Ce désastre sécuritaire national que révèle l’attentat de Strasbourg

...pa Xavier Raufer - le 13/12/2018.

Le bilan sécuritaire de la présidence Macron est malheureusement en train de virer au désastre. Nous y sommes.

 

- Désastre pour la criminalité de droit commun d'abord. Dans tout le pays, les pillages commis par des bandes de voyous et autres racailles en marge des (légitimes, elles) manifestations des Gilets Jaunes, approchent désormais les deux mille. Le ministère de l'Intérieur possède à ce sujet un rapport qu'il garde secret, tant il révèle au grand jour l'incapacité de M. Castaner & co de maintenir la France en ordre et en sécurité.

 

- Drame terroriste à Strasbourg. Une fois encore, comme pour Charlie-Hebdo et l'Hyper-Cacher, une cible évidente, énorme : les islamistes rêvent depuis vingt ans de frapper le symbole d'une fête de Noël chrétienne, au cœur de l'Europe et dans une de ses deux capitales officielles. 

 

En effet, en dialecte alsacien, la fête se nomme "Marché de l'Enfant-Christ" (ChristKindelmark).

 

L'auteur de l'attentat : un parfait hybride bien sûr - comme tous les auteurs d'attentats sanglants en France depuis Mohamed Merah en 2012. Le tueur du marché de Noël - que les radios décrivent comme Strasbourgeois- se nomme Cherif Chekatt, criminel notoire, radicalisé et fiché S., signalé dangereux. Il fréquentait une mosquée de La Meinau qui, disent des sources locales "n'avait pas été fermée pour y permettre des surveillances". Eh bien, grand succès. 

 

Chekatt échappe aux contrôles d'accès à la zone sécurisée du marché de Noël, quartier truffé de caméras de surveillance. Nos sources sur place disent que récemment, qui voulait accéder au quartier du marché de Noël devait subir une fouille au corps, près de camionnettes où les données d'identité étaient vérifiées en temps réel. 

 

Comment un islamiste dangeraux, criminel et fiché S, a-t-il pu passer au travers des mailles de ce filet ? 

 

Ayant semé la mort dans ce quartier-camp retranché, Chekatt fuit vers le quartier hors-contrôle de Neudorf, où il a son repaire. Nos sources locales affirment qu'il y a trouvé des complices pour s'y planquer ou l'en exfiltrer - car il semble (au moment où s'écrivent ces lignes) que Chekatt est blessé.

 

Voici les faits. Allons maintenant au fond du problème.

 

Depuis des années, le gouvernement néglige, feint d'ignorer, une criminalité d'origine immigrée, ou étrangère, qui se répand à sa guise sur le territoire. Récemment encore, dans une ferme d'un village de l'Oise, l'arsenal d'une simple bande de trafiquants de drogue maghrébins a été découvert : un lance-roquettes antichar, des kalachnikov et autres fusils d'assaut, des armes de poing ; 1,2 million d'euros en espèces.

 

Or, constamment ces dernières années et dans toute l'Europe, de Barcelone à Stockholm, de tels individus, traqués, sous pression, ou radicalisés en prison, basculent du crime dans la terreur, à la minute, comme le strasbourgeois Cherif Chekatt.

 

Quand ils sont arrêtés pour leurs crimes, ces individus n'écopent que de peines ridicules, à la Taubira, qui les réinjectent dans le circuit criminel quelques mois parfois après avoir commis des crimes graves. Chekatt avait purgé ses peines, s'est empressé de dire M. Castaner. C'était un braqueur. Or lisez le Code pénal  : "le vol est puni "de vingt ans de réclusion criminelle et de

150000 € d'amende lorsqu'il est commis soit avec usage ou menace d'une arme".

Si M. Chekatt avait ainsi été dûment sanctionné, aurait-il pu tuer à son gré dans les rues de Strasbourg ?

 

Reste le plus grave : le renseignement intérieur nie absolument, refuse de considérer, obnubile, le concept d'hybride (à mi-chemin de la terreur et du crime). Plus le réel impose le concept, plus l'autiste DGSI, les poings sur les yeux, le rejette.

 

Au début de son règne, le président Macron a institué une Coordination nationale du renseignement et de la lutte antiterroriste, justement pour unifier les cultures et les ripostes de la communauté du renseignement. 

 

Mais à mesure que M. Macron s'affaiblit, donc ne fait plus peur, les mauvaises habitudes reprennent. Chacun se la joue en solo. Les crispations se multiplient. 

 

Résultat, Strasbourg, trois morts et 13 blessés. 

 

Source : https://www.atlantico.fr/decryptage/3561091/ce-desastre-securitaire-national-que-revele-l-attentat-de-strasbourg-xavier-raufer


...lire aussi : 

Strasbourg : toujours plus de marques de la lâche soumission à la dhimmitude !

http://www.bernard-antony.com/2018/12/strasbourg-toujours-plus-de-marques-de.html


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