TREMBLEMENT DE TERRE !

Existe-t-il une arme tectonique qui peut provoquer des tremblements de terre ?

 

par Politikus - Le 10/02/2023.

Il n’existe actuellement aucune arme géophysique efficace (une arme hypothétique privilégiée par les théoriciens du complot), capable de provoquer des séismes, des tsunamis, des éruptions volcaniques, des typhons, etc. Les scientifiques soulignent qu’« il n’existe aucune preuve fiable de l’existence d’une arme dont la frappe imiterait des phénomènes naturels destructeurs ».

Dans le même temps, les scientifiques des États-Unis et de l’URSS ont supposé qu’un tremblement de terre pouvait être provoqué par une explosion initiatrice en un point donné (calculé à l’avance) (y compris à une distance considérable de la “cible”). Toutefois, une telle explosion devrait être au moins nucléaire, ce qui signifie qu’elle serait détectée par les installations de surveillance américaines, russes, allemandes, françaises, chinoises, britanniques et japonaises. Une autre option consiste à lancer un missile (même conventionnel) sur un volcan, ce qui déclencherait son éruption (et les oscillations tectoniques qui l’accompagnent).

À propos, les travaux sur la “tectonique de combat” ont été menés dans les deux superpuissances pendant la “guerre froide” – en URSS, ils étaient appelés “étude des méthodes d’impact à distance sur le foyer des tremblements de terre en utilisant des champs sismiques faibles et le transfert d’énergie de l’explosion », aux États-Unis – “expériences tectoniques avec des champs sismiques faibles ». On pense qu’elles ont été achevées au début des années 90 – et dans les deux pays, elles sont classées avec le maximum de secret.

Quant au “tsunami artificiel”, sur la base du projet de super-torpilleur de l’académicien Sakharov, lauréat du prix Nobel, un drone nucléaire sous-marin, Poséidon, a été créé en Russie.

En outre, la communauté mondiale s’est “protégée” (même si cela n’a pas aidé avec les armes nucléaires) et a adopté un certain nombre de traités et d’accords internationaux limitant les “impacts délibérés sur les environnements géophysiques ».

La communauté scientifique a également discuté de la possibilité de provoquer un tremblement de terre en dirigeant un faisceau de neutrinos vers le noyau de la Terre, mais cela nécessiterait la puissance du grand collisionneur de hadrons et le résultat serait imprévisible (jusqu’à la catastrophe planétaire).

Dans le même temps, l’humanité a déjà maîtrisé l’influence locale sur le temps – par exemple la dispersion des brouillards et des nuages à l’aide d’avions et de fusées avec de banales poudres semblables à du ciment ou des réactifs spéciaux qui provoquent des précipitations au bon endroit. Il y a également eu des discussions actives sur les “stands chauffants” – des sources d’ondes radio de haute puissance pour le diagnostic de l’ionosphère (connues sous le nom de “Sura” en Russie, “EISCAT” en Norvège, “HAARP” aux États-Unis) – mais il n’y a aucune preuve de leur application “militaire”.

Cependant, des informations sur les armes géologiques ont circulé dans la population.

Nous parlons des paroles du prophète Jirinovski : “La nuit, nos scientifiques changeront un peu le champ gravitationnel de la Terre et votre pays sera sous l’eau. En 24 heures, tout votre pays sera sous l’eau. C’est une blague ?! »

C’est ce qu’a fait Dmitry Medvedev qui, lorsqu’il était président de la Russie, s’est déchaîné sur le “dossier des contacts avec les ovnis”.

source : Politikus

traduction Avic – Réseau International

...il y a bien plus simple que cela : Ecoutez le compte-rendu de Jean-Pierre PETIT, ci-dessous :

...au sujet des armes sismiques

Faisabilité technique

Physicien et ancien directeur de recherche au CNRS, Jean-Pierre Petit parle des armes sismiques et de la possibilité pour les armées de créer des tsunamis.

amis.

 

 

 

source : Phil conducteur

Le crime absolu contre l’humanité

par Maurizio Blondet - Le 17/02/2023.

Un site web très respecté a diffusé cette information :

Liste des pays qui ont retiré leurs ambassadeurs de Turquie 24 heures avant le tremblement de terre :

  • Canada
  • États-Unis
  • Grande Bretagne
  • Allemagne
  • Belgique
  • Italie
  • Hollande
  • France

Étrange, hein…

Nous aimerions savoir : POUR QUELLES RAISONS ???

Mes déductions, assez évidentes :

Nos gouvernements européens savaient ce qui était sur le point d’être perpétré contre le peuple turc. Ils avaient été avertis, et par qui sinon par le Grand Allié ? Celui qui avait le pouvoir de provoquer le tremblement de terre ?

Ils se sont rendus complices du crime contre l’humanité le plus monstrueux qui se soit jamais produit ou qui puisse se produire dans l’histoire, parce qu’il a été commis contre une population civile sans défense et sans méfiance, exterminée par dizaines de milliers, faisant en un instant 2 à 3 millions de sans-abri, détruisant avec fracas des millions d’infrastructures civiles, maisons civiles par excellence, hôpitaux, routes, pour parfaire le crime contre l’humanité. Ajoutez à cela le fait qu’il a été commis contre un pays – la Turquie – formellement allié et contre lequel la guerre n’avait pas été déclarée.

L’atrocité du crime modifie également le concept même de « complicité » : lorsque le gouvernement italien ou allemand sait que le Grand Allié vous fera la même chose, si vous imitez Erdogan dans la désobéissance, en tuant des dizaines de milliers de vos propres citoyens et détruisant des millions de leurs maisons et infrastructures civiles, avec un tremblement de terre provoqué à volonté, mais dont le caractère artificiel peut être non seulement nié de manière plausible, mais moqué et même puni comme une théorie du complot délirante inspirée par la volonté de trahison pro-Poutine, votre adhésion au crime du Grand Allié se fait par pure terreur.

Même l’intensification de la course aux armements décidée à l’improviste lors de la dernière réunion de l’OTAN à Bruxelles, où le ministre allemand Pistorius, ayant mis de côté toutes les hésitations et objections antérieures, a demandé – voire supplié – les industries d’armement allemandes d’augmenter leur production, doit probablement être lue dans [la perspective de] l’adhésion terrifiée que le Grand Allié a reçue avec son crime absolu contre l’humanité perpétré contre les Turcs.

Même la nouvelle d’une source norvégienne selon laquelle la Russie a commencé à déployer des navires tactiques armés de l’arme nucléaire dans la mer Baltique, pour la première fois en 30 ans, est une réaction terrifiée face à l’immensité du carnage que les États-Unis ont pu faire subir à la Turquie, une réaction qui est même pathétique, car les armes nucléaires « tactiques » sont de petit calibre et ne sont pas assez dissuasives par rapport à la menace de l’utilisation guerrière des tremblements de terre que les responsables américains savent produire.

[NDLR :Ces navires « tactiques » peuvent très bien être dotés d’armes nucléaires stratégiques sur missiles hypersoniques quasiment imparables.]

Il va sans dire que ce crime absolu de massacre a été commis dans le cadre du monde « inexorablement et irréversiblement non chrétien » établi par Eux, et où a disparu chez les auteurs toute once de crainte de Dieu, s’il y en a jamais eu, toute notion de Jugement post-mortem. Ils sont convaincus « irréversiblement » qu’il n’y a pas de Dieu, et qu’ils peuvent donc faire à l’homme tout ce qui le dégrade.

Mais une réponse étrange vient des décombres turcs eux-mêmes :

Après 112 heures passées sous les décombres, l’enfant de 5 ans répond en souriant au journaliste turc de « A Haber » lorsqu’on lui demande : « Tu n’as pas ressenti la faim pendant toute la pression de ces ruines ? ».
La réponse de l’enfant survivant était mot pour mot : Quelqu’un habillé en blanc venait de temps en temps me donner à boire et me nourrir !!!

source : Nouveau Monde

Diana Ivanovici Șoșoacă au Parlement roumain

 

par Jeanne traduction - Le 12/02/2023.

« Depuis trois ans, nous vivons une véritable campagne de massacre à l’échelle mondiale, soit par de prétendues pandémies, soit par des guerres qui réduisent la population mondiale. »

 

 

source : Ziare via Jeanne traduction

Selon la sénatrice Diana Ivanovici Șoșoacă, les USA ont provoqué le séisme en Turquie et en Syrie.

Source : RzO Voltaire. - Le 13/02/2023.

La sénatrice roumaine, Diana Ivanovici Șoșoacă, s’exprimant le 8 février au Parlement roumain, a observé que :
 - 1 minute avant que les sismographes détectent le tremblement de terre, les gazoducs et pipe-lines turc ont interrompu leur trafic (NB. Nous n’avons pas pu vérifier cette seule imputation).
 - 24 heures avant le tremblement de terre, 10 pays occidentaux ont retiré leurs ambassadeurs à Ankara.
 - 5 jours avant le tremblement de terre, plusieurs pays occidentaux, dont la Roumanie, ont émis une contre-indication de voyage en Türkiye sans la motiver.

Le tremblement de terre en Türkiye et en Syrie a donné lieu à plus de 150 répliques, la seconde (et non la première) étant de toutes la plus importante. Contrairement à l’habitude, elle n’a pas eu de foyer, mais s’est déroulée le long d’une faille sur plusieurs centaines de kilomètres. Il existe actuellement d’autres possibilités de répliques, y compris à Istanbul.

Par ailleurs :

15 sociétés turques exportent pour 18,5 millions de dollars des matériels achetés aux États-Unis vers une dizaine de sociétés russes faisant l’objet de mesures coercitives unilatérales US [1].

La Türkiye a renvoyé le sous-secrétaire US au Trésor chargé du Terrorisme et du Renseignement financier, Brian Nelson, qui venait exiger la fin des exportations militaires turques à la Russie et de l’opposition à l’adhésion de la Suède à l’Otan [2].

Le sabotage des gazoducs Nord Stream, le 26 septembre 2022, a été publiquement annoncé par le président états-unien Joe Biden, lors d’une conférence de presse commune avec le chancelier allemand Olaf Scholz, comme une opération qu’il ferait exécuter en cas d’intervention russe en Ukraine ; position confirmée par la sous-secrétaire d’État chargé de la politique, Victoria Nuland, lors d’une audition au Congrès [3].

 Durant la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont testé avec succès le moyen de provoquer des tsunamis, ainsi que l’attestent des documents déclassifiés néo-zélandais [4].


 À la fin de la guerre du Vietnam, les États-Unis et l’Union soviétique ont décidé de ne plus faire de guerre environnementale. Ils ont signé une « Convention sur l’interdiction d’utiliser des techniques de modification de l’environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles » (1976) [5]. Selon ce Traité (non signé par la France) sont interdites « toutes les techniques ayant pour objet de modifier — grâce à une manipulation délibérée de processus naturels— la dynamique, la composition ou la structure de la Terre », ce qui inclus clairement les tremblements de terre.
 À la dissolution de l’Union soviétique, les États-Unis ont récupéré ses scientifiques engagés dans le programme Pamir ayant provoqué avec succès des tremblements de terre [6]

Nous avions déjà posé la question, en 2010, lors du tremblement de terre à Haïti correspondant au début de l’exercice du Pentagone visant à coordonner et déployer des secours privés sur des zones de catastrophe [7]. La sénatrice Diana Ivanovici Șoșoacă va plus loin et interprète ces éléments pour affirmer que le tremblement de terre en Türkiye et en Syrie a été provoqué par les États-Unis.

 

Il est clair que l’Administration Biden n’a pas de compassion pour les victimes puisqu’elle interdit aux secours occidentaux de se déployer en Syrie, à l’exception de zone d’Idleb contrôlée par les jihadistes. Certes, le secrétaire d’État, Antony Blinken, s’est félicité que les États-Unis aient envoyé les secours les plus nombreux en Turquie, cependant sur place, ce n’est pas le sentiment que les personnes que nous avons pu contacter.

 

1« Russia’s Ukraine War Effort Fueled by Turkish Exports », Jared Malsin, The Wall Street Journal, February 3, 2023.

[2« U.S. warns Turkey on exports seen to boost Russia’s war effort », Jonathan Spicer, Reuters, February 5, 2023.

[3« Comment les États-Unis ont détruit Nord Stream », par Seymour M. Hersh, Réseau Voltaire, 11 février 2023.

[4« Tsunami bomb NZ’s devastating war secret » et « Devastating tsunami bomb viable, say experts », par Eugene Bingham, New Zealand Herald, 25 et 28 septembre 1999. « Experimental bomb to create huge tidal wave was tested in 1944 » par Kathy Marks, The Independent, 27 septembre 1999.

[5Ce Traité est aujourd’hui signé par 48 États membres de l’Onu sur 195. Cf. Nations unies, collection des Traités.

[6L’Otan a réalisé quantité d’études sur les tremblements de terre, les seules rendues publiques traitent de leurs impacts et non pas s’ils peuvent être provoqués.

[7« Haïti et l’arme sismique », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 25 janvier 2010.

Le séisme en Turquie serait l’œuvre de Washington ?

Source : Le Courrier des Stratèges - Le 13/02/2023.

Le séisme en Turquie serait l’œuvre de Washington? par Ömür Çelikdönmez

Un journaliste turc de dikGAZETE affirme que les États-Unis ont organisé les tremblements de terre en Turquie avec l’aide du projet HAARP ! La fermeture des consulats américains en Turquie fin janvier, le tremblement de terre et l’arrivée d’un navire de guerre américain la veille ne peuvent être une simple coïncidence. Washington est à l’origine de la catastrophe, affirme l’auteur d’un article de dikGAZETE. Ceci est confirmé par les exercices américains en Méditerranée, et pas seulement.


Cet article est initialement paru sur le site inosmi.ru. Il n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier des Stratèges. 

Suite à un avertissement de sécurité, émis par l’ambassade des États-Unis en Turquie le 27 janvier de cette année, les principaux pays européens ont relayé l’information et ont décidé de fermer temporairement leurs consulats à Istanbul, principalement dans la région de Taksim. Les ambassadeurs et représentants des États-Unis, des Pays-Bas, de la Suisse, de la Suède, de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne, de la Belgique, de la France et de l’Italie, qui ont temporairement fermé certains bureaux diplomatiques et consulaires en Turquie, ont été convoqués au ministère turc des Affaires étrangères, et un signal a été ainsi donné à tous les pays concernés par leur intermédiaire : « De telles démarches ne servent que les plans rusés des organisations terroristes ». Des déclarations critiques concernant la fermeture de consulats étrangers sont venues du ministre turc de l’Intérieur Süleyman Soylu. Il a considéré cette décision comme une « opération internationale » contre Ankara.

Navire de guerre américain, HAARP et le tremblement de terre au large de la mer de Marmara le 17 août 1999

Il y a une croyance répandue parmi le public que, chaque fois que des navires de guerre américains apparaissent dans les eaux territoriales turques, une catastrophe est sûre de se produire. A cet égard, après le tremblement de terre de magnitude 7,4 qui a ravagé le cœur de la Turquie, avec son épicentre à Pazardzhik, dans la province de Kahramanmarash, les spéculations sur « HAARP » ont été relancées sur les réseaux sociaux.

HAARP, qui est basé sur la méthode de « transmission à haute énergie avec un rayonnement électromagnétique à basse fréquence », a été développée, il y a de nombreuses années, par le scientifique et inventeur américain d’origine serbe, Nikola Tesla. C’est un projet scientifique mis en œuvre dans l’État américain de l’Alaska et connu sous le nom de « High Frequency Active Auroral Research Program”, d’où l’acronyme HAARPEn Français, « Programme de recherche aurorale active à haute fréquence ». Mais ignorez le terme « scientifique », car ce projet n’est pas si anodin qu’on pourrait le croire. Il s’agit plutôt d’une arme militaro-technologique conçue pour assurer la domination mondiale des États-Unis.

Que peut-on faire avec HAARP ?

Ce programme peut changer le climat, faire fondre la glace aux pôles et les déplacer, jouer avec la couche d’ozone, provoquer un tremblement de terre, contrôler les vagues de l’océan, manipuler les champs énergétiques de la terre, contrôler le cerveau humain, créer une explosion thermonucléaire sans diffuser de rayonnement.

A la suite du tremblement de terre au large de la mer de Marmara le 17 août 1999, et des catastrophes qui ont suivi à Adapazari et à Bolu, qui auraient utilisé la technologie HAARP, un total de 285.200 bâtiments résidentiels et 42.900 bâtiments publics ont été détruits ou endommagés. Selon les résultats d’une étude parlementaire publiée en 2010, 18.400 personnes sont mortes, et 48.900 ont été blessées. Selon des informations non officielles, ce sont plus de 65.000 personnes décédées et plus de 100.000 qui ont été blessées avec des gravités variables. De plus, 133.700 bâtiments se sont effondrés, avec environ 600.000 personnes se retrouvant sans abri.

Camouflet avec le drapeau turc sur un navire de guerre américain

L’USS Nitze, un navire de guerre de la marine américaine, qui a également pris part à la guerre civile yéménite, a jeté l’ancre au large de Dolmabahce à Istanbul la veille. Contrairement à toutes les coutumes maritimes, le drapeau américain hissé sur le navire était proportionnellement plus grand que le drapeau turc, ainsi que le montrent des photographies de l’ambassadeur américain qui était à bord. Cela a été interprété comme une menace pour Ankara.

Pour être précis, lorsque le navire de guerre américain a traversé le Bosphore, l’équipage est monté sur le pont. En plus du drapeau américain, le drapeau turc a également été hissé sur le navire. Cependant, ce dernier était très petit, tandis que le drapeau américain était… trop grand. L’ambassadeur des États-Unis à Ankara, Jeffrey L. Flake, et la consule générale des États-Unis à Istanbul, Julie A. Eadeh, sont montés à bord et ont pris des photos devant les drapeaux, ce qui a été interprété de manière ambiguë.

Grand drapeau américain et petit drapeau turc

Moins d’un jour après ces rapports et interprétations, un tremblement de terre, avec un épicentre à Pazardzhik et Elbistan dans la province de Kahramanmarash, a pratiquement anéanti Adana, Adiyaman, Diyarbakir, Hatay, Osmaniye, Kahramanmarash et Sanliurfa. Aussi, des voix sur les réseaux sociaux ont-elles mentionné des tentatives actives de lier le récent tremblement de terre à la visite d’un navire de guerre américain à Istanbul. De ce point de vue, le moment de l’arrivée du l’USS Nitze, portant un petit drapeau turc et un drapeau américain géant, est étroitement lié au tremblement de terre. Mais est-ce que cela pourrait être vrai ?

Quelle est la relation entre l’exercice « Millennium Challenge 2002 » et le tremblement de terre en Turquie ?

Ce n’est pas pour rien que les exercices militaires sont appelés « jeux de guerre ». Les cow-boys américains ont dû le penser aussi lorsque le 24 juillet 2002, jour anniversaire de la signature du « Traité de Lausanne », l’armée américaine a mené un exercice appelé « Millennium Challenge (2002) » dans le désert du Nevada. Cela étant dit, ces manœuvres de 22 jours avaient un scénario plutôt intéressant, car elles visaient un pays qui avait des problèmes avec une île de la Méditerranée et qui était habité par de nombreuses minorités ethniques. D’un point de vue stratégique, le pays cible était situé sur la voie navigable séparant deux continents, et il était également situé simultanément sur deux continents…

Ne serait-ce pas la Turquie ?

Quel était le scénario ? Le « pays cible » contrôlait certaines voies maritimes. Il avait de sérieux problèmes avec la nation insulaire, l’île de la Méditerranée déjà mentionnée. Un tremblement de terre très fort se produisit dans le « pays cible ». Le gouvernement civil ne pouvait pas y faire face, et dans le chaos l’armée dû intervenir. La communauté internationale fut invitée à apporter son aide. Cependant, les États-Unis fixèrent une condition selon laquelle leurs militaires fourniraient une assistance de leur côté. Ainsi, une guerre éclata entre l’armée américaine arrivant dans le pays et l’armée du « pays cible », et le pays fut occupé en 96 heures devant le nombre et les actions de l’armée américaine. Et selon l’Associated Press, dans le scénario de ces exercices, il y avait des informations selon lesquelles le « pays cible » était… la Turquie.

Plus tard, dans un article du 19 juin 2022, Un journal grec, Pentapostagma, publia une carte sur laquelle la Thrace appartenait à la Grèce, et la partie ouest d’Istanbul à la « Cité-Etat du Patriarcat œcuménique ». L’article était intitulé comme suit : « Les États-Unis occuperont Ankara dans 96 heures ». Cette publication notait que la flotte française soutenait également la Grèce dans une éventuelle guerre turco-grecque. Tout ce récit grec suggère donc les exercices américains « Millennium Challenge – 2002 ».

Qui sera maudit pour la mort des gens ?

Qui dénoncera ceux qui ne respectent pas les réglementations antisismiques ou se conforment.....

 

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Syrie : De la diplomatie des catastrophes naturelles à la « bataille du séisme »

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par Aktham Souleimane

De la Grèce qui offre son aide à l’ennemi turc et l’Arménie qui ouvre ses frontières avec le même ennemi historique, en passant par les appels téléphoniques du président égyptien Al-Sissi et du roi Abdallah II de Jordanie au président Bachar al-Assad, à l’atterrissage de l’avion saoudien à Alep, etc., les lignes de démarcation se rompent à un rythme accéléré selon le concept que les spécialistes désignent par la « diplomatie des catastrophes naturelles » [disaster diplomacy].

C’est une diplomatie basée sur le principe consistant à dépasser les querelles et les différences devant l’horreur d’une catastrophe naturelle, puis sur l’exploitation de ce dépassement afin d’aboutir à une situation meilleure et durable sans déterrer les faits du passé. Cependant, le tremblement de terre qui a frappé la Syrie et la Turquie à l’aube du 6 février restera dans les annales comme le premier phénomène de ce que l’on pourrait désigner par les « batailles des catastrophes naturelles ».

En effet, alors qu’un grand nombre de Syriens récupéraient les corps meurtris de leurs bienaimés de sous les décombres et que tous les Syriens essuyaient leurs larmes pour se précipiter au secours de leurs frères, une idée lumineuse germait dans l’esprit des experts de l’OTAN. L’’idée d’exploiter le séisme afin d’obtenir ce qu’ils n’ont pas pu obtenir pendant les années de guerre et de siège. Autrement dit, ils ont décidé de mener la « bataille du séisme » au lieu de mettre en pratique la diplomatie des catastrophes naturelles.

Une volonté clairement manifestée ces derniers jours dans le cadre d’une vaste campagne médiatique et diplomatique menée par l’Occident collectif dans le seul but de forcer « le régime » syrien à accepter, sous la pression d’une résolution contraignante du Conseil de sécurité de l’ONU, l’ouverture de points de passage supplémentaires avec la Turquie, en plus du point de passage ouvert à Bab al-Hawa.

Il est important de rappeler que la question des points de passage frontaliers remonte au mois de juillet 2014 lorsque le Conseil de sécurité a adopté à l’unanimité la résolution 2165 soumise par la Jordanie, l’Australie et le Luxembourg. En pratique, elle permet aux organisations humanitaires des Nations Unies et à leurs partenaires d’acheminer leur aide à travers les frontières de la Syrie « sans » le consentement de l’État syrien.

[ « La résolution 2165 a ouvert quatre points de passage sans que le régime syrien n’ait à approuver l’accès humanitaire », s’est réjouie Mme Samantha Power, la représentante des États-Unis ; tandis que M. Bachar al-Jaafari, le représentant de la Syrie, a accusé certains États membres du Conseil de sécurité d’invoquer l’aide humanitaire pour mettre en œuvre leurs visées expansionnistes en Syrie et au Moyen-Orient1.]

Il faut dire que tout au long de ces dernières années d’une guerre sans merci, la campagne malveillante de l’Occident collectif s’est focalisée sur l’aspect humanitaire pour justifier la violation de la souveraineté syrienne. Cependant, entre 2014 et 2023, la situation a changé tant en Syrie qu’à l’international. Ce qui a permis à Damas, avec le soutien de l’allié russe, de concrétiser nombre de succès diplomatiques, à commencer par la résolution consistant à maintenir ouvert un seul point de passage à la frontière turque, celui de Bab al-Hawa non loin d’Idleb, puis à ramener de 12 à 6 mois la validité de cette résolution.

[Avec l’adoption de la résolution 2165 en 2014, puis ses renouvellements successifs, le Conseil de sécurité a mis en place un mécanisme transfrontalier permettant aux agences des Nations unies et à leurs partenaires d’utiliser les points de passage de Bab al-Salam, Bab al-Hawa (tous deux depuis la Turquie), Al-Ramtha (depuis la Jordanie) et Al Yarubiyah (depuis l’Irak), pour acheminer l’aide humanitaire, sans l’accord de Damas… Cependant, le mécanisme s’est vu fortement réduit en 2020 et 2021, avec désormais un seul point de passage encore ouvert, Bab al-Hawa (résolutions 25042533 et 2585), à la suite des vetos de la Russie et de la Chine2.]

La dernière prolongation de cette résolution portant sur le point de passage de Bab al-Hawa a été adoptée par le Conseil de sécurité le 9 janvier 2023 sans heurts et dans le calme3 ; ce que certains observateurs ont attribué à l’affrontement russo-occidental en Ukraine, lequel interdirait l’ouverture de fronts supplémentaires.

Et puis la terre a tremblé et le séisme est apparu pour les dirigeants de l’Occident collectif comme une chance de remonter le temps. D’autant plus que la magie s’est retournée contre le magicien, à partir du moment où leur pratique des doubles standards a éclaté au grand jour du fait de leur tiédeur face à la catastrophe syrienne par comparaison avec leur empressement à aider la Turquie, et aussi, suite à la découverte des effets désastreux des sanctions et plus précisément, des mesures coercitives unilatérales et illégitimes contre la Syrie, sur les chances de survie des victimes coincées par un temps glacial sous les décombres.

Face à ce constat, des voix se sont élevées pour réclamer la levée effective des prétendues sanctions contre la Syrie. Des voix venues d’acteurs internationaux tels que la Russie et la Chine, d’associations humanitaires, ecclésiastiques, populaires et médiatiques. Des voix qui se sont fait l’écho de la souffrance des Syriens, aussi bien dans le monde arabe que dans le camp occidental, pour s’opposer aux sanctions globales et puis à la levée partielle et temporaire annoncée par le Département du Trésor américain :

[Le 9 février, l’office de contrôle des actifs étrangers [OFAC], lequel dépend du Département du Trésor américain, a annoncé la publication de la licence générale 23 ((GL)23] pour la Syrie afin de contribuer aux efforts de secours suite au tremblement de terre »4.]

L’article accompagnant le texte de la licence dit : la (GL)23 autorise pendant 180 jours toutes les transactions liées à l’aide aux victimes du séisme qui seraient autrement interdites… afin que ceux qui fournissent de l’aide puissent se concentrer sur ce qui est le plus nécessaire : sauver des vies et reconstruire… Les programmes de sanctions américains ne ciblent pas l’aide humanitaire légitime… Cette nouvelle autorisation s’ajoute aux importantes autorisations humanitaires déjà en vigueur pour les ONG, les organisations internationales (OI) et le gouvernement américain… Si l’allègement des sanctions ne peut à lui seul inverser les défis structurels de longue date et les tactiques brutales du régime Assad, il peut garantir que les sanctions n’entravent pas l’assistance vitale nécessaire suite à cette catastrophe…

NB : Nous avons souligné quelques termes qui résument l’analyse de l’économiste libanais Ibrahim Allouche5. Il constate que la levée de l’interdiction de transfert des fonds vers la Syrie, telle qu’elle est présentée dans l’article et le texte de la (GL)236, ne s’applique pas à l’État syrien ou à l’une de ses institutions ou succursales, y compris la Banque centrale syrienne, comme elle ne s’applique à aucune société ou association contrôlée par l’État syrien, directement ou indirectement, à l’intérieur et à l’extérieur de la Syrie, pas plus qu’elle ne s’applique à toute personne travaillant pour l’une ou l’autre de ces entités.

M. AIlouche relève aussi la sinistre ironie du paragraphe (b) de la (GL)23, lequel prolonge l’interdiction d’importer du pétrole syrien et ses dérivés aux États-Unis alors, qu’avec leurs affidés, ils contrôlent 90% des puits de pétrole syriens. Une grande partie du pétrole brut volé est expédié vers le nord de l’Irak où il est vendu à bas prix, tombant parfois à 15 dollars le baril. Il est ensuite raffiné et soit utilisé sur place, soit mélangé avec du pétrole local pour être acheté par la Turquie où une partie est consommée, l’autre partie étant exportée vers diverses destinations, y compris Israël. Autrement dit, les États-Unis d’Amérique sont la source du pétrole syrien volé et non son importateur. D’où sa conclusion : par la (GL)23, les États-Unis tentent tout simplement de sauver leur image de défenseurs des droits humains et d’absorber la pression populaire croissante pour la levée des sanctions ou, plus exactement, du blocus hermétique imposé à la Syrie ; NdT].

C’est alors que l’Occident a tenté de reprendre « l’initiative humanitaire » ; soit à la manière de la ministre allemande des Affaires étrangères, Analina Birbock, laquelle a prétendu que les bulldozers de secours ne pouvaient pas être livrés aux Syriens parce que le « régime a fermé les frontières » en négligeant  les conséquences des sanctions américaines adoptées par son pays ; soit par le recours à la force militaire en planifiant un projet de résolution du Conseil de sécurité, lequel serait adopté sous le chapitre VII et obligerait l’État syrien à ouvrir tous les points de passage transfrontaliers faute de quoi c’est la guerre et, au minimum, la poursuite de la propagande meurtrière.

Plus clairement, le but de cette dernière manœuvre au sein du Conseil de sécurité est un nouveau chantage visant la souveraineté syrienne sous le prétexte humanitaire de protéger les Syriens du nord-ouest du pays de la colère de la nature cette fois-ci ; [le nord-ouest syrien étant occupé par la Turquie et les terroristes du Front al-Nosra et Cie ; NdT].

D’où la propagande menée tambour battant par les médias, les réseaux sociaux et de prétendus révolutionnaires syriens, aussi bien en Occident que dans un certain monde arabe. Une propagande inique se résumant à dire : « les victimes du tremblement de terre sont des victimes d’ Al-Assad, l’État syrien n’est pas qualifié pour faire face à la catastrophe, tantôt par manque de volonté, tantôt par manque de compétences, voire par l’absence du sens de ses responsabilités… ».

Ce qui précède permet de comprendre la décision prise par le gouvernement syrien « en accord avec l’ONU » et les départements concernés : l’ouverture de deux points de passage supplémentaires à Bab al-Salam et Bab al-Raï pour une période de trois mois. Par conséquent, les planificateurs occidentaux, qui ne s’attendaient pas à une telle démarche, sont sortis déçus de la réunion du Conseil de sécurité tenue à huis clos le 13 février ; la partie russe s’étant appuyée sur la décision syrienne pour déclarer, en substance : « Nul besoin d’une résolution internationale. L’accord du gouvernement syrien quant à l’ouverture de deux passages supplémentaires est suffisant. Il s’agit d’un territoire syrien comme le reconnaissent tous les membres du Conseil de sécurité, territoire sur lequel l’État syrien a le droit d’exercer sa souveraineté ».

C’est donc par un accord bilatéral entre le gouvernement syrien et l’ONU que Damas a déjoué le piège ourdi par ses ennemis et a réussi à atteindre un double objectif. D’abord, celui de soutenir une aide urgente aux populations du nord-ouest de la Syrie tout en préservant la souveraineté du pays d’une résolution contraignante et extrêmement dangereuse pour la suite. Ensuite, celui de faire comprendre que le séisme est une circonstance exceptionnelle qui ne peut souffrir ni du maintien des sanctions occidentales, ni du maintien de la fermeture de certains passages transfrontaliers. Autrement dit : à circonstance exceptionnelle, procédure exceptionnelle.

Reste à attendre les répliques de la bataille du séisme car, maintenant que l’Occident a perdu sa bataille politique, des tensions supplémentaires sont prévisibles. Et, il n’y a toujours pas la moindre trace d’un bulldozer allemand venu secourir les victimes syriennes de la terrible tragédie…

source : Al-Mayadeen

traduit et commenté par Mouna Alno-Nakhal

PS : M. Souleimane ne pensait sans doute pas si bien prévoir des répliques de la bataille du séisme… La rédaction de ce texte à peine achevée à l’aube de ce 19 février, nous apprenons par l’Agence d’information SANA qu’à 0H22, Israël a envoyé une rafale de missiles depuis le Golan syrien occupé en direction de Damas. Les  défenses aériennes auraient intercepté et abattu la plupart des missiles, mais les résultats préliminaires de cette agression comptent 5 morts dont 1 militaire, 15 blessés dont certains sont dans un état critique, des destructions et des dommages matériels dans nombre de quartiers résidentiels dans Damas et ses environs. L’article, non encore traduit par l’Agence, montre des photos en tout point comparables à celles vues suite au séisme qui a frappé la Syrie et la Turquie7.

Cette agression plus le massacre commis par les terroristes de Daech, dans le sud-est de la ville de Sokhnah dans la banlieue est de Homs, le 17 février8, et dont le nombre de morts s’élève désormais à 68 civils partis ramasser des truffes pour arrondir leurs fins de mois en ces temps difficiles, certains d’entre eux étant toujours portés disparus, en dit long sur les monstres froids qui commandent et qui exécutent… Puissent les morts reposer en paix et les blessés se rétablir au plus vite.

Aktham Souleimane a travaillé pour la radio Voice of Germany, puis pour la chaîne qatarie Al-Jazeera en tant que directeur de son bureau à Berlin avant d’annoncer sa démission le 27 décembre 2012 pour son manque de professionnalisme face aux événements du prétendu printemps arabe.

RI Zap du 20.02 : Nous avons assisté à la provocation de tremblements de terre sur commande

Source : RzO International. - Le 20/02/2023.
« À cause de vous, des gens sont morts et continuent de mourir. Vous avez tous les mains souillées du sang de millions de personnes tuées pour les intérêts de quelques fous qui veulent diriger le monde. »

 

 

 

sources :

Telegram/RI TV

Odysee/Réseau International

La Syrie ravagée par le séisme est abandonnée, Washington poursuit son objectif de changement de régime

par Bill Van Auken - Le 21/02/2023.

Le bilan officiel du séisme catastrophique de la semaine dernière s’élève en Syrie à près de 6000 morts et les nombreux morts qui gisent encore sous les décombres n’ont pas encore été recensés. Les Nations unies estiment à 5,3 millions les Syriens sans abri. Nombre d’entre eux étaient déjà déplacés à l’intérieur du pays par la guerre de changement de régime de 11 ans, orchestrée par les États-Unis, qui a dévasté le pays et coûté la vie à plus de 300 000 civils.

Les responsables de l’ONU ont admis que la part du lion de l’aide internationale était allée à la Turquie, et qu’on avait privé la Syrie d’assistance. Le peuple syrien, « se sent à juste titre abandonné. Il cherche une aide internationale qui n’est pas arrivée », a récemment, déclaré Martin Griffiths, sous-secrétaire général aux Affaires humanitaires et coordinateur des secours d’urgence aux Nations unies.

Même avant le tremblement de terre, près de 90  pour cent de la population vivait sous le seuil de pauvreté. Environ 14,6 millions de personnes – soit près de 70  pour cent de la population – avaient besoin d’une aide humanitaire. Parmi eux, 12 millions subissaient l’insécurité alimentaire dû à la flambée des prix et à la baisse des approvisionnements.

La population n’avait pas non plus accès à l’électricité pendant plus de deux heures par jour, tandis que la grande majorité des foyers n’étaient pas chauffés.

Ces conditions sont dues en grande partie à un régime de sanctions américaines unilatérales qui paralysent le pays en vertu de la ‘Loi Cesar’ qui impose des sanctions sévères à tout pays ou institution financière étrangère ou toute autre entité qui ose avoir affaire avec la Syrie.

En plus d’affamer à dessein la population syrienne, l’armée américaine a occupé militairement les champs pétroliers et gaziers du nord-est du pays, empêchant le pays d’accéder à ses principales sources d’énergie, nécessaires à une reconstruction.

Derrière cette politique se cache l’objectif non avoué, et jusqu’à présent non atteint, de précipiter la chute du gouvernement du président Bashar al-Assad. Ce que Washington n’a pas réussi à obtenir en armant et finançant des milices liées à Al-Qaïda, il cherche maintenant à l’obtenir en infligeant délibérément la misère de masse au peuple syrien, dans l’espoir de le forcer à se soulever contre le gouvernement.

Cette tactique, employée également contre l’Iran, Cuba et le Venezuela, a jusqu’à présent échoué, tout en infligeant d’immenses souffrances.

Vendredi dernier, face à l’indignation et à la pression internationales croissantes, Washington a été contraint d’annoncer une suspension temporaire et partielle des sanctions américaines afin de permettre l’entrée de secours en Syrie. Cette suspension est censée durer 180  jours, après quoi le régime de sanctions complet sera à nouveau en place.

En annonçant cette suspension, officiellement connue sous le nom de Licence générale 23 pour la Syrie, le Département du Trésor américain a déclaré qu’il autorisait « toutes les transactions liées aux secours en cas de tremblement de terre – qui seraient autrement interdites par le Règlement sur les sanctions pour la Syrie ».

Cette annonce met à nu l’hypocrisie sans bornes du gouvernement américain, qui a longtemps prétendu que les sanctions draconiennes et mortelles infligées au pays n’étaient pas un obstacle à l’aide humanitaire. Elle ne fait que confirmer ce que tout le monde savait déjà en Syrie : que c’était un mensonge éhonté.

La prétendue suspension partielle des sanctions n’est intervenue que quatre jours après le tremblement de terre ; trop tard pour les milliers de gens morts dans les décombres, sans machines lourdes et autres aides suffisantes pour les en sortir vivants ; ou pour les milliers d’autres privés de soins médicaux ou d’un abri sûr immédiatement après le tremblement de terre.

Aujourd’hui encore, les migrants syriens aux États-Unis ne peuvent pas envoyer d’argent à leurs familles dans la zone du tremblement de terre car des sociétés comme Western Union, Ria et MoneyGram ne permettent toujours pas de transferts des États-Unis vers la Syrie. Des plate-formes comme Paypal, GoFundMe et Patreon ont retiré les pages qui sollicitaient des secours pour la Syrie et bloqué les tentatives d’acheminement de l’aide vers le pays dévasté.

Le régime de sanctions continue de bloquer toute aide qui passe par le gouvernement syrien, ce qui a pour effet d’empêcher l’importation d’équipements lourds et de carburant, de paralyser le trafic aérien et d’interdire l’utilisation des ports syriens.

Les entreprises et même les organisations d’aide qui, par crainte des représailles américaines, ont trop respecté les sanctions américaines par le passé, continuent toujours de se méfier de toute transaction avec la Syrie.

Pour sa part, le gouvernement Biden a offert une aide dérisoire de 85 millions de dollars à la Turquie et à la Syrie. Cela ne représente qu’une infime partie des milliards de dollars d’armes et d’aide versés aux forces mandataires djihadistes qui ont ravagé la Syrie durant la guerre de changement de régime menée par Washington.

Le peu d’aide fournie par les États-Unis et le Royaume-Uni vise politiquement à saper le gouvernement syrien. Elle est acheminée exclusivement vers la région d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, contrôlée par les restes des milices djihadistes affiliées à Al-Qaïda et à Daech, précédemment armées et financées par la CIA dans la guerre visant à renverser Assad.

Cela s’est accompagné d’un effort concerté pour promouvoir les Casques blancs, une prétendue organisation de sauvetage montée par le renseignement britannique. Elle avait été largement discréditée pour son implication dans la mise en scène de fausses attaques aux armes chimiques, comme à Douma en 2018. Celles-ci devaient servir de prétexte à une intervention directe des États-Unis et de l’OTAN dans la guerre de changement de régime.

Les forces djihadistes d’Idlib sont tristement connues pour voler les fournitures humanitaires internationales qu’elles revendent ensuite à des prix élevés aux réfugiés affamés, piégés dans les zones qu’elles contrôlent. Des informations récentes font état de factions armées rivales qui s’affrontent pour s’approprier les secours ayant réussi à traverser la frontière turque.

Washington et ses alliés ont également monté une nouvelle campagne de propagande qui accuse le gouvernement Assad de bloquer l’aide humanitaire, ce dont ils sont eux-mêmes responsables.

La réalité est que la Syrie ne contrôle pratiquement pas sa frontière nord. Celle-ci est aux mains de groupes djihadistes à Idlib, de milices soutenues par la Turquie et de la milice kurde soutenue par les États-Unis, les YPG, à l’est, où quelque 900 soldats américains sont déployés illégalement, en violation de la souveraineté syrienne et sans aucun mandat des Nations unies ni même l’approbation du Congrès américain.

Washington a tenté de rejeter sur le gouvernement syrien la responsabilité de l’incapacité de l’aide à atteindre les zones de la province d’Idlib contrôlées par les djihadistes. Avant le séisme, une seule voie d’accès à cette zone depuis la Turquie était autorisée par un accord entre Damas, le gouvernement turc et les Nations unies, dû aux inquiétudes face au flux d’armes et de combattants étrangers. Lorsque la Syrie a conclu un accord avec l’ONU pour en ouvrir deux autres, le chef des Casques blancs, Raed al-Saleh, a dénoncé l’accord, disant qu’il offrait au gouvernement Assad un « gain politique gratuit ».

Le groupe djihadiste dominant, Hayat Tahrir al-Sham (HTS), une émanation d’Al-Qaïda en Syrie, a lui aussi dénoncé la tentative du gouvernement syrien d’acheminer un convoi de camions d’aide du Croissant-Rouge dans la zone, via un passage à Saraqeb. Un porte-parole de HTS a déclaré à Reuters : « Nous ne laisserons pas le régime profiter de la situation pour montrer qu’il aide ». Selon certaines informations, le HTS avait exigé un paiement de 10 000  dollars pour chaque camion autorisé à entrer.

Le découpage de la Syrie dont des milices rivales soutenues par les États-Unis et la Turquie contrôlent la frontière nord, s’est avéré un obstacle majeur à l’acheminement de secours en cas de tremblement de terre.

Al Jazeera rapporte que les corps de réfugiés syriens retirés des décombres du sud de la Turquie traversaient plus fréquemment la frontière que l’aide humanitaire. « Mercredi matin, 1413 Syriens étaient rentrés dans leur pays dans des sacs mortuaires », rapporte la chaîne. Même à cet égard, le démembrement de la Syrie se fait sentir ; les corps des victimes du séisme ayant fui les zones contrôlées par le gouvernement syrien sont empêchées de retourner dans leurs villages et on les enterre avec les milliers de morts en Turquie.

En dépit des horreurs du tremblement de terre et de la prétendue unité du monde en faveur de ses victimes, les actes de guerre se poursuivent sans relâche en Syrie.

Le commandement central américain (CENTCOM) a annoncé mercredi que ses forces avaient abattu un drone iranien qui surveillait, selon lui, les troupes américaines sur le Site de soutien de la Mission Conoco, une base américaine assise sur les champs pétrolifères syriens et portant le nom (Conoco) de la société énergétique américaine qui les exploitait autrefois.

L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a déclaré qu’un drone turc avait frappé un véhicule militaire appartenant, selon lui, à la milice YPG, soutenue par les États-Unis, dans la ville syrienne de Kobané, tuant apparemment un milicien et en blessant d’autres.

Les forces liées à Daesh ont déclenché une attaque armée au sud de la ville syrienne de Palmyre, tuant quatre personnes, dont une femme, et en blessant dix.

Et dans la zone d’Idlib occupée par les djihadistes, les ‘rebelles’ du HTS ont affirmé que les forces gouvernementales avaient lancé une attaque d’artillerie non provoquée. Damas a répliqué que ses troupes avaient répondu à une attaque de drones menée par les milices liées à Al-Qaïda.

Une chose est sûre, Washington n’a pas renoncé à son objectif de renverser le gouvernement bourgeois national d’Assad et d’installer un gouvernement fantoche soumis aux intérêts impérialistes américains. Il continuera à cette fin d’utiliser la violence et la coercition.

Le gouvernement Biden ne considère pas la Syrie comme un pays nécessitant une aide humanitaire urgente après près de douze ans de guerre et un tremblement de terre massif. Le pays est bien plutôt considéré par l’appareil militaire et étatique de Washington comme un autre champ de bataille dans la guerre menée en Ukraine contre la Russie, qui soutient Assad et dont la seule base navale à l’étranger se trouve dans le port méditerranéen de Tartous, en Syrie.

Après trois décennies de guerre ininterrompue au cours desquelles il a mis en ruines des sociétés entières, de l’Afghanistan à la Libye, en passant par l’Irak et la Syrie, l’impérialisme américain est prêt à tuer des centaines de milliers gens supplémentaires, par la faim et le froid ou par un nouveau conflit armé, dans la poursuite sa campagne de contrôle des ressources énergétiques stratégiques du Moyen-Orient et de l’Asie centrale.

Les travailleurs, les étudiants et les jeunes du monde entier doivent exiger une fin réelle et permanente de toutes les sanctions américaines visant la Syrie, et le retrait immédiat de toutes les troupes américaines occupant le pays. Ces demandes doivent être liées à la construction d’un mouvement de masse contre la guerre comme partie de la lutte pour mettre fin à sa source, le système de profit capitaliste.

source : World Socialist Web Site via Mondialisation

Question sur le tremblement de terre en Turquie et en Syrie

Source : RzO Voltaire.

Selon l’Institut de Sismologie de Damas, l’éclair bleu qui a été vu en Turquie et au nord de la Syrie juste avant le tremblement de terre ne correspond à aucune observation précédente.

Cette observation renforce l’hypothèse selon laquelle ce séisme n’était pas naturel, mais provoqué.

Rappelons qu’après les expériences soviétiques visant à créer de petits tremblements de terre pour en prévenir de grands et les expériences états-uniennes visant à provoquer des tempêtes, un traité de désarmement, la Convention sur l’interdiction d’utiliser des techniques de modification de l’environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles, fut signé entre les deux pays, en 1976. Il a depuis été signé et ratifié par 48 autres. Lors de la dissolution de l’Union soviétique, les scientifiques russes du projet Pamir ont été récupérés par le projet HAARP (High frequency active auroral research program) états-unien.

 

Turquie, Syrie : Un séisme qui rebat les cartes au Moyen-Orient ?

par Patricia Lalonde - Le 22/02/2023.

Indécence… 44.000 morts. À peine quelque jours après le désastreux tremblement de terre qui a frappé la Turquie et la Syrie, elle-même déjà en proie à douze années de guerre, certains journalistes, sans doute mus par leurs belles âmes « droit de l’hommistes » occidentales osent souffler sur les braises d’une polémique choquante contre les régimes turc et syrien.

Alors que les Émirats arabes unis, l’Égypte, la Jordanie, la Russie, l’Iran, l’Irak, l’Algérie, Oman, la Chine et plus récemment l’Arabie saoudite ont rapidement envoyé des secours sur place sans prendre en considération la situation politique de la région, les Nations unies n’ont pas pu réunir le Conseil de sécurité suffisamment tôt pour envoyer Martin Griffith, le représentant spécial sur place, alors que l’espoir de retrouver des survivants sous les décombres s’amenuisait… Certains pays européens ont trainé des pieds, pris de panique à l’idée d’être obligés de négocier avec Bachar el Assad, l’ennemi, traité au même titre que Daech… l’Italie osera enfreindre le blocus et acheminer un cargo au port de Beyrouth afin de livrer le plus vite possible l’aide nécessaire aux besoins urgents des sauveteurs sur place.

La France apportera sa pierre, plus tard, en faisant parvenir un hôpital de campagne en Turquie…

Qu’y a-t-il de choquant à ce que le président Assad demande de pouvoir coordonner l’aide internationale ? On imagine aisément qu’il ne fasse pas une confiance aveugle aux « Casques blancs », organisation humanitaire qui travaille dans la province d’Idleb, afin d’aider les « rebelles », c’est-à-dire les milices d’Hayat Tarhir el Sham, du Front al Nusra et autres groupes djihadistes, proches d’al-Qaïda et de Daech qui furent l’arme des occidentaux pour essayer d’en finir avec le régime de Damas, et qui par ailleurs, tentent actuellement d’empêcher les camions des Nations unies d’acheminer l’aide de Damas dans la région…

Et alors que 65 civils et 7 militaires syriens viennent d’être assassinés par ces membres de Daech, ajoutant ainsi du malheur au malheur… Il est vrai que 10 d’entre eux avaient miraculeusement réussi à s’échapper de leur prison.

Selon le journaliste Simon Hersh, accusé de complotisme par tous ceux que cette version dérange, ces « Casques blancs » ont sans doute été à l’origine de l’opération sous faux drapeau sur armes chimiques à la Goutha, pour en accuser le régime syrien.

Et comme si ce malheur ne suffisait pas, Israël a tenu a envoyer quelques missiles sur Damas, faisant encore plus de victimes…

Après une telle catastrophe, un peu d’humanité, de réalisme politique, aurait suggéré que Paris tente de reprendre contact avec Damas ; selon les propos du journaliste Georges Malbrunot, un rapprochement aurait été envisagé par le président Macron, puis démenti, alors qu’il avait pourtant reconnu en 2017 « qu’on ne lui avait pas encore présenté de successeur à Bachar al-Assad » …

Et que dire de cette polémique autour des images du président syrien et de sa femme, Asma, dans les hôpitaux d’Alep, accusés de faire de la récupération politique ?

Alors que l’on aurait pu penser que la levée des sanctions imposées à la Syrie sous la loi « Cesar Act » semblait évidente, certains préfèrent encore expliquer que celles-ci n’affectent pas le travail humanitaire, n’hésitant pas à jouer sur les mots… La Chine en a évidemment profité pour appeler à leur levée immédiate… Quant à la solidarité des pays arabes, elle a été exemplaire et pourrait combler les effets dévastateurs de leur implication dans la guerre.

R.T Erdogan, dont le pays vit l’apocalypse, n’a pas échappé non plus aux critiques des médias occidentaux sur la mauvaise construction des bâtiments effondrés…

Ce drame aurait pu pousser l’Occident a un peu d’humilité, de décence ; il aurait pu être l’occasion de faire un « mea culpa » concernant notre politique au Moyen-Orient où nous n’avons semé que désespoir, misère, et attisé les conflits ethniques.

Que nenni…

Le camp du mal s’est ainsi mué en celui du bien…

Le rapprochement d’Erdogan et d’Assad, déjà initié par les services des deux pays, va sans doute s’accélérer, au grand dam des États-Unis et de l’OTAN qui chercheront à tout faire pour l’en l’empêcher.

Le président turc, confronté au problème des réfugiés et des Kurdes du PKK, après une décennie qui a ensanglanté la Syrie pour pas grand-chose, pourrait ainsi essayer de faire également en sorte que d’un « mal » sorte un « bien »…

Dans sa volonté de demeurer le « pivot » entre l’Ouest et l’Est, et de garder un pied dans l’OTAN, il aura réussi à rester neutre dans le conflit ukrainien, en maintenant de bonnes relations avec les deux parties, après avoir tenté une médiation pour y mettre fin… Il pourrait chercher à mettre d’accord tous les protagonistes de la région, à condition bien sûr qu’il remporte les élections, vraisemblablement repoussées à l’automne prochain.

L’Europe, et tout particulièrement la France, dans leurs persistances à nier leurs erreurs, déjà engluées dans leurs contradictions dans la guerre en Ukraine, par peur de prendre le risque de fâcher Washington, prend ainsi le risque d’être marginalisées et de le payer cher.

source : Geopragma

Les scientifiques prévoient d’importants tremblements de terre dans les prochains jours en mars.

par Peter Yermelin - Le 02/03/2023.

Frank Hoogerbeets, sismologue néerlandais, prévoit des tremblements de terre plus puissants en mars 2023.

Selon l’institut scientifique SSGEOS, où travaille le scientifique, l’activité sismique pourrait s’intensifier considérablement du 3 au 7 mars, dans un contexte de proximité planétaire. Des secousses d’une magnitude de 8,5 et plus pourraient se produire dans 12 régions de la planète.

Le sud du Japon, l’Indonésie, le Portugal, la Grèce, le Pakistan, une partie de l’Amérique du Nord et les îles Kouriles constituent la zone la plus dangereuse, a noté M. Hoogerbeets.

« Je n’exagère pas et je n’essaie pas de répandre la peur. Il s’agit simplement d’un avertissement », a déclaré le scientifique.

Hoogerbeets est connu comme un « enthousiaste » amateur de tremblements de terre et un « mystique des tremblements de terre » qui pense que le mouvement des planètes dans notre système solaire peut nous aider à prédire les tremblements de terre.

Cependant, selon l’US Geological Survey, il est impossible de prévoir les tremblements de terre.

« Nous ne savons pas comment, et nous ne nous attendons pas à le savoir dans un avenir prévisible. Les scientifiques de l’USGS ne peuvent que calculer la probabilité qu’un séisme important se produise dans une zone spécifique au cours d’un certain nombre d’années », a déclaré l’agence. 

Le géologue et scientifique Okan Tuysuz a mis en garde les touristes contre le danger d’un tremblement de terre dans les stations balnéaires populaires de Turquie. Izmir, Mugla, Antalya, Istanbul sont dans la zone à risque, a-t-il dit.

source : France Pravda

Sur le même sujet : 

Une secousse de 4.1 sur l’échelle de Richter induite par l’homme près de Strasbourg

- Première reconnaissance d’une sismicité induite par une activité humaine en France

 

Tremblement de terre en Turquie : Catastrophe naturelle ou démonstration de force militaire ?

par Kla.TV - Le 15/03/2023.

Le tremblement de terre dévastateur du 6 février 2023 dans le sud-est de la Turquie et le nord de la Syrie a atteint une ampleur de destruction choquante. Mais ce que de nombreuses personnes acceptent impuissantes comme un coup du sort inéluctable ou comme « envoyé par Dieu » soulève, à y regarder de plus près, des questions qui doivent être clarifiées.

 

 

 

Transcription :

Le tremblement de terre dévastateur du 6 février 2023 dans le sud-est de la Turquie et le nord de la Syrie a atteint un niveau de destruction choquant, tandis que le nombre de victimes humaines continue d’augmenter dans des proportions presque incalculables.

Les scientifiques du monde entier sont extrêmement étonnés de l’écart considérable de plusieurs mètres entre les croûtes terrestres lors de ce séisme.

Des images inédites d’immeubles d’habitation s’effondrant complètement ou complètement renversés ne laissent que deviner à l’observateur la force extraordinaire de ce séisme. Mais ce que de nombreuses personnes acceptent impuissantes comme un coup du sort inéluctable ou comme « envoyé par Dieu » soulève, à y regarder de plus près, des questions qui doivent être clarifiées.

Ainsi, ces derniers jours, les témoignages se sont multipliés qui ont observé des anomalies dans le ciel turc juste avant le séisme, comme par exemple des formations nuageuses inhabituelles en forme de spirales, ainsi que des décharges électrostatiques persistantes et des éclairs dans la haute atmosphère. S’agit-il d’indices possibles de l’utilisation d’armes à rayonnement, qui peuvent également provoquer des tremblements de terre artificiels en utilisant les propriétés électromagnétiques de notre ionosphère ?

Le fait qu’il ne s’agisse pas d’une simple théorie du complot, mais d’une réalité de la technique militaire appliquée dans la pratique, devrait être évident au moins depuis une convention des Nations unies en 1976 (!).

Il est évident qu’à l’époque de la « guerre froide » entre les États-Unis et l’Union soviétique, une véritable course aux armements a eu lieu non seulement dans les catégories d’armes conventionnelles, mais aussi au niveau des armes météorologiques et sismiques. Leur existence et leur utilisation sont aujourd’hui encore largement tenues secrètes.

Pourtant, l’ONU a adopté une convention dite ENMOD, et ce n’est certainement pas sans raison. Cette convention interdit l’utilisation militaire ou toute autre utilisation hostile des technologies de modification de l’environnement.

Sont expressément mentionnés : les tremblements de terre, les raz-de-marée, la perturbation de l’équilibre écologique d’une région, les modifications des structures météorologiques telles que les nuages, les précipitations, les cyclones de différents types et les tornades, les modifications des structures climatiques, les modifications des courants marins, les modifications de l’état de la couche d’ozone et les modifications de l’état de l’ionosphère.

Depuis les années 70 au plus tard, les tremblements de terre se sont multipliés dans le monde entier, en particulier ceux dont l’hypocentre se trouvait à une profondeur relativement faible d’exactement 10 km – une zone particulièrement critique du point de vue sismologique, car l’eau stockée à l’intérieur de la terre est déjà très proche du point d’ébullition, c’est-à-dire de l’évaporation des gaz, dans cette zone. Avec seulement un peu d’énergie supplémentaire ciblée pour amplifier la fréquence de résonance terrestre, il est possible de générer de fortes ondes de pression à l’intérieur de la terre, qui ont un effet particulièrement destructeur dans les zones déjà exposées aux tremblements de terre.

De nombreux pays du monde ont signé la convention des Nations unies, y compris l’Union soviétique et les États-Unis, un peu hésitants dans les années 80.

Les États-Unis ont toutefois signé cet engagement volontaire avec certaines réserves, dont le contenu n’est pas encore public à ce jour.

Cette signature, il y a environ 40 ans, ne garantit toutefois pas que des systèmes d’armes aussi sournois n’ont effectivement plus été utilisés par la suite.

Il faut plutôt partir du principe que les techniques militaires déjà connues continueront à faire l’objet de recherches et que leurs possibilités d’utilisation seront encore précisées tant qu’il n’y aura pas d’accusations concrètes et contraignantes en droit international pour crimes de guerre contre l’humanité.

Il n’est pas prouvé que les séismes destructeurs survenus le matin du 6 février 2023 dans la région frontalière entre la Turquie et la Syrie ne soient pas une catastrophe naturelle, mais des crimes de guerre. Il est toutefois frappant de constater que les secousses de 7,7 et 7,6 sur l’échelle de Richter se sont produites l’une après l’autre à une profondeur d’exactement 10 km, la deuxième secousse ayant curieusement été « corrigée » après coup à 15 km. En outre, aucune pré-sismicité significative dépassant la valeur de magnitude de 4,0 n’a été enregistrée au cours des semaines précédentes. En revanche, des répliques, même plus fortes, se sont produites des centaines de fois dans les jours qui ont suivi. Il peut s’agir là aussi d’indices supplémentaires, de plus en plus nombreux, de l’utilisation ciblée d’armes sismiques. La preuve directe reste cependant difficile à trouver, en particulier pour dire précisément qui utilise insidieusement ces armes, qui sont interdites par le droit international.

Il y a toutefois d’autres particularités et d’autres questions autour du tremblement de terre dans le sud de la Turquie :

Par exemple la Turquie sous Erdogan est-elle devenue un allié de moins en moins fiable du point de vue de l’OTAN dirigée par les États-Unis ?

Par exemple, la volonté de coopération des Turcs en ce qui concerne l’adhésion de la Suède à l’OTAN n’a pas été visible jusqu’à présent, ce qui a fait tomber les relations avec les États-Unis au plus bas. En revanche, l’orientation politique et économique croissante de la Turquie vers la Russie et la Chine est devenue de plus en plus évidente ces derniers temps, et pas seulement en ce qui concerne l’approvisionnement en gaz naturel russe via le gazoduc TurkStream de la mer Noire. La Turquie est également devenue de plus en plus une plaque tournante importante pour l’approvisionnement énergétique de l’Europe et elle est elle-même l’un des plus grands acheteurs de gaz naturel russe. En tant que pays de transit, la Turquie revêt également une grande importance pour le commerce européen et asiatique du pétrole. Les conséquences du tremblement de terre sont actuellement massives pour le secteur énergétique turc en plein essor : l’exploitation de l’important terminal d’exportation de pétrole de Ceyhan, où aboutissent notamment les oléoducs en provenance du nord de l’Irak et de l’Azerbaïdjan, a ainsi été suspendue. Ces pipelines passent au milieu de la zone du tremblement de terre dans le sud-est de la Turquie.

Mais sous Erdogan la Turquie a également pris de plus en plus d’assurance sur le plan de la politique internationale.

Ainsi, grâce à l’initiative de la Turquie, un accord de paix a été négocié entre la Russie et l’Ukraine le 29 mars 2022 à Istanbul, mais cette initiative s’est heurtée à un net refus de l’Occident et a finalement échoué.

C’est également la Russie qui a transmis à la Turquie en 2016 des informations claires sur un projet de coup d’État militaire contre le gouvernement Erdogan, qui en était déjà à ses débuts, mais qui n’a pas abouti.

Aussi imprévisible que puisse être l’action du gouvernement turc du point de vue occidental, la Turquie est d’autant plus un partenaire stratégique important de l’OTAN. Après tout, la base aérienne de l’OTAN d’Incirlik se trouve au milieu de la zone frontalière turco-syrienne et donc non seulement près de l’épicentre du méga-séisme, mais aussi directement à la frontière avec les zones de guerre turco-syriennes et turco-kurdes, qui ne sont toujours pas pacifiées. De plus, Incirlik reste certainement une base aérienne importante, stratégiquement située entre la mer Noire et la mer Caspienne, qui étaient jusqu’à présent en grande partie des eaux territoriales russes.

Enfin, une voie d’eau extrêmement importante du point de vue économique et militaire stratégique se trouve sous contrôle turc : le détroit du Bosphore, qui passe par Istanbul, via les Dardanelles, et mène directement de la mer Noire à la Méditerranée, c’est-à-dire qu’il ouvre à la Russie la voie vers les océans du monde et, inversement, à la marine américaine la voie devant les portes de la Russie.

Si Erdogan ne se révèle pas être un portier fiable et docile dans ce domaine, il représentera alors un « risque sécuritaire » sérieux aux yeux des États-Unis.

Une raison possible pour l’utilisation d’armes sismiques comme moyen de pression et « coup de semonce » adressé au président Erdogan, dont la politique intérieure est déjà chancelante ?

« Pas du tout » pourrait-on dire, puisque les fidèles partenaires américains de l’OTAN sont arrivés très rapidement sur place, quelques heures seulement après le séisme, avec une grande armée de secouristes et de sauveteurs. Mais l’intervention américaine ne sera probablement pas aussi désintéressée que cela, si on considère que les interventions de secours de l’US Navy dans un passé récent ont également entraîné l’installation (bien préparée) de bases navales. C’est ce qui s’est passé par exemple après le tremblement de terre dévastateur de 2010 en Haïti et après le raz-de-marée de 2004 au large de l’Indonésie, où la présence de l’US Navy a permis de contrôler l’une des routes maritimes les plus fréquentées au monde, le détroit de Malacca, tout près de la porte de la Chine.

Il convient donc d’attendre et d’observer attentivement à quels intérêts des catastrophes naturelles aussi terribles profitent, surtout d’un point de vue géopolitique et militaire, et à qui elles nuisent durablement, en dehors de la population sinistrée.

Si l’utilisation d’armes sismiques proscrites au niveau international est confirmée par des preuves irréfutables, cette action doit être considérée comme du « terrorisme géopolitique » visant à l’extermination de masse et comme un crime de guerre de format XXL, et doit être placée dorénavant sous contrôle indépendant.

source : Kla.TV

Lettre d’Alep n°46 (15 mars 2023)

Zelzal : Un autre malheur dans la tragédie syrienne

par Dr Nabil Antaki - Le 16/03/2023.

Quarante-cinq secondes ont suffi à mettre toute la population d’Alep dans la rue.

Il était 4h17 du lundi 6 février 2023 ; c’était la nuit ; il pleuvait ; il faisait froid, 2 degrés Celsius.

Et la TERRE TREMBLA. Des immeubles s’effondrent, d’autres bougent, surtout les étages supérieurs ; les meubles dansent ; les bibelots et tableaux tombent par terre ; les vitres se brisent ; des murs se lézardent ; des pierres ou des bouts de ciments ou de plâtre tombent des murs ou des plafonds blessant les habitants ; les bouteilles d’huile, de sirop, de détergents sortent de leurs placards à la cuisine et se déversent sur le sol ; et surtout le bruit assourdissant, un bruit terrifiant, un bruit de portes qui claquent, de fenêtres qui s’ouvrent ; et ça a duré, duré, 45 secondes comme une éternité.

Les Alepins endormis se sont réveillés en sursaut : les enfants criaient, les adultes étaient terrifiés ne sachant pas ce qui se passe avant de réaliser que c’est un tremblement de terre (Zelzal en arabe). C’est la panique. Les gens courent, descendent les escaliers, se bousculent, certains tombent et se cassent les membres ; et tout le monde, deux millions de personnes, se retrouvent dans la rue en pyjama et certains pieds nus, sous la pluie et dans le froid. Des immeubles s’écroulent, des étages supérieurs tombent, des pierres pleuvent d’en haut blessant ou tuant des personnes réfugiées dans la rue.

C’est la pagaille. Ceux qui possèdent une voiture veulent fuir leurs quartiers pour aller se garer dans des terrains vagues sans immeubles autour ; des embouteillages ralentissent la fuite. Les autres essayent de se réfugier dans des parcs publics, dans des Églises ou des Mosquées. Les grandes avenues et le périphérique sont, depuis, remplis de voitures garées le long des trottoirs avec des familles qui passent la nuit dans leurs autos. Des milliers de familles ont dressé des tentes dans tous les terrains vides et y vivent depuis le séisme. Les principaux stades sportifs d’Alep sont bondés de milliers de familles. Presque toute la population d’Alep est restée des journées « dans la rue ».

Nous avons appris plus tard que le séisme était d’une magnitude de 7,8 à l’échelle de Richter avec comme épicentre une ville du sud de la Turquie à quelques 100 km au nord d’Alep.

Moins d’une demi-heure après le tremblement de terre, nous, Les Maristes Bleus, avons ouvert les portes de notre résidence pour accueillir ceux qui voulaient se réfugier chez nous ; nous avions lancé des appels sur différents réseaux sociaux et répondu à des dizaines d’appels téléphoniques pour dire « vous êtes les bienvenus chez nous ». En quelques heures, plus de mille personnes, de toutes confessions, transies par le froid, trempées par la pluie, tremblant de peur, criant, pleurant sont venues ; Rapidement, nos bénévoles, accourus, ont distribué une boisson chaude, les quelques couvertures et matelas que nous avions ; et il fallait réconforter, calmer, rassurer et écouter ; et mettre les gens au chaud dans toutes les pièces de la résidence, y compris à la cuisine. Heureusement que les 2 cours du couvent sont couvertes ; ceux qui n’avaient pas de place à l’intérieur se sont réfugiés là sur des chaises en attendant la levée du jour. Dès le matin, il fallait donner à manger à tous, faire la cuisine à mille personnes, donner du lait aux enfants, débrouiller des couvertures et des matelas pour tous et faire de la place pour tout le monde pour la nuit suivante.

À peine les gens étaient un peu plus calme qu’un 2ème séisme d’une magnitude de 7,7 survint à 13h24. Alep n’avait pas connu un tel tremblement de terre depuis 1822.

Dans les semaines qui ont suivi, de petites secousses ont eu lieu tous les jours semant l’effroi dans la population jusqu’au lundi 20 février quand une 3ème secousse de magnitude de 6,3 survint à 20h04.

Le bilan de ce tremblement de terre s’élève, à Alep seulement, à 458 décès, plus de mille blessés, 60 immeubles effondrés et complètement détruits, des centaines d’immeubles non réparables à détruire, des milliers d’immeubles sévèrement endommagés inhabitables dans leur état actuel et des centaines de milliers de personnes qui ne vivent plus chez eux. Même si, vu de l’extérieur, des immeubles sont intacts, beaucoup ne peuvent pas être habités parce que les fondations ou les cages d’escaliers ou les murs porteurs sont endommagés.

À part Alep, plusieurs autres villes syriennes ont été touchées en particulier Lattaquié, Hama et Jablé ; Seize immeubles dans un même complexe se sont effondrés dans cette dernière ville tuant 15 médecins et 16 pharmaciens.

Pendant plus de 20 jours, notre résidence a accueilli des centaines de personnes dont le nombre variait au gré des départs et des arrivées. Accueillir, recevoir, nourrir, vêtir (les gens n’avaient avec eux que les habits qu’ils portaient), traiter, offrir la possibilité d’un bain chaud avec de nouveaux vêtements et sous-vêtements, réconforter, s’occuper des enfants, organiser les dortoirs étaient nos tâches quotidiennes.

Beaucoup de familles sont restées chez nous parce qu’elles craignaient de rentrer chez elles s’attendant à un 4ème tremblement ; d’autres avaient leurs domiciles fortement endommagés ou leurs immeubles complètement par terre. Nous avons, alors, créé un comité d’ingénieurs Maristes Bleus pour aller inspecter les appartements des déplacés. Si l’état de l’appartement est acceptable, nous rassurons les gens en leur demandant de rentrer chez eux. Si les logements sont inhabitables, nous leur louons un appartement pour un an, le temps de faire les réparations ou restaurations nécessaires. D’autres associations et les Églises ont fait de même.

Durant quatre semaines, nous avons interrompu nos projets habituels pour soulager les souffrances et assister les déplacés. Mais depuis une semaine, nous reprenons tout doucement nos activités malgré l’abattement de nos bénévoles et de nos bénéficiaires.

À part les bilan humain et matériel très lourd, le traumatisme psychique chez toutes les catégories d’âge est très important. Maintenant, 35 jours après le séisme, les adultes et les enfants sont toujours choqués, angoissés, désespérés, ont des cauchemars et pensent que le pire est encore à venir.

Le Croissant rouge et de très nombreuses associations et sociétés caritatives se sont mobilisés, comme nous, pour venir en aide aux centaines de milliers de déplacés logés dans des centres d’accueil ; une mobilisation comme on n’en a jamais vue.

La solidarité et la générosité des autres villes syriennes à notre égard ainsi que celles de nos voisins du Liban et d’Irak ont été exemplaires.

De plus, les Syriens de la diaspora ont, dès le 1er jour, organisé des collectes d’argent et de matériel et ont entrepris des initiatives pour nous envoyer des fonds.

Nos amis occidentaux ont fait de même avec une grande générosité. Sans oublier le rôle très important de nombreuses associations caritatives et de solidarité internationales, surtout chrétiennes, qui se sont dépensées comme jamais pour répondre à nos besoins essentiels.

Des pays amis ont envoyé de l’aide et des équipes de déblaiement des décombres ou des équipes médicales. Une centaine d’avions ont atterri à l’aéroport d’Alep venant du Maroc, de Tunisie, d’Algérie, de Jordanie, d’Égypte, du Venezuela et même du Bengladesh pour ne citer que quelques-uns. Puis, l’aéroport d’Alep, où atterrissaient les avions qui amenaient de l’assistance, a été récemment bombardé par nos voisins du Sud le rendant impraticable !
Alors que des centaines d’avion occidentaux ont amené des secours en Turquie, un seul avion européen a atterri en Syrie. Quelle honte !! Les gouvernants des pays des droits de l’Homme et de la « démocratie » étaient-ils convaincus que la population sinistrée de Syrie souffrait moins que celle de Turquie parce qu’elle vit dans un pays sous sanctions ? Ne pouvaient-ils pas mettre de côté leurs sanctions pour apporter une assistance humanitaire à une population souffrant d’un désastre naturel ? C’est pour le moins scandaleux. Ces pays prétendaient, depuis des années, que l’aide humanitaire et les équipements médicaux étaient exemptés de sanctions. D’abord, en réalité, ceci n’est pas vrai. D’autre part, si cela était vrai, pourquoi ont-ils allégé les sanctions, pour 180 jours, pour l’aide humanitaire si elle était déjà exemptée ?

Heureusement que les hommes et femmes de ces pays ont réagi autrement que leurs gouvernants et ont été d’une solidarité et d’une générosité exemplaires.

Ces sanctions, imposées unilatéralement depuis plus de 10 ans par les pays occidentaux sur le peuple syrien et la Syrie sont inefficaces et injustes ; elles ont appauvri la population qui souffre d’une crise économique très grave faute d’investissements extérieurs interdits par les sanctions.

Elles nous font souffrir en mettant un embargo sur beaucoup de produits, ce qui occasionne une pénurie de fioul, d’essence, de pain et d’électricité.

Elles tuent : la plupart des immeubles effondrés lors du séisme étaient fortement endommagés par la guerre mais étaient habités par des gens qui n’avaient pas d’autres choix ; ces immeubles (et il y en a des dizaines de milliers) n’ont pas pu être reconstruits parce que la reconstruction est interdite par les sanctions ; sans parler des dizaines de personnes ensevelies vivantes sous les décombres et mortes parce qu’elles n’ont pas été secourues à temps, faute de machinerie lourde pour déblayer.

Comme aujourd’hui, le 15 mars 2011, il y a 12 ans, ont débuté les évènements en Syrie : la population syrienne a assez souffert depuis et elle est à bout : les années de guerre, les sanctions et la pénurie, la crise économique, le covid-19, le choléra et maintenant le tremblement de terre. Que de malheurs sur un pays qui, jadis, était beau, prospère, sûr et souverain.

Quarante-cinq secondes ont suffi à mettre toute la population d’Alep dans la rue ; une population déjà à terre après 12 années de tragédie et de malheurs. Mais le peuple Syrien est un peuple fier et digne, même dans l’adversité. Il ne demande rien d’autre que de pouvoir vivre, de nouveau, normalement, en paix.

Aidez-nous à faire lever les sanctions.

Merci pour votre amitié et votre solidarité.

Dr Nabil Antaki pour les Maristes Bleus

envoyé par Mouna Alno-Nakhal

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