Réactions de la Russie.

Unir les armées russe et biélorusse

Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a proposé à son homologue biélorusse, Viktor Khrenin, le 23 juin 2022, d’unir leurs forces pour assurer ensemble leur défense. Il a spécifié que c’était urgent en matière de défense anti-aérienne.

 

Source : RzO Voltaire - Le 23/06/2022.


L’Ukraine aurait été visée par des missiles russes tirés depuis l’espace aérien de la Biélorussie

Sourced : OPEX 360 - Le 25/06/2022.

 

En novembre 2021, l’état-major russe affirma que deux bombardiers à capacité nucléaire Tu-22M3 « Backfire » avaient volé jusqu’au champ de tir de Ruzany [Biélorussie], situé à seulement 60 km de la Pologne, afin d’entraîner la défense aérienne biélorusse à les intercepter. Mais était-ce la seule raison de cet exercice?

En effet, ce 25 juin, « vers 5 heures du matin », la région de Tchernihiv [ou Tchernigov en russe], situé à une centaine de kilomètres au nord de Kiev, a été visée par un « bombardement massif de missiles », selon le commandement Nord des forces ukrainiennes. « Une infrastructure a été touchée », a-t-il dit, sans en préciser la nature.

Plus tard, la Direction générale du renseignement ukrainien [HUR MOU], a affirmé que « six bombardiers Tu-22M3 ont décollé de l’aéroport de Chaïkovka [ouest de la Russie], situé à 270 km de la frontière ukrainienne. Puis, ils sont ensuite entrés dans l’espace aérien de la Biélorussie, jusqu’à la verticale de Petrykaw, d’où ils auraient tiré 12 missiles Kh-22 en direction des régions de Tchernihiv, Kiev et Soumy. Ensuite, ils ont mis le cap vers leur base de départ.

Pour rappel, le Kh-22 est un missile antinavire supersonique, d’une portée de 600 km et pouvant être doté d’une charge nucléaire. Il a servi au développement du Kh-32, un missile de croisière mis en service en 2016 pour armer les Tu-22M3.

 

Le renseignement militaire ukrainien a noté qu’il s’agissait des premières frappes aériennes russes contre l’Ukraine effectuées directement depuis la Biélorussie. En outre, il a aussi noté qu’au moins huit missiles balistiques Iskander avaient été tirés à partir du territoire biélorusse.

« Le bombardement d’aujourd’hui est directement lié aux efforts du Kremlin pour impliquer la Biélorussie en tant que participant direct à la guerre en Ukraine », a accusé Kiev. Et cela, alors que le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, doit rencontrer son homologue russe, Vladimir Poutine, à Saint-Petersbourg, ce 25 juin.

Cela étant, et même si elle estime ne pas être en état de cobelligérance, la Biélorussie a déjà permis aux forces russes d’utiliser son territoire pour leurs opérations dans le nord de l’Ukraine ainsi que pour tirer des missiles Iskander contre des cibles ukrainiennes.

Or, selon les Nations unies, un pays est coupable de complicité d’agression « en permettant que son territoire, qu’il a mis à la disposition d’un autre État, soit utilisé par cet autre État pour perpétrer un acte d’agression ». Aussi, les frappes aériennes dont le renseignement militaire ukrainien a fait état ne font que confirmer le rôle que tient Minsk auprès de Moscou…

En outre, et au-delà de ceux tirés depuis la Biolorussie, environ 50 missiles se sont abattus sur l’Ukraine au cours de ces dernières heures. La base militaire de Yavoriv, située dans la région de Lviv, a apparemment été visée depuis la mer Noire. Et près de 30 autres engins ont ciblé un site militaire dans la région de Zhytomyr, à l’ouest de Kiev.

Ces frappes ont été effectuées au lendemain du retrait de l’armée ukrainienne de la ville de Sievierodonetsk, l’un des verrous du Donbass [sud-est de l’Ukraine]. Désormais, les forces russes se rapprochent de Lyssychansk, dont la prise leur permettrait d’assoir leur conquête de l’oblast de Louhansk et de se concentrer sur l’assaut contre les localités de Sloviansk et de Kramatorsk, dans l’oblast de Donetsk.

La Russie va moderniser les avions d’assaut Su-25 « Frogfoot » de la force aérienne biélorusse

 

Source : OPEX 360 le 26/06/2022.

En mai, le président biélorusse, Alexandre Loukatchenko, avait affirmé que son pays allait acquérir des missiles balistiques Iskander, pouvant emporter une charge nucléaire ou conventionnelle, auprès de la Russie. Mieux : il avait aussi assuré avoir obtenu de son homologue russe, Vladimir Poutine, que la Biélorussie disposerait de sa propre version de cet engin.

« En ma présence, le président [Poutine] a chargé Dmitri Rogozine [le directeur de Roscosmos, ndlr] de nous fournir immédiatement un soutien afin que nous ne perdions pas de temps à réinventer la roue, afin que nous puissions puiser dans l’expérience des spécialistes russes qui ont fabriqué le missile Iskander », avait en effet déclaré M. Loukachenko.

Aussi, l’annonce faite le 25 juin depuis Saint-Petersbourg, où l’homme fort de Minsk a rencontré le chef du Kremlin, n’aura guèr été suprenante.

En effet, après que M. Loukachenko a critiqué les restrictions imposées par la Lituanie au transit de marchandises russes visées par les sanction européennes vers Kaliningrad [un « acte de guerre », a-t-il dit], le président russe a confirmé la promesse faite quelques semaines plus tôt, à savoir que la Russie remettrait à la Biélorussie un « certain nombre de systèmes de missiles tactiques Iskander-M dans les prochains mois ». Et d’ajouter : « Ils peuvent tirer des missiles balistiques et de croisière acec des ogives conventionnelles et nucléaires ».

Pour rappel, en février, la Biélorussie a modifié sa Constitution pour autoriser, justement, le déploiement d’armes nucléaires sur son territoire.

Cela étant, et alors que le président biélorusse venait de dénoncer les vols d’entraînement effectués par des avions de l’Otan susceptible d’emporter des armes nucléaires aux frontières de son pays, le chef du Kremlin a fait une annonce que l’on peut trouver curieuse au premier abord.

La Russie place des Iskander à la disposition de la Biélorussie - Le 26/06/2022.

A la demande du président Alexandre Loukachenko, la Russie placera dans les prochaines semaines des missiles Iskander-M à la disposition de l’armée biélorusse.

Ces missiles sont capables de transporter des ogives nucléaires.

Les États-Unis, quant à eux, ont déjà placé depuis plusieurs décennies des lanceurs, dont 257 avions bombardiers, et 200 ogives nucléaires dans les mains de plusieurs de leurs alliés, notamment en Allemagne, en Belgique, en Italie, aux Pays-Bas et en Turquie. Ce faisant, ils ont violé le Traité de non-prolifération nucléaire que la Russie persiste à respecter.

Source : RzO Voltaire

Poutine et Loukachenko se mettent d’accord sur le transfert à la Biélorussie de missiles Iskander-M

Source : RzO International. - Le 26/06/2022
  1. Les deux présidents se sont mis d’accord sur la nécessité pour la Biélorussie de bénéficier de missiles Iskander-M, qui peuvent transporter des ogives nucléaires, et ce en réponse à « des vols d’entraînement » effectués par des pays de l’OTAN.

Le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue biélorusse, Alexandre Loukachenko, se sont longuement entretenus ce 25 juin à Saint-Pétersbourg. L’occasion pour les deux chefs d’État d’aborder la situation sécuritaire dans la région, en pleine opération militaire russe en Ukraine, et d’évoquer la possibilité pour la Russie de transférer en Biélorussie, dans les prochains mois, « des complexes de missiles tactiques Iskander-M », capables de transporter des ogives nucléaires.

Alexandre Loukachenko a tout d’abord expliqué que la Biélorussie était « très préoccupée par des vols d’entraînement d’avions américains et de l’OTAN qui s’entraînent à porter des ogives et des charges nucléaires ».

« À cet égard, je vous demande d’étudier la possibilité de répondre de manière symétrique […] Pourriez-vous nous aider à au moins adapter nos avions, dont on dispose ? Il s’agit de Su-25, qui peuvent transporter des charges nucléaires. Je ne vous demande pas d’apporter des armes nucléaires […] demain, mais on doit être sérieux », a-t-il fait remarquer face à Vladimir Poutine, lors de leur entretien diffusé à la télévision russe.

« Je soulève la question de notre préparation à tout, y compris à utiliser des armes les plus sérieuses pour défendre notre patrie qui s’étend de Brest[-Litovsk] à Vladivostok », a-t-il ajouté.

Une réponse « symétrique » jugée « pas nécessaire » par Poutine

Face à cette demande, Vladimir Poutine a visiblement tenté de proposer un compromis, estimant que la Russie et la Biélorussie pourraient « répondre de manière symétrique » mais n’avaient « pas besoin de faire cela. Ce n’est pas nécessaire ». Il s’est néanmoins dit « d’accord […] sur le fait que nous sommes obligés d’assurer la sécurité absolue de l’Union de la Russie et de la Biélorussie et peut-être des autres pays membres de l’OTSC ».

« À cet égard, voilà ce que je propose : l’armée biélorusse dispose d’un nombre assez important d’avions Su-25 qui pourraient être modernisés. Cela devrait être effectué dans les usines aéronautiques russes […] On procédera à la formation d’un équipage navigant », a-t-il fait valoir dans un premier temps, ajoutant : « Deuxièmement, comme nous en avons convenu, dans les prochains mois, la Russie transférera en Biélorussie des complexes de missiles tactiques Iskander-M, qui, comme vous le savez, peuvent utiliser à la fois des missiles balistiques et de croisière avec des ogives conventionnelles et nucléaires ».

Le président russe a également tenu à rappeler qu’« en Europe, les Américains disposent de 200 ogives nucléaires tactiques, dont la plupart [sont] des bombes atomiques, dans six pays membres de l’Alliance atlantique ».

Loukachenko critique la position de la Lituanie et de la Pologne vis-à-vis de la Russie

Alexandre Loukachenko s’est par ailleurs dit « profondément préoccupé par les agissements de [ses] voisins ». Il a accusé la Pologne et la Lituanie de mener, selon lui, une « politique de confrontation », notant qu’en Ukraine, la « plupart des mercenaires viennent de Pologne ».

Dans la matinée, le ministère russe de la Défense avait fait savoir que « jusqu’à 80 mercenaires polonais » avaient été neutralisés dans « des bâtiments de l’usine Megatex situés dans la ville de Konstantinovka, en République populaire de Donetsk ».

« Je ne comprends pas pourquoi ils ont besoin de cette confrontation. Mais il est clair qu’ils sont dirigés par quelqu’un derrière leur dos. C’est une politique odieuse, c’est un comportement agressif », a ajouté le président biélorusse.

Il a également évoqué le comportement de la Lituanie, qui opère actuellement un blocus partiel sur l’enclave russe de Kaliningrad. « Il y a de plus en plus d’informations concernant les projets de la Lituanie pour stopper le transit de Russie à travers la Biélorussie vers Kaliningrad en isolant ce dernier », a-t-il regretté, assimilant cette volonté à « une sorte de déclaration de guerre ». « Aujourd’hui, de telles actions sont inacceptables », a-t-il encore tempêté.

Enfin, les deux présidents ont abordé la situation du marché des engrais, la Russie et la Biélorussie faisant partie des plus gros producteurs mondiaux. Confirmant les précédentes déclarations, selon lesquelles les sanctions occidentales après le lancement de l’opération militaire russe en Ukraine avaient affecté leur capacité d’exportation, Vladimir Poutine a affirmé qu’il avait convenu avec son homologue biélorusse de « faire tout [son] possible pour satisfaire les besoins de nos consommateurs et de nos clients » en engrais.

Le président russe a ajouté être « en contact étroit avec les agences des Nations unies spécialisées » à ce propos.

source : RT France

Forces armées biélorusses

Source : Wikipedia

Forces armées biélorusses
(be) Узброеныя сілы Рэспублікі Беларусь
(ru) Boopyжённыe силы Pecпyблики Бeлapycь
Emblème des forces armées biélorusses (étoile rouge).
Emblème des forces armées biélorusses (étoile rouge).
Fondation 1992
Branches Flag of the Belarusian Land Forces.svg Forces terrestres (en)
Flag of the Belarusian Air Force.svg Forces aériennes
Commandement
Président Alexandre Loukachenko
Ministre de la défense Lieutenant-général Viktor Khrenine (en)
Main-d'œuvre
Âges militaires 18
Disponibles au service militaire 4 831 4381 hommes
Aptes au service militaire 3 706 021 (16-49 ans) (2010)1 femmes et hommes
Atteignant l'âge militaire chaque année 100 615 (2010)1 femmes et  hommes
Actifs 56 000 personnes2 (réserve 290 000 personnes)
Déployés hors du pays 3 (en août 2011)
Budgets
Budget 1,4 % du PIB
Industrie
Fournisseurs étrangers Drapeau de la Russie Russie
Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Drapeau de l'Iran Iran

Les forces armées biélorusses (en biélorusse : Узброеныя сілы Рэспублікі Беларусь - УС РБ, Uzbrojenyja sily Respubliki Bielarus, en russe : Boopyжённыe силы Pecпyблики Бeлapycь, Vooruzhennye sily Respubliki Belarus) consistent en une armée de terre et une armée de l'air. La Biélorussie étant un pays enclavé, elle ne dispose pas de marine. Le ministère de la Défense de la République du Bélarus (en russe : Министерство обороны Республики Беларусь, biélorusse: Мiнiстэрства абароны Рэспублікі Беларусь) est l'organisme gouvernemental responsable des forces armées. Le commandant en chef actuel de l'armée biélorusse est Alexandre Loukachenko.

L'armée biélorusse est constituée après l'indépendance du pays vis-à-vis de l'URSS en 1992. Ses effectifs sont de 79 800 personnels actifs en 2002 et de 289 500 réservistes3. 1,4 % de PIB est consacré aux forces armées, par ailleurs 4 560 soldats sont déployés autour des frontières.

Doctrine et partenariat avec la Russie[modifier | modifier le code]

Un militaire biélorusse déployé dans le cadre de l'Organisation du traité de sécurité collective lors de la révolte de 2022 au Kazakhstan.

Les objectifs militaires des forces armées du Bélarus sont de défendre les intérêts de l'État biélorusse. Ceux-ci sont toutefois ambiguës, d'autant plus rendus complexes par les différents accords qui ont été récemment signés avec la Russie. L'adhésion à la Communauté des États indépendants, ainsi que le traité de 1996 sur l'Union de la Russie et de la Biélorussie, confirment un partenariat étroit avec la Russie. Une grande partie du système de défense antiaérien est intégré dans le réseau de défense russe, et en 2006 les deux pays ont signé un accord sur la création d'un système de défense aérienne unifié4.

Équipement des forces armées[modifier | modifier le code]

Char d'assaut T-72B biélorusse en 2006.

Le matériel biélorusse date majoritairement de l'ère soviétique. Il se compose ainsi de T-72 (1 465 exemplaires), T-62 (170 exemplaires, en réserve) et de T-55 (29 exemplaires, en réserve) ainsi que de BMP-1 (109 exemplaires), BMP-2 (1 164 exemplaires) et de BMD-1 (154 exemplaires), de BTR-60 (188 exemplaires), de BTR-70 (446 exemplaires), de BTR-80 (194 exemplaires) et de BM-21 Grad.

La force aérienne se constitue de MiG-29Su-27Su-24Su-25 et également de Mil Mi-8Mil Mi-24 et de Mil Mi-2. La Biélorussie achète toutefois en décembre 2005 10 L-39 à l'Ukraine et prévoit d'acheter des Su-30 afin de moderniser son armée de l'air.

 

L'infanterie est quant à elle équipée du classique AK-74, de RPKRPDPKMDShKAKMRPG-7SPG-9 et de SVD. L'arme de poing reste le célèbre Makarov PM, qui fut en service dans l'ex-Armée soviétique dès 19515.

Londres sera la première à être bombardée pendant la troisième guerre mondiale

Source : RzO International. - Le 27/06/2022.
Andrey Gurulyov, membre du comité de défense, a menacé l’OTAN aujourd’hui, et affirme qu’« il est clair que la menace pour le monde vient des Anglo-Saxons ». Gurulyov a déclaré que si la guerre éclatait avec l’OTAN, la Russie frapperait Londres en premier.

Les craintes grandissent que la Russie puisse attaquer la Lituanie, déclenchant un conflit mondial.

Andrey Gurulyov, un politicien de la Douma d’État qui est un proche allié de Vladimir Poutine, a menacé la Grande-Bretagne sur la chaîne publique Rossiya 1.

Les avertissements apocalyptiques surviennent au milieu des craintes renouvelées que la guerre en Ukraine ne dégénère en un conflit mondial en raison de la Lituanie, membre de l’OTAN, bloquant les marchandises sanctionnées vers l’enclave russe de Kaliningrad.

Gurulyov a déclaré que le seul moyen d’empêcher le blocus était une invasion russe des pays baltes, ce qui déclencherait probablement la troisième guerre mondiale.

Il a déclaré :

« Premièrement, nous détruirons tout le groupe de satellites spatiaux ennemis lors de la première opération aérienne. Personne ne se souciera de savoir s’ils sont américains ou britanniques, nous les verrions tous comme l’OTAN ».

« Deuxièmement, nous allons réduire à néant l’ensemble du système de défense antimissile, partout et à 100% ».

« Troisièmement, nous ne commencerons certainement pas par Varsovie, Paris ou Berlin. Le premier détruit sera Londres ».

L’homme de 54 ans, membre du comité de défense du parlement russe, a ajouté : « Il est clair que la menace pour le monde vient des Anglo-Saxons ».

« Dans le cadre de l’opération de destruction de sites d’importance critique, l’Europe de l’Ouest sera coupée de l’alimentation électrique et complètement immobilisée ».

« Tous les sites d’alimentation électrique seront détruits. Et dans la troisième étape, je verrai ce que les USA diront à l’Europe de l’Ouest pour continuer leur combat dans le froid, sans nourriture ni électricité ».

La Lituanie, membre de l’OTAN, a bloqué les marchandises sanctionnées vers l’enclave russe de Kaliningrad, provoquant la colère de Poutine.

Le président russe Vladimir Poutine porte un toast alors qu’il participe dans un format virtuel à la cérémonie d’ouverture du BRICS Business Forum aujourd’hui.

« Je me demande comment, ils (les États-Unis) parviendront à rester à l’écart. C’est le plan approximatif, et j’omets délibérément certains moments parce qu’ils ne doivent pas être discutés à la télévision. »

Le général a rejeté les plans prônés par d’autres experts russes pour sécuriser un couloir à travers la Lituanie, afin d’approvisionner Kaliningrad qui est coincé entre les États de l’OTAN, la Pologne et la Lituanie.

Le soi-disant «corridor de Suvalkovsky» va de la Biélorussie à la Lituanie.

Il voit une telle stratégie comme un piège occidental car l’armée de Poutine serait flanquée des deux côtés par des troupes de l’OTAN.

« C’est le désir de nos partenaires occidentaux que nous déblayions le corridor de Suvalkovsky », a-t-il déclaré.

« Si vous regardez la carte, ce serait une grosse erreur de notre côté de faire le couloir juste pour se retrouver avec les troupes de l’OTAN à droite et à gauche… »

« Et nous devons également entraîner la Biélorussie là-dedans…

Regardons la carte…’

Sa stratégie consiste à ramener la capitale lituanienne à son ancienne identité de Vilno et la capitale estonienne Tallinn à son identité tsariste de Reval ».

« Nous retransformons calmement Vilnius en Vilno, rappelons-nous ce qu’est Reval [le nom tsariste de Tallinn] et libérons le flanc droit de la Baltique, afin que nous ne craignions pas d’être touchés par l’arrière », a-t-il déclaré à la télévision d’État.

« D’un point de vue militaire, il est impossible d’obtenir un couloir dégagé [à travers la Lituanie] », a-t-il déclaré.

« Mais si l’Occident décide de bloquer la région de Kaliningrad, la décision de mener une opération stratégique pour la débloquer sera prise ».

« Mais en tant que militaire, je comprends clairement que personne ne se souciera de faire un couloir ».

« Si nous commençons à travailler, nous travaillerons correctement ».

« Tout sera nettoyé, car pourquoi laisser des ennemis dans votre dos ? »

Gurulyov est un ancien commandant adjoint du district militaire du sud de la Russie.

Il a servi avec les forces russes en Syrie.

source : Daily Mail

via La Cause du Peuple

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