Climat et CO2 : L’évidence contre le dogme

...par Pascal Richet - Le 07/07/2021.

Le 22 juin dernier, nous avons publié sous la signature de Jean-Philippe Delsol, un article sur Le Totalitarisme écologique dénonçant la censure de fait exercée sur l’article de Pascal Richet « The temperature-CO2 climate connection : an epistemological reappraisal of ice-core messages. » (traduction française disponible ici) paru en accès libre dans la revue History of Geo- and Space Sciences. Cet article, qui remet en cause les théories du réchauffement anthropomorphique, est une contribution au débat de la part d’un scientifique reconnu. Notre intention n’était pas de dire que M Richet avait nécessairement raison, même si son raisonnement est particulièrement convaincant, mais de nous insurger contre la dictature de la pensée imposée par l’ONU et « son » GIEC. A la suite de quoi, M. Pascal Richet nous a fait parvenir la traduction française d’un article qu’il a publié le 26 juin dans le journal économique espagnol Expansión. Avec l’accord de ce dernier et de l’auteur, nous en publions ci-dessous la version française.

Depuis sa domestication il y a 400 000 ans, le feu a très largement déterminé l’évolution de l’homme et celle des sociétés humaines par le biais de sa maîtrise de plus en plus poussée. Alors que la cuisson des aliments a conduit à une régression des mâchoires et à un développement du cerveau, les arts du feu ont peu à peu donné naissance à la civilisation moderne. Eclairage artificiel, céramiques, métallurgie, mortiers de chaux puis de ciment, machine à vapeur, moteurs à explosion et à réaction, production d’électricité, toutes ces avancées familières ont été indissolublement liées au feu, et donc à la production de dioxyde de carbone (CO2) par la combustion de bois, gaz, pétrole ou autres substances.

Les modèles climatiques ont relégué à l’arrière-plan des archives beaucoup plus parlantes comme les glaces polaires

L’augmentation de la population mondiale et une élévation de niveau de vie ont bien sûr conduit à des émissions croissantes de CO2 dans l’atmosphère. Selon le dogme dominant, l’effet de serre associé à ce gaz a en retour fait attribuer à ses teneurs croissantes un dérèglement climatique aux conséquences catastrophiques les plus variées. Décarboner les activités humaines en quelques décennies afin de lutter contre ce dérèglement est ainsi devenu un impératif. Tirer un trait sur des millénaires d’ingéniosité humaine est cependant un défi formidable, comme l’illustre un coût estimé par la banque mondiale à 89 000 milliards de dollars pour la seule période 2015-2030 !

Devant la nature colossale des investissements annoncés, et celle des ressources minérales et énergétiques à engager, il est utile de s’assurer que les effets du CO2 sont bien ceux qui sont décrits. Au premier plan se trouvent les modèles informatiques de climat auxquels on se fie surtout de nos jours, qui souffrent pourtant de nombreuses limitations. La principale est qu’ils couvrent des périodes de temps beaucoup trop brèves pour rendre compte des grands cycles de glaciations-déglaciations, les changements climatiques les plus tangibles, qui se produisent sur des dizaines de milliers d’années. La situation est analogue à celle qu’on rencontrerait si l’on prenait une vaguelette comme fondement d’une théorie des marées sans considérer des cycles entiers de marées montantes et descendantes d’ampleurs variables.

Les modèles climatiques ont par ailleurs relégué à l’arrière-plan des archives beaucoup plus parlantes. Les plus précieuses sont les glaces polaires car les instruments d’analyse modernes permettent de déchiffrer les messages climatiques de l’histoire de la planète qu’elles ont conservé à mesure que la neige se compactait en glace en emprisonnant de minuscules bulles d’air. Il est par exemple possible de mesurer précisément la teneur en CO2 (et en méthane, CH4) de ces bulles en fonction de la profondeur de la glace dans les carottes extraites, et donc de leur âge. Et comme la température de dépôt de la neige peut aussi être déterminée par des méthodes isotopiques, on dispose d’un enregistrement continu de ces paramètres sur des périodes se comptant par centaines de milliers d’années.

Les glaces extraites à la base antarctique de Vostok constituent une référence “incontournable” pour les climatologues car elles couvrent les quatre cycles de glaciation-déglaciations qui se sont succédé depuis 423 000 ans. Leurs analyses ont confirmé que ces cycles sont avant tout gouvernés par des variations de la chaleur reçue du soleil quand l’orbite terrestre varie elle-même sous l’effet d’interactions gravitationnelles complexes. Dans le cadre de ces cycles astronomiques, dits de Milankovitch, la question est alors de savoir quel rôle amplificateur a pu jouer le CO2 atmosphérique. On peut y répondre en examinant très simplement les relations de cause à effet pertinentes à la lumière des principes de la logique établis par Aristote il y a 2500 ans.

Les carottes glaciaires révèlent en effet l’existence de brefs épisodes de réchauffement

Selon le principe de non-contradiction, une chose ne peut pas être à la fois elle-même et son contraire. Il s’ensuit en particulier qu’un effet ne peut pas être plus bref que sa cause, sans quoi la cause n’en serait plus une. Or les données paléoclimatiques montrent que les périodes de teneurs en CO2 élevées sont non seulement systématiquement plus longues que celles de températures élevées, tout en débutant plus tardivement qu’elles, mais qu’elles ne révèlent pas de fluctuations de teneurs en CO2 de courtes durées analogues à celles que montrent les températures. Il se trouve que l’atmosphère renferme une quantité infime de CO2 par rapport aux océans et que la solubilité du CO2 dans l’eau décroît quand la température augmente. Les teneurs en CO2 de l’atmosphère se sont donc simplement ajustées au cours du temps aux variations de températures avec des décalages dus à la lenteur relative de l’homogénéisation chimique des océans. Un argument fort renforce cette conclusion. Le méthane est un produit de l’activité biologique, qui croît elle-même avec la température. Si le CO2 contribuait au réchauffement de l’atmosphère, ses teneurs seraient corrélées à celles du méthane. Or ce n’est pas du tout le cas, d’où l’on conclut que ces teneurs en méthane n’ont dépendu que des seules températures.

Ces conclusions ne contredisent en rien l’existence d’un léger réchauffement au cours de ces dernières décennies. Les carottes glaciaires révèlent en effet l’existence de brefs épisodes de réchauffement, très nombreux, auxquels aucune attention n’est curieusement apportée, et dont la cause peut être attribuée à de tout autres facteurs tels que des fluctuations de l’activité solaire. En bref, ce qui se passe en quelques décennies offre peu d’informations sur l’évolution du climat, dont l’unité de mesure est plus proche des dizaines de milliers d’années.

Que les effets du CO2 sur le climat soient minimes n’est en rien une conclusion inédite. Les auteurs qui l’ont déjà établie sur d’autres bases se heurtent cependant au prétendu consensus qu’on leur oppose sur la question. Mais cette notion de consensus n’a aucune pertinence ici car l’histoire des sciences n’est qu’une longue promenade dans le cimetière où les idées longtemps admises sans discussion reposent désormais en paix. Elle sert plutôt de justification pour bannir du débat toute idée hétérodoxe. Comme l’auteur de ces lignes en fait en ce moment l’expérience, le trait le plus inquiétant du débat climatique est la volonté de disqualifier d’entrée l’adversaire en l’entraînant sur d’autres champs étrangers au problème plutôt que de lui opposer des commentaires critiques auxquels des réponses seraient apportées en laissant le public trancher. De manière surprenante, les débats francs et honnêtes sur lesquels le progrès scientifique a reposé au cours de l’histoire sont remplacés par des actions de nature totalitaire telles que diffamation et tentatives de réduire au silence ou de réprimer les opinions divergentes sous la menace de l’ostracisme.

Sur ce point comme sur beaucoup d’autres, il conviendrait pourtant de garder en tête la réflexion que fit au début du VIe siècle le philosophe et homme d’État romain Boèce : “La philosophie grecque elle-même, en effet, n’aurait jamais été tenue dans un si grand honneur, si elle n’avait pas été nourrie des conflits et des dissensions des plus grands savants.”

 

Pascal Richet,

Institut de physique du globe de Paris

 

Source : IREF

Climats : Des scientifiques de premier plan explosent les élucubrations du GIEC

par Christian Navis - Le 30/09/2023.

L’Oregon Petition dénonçant la fable du réchauffement anthropique avait été signée depuis 1997 par 35 000 scientifiques. Mais certains sont morts, ou ont été mis à la porte des universités, ou contraints au silence sous peine de se faire expulser des labos.

Il fallait du sang neuf ! En 2023, 1609 universitaires et chercheurs dont plusieurs Nobel ont signé une déclaration qui tient l’urgence climatique pour un écran de fumée servant à masquer les turpitudes de décideurs incompétents ou malveillants. Cette urgence fallacieuse a été promue par des agents de marketing, des journalistes stipendiés, des agences gouvernementales parasites et des écologistes aussi fanatiques qu’ignares.

En France, s’informer et penser par soi même est un délit

Une brochette de députasses gauchistes se disant trans-partisans mais excluant d’office les élus LR et RN, vient de déposer une proposition de loi visant à interdire dans les médias pourtant réchauffards à 90% la «négation des enjeux climatiques» (sic).

Dans toutes les dictatures arriérées, de Galilée aux covidistes, en passant par Lyssenko et l’anthropologie nazie, le pouvoir a imposé les certitudes de ses fausses sciences. La France dirigée par un minus habens et livrée aux hordes barbares est un pays scientifiquement sous-développé qui réagit comme tel.

Le dernier grand réchauffement a engendré la civilisation

Il y a environ 12 000 ans, notre planète est sortie d’une longue période glaciaire. Les glaciers qui recouvraient de vastes étendues gelées ont fondu, et ce n’était sûrement pas à cause des camions, des avions et des électrons des Cro Magnon. Ni des trop mignons comme Macron.

Des terres ont été ainsi libérées pour la végétation et la vie animale, des fleuves et des lacs se sont créés, des forêts se sont développées exhalant un surcroît bénéfique de CO2, et dans un contexte de vie plus favorable, les humains se sont montrés créatifs. C’est le début du néolithique, la découverte de l’agriculture et de l’élevage, dans un monde qui se sédentarise et doit affronter des hordes de nomades, préférant les rapines au travail. Rien n’a changé depuis.

Un vrai réchauffement climatique a eu lieu, il y a longtemps

Le climat a d’abord basculé il y a 14 700 ans avec une augmentation des températures de plus de 10 degrés Celsius, en seulement 3 ans ! Puis, après un nouveau coup de froid, une hausse équivalente s’est produite en 60 ans il y a 11 700 ans, à la fin de la dernière période glaciaire.

«Des analyses des isotopes d’oxygène emprisonnées dans des carottes de glace du Groenland ont montré que ces renversements climatiques se sont produits « aussi abruptement que si quelqu’un avait soudain appuyé sur un bouton», souligne Dorthe Dahl-Jensen de l’Institut Niels Bohr, co-auteur de l’étude publiée par la revue Science en coopération avec des chercheurs japonais et français ne dépendant pas du GIEC.

N’en déplaise aux réchauffards qui nient l’influence des variations solaires sur le climat, les glaces ont conservé des marqueurs isotopiques des éruptions et super-éruptions du soleil, correspondant à des bouleversements climatiques rapides. La dernière période glaciaire s’est achevée de manière très brutale, avec deux épisodes de réchauffement intense interrompus par une brève période froide. En l’absence de tout dégagement de gaz à effet de serre (CO2, méthane…) d’origine humaine. 

Milou n’a pas envisagé toutes les variables

Milutin Milankovitch a parfaitement compris les cycles de refroidissement et de réchauffement de la terre. Les cycles climatiques longs (centaines de milliers d’années) et courts (dizaines de milliers) sont fonction de l’activité solaire, des variations d’orbite de la terre, des changements de son inclinaison et de son axe de rotation. Avec à la marge les grandes éruptions volcaniques et les météorites. L’homme n’a rien à y voir.

Mais notre génie Serbe est passé à côté des événements ponctuels, amorçant des cycles très courts, ou peut-être ne les a-t-il pas jugés assez significatifs ? Le signaler n’est pas manquer de respect à sa mémoire. Les vrais scientifiques n’ont pas peur de tirer les moustaches d’Einstein ou de chatouiller les orteils de Milankovitch. À la différence des cuistres incapables d’analyser ce qu’ils ont appris, et d’extrapoler.

Brenda Hall, professeur de sciences à l’Université du Maine, propose une explication à ce réchauffement rapide après une si longue période de froid. Le phénomène s’inscrit bien dans le cadre des cycles de Milankovitch, mais il a pu être influencé par des phénomènes locaux, et déroger sur une courte durée à l’évolution générale.

Il se pourrait qu’il y a environ 15 000 ans, le réchauffement de l’hémisphère Nord soit la conséquence d’une modification des courants océaniques, provoquant un réchauffement de l’hémisphère Sud, avec la régression des glaciers de l’Himalaya et de l’Antarctique ainsi qu’un développement concomitant des forêts tropicales avec une libération massive de CO2. Conséquence et non cause du réchauffement.

Une hypothèse alternative suggère que la durée et l’intensité des hivers de l’hémisphère Sud influencent la fin des âges glaciaires. De longs hivers modifient les flux d’air chaud près des tropiques, provoquant des tempêtes et des cyclones dans les eaux chaudes du Pacifique, libérant dans l’atmosphère d’énormes quantités de vapeur d’eau à effet de serre. Avec un ratio de 50 pour 1 (H2O = 2% de l’air, CO2 = 0,04%)

Des cycles pour Milou et des petits vélos pour Greta

Les scientifiques se demandent encore par quels processus les cycles climatiques sont passés il y a 700 000 ans d’une durée moyenne de 40 000 ans à des périodes de 100 000 ans… Des chercheurs du CNRS ont alors inventé le concept de «période glaciaire chaude». Cet oxymore est la reprise d’une élucubration du GIEC selon laquelle quand il neige dans le Sahara ou l’Hadramaout (Arabie) c’est à cause du réchauffement climatique.

Ainsi après avoir transformé un cycle naturel en réchauffement anthropique cataclysmique, ces professeurs Tournesol expliquent qu’il fait froid parce qu’il fait chaud, à cause de la glace qui fond, rafraîchissant l’air et l’eau ! Greta n’aurait pas mieux dit.

Pour leur remettre les pieds sur terre

L’Atlantique compte 354 700 000 km3 d’eau et la banquise arctique seulement 1 370 000 Km3 soit 0,38%. Un ratio négligeable. Si toutes les glaces fondaient d’un seul coup, ce qui est improbable, l’incidence serait mineure. Et le niveau des océans monterait de quelques centimètres.

Or selon la NASA, l’Arctique est stable après avoir légèrement fondu, limitant les possibilités de réouverture du passage du Nord-Ouest emprunté par Amundsen en 1911, qui pourrait faire gagner du temps et économiser du carburant aux navires, en leur épargnant le détour par Panama.

Lors des dernières vagues de froid hivernales puis printanières depuis 2020, normales dans l’évolution des cycles climatiques, le GIEC a trouvé une explication : la fonte d’une partie des glaces, à défaut de faire déborder l’océan, aurait commencé à modifier la circulation du Gulf Stream, refroidissant les rivages d’Europe.

Or les courants marins circulent depuis la zone équateur-tropiques en direction de la zone polaire par un effet de dynamique thermohaline suivant la force de Coriolis. C’est la résultante d’échanges constants provenant des écarts de température et de densité des masses d’eau à l’échelle océanique qui provoque ces mouvements, véritables fleuves au milieu des océans. L’eau plus salée et plus chaude remonte en latitude, perd du sel et des degrés, et redescend. Une constante liée à la rotation de la terre.

Ainsi la carte de la circulation thermohaline montre que le Gulf Stream, après s’être refroidi aux hautes latitudes, redescend le long des côtes du Groenland, impactant depuis toujours l’Est des USA, ce qui explique que New York City, situé sur le 40ème parallèle Nord comme Naples (Italie) a un climat nettement plus froid. Quelques icebergs qui fondent au passage ont autant d’influence que la pluie sur ce phénomène planétaire.

Le Groenland trouble-fête

En 2017, les glaciers de ce mini-continent ont gagné en surface et en volume. Avant de se stabiliser. Puis de fondre un peu. Cycle classique… Les réchauffards ont alors utilisé une de leurs arnaques favorites : la transposition de lieux et/ou de dates. On choisit en été les côtes les plus basses où forcément la fonte est appréciable, et on compare avec des côtes hautes en hiver pour annoncer le déluge !

Furieux que leur trucage ait été dénoncé, les réchauffards se sont rabattus sur les ours blancs, si mignons quand ils sont bébés, pour apitoyer les foules. Parmi les fake news les plus abjectes véhiculées en toute connaissance de cause, il y eut ces photos d’animaux malades, légendées comme mourant de faim à cause du réchauffement bien sûr.

Ces images jouent sur l’émotion des foules et reviennent régulièrement dans la propagande écolo. L’une montre un vieil ours cachectique atteint du cancer des os. L’autre un animal gravement blessé à une patte arrière, qui a des difficultés à chasser.

Des vétérinaires, des biologistes, des naturalistes ont essayé d’expliquer cela, croyant avoir affaire à des gens de bonne foi. Le déchaînement contre ces «complotistes» fut à la hauteur de leurs crimes de lèse-réchauffisme.

Pour avoir dénoncé l’instrumentalisation des ours blancs par le GIEC, Suzan Crockford docteur en zoologie a été virée de l’université de Victoria, allongeant l’interminable liste des profs de fac et des chercheurs mis à pied pour avoir osé douter de la doxa. Ce qui n’empêche pas la population de nos sympathiques plantigrades de s’accroître régulièrement.

source : Climatorealist via Riposte Laïque

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