Mais qui protégeait le chef de Daech ?

Le 27/10/2019.

 

Capturehhju

 

 

Al-Baghdadi vient d’être éliminé par les Américains  avec l’aide des kurdes , il se trouvait en pleine zone turque ( celle des rebelles « modérés ), dans la province d’Idlib, tout près de la frontière avec la Turquie.

Le calife de Daech a bien été exfiltré  quand les kurdes ont attaqué Raqua mais par qui ?

Comment a-t-il pu passer par la Turquie ?

L’élimination  du chef de Daech  est une bonne surprise , elle n’est pas sans rappeler  celle de Ben Laden lui aussi protégé par nos « alliés » pakistanais et victime de mystérieuse dissentions .

Les Kurdes auraient déniché  El Baghdadi  et les Russes  prévenus ont laissé passer les hélicoptères américains…

Faut il rappeler que la zone en question est régulièrement bombardée par les Russes et que les occidentaux  protestent chaque fois que les gentils rebelles du secteur sont menacés.

Les Kurdes ont joué un sale tour çà quelqu’un mais à qui ?

Source : https://pgibertie.com/2019/10/27/mais-qui-protegeait-le-chef-de-daech/


L’exécution d’Abou Bakr al-Baghdadi,

Le 28/10/2019.

 

Le 27 octobre 2019, le président Donald Trump a triomphalement annoncé l’exécution d’Abou Bakr al-Baghdadi, calife de l’État islamique [1].

Selon les éléments divulgués, le calife aurait été localisé dans le gouvernorat d’Idleb (Nord-Ouest syrien) grâce à des informations recueillies par l’Iraq. Les Forces spéciales US auraient monté depuis Erbil (capitale du Kurdistan iraquien), une opération secrète. Sept ou huit hélicoptères auraient traversé la Syrie. Deux se seraient posés pour débarquer les soldats US, tandis que les autres auraient couvert l’opération depuis les airs. Le calife se serait enfui par un tunnel emportant trois de ses enfants comme boucliers humains. Rattrapé par les chiens de l’armée US, il se serait fait exploser avec ses enfants. Neuf de ses gardes du corps et un autre enfant auraient été tués durant l’assaut. Sa mort aurait été confirmée par l’analyse de l’ADN des restes de son corps. Aucune perte ne serait à déplorer côté US.

 

 

Ainsi se termine cette belle histoire. Force reste à l’Amérique !

Dans cette super-production, le rôle du Calife était tenu par un descendant en ligne directe du prophète Mohammed. Celui-ci était né à Falloujah, bastion de la Résistance à l’occupation US de l’Iraq. Il avait été emprisonné dix mois dans les camps de Bucca et d’Adder, où la CIA et la Navy ont procédé à des expériences de conditionnement, mais on ignore s’il en a fait l’objet. Il avait solennellement proclamé le califat à Mossoul, dix ans plus tard, en juillet 2014. Une fois cette performance réalisée, il ne semble pas avoir eu aucune responsabilité dans l’État islamique sinon de lire quelques communiqués.

Le calife se serait caché dans le village syrien de Barisha. Celui-ci est situé dans le gouvernorat d’Idleb, zone abritant les combattants d’Al-Qaïda et de Daesh qui ont fui devant la reconquête syrienne. Cette zone est assiégée au Sud et à l’Est par l’armée arabe syrienne et protégée par l’armée turque. Ce village est lui-même situé à la frontière turque. Donner cette précision revient à accuser l’armée turque d’avoir protégé le calife en personne.

 

 

Le président Donald Trump a tenu à remercier pour leur assistance la Russie, la Turquie, la Syrie, l’Iraq et aussi les Kurdes syriens. On ignore pour le moment le rôle que tous ces alliés auraient joué, on relève juste que, pour la première fois depuis bien longtemps, les États-Unis remercient la Syrie. Manque de chance pour le président-candidat, l’état-major russe a fait immédiatement savoir que ses radars n’avaient pas capté de déplacement d’une escouade d’hélicoptère dans la région, ni samedi, ni les autres jours de la semaine. Il a en outre précisé ne pas savoir pourquoi on le remerciait.

Source : https://www.voltairenet.org/article208139.html

 


« Le Calife », une superproduction de la CIA entre fiction et réalité

...par Manlio Dinucci le 29/10/2019.

Géographe et géopolitologue.

Derniers ouvrages publiés : 

Laboratorio di geografia, Zanichelli 2014 ; Diario di viaggio (en trois tomes), Zanichelli 2017 ; L’arte della guerra / Annali della strategia Usa/Nato 1990-2016, Zambon 2016 ; Guerra nucleare. Il giorno prima. Da Hiroshima a oggi : chi e come ci porta alla catastrofe, Zambon 2017 ; Diario di guerra. Escalation verso la catastrofe (2016 - 2018), Asterios Editores 2018.


C’est un produit bien défini. A la fin d’une vaste opération spéciale où l’on a utilisé une arme inavouable, il convient de mettre en scène la mort de celui qui l’incarnait. C’est la meilleure façon d’effacer les traces dans l’opinion publique. Après la mort de Ben Laden, voici celle d’al-Baghdadi.

 

Source : https://www.voltairenet.org/article208165.html


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« Ça a été comme regarder un film », a dit le président Trump après avoir assisté à l’élimination d’Abu Bakr al-Baghdadi, le Calife, chef de Daesh, transmise dans la Situation Room de la Maison-Blanche. C’est là qu’en 2011 le président Obama assistait à l’élimination de l’ennemi numéro un de l’époque, Oussama Ben Laden, chef d’Al Qaeda.

 

Même mise en scène : Les services secrets US avaient depuis longtemps localisé l’ennemi ; celui-ci n’est pas capturé mais éliminé : Ben Laden est tué, al-Baghdadi se suicide ou est « suicidé » ; le corps disparaît : celui de Ben Laden enseveli dans la mer, les restes d’al Baghdadi désintégré par sa ceinture explosive sont eux aussi dispersés en mer.

Même maison productrice du film : La Communauté du Renseignement, formée de 17 organisations fédérales. Outre la CIA (Agence centrale de Renseignement) il y a la DIA (Agence de Renseignement de la Défense), mais chaque secteur des Forces armées, tout comme le Département d’État et celui de la Sécurité de la patrie, dispose de son propre service secret.

 

 

Pour les actions militaires, la Communauté du Renseignement utilise le Commandement des forces spéciales, déployées dans au moins 75 pays, dont la mission officielle comprend, outre l’« action directe pour éliminer ou capturer des ennemis », la « guerre non-conventionnelle conduite par des forces extérieures, entraînées et organisées par le Commandement ».

C’est exactement ce qui advient en Syrie en 2011, l’année même où la guerre des USA et de l’Otan démolit la Libye. Le démontrent des preuves documentées, déjà publiées.

 

Par exemple :

 En mars 2013 le New York Times publie une enquête détaillée sur le réseau de la CIA à travers lequel arrivent en Turquie et en Jordanie, avec le financement de l’Arabie Saoudite et d’autres monarchies du Golfe, des fleuves d’armes pour les militants islamistes entraînés par le Commandement des forces spéciales US avant d’être infiltrés en Syrie [1].

 En mai 2013, un mois après avoir fondé Daesh, al-Baghdadi rencontre en Syrie une délégation du Sénat des États-Unis chapeautée par John McCain, comme le révèle une documentation photographique [2].

 En mai 2015, est révélé par Judicial Watch un document du général Michael Flynn, daté du 12 août 2012, dans lequel on affirme qu’existe « la possibilité d’établir une principauté salafiste en Syrie orientale, et [que] ceci est exactement ce que veulent les pays occidentaux, les états du Golfe et la Turquie qui soutiennent l’opposition » [3].

 En juillet 2016 est révélée par Wikileaks un email de 2012 dans lequel la secrétaire d’État Hillary Clinton écrit que, étant donnée la relation Iran-Syrie, « le renversement d’Assad constituerait un immense bénéfice pour Israël, en faisant diminuer sa crainte de perdre le monopole nucléaire » [4].

 

Ceci explique pourquoi, bien que les USA et leurs alliés lancent en 2014 la campagne militaire contre Daesh, les forces de Daesh peuvent avancer sans être dérangées dans des espaces ouverts avec de longues colonnes de véhicules armés.

 

L’intervention militaire russe en 2015, en soutien des forces de Damas, renverse le sort du conflit. L’objectif stratégique de Moscou est d’empêcher la démolition de l’État syrien, qui provoquerait un chaos comme en Libye, exploitable par les USA et l’Otan pour attaquer l’Iran et encercler la Russie.

 

Les États-Unis, court-circuités, continuent à jouer la carte de la fragmentation de la Syrie, en soutenant les indépendantistes kurdes, pour ensuite les abandonner afin de ne pas perdre la Turquie, avant-poste Otan dans la région.

 

On comprend sur un tel fond pourquoi al-Baghdadi, comme Ben Laden (auparavant allié US contre la Russie dans la guerre afghane, puis en Bosnie-Herzégovine), ne pouvait pas être capturé pour être jugé publiquement, mais devait disparaître physiquement pour faire disparaître les preuves de son réel rôle dans la stratégie US. C’est pour cela que Trump a tant aimé le film qui finit bien.

 

Manlio Dinucci

Traduction
Marie-Ange Patrizio

Source
Il Manifesto (Italie)

[1] « Arms Airlift to Syria Rebels Expands, With Aid From C.I.A. », par C. J. Chivers and Eric Schmitt, The New York Times, March 14, 2013. « Des milliards de dollars d’armes contre la Syrie », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 juillet 2017.

[2] « John McCain, le chef d’orchestre du "printemps arabe", et le Calife », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 août 2014.

[3Rapport de l’Agence de Renseignement militaire aux divers services de l’administration Obama sur les jihadistes en Syrie (document déclassifié en anglais), 12 août 2012.

[4] « New Iran and Syria », Hillary Clinton, December 31, 2012, Wikileaks

 

 

 


Derrière l’histoire d’al-Baghdadi

...par Serge Charbonneau - Le 30/10/2019.

 

En lien avec l’histoire hollywoodienne de l’assassinat du fameux al-Baghdadi, il est, à mon sens, bon de rappeler pourquoi le fameux « État » (sic) islamique a été créé le 9 avril 2013 et de qui il est composé.

Le fameux EI avait un nom à coucher dehors lors de sa création.  Oui, un nom vraiment « anti-marketing » : EIIL : l’État islamique en Irak et au Levant !  Qui donc pouvait se rappeler de ce nom ?  Un nom vraiment improductif pour s’incruster dans l’imaginaire des gens !   Un nom qui ne pognait pas et ne se retenait pas.   En anglais ISIS : Islamic State of Iraq and Sham !   Ouf !

Le fameux « État », qui n’en fut jamais un, a été créé pour tenter de parvenir à contrer à l’ONU les vétos répétitifs de la Chine et de la Russie qui bloquaient la bénédiction onusienne.    

Alors qu’il était impossible aux envahisseurs occidentaux de refaire le coup de la Libye, puisque le prétexte du dictateur sanguinaire qui tue son peuple ne prenait plus, on espérait, par cette nouvelle création de l’EI, mettre en place une meilleure stratégie pour pouvoir enfin aller bombarder la Syrie avec la bénédiction d’une résolution onusienne semblable à celle qu’on avait obtenue pour aller sauvagement bombarder la Libye.

Mais peine perdue, la Chine et la Russie ont persisté à dire un NON solide à toute résolution permettant le bombardement sauvage de la Syrie.

Il était donc impossible de déclencher une guerre « juste » et « bien vu » au niveau international.  L’ONU ne parvenait pas à donner le feu vert aux tueurs de l’OTAN parce que la Chine et la Russie s’opposaient FERMEMENT.

Il fallait donc bonifier le prétexte à une invasion « humanitaire » (sic).

On a donc fait le coup des égorgements aux micros-cravates.

Et ce fut  – La découverte « soudaine » de l’atrocité ! – [1]

C’était pourtant depuis la Libye (début 2011) que l’on voyait sur internet les vidéos des atrocités commises par des fous qui filmaient fièrement leurs exploits et les mettaient en ligne (vidéos aujourd’hui totalement disparus de YouTube et d’internet).

On voyait qu’en Libye des fous dangereux pendaient par les pieds des citoyens aux fenêtres des édifices ou aux arbres et ces fous égorgeaient ces pauvres gens devant la caméra avec de longs couteaux de cuisine.

On voyait des têtes se faire « littéralement » trancher au couteau de cuisine et jeter dans des égouts.

On voyait des ATROCITÉS innommables, incroyables qui nous sidéraient littéralement devant notre écran.

Et aucun de nos médias ne dénonçait ces abominations.

Par leur silence, nos ordures médiatiques se rendaient complices de ces sordides crimes contre l’humanité.

Les tueurs gueulaient du « allah wakbar » et maniaient le couteau.  Nos hypocrites occidentaux se sont servis de ces fous pour assassiner le guide Mouammar Kadhafi et saccager la Libye qui est devenue aujourd’hui une honte pour l’humanité.

Nos tueurs aériens ont bombardé en ne se salissant pas trop les mains.  Ils appuyaient des airs ces bêtes sauvages qui égorgeaient les gens ou les jetaient vivants du haut des édifices.   Nos ordures médiatiques et politiques ont chaleureusement félicité le commandant québécois de l’OTAN [2] pour l’assassinat de tout un peuple et la destruction du Pays le plus florissant d’Afrique.

Puis…

Nos ordures médiatiques et politiques qui cachaient les atrocités commises par leurs complices de terrain ont eu l’idée d’utiliser ces atrocités cachées.   En révélant celles-ci, la tâche de les cacher n’était plus nécessaire.  De plus, ces atrocités pouvaient permettre une nouvelle stratégie médiatique afin d’obtenir le consentement à la guerre de Syrie.

Donc, tout à coup, pour contrer les vétos chinois et russes, les grands médias au service de la promotion de la guerre en Syrie nous ont fait « »découvrir »» l’atrocité.

Mais on nous a fait découvrir une atrocité artificielle, jouée avec micro-cravate et haute définition [1].

Pour nous expliquer la HD et le scénario recherché, on nous « informait » des talents de communicateur du service des Communications d’un nouvel « État » (sic) médiatiquement émergent ! [3]

On mettait le paquet sur l’atrocité du couteau sur la gorge, mais sans le sang et sans la tête qui roule, seule, indépendante du corps sur lequel elle reposait.  Le nouveau ministère des communications de l’État émergent nous ménageait (!).

On utilisait la HD et le micro-cravate, mais on laissait tomber le sang et la tête qui tombe, lorsqu’enfin bien coupée.  Une attention bien particulière pour préserver notre sensibilité.  Mais bon…  la dose d’atrocité se complétait par notre imagination en ébullition.

C’était atroce !  Il fallait « agir » contre ces sanguinaires mis à la Une, partout, sur tous les journaux et dans toutes les télés.

On allait ainsi chercher le consentement populaire à la guerre contre la Syrie en montrant de l’atrocité.   Et on découvrait aussi une brave nouvelle coalition que l’on insinuait distincte des fameux « amis de la Syrie » qui eux n’avaient qu’un but : déloger Assad ( AVANT la création médiatique du fameux État (sic) islamique, il y avait « Les Zamis de la Syrie » [4] ).

La nouvelle coalition du « bien » n’avait donc pas pour objectif de déloger Assad, mais de vaincre ces brutes « nouvelles » (sic) qui égorgeaient.  Les « bons » oubliaient Assad et voulaient maintenant aller en Syrie pour combattre ces nouveaux (sic) monstres !

Dès que la coalition contre l’EI fut acceptée par l’opinion mondiale, les vidéos nécessaires pour la convaincre (l’opinion mondiale) ont totalement disparu !   Le talentueux service des communications de l’EI qui brillait pour dégouter et effrayer la communauté mondiale cessa ses activités !   C’est drôle, n’est-ce pas !   Ces communicateurs qui avaient tant de talent pour mettre en ligne ces images de qualités qui nous faisaient vomir l’émotion !   En vacances !  Disparus !

Eh !  Ben !

Et ce fut la poursuite de la longue et surtout toujours infructueuse fabrication du consentement pour faire la guerre à la Syrie [5].

Une « nouvelle » coalition fut formée par tous les Pays dits « démocratiques » et qui ne sont pas sanguinaires comme les dictatures religieuses du Golfe persique, Qatar et Arabie Saoudite en tête !   Ces pays AMIS qui décapitent pourtant allègrement et publiquement ! [6]

C’était donc devenu la guerre non pas contre Assad, mais contre ces monstres de l’EI.   Cependant, étrangement, suite aux interventions de cette nouvelle coalition du « bien » en Syrie pour lutter contre le nouvel EI, on constatait que les égorgeurs avaient le chemin de plus en plus libre vers Damas [7].   Leurs méfaits, au lieu de s’atténuer, s’accentuaient.

En septembre 2015, à la demande du gouvernement syrien, la Russie décide de s’impliquer [8].

En quelques mois, la progression des égorgeurs fut stoppée net.

Puis peu à peu, les Russes avec l’armée syrienne et des alliés iraniens et du Hezbollah libanais reprirent un a un tous les territoires syriens.   On concentra les égorgeurs à Idlib [9] et au nord de la Syrie et on gagna lentement cette sale guerre déclenchée et menée par des hypocrites de la pire espèce.

Eh ! Oui !

Nous en sommes à peu près là.

Il y aurait encore bien plus à dire concernant l’actualité syrienne.

Il y a, récemment, le retrait des troupes US (sauf pour la région pétrolière) fait par Trump qui scelle ainsi la victoire russo-syrienne.  Et finalement ce récit hollywoodien de la mort de Al-Bagdhadi qui élimine l’un des prétextes majeurs à ladite guerre contre « le terrorisme ».

Mais regardons encore le passé pour éclairer le présent.

Je vous invite à lire la description faite en 2014 de la composition du fameux EI tant promu par nos ordures médiatiques.

«  Qui sont les égorgeurs qui nous amènent à consentir à ce qu’on déclenche la guerre contre Assad ?  [10]»

Je crois que le temps nous permet d’encore mieux savourer ce texte.

Merci de réfléchir, vous questionner et participer à éclairer la réalité et à dénoncer la propagande et les réelles atrocités.

Salutations,

Serge Charbonneau

Québec

P.S.:  Eh ! Oui !  Le discours d’Hassan Nasrallah a été effacé du web !

Cela fait partie de l’histoire.

Les manipulateurs d’opinion effacent tout ce qui détruit leur propagande.

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Liste des liens:

[1]  James Foley – La découverte « soudaine » de l’atrocité !

https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/james-foley-la-decouverte-soudaine-156223

[2] Aujourd’hui, c’est le bal des assassins !

https://www.legrandsoir.info/aujourd-hui-c-est-le-bal-des-assassins.html

[3] Décapitations, exécutions de masse: la terreur façon Etat islamique

https://www.bfmtv.com/international/decapitations-executions-de-masse-la-terreur-facon-etat-islamique-829247.html

[4] Réunion des Amis de la Syrie

https://www.journaldemontreal.com/2013/10/22/reunion-des-amis-de-la-syrie

[5] La fabrication du consentement pour les bombardements en Syrie

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-fabrication-du-consentement-156587

[6] L’Arabie Saoudite décapite en masse

Le royaume sunnite a exécuté 37 personnes accusées de « terrorisme », dont 33 chiites. L’une d’entre elles a même été crucifiée post-mortem.

https://www.lepoint.fr/monde/l-arabie-saoudite-decapite-en-masse-24-04-2019-2309365_24.php

[7]  Comment l’État islamique a progressé depuis six mois

La zone contrôlée par les jihadistes, à cheval sur l’Irak et la Syrie, s’est agrandie entre mars et septembre 2015. Et ce malgré les bombardements de la coalition internationale.

https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/offensive-jihadiste-en-irak/carte-comment-a-evolue-le-territoire-de-l-etat-islamique-en-six-mois_1086381.html

[8]  Intervention militaire de la Russie en Syrie

https://fr.wikipedia.org/wiki/Intervention_militaire_de_la_Russie_en_Syrie

[9]  Syrie: des centaines de djihadistes de l’EI transférés à Idlib

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/09/24/97001-20180924FILWWW00382-syrie-des-centaines-de-djihadistes-de-l-ei-transferes-a-idlib.php

[10]  Qui sont les égorgeurs qui nous amènent à consentir à ce qu’on déclenche la guerre contre Assad ?

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/qui-sont-les-egorgeurs-qui-nous-156735

 

 

Source : https://reseauinternational.net/derriere-lhistoire-dal-baghdadi/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=derriere-lhistoire-dal-baghdadi 

 

 


Abu Bakr al-Baghdadi : Fabriqué et tué par la CIA

...par Marc Vandepitte - le 31/10/2019.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Maintenant qu’Abou Bakr al-Baghdadi, le dirigeant de l’EI, a été éliminé, beaucoup manifestent leur joie et leur soulagement aux États-Unis et en Occident. Ce qu’ils ne disent pas, c’est que ce groupe terroriste barbare est un produit de leur propre politique étrangère dans la région.

 

L’émergence de l’EI

 

En 2003, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont envahi l’Irak. À l’époque, il était peu question d’Al-Qaïda ou d’autres groupes terroristes djihadistes dans la région. Après l’invasion, l’armée US a été confrontée à un violent soulèvement. Pour l’écraser, des escadrons de la mort ont été utilisés, exactement comme en Amérique latine, avec ce que les Américains avaient appelé «l’option Salvador». De plus, dans cette sale guerre, sunnites et chiites ont été délibérément montés les uns contre les autres, la tactique consistant à diviser pour régner. C’est dans cette orgie de violences sectaires provoquées qu’Al-Qaïda s’implanta en Irak sous le nom d’ «État islamique d’Irak» (EII).

 

Puis vint le prétendu printemps arabe de 2011. Pour renverser Kadhafi, l’OTAN collabora avec le Groupe de combat islamique libyen (GCIL) sous la direction d’Abdelhakim Belhaj, ancien dirigeant d’Al-Qaïda en Libye. Lorsque le soulèvement a commencé en Syrie, Belhaj a envoyé des centaines de combattants armés dans ce pays pour expulser Assad du pouvoir. Les services de sécurité des États-Unis et de la Grande-Bretagne ont coopéré pour transférer les arsenaux libyens vers les rebelles syriens.

 

En 2012, les États-Unis, la Turquie et la Jordanie ont mis en place un camp d’entraînement pour les rebelles syriens à Safawi, dans le nord de la Jordanie. Des instructeurs français et britanniques  étaient également impliqués. Certaines parties de ces groupes rebelles allaient plus tard rejoindre l’État islamique.

 

Il y avait de nombreux Syriens dans les rangs d’Al-Qaïda en Irak. Au début de la guerre civile en Syrie, beaucoup d’entre eux sont rentrés dans leur pays d’origine pour établir le Front al-Nusra. En avril 2013, Abou Bakr al-Baghdadi, dirigeant de l’EII, a déclaré que son groupe et Al-Nusra avaient fusionné sous le nom d’État islamique d’Irak et du Levant (EIIL), puis d’un État islamique d’Irak et de Syrie (EIIS, connu sous le nom d’ISIS en anglais). Al-Qaïda s’en est toutefois éloignée et les deux organisations terroristes ont suivi leur propre chemin.

 

C’est dans ce nid de guêpes qu’ISIS, appelée plus tard IS, a pris naissance et est devenu puissant. L’organisation terroriste s’est développée rapidement, a conquis beaucoup de terrain à partir de 2014 et s’est proclamée califat en juin de la même année. Les services de renseignement militaires US (DIA) savaient depuis quelque temps qu’un tel califat était en préparation. Mais, selon Michael Flynn, ancien conseiller à la sécurité nationale du président Trump, le gouvernement US a détourné le regard. Un tel califat constituait un excellent tampon sunnite pour affaiblir la Syrie et réduire l’influence de l’Iran chiite.

 

Graham Fuller, l’un des analystes les plus respectés du Moyen-Orient et ancien agent de la CIA, est très clair: « Je pense que les États-Unis sont l’un des principaux créateurs d’ISIS. Les États-Unis n’avaient pas prévu la formation du groupe État islamique, mais leurs interventions destructrices au Moyen-Orient et la guerre en Irak étaient les causes fondamentales de la naissance du groupe État islamique. »

 

Rien de nouveau sous le soleil

 

Le flirt du Pentagone avec des groupes islamistes extrémistes n’est pas nouveau. Rappelez-vous les moudjahidines, à partir de 1979, ils ont été recrutés, armés et entraînés par les États-Unis pour renverser le gouvernement communiste d’Afghanistan. Rambo 3 de Sylvester Stallone est une version hollywoodienne de cette collaboration. C’est à partir de ces groupes de moudjahidines qu’Al-Qaïda et Oussama Ben Laden sont apparus plus tard.

 

Dans les années 90, les combattants extrémistes et encore plus violents des talibans sont devenus les partenaires privilégiés de Washington en Afghanistan. Cette coopération a pris fin lorsqu’il est devenu évident que les talibans ne pouvaient plus servir les intérêts des États-Unis.

 

Au cours de la guerre civile de Yougoslavie (1992-1995), des milliers de combattants d’Al-Qaïda ont été emmenés par avion du Pentagone en Bosnie, pour soutenir les musulmans de la région.

 

En 1996, l’Armée de libération du Kosovo (UCK) a été formée par des officiers d’Al-Qaïda juste de l’autre côté de la frontière avec l’Albanie. Au même moment, des soldats britanniques et étasuniens apportaient leur aide.

 

Nous avons déjà évoqué la coopération entre le Groupe de combat islamique libyen (GCIL) et l’OTAN pour renverser Kadhafi. Après 2011, cette organisation terroriste a formé une alliance avec les rebelles islamistes du Mali. Ces derniers, avec les Touaregs, ont réussi à conquérir le nord du Mali pendant plusieurs mois. Grâce aux bombardements de l’OTAN, le GCIL avait pu piller les dépôts d’armes de l’armée libyenne. Les mêmes armes que les djihadistes utilisent aujourd’hui en Syrie, en Irak, au Nigeria, au Tchad et au Mali. Le Financial Times établit un lien entre ces événements et la rivalité géopolitique avec la Chine: «La militarisation de la politique américaine en Afrique après le 11 septembre a toujours été controversée. Elle est perçue dans la région comme une tentative de renforcer le contrôle des ressources par les États-Unis et contrer le florissant rôle commercial de la Chine.  »

 

Il ne peut pas non plus être exclu que les services de renseignements occidentaux soient directement ou indirectement impliqués dans les activités terroristes des Tchétchènes en Russie et des Ouïghours en Chine.

Nous parlons donc d’une politique systématique et délibérée de la part de Washington et de ses alliés pour garder le contrôle de la région.

 

La stratégie du chaos

 

Aujourd’hui, la guerre contre le terrorisme s’est transformée en son contraire: la propagation de la terreur. Les opérations ratées en Irak, en Afghanistan, en Libye et en Syrie montrent clairement que les États-Unis et l’Occident ne sont plus en mesure de modeler la région du Moyen-Orient comme ils le voudraient.

 

Washington et ses alliés risquent de perdre de plus en plus leur emprise et se tournent davantage vers des sous-traitants de la pire espèce. Ils soutiennent que «si nous ne pouvons pas contrôler la zone nous-mêmes, alors personne d’autre ne le fera non plus».

C’est ce que l’on pourrait qualifier de stratégie du chaos, ou peut-être mieux de «le chaos de stratégie». En tout cas, c’est le summum de l’immoralité.

 

Une chose est sûre. La terreur dans la région ne sera pas éradiquée par les mêmes forces qui l’ont amenée à la vie. Ou comme une source insoupçonnable telle que Dominique de Villepin, ancien ministre français de l’Intérieur et des Affaires étrangères, le dit clairement: «Les guerres perdues en Afghanistan, en Irak et en Libye favorisent le séparatisme, les États en déroute, la loi effrontée des milices armées. Jamais ces guerres n’ont permis de vaincre les terroristes envahissant la région. Au contraire, elles légitiment les plus radicaux. … Chaque intervention occidentale crée les conditions pour la suivante. Nous devons arrêter cela.  »

 

Source : https://www.investigaction.net/fr/abu-bakr-al-baghdadi-fabrique-et-tue-par-la-cia/


Baghdadi, le chef invisible d’une fausse armée

Source : https://reseauinternational.net/baghdadi-le-chef-invisible-dune-fausse-armee/

 

par Gordon Duff.

Avant de commencer, pour ceux qui ne sont pas des spécialistes du renseignement, ces axiomes doivent être, sinon appris, au moins présentés.

Derrière le rideau se cache un État Profond, un super-gouvernement mondial qui au minimum influencera et, dans la plupart des cas, contrôlera les gouvernements nationaux.

Les gouvernements sont contrôlés pour contrôler les ressources, manipuler les marchés par les besoins et les pénuries de produits manufacturés, par les monnaies, la militarisation et l’humanité étant superflues, tolérées dans la mesure où elles servent ces efforts.

Si deux millions de personnes sont tuées au Vietnam, en Irak ou en Afghanistan, l’État Profond ne compte que ses profits, les morts ne signifient rien.

Les gouvernements sont fragiles. Les élections peuvent être truquées, les politiciens achetés pour une somme dérisoire et dans un monde où « tout le monde a un prix », toute personne qui en valait la peine a été achetée.

Ainsi, chaque manifestation peut être contrôlée ou « détournée » d’une manière ou d’une autre, chaque gouvernement peut être déstabilisé et aujourd’hui, avec le pouvoir des médias sociaux corrompus et de Google Corporation, une guerre psychologique massive commence non seulement sur les nations mais sur les individus, tous les individus, qui sont soumis à la dépendance la plus dangereuse de toutes, les dispositifs électroniques.

Après tant d’années, les guerres les plus récentes au Moyen-Orient devraient être examinées avec scepticisme et les personnes impliquées devraient être considérées comme des employés d’agences de renseignement occidentales, plus fausses que fausses.

Avec l’annonce dramatique et quelque peu maniaque et incohérente du président US Donald Trump de l’assassinat du « chef coupeur de tête » et « super-vilain », Baghdadi, chef présumé de l’État Islamique, d’ISIS ou de Daesh, un analyste ou un spécialiste du renseignement pourrait bien se laisser aller au scepticisme ou simplement à la frustration.

Il y a mille raisons pour lesquelles le meurtre de Baghdadi est un mensonge, mais en haut de la liste celle-ci, il n’y a pas de combattants de Daesh, pas d’installations, pas de groupes amis de Daesh à des centaines de kilomètres de l’endroit où il aurait été poursuivi par un chien.

Ceux d’entre nous qui ne connaissent que trop bien le fonctionnement des États-Unis, ceux qui ont travaillé sur des projets similaires, ont peur pour différentes raisons. J’ai passé une fois plusieurs semaines à chasser les Étasuniens au Sud Vietnam, il y a très longtemps, qui avaient commandé une unité Viet Cong, la compagnie Q84.

Il semble que plus d’un Étasunien ait rejoint les Viet Cong, non pas des pilotes perdus, mais le « fer de lance » des troupes d’opérations spéciales.

Encore une fois, un demi-siècle plus tard, cette histoire est oubliée. C’est encore classifié, on peut toujours attendre et le découvrir un jour, je suppose.

Ensuite, bien sûr, nous mentionnerons l’histoire de Ben Laden de la manière la plus superficielle qui soit. Déclaré mort le 3 décembre 2001 par la même chaîne Fox News, après avoir nié toute complicité dans les attentats terroristes du 11 septembre 2001, il est sorti de sa tombe avec des traits faciaux complètement différents pour une longue carrière d’enregistrements audio soigneusement programmés pour distraire le public des scandales US sans fin, de la corruption massive, un effort mal foutu de sauvetage après le cyclone, une histoire trop longue pour être traitée maintenant mais fascinante.

Revenons ensuite sur la performance de Baghdadi et Trump, qui a été en soi une humiliation pour les Étasuniens, ou du moins pour les Étasuniens alphabétisés et mentalement stables, un groupe qui existe toujours malgré les efforts des médias pour prouver le contraire.

Toute l’histoire est absurde selon le Major Général Igor Konashenkov du Ministère de la Défense russe, qui a initialement rapporté que le prétendu raid n’a pas été vu par les radars russes S-400, qui tout le monde le sait voient tout, même le moindre drone à quelques mètres du sol.

Ce rapport a été effacé par Google et Facebook mais existe toujours sur Tass.

« Le Ministère de la Défense russe ne dispose d’aucune information fiable sur une opération menée par les forces US dans la partie de la zone de désescalade d’Idlib contrôlée par la Turquie et visant à une nouvelle extermination du chef de l’État Islamique Abu Bakr al-Baghdadi« , a-t-il déclaré.

Il a affirmé que le fait que le nombre de ceux qui parlent de leur participation à l’extermination d’al-Baghdadi et partagent des détails contradictoires de l’opération fait douter qu’une telle opération ait eu lieu.

« Nous ne savons rien de l’aide apportée au vol des avions US vers l’espace aérien de la zone de désescalade d’Idlib au cours de cette opération« , a déclaré Konashenkov.

Les Étasuniens et les autres en Occident n’auront pas cette information, Google et Facebook l’ont retirée de la liste ainsi que toutes les publications qui en parlaient, mais elle existe quand même.

Un nouveau rapport sur l’extermination d’al-Baghdadi ne peut guère influencer la situation en Syrie, a déclaré Konachenkov.

Après que l’État Islamique ait été défait par l’armée du gouvernement syrien avec le soutien des forces aérospatiales russes au début de 2018, une nouvelle « mort » d’Abou Bakr al-Baghdadi n’aura aucun impact sur la situation en Syrie ni sur les actions des terroristes qui restent à Idlib, a-t-il affirmé.

Aucune frappe aérienne des forces US n’a été signalée depuis Idlib

Aucune frappe aérienne de l’armée de l’air US ou de la coalition dirigée par les États-Unis n’a été signalée dans la zone de désescalade d’Idlib en Syrie ces derniers jours, a indiqué M. Konashenkov.

« Aucune frappe aérienne des forces aériennes US ou de ce qui est appelé la coalition internationale n’a été enregistrée dans la zone de désescalade d’Idlib samedi et ces derniers jours« , a déclaré Konashenkov.

En dehors de cela, le Ministère de la Défense russe a déclaré qu’il doutait qu’al-Baghdadi puisse se cacher sur un territoire contrôlé par Jabhat al-Nusra (interdite en Russie en tant qu’organisation terroriste) à Idlib.

« Cette organisation a toujours tué sans hésitation des combattants de l’État Islamique sur place en tant que rivaux clés pour le pouvoir en Syrie. Gardant cela à l’esprit, les États-Unis ou d’autres participants à l’opération devraient au moins fournir la preuve directe que l’ancien dirigeant de l’État Islamique avait séjourné en toute sécurité sur un territoire contrôlé par « Al-Qaïda syrien » (également interdit en Russie), a-t-il ajouté.

On ne peut pas parler d’ISIS sans préciser quelques détails sur les Casques Blancs. Selon le gouvernement russe, cette organisation, une ONG qui n’est pas une ONG puisqu’elle tire ses millions sans fin de l’OTAN, simule des vidéos d’atrocités présumées et a elle-même tué des centaines, voire des milliers de personnes.

Les preuves sont accablantes et ont été présentées à maintes reprises, la science, l’analyse vidéo, les déclarations de témoins et finalement 40 Casques Blancs eux-mêmes qui ont dit à la cour internationale qu’ils avaient été engagés comme acteurs pour duper les médias.

Il n’y a pas que les Casques Blancs. Vous avez l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme ou plusieurs faux groupes médicaux qui signalent chaque attaque contre un centre d’opérations terroristes comme un « attentat à la bombe » dans un orphelinat ou un hôpital.

Cependant, il est nécessaire que nous revenions à l’arrière-plan. Après des années de rapports faisant état d’ISIS opérant avec l’aide des États-Unis et d’autres pays censurés, la vérité est devenue une denrée rare.

Pendant mon séjour en Syrie, j’ai examiné les déclarations faites par des membres d’ISIS capturés et placés sous la garde du Ministère de la Justice syrien. La Syrie détenait ces personnes pendant un certain temps, les débriefait et les réinstallait avec leurs familles, des milliers d’entre eux, dont beaucoup servent maintenant dans l’Armée Arabe Syrienne.

Certains venaient de Syrie, d’autres de Malaisie, d’Indonésie, de Chine, des Philippines et même d’Australie. Ils ont reçu des documents de voyage et des passeports qui ont passé avec succès un examen minutieux et ont été transportés par avion dans des régions suffisamment proches de la Syrie pour être transportés par camion par des ONG, souvent de fausses organisations médicales ou des groupes de réfugiés, qui, en fait, étaient gérés par des agences de renseignement occidentales.

Pendant ce temps, les voyageurs d’affaires normaux ou les touristes avec leurs enfants se retrouvaient interrogés et refoulés s’ils essayaient les mêmes itinéraires de voyage. Cela vous indique qui est réellement ISIS.

Puis j’ai regardé le dossier des vrais commandants d’ISIS, des officiers militaires d’Arabie Saoudite, du Qatar, et même un général de brigade d’Israël, capturé par des milices chiites. J’ai vu ses papiers d’identité et ceux de dizaines d’autres dirigeants d’ISIS qui portaient encore des pièces d’identité militaires de pays de la région. Aucun ne s’appelait « Baghdadi ».

L’un d’eux était un général de division US, ancien chef de guerre psychologique, puis commentateur de Fox News, qui a été sauvé des commandos syriens par la US Delta Force, une organisation fondée par l’un des membres du Comité Consultatif de Veterans Today.

Ce raid, le 15 mai 2015, a été fictif dans ce reportage d’ABC News de l’époque :

« Lors d’un raid au cœur du territoire syrien, les forces d’opérations spéciales des États-Unis ont tué un haut responsable d’ISIS qu’ils tentaient de capturer et d’interroger sur les otages US et sur la manière dont le groupe terroriste finance sa machine de guerre, a déclaré aujourd’hui l’administration Obama.

Des responsables ont déclaré à ABC News que l’opération à grande échelle qui a tué Abu Sayyaf, le « ministre » du pétrole et du gaz d’ISIS, a été menée par l’unité d’élite de l’armée contre le terrorisme connue sous le nom de Delta Force sous la direction du Joint Special Operations Command (JSOC)« .

Le général US, qui, selon des sources russes, avait planifié des actions militaires d’ISIS contre l’Irak, a été secouru alors qu’une force de commandos syriens et de Spetznaz russes approchait.

Il s’agit d’un véritable succès militaire pour les États-Unis, où les personnes impliquées ont mérité un grand crédit, même si cela a été fait, comme c’est trop souvent le cas, pour faire avancer la cause du terrorisme international.

Voyez-vous, qui que Baghdadi soit ou ait été, il y a deux histoires, l’une raconte qu’il a été libéré de prison par des Étasuniens, formé en Jordanie, et placé aux commandes d’ISIS.

L’autre histoire, celle avec le plus de crédit, est qu’il est un citoyen britannique d’origine juive nommé Shimon Elliott, formé en Israël pour passer pour un Arabe, comme des milliers d’agents de renseignement israéliens l’ont été au fil des ans, et servir de « faux commandant » pour un groupe terroriste également faux, ISIS.

Qui que Baghdadi soit ou ait été, et les rapports de sources russes à l’intérieur de la Syrie disent qu’il est l’Irak sous protection US, il est raisonnable de supposer que son personnage a été fabriqué pour donner un visage à une opération de renseignement qui a manifestement fait avancer la cause d’Israël, de l’Arabie Saoudite et des États-Unis contre la Russie, l’Irak, la Syrie et l’Iran, simple continuation des guerres qui ont débuté après les événements du 11 septembre.

Pour comprendre pourquoi ISIS existe ou qui a créé Al-Qaïda sous toutes ses formes, cette citation le 2 mai 2007 du général Wesley Clark, ancien président du JCOS et commandant de l’OTAN sous le président Clinton, aidera. L’interviewer est Amy Goodman de Democracy Now, le général Clark déclare :

« Mais, vous savez, l’histoire ne se répète pas exactement deux fois de manière identique. Lorsque j’ai témoigné devant le Congrès en 2002, j’ai dit que si vous voulez vous inquiéter au sujet d’un État, ce ne devrait pas être l’Irak, mais l’Iran. Mais ce gouvernement, notre administration, voulait s’inquiéter pour l’Irak, pas pour l’Iran. 

Je savais pourquoi, car j’avais traversé le Pentagone juste après le 11 septembre. Environ dix jours après le 11 septembre, je suis passé par le Pentagone et j’ai vu le secrétaire Rumsfeld et le secrétaire adjoint Wolfowitz. Je suis descendu pour saluer les membres de l’état-major interarmées qui avaient l’habitude de travailler pour moi, et un des généraux m’a appelé. Il m’a dit : « Monsieur, vous devez entrer et me parler une seconde ». J’ai dit : « Vous êtes trop occupé ». Il a dit : « Non, non ». Il a dit : « Nous avons pris la décision de faire la guerre à l’Irak ». C’était le ou vers le 20 septembre. J’ai dit : « Nous allons faire la guerre à l’Irak ? Pourquoi ? » Il a dit : « Je ne sais pas. Je suppose qu’ils ne savent pas quoi faire d’autre ». Alors j’ai dit : « Ont-ils trouvé des informations reliant Saddam à Al-Qaïda ? » Il a dit : « Non, non. Il n’y a rien de nouveau à ce sujet. Ils viennent de prendre la décision d’aller en guerre contre l’Irak. Je suppose que c’est comme si nous ne savions pas quoi faire contre les terroristes, mais nous avons une bonne armée et nous pouvons faire tomber les gouvernements ». Et il a dit : « Si le seul outil que tu as est un marteau, chaque problème doit ressembler à un clou« .

Je suis donc revenu le voir quelques semaines plus tard et, à ce moment-là, nous bombardions l’Afghanistan. J’ai dit : « Allons-nous toujours faire la guerre à l’Irak ? » Et il a dit : « Oh, c’est pire que ça ». Il a tendu la main sur son bureau. Il a ramassé un bout de papier. Et il m’a dit : « Je viens de descendre de là-haut (ce qui signifie le bureau du secrétaire à la Défense). C’est une note de service qui décrit comment nous allons éliminer sept pays en cinq ans, en commençant par l’Irak, puis la Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie, le Soudan et, enfin, l’Iran ». J’ai dit : « C’est confidentiel ? » Il a dit : « Oui, monsieur ». J’ai dit : « Alors ne me le montrez pas ». Et je l’ai vu il y a environ un an, et j’ai dit : « Vous vous en souvenez ? » Il a dit : « Monsieur, je ne vous ai pas montré ce mémo ! Je ne vous l’ai pas montré !« 

Avec cette déclaration du général Clark, dans une certaine mesure un homme qui a survécu à son époque, il est plus facile de mettre en perspective les événements d’aujourd’hui.

Les États-Unis ont-t-ils créé ISIS et Al-Qaïda ? La probabilité d’un « oui » pour cela serait de 100%. L’histoire peut-elle servir de preuve ? Si ce n’est pas le cas, il existe des preuves de toutes sortes et le contrôle d’Internet, l’achat des médias, le remplissage des médias par des « agents » rémunérés et la réduction au silence des divulgateurs de la vérité n’a pas été suffisant.

Pourquoi Baghdadi devait-il mourir, un Baghdadi réel ou imaginaire qui est mort d’une mort réelle ou imaginaire ? C’est toujours une question de timing.

Regardez la mort la plus récente d’Oussama ben Laden et notez que Baghdadi est déjà mort plusieurs fois, une fois dans un hôpital israélien en 2015, selon les médias.

En ce qui concerne Ben Laden, dont les sources disent qu’il est mort en 2001, une opération audacieuse au Pakistan, par des agents qui sont morts mystérieusement dans un crash d’hélicoptère peu après, le timing était encore plus curieux.

Le directeur de la CIA, Leon Panetta, prenait sa retraite et cette opération était la dernière de sa carrière. Il était remplacé par le général Petraeus et, selon certaines sources, il était nécessaire de « tuer » le nombre infini de faux ben Laden pour que Petraeus, candidat potentiel à la présidence du parti de l’opposition, ne puisse jamais s’en attribuer le mérite.

Nous nous souvenons de la SEAL Team 6, à qui l’on doit le raid de Ben Laden, dans la déclaration faite par le président Obama sur leur sort :

« Leur mort nous rappelle les sacrifices extraordinaires consentis par les hommes et les femmes de nos militaires et leurs familles, y compris tous ceux et celles qui ont servi en Afghanistan », a déclaré samedi le président Obama. « Nous nous inspirerons de leur vie et continuerons à sécuriser notre pays et à défendre les valeurs qu’ils incarnent« .

Parmi les événements récents, Jeffrey Epstein s’est suicidé en prison, Baghdadi a été traqué quelque part où il n’aurait jamais pu être par des gens pilotant des avions invisibles coordonnés avec des gouvernements qui disent que cela n’est jamais arrivé, nous pourrions continuer à l’infini.

Pendant ce temps, le plan que Wesley Clark a lu sur ce bout de papier il y a longtemps, des plans faits par des gens absurdes au service d’un maître invisible, est devenu depuis ancré dans l’histoire.

sources : 

Baghdadi, the Invisible Leader of a Fake Army

https://reseauinternational.net/baghdadi-le-chef-invisible-dune-fausse-armee/


Avis du Gal. Dominique Delawarde - le 05/11/2019.

Bonjour à tous,

Bachar el Assad, le président syrien,  exprime de manière claire le fond de ma propre pensée sur l'Affaire Al Baghdadi au cours d'une interview à l'agence de presse syrienne SANA.

Le texte et la vidéo sous titrée de l'interview ont été repris par Agora Vox.

A chacun bien sûr sa propre opinion, mais l'argumentation de Bachar el Assad est intéressante.

J'observe aussi que le président syrien n'est pas le seul à exprimer des doutes et que les russes présentent une argumentation très proche.

Bonne lecture.

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/bachar-al-assad-l-elimination-d-al-218981

 

DD


Sur le même sujet, lire aussi :

 

L'élimination du leader de Daech : Réalité ou mise en scène

http://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=1197

Al-Baghdadi/Elliot. Les Sionistes, les néocons et les Kurdes ont "niqué" Donald Trump

https://numidia-liberum.blogspot.com/2019/10/al-baghdadielliot-les-sionistes-les.html#more

 Caliph closure: ‘He died like a dog’ 

https://thesaker.is/caliph-closure-he-died-like-a-dog/ 

Bachar al-Assad : l’élimination d’al-Baghdadi est aussi crédible qu’un film d’Hollywood

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/bachar-al-assad-l-elimination-d-al-218981

 


La mort d’Al-Baghdadi ne changera guère la situation pour Daesh

....Par Andrew Korybko − Le 28 octobre 2019

Le chef du groupe terroriste le plus célèbre au monde a été déclaré mort par les forces spéciales étasuniennes, à l’issue d’un raid en Syrie, dans la région d’Idlib, ce week-end. Mais il ne faut pas surestimer l’importance de cet événement : Daesh ressemble plus aujourd’hui à un réseau décentralisé qu’à l’armée de « califat » traditionnelle qu’elle fut, à son âge d’or, il y a cinq ans. L’organisation doit encore être considérée comme une menace sérieuse pour l’ensemble de la région afro-eurasienne.

 

Al-Baghdadi, le chef de Daesh, semble avoir été tué ce week-end au cours d’un raid des forces spéciales étasuniennes dans la région d’Idlib, en Syrie. Si l’information est avérée, il s’agit d’un coup de grâce symbolique porté au groupe terroriste le plus célèbre du monde. On avait déjà reçu plusieurs fois la nouvelle de sa mort, au fil des années, en diverses circonstances, mais cette fois-ci, elle semble plus solide que les autres : l’homme semble bien avoir été mis à bas, tel que cela est reporté. Si tel est bien le cas, les États-Unis méritent objectivement que sa mort soit portée à leur crédit, nonobstant le fait qu’ils avaient indirectement instrumentalisé son organisation en la guidant vers leur objectif partagé, au cours de la Guerre Hybride sur la Syrie, au lieu de la combattre avec sincérité comme ils prétendent l’avoir toujours fait. Mais au final, la nouvelle de la mort d’Al-Baghadi n’est pas une nouvelle si importante : Daesh, du statut de « califat » conventionnel levant son armée, a muté au fil des cinq dernières années pour devenir le réseau décentralisé qu’il est aujourd’hui : l’organisation reste une menace sérieuse pour l’ensemble de la région afro-eurasienne.

C’est du fait des efforts combinés de l’Armée arabe Syrienne (AAS) et de ses alliés anti-terroristes que sont la Russie, l’Iran et le Hezbollah que Daesh s’est fait écraser militairement, non grâce à la campagne de bombardement menée par la coalition étasunienne, qui n’avait servi qu’à canaliser le groupe terroriste plus près de Damas l’année précédant l’intervention militaire anti-terroriste décisive menée par Moscou dans la République arabe. Du fait du bombardement par les forces aérospatiales russe avec leurs équipements militaires dernier cri, les terroristes ne contrôlent plus aucune portion de territoire conséquente comme tel fut le cas par le passé, et leur capacité à s’emparer et tenir des territoires s’en est également trouvée fortement réduite. La contre-offensive menée sur le terrain par l’AAS, le Corps des gardiens de la révolution islamique, ainsi que le Hezbollah a libéré la plus grande partie du pays, et ces armées sont les seules — outre leurs partenaires russes — à mériter que l’on porte à leur crédit l’élimination de cette menace terroriste, et la sauvegarde du monde des sombres conséquences qui s’en seraient suivies si le « califat » avait été constitué avec succès.

À ce jour, Daesh n’est plus la menace conventionnelle qu’elle fut : l’organisation a repris une forme purement non-conventionnelle par nécessité, et utilise nombre des tactiques précédemment employées par sa rivale Al Qaeda. Mais la principale différence entre ces deux groupes terroristes réside dans le fait que le bref succès de Daesh à se tailler un « califat » auto-proclamé constitue une « inspiration » bien plus forte vis-à-vis des futures recrues et de son audience dans la guerre de l’information jouée pour conquérir la communauté musulmane internationale (l’« Oumah ») que les attentats terroristes du 11 septembre 2001 qu’Al Qaeda revendiqua il y a presque vingt ans. C’est ainsi que le réseau a pu se propager dans l’hémisphère Est, depuis l’Afrique de l’Ouest jusque l’Afghanistan, suivant ce que certains observateurs décrivent comme un modèle « franchisé », qui a pu l’amener au niveau de constituer une menace très sérieuse pour la stabilité dans ce vaste espace trans-régional s’étalant sur le centre de la zone territoriale afro-eurasienne. L’assassinat de son chef, au rôle très symbolique, n’aura donc pas d’impact notable sur ses activités au-delà des zones immédiatement voisines du lieu où il se cachait.

Contrairement à Al Qaeda qui était beaucoup plus hiérarchisée, Daesh est surtout décentralisée, ce qui la rend d’autant plus dangereuse, du fait de la difficulté qu’il existe à perturber le vaste réseau de « franchisés » qui s’est ainsi formé. La solution idéale serait une action commune par la communauté internationale, unissant ses efforts pour contrecarrer collectivement les terroristes, et s’assurer que ledit « califat » ne se relève jamais nulle part, mais tel ne sera sans doute jamais le cas : la rivalité est ardue entre les grandes puissances mondiales, dans la transition systémique mondiale en cours, et la nouvelle guerre froide qui y est associée. La réponse se trouve donc sans doute plus pragmatiquement dans l’assemblage de plus de « coalitions de volontaires », menant des activités conjointes en matières militaire, de renseignement, et socio-économique après les conflits, en vue de stabiliser la situation, sous l’autorité des gouvernements reconnus internationalement des théâtres des volets cinétiques de ces campagnes.

Par exemple, le récent « Retour en Afrique«  de la Russie a vu Moscou déployer son empreinte militaire tant au sens conventionnel (des conseillers) que non-conventionnel (des sociétés militaires privées), à l’invitation des nombreux pays hôtes qui restent menacés par les « franchises » de Daesh. La grande puissance eurasienne a ainsi pu améliorer les capacités en matière de « sécurité démocratique », et éviter une répétition de la création du « califat » de 2014 en « Syrak ». Le triangle ouest-africain Burkina Faso-Mali-Niger constitue le nouveau « Syrak » à cet égard, et pourrait être au cœur de l’attention des activités anti-terroristes menées par la Russie, conduites non pas sur le modèle conventionnel dramatique que fut son intervention en Syrie, mais de manière bien plus discrète, ce qui n’empêche en rien le succès. Quelle qu’en soit l’issue, il faut comprendre que Daesh reste un problème, malgré le signalement de l’assassinat d’Al-Baghdadi, et que la Russie va continuer de tenir un rôle clé dans la lutte contre cette organisation partout dans le monde, sous des formes qui s’adapteront à la nature de la menace.

Andrew Korybko est un analyste politique américain, établi à Moscou, spécialisé dans les relations entre la stratégie étasunienne en Afrique et en Eurasie, les nouvelles Routes de la soie chinoises, et la Guerre hybride.

Traduit par José Martí, relu par Kira pour le Saker Francophone

Source : https://lesakerfrancophone.fr/la-mort-dal-baghdadi-ne-changera-guere-la-situation-pour-daesh

 

Commentaires: 1
  • #1

    Alkali (samedi, 16 novembre 2019 20:44)

    Des avis des versions, et des diversions. Heureusement le Général D Delawarde remet un peu de clarté dans tous ce fatras idéologique, volontaire ou non.
    L'article du Réseau Voltaire est particulièrement pernicieux, de par le fait qu'il enfonce le clou du mensonge Israélo-néoconservateur, et fait la part belle à Donald Trump bien obligé de profiter d'une aubaine dont il doit connaitre tout de même l'inanité.
    Le Calife et son califat font partie d'un plan de longue date, concocté par les maitres du discours mondial, j'ai nommé les Israéliens. L'Amérique comme la France ne sont que des véhicules de leurs actes, et des paravents qui les couvrent.
    Il est de notoriété publique, malgré le refus permanent de Thierry Meyssan de le reconnaître que c'est les sayanims et les néoconservateurs sionistes qui ont poussé à la guerre d'Irak, en commettant les attentats du 11 septembre il ont pris par le biais de divers outils médiatiques, judiciaires et meme militaires le contrôle des USA.
    Ce fut d'ailleurs le but de la focalisation de Meyssan sur le Pentagone, car cet attentat avait pour but principal d'impliquer les militaires US et de détourner le regard des Israéliens qui sont à tous les niveaux de l'organisation de ces monstrueux attentats.
    Au passage cela a permis d'effacer le bureau de recherche sur les 2300 Milliards disparus des comptes du Pentagone, personnel compris...
    Les Américains ne sont pas différents de nous, ils sont tout autant pris dans un maelström idéologique qui les domine par la tromperie tout azimut, dont Hollywood est le principal bras armé. Et tout le monde peut voir qui est Hollywood, qui n'a d'Américain que le nom.
    Vivement que la Grande Muette se mette de nouveau à réfléchir et s'exprimer en abolissant les mécanismes de coercition qui la bride et la bâillonnent.