Lors du « massacre » de Bucha en Ukraine, un cadavre ressuscite - Le 04/04/2022.
De toute évidence, les Russes sont nuls et complètement inefficaces quand il s’agit d’empoisonner des chouchous de l’Occident (Skripal, Navalny, etc.) ou
d’exécuter sommairement des civils innocents comme ici à Bucha. Les « victimes » en réchappent toujours miraculeusement ou finissent par ressusciter de manière tout aussi
miraculeuse. RI
*
Sur les réseaux sociaux, c’est l’effervescence ! La page officielle du ministère de la Défense de l’Ukraine a publié sur sa page Twitter une
vidéo qui laisserait supposer des exécutions sommaires et autres violations graves perpétrées par les forces russes. Cette vidéo se passe dans une rue où le véhicule slalome
entre des cadavres à même le sol. Human Rights Watch y va de son commentaire « Ukraine
: Crimes de guerre présumés dans
les zones contrôlées par la Russie. »
Mais voilà ! la manipulation du ministère de la Défense est grossière et facilement démontable. Dans la vidéo du 2 avril ci-dessous le gouvernement
russe a relevé sur son compte telegram une
anomalie, un cadavre se met à bouger son bras droit au passage des militaires ukrainiens afin qu’il ne passe pas sous les roues du véhicule (6′), l’acteur au sol ne souhaitant pas
être réellement blessé par ceux qui le paient pour jouer ce rôle. Nous sommes face à une campagne médiatique grossièrement mensongère, planifiée par les autorités ukrainiennes, afin
de faire endosser à la Russie des crimes de guerre imaginaires.
« Un miracle est
en train de se produire. Les morts ukrainiens ressuscitent et reviennent à la vie.
Voir le soi-disant massacre de Kief par les Russes »
Autre interrogation, les troupes russes ont quitté Bucha le 30 mars 2022. Pourquoi avoir attendu quatre jours pour faire ces révélations ? Problème
d’acteurs à disposition ? La maquilleuse était en congé maladie ? Le zoom de l’appareil était défectueux ? C’est ce que Le
ministère de la Défense de la Fédération de Russie a souligné : « Nous tenons à souligner en particulier que toutes les unités russes se sont complètement retirées de
Bucha le 30 mars, au lendemain de la série de pourparlers
en personne entre la Russie et l’Ukraine en Turquie. Le 31 mars, le maire de Bucha, Anatoly
Fedoruk, dans son message vidéo a confirmé qu’il n’y avait pas de militaires russes dans la ville, mais n’a pas mentionné d’habitants locaux abattus dans les rues avec les mains
liées. Par conséquent, il n’est pas surprenant que toutes les prétendues « preuves de crimes » à Bucha ne soient apparues que le quatrième jour, lorsque des officiers du SBU
et des représentants de la télévision ukrainienne sont arrivés dans la ville. »
Le 31 mars, le maire de Bucha déclare (vidéo ci-dessous mise en ligne le 3 avril, mais datant du 31 mars) : « Regardez comme Bucha est paisible après
l’invasion de la Russie. Dieu merci, nous sommes tous vivants et en bonne santé. Nous allons tout reconstruire ! »
Dans ce climat de fakenews, nous rappelons à nos lecteurs que les treize soldats ukrainiens annoncés morts sur Snake Island ont en réalité été
faits prisonniers
par les Russes. La propagande mensongère est à son maximum, la mise en avant de faux cadavres en devient une abomination et reflète encore une fois jusqu’où peuvent aller les
soldats ukrainiens relayée servilement par les médias occidentaux.
*
Nous reproduisons la traduction
du communiqué
du ministère russe de la Défense qui réfute les accusations du régime de Kiev dans le meurtre présumé de civils dans le village de Bucha, dans la région de Kiev
:
« Toutes les photographies et vidéos publiées par le régime de Kiev, qui auraient témoigné d’une sorte de « crimes » commis par des militaires russes
dans la ville de Bucha, dans la région de Kiev, sont une autre provocation.
Pendant la période où cette colonie était sous le contrôle des forces armées russes, pas un seul résident local n’a subi d’actions violentes. Dans
les colonies de la région de Kiev, le personnel militaire russe a livré et délivré 452 tonnes d’aide humanitaire aux civils.
Pendant tout le temps où la ville était sous le contrôle des forces armées russes, et plus encore après, jusqu’à aujourd’hui, à Bucha, les résidents
locaux se déplaçaient librement dans la ville et utilisaient les communications cellulaires.
Le départ de la ville de Bucha n’a pas été bloqué. Tous les résidents locaux ont eu la possibilité de quitter librement la colonie en direction du nord,
y compris vers la République de Biélorussie. Dans le même temps, la périphérie sud de la ville, y compris les zones résidentielles, a été visée 24 heures sur 24 par les troupes
ukrainiennes à partir d’artillerie de gros calibre, de chars et de systèmes de lance-roquettes multiples.
Nous tenons à souligner en particulier que toutes les unités russes se sont complètement retirées de Bucha le 30 mars, au lendemain de la série de
pourparlers entre les représentants de la Russie et de l’Ukraine en Turquie.
De plus, le 31 mars, le maire de la ville de Bucha, Anatoly Fedoruk, a confirmé dans son message vidéo qu’il n’y avait pas de militaires russes dans la
ville, mais n’a même pas mentionné d’habitants locaux abattus dans les rues les mains liées.
Par conséquent, il n’est pas surprenant que toutes les prétendues « preuves de crimes » à Bucha ne soient apparues que le 4ème jour, lorsque des
officiers du SBU et des représentants de la télévision ukrainienne sont arrivés dans la ville.
Il est particulièrement préoccupant de constater que tous les corps des personnes dont les images ont été publiées par le régime de Kiev, après au moins
quatre jours, ne se sont pas raidis, n’ont pas de taches cadavériques caractéristiques et il y a du sang qui coagule dans les plaies.
Tout cela confirme irréfutablement que les photographies et les séquences vidéo de Bucha sont une autre production du régime de Kiev pour les médias
occidentaux, comme ce fut le cas à Marioupol avec la maternité, ainsi que dans d’autres villes.
Ukraine : Le massacre de Boutcha, un Timisoara à l’ukrainienne - Le 05/04/2022.
par Christelle
Néant - Le 05/04/2022..
Le 3 avril 2022, les autorités ukrainiennes et les Occidentaux ont accusé la Russie d’avoir commis un massacre sur des civils de Boutcha, une localité
située en périphérie de Kiev. Mais plusieurs incohérences indiquent que le massacre de Boutcha est un épisode digne de l’affaire
des charniers de Timisoara (un cas d’école de désinformation).
Pour comprendre ce qui s’est réellement passé, il faut reprendre la chronologie des événements.
Le 30 mars 2022, l’armée russe se retire de Boutcha, dans le cadre du redéploiement des troupes vers le théâtre principal des opérations, à savoir le
Donbass. Alexandre Kots, un journaliste qui était avec les troupes russes à Boutcha dit même que l’armée
russe avait commencé à se retirer de cette zone déjà plusieurs jours avant, et que le 30 mars est juste la date à laquelle les derniers soldats sont partis. L’armée ukrainienne n’a
pas réalisé immédiatement que l’armée russe était partie et a continué à bombarder la zone pendant plusieurs jours, ce qui a pu provoquer des pertes civiles.
Le 31 mars 2022, le maire de Boutcha, Anatoli Fedorouk, enregistre une vidéo, où il exprime sa joie concernant le départ des forces armées russes de sa
ville. À aucun moment dans la vidéo il ne parle de massacre de civils. Le maire affiche un grand sourire et parle de victoire, etc. Pas un mot sur un éventuel massacre à Boutcha,
pas un mot sur des pertes civiles. Rien. Ce qui est pour le moins étrange.
Dans le même temps, la chaîne Telegram Bucha Live, qui parle de l’actualité de Boutcha ne mentionne aucun massacre de civils, ni le 29, ni le 30, ni le
31 mars 2022. Il n’y a rien sur cette chaîne avant l’éclatement du scandale public. Plutôt bizarre non pour une chaîne censée être au courant de ce qui se passe localement.
Le 1er avril 2022, une vidéo est publiée sur Twitter par un compte appartenant à une Ukrainienne, qui dit l’avoir reçue de son frère. On y voit clairement des
corps gisant dans la rue, mais aussi à 8 secondes on voit très clairement à droite de la route un cratère bien frais, sûrement laissé par un obus de mortier. Or plusieurs corps sont à
quelques mètres à peine de ce cratère, ce qui semble clairement indiquer que ces civils sont morts à cause d’un bombardement récent (et donc un bombardement de l’armée ukrainienne) et non
d’une balle dans la tête (ils ne sont d’ailleurs pas ligotés contrairement à d’autres corps).
Le 2 avril 2022, la police ukrainienne publie une longue vidéo de leur périple dans Boutcha, où on ne voit qu’un seul corps dans l’ensemble des rues
visitées (au début de la vidéo-, et au vu de l’état de ce dernier, il est évident qu’il a été tué par un bombardement.
Cette vidéo fait tellement tache dans le narratif que certains en Ukraine le disent publiquement.
« Notre source au sein du cabinet présidentiel a déclaré qu’il y a un grand scandale à Bankova à propos de la vidéo de la police nationale, qui a été mise
en ligne sur l’instruction d’Anton Guerachtchenko sur le nettoyage de Boutcha. C’est cette vidéo qui présente de fortes divergences avec les images des résidents assassinés, qui a fait le
tour du monde hier, mais qui a été réalisée deux jours après le nettoyage et n’a pas été incluse dans le rapport de la police nationale, qui soulève aujourd’hui des
questions. M. Arestovitch considère les actions de M. Guerachthchenko comme une provocation délibérée, car la vidéo soulève de nombreuses questions quant à la raison pour
laquelle il n’y a pas de morts dans les rues et que le maire ne fait que rendre compte de l’opération de nettoyage », peut-on lire dans ce post.
Le même jour, le 2 avril 2022, le chef de la défense territoriale de Kiev, Sergueï Korotkikh, surnommé Botsman (qui a combattu dans le
régiment néo-nazi Azov),
publie plusieurs vidéos du travail de « ses gars ». Dans la deuxième vidéo de son post, à 6 secondes on entend clairement un des gars demander s’il peut tirer sur les
« hommes qui n’ont pas de brassard bleu » (brassards de l’armée ukrainienne). Ce à quoi son commandant (Botsman) répond positivement.
Or, un certain nombre de corps, dont ceux se trouvant dans la fameuse « cave de torture », portent des brassards blancs, typiques des civils vivant
dans une zone sous contrôle russe (ces brassards servent à indiquer qu’ils ne sont pas hostiles), et qui font écho à ceux de l’armée russe en Ukraine.
De plus, si on regarde la chaîne Telegram de Botsman, on voit clairement que les premières photos de gens morts ET ligotés, ne datent que du 2
avril, c’est-à-dire quand Botsman et ses hommes sont déjà sur place avec la police ukrainienne pour (et je cite là le
média ukrainien LB.ua, dans un article du 2 avril 2022) nettoyer la ville « des saboteurs et complices des forces russes » !!!
Si on met ça en rapport avec la question du soldat de l’équipe de Botsman sur le fait de pouvoir tirer sur les hommes ne portant pas un brassard bleu, le
scénario commence à devenir plus clair.
Soulignons les autres incohérences. Rien que sur les chiffres, personne n’est d’accord. La procureure générale Venediktova annonce 410 corps, le maire de
Boutcha a déclaré à l’AFP par téléphone 280 corps trouvés dans les fosses communes, l’AFP qui elle-même ne parle que de 24 corps vus, et Associated
Press annonce 20 morts dans les rues.
Si on regarde les différents corps quatre localisations différentes se dessinent :
– La rue Iablonskaya, où une vingtaine de civils ont été tués, vraisemblablement par des bombardements de l’armée ukrainienne sur Boutcha après le départ des
soldats russes. Ils ont été laissés sur place jusqu’au 3 avril 2022. Un reportage de la BBC nous éclaire à ce sujet. À 16 secondes, le cameraman filme un obus de mortier encastré dans
l’asphalte. Une fois géolocalisé,
on se rend compte que cet obus vient du sud, c’est-à-dire de l’endroit où se trouvait l’armée ukrainienne !
– La fosse commune située près de l’église Saint Andreï. La tranchée a été creusée par les autorités municipales en concertation avec les troupes russes,
pour y enterrer des civils morts lors des échanges de tirs entre l’armée russe et l’armée ukrainienne. Et cette tranchée ne date pas du 30 ou 31 mars, mais de la mi-mars comme le
prouve cette vidéo datée du 13 mars, où on voit que les corps ont été enterrés décemment. La vidéo dit d’ailleurs clairement que les gens enterrés sont morts à cause des
bombardements. Rien à voir donc avec des civils exécutés par l’armée russe. Il y aurait 67 corps dans cette fosse commune d’après la vidéo.
– Il y a neuf corps près de, et dans, un bâtiment qui aurait abrité les forces armées russes. Un des morts a les mains attachées dans le dos avec du ruban
adhésif et du film alimentaire (méthode typique des Ukrainiens, visible sur toutes les vidéos de personnes attachées à des poteaux avant d’être frappées, qui circulent activement sur internet
depuis plusieurs semaines). Un des corps montre aussi de manière visible une blessure par balle au genou, méthode de torture utilisée par les Ukrainiens contre les soldats russes capturés
(torture qu’ils ont eux-mêmes filmée).
– Des photos de civils morts sur l’autoroute de Jitomir. Il s’agit en fait du même endroit où une vidéo
a été filmée le 7 mars montrant une fusillade impliquant les membres des fameux bataillons de défense territoriale.
Enfin pour finir d’achever le tableau, dans une interview
donnée au média Meduza (classé comme agent étranger en Russie), une femme vivant à Boutcha et membre de la défense territoriale (donc pas une pro-russe), dit elle-même que
« les personnes allongées sur Iablonskaya sont mortes à cause de tirs chaotiques », et elle ne rapporte aucun cas de tir des soldats russes sur des civils
pendant le temps où ils contrôlaient la ville. Plutôt bizarre.
Si on prend maintenant toutes ces informations, et qu’on analyse ce qui ressort de tout ça, voici le scénario qui se dessine :
– Le 30 mars 2022 l’armée russe retire ses derniers soldats de Boutcha. Mais l’armée ukrainienne ne s’en rend pas compte immédiatement et continue de tirer
sur la ville pendant plusieurs jours, et entre autre la rue Iablonskaya où se trouvait un bâtiment occupé par les troupes russes.
– Le 31 mars 2022 le maire de Boutcha fait une vidéo pour célébrer la libération de la ville, et ne mentionne pas de civils massacrés par les troupes russes
ou de corps visibles dans les rues.
– Le 1er avril 2022, les corps de la rue Iablonskaya sont filmés depuis une voiture et la vidéo est publiée tard le soir sur Twitter. Ce qui veut dire que
ces personnes sont certainement mortes le 31 mars (après l’heure de tournage de la vidéo du maire) ou le 1er avril (avant l’heure de tournage de la vidéo montrant les corps).
– Le 2 avril 2022, la police ukrainienne filme les rues de Boutcha et seul un corps manifestement tué par un bombardement apparaît en début de vidéo. Aucune
mention de massacre, ni même des morts de la rue Iablonskaya. Pourtant l’information est connue puisqu’une vidéo circule déjà depuis la veille. Mon hypothèse est que la police ukrainienne
n’a pas voulu montrer les corps car ces civils ont été tués par des bombardements de l’armée ukrainienne et pas par les troupes russes. La police aurait donc cherché à éviter de mettre en
avant ce crime de l’armée ukrainienne envers sa propre population. Il semble que la police ukrainienne n’a pas eu l’idée d’exploiter ces morts pour en faire porter la responsabilité à la
Russie. Ce qui lui vaut des remontrances.
– Le 2 avril 2022 toujours, l’équipe de combattants ukrainiens de Botsman arrive aussi à Boutcha avec la police ukrainienne pour débusquer d’éventuels
saboteurs ou complices des troupes russes. Les troupes de Botsman reçoivent l’autorisation de tirer sur les hommes ne portant pas un brassard bleu. Les troupes ukrainiennes auraient alors
capturé, torturé et tué plusieurs civils qu’ils considéraient comme ayant collaboré avec les Russes. C’est à ce moment-là qu’apparaissent des photos de civils torturés et tués avec les
mains attachés dans le dos, dont la mort est attribuée aux Russes. Pareil pour les civils qui avaient été enterrés dans la fosse commune près de l’église à la mi-mars, et ce alors qu’ils
sont morts lors de bombardements et pas du tout exécutés par les soldats russes.
Si on met bout à bout les 67 civils enterrés dans la fosse commune, la vingtaine de corps dans la rue Iablonskaya, et les neuf près et dans le bâtiment où
s’étaient installés les soldats russes, on est très loin des 410 corps annoncés par les autorités ukrainiennes. Des civils sont morts à Boutcha, mais la plupart l’ont été lors des
bombardements de la ville, y compris lors de bombardements menés par l’armée ukrainienne, et neuf ont été manifestement torturés et assassinés par les troupes ukrainiennes pour
collaboration avec les troupes russes.
Comme on peut le voir cette affaire du massacre de Boutcha ressemble furieusement à celle des charniers de Timisoara, mais à la sauce
ukrainienne. Il est clair qu’il faut une enquête internationale impartiale et rapide sur ce qui s’est passé à Boutcha. Mais il semble que cela n’est pas à l’ordre du jour, les Occidentaux
refusant la demande de la Russie d’organiser une réunion urgente du Conseil de Sécurité de l’ONU sur ce qui s’est passé à Boutcha.
La propagande est une arme de guerre, sans doute la plus efficace de toutes : une fois l’opinion mondiale horrifiée par les prétendus massacres commis par les
Russes à Bucha,
rien n’empêchera l’armée ukrainienne, puissamment armée par le camp occidental, de se livrer avec la meilleure conscience du monde aux pires exactions contre les populations du Donbass,
provoquant une escalade de la guerre jusqu’au chaos, but ultime des Américains.
Le procédé a été mis au point par les troupes soviéto-alliés en 1945 : horrifiés par l’état des villes allemandes – entièrement rasées par les incessants
pilonnages opérés par l’US
Air Force et la Royal
Air Force – et la déréliction des populations civiles, l’Armée
rouge a été ravie de trouver sur son chemin les fameux « camps d’extermination » ravagés par le typhus. Les soviétiques
et leurs alliés anglosaxons pouvaient être rassurés : les méchants étaient bien les Allemands.
Les Américains purent en toute tranquillité créer le tribunal
militaire international de Nuremberg le 8 août 1945, soit entre Hiroshima,
6 août, 250.000 morts civils, et Nagasaki, 9 août, 80.000 morts civils. Vae victis !
montre une rue de Bucha filmée depuis l’intérieur d’une voiture. Le caméraman insiste sur les « cadavres » qui jonchent le sol. Tournant sa caméra de la droite vers la
gauche, il filme inopinément le rétroviseur
du véhicule. Que voit-on à cet instant précis dans le rétroviseur ? Un
prétendu « cadavre » se relever ! Son contrat de « tué par les troupes russes » ayant pris fin, il n’avait aucune raison de continuer à « faire le
mort ».
Une autre vidéo (ci-dessous) en date du 31
mars, pas encore censurée en ce qui la concerne – mais ça ne saurait tarder – montre Anatoly
Fedoruk, le maire
de Bucha, se réjouir du départ, la veille, des troupes russes, sans
évoquer le moindre mort civil dans sa ville !
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« On
s’est débarrassé des orques russes ! Aujourd’hui est un grand jour de joie, un grand tournant des forces armées pour la région de Kiev, il faut que ce soit un tournant pour l’ensemble de
l’Ukraine, gloire à l’Ukraine ! »
déclare Anatoly
Fedoruk dans cette vidéo. S’il y avait eu des centaines de victimes comme le prétend la propagande otanesque, il n’en aurait pas dit un seul mot ? Un oubli
regrettable ?
Ce n’est que le 2 avril que les troupes ukrainiennes reprennent possession de la ville et… « découvrent » des centaines de cadavres dans les rues de la ville
! Il
n’y en avait aucun le 31 mars (le lendemain du départ des Russes). Ils ont poussé comme des champignons en l’espace de 2 jours. Vous avez dit bizarre ?
Et si Bucha avait
à ce point été martyrisée par les troupes russes, pourquoi le
maire de la ville aurait-il choisi de se faire filmer devant un bâtiment impeccable, exempt du moindre impact de balle ?
La partie la plus intéressante me semble être le CR de Christelle
Néant, qui est sur place et qui suit les évènements depuis le début de la crise.
En écoutant la BBC, j'ai aussi noté que les journalistes
britanniques, présents sur place, n'hésitait pas à qualifier cette affaire de pure "Mise en scène"...!
Pour ma part, je note un détail : En dépit du nombre important de
"cadavres" dans les rues, il n'y a pas une goutte de sang...Pourtant, les tués par balle sont nombreux et ça devrait couler en ruisseaux dans les caniveaux ?
Mais peut-être suis-je dans l'erreur ? Pas impossible !?
Onze
correspondants de guerre historiques de grands médias italiens pourtant typiques de la pensée unique (Corriere della Sera, Rai, Ansa, Tg5, Repubblica, Panorama, Sole 24 Ore), mais à la
retraite, publient une lettre ouverte :
«
En observant les télévisions et en lisant les journaux qui parlent de la guerre en Ukraine, nous nous sommes rendu compte que quelque chose ne fonctionne pas, que quelque chose tourne plutôt
mal. Nous avons vu la guerre pour de vrai et de l’intérieur : nous avons été sous les bombes, certains de nos collègues et amis sont tombés. C’est précisément pour cette raison que nous n’aimons
pas la façon dont le conflit en Ukraine, premier conflit à grande échelle de l’ère du web avancé, est représenté aujourd’hui. Nous sommes inondés de nouvelles, mais dans la représentation
médiatique, les belligérants sont divisés de façon acritique en bons et mauvais. Et même très bons et très mauvais. Une seule pensée dominante est créditée, et ceux qui ne pensent pas ainsi sont
catalogués comme des amis de Poutine et donc, d’une certaine manière, comme coresponsables des massacres en Ukraine. Mais ce n’est pas le cas. Nous devons nous rendre compte que la guerre déplace
des intérêts inavouables qui ne sont pas connus du grand public. La propagande n’a qu’une seule victime : Le journalisme.
Massimo
Alberizzi, Remigio Benni, Toni Capuozzo, Renzo Cianfanelli, Cristiano Laruffa, Alberto Negri, Giovanni Porzio, Amedeo Ricucci, Claudia Svampa, Vanna Vannuccini, Angela Virdò.
L’un
d’eux, Toni Capuozzo, a donné un entretien à La Bussola. Extrait :
— La propagande russe, on connaît, mais y a-t-il un risque de propagande dans les images qui affluent ces jours-ci, également en provenance d’Ukraine ?
— Le
risque existe. Prenez, par exemple, ce que nous voyons à Boutcha…
— Oui…
—
Cette horreur est attribuée à un crime russe, mais il y a des choses qui ne collent pas.
— Par exemple ?
—
Dans ce défilé de corps, il n’y a pas de sang, nous sommes des reporters de guerre et le sang est la constante d’une guerre. Si on vous tire dessus dans la
tempe, comme on l’a dit, la première chose que vous voyez est une mare de sang.
— Et que signifie cette absence ?
—
Beaucoup de choses. Par exemple, qu’on a tiré sur ces corps alors qu’ils étaient déjà morts. Je sais, ce sont des détails macabres, mais des détails qui devraient alerter les journalistes. S’ils
ont tiré sur eux alors qu’ils étaient déjà morts, pourquoi l’ont-ils fait ?
— Et surtout, qui ?
—
C’est là qu’intervient la question de la propagande.
Massacre à Boutcha : Des images satellite américaines réfutent la version russe
PAR L'IMAGE De nombreux cadavres étaient dans cette ville d'Ukraine depuis trois semaines au moins, alors que les forces russes la contrôlaient
La découverte de centaines de corps de civils abattus à Boutcha a provoqué une véritable onde de choc internationale. Moscou affirme que ces cadavres ont été placés après le
départ des troupes russes. Toutefois, des images satellite publiées ce lundi par la société américaine Maxar Technologies semblent réfuter ces affirmations.
Sur les images de Maxar remontant jusqu’à la mi-mars, on peut distinguer plusieurs corps de civils étendus morts dans une rue de Boutcha ou sur le bas-côté. Or, l’armée ukrainienne a
repris il y a quelques jours cette ville au nord-ouest de Kiev aux Russes. Les autorités ukrainiennes ont affirmé au cours du week-end avoir trouvé à Boutcha de nombreux
corps après le retrait des troupes ennemies.
Certains corps étendus depuis « trois semaines au moins »
Ces « images haute résolution (…) corroborent de récentes vidéos et photos sur les réseaux sociaux révélant la présence de corps étendus dans les rues (de Boutcha) et abandonnés depuis plusieurs
semaines », indique Maxar Technologies dans un communiqué.
Dans une analyse de gros plans de la rue Iablonska fournis par Maxxar, le quotidien américain New York Times écrit lundi, après les avoir comparés avec des images vidéo des corps
jonchant cette rue tournées les 1er et 2 avril, que nombre d’entre eux étaient là depuis trois semaines au moins, lorsque les forces russes contrôlaient la ville.
Mains liées dans le dos
Samedi, l’AFP a vu à Boutcha les cadavres d’au moins 22 personnes portant des vêtements civils dans des rues de la ville. L’une d’elles était couchée près d’un vélo et une autre avait des sacs à
provisions à côté d’elle. Un cadavre avait les mains liées dans le dos.
Lundi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a rejeté « catégoriquement » toutes ces accusations, assurant que les experts du ministère de la Défense russe avaient découvert des signes
de « falsifications » dans les images présentées par les autorités ukrainiennes comme preuves d’un massacre russe.
« Certains bougent »
Ce démenti a été répété à New York (Etats-Unis) lors d’une conférence de presse de l’ambassadeur russe aux Nations unies, Vassily Nebenzia. « Tout à coup [ces corps] apparaissent dans les rues,
étendus au sol, un par un, qui à droite, qui à gauche, certains bougeant, d'autres montrant des signes de vie », a déclaré Vassily Nebenzia, dénonçant une mise en scène « arrangée par
la machine de guerre de l’information ukrainienne ».
Mais selon les images satellite Maxar datées des 19 et 21 mars, plusieurs corps jonchaient déjà la rue Iablonska à ces dates. Et selon l’analyse du New York Times, ces images révèlent des
traits sombres d’une taille similaire à celle de corps humains sur cette même rue dès les 9 et 11 mars.
Les mêmes positions
De nombreux corps présents sur les images satellite apparaissent exactement dans la même position au sol que celle révélée par une vidéo de la rue Iablonka prise par un conseiller municipal local
ou par les photographies publiées par des médias internationaux.
Dans une autre comparaison par recoupement d’images, le New York Times a analysé une vidéo publiée sur Instagram d’un corps allongé dans la rue devant deux voitures.
Selon le quotidien, une image Maxar du 21 mars montre le corps et les deux véhicules dans la même position, au même endroit.
Kiev dénonce un « génocide »
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est rendu lundi à Boutcha, où il a dénoncé des « crimes de guerre » et un « génocide » après la mise à jour de dizaines de cadavres portant
des vêtements civils dans la ville et dans d’autres localités près de la capitale ukrainienne.
« Vous êtes ici et vous pouvez voir ce qui s’est passé. Nous savons que des milliers de personnes ont été tuées et torturées, ont eu des membres déchirés, des femmes ont été violées et des
enfants tués », a-t-il déclaré lors d’un point de presse improvisé, après avoir fait quelques mètres dans une rue du centre-ville jonchée de carcasses déchiquetées de véhicules de transports de
troupes et de blindés russes, au milieu de maisons détruites.
MONDE
Massacre de Boutcha : Non, cette vidéo ne montre pas un cadavre lever la main dans cette ville d'Ukraine
MONDE
Massacre de Boutcha : Le président Zelensky s’exprimera mardi devant le Conseil de sécurité de l’ONU sur l'Ukraine
...un point de détail me revient à l'esprit : Les images satellites
montrent des cadavres qui seraient dans les rues depuis au moins mi-mars voire trois
semaines...Ça m'interpelle ?
Le maire de la ville, qui semble être un honnête homme, satisfait que les russes soient partis et que la vie en ville soit redevenue normale, aurait laissé des cadavres dans les rues
pendant 15 jours, trois semaines.... sans leur "offrir" une sépulture décente...!
En outre, observez bien ces "cadavres" qui seraient resté là plus de 15 jours...pas une trace de décomposition...pas une trace d'attaque de rongeurs, de chiens, de corbeaux...malgré
des températures positives sur toute la période considérée !
J'ai comme un doute, un GROS DOUTE !
JMR
Que s'est-il vraiment passé à Boutcha
...par Le Gal. D. Delawarde - Le 05/04/2022.
...par le Gal. Dominique Delawarde - Le 05/04/2022.
bonjour à tous,
L'affaire de Boutcha, en Ukraine, a déjà fait couler beaucoup d'encre.
Certains, qui gobent toute la désinformation occidentale déversée par tombereaux entiers par nos politiques et nos médias, sont persuadés qu'il s'agit de faits imputables aux forces Armées
Russes, d'autres, moins crédules ou moins naïfs pensent qu'il pourrait bien s'agir d'une enième mise en scène du camp occidental et évoquent, non sans de solides raisons, les précédents de
Timisoara, de Racak, des couveuses du Koweit, des attaques sous faux drapeau de la Goutha , ....etc)
Dans une émission de 19 minutes, le journaliste d'investigation belge Michel Collomb, dont je connais le sérieux depuis plus de dix ans, nous livre les premiers
résultats de son enquête préliminaire et fait apparaître les premières incohérences dans le narratif occidental, notamment dans la chronologie des faits.
Je partage totalement son point de vue. Cette affaire de Boutcha mérite au moins qu'on attende les résultats de l'enquête avant de condamner.
Je constate qu'elle vient à point, dans la guerre de l'information en cours, pour occulter les témoignages de civils de Marioupol sur les massacres orchestrés par les Ukronazis sur la population
civile russophone.et pour occulter
aussi l'affaire des laboratoires de recherches biologiques US sur le sol ukrainien, affaire dans laquelle le fils du président US est mouillé jusqu'au cou et dans
laquelle la coalition occidentale n'est pas très nette..... Je constate enfin que plusieurs journalistes occidentaux (dont des britanniques ....) qui sont allés sur place, évoquent une "mise en
scène".
Avant de vous donner le lien de cette vidéo, je rappelle que le 4 avril au 38 ème jour de campagne russe en Ukraine, l'ONU fait état de 1 407 civils tués en Ukraine et 2 038 blessés depuis
le 24 février, sans qu'on sache d'ailleurs si ce sont des victimes des russes ou des ukro-nazis. C'est extrêmement peupour une campagne de ce type
et démontre le soucis qu'ont les russes d'épargner les civils. Rien à voir avec les campagnes militaires de l'OTAN où l'on bombarde à tout va pour en terminer plus vite. (Kosovo,
Irak, Syrie, Afghanistan, Yemen ....)
Rappelons, pour conclure, que l'OTAN a largué plus d'un million de bombes sur la planète depuis 1990 et qu'elle est responsable de la mort, de manière directe (bombardements) ou indirecte
(sanctions et embargos) de plusieurs millions d'individus (Kosovo, Irak, Afghanistan, Syrie, Libye, Yemen ....)
Le président fongique Joe Biden a ouvertement
déclaré le président russe Vladimir Poutine un «criminel de guerre» lors d'une récente explosion lors d'un discours à l'OTAN. Il l'a
répété à la suite des premières images provenant de la ville de Bucha, en Ukraine, où un prétendu massacre de civils par des soldats russes a eu lieu.
Comme de nombreux incidents similaires à
celui-ci dans le passé, il est difficile de prendre au sérieux aucune de ces accusations. Les États-Unis et le Royaume-Uni ont
organisé de nombreuses opérations sous faux drapeau dans le passé à des moments opportuns pour susciter l'indignation diplomatique afin de faire avancer un programme politique
particulier.
Cet ordre du jour est toujours de justifier plus de guerre pour faire face au
méchant du jour . Aujourd'hui, c'est
Poutine. Dans le passé, c'était Saddam Hussein, Slobodan Milosevic ou Bachar al-Assad. Le livre de jeu est toujours le même. Des images et des films choquants d'atrocités honnêtes
contre des civils et un va-et-vient sans fin d'accusations et de suppression d'informations réelles sur l'événement.
Malheureusement, cela devient le centre d'intérêt et non le fait que des civils ont été
assassinés pour des gains politiques.
Bucha semble assez bien correspondre à ce modèle, s'il est mis en œuvre plus grossièrement que
des événements comme celui-ci dans le passé.
Dans ce cas, la censure est presque totale
pour soutenir la «chose actuelle», en l'occurrence Bucha. Mais ce n'est pas différent des campagnes contre certains médicaments pour
lutter contre le COVID-19.
En ce qui concerne les objectifs de politique étrangère, il y a toujours un dénominateur commun
dans ces événements pour présenter ce méchant et Poutine, en particulier, comme un fou maléfique… les services de renseignement britanniques.
De l'empoisonnement de Sergueï Skripal à l'écrasement du MH-17 au-dessus de l'Ukraine, en passant
par l'attaque au gaz ammoniac à Douma, au centre de ces allégations se trouve toujours une branche des Britanniques.
Toutes les routes menant au RussiaGate passent par l'Ukraine et les services secrets
britanniques. À un moment donné, il suffit de faire face au visage de l'agitateur. Chacune de ces histoires a des incohérences logiques suffisamment larges pour faire passer une colonne de chars.
Ceux-ci sont minutieusement travaillés par des journalistes d'investigation poussés à la marge
par les partenaires volontaires des technocrates dans la Silicon Valley pour minimiser leur influence sur le récit.
Cela, en soi, devrait être considéré comme une preuve prima facia de malversation, mais malheureusement ce n'est pas le cas.
À partir du moment où les troupes russes ont franchi la frontière avec l'Ukraine le 24 février,
les ministères russes de la Défense et des Affaires étrangères ont mis en place une stratégie claire pour éviter publiquement les faux drapeaux potentiels avant qu'ils ne puissent être
retirés.
Le ministère russe des Affaires étrangères a pointé du doigt le Royaume-Uni pour son histrionisme
en disant que s'ils voulaient mener la charge, ils recevraient le pire traitement.
Cependant, avec le retrait des troupes russes
des environs de Kiev, ils ont peu de contrôle sur la préparation de l'étape. Tu crois ce que tu veux croire à propos de Bucha, je
m'en fiche.
Compte tenu des antécédents des accusateurs de la Russie ici, je suis d'avis que ces allégations
doivent être prouvées publiquement de manière irréfutable pour que j'en croie un mot. Voici une version de
l'histoire (attention : très graphique).
C'est à quel point la crédibilité des sources
à ce sujet est faible. Le gouvernement britannique a été, avec le département d'État et le Conseil de sécurité nationale de Biden,
le plus belliqueux dans sa réponse à l'opération militaire russe. Leur histoire et leur haine nue de tout ce qui est russe remontent
à plusieurs siècles.
En bref, ils ont un motif, des moyens et une opportunité de mettre en scène un faux drapeau pour
pousser le sentiment public plus loin vers l'intervention officielle de l'OTAN en Ukraine, donc un faux drapeau est le scénario le plus probable.
Les plaintes concernant la manière dont la
Russie a mené la première partie de cette guerre se sont concentrées sur sa réticence (mais pas son opposition) à cibler des civils. Kiev aurait facilement pu être prise si les Russes avaient voulu commettre des atrocités massives contre des civils.
Ils ne l'ont pas
fait. Cela va à l'encontre de ce qui est allégué à propos de Bucha. Cela ne signifie pas que cela ne s'est pas produit comme il est allégué, mais la charge de la preuve incombe à l'accusateur (l'Ukraine) et à ses alliés (les
États-Unis et le Royaume-Uni).
Et le principal amplificateur de cette
histoire, le Royaume-Uni, a bloqué non pas une mais deux propositions de la Fédération de Russie pour enquêter sur ce qui s'est passé à Bucha. Nous ne pouvons pas avoir cela, il y a une guerre à aggraver.
Rappelez-vous que cette histoire n'est
possible que parce que les Russes ont d'abord été repoussés de prendre Kiev, puis se sont retirés des zones qui l'entourent. Ils
redéployent des forces et se regroupent pour une poussée majeure contre les forces ukrainiennes piégées dans la partie orientale de l'Ukraine.
Cette opération anéantira probablement ce qui reste des troupes de l'UAF là-bas et poussera la
prochaine phase de cette guerre sur le terrain vers son état d'équilibre naturel pour les prochains mois.
Il y a tellement de gens dont les crimes en
Ukraine seraient révélés par une victoire russe là-bas qu'il est vraiment existentiel d'empêcher que cela se produise. Cela va même
plus loin que l'idéologie de l'Occident qui a besoin d'assujettir la Russie si le plan de Davos pour la gouvernance mondiale doit avoir le
moindre espoir de réussir.
C'est également personnel pour tout le monde, de Joe Biden lui-même à des centaines, voire des
milliers de personnes complices des divers stratagèmes, complots et crimes commis dans le plat de pétrie de corruption à partir duquel ils ont organisé leurs attaques contre la décence
commune.
Donc, quand je dis qu'ils ont un motif, des
moyens et une opportunité, je le pense. Ce sont les mêmes personnes qui ont destitué Donald Trump par
téléphone. Bien sûr, ils diront tout haut ce qu'ils veulent faire à Poutine pour avoir bousillé leurs grands
projets.
Cela me ramène à mon article de
l'autre jour handicapant les élections
hongroises. Parce que la Hongrie est maintenant dans une position très forte, j'ai postulé qu'elle y serait si Viktor Orban
remportait les élections, ce qu'il a fait, avec insistance. Et cela signifie que l'UE est dans une position très précaire pour
continuer à soutenir une position politique anti-russe.
Avec une Hongrie
indépendante sur le plan fiscal, monétaire (ils ne sont pas sur l'euro) et énergétique, il n'y a guère d'argument pour qu'ils restent dans l'UE si Bruxelles les traite comme des membres de
seconde zone. Orban et son gouvernement ont été résolus dans leur refus de s'impliquer dans le conflit russo-ukrainien, même si
de sérieuses pressions ont été exercées par l'OTAN.
La Commission européenne déclenchera bientôt un nouveau mécanisme
puissant pour réduire le financement de la Hongrie pour avoir érodé les normes de l'État de droit du bloc, a déclaré mardi la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen.
L'annonce intervient deux jours après que le Premier ministre hongrois
Viktor Orbán a remporté un quatrième mandat consécutif lors d'une élection qui, selon les observateurs internationaux, a été entachée par des règles du jeu inégales au profit du parti au
pouvoir Fidesz…
… Von der Leyen a déclaré que son équipe avait informé la Hongrie de sa
décision mardi après avoir examiné les réponses de Budapest à une lettre informelle envoyée par la Commission en novembre dernier demandant des informations sur ses préoccupations en matière
d'État de droit.
"Nous avons
soigneusement évalué le résultat de ces questions", a déclaré von der Leyen, s'adressant au Parlement européen. "Notre
conclusion est que nous devons passer à l'étape suivante."
Les accusations
formelles de la CE contre la Hongrie pour leur loi sur la fourrure sont comme d'autres mesures similaires, à savoir contre la Pologne pour sa loi de révocation de la Cour suprême
détestée. Ils imposent le choix ultime à la Hongrie parce que tout ce que l'UE a vraiment, c'est la censure de l'article 7 et
l'expulsion de l'Union comme une menace.
La somme d'argent qu'ils détiennent comme carotte pour Orban dans les
fonds de secours COVID n'est que de 30 pièces d'argent et il le sait.
Donc, si vous jouez
jusqu'au bout, c'est là qu'Orban doit aller. Il doit forcer l'UE à faire ce que Mark Rutte a dit le mois dernier, les expulser
ou reculer.
Aujourd'hui, la Commission européenne regarde la vraie menace : que la Hongrie n'ait pas
l'intention d'accepter les nouvelles sanctions et Orban se félicite en fait de la décision de Von der Leyen de censurer et de couper les fonds de la Hongrie du budget de l'UE.
Ce sera un pays qui paie maintenant mais qui n'obtient rien en retour autre que le
bâton.
Mais tant qu'ils sont membres de la Commission européenne, ils peuvent et voudront opposer leur
veto à tout ce que Von der Leyen concocte pour punir la Russie comme un gourdin politique pour forcer les membres vulnérables de l'UE à se rallier.
La CE pense qu'elle va donner l'exemple à la
Hongrie, mais ce qu'elle va vraiment faire, c'est donner à Orban une main encore plus forte pour jouer au Conseil européen. Maintenant, il peut rester à Budapest et dire aux Hongrois que l'UE ne fonctionne plus pour les Hongrois et qu'ils feraient mieux de se libérer de leur
joug.
Hung-sortie, quelqu'un?
Les élections ont des conséquences lorsque
vous n'en contrôlez pas le résultat. C'est pourquoi les néocons et les criminels de guerre comme Hillary Clinton, Lindsey Graham et
Joe Biden crient tous que quelque chose ou quelqu'un doit faire quelque chose pour arrêter Poutine dont l'opération en Ukraine a encore le potentiel de tout exposer.
C'est pourquoi Bucha a été mis en scène de manière si aléatoire et emballé de façon désordonnée
pour nous.
Les résultats catastrophiques en Hongrie
dimanche ont porté un coup majeur à la confiance et à la solidarité de l'UE. Douze ans à traiter Orban de nazi tout en soutenant de
vrais nazis de 4e génération en Ukraine ont atterri avec un gémissement.
Von der Leyen est un idiot certifiable pour
avoir invoqué l'arme de «l'état de droit» contre Orban ici en utilisant les événements présumés à Bucha. Elle l'utilise comme excuse
pour détruire délibérément l'économie européenne conformément à la directive de ses gestionnaires de Davos . Leur calcul est simple, brûler l'ensemble de l'économie mondiale pour punir Poutine, Xi et tous les autres qui ne sont pas avec le
Komintern.
Il expose la complicité de l'UE dans la guerre contre la Russie en tant que partenaires
volontaires avec les États-Unis et le Royaume-Uni, car s'ils voulaient continuer à signaler la vertu, ils proposeraient de nouvelles sanctions folles et laisseraient la Hongrie y opposer leur
veto.
Mais maintenant, nous ne pouvons que conclure que c'est exactement ce qu'ils
voulaient.
Cela met les choses en relief alors que nous envisageons la probabilité de plus en plus probable
que le président français Emmanuel Macron perde face à Marine LePen en France, qui serait dans une position beaucoup plus forte pour briser la solidarité de l'UE, la gelant politiquement à un
moment où la vulnérabilité financière de l'Europe n'a jamais été aussi élevé.
Pendant ce temps, Poutine n'arrête pas de dire
"Vous avez de l'or ou des roubles?" et Orban prépare un plat froid de vengeance politique sur les gens les plus méchants
d'Europe. Lorsque cette souris rugit, ils devront peut-être enfin écouter.
Quatre nouvelles pièces à conviction pour éclairer l'affaire de Boutcha
...par le Gal. Dominique Delawarde - Le 06/04/2022.
Bonjour à tous
Avant de se jeter tête baissée dans la condamnation, avant enquête, des boucs émissaires désignés par les politiques occidentaux et la presse
anglosaxonne, imitée par la nôtre, dans l'affaire de Boutcha, les citoyens français devraient jeter un coup d'oeil sur les 4 documents suivants.
1 - Pour les anglophones et les francophones, la magnifique vidéo du célèbre réalisateur américain Oliver Stone lors de la cérémonie du 27 juin 2017 des Writers Guild Awards
2017. En 3 minutes, tout est dit. (en cas de besoin, ne pas oublier de mettre les sous titres en français en appuyant sur CC en bas à droite.
2 - L'excellent article du 5 avril 2022 paru sur le site Voltaire sous le titre : "La propagande de guerre change de forme" et sous
la signature de Thierry Meyssan. La thèse présentée par l'auteur est parfaitement argumentée et sourcée.
. https://www.voltairenet.org/article216349.html
3 - La vidéo documentaire de fond, proposée par Michel Collomb, le 5 avril 2022 sous le titre USA-UKRAINE : LA RELATION SECRÈTE dans Michel MIDI avec Annie
LACROIX-RIZ
4 - Enfin, pour ceux qui ne l'auraient pas encore lu, l'article de Christelle Néant, journaliste française, qui couvre depuis plus de 8 ans, et sur
place, en Ukraine, les péripéties de la "guerre civile".
...s'il n'y avait qu'un article à lire, ce serait celui-là. Christelle Néant est sur place depuis le début du conflit et ses comptes-rendus sont d'une
grande fiabilité. JMR
Le Pentagone ne
peut pas confirmer de manière indépendante les atrocités commises à Boutcha, en Ukraine, déclare un responsable.
« L’armée américaine n’est pas en mesure de confirmer de manière indépendante les récits ukrainiens d’atrocités commises par les forces russes contre
des civils dans la ville de Boutcha, …
“Le Pentagone ne peut pas confirmer à lui seul et de manière indépendante, mais nous ne sommes pas non plus en mesure de réfuter ces
affirmations”. »
Si le Pentagone, qui comprend la Defense Intelligence Agency (DIA) et la National Security Agency (NSA), ne peut pas confirmer les affirmations du
gouvernement de Kiev, qui d’autre le peut ?
Certainement pas les sous-fifres européens qui ont réagi à ces affirmations
douteuses en retirant de leurs pays d’autres membres du personnel des ambassades russes.
Les États-Unis poussent à nouveau les Européens à suicider leurs économies. Les États-Unis seraient bien sûr le seul pays à en profiter.
C’est terminé. L’Ukraine a perdu la guerre. Sa marine, son armée de l’air et son industrie de la défense n’existent plus. L’armée de l’air russe effectue
des centaines de bombardements par nuit, éliminant tous les dépôts de carburant et de munitions qui restent en Ukraine.
Sans carburant, les chars et les camions sont immobilisés. Sans munitions, l’artillerie devient silencieuse. Les unités ukrainiennes lourdes le long du
Donbass sont maintenant incapables de faire une guerre de mouvement. Elles ne peuvent même pas fuir. Le réapprovisionnement et les réserves sont incapables de les atteindre. Elles ont le
choix d’abandonner ou d’être détruites sur place.
Toute personne qui continue à pousser pour plus d’armes en Ukraine ou qui dit à Kiev de prolonger la guerre met plus de vies ukrainiennes en danger pour un
gain potentiel nul.
Ce qui est incroyable, c’est qu’ils ont abordé la question de leurs mensonges. Pour les expliquer et les justifier. Les mensonges sont donc reconnus comme
tels. Ils sont utilisés, instrumentalisés pour conduire le combat contre la Russie, même quand les informations ne sont pas fiables ou solides comme le roc.
« Il n’est pas nécessaire que les renseignements soient solides », a déclaré un responsable américain. « Il est plus important de prendre de l’avance sur
eux [les Russes], sur Poutine en particulier, avant qu’ils ne fassent quelque chose ».
Leurs mensonges évidents sont des mensonges évidents, mais ce sont des outils ;
C’est l’aveu pur et simple de ce que l’on appelle le cynisme.
Qu’est ce que cynisme ? C’est la caractéristique qui fait que l’on est comme les chiens, sans principe, sans valeur. Etre cynique c’est se comporter
sciemment comme des chiens et tout renier de ce qui fait l’humanité.
L’être humain a des principes de base en particulier celui du recours a la vérité pour mettre tout le monde d’accord et éviter le recours à la violence. Le
cynisme ne recourt pas la vérité pour éviter la violence , il y recourt pour y conduire !
Nous sommes dans l’anti-humanisme radical. Et ces salauds au sens de Sartre nous parlent des droits de l’homme alors qu’ils les nient et les considèrent
comme nuls et non avenus.
Plus rien n’est sacré, au dessus des intérêt particuleir, vraiment, Dieu est mort. On n’ a rien appris de WW2 !
La vérité, la morale, les grands principes de base de l’humain c’est ce qui s’impose à tous, c’est cela l’universel meme si le contenu des principe lui mem
est quelquefois variable selon les civilisations.
Cette « rupture avec le passé » c’est l’annonce officielle de « l’intelligence » truquée. Quand s’est -elle produite ?
À quel point les « renseignements » sur les armes de destruction massive ou les attaques à l’arme chimique de Saddam Hussein à Douma, en Syrie, étaient-ils
« solides comme le roc » ?
Le « renseignement » américain, hier et aujourd’hui, admet qu’il n’est que pure imagination dans le but de tromper
le public américain et « occidental » sur
la réalité et les fondements de tel ou tel conflit :
Ceci est repris de « b » de MoA :
« Ainsi, c’était une affirmation accrocheuse qui a fait la une des journaux du monde entier : les responsables américains ont déclaré qu’ils avaient des
indications suggérant que la Russie pourrait se préparer à
utiliser des agents chimiques en Ukraine .
Mais trois responsables américains ont déclaré cette semaine à NBC News qu’il n’y avait aucune preuve
que la
Russie ait amené des armes chimiques près de l’Ukraine . Ils ont déclaré que les États-Unis avaient publié les informations pour dissuader la Russie d’utiliser les
munitions interdites. »
Contrairement aux États-Unis, la Russie n’a
plus de « munitions interdites » : Les équipes d’inspection de l’OIAC ont vérifié la destruction de sept installations de destruction d’armes chimiques en
Fédération de Russie. Le 27 septembre 2017, la dernière de ces installations, située à Kizner, a officiellement conclu ses opérations.
Avec l’élimination totale du programme d’armes chimiques déclaré de la Russie, 96,3% de tous les stocks d’armes chimiques déclarés par les États détenteurs
ont été détruits sous contrôle de l’OIAC.
C’est pourquoi l’allégation du « renseignement » américain sur l’utilisation potentielle d’armes chimiques russes était un non-sens
évident dès le départ .
NBC News a publié un
nouveau rapport citant plusieurs responsables américains anonymes, intitulé de manière humoristique « En rupture avec le passé, les États-Unis utilisent les renseignements
pour mener une guerre de l’information avec la Russie, même lorsque les renseignements ne sont pas solides comme le roc ».
Les responsables affirment que l’administration Biden a rapidement diffusé des « renseignements » sur les plans de la Russie en Ukraine qui sont
« peu fiables » ou « fondés davantage sur l’analyse que sur des preuves tangibles », voire tout simplement faux, afin de mener une guerre de l’information contre
Poutine.
Le rapport indique qu’à cette fin, le gouvernement américain a délibérément fait circuler des allégations fausses ou mal étayées sur l’imminence d’attaques
à l’arme chimique, sur les projets russes d’orchestrer une attaque sous faux drapeau dans le Donbass pour justifier une invasion, sur les conseillers de Poutine qui le désinforment et sur
la Russie qui cherche à s’approvisionner en armes auprès de la Chine.
Aux États-Unis, les
opérations psychologiques visant le public étaient autrefois illégales,
même si le moyen de les contourner était de publier des articles dans la presse étrangère.
Mais au cours des cinq dernières années, en commençant par le Russiagate et maintenant
l’Ukraine, il est clair que le public américain est devenu une cible autorisée :
Extrait :
« Cette affirmation, qui a attiré l’attention, a fait les gros titres dans le monde entier : Des responsables américains ont déclaré avoir des
indices suggérant que la Russie pourrait se préparer à utiliser des agents chimiques en Ukraine.
Le président Joe Biden l’a ensuite déclaré publiquement. Mais trois responsables américains ont déclaré cette semaine à NBC News qu’il n’y avait aucune preuve que la Russie
ait apporté des armes chimiques près de l’Ukraine. Ils ont déclaré que les États-Unis avaient publié ces informations pour dissuader la Russie d’utiliser ces munitions
interdites.
C’est l’un des nombreux exemples de l’administration Biden qui rompt avec les précédents récents en déployant des renseignements déclassifiés dans le cadre
d’une guerre de l’information contre la Russie. L’administration a agi de la sorte même lorsque les renseignements n’étaient pas solides comme le roc, selon les responsables, afin de
déstabiliser le président russe Vladimir Poutine ».
Ils ont donc menti. Ils peuvent prétendre qu’ils ont menti pour une noble raison, mais ils ont menti. Ils ont sciemment diffusé des informations qu’ils
n’avaient aucune raison de croire vraies, et ce mensonge a été amplifié par tous les médias les plus influents du monde occidental.
Un autre exemple de l’administration Biden diffusant un faux récit dans le cadre de sa « guerre de l’information » :
« De même, l’accusation selon laquelle la Russie s’était tournée vers la Chine pour obtenir une aide militaire potentielle manquait de preuves
tangibles, selon un responsable européen et deux responsables américains.
Les responsables américains ont déclaré que rien n’indique que la Chine envisage
de fournir des armes à la Russie. L’administration Biden a présenté cela comme un avertissement à la Chine de ne pas le faire, ont-ils dit ».
En ce qui concerne l’affirmation
de l’empire, la semaine dernière, selon laquelle Poutine est induit en erreur par ses conseillers parce qu’ils ont peur de lui dire la vérité, NBC rapporte que cette évaluation
« n’était pas concluante – basée plus sur l’analyse que sur des preuves tangibles ».
Je m’étais
en fait moquée de ce communiqué de presse ridicule de la CIA lorsqu’il avait été publié sans critique, déguisé en nouvelle de dernière minute, par le New York Times :
Dernière
minute : Le journal le plus influent du monde anglophone fait régulièrement passer les
communiqués de presse de la CIA pour des « nouvelles de dernière minute ».
Nous nous étions également
amusés de l’étrange imitation d’Alex Jones par le porte-parole du département d’État Ned Price en février, lorsqu’il avait prétendu à tort que la Russie était sur le point de
publier une vidéo » sous faux drapeau » utilisant des acteurs de crise pour justifier son invasion :
Les États-Unis
tentent à nouveau de faire passer les affirmations du gouvernement pour des preuves.
« C’est le genre de preuve que vous ne pouvez pas voir. La preuve est invisible. »
D’autres mensonges du gouvernement américain évoqués dans le reportage de NBC étaient moins amusants :
« Dans une autre divulgation, des responsables américains ont déclaré que l’une des raisons de ne pas fournir à l’Ukraine des avions de combat MiG
était que les renseignements montraient que la Russie considérerait cette décision comme une escalade.
C’était vrai, mais c’était également vrai pour les
missiles Stinger, que l’administration Biden a fourni, ont déclaré deux responsables américains, ajoutant que l’administration a déclassifié les informations sur les MiG pour
renforcer l’argument de ne pas les fournir à l’Ukraine ».
Ainsi, l’administration Biden savait qu’elle envoyait à l’Ukraine des armes qui seraient perçues par une superpuissance nucléaire comme une escalade
provocatrice, les a envoyées quand même, et a ensuite menti à ce sujet. Cool, cool, cool.
Ce rapport de NBC confirme les rumeurs que nous entendions depuis des mois. Max Boot, un professionnel de la guerre, a
déclaré en février, via le groupe de réflexion du Council on Foreign Relations, que l’administration Biden avait inauguré « une nouvelle ère d’opérations d’information »
avec des communiqués de renseignement conçus non pas pour dire la vérité mais pour influencer les décisions de Poutine. L’ancien chef du MI6, John Sawers, a
déclaré en février au groupe de réflexion The Atlantic Council que les communiqués de « renseignements » de l’administration Biden reposaient davantage sur une
impression générale que sur des renseignements réels, et étaient conçus pour manipuler plutôt que pour informer.
Une interview
étonnante de l’ancien chef du MI6 avec @B_judah de l’Atlantic Council. (en présence de toute
la bande) où l’agent du renseignement *admet* que de nombreuses « fuites de
renseignements » occidentales que les médias transmettent consciencieusement ne sont pas de vraies
fuites mais des messages de propagande destinés à affaiblir Poutine.
Et au cas où vous vous poseriez la question, non, NBC ne vient pas de publier une fuite importante de dénonciateurs au sein du gouvernement américain qui
exposent courageusement les mensonges des puissants avec l’aide de la presse libre. L’un des auteurs de l’article est Ken Dilanian, dont
il a été révélé en 2014 qu’il avait travaillé en tant qu’actif de la CIA au sens propre tout en écrivant pour le LA Times. Si vous voyez le nom de Dilanian dans une signature,
vous pouvez être certain que vous lisez exactement ce que les gestionnaires de l’empire américain veulent que vous lisiez.
Alors pourquoi nous disent-ils tout cela maintenant ? Le gouvernement américain ne craint-il pas de perdre la confiance du public en admettant qu’il
ment constamment sur son conflit international le plus médiatisé ? Et s’il s’agit d’une « guerre de l’information » destinée à « entrer dans la tête de Poutine »,
comme l’affirment les sources de NBC, le fait d’en parler ouvertement dans la presse grand public ne va-t-il pas complètement à l’encontre du but recherché ?
C’est en répondant à ces questions que ça devient vraiment effrayant. Je me réjouis des réactions et des théories de chacun sur le sujet, mais d’après ce
que je peux comprendre, la seule raison pour laquelle le gouvernement américain rendrait cette histoire publique est qu’il veut que le grand public soit au courant. Et la seule raison
plausible qui me vient à l’esprit pour laquelle ils veulent que le public soit au courant est qu’ils sont convaincus que le public acceptera qu’on lui mente.
Pour mieux comprendre où je veux en venir, il est utile de regarder la
version télévisée de ce reportage, dans laquelle Dilanian et la présentatrice de NBC Alison Morris s’enthousiasment de la manière brillante et merveilleuse dont l’administration Biden
utilise ces tactiques de guerre psychologique pour perturber l’esprit de Poutine :
Le message qu’un téléspectateur endoctriné de NBC recevra en regardant ce segment est : « N’est-ce pas génial ? Notre président réalise tous
ces mouvements d’échecs en 3D pour battre Poutine, et nous en faisons en quelque sorte partie ! »
Tout comme la campagne
de diffamation contre Julian Assange a entraîné les libéraux traditionnels à défendre le droit de leur gouvernement à leur cacher
de sombres secrets, il se peut que nous soyons maintenant au stade de l’avancement du contrôle narratif où les libéraux traditionnels sont entraînés à défendre le droit de leur
gouvernement à leur mentir.
Les États-Unis intensifient les agressions de la guerre froide contre la Russie et la Chine dans une tentative désespérée d’assurer
une hégémonie unipolaire, et la guerre psychologique joue traditionnellement un
rôle majeur dans les manœuvres de la guerre froide en raison de l’incapacité d’agresser de manière plus ouverte des ennemis dotés d’armes nucléaires. C’est donc le moment ou
jamais de faire en sorte que les « penseurs » des deux principales factions politiques américaines encouragent fanatiquement les manipulations de guerre psychologique de leur
gouvernement.
Un simple coup d’œil sur Internet pour voir ce que les principaux libéraux disent de ce rapport de la NBC montre que c’est bien ce qui se passe. Dans les
milieux libéraux, il semble que l’on accepte largement que le gouvernement le plus puissant du monde utilise les institutions médiatiques les plus puissantes du monde pour mentir au
public à des fins stratégiques. Si cela continue à être accepté, cela rendra les choses beaucoup plus faciles pour les gestionnaires de l’empire à l’avenir.
Lors d’une interview de Vice Ronzheimer du journal allemand Bild,
Zelensky a dénoncé – sans donner de nom – un président de premier plan d’un des pays de l’Union européenne. En effet ce président – un peu trop curieux – a osé demander des preuves que la
Russie était bien responsable du massacre de Boutcha et que cela n’avait pas été mis en scène : « Montrez-nous la preuve que ce n’était pas mis en scène ».
Le président ukrainien n’a pas apprécié qu’on lui demande des preuves tangibles et ne souhaite apparemment pas qu’il y ait une enquête quelconque, afin de
mettre en lumière la véracité du possible crime de guerre qui s’est produit dans la ville de Boutcha. Le fait même de demander des preuves vaut une culpabilité pour révisionnisme, le
tribunal n’a plus sa place, seule la croyance irrationnelle menée par les émotions suffit.
De leur côté, un grand nombre d’hommes politiques russes ont qualifié ce qui s’est passé à Boutcha de mise en scène et de provocation. Le ministre russe des
Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d’une conversation avec le secrétaire général adjoint de l’ONU, Martin Griffiths, a rappelé que les militaires des forces armées russes avaient
quitté la ville le 30 mars et le 31 mars, le maire de la ville de Boutcha, Anatoly Fedoruk, avait alors annoncé
que tout était en ordre dans la région. « Et deux jours plus tard, nous avons vu comment une mise en scène était organisée dans les rues, qu’ils essaient maintenant d’utiliser à
des fins anti-russes », a déclaré Lavrov.
Déclaration du représentant permanent Vassily Nebenzia soulevant un point d’ordre lors de la réunion du Conseil de
Sécurité des Nations unies (CSNU) sur la situation humanitaire en Ukraine, 5 avril 2022.
Avant que nous n’adoptions l’ordre du jour de cette réunion, je voudrais exprimer notre protestation quant à la manière dont la présidence britannique a traité deux de nos demandes de réunion du
Conseil de sécurité pour discuter de la provocation odieuse des radicaux ukrainiens à Boutcha. Tout d’abord, le dimanche 3 avril, nous avons demandé une session ordinaire qui se tiendrait le
lundi à 15 heures. Après que vous ayez rejeté cette demande, nous avons demandé une réunion d’urgence à 12h00 le 4 avril. Vous avez jugé possible de violer grossièrement le règlement intérieur du
Conseil de Sécurité et d’ignorer une nouvelle fois notre demande, après avoir pris la décision autoritaire et inconsciente de faire discuter ce sujet aujourd’hui. Je me suis étendu sur cette
situation scandaleuse dans ma lettre d’hier adressée à la présidence, que nous avons également fait circuler comme document officiel du CSNU.
Permettez-moi de vous demander sur quelles bases vous pensez pouvoir agir de la sorte, en défiant toutes les normes et règles ? Ne savez-vous pas qu’en cas de désaccord avec notre proposition,
vous auriez dû convoquer une réunion et soumettre la question de la tenue de la réunion que nous avons demandée à un vote de procédure ? Par ailleurs, vous avez l’exemple de notre présidence du
CSNU, au cours de laquelle nous n’avons refusé la convocation d’aucune des six réunions sur l’Ukraine.
Nous exigeons donc une clarification et des garanties qu’à l’avenir vous ne contesterez pas le droit des membres du CSNU de demander des réunions du Conseil, comme le prévoit l’article 2 du
règlement intérieur du Conseil. Celui-ci se lit comme suit : « Le président convoque une réunion du Conseil de sécurité à la demande de tout membre du Conseil de sécurité ».
[Réponse inconsistante de la représentante
du Royaume-Uni]
Droit de réponse
Nous avons des preuves factuelles que nous avons demandé une réunion 24 heures à l’avance. Tout cela a été consigné, nous sommes donc prêts à le partager. J’espère que ce que vous venez de dire
signifie que, dorénavant, vous ne refuserez pas de convoquer des réunions du CSNU, à la demande des États membres.
***
Déclaration du représentant permanent Vassily Nebenzia lors du briefing du CSNU sur la situation humanitaire en
Ukraine, 5 avril 2022.
Nous voudrions exprimer notre appréciation et notre gratitude à la délégation des Emirats Arabes Unis pour sa présidence en mars.
Nous remercions le Secrétaire général, Mme Rosemary DiCarlo et M. Martin Griffiths pour leurs exposés. Nous avons également écouté le Président de l’Ukraine Vladimir Zelensky.
Nous tenons à remercier Martin Griffiths pour sa visite à Moscou au cours de laquelle, comme nous pouvons en juger, il a eu des rencontres et des discussions très utiles. Il sait mieux que
quiconque quels efforts la Russie déploie chaque jour pour organiser des corridors humanitaires. Cependant, l’Ukraine évite systématiquement de respecter ses engagements, même dans le cadre des
arrangements conclus avec l’aide de médiateurs internationaux.
Je ne vais pas vous surcharger de chiffres puisque notre ministère de la Défense publie des rapports quotidiens. Je dirai simplement que nous avons réussi à sauver 123 686 personnes de Mariupol,
qui se sont déplacées vers l’Est, sans aucune participation de l’Ukraine. Au total, plus de 602 000 personnes, dont plus de 119 000 enfants, ont été évacuées vers la Russie depuis le début de
l’opération militaire spéciale (OMS). Contrairement aux affirmations de nos partenaires occidentaux, ces personnes n’ont pas été contraintes de partir ou enlevées. De nombreux clips vidéo,
accessibles dans les réseaux sociaux, montrent qu’elles ont pris cette décision volontairement.
Mme la Présidente ,
Je voudrais profiter du fait que le Président de l’Ukraine participe virtuellement à notre réunion pour m’adresser à lui personnellement.
M. Zelensky,
Nous laissons à votre conscience toutes les accusations [de crimes de guerre] à l’emporte-pièce et non fondées portées contre l’armée russe. Ces accusations ne sont étayées par aucune preuve de
témoins oculaires, dont nous avons parlé en détail lors de la conférence de presse d’hier.
Nous nous souvenons tous très bien du moment où vous avez été élu président de l’Ukraine en 2019. Beaucoup de gens ont placé leurs espoirs dans votre prise de fonction, car vous avez fait
campagne en promettant d’instaurer la paix et de mettre fin à la guerre dans le Donbass. Le peuple russophone, dont vous vous êtes engagé à protéger les droits, avait foi en vous. Il semblait
qu’une injustice historique, lorsque, à la suite du coup d’État de Maidan en 2014, l’Ukraine était mise sur la voie de devenir une « anti-Russie » maléfique, serait enfin de l’histoire ancienne.
Cependant, ces espoirs ont été vains. Vous avez commencé à traiter avec mépris les habitants des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, les caractérisant comme des « espèces », faisant
écho à votre prédécesseur au pouvoir qui a proféré des menaces selon lesquelles les enfants de Donetsk et de Lougansk « pourriraient dans les caves », et les exhortant à partir en Russie. Et
maintenant, vous êtes en guerre contre votre langue maternelle, le russe, et vous avez introduit une « inquisition linguistique » dans un pays où le russe est la langue maternelle d’au moins 40 %
de la population.
Aujourd’hui, on peut entendre des explosions dans presque toute l’Ukraine, et pas seulement dans l’Est du pays, où on les entend depuis huit ans maintenant. Et elles peuvent être entendues
précisément parce que, malheureusement, il n’y a plus d’autre moyen de ramener la paix dans le Donbass après que vous et vos subordonnés ayez refusé avec véhémence de respecter les accords de
Minsk et que vous vous soyez préparés à résoudre le problème du Donbass par la force en mars dernier. Au cours de notre opération spéciale, nous avons trouvé de nombreux ordres secrets qui en
témoignent.
On nous dit qu’il ne peut y avoir de nazis en Ukraine. Pourtant, nous savons avec certitude que non seulement ils sont là, mais que, malheureusement, ils sont aux commandes. Comment peut-il en
être autrement si les héros nationaux de l’Ukraine sont les complices des nazis Bandera et Shukevich qui ont une lourde responsabilité non seulement dans l’Holocauste, mais aussi dans le meurtre
de centaines de milliers de civils parmi les Polonais, les Russes, les Ukrainiens et les Juifs ? Vous préférez fermer les yeux sur les néo-nazis ukrainiens en prétendant qu’ils n’existent tout
simplement pas.
Malheureusement, ils existent bel et bien, et ce qui est encore plus regrettable, c’est qu’ils sont nombreux, avec de nombreux jeunes parmi eux. Comment le savons-nous ? Ils ne le cachent pas,
l’arborant par des tatouages nazis, en décorant leurs vêtements de croix gammées et autres insignes nazis, et en utilisant le salut nazi pour se saluer. Ils n’ont jamais essayé de se dissimuler
sur les réseaux sociaux. Ils ont minutieusement infiltré l’Aidar, le Secteur droit et les bataillons Azov. Cela n’aurait pas été un tel problème s’ils n’avaient pas agi comme les nazis et
perpétré des meurtres à la manière des nazis. Il ne s’agissait pas seulement de soldats russes faits prisonniers : ils allaient sur Internet pour se vanter des souffrances qui leur étaient
infligées, mais aussi qu’ils infligeaient à leurs propres compatriotes. Vos néonazis et vos radicaux agissent avec une cruauté inégalée lorsqu’ils s’occupent de civils, les utilisent comme
boucliers humains et déploient de l’artillerie lourde et des systèmes de roquettes à lancements multiples à proximité de bâtiments résidentiels.
Nous avons entendu d’énormes quantités de mensonges sur l’armée russe aujourd’hui. Nous disposons de centaines, voire de milliers d’enregistrements vidéo de personnes prêtes à témoigner de la
cruauté des nationalistes ukrainiens. Permettez-moi d’en lire quelques-uns. Ce sont des histoires difficiles, mais vous devez les entendre.
Natalia Kudinova : « Le maire de la ville a été l’un des premiers à fuir, et plus tard les autorités ukrainiennes nous ont menti en disant que la Russie ne laissait pas les gens utiliser les
couloirs humanitaires. Le bataillon nationaliste Azov a retenu des femmes et des enfants dans des caves et a dévalisé des civils aux points de contrôle. Une grand-mère accompagnée de ses
petits-enfants a déclaré que les combattants d’Azov ne les laissaient pas sortir de la cave et qu’ils tiraient pour tuer quiconque faisait un pas vers la sortie. Des femmes et des jeunes filles
ont été déshabillées à un poste de contrôle d’Azov, les combattants leur prenant leur or et leur argent, y compris les derniers sous qu’elles avaient. »
Valentina Borisenkova a déclaré que les militaires ukrainiens ont chassé une femme et ses deux enfants de leur maison familiale et l’ont utilisée comme position de tir pour tirer des mortiers. «
Elle est partie les larmes aux yeux… chassée de sa propre maison, avec deux enfants… par ces garçons… avec des brassards bleus (l’insigne de l’Ukraine). »
Marina a dit avoir été torturée dans un sous-sol du service de sécurité ukrainien à Kramatorsk : « Ils m’ont attachée à un tuyau d’égout. Quand ils ont appris que j’étais russe, ils ont commencé
à me battre, à m’électrocuter, à me violer, et ils ont menacé d’amener ma fille mineure pour faire de même avec elle. »
Olga Shapovalova : « Nous avons quitté Mariupol, Mangush, le 25 mars. Les forces armées ukrainiennes ont placé leurs positions de tir entre les bâtiments résidentiels et dans les cours d’école,
se cachant derrière les civils. Un char ukrainien a continué à circuler autour du théâtre et à tirer dans toutes les directions, visant les bâtiments résidentiels. Les chars étaient stationnés
près des écoles 69, 68 et 5. J’ai vu cela de mes propres yeux. »
Olga Suportkina : « Les forces armées ukrainiennes ont pris position à l’école n° 15 de Marioupol le 25 février et sont parties le 7 mars. Elles ont tiré de là. Notre bâtiment a été touché par
des tirs. Les 8 et 9 mars, il y a eu des bombardements lourds visant les habitations. Lorsqu’on leur a demandé pourquoi ils faisaient cela, les militaires ukrainiens ont répondu qu’ils
resteraient là jusqu’à ce qu’ils éradiquent complètement l’esprit russe. Ils ont tout de suite commencé à piller tous les magasins. Les troupes de la RPD nous ont aidés à sortir et nous ont
emmenés à Mangush. »
Il existe de nombreuses autres histoires déchirantes de Russes et d’Ukrainiens torturés à mort avec des croix gammées marquées sur la poitrine, de personnes tuées par des pilleurs et des
criminels à qui l’on a donné des armes, de populations pacifiques et d’étrangers, dont les dirigeants ukrainiens tentent d’imputer la mort à l’armée russe, contredisant tous les faits. Je l’ai
déjà dit et je le répète maintenant : penser que les militaires russes sont capables de faire ce dont ils sont accusés est ignoble.
En plus de cela, il y a des spectacles de théâtre carrément criminels avec des Ukrainiens pacifiques tués par leurs propres concitoyens radicaux afin, dans les meilleures traditions de Goebbels,
de blâmer l’armée russe pour leur mort. Ils ont été tués dans les zones que les troupes russes ont quittées après les pourparlers de paix d’Istanbul, qui ont donné de l’espoir à tant de gens. Il
s’avère aujourd’hui que nos troupes n’auraient pas dû les quitter. Je parle principalement de Boutcha.
Je suis conscient que vous avez vu les cadavres et entendu les histoires. Cependant, vous n’avez vu que ce qu’ils voulaient vous montrer. Vous ne pouvez pas ne pas voir les incohérences
flagrantes dans la version des événements promue par les médias ukrainiens et occidentaux, notamment le fait qu’il n’y avait aucun cadavre dans la ville après le départ des troupes russes, comme
le prouvent plusieurs vidéos. Il existe des enregistrements où des radicaux ukrainiens ont tiré sur ceux qui portaient des brassards blancs, c’est-à-dire des civils. Un examen attentif de la
vidéo présentée aujourd’hui révélerait que les personnes allongées sur le sol portaient des brassards blancs, ce qui signifie qu’il s’agissait de civils. Et le fait que les corps dans la vidéo ne
semblent pas être étendus dans la rue depuis trois ou quatre jours (selon les informations sensationnelles et scientifiquement absurdes fournies par le New York Times, les corps
seraient étendus là depuis le 20 mars). Seuls des amateurs complets ou nos partenaires occidentaux, qui ne veulent rien entendre et appellent depuis longtemps tout ce qui est noir blanc et vice
versa, pourraient se laisser prendre à ce faux spectacle.
Malheureusement, ces pays ne se soucient pas le moins du monde de l’Ukraine. Pour eux, ce pays n’est et n’était qu’un pion dans leur stratagème géopolitique contre la Russie, un pion qu’ils
sacrifieront facilement. Mais pour l’instant, ils vont essayer de prolonger ce conflit en fournissant des armes et des munitions. Pour me répéter, et surtout, comment en sommes-nous arrivés à la
cruauté que nous voyons de la part de ces nationalistes, par exemple, du bataillon Azov ? Et vous, M. Zelensky, dans une interview avec les médias américains, vous les défendez timidement, en
disant qu’ « ils sont ce qu’ils sont » [aveu implicite que ce sont des nazis].
Je veux juste que vous y réfléchissiez et j’espère vraiment que vous trouverez une solution à cette situation, car cela ne dépend que de vous. Nous ne sommes pas venus à vous pour obtenir des
terres ukrainiennes. Nous sommes venus pour apporter une paix tant attendue à un Donbass exsangue. Pas une simple trêve, mais une véritable paix durable. Pour ce faire, il est nécessaire
d’extirper la cruauté que j’ai mentionnée et d’enlever cette tumeur maligne nazie qui dévore l’Ukraine et aurait éventuellement commencé à dévorer la Russie.
Nous atteindrons cet objectif, le plus tôt possible, espérons-le. Il n’y a peut-être pas d’autre issue. Nous évitons de bombarder des cibles civiles afin de sauver autant de vies civiles que
possible, et c’est pourquoi nous n’avançons pas aussi vite que beaucoup l’attendaient. Nous n’agissons pas comme les Américains et leurs alliés en Irak ou en Syrie qui ont anéanti des villes
entières. Ils ne se souciaient pas des civils, alors que nous nous en soucions, car ces gens sont nos proches. Les radicaux, en revanche, n’ont rien à perdre. Ils ne pourraient pas se moquer
davantage du sort des civils. Ils sont prêts à emmener tout le peuple ukrainien dans la tombe avec eux, comme l’a clairement montré la provocation de Boutcha.
M. Zelensky, ne laissez pas l’Occident atteindre ses objectifs. Prenez les bonnes décisions pour votre pays, car l’Occident est prêt à se battre en Ukraine jusqu’au dernier Ukrainien. Prenez
cette décision maintenant. Après tout, vous êtes bien conscient de la situation réelle sur le front. Après, il sera peut-être trop tard.
Merci.
Droit de réponse
Mme la Présidente,
Cela ne nous rapproche pas de la levée de séance, mais comme le sujet débattu est de la plus haute importance, je dois dire quelques mots sur la cause de cette réunion. Nous n’avons pas eu
l’occasion de le dire hier, car nous n’avons pas été autorisés à convoquer une réunion séparée du Conseil de Sécurité sur cette question. Malheureusement, nos collègues ont fait de leur mieux
pour anéantir l’initiative de tenir une réunion hier. Cela nous a donné une nouvelle démonstration claire de ce à quoi ressemble un « ordre fondé sur des règles » (promu par l’Occident en lieu et
place du droit international universel).
Permettez-moi de revenir une fois de plus sur les événements de Boutcha qui ont motivé la convocation de cette réunion et qui ont permis de tirer des conclusions d’une grande portée que beaucoup
d’entre vous ont déjà formulées. Toutes les divisions des forces armées russes se sont entièrement retirées de Boutcha en guise de geste de bonne volonté le 30 mars, le lendemain d’un cycle de
négociations russo-ukrainiennes qui s’est déroulé en Turquie. Le même jour, le ministère russe de la défense a publié une notification correspondante sur son site Internet officiel.
Pendant la période où la ville a été contrôlée par les forces russes, aucun résident local n’a subi d’action violente. Les gens se déplaçaient librement dans la ville et avaient accès aux réseaux
de téléphonie mobile. En outre, les militaires russes ont livré et distribué 452 tonnes d’aide humanitaire aux civils dans les villes de la région de Kiev. Des preuves le confirment. Les sorties
de la ville n’étaient pas bloquées, les habitants pouvaient sortir librement en direction du nord. Dans le même temps, les troupes ukrainiennes bombardaient 24 heures sur 24 les frontières sud de
Boutcha (y compris les quartiers résidentiels) avec de l’artillerie de gros calibre et des lance-roquettes multiples.
Une fois que les troupes russes se sont retirées, le maire de Boutcha, Anatoliy Fedoruk, dans son discours vidéo du 31 mars, en a parlé comme d’une libération héroïque de la ville par les forces
ukrainiennes. Nous laisserons cette sournoiserie à sa conscience et nous nous attacherons à ce qu’il confirme le fait : le 31 mars, il n’y avait pas de troupes russes à Boutcha. Qui plus est, le
maire n’a jamais mentionné de citoyens locaux abattus dans les rues avec les mains liées. Pouvez-vous croire qu’un maire ne pouvait pas remarquer les corps de, comme on dit, 280 personnes mortes
dans les rues ?
Le 1er avril, dans une vidéo de deux minutes, Katerina Ukraintseva, membre du conseil municipal de Bucha, a averti à plusieurs reprises ses concitoyens que les services de sécurité ukrainiens
étaient entrés dans la ville et la nettoyaient. Elle a demandé à chacun d’être très prudent. Un clip vidéo de près de 8 minutes est accessible sur Internet. Il fait état d’un nettoyage annoncé de
Boutcha par la police nationale ukrainienne le 2 avril. Cette vidéo ne montre pas de cadavres de civils dans les rues. En outre, la vidéo montre la Garde nationale ukrainienne en train
d’interviewer les habitants locaux, dont aucun ne mentionne de cadavres ou de fusillades de masse. L’un des portails d’information ukrainiens a également publié un avis sur le nettoyage prochain
de Boutcha par les complices de la Russie. Il a ensuite supprimé la publication, mais les internautes ont réussi à la sauvegarder.
Les soi-disant preuves de crimes commis par les forces russes à Boutcha ne sont apparues que le 3 avril, soit quatre jours après la présence des forces armées ukrainiennes sur place.
Une fois de plus, sans aucune preuve et uniquement sur la base de la « présomption de culpabilité », les militaires russes sont inculpés pour certaines atrocités. Bien entendu, on ne peut manquer
de remarquer la rapidité avec laquelle les images des journalistes ukrainiens ont été reprises par les politiciens occidentaux et les célèbres défenseurs des droits qui prétendent être impartiaux
et sans parti pris.
Ce faisant, ils ignorent délibérément les contradictions évidentes du récit promu par l’Ukraine et l’Occident. Si ces corps étaient effectivement restés à l’air libre pendant plusieurs jours, ils
auraient certainement présenté certains signes bien connus des experts en médecine légale. Nos collègues occidentaux semblent toutefois peu inquiets à ce sujet. Sinon, le New York Times ne serait
pas allé jusqu’à dire que des cadavres gisaient dans les rues depuis le 20 mars. Si tel avait été le cas, pouvez-vous imaginer ce qu’ils seraient devenus ?
Les images diffusées par les Ukrainiens montrent que certains corps portaient un insigne spécifique sur le haut du bras : un brassard blanc. Les civils ont porté de telles brassards après
l’arrivée des militaires russes.
L’un des clips vidéo que les radicaux ukrainiens ont téléchargé sur le web contient un appel nettement audible à abattre tous ceux qui ne portent pas de brassard bleu. Cette vidéo du nettoyage de
Boutcha a été mise en ligne par un chef de l’un des soi-disant bataillons territoriaux, parmi lesquels les autorités ukrainiennes ont distribué des armes sans demander de comptes.
Par ailleurs, Katerina Ukraintseva, que j’ai déjà mentionnée, a admis dans une interview à la plateforme russe Meduza qu’elle n’avait
jamais vu les troupes russes tirer sur des gens. Plus tard, dans cette même interview, elle a confirmé que les militaires ukrainiens étaient responsables de toutes les violations majeures. Bien
sûr, nos collègues ukrainiens et occidentaux oublient facilement ces détails.
Le président Zelensky, cependant, soutient déjà que toutes ces images clairement mises en scène de Boutcha donneraient aux Ukrainiens un droit moral à une « réponse non civilisée ». On ne peut
que deviner ce que cela signifie, à en juger par ce que les radicaux ukrainiens ont fait dans l’Est du pays. Les preuves de leurs crimes sont nombreuses et vraiment choquantes. Malheureusement,
il semble que les experts de Kiev, spécialisés dans la désinformation et les provocations mises en scène, ne vont pas s’arrêter en si bon chemin.
Le ministère russe de la Défense a indiqué que, selon des données vérifiées, des membres du 72e Centre ukrainien d’information et d’opérations psychologiques ont filmé une autre séquence mise en
scène de civils, prétendument tués par les troupes russes, afin de la faire diffuser par les médias occidentaux. Cette opération a été réalisée le 4 avril dans la ville de Moshchun (23 kilomètres
au nord-ouest de Kiev). Les services spéciaux ukrainiens ont également mené de telles opérations à Sumy et dans d’autres villes.
En conclusion, permettez-moi de m’adresser à nos collègues occidentaux. Nous comprenons trop bien ce que vous faites lorsque vous jouez cette carte ukrainienne et que vous propagez chaque jour
une campagne de propagande anti-russe hystérique. C’est pourquoi nous pensons que d’autres provocations effroyables (comme celle de Boutcha) auront lieu, avec de nouvelles tentatives de dénigrer
les soldats russes, de les présenter comme des sadiques, des meurtriers et des violeurs. Comme je l’ai déjà dit, c’est une chose ignoble à penser. Vous ne vous souciez pas du fait que les
dernières technologies permettent de réaliser n’importe quelle vidéo. Aujourd’hui, nous avons vu des images présentées par le camp ukrainien. L’Internet est déjà plein de réfutations de cela.
Selon ces réfutations, ce qui nous a été montré a été filmé dans un autre endroit, à un autre moment, et avec d’autres personnes.
Un dernier point, à mon collègue américain, qui a déclaré une « croisade » pour exclure la Russie du Conseil des droits de l’homme. Permettez-moi de souligner que ces propos sont tenus par le
représentant d’un pays qui a fortement critiqué le CDH il y a seulement 3 ans parce qu’il avait osé condamner les méthodes et les actes des soldats américains en Afghanistan et en Irak. Comme
nous le savons, les États-Unis ont quitté le CDH. J’espère que nos collègues ici à l’ONU ne céderont pas aux manipulations et ne joueront pas le jeu de Washington dans ses entreprises extrêmement
dangereuses.
Sans surprise après la reprise d’Izioum, près de Kharkiv, par les forces armées ukrainiennes (FAU), l’Ukraine nous fait une réédition de Boutcha, en essayant d’utiliser les tombes de
civils tués par des bombardements et celles de ses soldats tués pendant la bataille pour la prise de contrôle de la ville, pour faire croire à un massacre de civils par les
Russes.
Plus précisément, ils ont été tués par des fléchettes en métal qui se trouvaient dans des obus. Sans surprise les médias britanniques disent qu’il
s’agit d’obus russes, sauf que personnellement j’ai pu constater que les fameuses fléchettes métalliques sont utilisées par l’armée ukrainienne dans le Donbass depuis 2014 (j’en ai
trouvé plusieurs à Zaïtsevo, qui est quotidiennement bombardé par l’armée ukrainienne depuis le début du conflit) !
D’ailleurs, les officiers du bataillon Vostok que nous avions interviewés il y a quatre ans sur la mort d’Andrea Rocchelli (un reporter italien) à
Slaviansk en 2014, en parlaient déjà :
La Russie qui a de bien meilleures armes que l’Ukraine n’a pas besoin d’utiliser ces fléchettes métalliques pour infliger un maximum de dégâts aux troupes
adverses. L’armée ukrainienne oui (information pour mes « confrères » britanniques, l’Ukraine aussi dispose d’obus d’artillerie de 122 mm, et pas seulement la Russie).
En clair, une bonne partie des civils morts à Boutcha l’ont été lors de bombardements ukrainiens !
Et pour ceux qui montrent des traces d’exécutions, je rappelle ce que j’ai déjà démontré dans mon deuxième article sur Boutcha, à savoir que les forces
ukrainiennes qui ont « nettoyé » la ville ont exécuté ceux considérés comme des collaborateurs des Russes.
Méthode qu’elles utilisent de nouveau en région de Kharkiv, sans s’en cacher.
Le conseiller de Zelensky, Alexeï Arestovitch a d’ailleurs clairement menacé de mort ou de prison les gens qui collaborent avec la Russie, y compris de
simple maîtresses d’école !
Lecteur vidéo
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Des groupes
ukrainiens sur Telegram publient même les données personnelles des « collaborateurs » façon Mirotvorets pour qu’ils soient traqués. Et si ces gens se font
assassiner par les Ukrainiens, nul doute que leur exécution sera mise sur le dos des Russes.
L’Ukraine peut aussi compter sur un autre facteur pour jouer la carte du massacre : Ses nombreux soldats tués lors des combats pour la prise de
contrôle d’Izioum, dont l’armée ukrainienne avait abandonné les corps dans sa retraite. Au lieu de laisser les corps pourrir dehors, les soldats russes les ont enterré dignement, dans
des tombes collectives ou individuelles, surmontées d’une croix portant la mention « ВСУ» (Forces Armées Ukrainiennes), comme on peut le voir sur les photos
de Radio Svoboda. Sur l’une d’elle il y a même une photo avec le nom du soldat concerné.
Dans l’article, l’auteur parle de tombes de soldats et de civils ukrainiens, en disant que ces derniers sont enterrés dans des tombes sans nom. Sauf que
sur les photos, on voit bien que plusieurs tombes comportent des plaques nominatives, et certaines sont même fleuries, ce qui indique qu’il s’agit de tombes d’habitants de la ville
qui y ont encore de la famille !
De plus, si les Russes avaient réellement massivement exécuté des civils à Izioum, pourquoi se seraient-ils embêtés à les enterrer individuellement avec
une croix et tout le rituel funéraire adéquat ?
Le fait d’avoir enterré civils et soldats ukrainiens autant que faire se peut dans des tombes individuelles avec une croix, et le nom de la personne, ou
une indication du fait qu’il s’agisse de soldats, montre que les Russes ont fait preuve d’humanité envers les morts qu’ils ont trouvés après les combats pour la prise d’Izioum.
D’ailleurs dans un
autre article de Radio Svoboda, un responsable ukrainien, Oleg Kotenko, dit que sur certaines tombes la date de la mort est indiquée et qu’elle correspond à des moments d’intenses
bombardements de la ville.
« Certains ont la date du décès écrite dessus, nous comprenons que pendant ces jours, il y a eu de lourds bombardements d’Izioum. Les personnes
décédées dans des maisons, des appartements, dans la rue ont été enterrées ici », a déclaré Kotenko.
En clair, comme à Boutcha, une bonne partie des civils enterrés ont été tués lors des combats par des bombardements. Rien à voir avec des exécutions de
masse.
Pour se faire une idée de la façon dont les civils vivaient sous contrôle russe dans cette zone, allez voir le reportage de Patrick Lancaster (en
anglais) :
Le premier homme interviewé dit clairement que 70% des bâtiments endommagés l’ont été par des bombardements ukrainiens, et seulement 30% par les
bombardements russes. Le deuxième raconte comment des soldats russes ont sauvé un homme touché par des shrapnels. Plusieurs hommes se trouvant à l’hôpital racontent comment l’armée
ukrainienne a détruit leur maison, ou les a blessés en bombardant une zone civile.
Pour en revenir au « massacre » d’Izioum, je passerai rapidement sur les tentatives pitoyables de nous inventer des histoires de chambre de
torture en filmant une cave où rien n’indique que quoi que ce soit s’y soit passé. À part qu’il y a du linoléum au sol et que c’est bien pratique pour nettoyer le sang au cas où (oui
on est tombé aussi bas niveau propagande éco+)… Mais il n’y a aucun moyen de savoir où se trouve cette cave, et il n’y a aucune trace de quoi que ce soit.
Quant au chiffre annoncé du nombre de corps de soldats ukrainiens enterrés dans cette forêt (à peine 20 à 25 sur plus de 400 tombes) il ne tient pas la
route au vu de l’intensité des combats qui ont eu lieu pour la prise de contrôle de la ville il y a quelques mois. Surtout que l’abandon des cadavres de ses soldats par l’armée
ukrainienne est une constante depuis le début du conflit dans le Donbass. Régulièrement la RPD et la RPL (Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk) devaient publiquement rappeler
à l’Ukraine qu’elles avaient des corps de leurs soldats pour que ces derniers soient enfin récupérés.