sur la façon dont nous avons
tendance à percevoir les affaires militaires dans le monde moderne. Il ne serait guère venu à l’esprit des Romains, par exemple, d’évaluer la force de leurs légions en termes de
dépenses – et encore moins de dépenses par rapport à la taille totale de l’économie romaine. Dans la République romaine, le Sénat semblait principalement préoccupé par la main-d’œuvre
et surveillait de près le recrutement et les pertes sur le champ de bataille. Il semble probable que c’est ainsi que les questions militaires étaient perçues dans la plupart des
endroits et à la plupart des époques.
Les États semblent être devenus plus sensibles à la relation entre puissance militaire et puissance économique à mesure que les coûts du matériel à
grande échelle ont commencé à augmenter. Avant l’émergence d’équipements militaires à grande échelle, les soldats fournissaient généralement la plupart de leurs propres armes. Il est
bien connu qu’un chevalier médiéval, par exemple, a dû acheter et entretenir sa propre armure, ses armes et sa monture, ce qui est devenu le symbole de sa richesse et de son
pouvoir.
Cela semble avoir changé à l’ère de la voile, lorsque les galions grands et coûteux sont devenus l’une des armes les plus importantes du début de la
période moderne. Ces grands navires nécessitaient d’importantes dépenses gouvernementales. Il était donc tout à fait naturel qu’une théorie se développe autour de l’accumulation
d’autant de trésors que possible grâce au commerce afin que ces trésors puissent être utilisés pour construire une marine grande et puissante. Cette théorie était connue sous le nom
de «mercantilisme» et constituait de facto la théorie régissant l’économie en Europe entre le XVe et le XVIIIe siècle. Pourtant, on pourrait imaginer que lorsque les États comparaient
leur puissance navale à celle de leurs rivaux au cours de cette période, ils demandaient à leurs espions de compter le nombre de navires sur les quais de l’adversaire plutôt que le
montant d’argent dépensé pour les navires.
Il semble probable que la meilleure explication de la décision de comparer la force militaire à l’aide de mesures économiques est simplement la création
des mesures économiques elles-mêmes. Les comptes nationaux ont été élaborés en réponse aux nouveaux développements de la théorie économique, notamment à l’émergence progressive du
domaine de la macroéconomie à la fin des années 1920 et au début des années 1930. Les premiers comptes nationaux modernes ont été publiés par le Bureau national de recherche
économique (NBER) et élaborés par l’économiste américain d’origine ukrainienne Simon Kuznets. Cette évolution tombait juste à temps pour la Seconde Guerre mondiale, au cours de
laquelle des outils économiques modernes furent déployés à la fois pour restructurer l’économie et pour estimer la force militaire.
Au fil du temps, l’utilisation des chiffres du PIB pour analyser la force militaire est devenue monnaie courante. Nous savons désormais que, pendant la
guerre froide, jusqu’à 25% du PIB soviétique était destiné aux forces armées, ce qui indique à la fois la gravité de la menace soviétique et les profonds problèmes économiques de
l’URSS. Depuis que la «fin de l’histoire» a été proclamée après la guerre froide et que la concurrence militaire entre pairs a semblé reculer, les dépenses en pourcentage du PIB sont
souvent la seule mesure de la puissance militaire relative discutée dans les médias non spécialisés.
Ainsi, le tableau ci-dessous est celui que beaucoup ont probablement déjà vu. Il montre les dépenses militaires globales par pays en dollars américains
nominaux pour 2021. Il montre également que ces dépenses sont représentées en pourcentage du PIB de chaque pays et en pourcentage des dépenses militaires mondiales totales.
À première vue, ce tableau semble permettre une comparaison aisée de la force militaire relative des grandes puissances mondiales d’aujourd’hui.
Pourtant, un examen plus attentif de la puissance militaire réelle des pays répertoriés révèle les graves limites de ces mesures. Examinons la Russie et le Royaume-Uni. Si nous
examinons les dépenses militaires en dollars bruts, nous conclurons que la Russie et le Royaume-Uni sont relativement similaires en termes de puissance militaire. Mais quiconque ayant
une connaissance même superficielle des deux armées sait que ce n’est certainement pas le cas.
Comparons ces deux armées en considérant ce que nous avons appris de la guerre russo-ukrainienne, la première guerre terrestre interétatique à grande
échelle en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. La figure 2 montre les effectifs, les chars, les pièces d’artillerie et les stocks nucléaires (qui permettent à un belligérant de
dissuader une escalade conventionnelle au-delà d’un certain point) pour la Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis. La
puissance aérienne est certes également importante, mais comme le montre la guerre en Ukraine, elle n’est pas nécessairement décisive dans un conflit entre pairs.
Les résultats sont choquants. Même si la Russie et le
Royaume-Uni dépensent à peu près la même chose en termes de dollars pour leur armée, la Russie dispose d’une armée comparable, voire sensiblement plus grande, à celle des
États-Unis. Le Royaume-Uni n’est même pas dans la même ligue que la Russie. Cela soulève de sérieux problèmes pour mesurer la force militaire en fonction des dépenses
relatives. Ces problèmes ne sont pas non plus résolus par l’utilisation d’une mesure ajustée en PPA. Si l’on ajuste les dépenses militaires russes et britanniques en fonction du
pouvoir d’achat relatif, nous obtenons 149 milliards de dollars pour la Russie contre 77,8 milliards de dollars pour le Royaume-Uni. Certes, cela implique que la Russie dépense
environ deux fois plus que la Grande-Bretagne pour son armée, mais cela n’explique pas les différences extrêmes entre les forces armées russes et britanniques.
Bien entendu, cela peut s’expliquer en partie par la qualité et en partie par les stocks. Une grande partie des armements russes, en particulier leurs
armes nucléaires, proviennent de l’Union soviétique. Mais le différentiel de main-d’œuvre ne peut pas s’expliquer de cette manière. De plus, si les dépenses militaires passées
contribuent à la force militaire actuelle, cela ne fait que renforcer les arguments contre l’utilisation de mesures des dépenses actuelles pour juger de la puissance militaire
relative.
L’utilisation de mesures macroéconomiques a également conduit à une énorme complaisance de la part des puissances occidentales quant à leur capacité à
reproduire leurs stocks de munitions de base. Comme nous l’avons vu dans la
comparaison entre le Royaume-Uni et la Russie, des dépenses importantes ne garantissent en aucun cas l’acquisition de grandes quantités de matériel de base nécessaire à une armée
fonctionnelle. Ce fait a été martelé lors de la guerre russo-ukrainienne. Le Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS) a publié des estimations du temps
qu’il faudra aux États-Unis pour reconstituer les stocks de munitions de base envoyées en Ukraine. Même en cas de forte augmentation, le CSIS estime qu’il faudra cinq ans aux
États-Unis pour reconstituer leurs stocks de munitions de 155 millimètres ; Munitions de précision de 155 millimètres, 4 ans ; Javelot, 5,5 ans ; himars, 2,5 ans ; et stinger, 6,5
ans. En général, la fabrication américaine de défense nécessite entre deux et six ans pour remplacer les principales munitions après moins d’un an de conflit soutenu – et les alliés
comblent une partie du retard en termes de matériel requis. Les mesures macroéconomiques des dépenses militaires semblent totalement dénuées de sens si la capacité manufacturière
n’est pas là pour soutenir une guerre par procuration avec un homologue pendant ne serait-ce qu’un an.
Méfait au niveau
micro
Les problèmes ne s’arrêtent pas là. Même si nous acceptons que les paramètres des dépenses macro-militaires sont erronés et que les tentatives
standardisées pour les ajuster échouent, nous pouvons néanmoins espérer une sorte de solution statistique intelligente. Mais cet espoir se désintègre lorsque nous zoomons sur le
niveau micro et constatons des divergences plutôt inquiétantes.
Comparons deux systèmes d’armes
similaires et voyons ce que leurs prix relatifs nous apprennent sur les dépenses militaires.
Le sous-marin américain de classe Virginia est une classe relativement nouvelle de sous-marins d’attaque rapide à propulsion nucléaire. Sa rivale russe
s’appelle la classe Yasen. Les analystes militaires s’accordent largement sur le fait que, même si les deux navires ont leurs forces et leurs faiblesses, ils sont à peu près à
égalité. Mais qu’en est-il du coût ? C’est là que les choses deviennent intéressantes. Le dernier prix affiché pour un sous-marin de la classe Virginia est d’environ 3,45 milliards de
dollars par unité. Parallèlement, le coût des sous-marins de la classe Yasen est estimé à environ 1,6 milliard de dollars par unité.
Si nous ajustons 1,6 milliard de dollars à l’aide d’une mesure PPA, nous arrivons à un coût d’achat parité de prix d’environ 3,48 milliards de dollars
pour le Yasen, presque identique au prix de la classe Virginia. Cela montre la puissance incontestable du cadre PPP – et montre pourquoi les estimations en dollars nominaux des
dépenses militaires sont extrêmement trompeuses. Les ajustements des PPA ne fonctionnent peut-être pas parfaitement, mais ils nous fournissent une meilleure base de comparaison que
les dépenses nominales en dollars.
La question est de savoir si cela vaut pour tous les matériels comparables. Dans la figure 3, j’ai tenté de comparer le matériel dans diverses
catégories en utilisant des informations accessibles au public. J’ai également inclus les résultats ajustés en PPA et ajouté une mesure du rapport coût-ratio.
Ce que nous constatons, c’est que l’ajustement des PPA rend parfois les coûts de ces systèmes d’armes comparables, et parfois non. Ce qui ressort de
notre mesure du rapport coût, cependant, c’est que lorsque l’ajustement PPA échoue, il échoue toujours dans une direction : c’est-à-dire que même après
ajustement PPA, l’équipement russe a tendance à être moins cher que l’équipement américain. Cela signifie que lorsque nous agrégeons les dépenses totales, même en
utilisant une mesure ajustée en fonction des PPA, nous sous-estimons probablement le potentiel militaire russe. Cela concorde avec l’évidence de l’échec des mesures ajustées aux PPA
dans la comparaison des dépenses britanniques et russes. Les Russes – probablement parce qu’ils sont un pays plus pauvre avec des coûts salariaux plus faibles – semblent en avoir plus
pour leur argent militaire.
Prix du marché pour le
matériel
Pourtant, même ces mesures échouent lorsque nous introduisons des questions plus qualitatives. Considérez ce qui est sans doute
le problème le plus urgent pour les planificateurs militaires aujourd’hui : L’existence du missile anti-navire à grande vitesse. Dans le monde moderne, les marines
conservent le statut qu’elles possédaient à l’ère de la voile ; elles sont essentielles à la projection de la puissance mondiale. Les marines permettent aux grandes puissances de
contrôler les voies de navigation et fournissent une plate-forme pour frapper des pays lointains. La marine américaine joue un rôle absolument central dans la capacité de l’Amérique à
projeter sa puissance dans la région Asie-Pacifique.
La marine américaine est cependant confrontée à un problème fondamental depuis qu’elle est devenue dominante. Le 25 octobre 1944, lors de la bataille du
golfe de Leyte, les marins américains rencontrent un nouveau type d’arme : Le bombardier kamikaze japonais. La tactique était assez simple :Charger un avion rapide avec d’énormes
quantités d’explosifs, puis demander au pilote de le faire voler vers les navires ennemis. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, trente-quatre navires avaient été coulés par des
pilotes kamikazes et des centaines endommagés.
Le problème que posent les attaques kamikaze est évident : Les navires de guerre sont grands et lents tandis que les véhicules volants remplis
d’explosifs sont petits et rapides. Les navires de guerre sont
également très chers, tandis que les bombes volantes sont relativement bon marché. Aujourd’hui, bien entendu, les forces aériennes n’ont plus besoin de leurs pilotes
pour voler jusqu’à la mort grâce au développement de la technologie des missiles à grande vitesse. Les missiles sont encore plus meurtriers que les anciens avions kamikazes car ils
sont plus petits et beaucoup plus rapides. Un Mitsubishi A6M Zero datant de la Seconde Guerre mondiale avait une vitesse de pointe d’environ 350 milles par heure, tandis
qu’un missile
anti-navire russe moderne 3M22 Zircon a une vitesse de pointe d’environ Mach 9, soit 6900 milles par
heure !
Il n’est pas nécessaire d’être un expert militaire pour reconnaître le problème. On peut affirmer de manière crédible qu’un navire pourrait se défendre
contre l’un de ces missiles. On pourrait même affirmer de manière crédible qu’il pourrait se défendre contre dix d’entre eux. Mais qu’en est-il d’une centaine ou d’un millier ? À un
moment donné, il devient à première vue illogique de prétendre qu’un grand navire peut se défendre contre des centaines de missiles anti-navires se déplaçant à Mach 9.
Conjugué aux problèmes quantitatifs que nous avons soulignés ci-dessus, tout cela suggère que nous avons besoin d’une nouvelle manière de fixer le prix
du matériel. Le problème sous-jacent semble être qu’il n’existe pas de véritable prix de marché basé sur l’efficacité du combat. Bien sûr, les entreprises de défense
«soumissionnent» pour des marchés publics de défense, mais les programmes poursuivis et les contrats disponibles sont essentiellement fixés par diktat, sur la base des objectifs des
planificateurs militaires. Ce processus pourrait être adéquat pour identifier le coût de production de divers systèmes d’armes, mais il ne reflète pas nécessairement leur valeur au
combat. Même lorsque les armes sont vendues à d’autres pays, elles le sont généralement sur la base du marketing. Après tout, nombre d’entre eux n’ont pas été testés dans le cadre
d’une guerre réelle, c’est-à-dire d’une guerre interarmes avancée.
Pourtant, il est peut-être possible de trouver une valeur marchande, ou quelque chose qui y ressemble, et le cas du missile anti-navire pourrait nous
donner une idée de ce que cela pourrait être. Une pièce d’arme n’a de valeur que
dans la mesure où elle est potentiellement efficace sur le champ de bataille. Dans le cadre d’achats militaires conventionnels, si un fabricant d’armes pouvait convaincre un
gouvernement d’acheter des trébuchets extrêmement bien construits et dotés d’une technologie de visée coûteuse pour des millions de dollars, les prix de ces trébuchets s’élèveraient à
des millions de dollars. Mais cela n’empêcherait pas les trébuchets de ne rien valoir sur le champ de bataille. Leur prix déclaré pourrait être de plusieurs millions de dollars, mais
leur valeur serait nulle.
Cela suggère que nous devrions être capables, avec
un jugement prudent, de déterminer la valeur du matériel en fonction de son efficacité potentielle sur le champ de bataille. La valeur d’une arme ne peut être mesurée
que par rapport à sa contre-arme potentielle. Une analyse basée sur ce concept, si elle est effectuée correctement, devrait pouvoir générer un «prix de marché». Nous pouvons le faire
avec deux équations très simples :
WV1 = (W2.PPP/pk1) + (M2.PM2/pk2)
W1 = P1 + (M1.PM1)
Le tableau ci-dessous fournit les définitions des variables dans un exemple utilisant le coût d’un groupement tactique aéronaval de l’US Navy et le coût
de sa contre-arme russe, le 3M22 Zircon.
Ces équations modélisent simplement le prix de marché d’une arme en fonction de son potentiel de succès sur le champ de bataille par rapport à son
contre-arme. Ainsi, en prenant le prix des deux, nous ajustons la contre-arme en utilisant le PPP pour obtenir une meilleure comparaison ; nous prenons ensuite la quantité de
main-d’œuvre mise en danger par leur utilisation – malheureusement, un prix en dollars pour la vie humaine – et enfin, les probabilités que l’arme et les contre-armes se détruisent
mutuellement. Nous n’avons aucune idée du nombre de Zircons 3M22 qu’il faudrait pour couler un groupement tactique aéronaval, mais nous avons fait l’hypothèse prudente de 250, soit
une probabilité qu’une seule arme coule le porte-avions de 0,4 pour cent.
Ces équations, qui sont similaires à celles utilisées dans les jeux de guerre, peuvent également être utilisées pour «revenir en arrière» sur le degré
de réussite d’une arme contre sa contre-arme pour justifier son prix.
Dans le cas de notre modèle, un groupement tactique aéronaval
ne pourrait justifier son coût que si la probabilité d’être coulé par un 3M22 Zircon était de 0,04 pour cent – ou, ce qui revient au même, qu’il faudrait près de 2400 missiles 3M22
Zircon pour couler un groupement tactique aéronaval !!
De manière peut-être plus réaliste, on pourrait également ajuster la valeur (ou le prix) du groupe porteur en fonction du fait qu’il ne peut être
déployé que dans des situations où la menace des missiles anti-navires hypersoniques est minime.
Ayant accès à suffisamment d’informations sur les capacités des différents systèmes d’armes, un économiste pourrait, en théorie, calculer une évaluation
de la valeur économique d’une armée sur la base de ses performances probables. Sans accès à des données complètes sur les combats et les armes, ce serait le moyen le plus proche de
déterminer la véritable valeur marchande du matériel. Bien entendu, la plupart d’entre nous n’ont pas accès aux performances relatives des différents systèmes d’armes ; ces
informations sont généralement top secrètes. Mais même avec des informations incomplètes sur ces capacités, une approximation raisonnable est possible.
De nombreuses armées à travers le monde utilisent déjà des calculs similaires pour évaluer les menaces. Ils pourraient donc fournir de meilleures
statistiques sur la force comparative, sans avoir à divulguer la manière dont les statistiques sont calculées, même si cela soulèverait bien entendu des problèmes de confiance.
Néanmoins, étant donné les problèmes évidents rencontrés par les décideurs politiques et le grand public en essayant de déterminer la force militaire à partir de simples mesures de
dépenses économiques, cela semble le moyen le plus prometteur de se rapprocher des véritables valeurs matérielles et de comparaisons militaires plus précises.
Avant d’être un système mondialiste tentaculaire, l’Open Society (la société ouverte) est avant tout l’œuvre idéologique de Karl Popper. Son projet ?
Faire triompher le libéralisme politique à l’échelle planétaire contre ce que ce dernier qualifie de sociétés closes et d’ennemis de la société ouverte.
George Soros grand financier, entend réaliser ses fantasmes messianiques au travers de l’œuvre de Popper.
Ainsi, qu’est ce que l’Open Society ? Comment fonctionne-t-elle ? Et par quelle moyen entend-t-elle arriver à une gouvernance planétaire ? Nous en parlons dans cet entretien avec
Pierre-Antoine Plaquevent, géopolitologue et l’un des initiateurs du Think-Tank «Strategika».
En explorant des solutions innovantes telles que le modèle du Kurdistan et l’Alliance Internationale des Peuples, l’article invite à une réflexion
radicale sur nos stratégies pour la paix et la justice globale.
Un nouveau chemin vers la
paix : Rejet mondial de la guerre et promotion de la démocratie participative
Dans une ère marquée par des
conflits incessants et des souffrances indicibles, l’urgence de reconsidérer la guerre comme un crime contre l’humanité n’a jamais été aussi pressante. Cet article plonge au cœur de
ce défi mondial, proposant des solutions radicales et innovantes. De l’Alliance Internationale des Peuples au modèle du Kurdistan, nous nous lançons dans un voyage d’espoir et
d’action, invitant chaque lecteur à réfléchir et à participer activement à la construction d’un avenir plus juste et pacifique.
*
par Francesco Scatigno
La guerre comme crime contre
l’humanité
Au fil de l’histoire, l’humanité a été témoin d’une succession incessante de conflits, une spirale de violence qui a laissé des cicatrices profondes
dans le tissu de notre existence collective. À l’ère moderne, où la puissance destructrice de la technologie militaire est sans précédent, il est impératif de reconsidérer le concept
même de guerre. Affirmer que «la guerre est un crime» n’est pas une simple provocation rhétorique, mais un impératif éthique incontournable. La guerre, dans ses multiples
manifestations, est une attaque contre la dignité humaine, un affront aux principes de justice et d’humanité qui devraient guider nos sociétés.
Le coût humain et social de la guerre est incalculable : des vies brisées, des familles détruites, des communautés anéanties. Derrière les chiffres
et les statistiques se cachent des histoires de douleur incommensurable et de désespoir. Pour interrompre ce cycle autodestructeur, il est essentiel d’unir les forces au niveau
mondial. Une Alliance Internationale des Peuples, libérée des chaînes des structures traditionnelles de pouvoir, est cruciale pour construire un monde où la paix n’est pas seulement
un idéal lointain, mais une réalité tangible et quotidienne. Il est temps de rejeter les politiques belliqueuses et d’entreprendre un nouveau chemin d’autodétermination, un parcours
imprégné de paix, de démocratie et d’inclusivité, qui puisse guider l’humanité vers un avenir d’harmonie plutôt que de conflit.
Le modèle du Kurdistan et le
conflit Israélo-Palestinien
Dans le panorama tumultueux du Moyen-Orient, une lueur d’espoir émerge des cendres des conflits : le modèle du Kurdistan. Cette région, traversée
par des siècles de luttes, se dresse aujourd’hui comme un exemple de résistance et d’innovation politique. La confédération des communautés autonomes du Kurdistan représente non
seulement un défi audacieux aux narrations traditionnelles de territoires contestés et de revendications nationalistes, mais aussi un témoignage vivant que la diversité peut être une
source de force plutôt que de discorde.
Dans la complexe trame du conflit israélo-palestinien, où la solution à deux États semble un mirage de plus en plus lointain, le modèle du Kurdistan
offre une perspective alternative, un chemin vers la cohabitation basée sur la coopération et le respect des droits de tous. Cette approche, qui transcende l’idée de frontières
rigides et intransigeantes, pourrait représenter la clé d’une coexistence pacifique et durable.
Cependant, adopter un modèle similaire nécessite une réflexion radicale sur les structures politiques existantes et une profonde volonté d’embrasser la
diversité comme une valeur fondamentale. La création de zones où les gens cohabitent en harmonie, au-delà des divisions ethniques et religieuses, est une idée audacieuse mais
essentielle pour une paix authentique et durable. Seulement à travers un changement radical dans la façon dont nous concevons le territoire, l’identité et la souveraineté,
pouvons-nous espérer construire un avenir où la paix n’est pas seulement une aspiration, mais une réalité tangible.
Construire une Alliance
Internationale des Peuples
Dans une ère marquée par de profondes divisions géopolitiques et une polarisation croissante, émerge l’urgence d’une nouvelle vision : la création
d’une Alliance Internationale des Peuples. Cette proposition n’est pas une utopie inatteignable, mais un impératif moral et politique qui appelle à la mobilisation des consciences
éclairées de chaque latitude. L’Alliance représenterait un rempart contre l’injustice, un phare d’espoir dans un monde assombri par les ombres de la guerre et de l’oppression.
Cette alliance ne serait pas un simple rassemblement de nations, mais une agrégation transversale de communautés, d’organisations de la société civile,
d’intellectuels et d’activistes, unis par le désir commun de paix, de justice sociale et de droits humains. Sa mission serait de défier les structures traditionnelles de pouvoir, en
promouvant un agenda mondial centré sur l’humanité et la paix, plutôt que sur les intérêts de quelques-uns.
L’Alliance Internationale des Peuples se dresserait comme un symbole de résistance contre les forces qui perpétuent les conflits et l’inégalité. Elle
serait un cri de défi contre l’indifférence, un appel à la solidarité mondiale, une invitation à redécouvrir notre humanité commune. Dans cet esprit, la proposition d’une Alliance
Internationale des Peuples n’est pas seulement une vision, mais un appel à l’action, une invitation à chaque individu et communauté à participer activement à la construction d’un
monde plus juste et pacifique.
Refus des despotes et des
dictatures : Une lutte mondiale pour la démocratie
L’ombre longue des régimes autoritaires s’étend sur notre monde, étouffant les libertés civiles et piétinant les droits humains. Ces despotes, avec
leurs mains avides de pouvoir, représentent un cancer qui ronge les fondations mêmes de la justice et de la liberté. La lutte contre de telles tyrannies n’est pas seulement un devoir
moral, mais un impératif catégorique pour quiconque rêve d’un monde où la dignité humaine est sacrée.
Dans ce contexte, la démocratie participative et directe émerge comme un phare d’espoir, un antidote contre l’aliénation politique et l’oppression.
C’est un cri de liberté qui résonne dans les places et les rues, un appel à l’action pour chaque citoyen qui aspire à un monde plus juste. Soutenir les mouvements démocratiques
mondiaux et promouvoir la solidarité internationale sont des étapes essentielles dans la lutte contre la tyrannie et pour la promotion d’une démocratie authentique et
participative.
Résolution du conflit
Israélo-Palestinien
En conclusion, le conflit entre Israël et la Palestine, symbole d’une plaie ouverte au cœur de l’humanité, nécessite une approche innovante qui
transcende les solutions traditionnelles. Le modèle du Kurdistan, avec son accent sur l’autonomie régionale et la coexistence pacifique, offre une perspective prometteuse. Ensemble,
en promouvant la démocratie participative et directe et en rejetant les régimes autoritaires, nous pouvons construire un avenir où la paix et la justice sont des
réalités tangibles pour tous.
Le carnage en cours à Gaza est un douloureux rappel de la folie de la guerre. Des idéologies politico-religieuses s’affrontent, laissant sur le
terrain des milliers de vies brisées, dont beaucoup sont celles d’enfants innocents. Ces victimes, sacrifiées sur l’autel de conflits insensés, nous rappellent l’urgence d’un
changement radical. C’est un appel à la solidarité mondiale, une invitation à redécouvrir notre humanité commune.
CHRONIQUE. L’assassinat
révoltant du jeune Thomas par un groupe de racailles émeut et bouleverse une certaine France, tandis qu’une autre se tait, déplore notre prêtre chroniqueur, le père Danziec. Après le temps de la
dignité autour de son cercueil, l’heure est venue de crier justice.
<<Ils étaient beaux,
altiers et nobles. Leurs visages dégageaient une jeunesse prête à braver l’impossible. Leur dignité, leur port, leur uniforme donnaient envie de les suivre. Leurs voix inspiraient fierté et
pureté. Le chant Larmes d’ivoire des élèves officiers de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr, vainqueurs de l’opus 2021 de La France a un incroyable talent résonne encore dans les tripes de ceux qui aiment la France. Celle de Bayard et d’Hélie de Saint-Marc. De Domrémy et de Lourdes. Du Puy du
Fou et des châteaux de la Loire. Du rugby et de la chasse. Des processions et des bals. De l’amour courtois et des « Forces spéciales ». « Beaucoup de larmes, beaucoup de sang / ôtent l’espoir, peuple
d’ivoire / garde cette âme, sache à présent / que ce pays dans nos cœurs bat aussi ».
La colère, tube prémonitoire de Jean-Pax
« Beaucoup de larmes, beaucoup de sang », il y en eut ce
soir du samedi 18 novembre. Et encore aujourd’hui, les larmes et le sang restent d’actualité après le rassemblement en mémoire de Thomas organisé mercredi au stade Albert-Donnadieu et
ses obsèques
religieuses célébrées vendredi dernier dans la collégiale de Saint-Donat-sur-l’Herbasse. Des larmes de deuil, celles qui envahissent de façon réflexe devant un tel drame, à l’image de
celles versées par Pascal Praud en direct sur CNews. Des larmes de désolation et de tristesse qui submergent devant la mort d’un adolescent. Ils sont nombreux en France à pouvoir s’identifier à
Thomas, à connaître un garçon qui lui ressemble dans leur entourage. Un jeune homme de province, sans histoire et sans problème. Un type bien qui n’a rien demandé à personne. Outre celles du
deuil et de tristesse, il y a les larmes de colère, celles qui saisissent devant le spectacle révoltant de jeunes issus de l’immigration venus « tuer du blanc ». Gratuitement. Sauvagement. Larmes de rage, tant le sentiment d’abandon et de laisser faire des
pouvoirs publics domine.
Si les larmes finissent toujours par sécher, le sang, lui continue de bouillonner dans le cœur de nombreux Français. En 1986, Jean-Pax Méfret chantait déjà :
« La colère, faut jamais la chercher, la colère faut pas la réveiller. Chacun pour soi, il va falloir y penser.
Chacun pour tous, il va falloir décider ! » Et maintenant ? Presque 40 ans après, le constat est sans appel contre les agents du politiquement correct, les garants du
bisounoursisme. La décivilisation et l’insécurité, étroitement liées aux flux migratoires non assimilés, ont été niées contre toute évidence par nos classes dirigeantes. Jean-Pax en prophète,
avec d’autres, avait raison avant tout le monde ; son tube La colère expliquant l’insécurité
grandissante se concluait : « C’est sûr que certains s’en tamponnent. On sait trop que derrière leurs bureaux
des ministres démagos clament partout que c’est faux… » Ils n’ont pas voulu croire. Ils n’ont pas voulu voir. Ils ont promu la culture rap sur fond de France black-blanc-beur. Ils ont
vendu le vivre-ensemble comme une fraternité universelle à petit prix. Ils ont supprimé le service militaire, jeté à la poubelle le Roman national et refusé d’admettre les racines chrétiennes de
la France. Leur problème aujourd’hui ? L’installation de crèche dans les mairies. Piteuse farce à l’aune des drames du quotidien ! Comment s’étonner alors du malheur de
Crépol ?
Les larmes à géométrie variable, ça suffit !
Des jeunes qui font un raid dans un bal populaire guidés par un même mot d’ordre « On va tuer des blancs », cela porte un nom : la sauvagerie. Face à elle, le sang de nombreux Français commence à
bouillonner sérieusement pour une raison toute simple : les larmes à géométrie variable, ça suffit ! Dans quel monde vivent ceux qui nous gouvernent et les stars du show-biz pour ne pas
se rendre compte de leur pitoyable deux poids deux mesures ? Une minute de silence pour Nahel en pleine Assemblée Nationale, des messages sur les réseaux saluant un « petit ange parti trop tôt » et un silence assourdissant lors de la mort de Thomas ? Gabrielle Cluzel
avait raison de prévenir en titrant un de ses premiers livres Méfiez-vous de la France bien
élevée ! (Mordicus, 2013). La France qui paie ses impôts et ses excès de vitesse (souvent mineurs), la France qui travaille, qui fume et qui roule au gasoil, elle en a ras le bol
des marches blanches et des lâchers de ballon. Des « Plus jamais ça » et des « A jamais dans nos cœurs ». Cette France qui ne demande qu’à vivre en paix, devient de plus en plus nostalgique d’un
monde où le bon sens dominait, elle a la nostalgie d’avant. Comme Michel Audiard, elle pourrait dire : « La
France bien élevée parfois rugueuse reste toujours courtoise, mais la vérité l’oblige à dire : cette incurie commence à les lui briser menu ! »
La force du bon sens populaire
Ma vie sacerdotale me jette en mille endroits, me plonge dans mille situations, me pousse dans mille univers. Je le vois, je l’entends autour de moi. Les Français
n’en peuvent plus. Je ne suis pourtant rien. Je ne suis le porte-parole de personne. Mais je ne saurais me taire. A force de nier l’évidence, de se moquer du réel, les décideurs font un très
mauvais pari. Poussé à bout, le bon sens populaire crie justice. Or, quand la justice n’est pas rendue, le peuple finit toujours par se la faire tout seul. Et rarement dans la mesure.
Toutes ces lignes seraient indignes d’un prêtre ? Je devrais porter un message de paix et d’espoir ? Certes. La paix du Christ par le règne du Christ.
Pour cette paix civile en laquelle je veux croire, j’ai précisément chevillé à l’âme un espoir immense : celui de voir les voyous poursuivis et les assassins condamnés. Ce serait souffler
sur les braises que de réclamer une paix sans discipline, une justice sans sanction. « Il y a un temps pour toute
chose sous le ciel » enseigne le livre de l’Ecclésiaste dans son troisième chapitre. « Un temps pour
pleurer, et un temps pour rire. Un temps pour se lamenter, et un temps pour danser. Un temps pour jeter des pierres, et un temps pour en ramasser. Un temps pour embrasser, et un temps pour
s’abstenir d’embrassements » (Eccl 3, 4-5). Oui, il y a un temps pour toute chose en terre de France, un temps pour les morts ignobles, pour les lâchers de ballons, pour les bougies,
pour les pancartes. Et un temps pour résolument tordre le cou à ce qui entraîne cela. Disons-le clairement : un temps pour résister à la barbarie autrement qu’en parole>>
À ceux qui rêvent d’une guerre civile : Avec quelle armée ?
Source : Riposte laïque - par Eric de Verdelhan - Le 17/10/2023
«… nous sommes au cœur d’une « guerre de civilisation », entre
deux mondes, avec des méthodes différentes. Une guerre à mort. Et comme toujours, les pays démocratiques – la France en tête – risquent de comprendre trop tard… En 1914, il ne manquait
pas « un bouton de guêtre à nos soldats »,
mais on avait un retard énorme en matière d’équipements lourds et, de là, une stratégie totalement déficiente. En 1940, loin de nous protéger, la ligne Maginot a été contournée par l’invasion
allemande. Aujourd’hui, paralysée par l’Union Européenne, son juridisme, un système judiciaire inadapté (pour rester poli), et une classe politique totalement débile, la France n’a plus les
moyens de répondre à ce défi et à cette guerre qui s’annonce sans merci. Une guerre à multi-facettes, menée par l’Islam contre le reste du monde. Ce qui vient de se passer en Israël devrait
rassembler les Français et non les diviser. Si nous ne réagissons pas, un drame du même genre mais sous d’autres formes pourrait bien s’abattre bientôt sur notre pays… Et n’oublions jamais que la
plupart des désastres stratégiques se résument souvent à ces deux mots terribles : «
TROP TARD ! »… »
(Marc Le Stahler, le 9 octobre 2023).
Pourquoi commencer cet article par un extrait d’un édito de Marc Le Stalher ?
Parce que Marc est d’abord un ami, mais c’est surtout un homme intelligent, d’une grande culture, un patriote qui a compris depuis longtemps que seule une union des
droites pouvait sauver le pays (s’il peut encore être sauvé ?). Créateur du site « Minurne
Résistance », il a fédéré sous sa bannière des gens comme les généraux Martinez et Piquemal, Renaud Camus, Xavier Jésu, Jacques Myard, et tant d’autres qui ne m’en voudront pas,
j’espère, de ne pas les citer. J’écris régulièrement dans « Minurne
Résistance » et jamais Marc n’a censuré un seul de mes coups de gueule.
Nous ne sommes pas d’accord sur tout mais nous menons le même combat.
Par goût de la provocation, j’ai failli intituler mon article d’aujourd’hui « ¡Viva
la muerte! », le célèbre cri du général franquiste José Millán-Astray en 1936 (1). J’appartiens à une génération qui n’a pas connu la guerre sinon de loin, chez les autres. Celle
que se faisaient, au temps de la guerre froide, l’URSS et les USA, par Cubains, Libyens ou autres guérilleros interposés. Je ne peux même pas me prévaloir du titre d’« ancien
combattant » de mai 68, car en Bretagne, où je vivais à l’époque, nous n’avons pas connu les terribles assauts de « CRS-SS » contre
les « Résistants » (surtout
à l’envie de travailler) qui occupaient la Sorbonne et faisaient trembler les bourgeois parisiens.
Ensuite, on m’a appris à jouer à la guerre, chez les parachutistes. De cette époque, j’ai bien aimé l’apprentissage des « coups
tordus » enseignés à Mont-Louis ou Quélern (2), en revanche, les balles à blanc ou l’explosion de grenades à plâtre n’ont pas fait de moi un guerrier. Né pétochard, je suis resté
peureux. Alors, me direz-vous, pourquoi évoquer la guerre civile ?
Simplement pour (tenter de) répondre à un certain nombre de gens, qui, dans notre propre camp ou celui d’en face, en appellent à une guerre civile et vont même
jusqu’à la souhaiter dans les plus brefs délais. Chez les suppôts de Mélenchon et les racailles de banlieue, ça peut se comprendre : ils rêvent d’un grand soir, d’une République islamique,
qu’ils peuvent obtenir démocratiquement, ou par la force. La démographie et notre laxisme en matière d’immigration jouent en leur faveur mais ils n’ont plus la patience d’attendre. Ils veulent
que ça pète, comme en Israël, et le plus vite possible.
Chez les bourges, de la « gauche-caviar » à
la « droite-cachemire », on
évoque aussi parfois la nécessité « d’une
bonneguerre » qui
rebattrait les cartes et ramènerait l’ordre et la sécurité dans nos villes. Notre époque molle, aseptisée et matérialiste, aime se faire peur en évoquant le spectre d’un conflit entre notre
démocratie et la barbarie. Conflit qu’on gagnerait forcément grâce à un « Chef
de guerre », moulé dans une combinaison d’aviateur faite sur mesure (3), c’est à pleurer de bêtise !
Chez les patriotes, les souverainistes, les nationalistes, etc. beaucoup souhaitent qu’un conflit éclate, vite, pour que les camps qui vivent cote-à-cote se
retrouvent enfin face-à-face, selon la formule prémonitoire de l’ancien ministre de l’Intérieur Gérard Collomb.
Or, ne nous voilons pas la face, si une guerre civile éclatait prochainement chez nous, je sais d’avance quels seraient les vainqueurs. J’y reviendrai un peu plus
tard, mais essayons préalablement d’analyser les causes – possibles ou probables – d’une guerre (civile ou étrangère) :
La guerre de 14-18 était prévisible de longue date. 39-45 ne fut que son prolongement et, elle aussi, était prévisible dès la signature du Traité de
Versailles.
Pourquoi la guerre froide (1945-1991) n’a-t-elle jamais débouché sur une guerre «
chaude » ?
Simplement parce qu’elle était idéologique. Les ressorts passionnels qui donnent naissance aux guerres sont la suprématie ethnique, la
religion et l’intérêt économique sous toutes ses formes.
L’affrontement entre le communisme et le capitalisme, purement idéologique, n’a jamais débouché sur une confrontation générale, mais seulement sur des
conflits limités (Corée, Vietnam, guerres en Afrique…) financés, en sous-mains, par les deux grandes puissances.
Le déclenchement des guerres est toujours prévisible : la poussée de plaques tectoniques se termine en séisme; l’accumulation de cumulo-nimbus finit
toujours par provoquer un orage. On peut prévoir le déclenchement des conflits, en revanche, on ne peut pas pronostiquer la forme qu’ils prendront. Comme l’éthologie humaine le démontre,
l’état de paix ne correspond pas à la nature humaine. L’idéal kantien (ou chrétien progressiste) de la paix perpétuelle, n’a jamais fonctionné.
L’histoire – NOTRE histoire – est structurée par la guerre. L’idéologie pacifiste, qui tend à vouloir l’éliminer, est aussi
stupide, aussi idiote, que la « théorie
du genre » pour éliminer la sexuation, le marxisme pour tuer la religion et l’économie privée ou le cosmopolitisme, pour faire disparaître le sentiment d‘identité ethnique. Le
problème n’est donc pas d’éliminer la guerre, mais de la gagner le plus vite possible, pour que les effets positifs
de la victoire l’emportent sur les effets négatifs de
sacrifices prolongés. Je signale que l’auteur de cette vision n’est pas Carl von Clausewitz, c’est Jules César qui avait une certaine expérience de la guerre.
Depuis 1945, on pensait qu’il n’y aurait plus jamais de guerre, tout au plus des guérillas locales, si possible… chez les autres. Et on se persuade que l’ONU
parviendra toujours à éviter une généralisation des conflits. On a commis la même bévue après 14-18 – qu’on appelait la «
Der des Ders » – et la création de la « Société
des Nations », l’ancêtre de l’ONU.
Et pourtant, qu’on le veuille ou non, une guerre civile est possible et même probable, chez nous (comme dans d’autres pays européens), et ce sera une guerre de
civilisation qui peut dégénérer en conflit mondial. Ce n’est pas du pessimisme ou du catastrophisme, c’est presque inévitable.
Je me dois de rester prudent dans la suite de cet article car le seul fait d’évoquer les risques, mais surtout les
causes possibles d’une guerre civile pourrait me conduire devant la justice pour « incitation
à la haine raciale ou religieuse ». Notre pays, qui se targue d’être un État de droit (et le parangon des « droits
de l’homme »), donne raison à la citation de Chamfort : « En
France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin. »
Pourtant, il faut se rappeler qu’il y a 1,8 milliard de musulmans dans le monde, et qu’il reste 1,2 milliard de catholiques. Depuis un demi-siècle, la population
musulmane a plus que doublé et la communauté catholique a fondu de moitié. Ceci se passe de commentaire !
L’immigration afro-maghrébine (très majoritairement musulmane) est importante en Europe. La présence de fortes troupes de manœuvre, jeunes, fanatisées, formées
militairement au Djihad, peut être le déclencheur d’un conflit (4), lequel peut dégénérer un peu partout.
Ce qui se passe en Israël devrait nous ouvrir les yeux. En dépit des Accords d’Abraham, que l’on doit à Donald Trump, l’éradication d’Israël est une idée fixe de
beaucoup de musulmans.
Les musulmans se battent depuis la nuit des temps. Fanatisés par l’Islam qui promet à ses martyrs, 72 houris (حورية,) au paradis d’Allah, ils font la guerre pour la
gagner et n’ont pas peur d’y laisser leur peau. Ils mènent une guerre sainte, le Djihad (جهاد) pour que le Dar
al-Harb, le « domaine
de la guerre » ( دار الحرب) devienne le Dar
al-Islam ou « domaine
dela
soumission à Dieu » (دار الإسلام).
Disons un mot du Coran, dont je ne prétends pas, tant s’en faut, être un spécialiste. Mais on peut en parler sans haine et sans passion, en restant tout
simplement factuel :
le Coran est constitué de versets, de sourates ( سورة, sūra) lesquelles sont complétées ou explicitées par les hadîts ( حديث / ḥadīṯ ). 114 sourates, classées dans un ordre de longueur assez
sensiblement décroissant, forment le Coran. Or le livre comporte plus de 600 versets consacrés à la guerre aux non-musulmans et aux apostats. 396 versets sont haineux, belliqueux, esclavagistes,
anti-chrétiens, anti-juifs, ou appellent à tuer les apostats et les infidèles. 129 versets prônent la guerre et le Djihad.
On y compte plus de 200 fois le mot « enfer »,
et 365 fois « châtiment »
et ses nombreuses variantes (menaces, intimidation …). Je vous épargnerai une fastidieuse énumération des versets violents. Contentons-nous, juste pour l’exemple, de la Sourate 5
(« La
table servie »), verset 33.
« Tuer, crucifier, expulser du pays les corrupteurs. La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah… c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe
opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas ; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment… ». Ne cherchez pas le mot « aimer » dans
le Coran, vous ne le trouverez pas ! Le Coran, c’est le livre d’une religion dont les visées expansionnistes sont clairement énoncées et annoncées. Comme je connais (disons, un peu !) et
que je respecte l’Islam, je réfute par avance le sacro-saint « pas
d’amalgame ». Il émane souvent de gens qui ne font pas la différence entre les Sunnites et les Chiites, entre le Soufisme et le Salafisme, ou qui ignorent tout du
Wahhabisme (الدعوة الوهابية). Ceux qui confondent allègrement un Ouléma ( علماءʿ ulamā’), enseignant dans une medersa (ou madrassa: مدرسة), un Muezzin (مؤذّن) ou un Imam (imām,
إمام,), souvent autoproclamé, qui dirige la prière en commun. L’Islam est complexe, et je ne mets pas tous les musulmans dans le même sac. J’ai un profond respect pour nos Tirailleurs maghrébins,
nos harkis et tous les musulmans qui travaillent chez nous et sont parfaitement intégrés. Mais il faut voir les choses en face : on peut philosopher durant des heures sur cette belle
religion « de
tolérance, d’amour et de paix » ; sur l’islam intégriste, modérément radical ou radicalement modéré ; faire un distinguo subtil entre le Coran alternatif et le Coran continu ;
il n’en demeure pas moins vrai qu’un sondage récent nous apprend que la jeune génération musulmane issue soit du regroupement familial, soit du «Jus
Solis » – dans son immense majorité (71%) – fait passer la Charia avant les lois de la République.
Il y a 50 pays musulmans dans le monde et, dans presque tous ces pays, les chrétiens sont persécutés. À Arras, puis à Bruxelles, le terrorisme islamiste vient
encore de frapper. Bien sûr, tous les musulmans ne sont pas des terroristes mais 99% des terroristes sont des musulmans.
Je m’autorise à mettre en garde les va-t-en-guerre qui voudraient en découdre le plus vite possible avec ceux qu’ils considèrent – souvent à juste titre – comme une
5e colonne
ennemie.
La principale faiblesse des pays occidentaux réside dans le vieillissement de sa population, mais aussi, mais surtout, dans sa veulerie, son confort bourgeois, son
ramollissement autant moral que mental. C’est un syndrome qui a frappé les Romains à partir du deuxième siècle.
Avant de « rouler
des mécaniques » et de jouer les faux-durs, encore faut-il être capable de se défendre. « Si
vis pacem, para bellum ». J’ai horreur des « Yakafokon » et
des stratèges de Café du Commerce mais il me semble que la survie de notre nation passe d’abord par
quelques mesures de bon sens qui ne concernent même pas les instances européennes : en premier lieu, la suppression du regroupement familial, du « Jus
Solis », et de la double nationalité. Ensuite, il faut une application stricte de nos lois (il n’est pas nécessaire d’en promulguer d’autres) : condamnations des employeurs qui
font travailler des clandestins, car le problème des « emplois
en tension » n’est qu’un prétexte pour régulariser des sans-papiers ; dissolutions et condamnations des partis, associations, ONG qui favorisent l’immigration illégale ;
arrêt immédiat du financement sur fonds publics des ONG qui aident les passeurs. Avec ces mesures simples (et non simplistes) il faudra une génération – 20 ou 25 ans – pour régler une partie, une
partie seulement, de nos problèmes. C’est à notre portée !
Mais il nous faut aussi nous pencher très sérieusement sur notre défense. Israël compte 9,6 millions d’habitants et ce petit pays vient de mobiliser… 360 000
réservistes. Chez nous, on espère porter la réserve opérationnelle à plus de 100 000 hommes et, pour faire nombre, on a repoussé l’âge limite des réservistes à… 72 ans. Mais aujourd’hui, la
réserve opérationnelle de l’Armée de Terre compte 22 ou 23 000 hommes (et femmes). 2 400 sont employés quotidiennement pour renforcer les militaires d’active dans leurs missions. Ce chiffre est
ridicule ! Plus de 600 sont engagés tous les jours dans l’« Opération
Sentinelle » de protection des Français. D’autres servent dans l’ « OpérationPoséidon » qui
consiste à empêcher les migrants de Calais de se rendre en Angleterre. Ils y font «
surtout de l’humanitaire… pour éviter les noyades » m’a dit, content de lui, un colonel de réserve de la Gendarmerie. Ceci nous coûte une fortune pour un résultat quasi nul.
L’Armée de l’Air compte 5 700 réservistes opérationnels, la Marine Nationale compte 6 000 marins réservistes, ce qui revient à dire que notre réserve opérationnelle
actuelle est en gros de 35 000 hommes. Tous ne sont pas mobilisés en même temps et certaines missions font appel au volontariat. Notre Armée est réduite à une peau de chagrin et on augmente
les effectifs en acceptant des gens du troisième âge, de qui se moque-t-on ?
Si nous voulons avoir les moyens de nous défendre un jour, il faut impérativement rétablir
un Service Militaire obligatoire de
18 mois avec une formation digne de ce nom. Pour les récalcitrants, il faut revenir à la peine prévue pour les objecteurs de conscience – peine supprimée par les socialistes dès leur arrivée au
pouvoir en 1981 – à savoir deux années de forteresse. Un statut carcéral géré par l’Armée qui n’avait rien des prisons trois étoiles dont rêvent les gens de gauche.
Après son Service Militaire, le conscrit devrait basculer automatiquement dans une réserve opérationnelle inspirée du « soldat-citoyen » suisse
(ou israélien) qui a fait ses preuves.
Il faudrait préalablement rétablir une vraie instruction
civique à l’école, qui ne parle pas que des droits des minorités, du «
vivre-ensemble », de l’antiracisme et de l’écologie. Avec une Éducation nationale gangrenée par la gauche et l’extrême-gauche, je suis conscient qu’il faudrait, là encore, une génération
pour y parvenir, mais c’est faisable.
« Utopique, irréaliste » diront certains. Peut-être mais nous vivons dans un pays qui subit 120 agressions au couteau par jour. Jusqu’à quand va-t-on accepter ça ? Je n’ai hélas pas la
réponse !
Pas plus tard qu’hier, un ami me demandait comment je voyais l’offensive israélienne sur Gaza. Je n’ai aucune compétence pour émettre un avis mais j’ai un souhait :
que Tsahal fonce sur ses objectifs avec le mental de la « guerre
des six jours », selon une stratégie théorisée jadis par Heinz Guderian, et
qu’elle obtienne rapidement une victoire totale. Qu’elle éradique totalement le Hamas qui est un mouvement terroriste. Israël est un des derniers remparts de l’Occident.
Dans l’immédiat, je laisse les imbéciles et les naïfs faire confiance à Macron pour régler nos problèmes avec l’Islamisme radical. Ce gamin narcissique ne sera
jamais un chef d’État, et encore moins un chef de guerre. Dire que ce lèche-bottes de Christophe Barbier a osé le comparer à Georges Clemenceau dans les tranchées.
Mais Clemenceau, lui, n’avait pas une combinaison d’aviateur sur mesure.
Éric
de Verdelhan
1)- C’est, à l’origine l’un des cris de guerre de la Légion espagnole, lancé par le général José Millán-Astray à la fin d’un discours de Miguel de Unamuno, en 1936.
2)- Mont-Louis(66) était le Centre National d’Entrainement Commando (CNEC). Quélern (29) un autre Centre d’Entraînement Commando.
3)- Quand on sait qu’il n’a même pas fait de Service Militaire, c’est presque risible !
4)- Lire « Guerre
à l’Occident ; guerre en Occident » de mon ami le Lt-Colonel Jean-François Cerisier ; aux Éditions Riposte laïque.
5)- « Si
tu veux la paix, prépare la guerre ». L’origine de cet adage est généralement attribuée à l’auteur romain Végèce, dont la phrase « Igitur
qui desiderat pacem, praeparet bellum », tirée de « Epitoma
Rei Militaris », s’en rapproche.
Le Système Parallèle
CONFERENCE POUR RETROUVER UNE BELLE FRANCE
Cette conférence est remarquable et mérite d'être écoutée jusqu'au bout...
Elle permet de bien comprendre ce qui arrive à la France et donne espoir pour retrouver une belle France
...
Plusieurs pays en ont pris conscience et agissent.
Le 23 juillet, les Espagnols ont été appelés aux urnes. Avant cette date, ce furent des semaines où les citoyens eurent à subir une cascade de
«propositions électorales», de programmes, de slogans, d’insultes, de bassesses et de coups de poignard dans le dos entre les partis du régime de 78, afin de gagner des positions…
Cependant, nous pouvons tous constater que, alors qu’ils ont la bouche pleine du mot Espagne, aucun des partis ayant la possibilité d’obtenir une représentation n’a proposé quelque
chose de si évident pour ceux qui veulent la paix, la justice et la souveraineté de notre Patrie : la promesse de sortir l’Espagne de l’OTAN/Union européenne.
Ne vous laissez pas impressionner par le Régime servile et ses furies médiatiques. L’OTAN et l’UE sont dans le même paquet. Il a été prouvé dans la
pratique que l’UE n’est rien d’autre que le bras politique de l’OTAN, et l’OTAN l’appareil militaire des élites mondialistes néocoloniales.
Qu’est-ce que ce sinistre tandem OTAN/UE nous a appris depuis des décennies ? Que ses fonctionnaires, une bande de parasites que personne n’a élus, ne
servent que leurs maîtres, qu’ils ont honte lorsqu’ils reçoivent un appel de la Maison-Blanche, qu’ils sont hautains et arrogants envers les faibles, mais qu’ils sont pires que des
rats lorsqu’ils sont confrontés à une puissance capable de leur tenir tête. Et «rien n’est plus
bas et vil que d’être hautain avec les humbles», disait Sénèque il y a deux mille ans.
Pour saisir la bassesse morale des racailles qui se protègent sous les sinistres acronymes susmentionnés, il suffit de passer en revue quelques-unes des
déclarations faites ces derniers jours.
Le président tchèque Petr Pavel a déclaré que «tous les Russes
vivant dans les pays occidentaux devraient être surveillés de beaucoup plus près que par le passé», rappelant qu’à l’époque de la Seconde Guerre mondiale, les descendants de
Japonais vivant aux États-Unis étaient également soumis à «un régime de
surveillance stricte». Pour ceux qui l’ignorent : le président tchèque vient d’appeler à appliquer aux Russes le régime que la Maison-Blanche a imposé à 120 000 Japonais, en les
plaçant dans des camps de concentration, dans des conditions inhumaines, en les expropriant de leurs biens et en les soumettant à un test de «loyauté» qui comprenait non seulement le
rejet de l’empereur du Japon, mais aussi l’acceptation d’aller faire la guerre dans les rangs de l’armée américaine, alors que nombre d’entre eux étaient déjà des citoyens américains
à part entière. Ce monsieur n’est qu’un misérable représentant de la Tchéquie otaniste et des «valeurs européennes», un psychopathe aux envies génocidaires qui se croit impuni en
disant de telles choses… À l’écouter… Comment ne pas se souvenir du bon vieux temps du Pacte de Varsovie ?
Le corps des volontaires polonais a admis avoir collaboré avec le corps des volontaires russes, combattant aux côtés des forces armées ukrainiennes,
pour attaquer plusieurs villages de Belgorod, province frontalière de la Russie, tuant un civil et en blessant douze autres. Le Washington
Post a révélé que ces groupes extrémistes ont attaqué des civils avec des armes de l’OTAN. Voilà donc les «braves» Polonais pratiquant le terrorisme selon les «valeurs
européennes». Leur exploit n’a fait que blesser ou tuer les civils d’un petit village. Quelle grandeur, quel héroïsme, quelle place dans l’OTAN/UE !
L’oligarque italien Mario Draghi a déclaré dans un discours au MIT de Boston sur la guerre de l’OTAN en Ukraine : «Le slogan est
unique, catégorique et contraignant pour tous. Il vole déjà et enflamme les cœurs, des Alpes à l’océan Indien : «Gagnons ! et nous gagnerons !». Les États-Unis, l’Europe et leurs
alliés n’ont pas d’autre choix que de s’assurer que l’Ukraine gagne cette guerre, sinon ce sera la fin de l’UE». En effet, à quoi sert l’UE si son existence dépend du maintien de
la dictature de Zelensky ? Ce représentant des «valeurs européennes» devrait se rappeler que «l’Italie répudie
la guerre en tant que […] moyen de règlement des différends internationaux», selon l’article 11 de la Constitution, mais les constitutions des pays du «jardin de Borrell»
souffrent à présent d’interprétations surréalistes.
Ce n’est pas la première fois que le banquier Draghi nous «enseigne les valeurs européennes». On se souvient que, dans un discours au Parlement italien,
Draghi a voulu rendre un hommage inhabituel à Robert Kagan, inconnu de la plupart des gens mais fils de Donald, le fondateur du mouvement néo-conservateur américain. Robert est le
mari de Victoria Nuland, protagoniste absolue du coup d’État de Maidan en 2014, et figure clé des cercles qui alimentent le conflit ukrainien1.
Tout reste dans la famille…
L’ancien secrétaire de l’OTAN Anders Rasmussen, qui a récemment rejoint Zelensky en tant que conseiller présidentiel, est un autre infâme personnage.
Dans un récent discours résumé par The
Guardian, il nous a dit : «Un groupe de pays
de l’OTAN pourrait être prêt à déployer des troupes sur le terrain en Ukraine si les États membres, y compris les États-Unis, ne fournissent pas de garanties de sécurité tangibles à
Kiev lors du sommet de l’Alliance à Vilnius». Les nations qui, selon M. Rasmussen, seraient prêtes à envoyer des troupes en Ukraine seraient la Pologne et les États baltes. Et
ainsi entraîner toute l’Europe dans la guerre… où, bien sûr, les fils et petits-fils de tous ces prébendiers n’iront pas dans les tranchées…
Il est à noter que l’intervention en Ukraine d’une «coalition de volontaires», semblable à celle formée pour l’invasion de l’Irak, avait été préconisée
à l’époque par le général David Petraeus, le principal protagoniste de la saison des guerres sans fin menées par les États-Unis dans leur «moment unipolaire». D’où un retrait de
Washington, qui observerait d’outre-Atlantique ce qui prendrait la forme d’une grande guerre européenne, les autres nations européennes ne pouvant manquer de soutenir à leur tour le
contingent des pays de l’OTAN déployé en Ukraine.
La liste est longue. Voilà suffisamment d’exemples de figures significatives du «monde libre», celui qui est toujours du «bon côté de l’histoire», avec
son «ordre fondé sur des règles» (les leurs), résilient, inclusif, durable et sexué… Ils donnent assurément un spectacle sombre et grossier de leur vraie nature. Et comme l’a décrit
Emile Zola : «En vérité, le
spectacle a été inouï, il a surpassé en brutalité, en impudence, en déclarations indignes, les pires instincts, les plus grandes bassesses jamais avouées par la bête humaine». Ne
nous faisons pas d’illusions. Il y aura toujours des gens qui pueront comme ceux que nous venons d’évoquer. Cela fait partie de la condition humaine. Cela ne vaut pas la peine de
chercher à comprendre la racaille. Ce qu’il faut, c’est les éviter. Et pour cela, il faut quitter les porcheries indignes où ils s’ébattent. Nous devons quitter l’OTAN/l’UE.
Les citoyens peuvent constater que rien de ce que disent ces personnages n’est consulté par les peuples européens respectifs. Ils alimentent la guerre…
sans nous consulter. Ils appliquent des «sanctions» illégales au regard du droit international sans nous consulter, ils ciblent la Chine comme une menace sans nous consulter.
Cependant, les sondages indiquent que les peuples européens ont une autre perception des choses, une idée très différente d’«eux» qui gagne du terrain au fil du temps. Par exemple,
selon un récent sondage réalisé auprès de plus de 16 000 personnes interrogées dans 11 pays européens, près des trois quarts des Européens soutiennent la position du président
français Emmanuel Macron selon laquelle l’UE devrait cesser de compter sur les États-Unis pour sa sécurité et investir dans ses propres capacités de défense militaire. Le sondage
indique également que 43% des personnes interrogées considèrent la Chine comme «un partenaire nécessaire» et seulement 35% comme «un rival» ou «un adversaire» pour leur pays. Et le
soutien au régime de Kiev est en baisse depuis des mois. Pourquoi devrions-nous continuer à supporter la bassesse de castes qui ne représentent qu’elles-mêmes ?
Le cas de l’Espagne est particulièrement saignant. Au cours d’une législature, nous avons eu le gouvernement le plus «à gauche» et le plus
«progressiste» de ces dernières décennies (c’est ce qu’ils disent). En réalité, il s’agit du gouvernement le plus capitulé, le plus sordide, le plus exécrable, le plus otaniste et le
plus vendu du siècle dernier. Un gouvernement qui croit que les Espagnols sont prêts à vendre leur dignité, leur souveraineté, leur indépendance et leur liberté pour quelques fonds
européens… c’est-à-dire pour quelques pièces de monnaie.
Les Espagnols doivent se réveiller. L’Espagnol doit mépriser ces pièces de monnaie tachées du sang de décennies de guerres et de néocolonialisme.
L’Espagnol doit mémoriser une citation classique de Léon Tolstoï (un Russe, bordel) : «L’argent est une
nouvelle forme d’esclavage qui ne diffère de l’ancienne que par son caractère impersonnel ; il n’y a pas de relation humaine entre le maître et l’esclave».
Nous ne savons pas s’il restera de la place pour cette «fureur espagnole», mais au moins les Espagnols devraient-ils puiser un peu d’amour-propre dans
leurs tripes pour dire «ça suffit !» à toute l’ignominie et la bassesse que représente l’OTAN/UE.
Il reste à comprendre pourquoi ces manifestations spectaculaires de turpitude morale ont lieu en ce moment même. En d’autres termes, pourquoi les
faucons de l’OTAN et des États-Unis poussent si fort à l’élargissement d’un conflit qui, jusqu’à présent, est resté dans des limites de risque gérables et avec des marges résiduelles
pour des solutions négociées.
En fait, ils craignent à juste titre que la contre-offensive de l’OTAN n’obtienne pas le succès escompté. La fiction jusqu’ici entretenue d’une victoire
ukrainienne sur le champ de bataille ne résistera pas à la dure réalité. Elle ne pourra pas non plus éroder les ressources de Moscou de manière à «affaiblir» la Russie de manière
significative sur le plan international.
L’absence de victoire sera perçue à juste titre comme un revers par les élites oligarchiques. Et oui, la victoire de la Russie pourrait être la fin de
l’OTAN/UE.
C’est pourquoi nous parions sur une telle victoire. Par patriotisme.
Le sommet dit des BRICS, réuni à Johannesburg il y a quelques jours, a consacré le "basculement du monde". Un monde où l’Occident n’est plus en position dominante
comme il le fut pendant des siècles, déjà le PIB des pays du G7 ne représente même plus la moitié du PIB mondial. Cet événement, qui surprend des Occidentaux aveugles ou incrédules, fut annoncé
de longue date par une Française, géo-politiste qui préside Géopragma, centre d’analyses internationales, Caroline Galactéros. Parmi tous les courages, cette jeune femme, élève et collaboratrice
de Pierre Dabezies, eut très tôt celui du réalisme, regardant toujours "les choses telles qu’elles sont", se défiant des idéologies de passage et des moralines de poche qui cachent de plus en
plus mal notre alignement sur Washington et ses mensonges. Certes, l'atlantisme de rigueur la maintient en marge de la bien-pensence occidentaliste et de ses grands médias, mais elle n’en est pas
moins l’une des rares voix françaises écoutées dans le monde entier, sauvant à elle seule l’honneur de la France en de multiples régions du monde. Faisons mieux connaissance avec cette femme
exceptionnelle par ses qualités morales et sa hauteur intellectuelle. Ecoutons-la évoquer sa vie, sa famille et sa manière de lire les grandes évolutions du monde, notamment au Proche-Orient, en
Syrie et en Iran, d’où elle revient, mais aussi en Europe, notamment en Ukraine et Russie.
Source :
Causeur - par Pierre Cretin - Le 21/08/2023.
Qu’attend l’Etat français pour maîtriser ses frontières, faire respecter l’état de droit et mieux garantir la sécurité de ses citoyens et des touristes ?
Le problème, c’est que notre pays n’ose plus s’affirmer. A ce rythme, il cessera bientôt d’être une “patrie”. Tribune.
Qu’est devenue la France ? Qu’est devenu Paris ? La lecture des journaux est une désespérante litanie quotidienne de viols, de vols, d’agressions, de traquenards en tous genre. A quoi
s’ajoute la banalisation des refus d’obtempérer, sources de drames dont deux touristes suisses ont fait les frais récemment parce qu’un voyou fuyait à contre-sens un contrôle
de police. Pas de minute de silence ni de marche blanche pour elle, par contre si un policier, leur sauvant du même coup la vie, avait fait usage de son arme, on imagine les émeutes… Beaucoup des
mis en cause, si tant est que l’on ose donner des informations « ethniques », semblent être le fait d’étrangers, la plupart en situation irrégulière, majoritairement africains et
maghrébins.
Selon le chef de l’État lui-même, à Paris la délinquance est pour 50% imputable aux étrangers en
situation irrégulière. La solution pour réduire de moitié ces problèmes qui gâchent, voire détruisent des vies, apparaît tellement indiscutable qu’elle doit aveugler nos décideurs même si, de
toute façon, ils cacheront toujours leur lâcheté derrière le respect des soi-disant « droits de l’homme ». Laissant de côté le premier de tous les droits de l’homme qui est celui de
vivre en paix et en sécurité, et aussi celui de prendre les transports en commun tranquillement, à n’importe quelle heure, qu’il soit homme ou femme. J’ai connu une époque où c’était possible,
si… si… comme tous les boomers.
Je voudrais comprendre pourquoi cette descente aux enfers dans laquelle nous entraîne notre laxisme migratoire ne provoque pas de réaction ferme des politiques, voire de la population qui, pour
le coup, pourrait utilement descendre dans la rue pour exiger une nouvelle politique. Politique migratoire, politique judiciaire, politique éducative… Mais pas après mise en place de commissions
bidon accouchant de rapports destinés à caler les tables branlantes de l’Élysée et de Matignon. Pourquoi ne pas agir tout de suite, maintenant ?
La reprise en main de la sécurité des Français, et de celle des pauvres touristes qui ont encore le courage de venir chez nous, devrait être une priorité nationale. Parce que cet abandon ne peut
que générer une croissance auto-alimentée de l’insécurité. Si l’État ne protège plus les citoyens, des milices ou des mafias pourront prospérer en « vendant » de la sécurité et de la
justice. La corruption se généralisera, une société atomisée et de plus en plus violente accentuera les inégalités dans un monde devenu anarchique et oligarchique.
Le Figaro publiait vers la fin de l’année dernière un article sur le stress des Japonais
découvrant la glauque et agressive réalité d’un Paris dont ils avaient cette ancienne image romantique qui persiste encore dans l’imaginaire de nombreux étrangers (mais cela ne durera pas
toujours). Je ne suis pas japonais, mais j’ai ressenti la même chose chaque fois que j’ai atterri à Roissy de retour du Japon. Après un séjour dans l’empire du respect, du civisme, de la propreté
et de la courtoisie, c’est toujours une épreuve de retrouver, dès qu’on prend pied dans le RER B, la crasse, la morosité, le bruit et la longue procession des tags couvrant des deux côtés
absolument tout ce qui borde les voies sur les 50km de la ligne.
La patrie, comme l’indique son étymologie, c’est la terre de nos parents de nos ancêtres. Ce devrait être ce lieu familier, où l’on se sent bien, ce chez-soi que chacun porte en son cœur. Un pays
que l’on aime parce qu’on y partage aussi la même histoire, la même morale, les mêmes valeurs, les mêmes espoirs. C’est cela qui réchauffe le cœur et fait la douceur de vivre. Et c’est pour cela
que, hommes et femmes, sont toujours prêts à sa battre pour défendre leur patrie. Un pays ouvert aux quatre vents, agressé quotidiennement dans sa sécurité, comme dans son identité, par des gens
qui manifestement ne partagent aucune de ses valeurs. Un pays qui lâchement abandonne toute affirmation de soi et toute fierté nationale. Un pays qui courbe l’échine sous le joug d’une
incompréhensible idéologie du laisser-faire, de la non sanction, de la non-frontière. Un pays dont le prince est un enfant ou un mondialiste forcené n’est plus une patrie pour personne.
Prions, car il faudrait un miracle, pour que la France le redevienne un jour. Et il y a urgence, parce que bientôt monteront de nouvelles générations pour qui la France ne représentera
plus rien.
L’esclavage dans le sud des États-Unis
Surce : Jeune Nation - par Augustin - Le 20/07/2023.
Comme énoncé dans le titre, cet article traitera de l’esclavage dans le Sud de l’Amérique avant la guerre de sécession. Rappelons pour faire court qu’à l’époque, le Nord et le Sud de l’Amérique
étaient deux sociétés bien distinctes de part leurs cultures. Le Sud était plus agricole alors que le Nord penchait pour l’industrie.
Loin de moi l’idée de justifier l’esclavage ici. Cet article pourra, à première vue, vous paraître très partisan et il l’est surement dans le seul et unique but de
contre-carré la propagande dont nous sommes gavés depuis des siècles à ce sujet . Rien n’est jamais tout blanc, rien n’est jamais tout noir mais le tout fait l’histoire.
Voici le contexte. Les Etats du Sud de l’Amérique ont un climat qui permet la culture de coton. C’est un marché porteur à l’époque et ces derniers se développent
grâce à cela. Les principaux ouvriers de la culture du coton sont des esclaves noirs. Les Etats du Nord de l’Amérique n’ont pas un climat assez chaud pour pouvoir faire pousser le coton mais ils
ont l’avantage de détenir les ports maritimes principaux par lesquels le coton transit presque obligatoirement pour aller en Europe. C’est ainsi que les Etats du Nord (principalement des
financiers et autres hommes d’affaire) récupèrent leur bénéfice, qui est de l’ordre de 40 à 50% du bénéfice total, sur le marché du coton. Les Etats du Sud, visant une plus grande autonomie et
voulant profiter plus entièrement du fruit de leur labeur, décident de construire leurs propres ports maritimes afin que le coton ne passe plus par le Nord. Bien évidemment, le Nord ne l’entend
pas de cette oreille. Les Etats du Sud finiront par demander une sécession et c’est ainsi que commencera le conflit qui donnera naissance à la fameuse guerre de sécession. Comme nous le savons
tous, dans une guerre tout est bon pour affaiblir l’ennemi. Pour les Etats du Nord, cela devra nécessairement passer par l’abolition de l’esclavage.
Pour enflammer votre curiosité, commençons par un argument choc qui, j’en suis certain, est presque inconnu du grand public.
En 1816, une certaine association répondant au nom de »American Colonial Society » fut créée par des planteurs de Virginie, du Maryland et du Kentucky
afin de rapatrier les Noirs en Afrique. Pour cela, la Société créa, sur les côte occidentale de l’Afrique le territoire du Liberia. A cette occasion, le Congrès vota une subvention de 100 000
dollars. De gros efforts financiers furent injectés afin que ce projet soit une réussite. Le président de la société, un neveu de George Washington ne ménagea pas ses efforts non plus. Une somme
astronomique de 1 806 000 dollars sera dépensée au total pour transporter au Liberia 10 500 esclaves affranchis… moins que le chiffre des naissances de la population servile en un mois. Pourquoi
cet échec ? Une des causes principale est la répugnance des Noirs à retourner en Afrique. Les affranchis veulent jouir de leur liberté en Amérique et les esclaves, quant à eux, préfèrent leur
condition servile en Amérique que l’imprévu africain.
Voila. Tout est dit. Merci et au revoir… Non je déconne ! J’en ai encore pas mal sous la semelle !
Petite cerise sur le gâteau d’immondices, on me souffle dans l’oreillette que le Liberia deviendra une république indépendante en 1847. Les anciens esclaves ne
trouveront rien de mieux à faire que de réduire les autochtones en esclavage durant tout le XXe siècle.
Cocasse… n’est-ce pas ?
Rappelons également que la grande majorité des blancs du Sud de l’Amérique ne se sentaient pas directement concernés par l’esclavage. En effet, sur les 1 800 000
familles que contient le Sud, seules 350 000 détiennent des esclaves et moins de 2000 familles emploient plus de 100 esclaves.
Penchons nous à présent sur une étude établie par deux professeurs de la Rochester University en 1974. Celle-ci aurait une fâcheuse tendance à casser les préjugés
et les modifier en profondeur. Pour cela, les deux éminents professeurs auraient utilisés les techniques de l’économétrie. Cette étude concerne 250 000 esclaves. Une fois les données traitées et
analysées les résultats nous dévoilent que l’esclavage n’était pas du tout le système économique périmé et inefficace que l’on a voulu nous faire croire.
Au contraire, toujours selon cette étude, il semblerait que celui-ci serait une industrie de pointe pour l’époque. L’agriculture pratiquée par les esclaves était
plus rentable de 35% que l’agriculture dite »libre ». Concernant le sort des esclaves, l’étude nous démontre que les familles n’étaient pas systématiquement séparées par les marchands.
Au contraire, les propriétaires d’esclaves trouvaient un intérêt économique à garder ces familles unies et veiller à leur bonne tenue morale. Les esclaves n’étaient pas forcés de travailler
jusqu’à l’épuisement. Ils étaient plutôt bien nourris, bien logés et bien habillés. Soyons honnêtes ! Cela était moins par charité qu’en raison de leur rôle essentiel dans la production,
mais tout de même…
Petite parenthèse. Et vous aujourd’hui ? Pensez-vous que votre patron vous paye 1200 euros par simple charité ou par intérêt ? Ne creusons pas plus cette petite
question déprimante ici et refermons la parenthèse.
Parait-il que l’ouvrage de cette étude aurait provoqué une vague de vives réactions . Tiens donc ! L’un des deux auteurs, le professeur Fogel, lui-même
marié à une noire, regrette ces attaques et s’exprime en ces termes : ‘‘
J’ai écris ce livre non pas pour approuver ou justifier quoi que ce soit mais juste pour remettre le sens de l’histoire à l’endroit. »
Alors oui bien sur, nous trouverons toujours des exemples isolés qui nous démontrerons le contraire. Le but étant toujours de garder une vue d’ensemble. Ce que ne
fait pas le système actuel.
Le moment est venu de vous citer le professeur Woodward, spécialiste de l’histoire du Sud à l’Université de Yale (Nord) qui déclarait pour défendre les deux
professeurs auteurs de cette étude :
» L’historien traditionnel se base surtout sur des expériences individuelles, qui sont vraies mais qui peuvent fausser l’image d’ensemble. C’est ainsi que, pour cet historien qui
réprouve comme tout le monde l’esclavage, c’est un réflexe tout naturel de sélectionner des exemples d’horribles expériences subies par des esclaves isolés et ensuite
généraliser. »
Aventurons nous maintenant, en comparaison, au sort qui fut réservé aux ouvriers blancs vivants dans des pays industrialisés de cette même époque (Au Nord de
l’Amérique ainsi qu’en Europe Occidentale). Les sort de ces derniers était-il réellement plus enviable que les pauvres esclaves noirs ? N’oublions pas que nous parlons d’une époque où
régnait une grande misère ouvrière avec son lot de salaires dérisoires, ses grèves, ses émeutes et ses insurrections.
Ne serait-ce qu’en France, pour ne citer que cet exemple, l’enquête de Villermé (1840) nous révèle que les enfants de 6 à 8 ans devaient travailler une moyenne de
17 heures par jours en position debout. Ils sont souvent mal nourris, mal habillés et obligés de parcourir plusieurs kilomètres pour se rendre sur leur lieu de travail. Le taux de mortalité
infantile est horrifiante.
A cette époque le capitalisme ne prévoyait rien pour la vieillesse, ni pour les dépenses de maladies et trop peu pour les vêtements. L’ouvrier en est réduit à
compter sur quelques charités hasardeuses, privées ou publiques. Alors que de son côté, le maitre d’esclaves avait également des responsabilités et des devoirs que l’employeur n’avait pas envers
son employé : le nourrir, le loger, le vêtir, le soigner, veiller sur sa vieillesse…
» En France, plus de la moitié des ouvriers sont plus malheureux que les nègres. Et si l’on ne peut faire davantage pour eux, il faudrait permettre à tous ceux qui méritent
l’intérêt par leur bonne conduite, leur pauvreté et leur amour du travail, de passer nègre en forme de récompense et d’encouragement. » – Alphonse Karr, 1845.
Un avocat, Fitzhugh, dans son ouvrage » Sociology
for the South, or the failure of free society (1854) », affirme également que l’esclave jouit d’une sécurité que n’a pas l’ouvrier. Il y voit même une forme plus ou moins accomplie du
socialisme. Il justifie l’esclavage en soi, sans aucune distinction de races. Cette sorte de théorie du socialisme autoritaire n’est pas si éloignée de la réalité qu’édifieront au siècle suivant
certains régimes à racines communistes. Rajoutez une forte dose de bureaucratie ainsi qu’une grosse pelleté d’aristocratie apatride… Vous avez compris.
Citons maintenant quelques témoignages pour le moins stupéfiants allant en faveur de l’esclavage. Voici celui de Révérend Thomas R. Dew, dont son œuvre (Pro
Slavery argument, 1832) constitue le premier traité théorique en faveur l’esclavage.
» Ici, dans le Sud, le seul signe distinctif, la véritable marque d’aristocratie est la couleur, et tous ceux qui sont blancs sont égaux malgré la diversité de leurs occupations. Le
blanc le plus pauvre se considère comme étant presque au même niveau que le plus riche et, enhardi par cette idée, aborde son employeur en lui tendant la main avec une liberté qu’en Europe
les hommes des ordres inférieurs montrent rarement vis-à-vis de leurs supérieurs. Et c’est cet état d’esprit d’égalité qui crée et maintient le véritable esprit de liberté. »
Prenons maintenant le témoignage que fit le Prince Achille Murat :
» L’esclavage vu de loin à une toute autre physionomie que vu de près. Ce que la loi a de dur est adouci par l’usage. Les abus s’entre-détruisent et ce qui est horrible et monstrueux en
théorie devient parfaitement tolérable en pratique. »
Témoignage intéressant fait par ce Prince. Peut-être pouvons nous établir une comparaison entre ce qu’il dit et l’enseignement que nous avons nous même reçu à ce
sujet. Peut-être que ce que l’on nous a appris est bien plus horrible que ce qui a pu réellement se passer également… Ou peut-être pas.
Un voyageur écossais, Charles Mckay, qui séjourna dans le Nord comme dans le Sud de l’Amérique avant la guerre de Sécession, nous raconte dans son ouvrage
(Life
and liberty in America, 1859) :
» Dans le Sud, le propriétaire d’esclaves ne semble pas avoir la moindre objection à se trouver tout près de n’importe quel Noir, jeune ou vieux, homme ou femme. En revanche, les hommes
du Nord qui parlent tant de liberté et d ‘égalité politique retroussent dédaigneusement les lèvres à la moindre possibilité de contact avec un africain. Dans le Sud, le Noir peut sans
scandale prendre l’omnibus, son voisinage n’effraie ni ne dégoute les Blancs. Quant à l’esclave fidèle, il reçoit le titre familier et affectueux d’ « Oncle » ou de
« Tante ». Si les Etats du Nord et leurs habitants témoignaient aux Noirs la moitié ou le quart de la bienveillance sociale qui leur est témoignée dans le Sud, le problème de
l’esclavage serait grandement simplifié. Mais étant donné que les habitants du Nord parlent des droits politiques du Noir tout en l’opprimant ou le rabaissant socialement, leurs discours
anti-esclavagistes ont un relent d’hypocrisie et de fausseté. Ainsi la question de l’abolition de l’esclavage se trouve-t-elle privée de l’élégance, de la force et de l’élan que donne une
conviction absolument sincère et intransigeante. »
Ici, Charles McKay a absolument bien résumé la situation. Tout est dit. Ceux aujourd’hui, qui organisent ou cautionnent l’invasion de notre territoire tout en
prenant soin de vivre à l’abri de celle-ci sont, à n’en point s’y tromper, du même acabit.
Dernier petit témoignage, plein de sens, celui de Carlyle. Grinçant ! :
» Le Sud dit au Négro : Sois esclave, mais que Dieu te bénisse ! Alors que le Nord grommelle : Sois libre, mais que le diable t’emporte ! ».
J’ose espérer que vous ressortirez de cette lecture avec une opinion au curseur légèrement déplacé. Il n’est pas question de cautionner l’esclavage ici, juste
d’analyser l’histoire avec des faits nouveaux. Il est clair que l’esclavagisme pratiqué par les Etats du Sud nous scandalise car nous sommes des hommes de notre époque biberonnés par des
histoires comme »La case de l’Oncle Tom » qui, soit dit en passant, fut écrit par une américaine du Nord. Nous avons été éduqués par les films d’Hollywood écrits par les vainqueurs de
la guerre de sécession. Ceux-ci prenant souvent des cas isolés tout en appelant à les généraliser. L’histoire est écrite par les vainqueurs, hors nous savons bien qui a gagné la guerre de
sécession.
Le but ici, est juste de comprendre qu’en réalité, il n’y a pas que des méchants esclavagistes comme il n’y a pas que des bons abolitionnistes. Il n’y a que des
hommes, vivants à leur époque, avec leurs mœurs, leur culture, leurs intérêts. Il faut comprendre qu’à l’époque, avoir des esclaves n’était pas considéré comme indécent voir démoniaque. Le
gagnant gagnait le droit d’avoir des esclaves et le perdant devenait esclave. C’était une loi universelle acceptée et assimilée par tous, y comprit les Africains eux-mêmes. Alors certes, il n’est
jamais facile d’être dans la peau du perdant et tous les hommes ont toujours souhaités se retrouver dans la peau du gagnant. La nature est ainsi faite.
Le plus important pour nous étant de garder un esprit critique et surtout dépassionné sur l’histoire partisane que nous a raconté Fernand Nathan durant toute notre
enfance.
Pour finir penchons nous sur un écrit de l’ancien président abolitionniste des Etats-Unis, tant aimé, admiré et cité en exemple par tous les humanistes adeptes de
liberté, d’égalité parfaite ainsi que de vivre-ensemble. Ces mêmes politiciens, professeurs d’écoles ou autres fonctionnaires bien planqués derrière leur bureau, œuvrant corps et âme pour que le
monde entier se prenne par la main sans aucune distinction et chante les bienfaits de la démocratie républicaine autour d’une bonne guillotine progressiste.
» Il y a un dégout naturel de presque tous les blancs à l’idée d’un mélange sans discrimination des races blanches et noires. Je proteste contre la logique qui conclut que si je ne veux
pas d’une femme noire pour esclave, c’est que je la veux nécessairement pour épouse. Je n’ai besoin ni de l’une ni de l’autre ! A certains égards, elle n’est certainement pas mon égale.
La séparation des races est la seule manière parfaite de prévenir l’amalgame. » – Abraham Lincoln, 1857.
Comme nous affirmerait un certain vieux dinosaure, ceci est un détail de l’histoire, n’est-ce pas ? Auquel je rajouterai que l’histoire est faite d’une
succession de détails.
Devenus imbattables en matière de
falsification, les experts du mainstream occidental préfèrent passer sous silence les réalités ou les chiffres qui les dérangent plutôt que de mettre en évidence les 27 millions de morts
de la Russie soviétique face aux 290 000 morts décomptés par l’armée américaine (sur les 12 millions de GI’s engagés sur le front occidental). Ni vu, ni entendu, ni lu…
À l’occasion du 8 mai, M. Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et Mme Patricia Miralles, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des
Anciens Combattants et de la Mémoire, ont adressé à la Nation ou à qui de droit un message où l’on relève le passage suivant :
« Mourir pour que
d’autres puissent vivre libres : c’était le prix exorbitant dont plus de 10 millions de soldats alliés se sont acquittés. Un prix qui, hier comme aujourd’hui, augmente à chaque
renoncement, à chaque fois que nous oublions notre passé. »
« Et à chaque oubli », aurait-il fallu ajouter pour être honnête ! C’est en effet là où le bât blesse…
***
Il n’y a pas si longtemps, on évoquait toujours, ne serait-ce qu’au nom de la vérité historique et du devoir de mémoire, les lourdes pertes humaines de
l’Armée rouge durant la Seconde Guerre mondiale, avec des chiffres faramineux oscillant autour de 26 ou 27 millions de victimes, dont 12 millions de soldats et 14, 6 millions de civils,
cette hécatombe concernant les seuls combats entre l’URSS et l’Allemagne nazie sur le front de l’est européen.
En août 1944, ces faits étaient largement reconnus : 57% des Français estimaient que l’URSS avait le plus contribué à la défaite du nazisme. Or, depuis deux
ou trois décennies, ce sont les États-Unis qui viennent en tête du classement. N’y aurait-il pas anguille sous roche ? Ne pourrait-on pas imputer ce renversement de conviction à l’action
quotidienne et sournoise des apôtres du néo-conservatisme qui depuis la dislocation de l’URSS ont mis la main sur le récit de l’Histoire, et se chargent de l’écrire à leur guise.
Dans un article du New-York
Times remontant à 2004, le journaliste Ron Suskind rapportait les propos cyniques de Karl Rove, conseiller de George W. Bush, concernant la conception américaine en matière
d’information depuis la disparition de l’Union soviétique :
« Nous sommes un
empire maintenant, et lorsque nous agissons, nous créons notre propre réalité. Et pendant que vous étudiez cette réalité, judicieusement, comme vous le souhaitez, nous agissons à nouveau
et nous créons d’autres réalités nouvelles, que vous pouvez étudier également, et c’est ainsi que les choses se passent. Nous sommes les acteurs de l’histoire. »
Ce négationnisme inavoué mais flagrant s’est insinué sournoisement dans le discours et le récit des « grandes démocraties » de l’Axe du Bien, en plusieurs
étapes, afin que le mensonge passe au mieux dans une opinion largement décervelée par la propagande, une guerre des nerfs qui bat son plein depuis l’affrontement en Ukraine et envahit
l’espace au rythme d’une infernale valse à mille temps.
Il y a eu dans un premier temps l’odieuse assimilation du communisme au nazisme : nous n’avons pas réagi car nous ne sommes pas communistes.
Puis on est passé à la phase suivante, la non-invitation de la Russie aux commémorations de la victoire sur l’Allemagne nazie : nous n’avons pas réagi car
nous ne sommes pas Russes.
Et enfin vint le troisième temps de la valse : zapper désormais systématiquement la participation et le rôle déterminant de l’URSS dans l’écrasement de la
Wehrmacht (dont 80% des pertes ont été subies sur le front russe). Sans Armée Rouge, il n’y aurait certes pas eu de débarquement sur le front occidental, ni de libérateurs américains
distribuant des chewing-gums et caressant les joues des petites filles. Mais nous n’avons toujours pas réagi, car « nous sommes tous des Américains » depuis 2001, « Tous Charlie » depuis
2015, appelés à devenir « tous des Ukrainiens » épris de Zelensky… C’est la règle du chacun pour soi et Dieu pour tous.
À ceci près que le dieu des Français est américain, boit du coca, mange du Macdo et que l’anglais est sa langue céleste…
Et la danse continue : cette valse n’en serait pas une si elle ne se perdait pas dans un étourdissant tourbillon visant à anéantir la mémoire : et quoi de
plus efficace que de détruire les mémoriaux. Ce sera à jamais l’un des apports majeurs de la Pologne et des pays baltes au patrimoine de l’humanité d’avoir entamé la démolition des
monuments construits en hommage aux soldats de l’Armée rouge ayant donné leurs vies pour mettre fin à l’occupation nazie. Là encore, nous n’aurons pas réagi, puisqu’il s’agit de ce
souvenir obsédant de soldats que beaucoup veulent arracher de nos mémoires.
Sans Armée
Rouge, il n’y aurait certes pas eu de débarquement sur le front occidental, ni de libérateurs américains distribuant des chewing-gums et caressant les joues des petites filles. Ce
tableau du bilan humain de la Deuxième Guerre mondiale, M. Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et Mme Patricia Miralles, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées,
chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire, ne l’ont jamais voulu l’admettre…
Nous avons déjà dû oublier le projet AMGOT (Allied Military
Government of Occupied Territories) conçu par nos futurs libérateurs américains dès 1942, dont l’objectif était de faire de la France « libérée » un territoire sous occupation
militaire, dépouillé de sa souveraineté et où le franc devait être remplacé par une monnaie d’occupation. Mais ces libérateurs un peu bombardeurs nous ont libérés et c’est à eux que nous
devons respect et gratitude.
S’il fallait en plus se soucier des 27 millions de Russes, morts si loin de nous dans le temps et dans l’espace. Ils font l’unanimité (ou presque) contre
eux dans la patrie des droits de l’Homme et au pays des lumières, et dans tout l’Axe du Bien : il doit y avoir du vrai dans ce qu’on dit… C’est ce que sous-entendent les imposteurs en
meute… Que dire de plus ? Pour la secrétaire d’État chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire, une suggestion : il serait souhaitable de renforcer le service chargé de la
Mémoire…
Pleure, ô pays bien-aimé ! Tu méritais mieux que cela, mais nous n’aurons rien dit et tout accepté…
Consultant politique, président-fondateur du Réseau Voltaire. Dernier ouvrage en français : Sous nos yeux - Du 11-Septembre à Donald Trump (2017).
Londres et Moscou sont le théâtre de grands événements collectifs. Chacun exprime des valeurs qui lui sont propres. En Angleterre, les fastes masquent
l’origine de riches ornements, souvent volés sans scrupule. En Russie, célébrer les martyrs de la Seconde Guerre mondiale est un engagement au même sacrifice pour la patrie. À Londres, la
réussite se mesure à ce que l’on a accaparé. À Moscou, elle s’évalue à ce que l’on a fait pour les siens.
Les fêtes du 6 mai à Londres et du 9 mai à Moscou ont été des mises en scènes visant à manifester deux mondes étrangers l’un à l’autre.
Le roi Charles III portant les insignes de Sa Majesté.
LA MISE EN SCÈNE DU ROYAUME-UNI
En Angleterre, le 6 mai, nous avons assisté au sacre du plus grand de tous les rois. La presse britannique nous a préventivement assuré qu’il n’avait aucun
droit politique, exclusivement une fonction de représentation. Vraiment ? Alors, en vertu de quoi le prince de Galles a-t-il pu, une centaine de fois durant le règne de sa mère, modifier
l’ordre du jour de la Chambre des Communes et en faire retirer les sujets qui lui déplaisaient ? Les experts nous assurent qu’il ne s’agissait que de projets de loi mineurs, mais de quel
droit le prince, et non les députés, les a-t-il jugés sans importance ?
En tant que prince de Galles, Charles est devenu le protecteur de la Confrérie des Frères musulmans, une organisation politique secrète créée par le MI6 durant
la colonisation de l’Égypte. Elle est interdite dans de nombreux pays musulmans en raison de leurs activités terroristes pro-Britanniques. En 1993, il devient le patron de l’Oxford Centre for
Islamic Studies, d’où les Frères et le MI6 rayonneront sur tout le Moyen-Orient dans la tradition de Lawrence d’Arabie. Le zèle du prince Charles est tel que Londres se transforme en
Londonistan, hébergeant nombre de responsables de la Confrérie, dont le Saoudien Oussama Ben Laden. Le prince s’est rendu 120 fois rencontrer des monarques du Golfe soutenant
l’organisation.
Un paravent brodé est déployé dans le chœur de l’abbaye de Westminster pour que l’assistance ne soit pas
éblouie par Dieu, descendu sacrer le roi lors de l’onction par l’archevêque de Canterbury.
LA FIN D’UN MONDE
Sous le nom de Charles III, le prince de Galles vient d’être sacré monarque d’Antigua et Barbuda, d’Australie, des Bahamas, de Belize, du Canada, de Grenade, de
Jamaïque, de Nouvelle-Zélande, de Papouasie-Nouvelle Guinée, du Royaume-Uni, de Saint-Christophe-et-Niévès, de Sainte-Lucie, de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, des îles Salomon et de Tuvalu.
Des détachements des armées de ses royaumes ont défilé pour l’escorter en son palais.
Une centaine de chefs d’État et de gouvernement s’étaient déplacés ou fait représenter. Les images officielles de la BBC ne les ont pas montrés. Ils étaient des
invités, rien de plus.
Les Nord-Coréens, les Syriens et les Russes n’étaient pas les bienvenus au couronnement. Les Chinois ont été invités, mais ont provoqué un scandale en envoyant
le vice-président Han Zheng, présenté au Royaume-Uni comme le responsable de la répression anti-Britannique à Hong Kong.
La cérémonie n’avait guère changé depuis la décolonisation de l’Empire sur lequel « le soleil ne se couche jamais ». Tout au plus, a-t-on retiré des
joyaux de la Couronne quelques pierres précieuses volées en Inde.
Il est bien sûr stupide d’évaluer une cérémonie d’antan avec les critères d’une autre époque. Mais les Britanniques ont choisi des symboles anciens comme s’ils
étaient toujours acceptables au XXI° siècle. Ainsi, un magnifique paravent brodé a masqué le roi lorsqu’il a été oint par l’archevêque de Canterbury, afin que la lumière de Dieu n’aveugle pas
l’assistance. Quelqu’un a-t-il vraiment craint d’être ébloui ? À l’issue du couronnement, le roi Charles III a été proclamé « lieutenant de Dieu sur Terre ». Comment des
ministres de nombreuses religions ont-ils pu se joindre à cette mascarade ?
Ces fastes ne semblaient pas correspondre à l’avènement d’un roi, mais plutôt aux obsèques d’un monde. Celui de l’Occident dominant l’Humanité.
Le 9 mai, les Russes ne célèbrent pas leurs conquêtes militaires à l’étranger, mais le sens du sacrifice
de leurs soldats.
LA FÊTE DE LA PATRIE
La Russie fête aujourd’hui, 9 mai, la victoire de l’URSS sur le nazisme. La population soviétique a souffert autant que celle de Pologne durant la Seconde
Guerre mondiale. 27 millions de personnes sont mortes dont plus de la moitié de ses armées. Au total, c’est 1 Soviétique sur 7 (contre 1 Allemand sur 10, 1 Français sur 83 et 1 États-uniens
sur 655).
Pour faire face à l’ennemi, le pays s’est rassemblé. Le Premier secrétaire Joseph Staline a libéré les prisonniers de la Guerre civile (les goulags étaient
peuplés de communistes dissidents, les mencheviks). Il a mis fin aux persécutions religieuses et a fait alliance avec l’Église orthodoxe. De sorte que cette période tragique est aussi le
creuset de la réconciliation et de l’unité nationale.
Les fêtes du 9 mai sont donc à la fois le souvenir des horreurs de la guerre et de la capacité de se sauver ensemble, les uns et les autres. En cette période,
les Russes ont conscience que les « nationalistes intégraux » qu’ils combattent en Ukraine sont les héritiers de ceux qui se joignirent aux nazis pour massacrer le plus de juifs, de
tsiganes et de slaves possible (Selon la doxa officielle ukrainienne actuelle, les Ukrainiens ne sont pas des slaves proprement dits, mais les descendants d’une tribu viking, les Varègues,
mixés de slaves).
Depuis 2012, des millions de Russes défilent, brandissant les portraits de leurs aïeux morts pour la
patrie. Ils aspirent au même dévouement.
LE RÉGIMENT IMMORTEL
Traditionnellement, depuis 1965, des Russes défilent aussi le jour de la Victoire, le 9 mai, en hommage à leurs grands-parents et arrières-grands-parents tués
en combattant les nazis. À partir de 2012, ce défilé s’est généralisé dans tout le pays et a été organisé sous la dénomination du « Régiment immortel ». Il s’agit aujourd’hui, non
pas tant de célébrer les morts, que de se poser comme ses successeurs, de dire que l’on est prêt à mourir pour défendre les autres. Les Russes sont patriotes, non pas chauvins, mais capables
de sacrifice.
Compte tenu des attentats ukrainiens, la plupart de ces défilés n’auront pas lieu cette année. Vladimir Poutine présidera les manifestations, dont le
traditionnel défilé des armées sur la Place rouge. En Occident, on le décrit comme un dictateur vivant dans le luxe, loin de son peuple. Ses concitoyens savent que c’est faux. Il est de
culture russe et considère donc, comme eux, que le luxe ne doit pas lui faire oublier qu’il est un homme.
LES DEUX MONDES
Si les sujets du roi Charles III sont fascinés par la magnificence de la Couronne, les concitoyens du président Poutine considèrent qu’il n’y a pas de noblesse
à se parer de joyaux volés. Pour eux, seul ce que l’on a gagné soi-même a de la valeur.
M. Driencourt : Avec des diplomates comme vous, la France n’a pas besoin de l’Algérie pour s’effondrer ! ...par Ahmed Bensaada.
Diffusé sur ce site avec l'accord de l'auteur - Autre diffusion : RzO International - Le 14/01/2023
Xavier Driencourt
Ambassadeur de France en Algérie à deux reprises : 2008-2012 et 2017-2020
Non, M. Driencourt. La France n’a pas besoin de l’Algérie pour s’effondrer, comme vous l’avez beuglé
dans votre récent article. Avec des diplomates comme vous, elle sombre toute seule, sans assistance aucune.
Il faut juste admirer les « succès » diplomatiques de la France pour s’en rendre compte: un désastre en
Ukraine, une débâcle au Sahel, un camouflet en Australie, et j’en passe.
Mais dites-moi : est-ce dans les prestigieuses écoles que vous avez fréquentées qu’on vous a inculqué ce style si
éminemment anti-diplomatique? Est-ce dans ces temples de la diplomatie qu’on vous a enseigné la provocation, l’acrimonie et l’inimitié? Est-ce dans ces lieux que vous avez appris à exceller dans
la tartuferie?
M. Driencourt, sachez que vous êtes exactement à l’image de ce qui a été nommé « Quai d’Orsay à la dérive ».
N’est-ce pas vous qui avez déclaré que « le rôle d’un ambassadeur français à Alger, ce n’est pas de remettre de l’huile sur le feu,
fût-ce de l’huile d’olive !C’est au contraire de rapprocher, de raccommoder quand il le faut, de faire de la dentelle. Et quand on fait de la dentelle parfois on se pique avec une
épingle. […] Il faut éviter les piqûres d’épingles »?
Une fois en retraite, vous avez hypocritement troqué votre coiffe de dentellière contre un vulgaire casque militaire. Il ne s’agit plus de
piqures d’épingles, mais d’une attaque avec des missiles à tête nucléaire! D’ailleurs, n’avez-vous pas été chef du service des ventes de matériels militaires au ministère des Affaires étrangères?
Dans votre violente diatribe contre l’Algérie, vous avez parlé de « corruption » et
« d’affairisme ». Mais en consultant votre parcours professionnel, on se rend rapidement compte que vous êtes très certainement un expert en la matière.
Au fait, connaissez-vous un certain Reda Kouninef? Oui, oui, l’oligarque algérien, membre du cercle restreint de la
mafia boutefliklienne actuellement en prison, emporté par le Hirak. Pouvez-vous nous expliquer comment vous avez réussi à lui vendre la superbe villa « Les Zebboudj », propriété de la France depuis 1936, pour moins de la moitié de la somme
affichée par l’état français? Une villa sise à El Biar, d’une superficie de 250 mètres carrés habitables, construite sur un terrain de plus d’un hectare!
Le document précise aussi que cette cession a été approuvée le 22 mars 2011, date à laquelle vous étiez en poste à
Alger.
Certains observateurs pensent que cet oligarque est un de vos amis. Tiens donc, est-ce vrai? Si c’est le cas, ceci
expliquerait cela.
Autres questions : pourquoi cela a pris cinq relances pour que le député François Cornut-Gentille obtienne une
réponse (après une attente de près de 18 mois)? Et pourquoi le nom de l’acquéreur, en l’occurrence Reda Kouninef, ne figure pas dans la réponse officielle? Est-ce si gênant que ça?
Alors, on parle toujours de « corruption » et « d’affairisme »?
Continuons dans la même veine.
Vous devez aussi connaitre un certain Bruno Delaye, ancien ambassadeur de France en Espagne (2007-2012)? Mais oui, le
dandy de la diplomatie française présenté comme « hâbleur, gouailleur, charmeur », « brillant, bon vivant », « l’enfant chéri
du Quai d’Orsay » « qui aime le vin, les femmes et la corrida » et qui « tutoie François Hollande et Carla Bruni ».
Ce « beau gosse » diplomate a juste confondu la caisse du Quai d’Orsay avec son propre portefeuille! C’est
vrai qu’avec son train de vie, il avait besoin de cash. Il s’est donc servi en piquant près de cent mille (1oo ooo) euros pour assaisonner sa « dolce vita ». Sauf qu’il s’est
fait prendre la main dans le sac, et le sac était plein. Le dossier a été transmis à l’inspection générale du Quai d’Orsay, surnommée les « bœuf-carottes » des diplomates. Et qui était
à la tête de cette inspection? Je vous le donne en mille : Xavier Driencourt. Ce dernier, qui venait de quitter Alger en 2012 a été nommé à la tête de cette inspection. Mais au lieu d’agir
comme il se doit dans ce type de dossier, il décida de « patienter » pendant plusieurs mois avant de lancer une enquête. Mais pourquoi avoir attendu si longtemps alors que
« l’article 40 du Code de la procédure pénale contraint tout fonctionnaire qui acquiert la connaissance d’un possible délit d’en informer sans délai le procureur
général »?
Questionné par le journaliste Vincent Jauvert, auteur du livre « La face cachée du Quai d’Orsay», Driencourt « refusa de parler en détail de l’affaire ». Selon un diplomate
important interviewé par l’auteur, « plusieurs agents d’ambassade ont été radié pour avoir détourné quelques milliers d’euros ». Mais quelle sanction pour Bruno Delaye? Pas de
quoi fouetter un chat. Pour Vincent Jauvert, « le cas Delaye a été traité avec une grande mansuétude ». Bien sûr avec « l’indulgence active » du chef des
« bœuf-carottes », M. Xavier Driencourt.
Alors comme ça, on protège les copains appartenant à la secte des diplomates détourneurs de fonds? Et c’est vous qui
venez nous parler de « corruption », « d’affairisme » et « d’effondrement de la France ? Vous ne vous rendez pas compte que vos agissements baignent dans les deux
premiers et provoque le troisième?
Ce n’est pas tout. Qu’avez-vous à dire au sujet de cette grave affaire d’espionnage lorsque vous étiez en poste à Alger? Les employés de votre ambassade n’avaient-ils pas des
relations étroites avec un « baron de la drogue » reconverti dans des trafics maffieux de tous genres grâce à la collaboration de fonctionnaires malhonnêtes à qui on promettait
« d’accélérer leurs procédures de visas »?
Comme pour l’auteur du livre, vous avez répondu au journaliste qui vous a contacté que cette affaire ne vous dit
« absolument rien, mais rien du tout ». Ah oui? Une affaire d’espionnage montée par vos services, menée par votre personnel, au profit de votre ambassade et vous n’en savez
rien? Allons donc M. l’ex-ambassadeur, votre diplomatie n’a plus rien à voir avec la dentelle, mais plutôt avec la plomberie des eaux usées!
Et avec ça, vous osez écrire que vous avez de « l’amitié pour l’Algérie » et du « respect
pour le peuple algérien »! En l’espionnant?
En Algérie, nous n’avons pas la même conception de l’amitié et du respect, c’est le moins qu’on puisse
dire.
Mais pourquoi avoir choisi ce timing pour faire tout ce tintamarre belliqueux contre l’Algérie et
ses institutions? Certainement pour soutenir Radio M car, comme je l’ai écrit récemment, toutes les occasions sont bonnes pour diaboliser notre pays.
Mais ce qui m’étonne dans votre raisonnement, c’est que vous insinuez que ce média n’a pas reçu de financement
étranger alors que c’est le Quai d’Orsay où vous travaillez en 2014 qui l’a subventionné parl’intermédiaire du CFI (Canal France International). Pour en avoir
le cœur net, vous pouvez consulter les comptes de cet organisme et demander à M. Bernard Émié (ambassadeur de France en Algérie 2014-2017) actuellement directeur de la DGSE (Direction générale de
la Sécurité extérieure) comment cet argent a été investi par Radio M. De notre côté, on en sait quelque chose, mais des précisions sur la question seraient les bienvenues.
En définitive, M. le diplomate, vos faits d’armes en diplomatie ne riment qu’avec la compromission, l’affairisme, la
fréquentation d’oligarques véreux, l’espionnage ou le copinage avec des collègues escrocs.
C’est pour toutes ces raisons que votre logorrhée insipide qui ne contient aucun, mais alors aucun argument tangible,
montre à quel point la diplomatie française est en crise.
Non, M. Driencourt. La France n’a pas besoin de l’Algérie pour s’effondrer. À cause de vous et des fonctionnaires de
votre acabit, elle s’effondrera toute seule.
Et ce que vous ne comprenez pas malgré vos études dans ces écoles prestigieuses, c’est que tout l’Occident, obnubilé
comme vous par son complexe de supériorité, est en train de s’écrouler. Le tsunami arrive et vous vous mettez en maillot pour aller vous baigner. Faites attention, votre caleçon risque de ne pas
résister à la vague!
L’aveu d’A. Merkel ou le caillou dans la botte otanesque !
« Être un ennemi de l'Amérique est
dangereux ; mais être un ami de l'Amérique est fatal » (H. Kissinger)
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Par Amar DJERRAD - Le 23/12/2022.
La sortie inattendue de l’ex-chancelière allemande Angela Merkel n’est que la confirmation de ce qui en a toujours été chez les atlantistes ! Elle n’a fait
que reconnaitre, en tant qu’ex-chancelière et officielle, l'attitude hypocrite et les turpitudes du ''collectif occidental'' envers le reste du monde et non seulement la Russie.
Exécrable tromperie, ordonnée par les États-Unis
Leur orgueil les focalise uniquement sur ce qu’ils pensent et font eux-mêmes et de décider ce qui est valable ou interdit pour les autres suivant cette
prétention impériale de supériorité morale, culturelle et militaire sur le monde qui n’est pas occidental. Quand on compte, dit-on, égoïstement seul on trouve toujours un ‘bonus’ pour soi. La
devise amorale des impérialistes se résume ainsi : je mens, je triche, je vole les richesses d’autrui, je provoque pour dominer si nécessaire par la force armée, et si ça se gâte, je négocie pour
gagner du temps et accumuler afin de pouvoir recommencer plus tard dans d’autres circonstances !
Une exécrable tromperie, ordonnée bien entendu par les États-Unis, que met à jour Angela Merkel à propos des
accords Minsk 1 et 2. Huit ans après leur signature, sans la moindre tentative de les faire respecter malgré les récurrentes sollicitations de la Russie, sous de multiples provocations en
plus. Poutine a dû jouer sur la patience, la rationalité et la sagesse ; en quelque sorte « suivre le menteur jusqu'à la porte de sa maison » (proverbe algérien). L’ancien
Président Petro Porochenko l’a dit avant Merkel (avec plus de précisions) en juin 2022 à plusieurs médias occidentaux et personne n’y a donné du crédit parce que la volonté et le pouvoir de les
faire appliquer revient à l’Otan en priorité aux USA. Comme cette fois, c’est Merkel qui l’a affirmé, cela prouve que la non-application des « deux Minsk » faisait partie
incontestablement de la stratégie des États-Unis via l’Otan !
Engela Merkel, certainement à bout et par patriotisme, voyant aujourd’hui son Europe et plus précisément son pays la puissante Allemagne (que le
gouvernement actuel de Olaf Scholz est impuissant à défendre) – le moteur de l’économie européenne – sombrer inexorablement dans la récession et la désindustrialisation, a dû peiner pour trouver
une sortie afin de mettre un terme aux pressions américaines imposant un suivisme aveugle, destructeur, menant vers une faillite énergétique et industrielle, mais ignoblement sans effets
significatifs sur l’économie des USA qui s’en est bien prémunie ! On cite un montant des
programmesde renflouement et de sécurité énergétique de 465
milliards de dollars (soit 12% du PIB). Elle a certainement réfléchi que seule la révélation de la tromperie aura pour effet d’altérer toute la stratégie et la propagande américaine contre la
Russie, par le fait que ces accords ont été signés pour la duper afin de gagner du temps pour armer le proxy ukrainien en vue d’une guerre ! (Révélation faite à l'hebdomadaire allemand
Die Zeit). Par cette tricherie la responsabilité de la France, de l’Allemagne et du conseil de sécurité (qui ont parrainé ces accords en se portant garant), sur ce qui se déroule en Ukraine et la
destruction de ce pays, est totale ! Par cette action, elle confirme ainsi que l’opération militaire tardive russe est entièrement justifiée sur tous les plans, dont moralement ! La
Russie, qui a respecté ces accords, est donc dans son bon droit en intervenant militairement en Ukraine.
L’autre idée est que l’acte terroriste des « alliés » qui ont détruit le North Stream 2 qui allait
permettre la survie de l’Allemagne en tant que puissance, provoquant la colère des
Allemands, a certainement suscité la riposte catégorique de Merkel qui a compris les véritables objectifs des USA contre son pays. À savoir empêcher l’Allemagne, le moteur de l’Europe
et donc l’un des principaux pilier soutenant la puissance américaine, de mettre un pied dans le monde eurasiatique plus prometteur et sécurisé que le modèle américain. L’Allemagne, aujourd’hui,
est obligée d’acheter son énergie aux USA 3 à 4 fois plus cher qui rendront ses produits plus onéreux que les produits américains, au lieu de l’avoir directement de la Russie à bon
marché. Par effets d’entrainement ce sera tous les produits européens qui ne seront plus compétitifs. Ce n’est pas tout : à l’instigation évidemment de son curateur les USA, la Pologne se permet, en ces moments de crises, de réclamer à l’Allemagne
environ 1300 milliards de dollars en réparation des dommages causés par la Seconde Guerre Mondiale. Berlin répond qu’il n’a rien à payer estimant avoir déjà payé. Ils veulent manifestement son
écrasement !
On peut comprendre que la sortie de Merkel, pressentant l’inéluctable victoire de la Russie, vise à annihiler
toute idée de ''cessez-le-feu'' précoce qui ne peut être que ruse et à entraver l’action dominatrice et paralysante américaine afin d’accélérer la fin de son hégémonie en Europe qui équivaut à la
fin de l’Otan ! Sur le « cessez-le-feu », Kissinger a fait une étrange proposition
dernièrement qui va dans le sens des discussions informelles sur les « négociations » et la « trêve de Noël ». Une arnaque comme celle que révèle Merkel qui vise aussi à gagner du temps
pour renflouer les forces ukrainiennes avec de nouvelles armes et munitions. Kissinger propose carrément un retrait russe sur les
lignes d’avant le 24 février puis Donetsk, Lougansk et la Crimée « pourrait faire l’objet d’une négociation après un
cessez-le-feu », si impossible alors des « référendums dans ces territoires pourraient s’avérer une alternative ». Pourquoi pas ? Quand la sénescence des 100 ans d’âge
sera reconnue érudition.
Merkel doit espérer ainsi soit un réveil des peuples européens, seuls à même d’imposer une paix en conformité avec
les légitimes craintes et exigences sécuritaires russes, soit donner un prétexte acceptable, le moins humiliant, aux responsables européens pour arrêter la ruine et la débâcle en suivant, unis,
la seule voie des négociations sécuritaires mutuelles, qu’excluent bien-sûr (pour le moment) les décideurs/tuteurs américains et leur annexe anglaise ! Dans tous les cas, son aveu reste un
caillou douloureux dans la botte otanesque !
Aveu qui décrédibilise l’Europe en démontrant son « béni-oui-ouisme »
Bien
que frustrant pour la Russie, cet aveu rend légitime les arguments de la Russie au sujet de son intervention en Ukraine. Le Président russe trouve cela « inattendu » précisant
« cela déçoit. Franchement, je ne m’attendais pas à l’entendre de la part de l’ancienne chancelière fédérale. J’ai toujours considéré que les autorités de l’Allemagne étaient sincères
avec nous. »
Les révélations de Merkel ont fait réagir l’ancien vice-chancelier
autrichien Heinz-Christian Strache qui ne semble pas content par cette révélation (il n’est pas le seul) jugeant que
« c’est effrayant la franchise avec laquelle Mme Merkel en parle. De cette manière, nous détruisons toute base de confiance ». Il est vrai que cela sape la crédibilité de
l’Occident, mais il doit savoir que les atlantistes ne peuvent pas être crédibles et de confiance quand ils réalisent des objectifs égoïstes, malsains, qui sèment la mort, par le mécanisme
de corruption US. Ils n’ont jamais eu vraiment de « fondements » ni de « principes » ni d’actions sérieuses ; du moins lorsqu’ils sont confrontés à un jeu d’intérêts
illicites ou à des faits intolérables ! C’est bien dans l'adversité que les principes et valeurs s’attestent et non en situation de paix. Grâce à cette guerre chez eux provoquée par
eux-mêmes, toutes leurs sournoiseries, leur hypocrisie et leurs boniments, cachés sous un sophisme futile, sont mis au grand jour !
Ce seront tous les pays du monde qui regarderont désormais avec un autre œil plus vigilant, une autre approche
plus prudente tout accord avec l’Occident.
C’est à se demander si le « Brexit » ne serait pas un stratagème américano-anglais visant à détacher le
royaume uni d’une Europe prévue lieu d’une confrontation afin de la préserver des éventuelles graves conséquences d’une guerre programmée, par proxy ukrainien, contre la Russie. Au regard des
faits et de l’évolution de la situation, c’est certainement le cas. L’Europe, notamment l’Allemagne et la France, est ainsi doublement dupée !
L’Allemagne et la France (dans le sillage le reste de l’Europe), ainsi ridiculisées pour manquement à la parole
donnée, (malgré la ridicule et inutile tentative d'E. Macron de sauvegarder les accords en proposant un … 3ème Minsk), sont totalement discréditées et disqualifiées pour
mener de quelconques négociations de paix ou de médiation et ce, sans évoquer les atteintes graves, récurrentes, aux usages diplomatiques (fuites intentionnelles d’informations aux médias
par Macron, par exemple).
Désormais, le Maître de jeu, seul, peut engager sa bonne foi en proposant d’autres assurances de façon digne de
confiance que celles coutumières. L’Europe n’étant qu’un faire-valoir, par son rôle de subalterne, pour mettre en œuvre les visées de Washington. Même sa pseudo presse dite « mainstream »
(écrite et visuelle) endoctrineuse, fourbe et racistes est animée par des plumitifs sans dignité, chargés de porter la voix de la « bien-pensance » de leur suzerain américain, lui
obéissant en toutes circonstances. L’UE est bien dans la relation « maître-élève » du fait de sa dépendance stratégique, sécuritaire, militaire et économique des Etats-Unis.
Dès lors le « béni-oui-ouisme » des temps coloniaux apparait moins humiliant que le « béni-oui-ouisme »,
d’aujourd’hui, du Conseil de l’Europe sur les questions de souveraineté politique, économique et culturelle, ainsi que sur le cas de l’Ukraine. Les dirigeants européens sont responsables de
ce qui arrive sur leur continent. La faute leur incombe pleinement !
La guerre « s’arrêtera si Poutine le veut » ?
Pendant que des voix non officielles, telles celles de Merkel, tentent d'ouvrir des voies pour arranger une
solution, d’autres comme celle de sa compatriote la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock rejette tout cessez-le-feu éventuel aux « conditions russes » qui attentent à
« l'horreur du peuple ukrainien », selon Sputnik qui rapporte un extrait de son interview à l'hebdomadaire « Bild am Sonntag ». Elle estime que « si Poutine le veut,
alors la guerre sera finie demain » en ordonnant à « ses troupes de se retirer ». Ce serait courageux et honorable si c’est le peuple et les soldats ukrainiens, qui sont face à
la mort, qui le disent et décident de leur propre sort et non l’Allemande Baerbock depuis son bureau, bien chauffé, à Berlin ! Elle ne voit pas le chaudron dans lequel se trouvent les
soldats ukrainiens. Constat venant de l’ancien sénateur et ex-colonel de l’armée américaine Richard Black lors d’une visioconférence. Selon lui « La bataille en cours pour Bakhmoutest progressivement devenue un désastre pour l'armée ukrainienne… Les troupes ukrainiennes sont jetées par milliers dans un chaudron de la mort et elles ne
semblent pas avoir de solution. La Russie gagne à Bakhmout … ».Elle ne voit pas non plus ce que rapporte son média allemand Bild qui s’est rendu à Bakhmout
« avec de l’artillerie et des chars obsolètes, les soldats ukrainiens défendent le secteur le plus difficile du front du pays … (ils) ripostent au mieux de leurs capacités. Ils tirent
avec tout ce qui fonctionne. Les munitions se font rares ». Des experts occidentaux assurent que les pertes des forces armées ukrainiennes près de Bakhmout atteignent 500 à 800 personnes
par jour, que les hôpitaux sont surpeuplés et que les écoles sont converties en hôpitaux. Mais AnnalenaBaerbockn’en a cure des sérieux revers que subit l’armée ukrainienne et des morts qu'elle subit, car ceux
qui meurent ne sont pas des Allemands encore moins ses proches ! Elle n’est pas aussi la seule à débiter ce genre d’absurdités.
Pour le président Poutine « chat échaudé craint l’eau froide ». Il sait qu’il n’y a rien à espérer
d’honnête de l’Otan. Il n’accordera plus aucun crédit à leurs paroles. Il continuera sans aucun doute à maintenir la pression militaire et économique tant que les « conditions »
sécuritaires maximales ne sont pas atteintes avec la reconnaissance de la réalité sur le terrain, c’est-à-dire que tous les territoires acquis sont russes ! L’avis des autorités ukrainiennes
actuelles (installés par les États-Unis) n’est pas nécessaire ou ne sera que formel. Entre-temps, il poursuivra l’objectif stratégique d’instauration d’un processus multipolaire plus juste et
respectueux des valeurs, que souhaitent bien d’autres États, avec le concours d’autres puissances afin de mettre fin à cet impérialisme inhumain qui veut phagocyter le Monde.
Les européens (de l’ouest) doivent se faire à l’idée que tout a une fin encore plus un monde basé sur la
prédation, l’injustice et le mensonge leur permettant une vie paisible, au-dessus de leurs moyens, presque gratuite, au détriment des peuples honnêtes et laborieux !
Une Allemagne novatrice, performante et crédible.
Le monde (en particulier l’Afrique) reconnait toutefois que l’Allemagne est la première économie d’Europe dotée d’un modèle social (réduction du nombre de chômeurs
en particulier) et économique (surtout industriel) performants, ainsi que ses capacités d’innovation. On note 85% des exportations
allemandes, la part des emplois dans l’industrie et la construction représente 28 % de sa population active. Une analyse commente ainsi :
« L’échange de services internationaux évoluant quasiment au même rythme que le commerce des marchandises, l’Allemagne cherche à étoffer ce volet de sa balancecommerciale de plus de 181 milliards d’euros avec un taux de couverture de 115% (les USA, la France et le Royaume-Uni étant fortement déficitaires) et ce,
bien entendu, grâce à un approvisionnement en gaz russe bon marché. On comprend, dès lors, cet acharnement de Washington à rendre l’Allemagne la moins compétitive en la faisant dépendre de son
énergie bien plus chère. En fait, l’économie allemande était visée du temps de Trump lorsqu’il avait dit à Bruxelles (en 2017) devant les dirigeants des institutions européennes que la
politique commerciale de l’Allemagne est « très mauvaise ». Selon “Der Spiegel”, il aurait déclaré : « Regardez les millions de
voitures qu’ils vendent aux Etats-Unis. Horrible. Nous allons arrêter ça ». Propos nuancés par Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne. Angela Merkel qui semble
avoir compris le ‘‘manège’’ américain en l’Europe et particulièrement en Allemagne avait fait une déclaration d’importance lors d’un meeting de la CSU en Bavière après avoir passé deux jours au sommet du G7 en
Italie : « les temps où nous pouvions compter les uns sur les autres sont quasiment finis. Je viens d’en faire l’expérience ces derniers jours. C’est pourquoi je ne peux que dire qu’il
faut que les Européens prennent leur destin en main, bien sûr en toute amitié avec les Etats Unis et la Grande-Bretagne et comme bons voisins même avec des pays comme la Russie. Mais nous devons
savoir que nous devons nous battre pour notre futur nous-même… ». Plus de cinq ans après, en 2022, rien de cela n’est réalisé, les choses se sont empirés en Europe; l’Allemagne est
en grande difficulté économique et encore plus dépendante des Etats-Unis.
L’Allemagne a toutefois à son actif plus de crédibilité, aux yeux des Africains, que la France et ce, pour son
sérieux dans ses relations internationales d’une part et surtout en comparant leur passé colonial d'autre part. La France survie grâce à son néocolonialisme sur 14 pays africains (qui utilisent
le Franc CFA) contrairement à l’Allemagne. Rappelons que la France est le pays qui a colonisé le plus de pays africains (21 pays).
Les responsables allemands se trouvent à la croisée des chemins dans une situation kafkaïenne ou comme dit un dicton algérien « très chaude d’un côté et brûlante de l’autre ».
Soit ils continuent dans leur entêtement à demeurer les vassaux des forces aveugles des USA avec tous les risques existentiels, ou bien ils affichent clairement leur indépendance et ériger des
stratégies pour prévenir et faire face aux ripostes agressives éventuelles, tout en nouant rapidement d’autres alliances plus solides et crédibles.
Les Allemands doivent toujours se rappeler la crise dans
les années 30 qui a eu des répercussions désastreuses au niveau économique, social et politique. Retrait de capitaux, surtout américains, qui a provoqué des faillites, l'effondrement des
exportations et de la production industrielle ; provoquant un très fort chômage touchant 33% de la population active. Ce qui a engendré la montée du nazisme.