“Dans l’euphorie des récents succès de ses forces armées dans la région de Kharkiv, Kiev a lancé également une offensive diplomatique”, écrit le quotidien russe Kommersant.

Mardi 13 septembre, un projet de pacte de sécurité préparé par un groupe d’experts a en effet été remis à Volodymyr Zelensky. Les garanties de ce projet de traité sont présentées comme des obligations strictes que doivent endosser les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France, la Turquie et d’autres pays”, explique le quotidien russe. Avec pour objectif “le renforcement des forces armées ukrainiennes de telle sorte que celles-ci puissent affronter la Russie”.

Depuis quelques mois, ce groupe de travail composé de “spécialistes de tout le monde démocratique, notamment d’anciens Premier ministres et de ministres”, et coordonné par le chef du cabinet de Volodymyr Zelensky, Andreï Ermak, et le Danois Anders Rasmussen, ancien secrétaire général de l’Otan, travaille à l’élaboration de recommandations sur la base desquelles doit être proposé un “accord de Kiev sur la sécurité” (Kyiv Security Compact). Le 13 septembre, le président ukrainien a rencontré ces deux derniers et s’est vu remettre un document d’une dizaine de pages qui a été mis en ligne sur le site de la présidence ukrainienne.

Le document propose globalement un renforcement de la puissance militaire de l’Ukraine et une augmentation de ses forces armées. À cet égard, Rasmussen a déclaré : Nous voyons que l’une des meilleures garanties [de sécurité] consiste à assurer à l’Ukraine une puissance militaire capable de contrer toute attaque”, selon des propos relayés par Kommersant. L’ancien responsable de l’Alliance atlantique a dénoncé le “tristement célèbre” mémorandum de Bu