UN MONDE QUI CHANGE : LA RUSSIE APRES LA REELECTION DE VLADIMIR POUTINE
• Réélection de Vladimir Poutine et remaniement du gouvernement. Quels enseignements peut-on
tirer de ce changement dans la continuité ? Nouveautés et permanences politiques ?
• Comment la Russie se perçoit-t-elle aujourd’hui ? Conséquences de la guerre sur la façon de
se sentir Russe.
• Bruno Le Maire persiste et signe : « la Russie est en train de s’effondrer au plan
économique ». Que penser de cette imbécillité ? Pays en guerre ou économie de guerre ? Quel avenir pour le partenariat Russie/Chine ?
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Emmanuel Macron a donc décidé de prendre la tête d’une croisade contre la Russie. Il est difficile de bien identifier la motivation principale. La première qui
vient à l’esprit est bien évidemment le narcissisme puéril qui habite ce personnage, et dont on a mesuré le caractère vertigineux dès les premiers jours de son avènement à la suite d’un coup
d’état judiciaire. Mais probablement aussi un calcul politicien pour évacuer l’impact de la catastrophe médiatique de sa pantalonnade au salon de l’agriculture. Voire, sachant qu’il les
exécute immédiatement, un ordre venu de Washington de prendre le relais en Ukraine d’une Amérique qui semble vouloir se consacrer à autre chose. Peut-être un mélange de tout cela, mais ce qui
est sûr c’est que Macron, fidèle à lui-même et armé de ses différentes incompétences, fait une nouvelle démonstration de son irresponsabilité, et de son incapacité à diriger la France de
façon rationnelle.
Il a donc dit à ses interlocuteurs, avant de le faire confirmer officiellement, « que vis-à-vis de la Russie, la France ne s’interdisait aucune ligne rouge ».
Sachant que notre pays est une puissance nucléaire, c’est donc un avertissement donné à la Russie. Que si nous envoyons nos 15 000 hommes disponibles, dotés d’environ huit jours de munitions,
occuper une trentaine de kilomètres d’un front qui en fait 1200, et que ça se passe mal, gare. Parce que nous aussi, nous pouvons vitrifier les moujiks.
À une panoplie de défauts particulièrement fournie, Emmanuel Macron ajoute semble-t-il une incapacité à évaluer les ordres de grandeur et à comprendre des
choses simples comme la règle de trois.
Le voilà qui toise la Russie du haut de nos 300 missiles nucléaires dont la dernière tête fut fabriquée en 1996 après l’essai nucléaire nommé Xouthos, qui
a eu lieu en Polynésie française sur ordre de Jacques Chirac. Le dernier missile nucléaire français fabriqué était le missile Hadès. Il a été démantelé le 23 juin 1997. Depuis nous n’avons
plus de missile sol-sol, et peu de vecteurs mer-sol.
Il ne nous reste presque plus que des missiles air-sol dont nous avons testé avec succès un missile nucléaire modernisé de type ASMPA (air-sol moyenne
portée) en 2022. L’ancienne version de ce missile, qui fait partie de la composante aérienne de la dissuasion française, est en service depuis 2009 et sera remplacée vers 2035 (!).
En 2025, nous devrions aussi être livrés du missile mer-sol M51.3 de riposte pour équiper les sous-marins français.
La puissance de nos missiles est d’environs 300kt et ils volent à la vitesse supersonique de mach 3 avec une portée maximale de 500km, ce qui impose à nos
avions d’entrer profondément sur le terrtoire russe pour espérer atteindre Moscou. En clair, une frappe nucléaire française détruirait tout sur un rayon de 500m et ferait de gros dégats sur
un rayon de 1,5km.
De leur côté, les Russes disposent de plusieurs missiles antimissiles hypersoniques, donc proportionnellement 5 à 10 fois plus rapides. Par exemple le S-500
Prometeï intercepte à une vitesse hypersonique de mach 20 tout missile volant même à une altitude de 200km (soit 10 fois plus haut que le plafond de nos missiles).
En ce qui concerne la capacité de riposte des missiles russes, examinons les ordres de grandeur d’un seul d’entre eux et qui n’est pas le plus puissant : l’ICBM
RS-28 Sarmat (SATAN 2).
Tout d’abord les Sarmat sont déployés sur toute la Russie et certains sont équipés de détecteur de radiation et programmés pour décoller automatiquement en cas
de détection d’une frappe nucléaire ennemie sur sol russe.
– Le Sarmat est hypersonique et vole à mach 21 (25900 km/h)
– Il atteindrait Paris en 2 minutes et New York en 18 minutes
– Un seul Sarmat est doté d’une ogive nucléaire à fragmentation qui transporte 10 ogives individuelles qui raseraient une zone de frappe d’environs 650 000km²,
ce qui est comparable à l’ensemble du territoire français.
Bref, en lançant sur la Russie toutes nos têtes nucléaires disponibles et à supposer que la Russie n’en intercepte aucune, alors qu’il est plus probable que
toutes seraient interceptées, nous détruirions tout au plus quelques centaines de km² Russes. Inversement sur les 8000 têtes russes, un Sarmat seul, qui est à ce jour n’est pas susceptible
d’être intercepté, raserait toute la France d’un coup.
Par conséquent, le moment n’est pas aux rodomontades, aux coups de menton, aux déclarations à l’emporte-pièce qui sont autant de sottises.
Décidément, la guerre, nucléaire ou pas, est une chose trop sérieuse pour la confier à Emmanuel Macron.
Notre Kéké président à nous qu’on a, dispose désormais d’un palmarès diplomatique vertigineux.
Il était déjà la risée de l’ensemble du Sud global, il est maintenant complètement carbonisé en Occident. Occident qui supportait déjà assez mal son style
m’as-tu vu et cette façon bizarre de peloter systématiquement et en permanence ses interlocuteurs. Mais voilà qu’il vient de leur faire une nouvelle démonstration spectaculaire, à la fois de
son narcissisme d’adolescent attardé, et de son incompétence radicale en matière diplomatique.
On se rappelait la diffusion publique de ses entretiens avec Vladimir Poutine, ses inconséquences africaines, sa demande à la cantonade d’être invité au sommet
des BRICS, sa stupéfiante proposition de coalition internationale à Nétanyahou, la fâcherie avec le Maroc, les palinodies avec l’Algérie qui l’ont vu violer avec constance tous les
usages.
Voilà qu’il vient maintenant de déclarer tout seul au nom de l’OTAN, la guerre à la Russie. L’écoute de sa conférence établit de manière
aveuglante qu’il ne comprend rien à l’organisation et à la marche du monde. Mais plus grave encore, qu’il n’a absolument aucune idée de ce qu’implique sa foucade. Il ne sait pas comment
fonctionne les États, n’a rien compris à ce que c’est que la guerre, et les implications de la dissuasion nucléaire ne sont même pas arrivées jusqu’à son cerveau.
Chez nos alliés européens, mélange de réalistes et de trouillards, c’est la débandade, et tout le monde l’a envoyé à la pêche. Sa petite cour s’est raccrochée
aux branches en avançant ridiculement l’idée que c’était un message envoyé à Poutine. Outre qu’Emmanuel Macron ne s’adresse exclusivement qu’à son nombril, on imagine la réaction du président
russe avec cette démonstration que l’OTAN et l’Europe ne bougeront pas.
«Envoyer des sous et des armes, peut-être si on en trouve au fond de nos tiroirs, mais des soldats sur le terrain, faut pas
déconner. »
Pour essayer de donner corps à cette imbécillité du fake-président, les médias aux ordres ont ressorti les vieux débris néocons de la naphtaline avec en tête le
plus répugnant d’entre eux Bernard Kouchner. Alors que dans le même temps, même Chevènement, pourtant souteneur fanatique de Macron, jugeait en prenant la pose le moment venu de quitter le
navire.
Une France devenue un bateau ivre.
C’est comment qu’on freine
Je voudrais descendre de là
C’est comment qu’on freine
Faut-il qu'IL accumule encore d'autres "foucades" de ce style pour enfin, mériter la "DESTITUTION"
???
Vidéo N°76 assez copieuse. On va y trouver du Macron qui poursuit ses discours lunaires, du Séjourné toujours inepte, des ganaches de plateau, des
propagandistes et des menteurs professionnels. Confection d’une garde-robe assez fournie. On parle aussi de Navalny, d’Assange et de Gonzalo Lira. De la Cour Internationale de Justice, de la
défaite d’Adveeka et d’autres choses encore.
Amusez-vous bien.
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De toutes les cochonneries que le macronisme nous inflige, finalement la pire est le mépris avec lequel le psychopathe et sa bande de petits nervis politiques
traitent les Français et leurs institutions.
Histoire de nous humilier, de bien nous démontrer en quelle considération ils nous tiennent, ils expectorent en moyenne un crachat par jour.
C’est Séjourné venant devant la représentation nationale (!) reprendre à son compte la connerie initiale de Bruno Le Maire sur l’effondrement de l’économie
russe : « La Russie va mal, elle veut nous persuader du contraire, ses élites fuient, ses investissements s’effondrent, nos économies européennes sont beaucoup plus
puissantes ». Tous les organismes internationaux à direction occidentale disent rigoureusement contraire, mais pourquoi se priver de se foutre de la gueule des
parlementaires.
C’est Macron lui-même qui, entre deux violations de la Constitution, reprend dans un discours officiel la pire propagande sur l’armée russe, qu’à part Zelenski
plus personne n’ose utiliser : « la Russie en est réduite à vider ses prisons pour remplacer ses pertes colossales sur le front ». Il n’a pas repris les assauts avec des
pelles et les machines à laver mais c’était tout juste. On imagine sa jouissance perverse à se dire « je leur pisse dessus aux Français, je dis n’importe quoi, mais comme ça Zelensky
va être content et je vais pouvoir lui faire des papouilles ».
Aujourd’hui, c’est Lecornu l’ectoplasme qui nous sert de ministre de la Défense (!) qui s’y colle : « La Russie a un comportement de plus en plus
agressif à notre encontre ». Ah bon ? Et que font-ils donc à la France ces horribles moujiks ? Ils nous bombardent ? Ils nous tirent dessus ? Ils fournissent des armes aux
indépendantistes corses ? Ils font péter nos gazoducs ? Ils interdisent les chaînes de télé française sur leur territoire ?
Rien de tout ça et on pourrait peut-être se dire qu’en fait ils sont plutôt patients.
Hollande les a baratinés et a violé la parole de la France avec les accords de Minsk. Le premier jour de l’intervention russe de février 2022, Bruno Le Maire
leur a déclaré la guerre économique. Nous avons gelé leurs actifs financiers, pris des centaines de sanctions à leur égard, et nous déversons sans compter des sommes faramineuses pour
alimenter leur adversaire, l’un des régimes les plus corrompus du monde. Et à qui surtout nous leur donnons des armes, missiles, canons, chars, munitions, avec lesquels Zelensky bombarde tous
les jours les populations civiles du Donbass. Et bien sûr nous fournissons à leurs militaires, formation, entraînement couverture et renseignements. Nous sommes évidemment co-belligérants
sans que le Parlement n’ait été bien sûr, consulté.
Ah oui, mais non vous dit Lecornard : « co-belligérants, qu’est-ce que vous allez chercher ? C’est les Russes, comment qu’ils sont pas trop agressifs
avec la France, les Russes. »
Poursuite de notre tour du monde en 80 vidéos… Au moment de la fameuse interview de Vladimir poutine par Tucker Carlson, nouveau passage par la Russie avec un
entretien que nous a accordé Jean Robert Raviot à l’occasion de la sortie de son livre il y a quelques jours : « Le logiciel impérial russe ». La lecture de cet ouvrage est indispensable.
Clair, pédagogique et didactique il permet de comprendre au travers de l’histoire de la constitution de l’Empire Russe, la nature de celui-ci. L’examen des événements tumultueux de l’histoire
récente est ainsi éclairé par l’utilisation des concepts novateurs de Jean Robert Raviot. Outil plus qu’utile pour résister au déferlement de propagande que nous avons dû subir en
Occident.
Poursuite du travail pour tenter de mieux comprendre les différents conflits se rattachant à l’affrontement Nord-Sud. Nouvelle vidéo avec dedans, de la Cour
Internationale de Justice, l’enlisement israélien à Gaza, le blocage du détroit de Bab el Mandeb par les Houtis, les ennuis des USA en Syrie et en Irak, la poursuite de l’attrition méthodique
de l’Ukraine par les Russes etc.
Il ne faut pas s’effrayer de la longueur de la vidéo. La raison en est qu’il y a plusieurs séquences différentes qu’il est tout à fait possible de regarder
séparément. Pour cela il faut utiliser le séquençage de YouTube. En particulier nous faisons un premier petit point sur la décision de la Cour Internationale de Justice rendue le 26 janvier à
La Haye. La juridiction a rendu à la quasi-unanimité une ordonnance contenant un certain nombre d’injonctions pour l’État d’Israël puisqu’à son avis il existe un risque de génocide. Nous
reviendrons plus en détail sur la portée de cette première dans l’activité de la CIJ dont il faut rappeler quel est l’organe juridictionnel de l’ONU. La guerre se poursuit en Ukraine et au
Moyen-Orient et indirectement ailleurs. Revue de détail.
La France n’est plus une nation souveraine. Le dire est devenu une banalité. Sous la coupe de l’usine à
gaz européenne, surveillé par les garde-chiourmes qui résident à Bruxelles et sanctionné par les magistrats qui siègent dans ses juridictions, notre pays ne dispose plus de la liberté
d’administrer son territoire comme il l’entend.
Ce que l’on perçoit moins, c’est l’invraisemblable effondrement institutionnel qui frappe la République. Or la décision rendue par le Conseil constitutionnel de
censure massive de la loi immigration adoptée par le Parlement, démontre que cet effondrement n’est en fait qu’une destruction programmée. La bande de politiciens non élus rassemblée autour
de Laurent Fabius et Alain Juppé vient tranquillement d’enfoncer un clou supplémentaire dans le cercueil de ce qui fut dans le passé une démocratie libérale représentative. Historiquement
plus ou moins fonctionnelle, elle avait à peu près respecté les principes qui gouvernent ces systèmes : séparation des pouvoirs, élections au suffrage universel, loi de la majorité,
protection de la minorité, toutes choses assurant sa légitimité à l’exercice du pouvoir par l’État. Pointer tous les dysfonctionnements que l’on constate jour après jour est devenu une
banalité. L’auteur de ces lignes pouvant même la qualifier, en ce qui le concerne, de routine. Cependant l’arrêt rendu par le Conseil constitutionnel le 25 janvier, marque une étape dans le
processus de mise à mort notre dispositif institutionnel.
Avant d’aborder le fond, deux petits préalables sont nécessaires. Tout d’abord nous n’avons pas pris connaissance du contenu de la loi immigration, texte
succédant à une vingtaine d’autres adoptés depuis 30 ans et n’ayant en rien véritablement traité le problème de l’immigration. Ensuite la cacophonie médiatique qui a accompagné son processus
parlementaire ne fut que raccourcis, confusion et mensonges permettant à chaque camp de prendre la pose, de soigner les postures et de donner des leçons de morale. Une mention particulière
pour la petite bourgeoisie sociétale qui se prétend de gauche et a passé son temps à exhiber une humanité comme signe extérieur de richesse. La « gauche » la plus bête du monde qui acclame
aujourd’hui le Conseil constitutionnel, Laurent Fabius et Alain Juppé présentés comme l’ultime rempart au retour des heures sombres. Sans craindre la contradiction après les avoir vilipendés
pour leur validation de la loi sur la réforme des retraites, jusqu’à organiser des manifestations devant le Palais royal.
Le Conseil constitutionnel rend des décisions d’abord politiques
Prétendre que la haute juridiction fonde toutes ses décisions sur le droit est simplement une galéjade.
Le contrôle de constitutionnalité prévu pour la première fois dans le texte de la Constitution adoptée le 4 octobre 1958 sur la proposition du général de Gaulle
a été complètement dévoyé. Faisons parler un centenaire, Philippe de Gaulle le « premier Compagnon du Libérateur » disant : « Juger les lois à l’aune des préambules de la
Constitution, cela n’a jamais été l’esprit de la Ve République. Mon père avait vu le danger. Il a été furieux de découvrir que les rédacteurs du projet de 1958 avaient adjoint les préambules
des constitutions antérieures, avec leurs déclarations des droits de l’homme, mais il n’est pas intervenu pour les ôter. « Les démagogues qui sont les inspirateurs de ces additions vont
pouvoir bêtifier sur les droits de l’homme pour rendre l’internationalisme, le cosmopolitisme et l’apatridisme opposables aux droits du citoyen », m’avait-il dit. » De Gaulle ne se
trompait pas, mais le dévoiement a été le fruit d’une évolution qu’il était difficile de soupçonner au départ.
Rentrons un peu dans le détail. Dans l’esprit du fondateur de la Ve République, le contrôle de la constitutionnalité des lois avant leur promulgation était un
contrôle de « CONFORMITÉ » avec le texte suprême adopté par le peuple. Les lois votées par le Parlement doivent entretenir un rapport de non-contrariété, avec la
partie normative de la Constitution, avec le contenu qui organise le fonctionnement de la République. Depuis 50 ans le Conseil constitutionnel se livre à un contrôle de
« COMPATIBILITÉ » ce qui lui donne des marges d’interprétation tout à fait considérables qu’il est le seul à maîtriser. Comment s’est opéré le renversement ?
Tout commence avec une décision du 16 juillet 1971 créant une nouvelle obligation et par conséquent une limitation pour le législateur tenu depuis lors et
arbitrairement de respecter la notion de « principe fondamental reconnu par les lois de la République » contenue dans le préambule tel qu’interprété par le Conseil. La simple lecture de ce
préambule démontre que c’est un singulier fourre-tout proclamatoire sans réelle valeur normative. C’est ainsi qu’a fait irruption dans notre droit constitutionnel un « principe fondamental »
nouveau, supérieur au texte même de la Constitution. La boîte de pandore était ouverte. C’est ainsi que le Conseil s’est arrogé la possibilité de considérer que la conformité de la loi avec
la Constitution devait s’apprécier non à partir des 90 articles de celle-ci mais d’un ensemble nommé « BLOC DE CONSTITUTIONNALITÉ » dont la composition relevant de
la seule décision du Conseil composé rappelons-le de personnalités choisies par affinités politiques.
Initialement, seul le Président de la République et les présidents des deux chambres du Parlement pouvaient déférer une loi votée au Conseil constitutionnel
avant sa promulgation. Valéry Giscard d’Estaing fit adopter en 1974 une réforme ouvrant la possibilité d’un recours signé par 60 parlementaires. Dans le domaine du contrôle de la conformité
des lois, alors que le Conseil rendait une moyenne d’environ deux décisions par an avant cette date, il en est aujourd’hui à une moyenne annuelle de plus de 80 ! Sa jurisprudence est donc
considérable et constitue aujourd’hui une source majeure du droit.
Comment a-t-il opéré ? Tout d’abord en dressant DE SA PROPRE AUTORITÉ la liste des textes qui composent le bloc de constitutionnalité
: à savoir l’intégralité de la Constitution du 4 octobre 1958 auquel il a ajouté son préambule propre. Ensuite l’intégralité de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.
Ensuite toujours le Préambule de la Constitution de 1946, et enfin la Charte de l’environnement de 2004. En développant ensuite encore une abondante jurisprudence donnant à un certain nombre
d’autres textes et principes, une valeur constitutionnelle égale à celle de la Constitution ! Il y a « les principes particulièrement nécessaires à notre temps » (PPNNT),
Il s’agit entre autres du droit de grève, du droit d’asile ou du droit à la protection de la santé des enfants. Puis les « principes fondamentaux reconnus par les lois de la
République » (PFRLR) choisis par le Conseil comme la liberté d’association, liberté de l’enseignement, indépendance de la juridiction administrative (tiens tiens…). Ajoutons-y pour
faire bon poids « les principes à valeur constitutionnelle » (PVC) dont font partie la continuité de l’État et des services publics ou la sauvegarde de la dignité de la
personne humaine. N’en jetez plus, la Cour (suprême) est pleine ! La simple lecture de ce catalogue démontre à quel point la souveraineté du Parlement français est désormais complètement
corsetée.
Histoire d’aggraver cette dérive, Nicolas Sarkozy a eu l’idée saugrenue de bouleverser le système français du contrôle de constitutionnalité a priori de la loi,
intervenant entre son adoption par le Parlement et sa promulgation par le Président de la République. Ce fut à l’occasion d’une réforme constitutionnelle, la création « d’un contrôle à
posteriori » à la française par le biais de la calamiteuse Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC). Elle permet à un justiciable de solliciter à l’occasion d’une procédure judiciaire
qui le concerne, l’avis du Conseil sur la valeur constitutionnelle d’une loi pourtant promulguée et appliquée, parfois depuis des décennies !
Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Le Conseil constitutionnel a de plus décidé d’utiliser la notion jurisprudentielle de droit public
« d’incompétence négative ». En simplifiant, on peut dire qu’il peut constater que le législateur, n’a pas utilisé comme il l’aurait dû sa compétence. C’est-à-dire que le
contrôle ne porte pas sur la conformité du texte adopté avec la Constitution mais sur la façon dont le législateur s’est servi de son pouvoir. Et soyons clair, sur ce que la loi aurait dû
contenir ! Il peut ainsi ajouter des choses qui n’avaient pas été décidées par le législateur. Le pouvoir législatif du peuple s’exerçant par l’intermédiaire de ses représentants dûment élus
dispose normalement du pouvoir de changer les lois anciennes, de les abroger, de les compléter ou de les supprimer. Cette souveraineté-là, le Conseil se l’est désormais arrogée.
Il ne fallait pas être grand clerc pour imaginer le flot qui allait s’engouffrer dans cette brèche. Plus de 800 décisions sur saisine par QPC ont été rendues en
10 ans soit une moyenne de 80 par an ! L’exemple le plus spectaculaire de ce qui constitue une dérive institutionnelle particulièrement grave est celui de la fameuse affaire du mot de «
fraternité » dans la devise républicaine. Il fut considéré comme faisant partie du bloc de constitutionnalité ce qui permettait d’annuler les lois considérées par la petite équipe comme
contraire à la fraternité !
Car l’enjeu est bien celui-là, ce que vous nous venons de décrire, c’est tout simplement la confiscation par le Conseil constitutionnel d’une compétence
souveraine qui ne devrait appartenir qu’aux représentants que le peuple s’est choisis. Et cette description démontre s’il en était besoin le caractère délibéré et construit de cette
confiscation.
Révolution de couleur à la française
L’échec politique des présidences successives de Nicolas Sarkozy et de François Hollande incapables de se faire réélire a signé la fin du système de la fausse
alternance à la française, celle de ces « deux épiciers se fournissant au même grossiste » selon la jolie formule de Philippe Séguin. Pour tenter de régler le problème, Emmanuel Macron, un
parfait inconnu, a été porté à l’Élysée grâce à une opération politique voulue et organisée par la haute fonction publique d’État, choisissant de porter l’un des siens à la présidence de la
république. Elle fut également soutenue et financée par l’oligarchie. Sa réussite a bénéficié de l’appui décisif de la magistrature – souvenons-nous de l’opération de disqualification
judiciaire de François Fillon, favori de l’élection présidentielle 2017. Un enchaînement de circonstances qu’il n’est pas excessif d’assimiler à une forme de coup d’État, qui a bénéficié de
l’absence de réaction des forces politiques et démocratiques, inertes devant cette manipulation. Qui avait pourtant retiré au scrutin son caractère de sincérité et de légitimité. Le problème,
c’est qu’il a installé à l’Élysée un inconnu au parcours intellectuel, social et politique d’un vide abyssal. Mais qui, déterminé à remplir le mandat, à lui confié par les grands intérêts, a
immédiatement mis en œuvre un programme néolibéral de destruction de l’État-providence, de désindustrialisation du territoire, de soumission à l’ordre atlantique et d’abaissement de la France
à l’international.
Parmi ces missions, figurait celle d’une démolition méthodique des institutions républicaines. À coups de multiplication de lois liberticides, de répression
massive des mouvements sociaux, de généralisation de la corruption au sommet de l’État, de manipulations politiques et en vidant le gouvernement prévu par la constitution de sa substance,
Emmanuel Macron poursuit l’installation d’un système libéral autoritaire qui n’a plus grand-chose à voir avec une république parlementaire. Le Conseil constitutionnel vient à sa demande de
signer le permis d’inhumer du Parlement français.
Au bout d’une manœuvre politique assez sordide la haute juridiction (!) a rendu le 25 janvier un arrêt qui censure 32 articles du texte de la loi sur
l’immigration. Cette décision est simplement une monstruosité juridique et institutionnelle. D’abord et comme par hasard ces 32 articles sont ceux qui ont été rajoutés au texte présenté par
le gouvernement lors du DÉBAT PARLEMENTAIRE. Le hasard s’appelle évidemment accord passé entre Macron et Laurent Fabius.
Ensuite le caractère caricatural de la motivation devrait normalement sauter aux yeux d’un lecteur honnête. On y retrouve évidemment la présence
habituelle des considérations sur la nécessité de d’être gentil avec tout le monde qui permettent d’annuler ces articles que Laurent Fabius et Alain Juppé trouvent trop méchants. Quant à
l’argument permettant d’annuler les articles issus d’amendements considérés comme « cavaliers », il est simplement risible. La théorie de l’amendement cavalier, c’est qu’on ne peut pas
rattacher et faire voter un article dans une loi qui serait sans rapport avec cet article. Le qualifier de « cavalier » et une appréciation parfaitement subjective de la part du juge, qui
peut conduire à l’arbitraire. Pour le dire clairement, sur la base des principes de la jurisprudence, il aurait été possible de prendre les décisions inverses. C’est bien cela que l’on
appelle l’arbitraire et il a été utilisé pour débarrasser la « Loi immigration » du travail parlementaire
Situation extraordinaire qui permet incontestablement de considérer que désormais dans les faits, la France n’a plus de Parlement. Avec l’utilisation
systématique du 49-3, Élisabeth Borne, sur ordre de Macron interdisait les débats à l’Assemblée nationale. Désormais le Président n’a plus besoin de se fatiguer. Grâce à la forfaiture des
membres non élus de la bande de Fabius qui réduisent le travail parlementaire à néant, il va pouvoir déposer ses projets de loi directement entre les mains du Conseil constitutionnel. Devenu
définitivement le véritable législateur de notre pays. La prochaine fois, pour faire passer les commandes du MEDEF (loi travail, loi retraite et importation de main-d’œuvre à bas coût),
Macron déposera directement son projet dans la boîte aux lettres de Laurent Fabius.
Alors, citant Victor Hugo, les imbéciles, les analphabètes et les poseurs vont exulter et nous dire qu’ils n’ont plus mal à la France. En oubliant une chose
toute simple : ce système que Macron vient d’inaugurer aussi caricaturalement, empêchera toute alternance politique quelle qu’elle soit. On imagine le sort qu’il aurait fait au programme de
Jean-Luc Mélenchon si ses espoirs d’accéder au poste de premier ministre avaient été couronnés de succès en juin 2022. Et que l’on ne vienne pas nous dire qu’à chaque loi « retoquée », à
chaque décret annulé (au conseil d’État ce sont les mêmes !), il suffira de saisir directement le peuple par la voie référendaire, cela n’est pas sérieux.
La France n’est plus une démocratie représentative et la voie de l’alternance démocratique est fermée.
Le conflit mondial se poursuit. Sur le théâtre proche oriental, les États-Unis sont confrontés à l’ouverture de nouveaux fronts chaque semaine. Ils sont en
grosse difficulté sur le front yéménite, voient leurs bases (illégales) de Syrie et d’Irak également attaquées, et l’Iran riposter aux attaques terroristes dont ils ont été l’objet. Les
cibles étant des organisations Jihadistes dont on sait qu’elles sont manipulées par les anglo-saxons. Israël poursuit avec difficulté son opération sur Gaza sans que des résultats
apparaissent clairement au regard des objectifs annoncés par les dirigeants. Les bombardements se poursuivent et la pression sur la population également alors que le bilan continu à
s’alourdir. En Ukraine, Zelensky continue son agitation pour obtenir la poursuite du soutien. Les difficultés rencontrées par Biden au congrès placent l’Union Européenne au premier rang du
soutien financier et de la fourniture de matériel. La situation sur le front continue de se dégrader même si la pression des Russes reste méthodique sans initiative offensive d’envergure. Les
campagnes de propagande absurde du système médiatique français ont repris de plus belle. Journalistes et experts dévoyés poussant à la poursuite de la guerre et au massacre des troupes
ukrainiennes qui en est la conséquence.
Le conflit mondial se poursuit. Sur le théâtre proche oriental, ce qui a marqué la semaine est relatif à la pression des Houtis Yéménites sur le détroit de Bab
El Mandeb. Et la riposte d’une petite coalition conduite par les États-Unis avec une campagne de bombardement sur le territoire du Yémen.
Israël poursuit son opération sur Gaza sans que des résultats apparaissent clairement au regard des objectifs annoncés par les dirigeants. Les bombardements se
poursuivent et la pression sur la population également alors que le bilan continu à s’alourdir. L’Afrique du Sud a intenté une procédure contre l’État d’Israël devant la Cour Internationale
de Justice qui a tenu sa première audience à La Haye. L’examen du dossier complet de l’Afrique du Sud et le déroulement de ces audiences donne grande consistance à l’accusation formulée selon
laquelle Israël commettrait un génocide à Gaza dans la définition prévue par le droit international.
En Ukraine, malgré les rodomontades de Zelensky la situation continue de se dégrader même si la pression des Russes reste méthodique sans initiative offensive
d’envergure.
Sur le terrain de la guerre de communication, Israël est incontestablement sur la défensive, avec un Occident est en difficulté dont le magistère moral est
sérieusement ébranlé avec son soutien au massacre de Gaza.
Concernant Ukraine, la presse système occidentale commence à préparer les opinions à la défaite qui se profile. La semaine a vu la publication de deux ouvrages
que nous recommandons : « La défaite de l’Occident » d’Emmanuel Todd et « L’art de la guerre russe » de Jacques Baud.
I) Quid de la situation en Palestine – Israël ? 3:05
II) Ukraine. Quid des sanctions ? 24:18
III) Quid des situations politique, industrielle et maritime ? 28:16
IV) Quid de la situation du front terrestre ? 54:04
V) Quid de la désinformation ? 1:02:58
Une nouvelle année pleine d’incertitude.
Nous reprenons notre bâton de pèlerin, pour tenter face à la propagande, au mensonge et à la déformation du réel d’accomplir le travail de réinformation que
nous avons entrepris depuis maintenant près de 18 mois. Cette vidéo porte sur la dimension militaire des deux principaux conflits.
Mais il y aura désormais d’autres rubriques sur cette chaîne. Toujours dans l’esprit d’un autre regard sur notre monde qui change.
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Commencé il y a deux ans, l’Opération Militaire Spéciale russe en Ukraine était d’une importance existentielle pour la Russie. Tout à son arrogance, l’Occident
n’y voyait qu’un front par proxy qui devrait permettre facilement de provoquer l’effondrement de la Russie (coucou Bruno Le Maire).
Aujourd’hui la tempête s’est inversée. C’est devenu un enjeu existentiel pour l’hégémon Américain, son bras armé l’OTAN et l’UE sa troupe de larbins.
Les pays de l’OTAN et les USA ont déversé en Ukraine absolument tout l’arsenal dont ils pouvaient disposer (fonds, équipement, armements, personnel, soldats,
mercenaires, sanctions etc …). Malgré cela chacun voit bien que la Russie devenue première puissance militaire du monde, qui n’a utilisé que 10 % de ses capacités militaires (coucou le
colonel Goyafi) et dont l’économie se porte très bien d’après les organismes occidentaux eux- de de même, poursuit tranquillement ses objectifs. Dont l’un d’entre eux, et pas le moindre, est
l’affaiblissement drastique de l’Occident. Celui-ci est en cours. Au grand plaisir de la majorité mondiale qui boit du petit lait.
Certains va-t-en-guerre imbéciles proposent que les pays de l’OTAN envoient leurs troupes sur le terrain. On imagine l’enthousiasme de leur jeunesse pour aller
se faire massivement casser la gueule par -20° dans un pays qu’elle n’est même pas capable de placer sur une carte. Sinon il faudrait vaincre la Russie et ses moujiks sur le terrain en
oubliant le conseil du maréchal Montgomery : « ne jamais marcher sur Moscou ». Et ça amis américains, ce n’est même pas en rêve. Votre expérience de guerre asymétrique contre des éleveurs de
chèvres et des jockeys de chameau (qui vous ont d’ailleurs botté le cul) ne vous servirait à rien.
Il n’y a donc plus que les équipements nucléaires tactiques et/ou stratégiques qui n’aient pas été transférés à Kiev. Mais s’il en prenait l’envie aux « cinglés
du sous-sol » de la Maison-Blanche, ça impliquerait une activation immédiate de la doctrine nucléaire russe. Ils seraient les premiers vitrifiés. Chacun sait que dans une guerre nucléaire, il
n’y a pas de vainqueur.
On dirait bien qu’il n’y a plus qu’une seule issue possible désormais à ce conflit : la défaite avec la fin de l’hégémonie militaire et financière américaine
accompagnée par la dislocation de l’OTAN.
Petite récapitulation du travail réalisé sur les deux conflits de l’année 2023 et annonce des quelques changements que va connaître la chaîne. Avec la création
de nouvelles émissions, toujours destiné à l’arrêt information que nous avons décidé d’entreprendre il y a maintenant un an et demi.
Nous en profitons pour vous adresser nos vœux pour 2024. Sachant que comme la précédente celle-ci risque d’être très agitée. Et que les perspectives d’un
accident en cours de dislocation voire de tiers-mondisation ne sont guère réjouissantes.
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Numéro 69 de la vidéo hebdomadaire d’information militaire.
Je n’ajouterai rien à mon article sur les cinq défis relevés de Vladimir poutine publié il y a 48 heures.
Naturellement j’invite à sa lecture.
LES ÉCLAIRAGES DE VUDUDROIT
Régis de Castelnau
Hervé Carresse
SOMMAIRE :
Introduction
Quid de la situation en Palestine – Israël ?
Ukraine. Quid de la situation politique ?
Quid de la situation du front terrestre ?
Quid de la désinformation ?
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La guerre en Ukraine serait-elle un tournant ? À l’évidence, la situation sur le terrain est très difficile pour les forces ukrainiennes. Le bloc au pouvoir à
Kiev est extrêmement divisé et l’on se demande si la position de Zélinsky n’est pas très menacée. En parallèle, l’aide occidentale est sur le point de se tarir. Le congrès américain a voté
contre la poursuite de celle-ci puisque la priorité est désormais le soutien à Israël. Et l’Europe n’a plus grand-chose à fournir. L’Occident pousse les Ukrainiens à négocier, mais pour cela
il faut être deux et les Russes n’en manifestent pour l’instant aucunement l’intention. En Palestine, Israël a repris ses opérations militaires qui s’apparentent à un massacre de la
population civile de Gaza. Pendant qu’une guerre à bas bruit est imposée aux palestiniens de Cisjordanie par les colons soutenus par l’armée. Sur le plan diplomatique le sud global impulsé
par l’alliance de la Chine et de la Russie continue à être à l’initiative. Pendant que Xi Jiping reçoit Von der Leyen et Michels à Pékin pour vertement les tancer, Poutine organise une
tournée triomphale dans les monarchies du golfe. L’Histoire a repris son accélération.
La vidéo N°64 de notre série a été retiré d’autorité par Youtube pour des raisons obscures. Si j’ai bien compris, l’algorithme aurait considéré que j’avais
véhiculé de fausses informations. Si parmi vous il y a des gens qui connaissent la façon d’opérer et en particulier de faire appel merci de me contacter sur l’e-mail :
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Si les combats se poursuivent sur le terrain en Ukraine, il semble bien que l’on soit un tournant de cette guerre. Les dissensions au sein de l’appareil de
direction de l’État ukrainien apparaissent désormais clairement d’autant qu’elles vont jusqu’au meurtre. L’Occident essaie de pousser Zelinsky à la négociation ce qu’il semble accepter. Il a
reconnu l’échec de la contre-offensive et se résigne à la perte du Donbass et de la Crimée. Va-t-il être débarqué au profit de son chef d’état-major ? En tout cas pour négocier il faut être
deux, et manifestement ce n’est pas l’intention des Russes. Pour eux toute négociation consistera à imposer leurs conditions.
Au Moyen-Orient, le massacre infligé par Israël à la population civile de Gaza a repris dans un rapport de force international de plus en plus délicat pour
l’État hébreu et son soutien inconditionnel, les États-Unis.
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Depuis le 7 octobre le Proche-Orient a vu se rallumer le conflit israélo-palestinien qui dure au moins depuis la déclaration d’indépendance de l’État d’Israël
en 1948. Depuis 70 ans la vie de cette région a été scandée par des conflits armés plus ou moins violents et celui qui s’est déclenché depuis le 7 octobre particulièrement. Malgré la
réprobation internationale Israël se livre à ce qu’il est convenu d’appeler un massacre. L’actuelle direction du gouvernement semble vouloir mettre en œuvre à cette occasion une stratégie lui
permettant d’agrandir son territoire pour instaurer son état sur la totalité de ce qu’il appelle « la terre biblique ».
Comment en est-on arrivé là et en particulier quel a été le rôle du droit et des instances internationales dans l’avènement d’une situation qui apparaît pour
l’instant insoluble.
Nous avons demandé à une diplomate professionnelle qui fut haut fonctionnaire de l’ONU et qui connaît particulièrement bien les arcanes de son fonctionnement et
les processus qui ont fait du peuple palestinien un peuple sans terre.
Tamara Kunanayakam a passé toute sa carrière professionnelle au sein et autour des Nations Unies, en tant qu’ambassadrice et représentante permanente du Sri
Lanka auprès de l’ONU à Genève, présidente du Groupe de travail intergouvernemental des Nations Unies sur le droit au développement où elle a dirigé les négociations sur un instrument
juridique contraignant, et avant cela plus de 16 ans au sein des Nations Unies en tant que haut fonctionnaire chargé des questions de droits de l’homme et de développement au
Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. Elle a également travaillé comme consultante à l’OIT sur l’apartheid et le désinvestissement en Afrique du Sud et au PNUD sur la
mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur le nouvel ordre économique international.
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La guerre secrète, ça existe. Et lorsqu’on est en guerre on la pratique. Israël qui est en guerre depuis sa création le fait, mais habituellement discrètement.
Car quand ses services interviennent sur le territoire d’État étranger, en droit cela s’appelle du terrorisme. On renvoie pour cela au film de Spielberg « Munich ».
Le problème c’est que les fanatiques qui sont actuellement au pouvoir en Israël se croient tout permis et, sûrs de leur impunité, revendiquent à l’avance les
assassinats que le Mossad ou le Shin Bet commettraient à l’étranger.
Le chef du Shin Bet Ronen Bar, a déclaré « qu’Israël travaillera à l’assassinat des dirigeants du Hamas. Le Conseil ministériel, le cabinet israélien
nous a fixé un objectif, qui est en termes simples, l’élimination du Hamas, et nous sommes déterminés à le faire. Partout, à Gaza, dans la Cisjordanie, au Liban, en Turquie, au
Qatar » . Comme d’habitude Netanyahou ne s’est pas gêné lorsqu’il a annoncé son intention le 22 novembre 2023 en déclarant : « J’ai donné l’ordre au Mossad d’agir contre
les dirigeants du Hamas où qu’ils se trouvent». Ben voyons…
Comprenons-nous bien, vouloir frapper son ennemi à la tête a une autre légitimité morale que le massacre des civils de Gaza. Et à la guerre, ça marche comme ça.
Mais en la circonstance ce qui est effarant c’est le sentiment d’impunité qui anime Nétanyahou et sa bande. Qui revendiquent par avance le droit d’aller pratiquer le terrorisme sur le
territoire d’autres états ! Avec ces déclarations ceux-ci pourrait immédiatement lancer contre les dirigeants israéliens impliqués des mandats d’arrêts internationaux pour les crimes commis
chez eux qu’ils en sont les commanditaires. Concernant la France, si jamais cela arrivait, on peut être sûr de ce que serait la réponse de Macron et celle de nos vaillants magistrats.
C’est rappelons-le, ce qui est arrivé à Georges Ibrahim Abdallah, militant libanais qui avait tué sur le territoire français deux diplomates américains et
israéliens notoirement des agents secrets. Assassinats perpétrés alors qu’Israël était en guerre contre le Liban qu’il avait envahi, provoquant la mort de 18 000 combattants et civils
arabes, et le massacre de Sabra et Chatila. Arrêté sur le territoire français, et malgré ses dénégations, il sera condamné en 1984 à la réclusion criminelle à perpétuité par une cour
d’assises spéciale chargée de juger les affaires de terrorisme. Et ce après une procédure pour le moins biscornue. Il y eut la violation de la règle « non bis in idem » avec Abdallah jugé
deux fois pour les mêmes faits, et ensuite l’aveu postérieur de son avocat reconnaissant qu’il l’avait trahi et travaillé avec les services français. Cette énormité ne déboucha pas sur une
révision de la procédure
Georges Ibrahim Abdallah est libérable depuis 1999. Sa libération a été prononcée à plusieurs reprises par le tribunal d’application des peines. Libération
systématiquement annulée par les juridictions supérieures sous de faux prétextes, mais bien sûr en raison des pressions américaines et israéliennes. En prison depuis près de 40 ans, il est
aujourd’hui probablement le plus ancien détenu des pays de l’UE.
« Comment dites-vous ? Doubles standards ? Tout de suite les gros mots… »
L’affrontement mondial se poursuit dans toute sa complexité. Xi Jiping se rend en Californie pour le sommet de l’APEC, il y est accueilli par Papy Biden qui va
d’abord dire bonjour à une plante verte avant de traiter son hôte de dictateur. Les États-Unis soutiennent mordicus le massacre organisé par l’extrême droite israélienne sur la population
civile de Gaza.
En Ukraine, poursuite de la guerre de haute intensité dans laquelle la Russie a pris le dessus comme les dirigeants et la presse occidentaux le reconnaissent à
demi-mot. Mais Zelensky ne veut pas entendre parler de négociation et on peut penser que les Russes ne sont pas non plus intéressés.
Comme l’homme qui tombe du 30e étage en psalmodiant « pour
l’instant ça va » pendant sa chute, l’Occident poursuit sa fuite en avant.
Le spectacle de la riposte israélienne à l’agression du Hamas, auquel le MONDE ENTIER a accès, est insupportable. En particulier, le massacre des
enfants de Gaza ne peut que bouleverser et je l’ai déjà dit, ce qu’Israël fait sera impardonnable. Au sens littéral du terme et sans qu’il y ait dans cette appréciation particulière
une considération morale. Cette donnée va peser lourdement sur le devenir d’Israël, puisque de toute façon il y aura un après.
La presse système française, a massivement pris parti pour Israël et soutient mordicus ce qu’il fait, en le déclarant légitime. C’est pourtant qualifié,
même en Occident, de vengeance et de punition collective sur des populations civiles, qui sont autant de crimes de guerre.
Comme d’ailleurs sur les réseaux, le sentiment conscient ou inconscient qu’une nouvelle défaite occidentale géopolitique se dessine provoque une forme
de panique.
Alors on dit n’importe quoi pour justifier à tout prix le massacre. POUR SURTOUT QU’IL N’Y AIT PAS D’ÉQUIVALENCE DANS L’HORREUR ENTRE LES
ATROCITÉS DU HAMAS ET CE QU’INFLIGE ISRAËL AUX ENFANTS DE GAZA.
C’est Caroline Fourest parlant de massacres «involontaires» (!!!).
C’est Jean-Paul Enthoven les justifiant parce que réalisé par «une armée régulière». Danke-schön monzieur Enthoven. De réhabiliter ainsi la Wermacht,
les SS, et les Einsatzgruppen. Eux aussi étaient une armée régulière. Les massacres de juifs et de civils soviétiques à grande échelle, les fusillades d’otages, les tortures étaient
donc légales et justifiées. Avoir pendus à Nuremberg, le Maréchal Keitel et le général Jodl, était une injustice. C’était des chefs d’une armée régulière ! Il faut voir la séquence où
cet abyssal crétin, et les journalistes de plateau ne se rendent même pas compte de l’énormité.
Jusqu’à Céline Pina qui après avoir débuté au parti socialiste est devenue une militante ardente du Likoud. Elle invente le concept de «bombes
consolantes». J’ai relayé sur Twitter son intervention sur les plateaux, ce qui m’a valu quelques injures de sa part démontrant qu’elle était effectivement et résolument engagée dans
la voie du déshonneur. C’est son problème.
Et pendant ce temps, des ministres du gouvernement Netanyahou continuent à afficher voire à revendiquer ce qu’il n’est pas abusif de qualifier de
néonazisme à base de racisme et de revendication d’espace vital. Aucun des militants de plateau ralliés au pire des extrémistes n’en dira un mot.
Il serait peut-être utile de rappeler que s’il y a en France une importante communauté juive, nous avons également sur notre sol, en raison d’une
politique d’immigration absurde et irresponsable, la première communauté musulmane d’Europe. Et qu’au sein de celle-ci la sympathie pour la cause palestinienne est massive. Le parti
pris unilatéral du pouvoir macroniste, et de son système médiatique, outre qu’il est politiquement et moralement critiquable, provoque un fort sentiment d’injustice. Et l’on sait bien
que c’est un des moteurs principaux de la radicalisation.
Alors ce serait peut-être bien de se calmer. En attendant, je fais mienne une formule que j’ai trouvée sur les réseaux qui me semble correspondre à la
situation : «franchement, ce
meeting du Likoud dans lequel nous sommes séquestrés depuis trois semaines, c’est un putain d’asile psychiatrique, section psychopathes».
PS : concernant les injures de Céline Pina, je lui confirme que je ne suis pas encore mort, même si un jour je ne manquerai pas de mourir. Et en me
traitant de «sombre» merde, elle a évité la grossophobie, c’est déjà ça.
Pour le premier numéro de cette nouvelle série, nous avons demandé à un spécialiste de l’Amérique latine de nous décrire ce monde qui change dans le
sous-continent. L’Amérique latine où la première expérience de néolibéralisme américain fut imposée par le sang au Chili, avec le coup d’État de Pinochet. Elle a décidé, semble-t-il,
d’emprunter un autre chemin. Ce ne sera pas simple mais c’est irréversible.
Romain nous explique comment cela se passe
Où va l’Amérique latine
Introduction
Le déclin du capitalisme néolibéral et la fin de l’hégémonie occidentale
Poursuite du tour du monde de Vu Du Droit qui revient en Ukraine avant de repartir en Chine, ensuite probablement Russie ou peut-être d’abord en Inde. En Ukraine c’est pour qu’Hervé caresse
nous parle d’art opératif n’ont pas dans sa dimension théorique mais dans ses aspects pratiques.
Ce qui permet de comprendre les stratégies respectives des deux belligérants et notamment l’offensive maritime de l’Ukraine en mer Noire.
Cela étant, ce malheureux pays dirigé par des voyous corrompus soumis à l’Occident continue sa course à l’abîme. L’Hégémon quant à lui conscient de l’impasse dans laquelle il s’est fourré
navigue à la godille pour essayer de s’en sortir. Pas sûr que tout cela finisse bien.
LES ÉCLAIRAGES DE VUDUDROIT
GUERRE EN UKRAINE
VIDÉO N° 58
Régis de Castelnau
Hervé Carresse
SOMMAIRE :
Introduction
I) Quid de l’échiquier géopolitique ? 6:50
II) Quid des centres de gravité des belligérants ? 11:00
III) Quid de l’art opératif ? 20: 30
IV) Quid du front maritime ? 56:42
V) Quid des frappes ukrainiennes dans la profondeur ? 1:03:06
VI) Quid de la situation du front terrestre ? 1:10:29
VII) Quid de la désinformation ? 1:31:29
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En novembre 2016, François Fillon fut, à la surprise générale, choisi pour représenter la « droite républicaine » à la primaire ouverte organisée par les LR.
Tout le monde s’attendait au retour de Nicolas Sarkozy et les dispositifs politico-médiatico-judiciaires étaient fin prêts pour barrer la route à celui qui avait réussi à provoquer dans les
couches moyennes une détestation finalement assez voisine de celle qui frappe Donald Trump outre-Atlantique. C’est la bourgeoisie qui se déplaça à la primaire, et portant son choix sur un
profil de notaire de province guère enthousiasmant. Lequel était donné quasiment élu d’avance.
Les socialistes réunis autour de François Hollande le président sortant, incapable de se représenter, « comme vomi par le pays » (Emmanuel Todd), durent
en urgence changer leur fusil d’épaule. L’opération fut organisée par Jean-Pierre Jouyet secrétaire général de l’Élysée, le Canard enchaîné et Éliane Houlette patronne du Parquet National
financier. L’objectif était clair, disqualifier François Fillon et favoriser l’élection d’Emmanuel Macron alors ministre de l’Économie après avoir été secrétaire général adjoint de l’Élysée.
On connaît la suite…
Il paraît que diable se niche dans les détails, mais l’adage se révèle d’autant plus vrai que ceux qui sont chargés d’informer l’opinion transforment les faits
importants en détails. Le Conseil constitutionnel vient de rendre une décision importante à double titre. D’abord, il a déclaré inconstitutionnel un article du Code de procédure pénale qui
interdisait de soulever des nullités de procédure dans les instances pénales. Ensuite, avec cette décision, la procédure commencée en 2017 contre François Fillon va devoir reprendre au niveau
de la Cour d’appel et les nullités soulevées par l’ancien candidat à la présidence de la République vont devoir être examinées. Ce n’est pas rien d’apprendre que notre cour suprême met fin à
une violation de l’article 16 de la Déclaration des droits de l’Homme et que la procédure pénale qui a permis de disqualifier François Fillon, assurant ainsi l’arrivée du parfait inconnu,
Emmanuel Macron au pouvoir, va devoir en partie être recommencée. Mais cela n’a guère intéressé le système médiatique français. Tout le monde s’est contenté de reprendre mot pour mot la
dépêche de l’AFP qui ne disait pas grand-chose, et de revenir à ce qui est important, à savoir l’invasion en France des punaises de lit.
Petit retour en arrière : Le cauchemar de François Fillon a donc commencé le 25 janvier 2017 lorsque le Canard enchaîné, qu’on imagine dûment
informé par les amis d’Emmanuel Macron, publie un article selon lequel l’ancien premier ministre aurait salarié son épouse comme attachée parlementaire. Le même jour, dans la matinée, PNF,
organisme créé par François Hollande pour garantir la protection de ses amis, ouvrait une enquête préliminaire pour poursuivre l’horrible crime. Dont il faut rappeler qu’il a été perpétré par
une part importante des parlementaires français depuis 40 ans, mais dont le reproche pénal ne fut fait qu’à François Fillon. Bruno Le Roux, ministre socialiste, et Bruno Le Maire, ministre
macroniste, également pratiquants assidus de ces facilités, n’ont jamais été véritablement importunés.
Sans culture judiciaire, François Fillon ne vit pas arriver le missile lancé contre lui et commit toutes les erreurs possibles avant de se retrouver mis en
examen 47 jours plus tard, à trois semaines de l’élection présidentielle. Le tout après la procédure la plus rapide de l’histoire judiciaire française, et dont toutes les péripéties furent
évidemment étalées dans la presse, en violation de la loi. L’opération, dont c’était l’objectif évident, a abouti à ce que François Fillon finisse troisième au premier tour, permettant ainsi
à Emmanuel Macron d’être opposé à Marine Le Pen au second tour et d’être assuré d’entrer à l’Élysée. L’auteur de ces lignes a écrit un ouvrage qui détaille dans quelles conditions ce raid
s’est effectué et comment la magistrature a accepté de mettre la main à la patte à la dernière étape d’une opération concoctée par la haute fonction publique d’État et soutenue par
l’oligarchie.
Par la suite, il a fallu justifier cette procédure et faire oublier cette intervention directement politique. Les juridictions saisies sur le fond déclarèrent
François Fillon coupable et prononcèrent des peines inhabituellement sévères, assortissant leurs décisions de cours de morale publique, sentencieux et intempestifs. Leçons qui sont devenus
d’ailleurs une habitude dès lors que ce sont des membres de la classe politique qui sont poursuivis. Comme pour les affaires Sarkozy, la Cour de cassation valida tranquillement toutes les
acrobaties procédurales.
La Cour d’appel de Paris confirma la condamnation de François Fillon et celui-ci se pourvut alors en cassation. Et c’est à ce stade qu’il formula sa Question
prioritaire de constitutionnalité (QPC) pour faire constater par le Conseil le caractère inconstitutionnel de l’article 385 du code de procédure pénale. Celui-ci interdit que l’on puisse
soulever des nullités de procédure postérieurement à l’ordonnance de renvoi du juge d’instruction devant le tribunal. C’est une violation légale grossière des droits de la défense due au fait
qu’en France, on préfère l’ordre à la justice et que l’on déteste le formalisme procédural. En oubliant ce que disait le philosophe fonctionnaliste Rudolf von Jhering : « Ennemi juré
de l’arbitraire, la forme est la sœur jumelle de la liberté », François Fillon avait soulevé des nullités qu’il venait seulement d’apprendre, devant la Cour de Paris. Elles furent
écartées sans même être débattues. Le Conseil constitutionnel nous a enfin débarrassés de cette atteinte aux droits des justiciables.
La lecture du considérant N°16 de la décision ne laisse pas de place pour le doute : l’arrêt de la Cour d’appel de Paris condamnant François Fillon devrait
être annulé par la Cour de cassation et l’affaire rejugée devant une autre cour d’appel. Donc si l’on évalue les délais au doigt mouillé, nous aurons probablement l’arrêt d’annulation en mars
2024 avec un probable renvoi devant la Cour d’appel de Versailles pour fin 2025. On imagine que le corporatisme jouera à nouveau à plein et que Fillon sera condamné. Ce qui donnerait lieu à
un nouveau pourvoi en cassation avec arrêt fin 2026. Si je peux me permettre une facétie, je conseillerais aux hauts magistrats de rendre leur décision le 25 janvier 2027, jour anniversaire
de l’article téléguidé du Canard enchaîné. Ce serait assez savoureux, 10 ans tout juste après le début du raid judiciaire organisé par la bande de François Hollande —
Jean-Pierre Jouyet, Éliane Houlette, Isabelle Champrenault, Serge Tournaire — pour disqualifier la candidature de François Fillon, favorisant ainsi l’élection d’Emmanuel Macron. 10 ans :
cela fera les deux mandats de celui-ci. 10 ans qui lui auront permis d’abîmer la France au-delà de ce que l’on pouvait imaginer.
Je me rappelle une discussion avec le politologue Jérôme Sainte-Marie au printemps 2017, lors de laquelle il m’avait dit : « Tu ne reconnaîtras pas la France après les mandats de Macron. » Il avait malheureusement raison.
Pendant que Trudeau flanqué de sa Goebbels (Freeland) transforme son parlement en Sportpalats de 1943 pour faire acclamer un SS génocidaire et appelle à la
guerre totale (totalenkrieg) contre la Russie, que Scholz éructe à l’ONU, un discours digne de son prédécesseur de 1933 à la chancellerie (forme et fond), que Baerbock lutte pour devenir la
femme la plus belliciste du monde, le massacre se poursuit en Ukraine. Les malheureux soldats ukrainiens continuent à se fracasser sur les défenses russes, sous les encouragements de nos
va-t-en-guerre de plateau. Le changement du monde se poursuit et nous donne à voir une guerre du XXIe siècle à laquelle l’accident ne s’attendait pas.
Poursuite du travail de ré information.
LES ÉCLAIRAGES DE VUDUDROIT GUERRE EN UKRAINE VIDÉO N° 57 Régis de Castelnau Hervé Carresse SOMMAIRE : Introduction I) Quid de l’échiquier géopolitique
? 2:44 II) Quid aide occidentale à
l’Ukraine ? 31:14 III) Quid de l’organisation
des forces terrestres des deux belligérants ? 37:12 IV) Quid du front maritime
? 53:54 V) Quid des frappes
ukrainiennes dans la profondeur ? 57:41 VI) Quid de la situation du
front terrestre ? 59:59 VII) Quid de la
désinformation ? 01:06:27 Nous avons besoin de
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DE VUDUDROIT : https://www.vududroit.com/ PUBLICATIONS
SUR ODYSÉE : https://odysee.com/@RegisdeCastelnauV... https://odysee.com/@vududroit:7
L’Occident combiné poursuit sa guerre contre la Russie. Le malheureux peuple ukrainien mandaté pour le faire continue de payer un prix considérable. La Russie
n’est pas pressée, son économie va bien, son industrie militaire et prospère, elle mène sa guerre à l’économie en attendant que l’Occident se disloque. Celui-ci d’échecs diplomatiques, en
catastrophes économiques, poursuit sa marche au déclin.
LES ÉCLAIRAGES DE VUDUDROIT
LA GUERRE EN UKRAINE
VIDÉO NUMÉRO 56
Régis de Castelnau
Hervé Carresse
SOMMAIRE :
Introduction
I) Quid de la suite de ce conflit ? 8:15
II) Quid de la situation du front terrestre ? 17:01
III) Quid du front maritime ? 25:29
IV) Quid des frappes ukrainiennes dans la profondeur ? 51:58
V) Quid du rapprochement Russie – Corée du Nord ? 56:50
VI) Quid de la désinformation ? 1:00:54
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Michel Collon a quelque chose d’héroïque. C’est un résistant qui se bat depuis des années contre la guerre et pour la vérité.Avec son organisation
«Investig’action» le collectif qu’il a créé, il poursuit inlassablement un formidable travail de ré-information.Ses équipes et lui, ont publié un ouvrage ABSOLUMENT
INDISPENSABLE sur la guerre en Ukraine.
Il faut acquérir, lire et faire lire «UKRAINE, la guerre des images».Il nous a fait l’amitié de nous accorder un entretien.
Hervé Carresse est revenu de son pèlerinage à New York sur les traces des Ramones. Nous avons donc pu reprendre le fil des analyses militaires. La « contre-offensive » ukrainienne est
toujours massacrante et fait toujours du surplace. La façon dont l’Occident envoie ses proxys ukrainiens au massacre est abominable.
Les Russes quant à eux ont-ils intérêt à ce que cela dure pour poursuivre la destruction de l’armée ukrainienne et la démonstration de l’impuissance de l’OTAN ?
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« La guerre d’Ukraine a maintenant passé le cap des dix-huit mois et s’est installée comme une crise centrale dans la situation
internationale. • Le conflit a montré plusieurs choses : l’épuisement catastrophique où se trouve l’Occident, poussant hystériquement l’Ukraine à se battre sans lui en donner
les moyens, la capacité russe à se mobiliser et à se couper de l’Ouest sans en souffrir, le besoin puis la volonté du reste du monde (le “Sud Global”) de se
dresser contre l’hégémonie américaniste-occidentaliste. • Désormais les BRICS, autour du couple Russie-Chine, constituent une alternative
directe de l’Ouest, économique, et peut-être sécuritaire demain. • A côté de ces constats une question de plus en plus pressante : pourquoi la Russie, avec une
armée s’une puissance désormais inégalée, ne décide-t-elle pas d’en finir avec Zelenski ? • C’est tout le mystère d’‘Ukrisis’. • Notre
approche en forme d’hypothèse est que la guerre en Ukraine n’est pas une fin (la gagner ou la perdre) mais un moyen d’accélérer la crise d’effondrement du
Système. • Pour cela, elle dure. »
I) L’OMS un an après : un récit faussé. Régis de Castelnau
II) L’OMS un an après : comment vit la Russie. Daniel Arnaud
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Pour accompagner cette 51ème vidéo consacrée à la guerre mondiale hybride qui se déroule depuis un an et demi, quelques petits conseils de lecture. En
effet, dans ces vidéos nous nous efforçons de coller au plus près des événements qui se déroulent au quotidien sur le terrain, mais de temps en temps, il est utile de changer la
focale et de regarder de plus loin. Même en utilisant ponctuellement un téléobjectif.
Tout d’abord, je vais me rajeunir en invitant à lire «le
rapport fait devant la 11e conférence de Moscou» sur la sécurité internationale par le camarade général d’armée Choïgou au nom du Politburo du PCUS maintenu. Même si cela donne
raison à Victoria Nuland qui prétend que Vladimir Poutine veut restaurer l’Union soviétique, la prestation du camarade Choïgou était caricatural au plan de la forme. Sur le fond,
présentée devant un parterre de délégations étrangères, l’analyse présentée en dit long sur la stratégie de la Russie :
«L’opération militaire spéciale a mis fin à la domination de l’Occident collectif dans le domaine militaire. Sa
capacité à imposer ses intérêts dans diverses régions du monde a été considérablement réduite. Les changements en cours ont renforcé le rôle des pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique
latine dans le système mondial, y compris l’utilisation des ressources naturelles pour le développement souverain des États.
De même qu’au siècle dernier, la défaite du fascisme en Europe par l’Armée rouge a donné un puissant élan au
mouvement anticolonial dans le monde entier, de même aujourd’hui la défaite des néo-fascistes ukrainiens soutenus par l’Occident servira de facteur pour contrer le néo-colonialisme
moderne».
Si l’on comprend bien, comme l’avait fait la prise de Berlin par l’Armée Rouge, l’OMS déploie sa force propulsive et reprend la lutte pour la libération
du monde ? Eh bien dites donc…
On peut ensuite passer à l’interview
donnée par Sergueï Lavrov à la revue du ministère russe des affaires étrangères. Ne varietur, Lavrov est toujours aussi déterminé et rigoureux qu’au premier jour de l’OMS. Et
cette détermination rejoint celle de Choïgou : «concernant l’Ukraine, nous atteindrons nos objectifs (démilitarisation, dénazification,
neutralisation) et nous serons des acteurs importants de la désoccidentalisation du monde. Le maintien de la Russie est à ce prix».
Ces deux interventions de ministres essentiels de la direction russe ne sont pas des opérations de propagande improvisée. Mais des rappels au réel de la
situation et des intentions de la Russie. Il faut vraiment les prendre au sérieux.
Il est possible également de prendre connaissance des éléments essentiels de l’interview donnée par le
président biélorusse Loukachenko à une journaliste ukrainienne. Il ne mâche pas ses mots, et en particulier rétablit la vérité sur ce qui s’est passé au début de l’offensive
russe. Puis il annonce aux ukrainiens ce qui va leur arriver : «Maintenant, la Russie va vous écraser. Vos effectifs et votre matériel. Il n’y a
plus ces petits nazis motivés, ils sont déjà tous morts. Qui se bat ici ? Ceux que vous attraperez dans les rues et que vous amènerez ici ? Ils ne sont pas préparés. Et puis un peu de
militaires. Ils n’y arriveront pas. Ils vous broieront, puis ils feront ce dont vous avez le plus peur : ils vous couperont jusqu’à la Moldavie, jusqu’à la Transnistrie». C’est du
Loukachenko, du brutal, et sans précautions particulières, il annonce probablement ce qui va se passer.
Pour terminer avant de passer au visionnage, il
faut (re)lire l’intervention de John J. Mearsheimer à l’université européenne de Florence le 16 juin 2022. Son diagnostic était imparable, et il pointait l’écrasante
responsabilité de l’Occident imbécile dans la catastrophe : «En termes simples, le conflit en cours en Ukraine est une catastrophe colossale qui,
comme je l’ai noté au début de mon discours, obligera les gens du monde entier à chercher ses causes. Ceux qui croient aux faits et à la logique découvriront rapidement que les
États-Unis et leurs alliés sont les principaux responsables de ce déraillement de notre train commun», concluait-t-il. Mearsheimer est un vieil occidentaliste et il est normal
qu’il déplore «le déraillement du train commun».
L’internationaliste conséquent lui répondra que le train conduit par la locomotive américaine n’est précisément pas un train commun. Le problème c’est
que la majorité mondiale est de cet avis. Et comme le montre l’affluence des demandes d’adhésion au sommet des BRICS, on se bouscule à la correspondance pour en prendre un
autre.
Les éclairages de Vu du Droit
Introduction 1:09
Quid du Niger ? 6:22
Quid du théâtre maritime en mer Noire ? 12:16
Quid des frappes ukrainiennes dans la profondeur ? 20: 53
C’est une histoire étrange que celle de la « contre-offensive » ukrainienne. Annoncée à longueur de plateaux et de colonnes par le système médiatique occidental, il était difficile qu’elle
bénéficie d’un effet de surprise. Force est de constater, deux mois et demi après son déclenchement qu’elle est vouée à l’échec. D’ailleurs, après avoir nourri le « récit » d’une victoire
possible, et d’une reconquête de la Crimée, les médias occidentaux ont changé de discours. Ils admettent maintenant que cette contre-offensive annoncée à grands sons de trompe a échoué. Ils
reconnaissent même qu’elle n’a jamais eu la moindre chance d’aboutir.
Comme d’habitude, les médias français restent les plus stupides ou les plus fanatiques et continuent à raconter n’importent quoi. Le problème, c’est que cette façon de mentir délibérément,
d’inventer, d’exhaler un racisme sans bornes vis-à-vis du peuple russe, envoie délibérément le peuple ukrainien à la mort. Les bilans humains de ce qu’a subi l’armée ukrainienne sont absolument
terrifiants et la responsabilité des menteurs appointés et de ce point de vue totale. Le moment venu, il faudra faire les comptes.
Et pendant ce temps, l’Afrique s’est mise à bouger. La France de Macron est simplement grotesque et les États-Unis ont été contraints de prendre le problème en charge. À suivre…
Sur le terrain une guerre de haute intensité du XXIe siècle se poursuit. La Russie sûre de sa force, la conduit méthodiquement.
Et pendant ce temps le monde continue de changer.
LES ÉCLAIRAGES DE VUDUDROIT
GUERRE EN UKRAINE
VIDÉO NUMÉRO 50
Régis de Castelnau
Hervé Carresse
SOMMAIRE :
Introduction
I) Quid du Niger ? 1:07
II) Quid du théâtre maritime en mer Noire ? 9:15
III) Quid de la guerre logistique ? 20:33
IV) Quid de l’aide occidentale (matériels, formation) ? 26:50
V) Quid des frappes ukrainiennes dans la profondeur ? 31:21
VI) Quid de l’offensive ukrainienne ? 37:52
VII) Quid de la désinformation ? 1:10:21
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Le blanc-bec que la haute fonction publique a proposé comme chef de l’État à la ploutocratie qui l’a adoubé, fait une nouvelle démonstration de son incompétence
politique. L’Afrique de l’Ouest ancienne partie importante de l’empire français nous signifie qu’elle a décidé de s’émanciper, le coup d’État au Niger en étant la dernière manifestation. En
attendant les suivantes ? Aveuglé par la contemplation de son nombril, notre tocard national n’a bien sûr rien vu venir. Et comme d’habitude il en fait porter la responsabilité aux autres. Ce
qui se passe s’inscrit évidemment dans la « guerre froide 2.0 » ou « guerre mondiale hybride » déclenchée par l’intervention russe en Ukraine en février 2022. Les Russes voient probablement
cela d’un bon œil comme le démontrent les attentions prodiguées par poutine à Ibrahim Traoré le jeune président burkinabé, mais ils vont rester prudents car il est difficile de protester
contre le coup d’état du Maïdan et d’approuver celui de Niamey. Les Chinois sont également modestes, mais n’en pensent pas moins car contrairement à ce que l’on pense ils sont beaucoup plus
engagés que les Russes en Afrique. La situation aux États-Unis avec la guerre judiciaire Biden/Trump donne à voir l’ampleur d’une crise qui pourrait finir par devenir létale. Tous ces
théâtres racontent l’ébranlement des plaques tectoniques de la mondialisation qui se transforme. Cependant, l’Ukraine reste le lieu de l’affrontement sur le plan militaire.
Malheureusement le système médiatique français reste l’un des plus stupides du monde. Alors on continue à essayer de ré informer.
LES ÉCLAIRAGES DE VUDUDROIT
GUERRE EN UKRAINE
VIDÉO NUMÉRO 49
Régis de Castelnau
Hervé Carresse
SOMMAIRE :
Introduction
Quid du Niger ?
Quid de Prigogine et Wagner ?
Quid des attaques de drones ukrainiens sur Moscou?
Quid du théâtre maritime en mer Noire ?
Quid du front ukrainien ?
Quid de la désinformation ?
RAPPEL CONCERNANT LE SOUTIEN MATÉRIEL QUE NOUS SOLLICITONS. IL EST À LA FOIS MORAL, POLITIQUE ET ÉCONOMIQUE. L’ENGAGEMENT DES DONATEURS NOUS CONFORTE DE LA
NÉCESSITÉ DE CE QUI EST QUAND MÊME UN COMBAT. IL CONSTITUE ÉGALEMENT UN ENGAGEMENT POLITIQUE QUI NOUS REND MOINS VULNÉRABLES. ENFIN, SUR LE PLAN MATÉRIEL, LES SOMMES RÉCOLTÉES SONT
EXCLUSIVEMENT DESTINÉES À L’AMÉLIORATION TECHNIQUE DE NOTRE TRAVAIL. ELLES NE CONSTITUENT EN AUCUN CAS UNE RÉMUNÉRATION. POUR CEUX QUI NE SOUHAITENT PAS PASSER PAR LA CAGNOTTE, CONTACTEZ-NOUS
EN MESSAGE PRIVÉ PAR L’E-MAIL :
Chaque jour qui passe fait apparaître un peu plus la défaite de l’Occident dans l’affrontement qu’il a imprudemment déclenché contre la Russie et la majorité
mondiale.
Cela commencera par la défaite militaire de l’OTAN sur le terrain ukrainien qui se profile. Tous les éléments tactiques démontrent une forme de guerre à laquelle
les Américains n’étaient pas prêts. Pas plus d’ailleurs que leurs larbins européens.
Pendant ce temps, Poutine recevait l’Afrique à Saint-Pétersbourg, avant que les BRICS se réunissent en Afrique du Sud pour discuter de leur élargissement et entamer
la construction d’une monnaie commune.
Tic-tac, tic-tac, tic-tac…
LES ÉCLAIRAGES DE VUDUDROIT
GUERRE EN UKRAINE
VIDÉO NUMÉRO 48
Régis de Castelnau
Hervé Carresse
SOMMAIRE :
Quid de l’attaque de la cathédrale de la Transfiguration ? 7:23
Quid de la stratégie russe en mer Noire ? 13:11
Quid de Prigogine et Wagner ? 22:54
Quid de la guerre industrielle ? 31:28
Quid de l’offensive ukrainienne ? 40:39
Quid des secteurs du front ? 43:57
RAPPEL CONCERNANT LE SOUTIEN MATÉRIEL QUE NOUS SOLLICITONS. IL EST À LA FOIS MORAL, POLITIQUE ET ÉCONOMIQUE. L’ENGAGEMENT DES DONATEURS NOUS CONFORTE DE LA NÉCESSITÉ DE CE QUI EST QUAND MÊME UN
COMBAT. IL CONSTITUE ÉGALEMENT UN ENGAGEMENT POLITIQUE QUI NOUS REND MOINS VULNÉRABLES. ENFIN, SUR LE PLAN MATÉRIEL, LES SOMMES RÉCOLTÉES SONT EXCLUSIVEMENT DESTINÉES À L’AMÉLIORATION TECHNIQUE
DE NOTRE TRAVAIL. ELLES NE CONSTITUENT EN AUCUN CAS UNE RÉMUNÉRATION. POUR CEUX QUI NE SOUHAITENT PAS PASSER PAR LA CAGNOTTE, CONTACTEZ-NOUS EN MESSAGE PRIVÉ PAR L’E-MAIL :
Cela fait un an que face au déferlement de la propagande que déversait le système médiatique français, j’ai souhaité réagir. Dans un premier temps ce fut un bricolage dont l’objectif
premier était de s’opposer au mensonge et à la bêtise du bloc élitaire français reprenant sans complexe le discours ukrainien le plus inepte. Le récit qui confinait au fanatisme véhiculait
également un incontestable racisme anti-russe. Parfaitement raccord d’ailleurs avec la dimension néonazie du pouvoir de Kiev valorisant sans complexe le passé abject du « Bandérisme »
collaborateur zélé des massacres nazis de la deuxième guerre mondiale. Il s’agissait de proposer pour ce faire une ré-information
Il fallait donc d’abord nous opposer à ce déferlement en essayant de disqualifier ceux qui en étaient les télégraphistes, journalistes militants, militaires dévoyés, faux experts,
politiques sans principe sans oublier bien sûr les blondes ukrainiennes fanatiques d’astreinte sur les plateaux des chaînes d’info.
Les choses sont maintenant plus claires, l’Occident apparaît plus crûment dans son désarroi impuissant face à la majorité mondiale, l’OTAN qui mène la guerre contre la Russie sur le
théâtre ukrainien est confronté à son échec et à l’évidence de sa faiblesse pour mener une guerre de haute intensité, et l’appareil médiatique français tourne en rond, incapable qu’il est de
sortir de sa propagande obtuse.
C’est la raison pour laquelle, j’ai souhaité que notre travail se concentre désormais sur l’appréhension du réel tel qu’il se déroule depuis maintenant plus d’un an sur le terrain. Pour
fournir à ceux qui nous font le crédit du sérieux, les moyens d’une analyse permettant une meilleure compréhension de cette accélération de l’Histoire.
Ce travail de ré-information ne nous empêchera pas bien sûr de continuer à pointer les malhonnêtes et les imbéciles qui consacrent leur temps à servir les intérêts des États-Unis au
détriment de ceux de leur pays.
Régis de Castelnau
LES ÉCLAIRAGES DE VUDUDROIT
GUERRE EN UKRAINE
VIDÉO NUMÉRO 47
Régis de Castelnau
Hervé Carresse
SOMMAIRE :
I) introduction
II) Quid de l’attaque du pont de Crimée ?
III) Quid de l’offensive ukrainienne ?
Rappel concernant le soutien matériel que nous sollicitons. Il est à la fois moral politique économique. L’engagement des donateurs nous conforte de la nécessité de ce qui est quand même un
combat. Il constitue également un engagement politique qui nous rend moins vulnérables. Enfin sur le plan matériel, les sommes récoltées sont exclusivement destinées à l’amélioration
technique de notre travail. Elles ne constituent en aucun cas une rémunération.
Pour ceux qui ne souhaitent pas passer par la cagnotte, contactez-nous en messages privés par l’e-mail :
Comme c’était prévisible, la «contre-offensive» annoncée à grands sons de trompe par l’Ukraine et l’Occident compulsif s’est enlisée. Les pauvres soldats
ukrainiens qui se font hacher n’ont même pas atteint la première ligne de défense russe installée par Sourovikine.
Pertes humaines et matérielles considérables au point que certains observateurs occidentaux considèrent que les bilans avancés par les Russes sont
inférieurs à la réalité ! C’est qu’il fallait quelque chose de significatif avant le sommet de l’OTAN de Vilnius et que les Américains qui sont les vrais décideurs des opérations
considèrent que les slaves ukrainiens ne sont que de la chair à canon.
Et pendant ce temps, le monde continue son chemin qui est celui de la fin de la domination occidentale. De ce point de vue, la guerre est déjà
perdue pour l’Occident.