Ces jeunes sont inoffensifs mais... d'autres?
Comment écarter la thèse de l'intrus malveillant ???
Source : Le Courrier des Stratèges - par Edouard Husson - Le 07/08/2024
Dans le brouhaha de la préparation des Jeux Olympiques, on n’a pas fait attention à la déconvenue d’Emmanuel Macron, qui a été désavoué, à la mi-juillet, par la Commission Nationale du Patrimoine et de l’Architecture. Un article de Didier Rykner, dans La Tribune de l’Art fait utilement le point :
Le président de la République n’était pas content en apprenant la décision de la CNPA de voter contre le projet de remplacement des vitraux de Viollet-le-Duc par des vitraux contemporains. En colère et surpris car dans un premier temps il a cru, et le ministère également, que les fonctionnaires qui représentent ce dernier dans la commission avaient voté contre, le procès-verbal parlant d’un vote à l’unanimité. Or ceux-ci avaient eu l’ordre de voter en faveur du projet présidentiel ce qui, entre parenthèses, pose des questions sur une commission dont l’objectif est de conseiller le ministre de la Culture, alors que le même dit à une partie de ses membres ce qu’ils doivent voter.
Il s’agissait bien d’une unanimité comme nous l’avons écrit, même si le ministère de la Culture prétend aujourd’hui le contraire. Si les abstentions comptent dans les suffrages exprimés, ici il n’y a pas eu d’abstention puisque ces fonctionnaires n’ont pas pris part au vote. Que ceux qui avaient l’ordre de voter pour n’aient pas pris part au scrutin afin de ne pas avoir à voter contre (et en refusant donc même de s’abstenir) dit assez, néanmoins, ce qu’ils en pensent.Des rumeurs courant au sein du ministère sont remontées jusqu’à nous, indiquant qu’Emmanuel Macron aurait souhaité une enquête interne et des sanctions – contre le directeur général des Patrimoines ou contre les membre de la CNPA, les versions divergent – mais notre enquête nous a convaincu que ce n’était pas le cas, même si l’idée l’a peut-être effleuré. Cela, de toute façon, aurait été trop visible. Il n’y aura donc ni enquête, ni sanction. Mais en revanche, le communiqué du ministère indiquant que le concours se poursuivait et que le projet lauréat serait à nouveau soumis à la CNPA en novembre (voir l’article) a été directement dicté par l’Élysée.
Rykner pense que la cause est entendue: il lui paraît désormais impossible que le Président ait gain de cause. Pèche-t-il par optimisme? MacNéron n’aime pas qu’on lui résiste
Depuis le soir de l’incendie, où il s’est rendu deux fois sur l’Ile de la Cité, Emmanuel Macron éprouve une attirance malsaine pour la cathédrale de Paris. N’ayant pu obtenir que l’on changeât la flèche pour une réalisation contemporaine, le Président s’obstine, tel un iconoclaste: il voudrait au moins obtenir des vitraux modernes.
Las, l’archevêque de Paris, Monseigneur Ulrich, est acquis à sa cause. Ce n’est pas de ce côté que l’on peut attendre une résistance.
C’est d’autant plus regrettable que l’archevêque a failli à son devoir après la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques: danses bien peu catholiques devant Notre-Dame; inclusion du chantier dans le show; et tout cela avant la parodie de la Cène. Il y avait de quoi marquer ses distances.
Beaucoup de nos évêques manquent de courage: après la cérémonie d’ouverture, Monseigneur Ulrich devait faire savoir que l’inauguration de la cathédrale rénovée se ferait en son absence et sans cérémonie religieuse. A moins qu’il y ait eu des excuses publiques du Président envers les chrétiens de France et du monde….
Ne rêvons pas. Contentons-nous d’être satisfaits que les fonctionnaires du Ministère de la Culture, à la CNPA, se soient abstenus de soutenir le programme de vitraux modernes, contre les instructions du cabinet de Madame Dati.
Source : Bd. Voltaire - Le 05/08/2024
Ce lundi matin, Rachida Dati, ministre démissionnaire de la Culture, était l’invitée de la Grande Interview Europe 1-CNews. Il aura fallu attendre la dernière minute pour qu’un autre sujet que les JO soit abordé, un vrai sujet culturel et patrimonial, celui-là : la volonté réaffirmée du chef de l’État d’installer des vitraux modernes dans les chapelles restaurées de Notre-Dame.
Pourtant, comme nous l’évoquions ici, la Commission nationale de l’architecture et du patrimoine (CNAP) rendait, le 11 juillet dernier, à l’unanimité, un avis négatif sur le sujet. En accord avec les rapports de l’Inspection générale des monuments historiques et de l'historien de l'art Alexandre Gady, ils fondaient leur décision sur la Charte de Venise, laquelle prohibe le remplacement d’éléments anciens bien conservés par des éléments modernes. Or, les vitraux de la cathédrale de Paris n’ont pas souffert de l‘incendie et viennent d’être restaurés grâce à la générosité des donateurs.
Enfin, questionnée à ce propos, Rachida Dati nie « la décision à l’unanimité ». Curieusement, elle n’a pas connaissance, non plus, du « malaise » de certains artistes retenus – ils sont cinq, dont les noms n’ont pas été officiellement communiqués. Pourtant, l’un d’eux s’exprime ouvertement dans les colonnes du Monde. C’est Pascal Convert, un plasticien, écrivain et réalisateur de films documentaires. Ancien pensionnaire de la Villa Médicis, à Rome, il est connu pour avoir réalisé il y a vingt ans, le Monument à la mémoire des otages fusillés au mont Valérien entre 1941 et 1944.
Comme un « malaise »
Conjointement avec Olivier Juteau (maître verrier) et la Maison Lorin (spécialiste des vitraux d’art) qui devaient donner corps à son projet, Pascal Convert a décidé de se retirer du concours le 12 juillet, au lendemain du vote de la CNAP. « J’ai décidé de retirer ma candidature par respect de l’avis de la commission. Je ne peux pas m’associer à une manœuvre qui, une nouvelle fois, disqualifie les corps intermédiaires. Bernard Blistène, que j’ai appelé pour lui annoncer mon retrait, m’a dit que mon dossier avait été sélectionné à l’unanimité et qu’il regrettait mon choix. Mais ma décision est irrévocable », dit-il au Monde. Et d’insister : « Les artistes sont là pour porter l’enthousiasme de la résurrection de Notre-Dame et non pour supporter des querelles politiques qui résultent de décisions unilatérales du président de la République ! » Une analyse partagée par son maître verrier, qui demande : « Pourquoi la CNPA n’a-t-elle pas été consultée en amont, avant de lancer le concours ? La précipitation avec laquelle tout cela est organisé montre qu’il y a quelque chose de pas clair. »
Mgr Ulrich, un prélat bien utile
Rachida Dati trouve, au contraire, tout cela fort limpide. « Il faut aussi rétablir la vérité », dit-elle au micro d’Europe 1, affirmant qu’il s’agit là de « la volonté de Mgr Ulrich et de l’Église. Ce sont eux qui l’ont demandé [l‘installation de vitraux modernes] au Président. » Une vérité alternative, si l’on peut dire, car « beaucoup estiment qu’Emmanuel Macron a cherché à "s’appuyer" sur l’archevêque de Paris, Laurent Ulrich, pour imposer ses vues », écrit, de son côté, Le Monde. C’est ainsi que, lors de sa visite à la cathédrale le 8 décembre dernier, soit un an jour pour jour avant sa réouverture au public, le Président a déclaré qu’il « donnait une suite favorable à la demande de Mgr Laurent Ulrich ». Lequel Mgr Ulrich a pourtant battu en retraite devant l‘avis de la CNAP en juillet dernier…
Qu’importe, le roi dit : « Nous voulons ! » Et le cabinet de Rachida Dati s’est fendu, le 12 juillet, d’un communiqué pour annoncer la poursuite de la procédure et indique que « la CNPA sera à nouveau consultée en fin d’année 2024 afin d’examiner le projet lauréat ».
Rachida Dati ne sera sans doute plus rue de Valois à l’automne, mais Macron sans doute encore à l‘Élysée, se lissant les plumes comme un canard après la pluie. Les élections européennes, les législatives, la dissolution, les avis de la Commission du patrimoine, ceux des Français… tout cela glisse sur lui. Il veut laisser sa trace sur Notre-Dame, celle d’un incommensurable orgueil.
DORMIR SUR NOTRE DAME DE PARIS
Reste donc à trouver les criminels. Et à ne pas se tromper comme on l’a déjà fait dans le passé, et continue à le faire pour une grande majorité de personnes, sur des événements encore plus médiatisés.
On ne le dira jamais assez : La chimie, la physique et la géométrie ne servent pas qu’à passer des examens et des concours. Un peuple ignorant est un peuple docile car crédule.
Source : Strategika
- Avec AFP
Les 50 enquêteurs mobilisés ne peuvent pas pénétrer dans la cathédrale calcinée, pour des raisons de sécurité. Ils concentrent pour l'heure leurs efforts sur les auditions des ouvriers qui travaillaient sur le chantier.
Après le choc provoqué par l'incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame, la question de savoir ce qui est à l'origine du sinistre demeure. C'est à l'enquête ouverte pour «destruction involontaire par incendie» de le déterminer.
Si tous les scénarios restent envisageables à ce stade, le procureur de la République de Paris Rémy Heitz a tenu à faire savoir, dès le 16 avril, que la piste accidentelle était «privilégiée», assurant que «rien [n'allait] dans le sens d'un acte volontaire».
Pourtant, l'enquête avance doucement. Et pour cause, aucune constatation sur place n'a pu avoir lieu en raison des restrictions d'accès à la cathédrale décidées pour des raisons de sécurité, selon des sources proches du dossier citées par l'AFP.
Selon l'une de ces sources, une première alerte informatique a surgi vers 18h20 grâce à un détecteur de fumée. Ce qui a entraîné l'évacuation de l'édifice où quelques fidèles assistaient à la messe tandis que les derniers visiteurs arpentaient la cathédrale. Une personne de la sécurité s'est alors rendue dans les combles, mais n'a rien constaté à l'endroit indiqué par son collègue chargé du contrôle. Environ un quart d'heure plus tard, l'employé a finalement découvert les flammes après s'être rendu à un autre endroit.
Saisie par le parquet de Paris, la Direction de la police judiciaire de Paris (DCPJ) a mobilisé cinquante enquêteurs et confié à la brigade criminelle le soin de mener de délicates investigations. Pour l'heure, cette dernière a entendu une trentaine de personnes. Il s'agit notamment des ouvriers des quatre entreprises impliquées dans la restauration de l'édifice, et présents sur le chantier le 15 avril avant que l'incendie ne démarre en début de soirée. La police a aussi entendu le personnel de sécurité de Notre-Dame intervenus ce soir-là.
«Pas de point chaud sur l’échafaudage» et «aucun travail de soudure»
L'une d'elle, l'entreprise Le Bras Frères, qui montait l'échafaudage autour de la flèche de la cathédrale, a «exclu de fait toute responsabilité», assurant avoir respecté les procédures, selon un porte-parole de l'entreprise cité par l'AFP le 17 avril.
Selon lui, les douze salariés présents sur le site le 15 avril, jour de l'incendie, ont été entendus par la police judiciaire à Paris et «collaborent parfaitement» avec les enquêteurs. «Ils ont confirmé qu’il n’y avait pas de point chaud sur l’échafaudage» et qu'ils n'avaient effectué «aucun travail de soudure».
«Quand on quitte un chantier on doit couper toute l’électricité, le disjoncteur du chantier, fermer la porte à clef et remettre les clefs à la sacristie de la cathédrale, ce qui a été fait et dûment noté dans les cahiers», a encore assuré ce porte-parole.
«Le dernier a quitté les lieux à 17h50 [soit une heure avant le déclenchement de l'incendie] et le premier à 17H20», descendant «par les deux ascenseurs qui desservaient l’échafaudage», a-t-il détaillé. L'échafaudage, a-t-il précisé, était en cours de construction, devant être livré «à la mi-juillet», et aucun travail sur la charpente n’avait encore commencé.
Source : https://francais.rt.com/france/61136-incendie-dame-enquete-annonce-complexe
Je remercie mon camarade Maurice B. pour avoir enrichi cet article de commentaires et de questions pertinentes.
JMR
Bonjour,
On ne peut que saluer le professionnalisme des sapeurs-pompiers de la BSPP dont la préparation physique, mentale et technique est, à juste titre, soulignée dans l'article du 23 avril du quotidien Les Échos, intitulé "Comment les pompiers ont gagné la guerre du feu" et que j'ai déjà commenté, à chaud.
Toutefois, la relecture attentive de cet article, suscite toujours de nombreuses interrogations, non imputables à un quelconque complotisme comme certains l'insinuent pourtant, autour du déclenchement fortuit (voire spontané ?...) et du développement fulgurant de cet incendie, aussi gigantesque qu'imprévisible.
Quelques-unes de ces questions persistantes sont insérées en rouge dans le texte-même de l'article, reproduit en pièce jointe.
À mon sens une fois encore, il ne faut pas confondre défaire, neutraliser, vaincre, détruire un ennemi avec contenir, limiter, réduire, faire cesser et réparer les dégâts, les offenses, les atteintes aux personnes et aux biens, les crimes commis par lui lors de ses actes hostiles. Ne pas inverser les causes et les conséquences !
À travers cet article comme bien d'autres, par delà le "secret" de la «victoire», et faute de réponses solidement argumentées, les lecteurs par trop crédules (sans être, d'ailleurs, nécessairement croyants) sont conduits à croire en l'existence d'un nouveau "mystère" qui entourerait Notre-Dame, dicté par le pouvoir en place et relayé par les médias dominants pour que les sujets s'accommodent d'une agression perçue comme une fatalité...
Dans ces conditions, si "Les voies du Seigneur sont impénétrables", elles le seraient davantage encore depuis le 15 avril 2019, date de l'embrasement, au sens propre, de la cathédrale de Paris !!!
Cordialement.
MB
Notre-Dame : le secret de la victoire des pompiers contre le feu
Pour venir à bout de l'incendie de Notre-Dame de Paris, dans la nuit du 15 avril 2019, il a fallu bien
plus que le courage et la ténacité des pompiers. Leur victoire contre le feu qui menaçait de détruire la cathédrale est le fruit d'une organisation millimétrée, d'une formation d'élite et d'une chaîne de commandement où la responsabilité et la confiance sont des maîtres mots.
Credit : Thierry MALLET/SIPA/1904161901 MALLET THIERRY/SIPA
Par Elsa Freyssenet
Publié le 23/04 à 17h35 Mis à jour le 23/04 à 22h34
« Qui est cet homme ? » La question a trituré les méninges des complotistes sur les réseaux sociaux.
Cet homme était une silhouette sombre vêtue, pensaient-ils, d'une chasuble claire et filmée sur une coursive de Notre-Dame, la nuit de l'incendie . Un djihadiste ? Un « gilet jaune » ? La rumeur
courait et les pompiers de Paris ont dû lui faire un sort : cet homme était l'un des leurs. Et pas
n'importe lequel : il s'agissait du général Jean-Marie Gontier, qui commandait les opérations de
secours.
Le deuxième plus haut gradé présent sur site cette nuit-là effectuait alors son « tour du feu ». C'est-à-dire qu'il allait, à proximité des flammes, vérifier l'état de l'incendie, l'efficacité de ses décisions et le risque pris par ses hommes. Aussi extraordinaire que cela puisse paraître - il y a bien des professions où les grands chefs ne vont pas sur le terrain - ce « tour du feu » est une routine. Une règle à laquelle s'astreint, à chaque incendie, la personne qui commande les opérations de secours. « C'est dans notre culture, il faut se rendre compte par soi-même et c'est important pour les hommes de voir le chef », explique Gabriel Plus, le porte-parole de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP). Le général Gontier est monté au front « au moins cinq ou six fois dans la soirée ». Une semaine après l'incendie géant à Notre-Dame , il y a encore des choses à apprendre et à comprendre de la bataille victorieuse menée par les soldats du feu dans la nuit du 15 au 16 avril.
Ne faites pas de nous des héros.
Le pays entier les a acclamés, tout ce que la France compte d'autorités leur a rendu hommage et
même leurs homologues de New York ont salué leur « bravoure ». Ils le méritent. La clairvoyance
des gradés et la ténacité de leurs troupes, le miracle de la volonté... Tout cela est vrai mais ne suffit pas à leur rendre justice. Les pompiers eux-mêmes se méfient du « sentiment de toute-puissance » qui peut altérer leur jugement. « Ne faites pas de nous des héros », a-t-on entendu au cours de cette enquête.
Pour venir à bout de l'incendie de Notre-Dame, il a fallu d'abord une organisation millimétrée, des
gestes si souvent répétés qu'ils sont devenus des réflexes, une capacité à anticiper, une chaîne de
commandement fluide et la confiance absolue des pompiers en leurs chefs qui les fait accepter de mettre leur vie en danger. Tout cela se prépare et s'entretient. La victoire de Notre-Dame n'est pas seulement le fruit d'un combat hors norme, c'est un aboutissement. Celui d'une formation et d'une expérience, un métier dans ce qu'il a de plus noble.
Dix minutes de sidération
Un métier où même les « dix minutes de sidération » qui frappent les premiers pompiers arrivés sur les lieux (À quelle heure ?...) ont été anticipées et théorisées. « Au départ (Combien de temps après le déclenchement du feu proprement dit, survenu à quelle heure ?...), on est (À juste titre) un peu incrédules car on ne peut pas imaginer que la cathédrale puisse brûler, a raconté, lors d'une
conférence de presse, l'adjudant-chef Jérôme Demay, patron de la caserne la plus proche (à quelle distance ?...) de la cathédrale. Et après on revient dans un système professionnel (= Mise en œuvre de moyens humains et techniques, auxquels la BSPP doit être rompue). » Il s'assure alors que le bâtiment a été évacué, il positionne les premières lances à incendie et envoie des troupes - hommes et femmes - en haut des tours pour arroser la toiture en feu, puis il demande des renforts.
« La phase de sidération sert à constater que la situation est anormale (Cette anormalité mériterait d’être explicitée ... C’est bien là, le questionnement resté mystérieusement sans réponse !), qu'il faut mobiliser toute la cavalerie et que cela va durer longtemps (Forcément, après le constat tardif d’un brasier gigantesque.). C'est aussi la phase des actes réflexes », explique Gabriel Plus. Le porte-parole de la BSPP va nous aider à décrypter les décisions prises, les choix techniques et humains faits cette nuit-là.
La machine est lancée autour de 19 heures, lorsque la demande de renforts (De quels primo-
intervenants, intervenus à quelle heure ?...) arrive au QG des sapeurs-pompiers de Paris, porte de
Champerret. L'heure est grave car la charpente de la cathédrale, en flammes (Depuis combien de
temps et sous quel effet ?), est vieille de huit cents ans et construite d'un seul tenant, sans séparation coupe-feu pour contenir la propagation. Et la fin du message laisse augurer du pire : « Poursuivons reconnaissance. » C'est un code pour dire que la situation est (déjà !!!) à ce moment-là hors de contrôle.
REUTERS/Gonzalo Fuentes - RC1F535EA560 REUTERS
Comme les bouches à incendie ne sont pas si nombreuses sur l'île de la Cité, décision est prise au QG de faire venir deux bateaux-pompes qui puiseront l'eau de la Seine. Les rues sont étroites autour de Notre-Dame et seuls 18 bras élévateurs pourront être positionnés : ils viennent des casernes parisiennes mais aussi de la grande couronne (dont une vingtaine de pompiers se joindront aux forces de la BSPP). La jonction est faite avec la police pour acheminer le matériel au plus vite, puis organiser un périmètre de sécurité autour de l'église. Les employés du gaz et de l'électricité sont mobilisés (pour veiller à la résistance des réseaux).
Plan d'évacuation de l'Hôtel-Dieu
Une formidable opération multidimensionnelle, à laquelle se joignent la Croix-Rouge et la
protection civile. Cela n'a pas été dit jusqu'à présent mais la BSPP avait préparé, s'il y avait eu
propagation du sinistre aux bâtiments alentour, un plan d'évacuation partielle de l'Hôtel-Dieu
concernant les 50 lits situés dans l'aile la plus exposée. « La première demi-heure (Entre quels
moments ?...) est cruciale car il faut demander tout de suite tout ce dont on peut avoir besoin »,
souligne Gabriel Plus.
Les sapeurs-pompiers de Paris ne sont pas des militaires pour rien. La première brigade a été créée par Napoléon en 1811 à partir d'une troupe de fantassins. Depuis, ils envisagent un incendie comme un champ de bataille où il faut anticiper les mouvements de l'ennemi, le feu, (Feu qui n’est que l’effet produit par un ennemi incendiaire – acteurs et éventuels commanditaires-, à ce jour toujours inconnus) dont ils parlent comme d'un corps vivant.
Tradition militaire
A Notre-Dame, le poste de commandement est d'apparence sommaire : une tente adossée à un
camion équipé de liaisons radio. Mais il est organisé comme un état-major de campagne : on y voit un plan de Notre-Dame divisé en quatre secteurs, des colonels expérimentés sont en lien avec chaque responsable de secteur et notent l'évolution de la situation et des besoins en temps réel, un capitaine synthétise les informations et les communique au commandant des opérations de secours.
S'y ajoutent un expert du bâtiment, le lieutenant-colonel José Vaz de Matos (pompier détaché au
ministère de la Culture), un « dessinateur opérationnel » (un pompier qui parcourt le site et ramène des croquis des points névralgiques) et le porte-parole, Gabriel Plus. Tous doivent aider le
commandant des opérations à visualiser au mieux le champ de bataille (Un champ bataille dont le fauteur de guerre, non identifié, s’est mystérieusement fondu dans la nature !...), à enrichir (voire à les suppléer, en cas de panne) les images fournies par le drone de la police qui survole la cathédrale.
Notre Dame de Paris, CSTC POIS
B. Moser/BSPP
Tandem de commandement
Cette douzaine de personnes est placée, cette nuit-là, sous la direction d'un tandem : le général Jean-Claude Gallet, commandant de la BSPP, et son adjoint, le général Jean-Marie Gontier. Compte tenu de l'enjeu, les deux hommes se sont partagé le travail : Jean-Marie Gontier dirige les opérations, indique les endroits à attaquer en priorité et analyse les mouvements du feu. Il établit un plan pour les contrer qu'il propose à Jean-Claude Gallet, seul responsable et décisionnaire en dernier ressort. Ce dernier fait aussi le lien avec les autorités, préfet de police, maire de Paris, Premier ministre et président de la République.
Les deux hommes se connaissent depuis longtemps. Ils se disent les choses clairement et se
comprennent d'une phrase, ils sont en confiance. Mais durant la première heure (de leur intervention proprement dite, bien tardive. Combien d’heures après l’embrasement de la voûte de Notre-Dame ?... Il s’agit d’une intervention effectuée alors que les dégâts, causés par l’insaisissable ennemi incendiaire, sont déjà considérables et menacent gravement le sauvetage de la cathédrale),ils sont en proie au doute, graves et économes de leurs mots, les traits marqués par l'amertume : les lances crachent de l'eau à plein régime mais le feu ne cesse de s'intensifier, poussé vers les tours par un fort vent d'est. « Il faut sauver Notre-Dame », (Il ne s’agit, à ce stade, plus que de limiter physiquement la propagation du feu aux matériaux combustibles et les effets de la chaleur, notamment sur les parties métalliques [fusion du plomb, dilatation de l’acier et autres métaux] au reste de l’édifice pour en préserver au maximum la structure.) répète Jean-Marie Gontier, comme pour se convaincre que c'est possible.
Les attentats du 13 novembre en mémoire
Le moment est suffisamment traumatisant pour que plusieurs gradés fassent la comparaison avec les attentats du 13 novembre 2015 (même s'il n'y a finalement pas eu de victimes à Notre-Dame). Les pompiers en première ligne ne cessent de reculer. Ils sont environ 150 à attaquer les flammes à l'intérieur de la nef et depuis les tours.
« On a entendu un gros bruit, on ne voyait pas ce qui se passait à l'extérieur et apparemment c'était la flèche qui était tombée », a raconté à Brut la caporale-chef Myriam Chudzinski, présente dans les tours à ce moment-là (Quelle heure était-il, alors). La flèche, haute de 93 mètres, constituée de 500 tonnes de bois et 250 tonnes de plomb, vient effectivement de s'abattre, perçant la toiture dans sa chute. Tous ceux qui combattent le feu à l'intérieur de l'édifice ont ordre de sortir et tous le font, sauf les dix pompiers partis en éclaireurs à la recherche des reliques. Ils sont dans la salle du trésor.
Le temps se suspend quelques minutes... jusqu'à ce qu'ils réapparaissent, sains et saufs.
En tombant, la flèche a déplacé le feu de la toiture à l'intérieur de la nef. Du métal en fusion tombe
du toit. Le robot Colossus prend le relais pour asperger l'intérieur de la cathédrale, tandis qu'une
centaine d'hommes vont chercher les œuvres d'art.
Deux exercices à Notre-Dame en 2018
Beaucoup a été écrit sur ce sauvetage. Et l'histoire est belle de ces pompiers qui extraient la
couronne d'épines du coffre et récupèrent la tunique de Saint-Louis, de cette incroyable chaîne
humaine composée de soldats du feu, de religieux, de fonctionnaires de la Ville de Paris et du
ministère de la Culture qui, toute la nuit, transportent les trésors vers une salle de l'Hôtel de Ville,
de l'aumônier catholique des pompiers enfin qui tient à emmener les hosties hors du brasier. Et
pourtant, là n'est pas l'action la plus mise en valeur par les pompiers eux-mêmes : il y avait du
danger, certes, mais les pompiers des casernes alentour avaient exécuté deux exercices dans la
cathédrale en 2018, ils connaissaient les passages.
La décision la plus grave a consisté à tout faire pour arrêter l'incendie au niveau des tours. A ce
moment-là (Quelle heure était-il, alors ?), le feu se propage dans tous les sens, nourri par les
courants d'air, les gaz chauds et les fumées inflammables. Quand la charpente du beffroi nord
commence à être touchée, vers 21 heures, la voix de José Vaz de Matos résonne sous la tente de
l'état-major : « Si les 8 cloches tombent, elles emporteront toute la voûte et la cathédrale
s'effondrera comme un château de cartes ! » Jean-Claude Gallet et Jean-Marie Gontier pensent à la même chose : il faut renoncer à sauver la toiture pour positionner un maximum d'engins au niveau des tours et tenter de les sauver. Il s'agit de « faire la part du feu ». Gontier : « Le risque, c'est que le feu gagne en intensité, il faut l'arrêter rapidement. » Gallet : « Oui, on l'arrête au niveau des tours et on engage des gens. »
Peu de possibilités de repli
Sur le papier, c'est logique ; dans la vraie vie, cela suppose de mettre des hommes en danger. Car
les bras élévateurs situés à l'extérieur de la cathédrale ne suffiront pas à créer un rideau d'eau
suffisamment important. Il faut envoyer à nouveau des pompiers en haut des tours, pour renforcer le rideau d'eau et pour éteindre le feu dans le beffroi nord. Un « commando de choc » d'une vingtaine de personnes devra gravir en courant, sur 60 mètres de hauteur, des escaliers en colimaçon larges d'à peine 60 centimètres avec plus de 20 kilos d'équipement sur le dos. Et ce, sans possibilité de repli facile.
J'ai déjà perdu deux hommes sur opération au début de l'année et notre devise c'est « Sauver ou
périr ».
La brigade parisienne a déjà perdu deux des siens, en janvier dernier, dans l'explosion de gaz de la
rue de Trévise. Vers 21 h 30, Jean-Claude Gallet présente ainsi sa décision à Emmanuel Macron
qu'il a rejoint dans les bureaux de la préfecture de police, toute proche : « J'ai déjà perdu deux
hommes sur opération au début de l'année, et notre devise c'est 'Sauver ou périr'. Je vais en
réengager à l'intérieur, cela présente un risque pour eux mais il faut que je le fasse. » Selon un
témoin de la scène, quelques questions sont posées - « Le risque est-il mesuré ? » - puis le président de la République acquiesce (Il eut été difficile de ne pas acquiescer, à moins de s’avouer vaincu par l’auteur de la mise à feu et de renoncer, à ce moment-là, à sauver ce qui pouvait encore l’être, au risque de voir Notre-Dame de Paris s’effondrer totalement comme les tours jumelles du WTC le 11 septembre 2001). D'autant que Jean-Claude Gallet a précisé : « Cela se joue dans la demi-heure. »
Son adjoint, Jean-Marie Gontier, a déjà réuni les chefs de secteur. Il leur a fait mesurer l'enjeu -
sauver la cathédrale - et le risque : ceux qui iront dans la tour nord marcheront sur un plancher
instable posé sur une charpente en flammes et ils n'auront pas le temps de s'amarrer pour amortir une chute éventuelle. Puis il a demandé : « On y va ou pas ? » Question purement rhétorique ? Oui et non. « Je n'ai jamais vu un pompier dire non mais il est important que les chefs de secteur adhèrent à la décision du commandant », explique Gabriel Plus. Afin qu'eux-mêmes évaluent sans cesse le risque pris par leurs subordonnés.
Et puis, « si le risque n'est pas consenti, il y a perte de confiance dans la hiérarchie, la peur
s'installe et fait faire des erreurs techniques graves », poursuit Gabriel Plus. A Notre-Dame, le
consentement est facilité par le parcours du tandem décisionnaire : « Le risque que le général
demande, il l'a pris quand c'était son tour de le prendre, donc il sait de quoi il parle. » Le mérite de
la promotion par le rang.
Au-delà de l'excellente condition physique des soldats du feu, les entraînements quotidiens dans les casernes servent à créer des réflexes de travail en commun, des gestes partagés qui accélèrent l'attaque. « Comme pour une équipe de foot », note un gradé. Tous les pompiers fonctionnent en binôme : le plus jeune, qui dirige la lance au plus près du feu et peut être aveuglé par la fumée, est guidé par un aîné qui règle le débit de la pompe. Et ce dernier reçoit les consignes de son chef de secteur qui a une vue d'ensemble. Une organisation certes pyramidale, mais où chaque niveau hiérarchique est juge de la meilleure manière d'accomplir sa mission.
Le commando rendu en haut des tours, tout s'enchaîne très vite. Au bout d'un quart d'heure, les
flammes faiblissent. Jean-Marie Gontier repart faire son « tour du feu » et revient à 22 heures : « Elle est sauvée. » Elle, c'est Notre-Dame.
La relève toutes les quarante minutes
Le travail n'est pas terminé pour autant : il faut éteindre le feu de la toiture. De l'extérieur, des
pompiers perchés sur des nacelles arrosent le toit. Ils sont à un mètre des murs, exposés à une
chaleur de « 100 à 200 degrés ». Il faut les relever toutes les quarante minutes, le temps de vie de
leur bouteille d'air (ce qui explique la mobilisation de 600 pompiers cette nuit-là).
L'usage de la lance est très technique. Un jet à haut débit a un effet mécanique d'écrasement du feu mais peut faire des dommages. Ordre est donc donné de passer au-dessus des rosaces pour les préserver. Ceux qui sont postés plus loin du centre du brasier utilisent, eux, un jet diffus destiné à inonder les parties de l'édifice encore intactes afin qu'elles résistent au feu. Mais là encore, l'eau peut faire des dégâts. Alors, une fois l'incendie circonscrit, l'arrosage est modéré afin de protéger les tableaux pas encore décrochés.
Notre Dame de Paris, CSTC POIS B. Moser/BSPP
Technique de précision et facteur chance
Technique de précision, maîtrise d'un savoir-faire... Au milieu de tout cela, il a fallu aussi compter
sur le facteur chance : l'échafaudage qui entourait la flèche et les deux ogives croisées qui tenaient la voûte entre la flèche et les tours ont résisté. S'ils avaient flanché, tout s'écroulait.
Alors que le feu est maîtrisé mais pas éteint, les officiels, dont Emmanuel Macron, demandent à
entrer dans la cathédrale. Tous se tournent vers l'expert du ministère de la Culture, José Vaz de
Matos, qui ne s'y oppose pas : il n'y a plus de risque d'effondrement.
Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a loué « l'intelligence des situations et le courage »
du général Jean-Claude Gallet. Sait-il que pour acquérir cette « intelligence des situations »,
l'équipe de commandement de la BSPP s'entraîne chaque samedi matin à la prise de décision au
cours d'un jeu de rôle sur un scénario de risque majeur ? Le samedi 20 avril, la simulation a
exceptionnellement été annulée.
Elsa Freyssenet
L’incendie de la toiture de Notre-Dame survient fort à propos.
Tiens, tiens !
Et si le gigantesque brasier cachait un énorme scandale d’Etat ?
L’incendie de la toiture de la cathédrale Notre Dame, le 15 avril 2019, a surpris et choqué le monde entier par sa brutalité, son ampleur et, surtout, par la rapidité de sa propagation au sein d’un ensemble de poutres dures comme de la pierre. Dès le lendemain, dans un premier billet, j’émettais des doutes sur le caractère « accidentel » immédiatement asséné par le pouvoir et relayé servilement par des médias complaisants.
J’envisageais alors, soit un acte anti-chrétien survenant après l’incendie volontaire de l’église Saint-Sulpice dans le VIème arrondissement le 17 mars, donc un mois avant (notons que 10 églises ou cathédrales ont brûlé en France (1) depuis juin 2018 et qu’il y a eu 878 profanations en 2017 puis 1063 en 2018, environ 3 par jour), soit un acte terroriste d’un groupe, affilié à Daesch ou Al-Qaïda par exemple, voulant venger la perte de leur territoire en Syrie et Irak.
Puis, à la lecture de l’abondante « littérature » sur l’évènement, une troisième cause, donc un nouveau responsable, me semble émerger derrière l’écran de fumée « officielle » de l’accident et de la responsabilité, vite trouvée, de la société de montage Le Bras. Cette nouvelle cause, si elle vraie, mettra en lumière un immense scandale d’Etat.
Je m’explique :
L’insistance des autorités, leur précipitation même, à ne retenir que l’unique piste « privilégiée », celle de « l’accident », le fut avant même que les flammes gigantesques ne soient éteintes et avant même que de quelconques experts puissent s’engouffrer dans la cathédrale, dans les pas des pompiers encore à l’œuvre. Curieux, cette précipitation à étouffer d’autres causes potentielles ! Suspect même. Comme il est curieux d’ailleurs que la Police scientifique ne commence son travail que 10 jours après l’incendie (2).
Aussitôt, sans réelle possibilité d’investigation ni discernement aucun, la servilité des MSM (médias main stream) se range docilement derrière la voix officielle. Regardez avec quelle virulence et agressivité, Jean-Marc Morandini affronte un élu de Neuilly qui a osé dire (3) que
« nous n’en savons rien si c’est accidentel ».
Le feu est parti d’un lieu distant des échafaudages, donc loin du lieu des travaux incriminés. Lesquels « travaux » n’avaient pas encore commencé car on en était seulement à la phase montage de l’échafaudage métallique (qui ne nécessite aucun chalumeau). Pourtant, toute l’imagination journalistique s’est concentrée, non pas sur la possibilité d’un acte volontaire, mais sur une faute des ouvriers ou de l’entreprise, comme si la cause était entendue (mégots, feu qui couve sournoisement et depuis longtemps, fils électriques dénudés, courts circuits, ouvriers soudeurs négligents, ascenseur en activité créant un arc électrique, alarmes incendie défectueuses, etc4 ...). Je tiens le pari que l’entreprise de montage et de réparation sera rendue seule responsable et paiera. Point barre.
Pourtant, l’échafaudage autour de la flèche de Violet le Duc a résisté au brasier, lui, preuve qu’il était bien monté.
Les poutres de « la forêt » de ND, vieilles de plus de 800 ans, ne peuvent pas brûler aussi facilement.
Voyez cette vidéo (5) à titre de démonstration. Des experts des monuments historiques et des architectes (notamment l’architecte en chef des monuments historiques –ACMH- le disent et ne comprennent pas cet embrasement soudain et monstrueux. Voir cet extrait ici (6).
Les pompiers eux-mêmes ont expliqué qu’en arrivant sur place, ils étaient dans une phase de
sidération tant cet incendie s’est développé étrangement vite. Ensuite, ils ne comprennent pas
pourquoi l’eau qu’ils déversaient augmentait au contraire l’embrasement du foyer.
Les poutres ne peuvent pas brûler aussi facilement sans un additif ou accélérateur pyrotechnique.
L’étrange fumée jaune dégagée par le sinistre est le signe incontestable de la présence d’un oxyde
métallique que les pompiers appellent « accélérateur d’incendie ».
On peut donc penser que les poutres étaient enduites d’un produit de type « thermite 7 » qui est un composé d’oxyde de fer et d’oxyde d’aluminium (utilisé pour souder les rails de chemins de fer, par exemple), ce qui provoque, en brûlant, la couleur jaune orangée (que montrent toutes les vidéos) des énormes volutes de fumée, sans doute entretenue par le plomb fondu (8).
D’où venait ce produit ?
En Février dernier, la charpente aurait été traitée (voir le reportage sur A2) contre les insectes avec un gel. Elle ne l’avait jamais été depuis plus de 800 ans. L’entreprise qui a « désinsectisé » a dû faire preuve de talent car pulvériser du gel à 15 m de haut n’est pas à la portée de tout le monde. Suite à ce traitement, le bois change de couleur et devient un peu couleur acajou. Le 15 avril la charpente prend feu et, assez significativement, le feu augmente au moment où les pompiers interviennent comme si l’eau activait les flammes. La charpente est en chêne, or le chêne sec ne fait pas de flamme, il rougeoie.
L’entreprise, qui a désinsectisé aurait été bernée en répandant non pas un produit désinsectiseur mais un produit pyrotechnique qu’on lui a obligatoirement fourni car elle n’est pas en mesure de le produire sur le plan chimique.
Le produit de type « thermite », composé d’oxyde de fer et d’oxyde d’aluminium, donne cette couleur acajou obtenue après la pulvérisation et donne cette couleur jaune-orangée des flammes de l’incendie.
Depuis Février, le produit sans doute associé à une colle a séché et s’est solidifié sur les poutres comme une pâte devenue très fine, une sorte de vernis....
Le 15 avril (on pourrait aussi discuter le « choix » de la date), il ne suffisait plus que de mettre à feu un vrai « pot thermique » (au magnésium par exemple), générant une chaleur intense de 2200 degrés pour allumer ainsi toute la charpente pré-imbibée (et non pas désinsectisée).
Qui aurait allumé ce brasier ? Des vidéos ont montré une personne sur le toit, une heure et demie
avant le drame, activant un dispositif provoquant des éclairs ou des flammes orangées-jaunes.
Étrange également que l’on ait restreint l’accès aux tours, ce soir-là, une heure plus tôt que d’habitude (18 h 30) et fait sortir tout le monde de la cathédrale sans bousculade, juste à temps (9). C’est par les tours que l’on accède à la charpente.
C’est là qu’il faut évoquer le grand projet de rénovation de toute l’île de la Cité que les élites
parisiennes poussent depuis le début des années 2000. Car Notre Dame serait incluse dans un grand plan (10) de réaménagement des bâtiments majeurs de cet îlot central, au cœur de Paris (Palais de justice, Préfecture de Paris, Hôtel-Dieu) gérés par l’Etat, ça tombe bien. François Hollande lance une mission d’étude sur le sujet en décembre 2015 (11)
.
On pourrait envisager, par exemple, une grande plateforme de déambulation, en lieu et place de la
toiture de la cathédrale, sorte de parterre planté d’arbres et transparent pour visualiser la nef d’en
haut. Tous les bâtiments de l’île seraient reliés par des passerelles en verre et métal pour maintenir les millions de visiteurs sur un ensemble architectural jusqu’alors méconnu car enclavé.
Écoutons Philippe Bélaval, Président du Centre des Monuments nationaux et Dominique Perrault,
architecte et membre de l’Institut qui ont remis un rapport en ... décembre 2016 ... à François
Hollande, intitulé « Mission île de la Cité. Le cœur du cœur » :
« L’occasion s’offre aujourd’hui d’ouvrir une nouvelle époque dans l’histoire de l’île de la Cité. Alors
que les grandes administrations de l’île préparent leur avenir, que le centre de Paris connait une
série d’évolutions majeures, depuis la Samaritaine jusqu’à la conquête des berges de Seine et que la perspective de la tenue des Jeux Olympiques de 2024 et de l’Exposition universelle de
2025 invite le monde à redécouvrir la ville des Lumières, l’île de la Cité apparaît comme le territoire le plus propice au déploiement d’une grande ambition urbaine, culturelle, architecturale et économique qui contribue au rayonnement de la France.»
Malheureusement pour les partisans de cette rénovation, la machinerie administrative et les
autorisations de lancement traînent et l’échéance de 2024 risque, si on ne la brusque pas, d’être
dépassée !
Pour être bien sûr de respecter son échéance de 5 ans et donc livrer une cathédrale attractive
touristiquement pour les Jeux Olympiques de 2024, le président Macron va mettre en œuvre une
procédure qui fait fi des contraintes habituelles obligatoires en pareil cas de rénovation :
La volonté présidentielle est de s’affranchir des règles existantes (et suffisantes) en faisant voter en urgence, avec cynisme, une loi d’exception afin d’accélérer les travaux et éviter d’être soumis aux exigences des Monuments Historiques. Une loi d’exception autorise le gouvernement à déroger aux règles d’urbanisme, de protection de l’environnement, de commande publique ou de préservation du patrimoine. Une loi d’exception permet d’éliminer les architectes et artisans spécialisés dans la reproduction des œuvres anciennes à l’identique, trop lents, trop méticuleux, trop consciencieux, en leur imposant des délais qu’ils ne pourront pas tenir.
Place aux modernes : béton, acier, verre, plastique, titane !
De plus, il faut « un geste architectural contemporain » a demandé le président, avouant ainsi son
intention de ne pas retenir l’option « à l’identique ». Il faut dès lors s’attendre à des horreurs (12) :
On pense à la pyramide du Louvre, à la grande Bibliothèque, aux colonnes de Buren dans la cour du Palais royal, à l’arche de la Défense avec son hamac de bédouin, à la verrue qu’est la tour
Montparnasse au milieu d’une architecture harmonieuse, à l’opéra Bastille.
On sursaute aussi en pensant aux œuvres « contemporaines » d’Anish Kapoor, comme le très beau « vagin de la Reine » devant le château de Versailles, ou le « plug anal vert » de Paul McCarthy sur la place Vendôme.
Que c’est beau l’art contemporain ! et si, en plus, cela peut aider les amis en mal de commandes ...
Conclusion :
Autant de précipitation (le feu n’est pas encore éteint) pour affirmer que la cause ne peut être
qu’accidentelle. Autant d’empressement pour annoncer, sans l’avis et surtout contre l’avis des experts architectes que la reconstruction se fera en 5 ans. Autant de certitude pour clamer qu’on la reconstruira plus belle qu’avant '13) (Ah bon, elle n’était pas belle ?). Ce qui, par parenthèse, prouve qu’on sait déjà qu’on ne la reconstruira pas à l’identique, comme le dit aussi le Premier ministre « doter ND de Paris d’une nouvelle flèche adaptée aux techniques et aux enjeux de notre époque (14) ».
Autant de vélocité pour écrire une Loi d’exception qui permettra de s’affranchir des règles d’urbanisme légales jusqu’alors. Autant de retard pour commencer les investigations et l’enquête de police dans les lieux. Autant de zèle pour mettre en avant les prétendues erreurs des techniciens de l’entreprise de montage. Aussi peu de médias qui font leur métier d’investigation mais qui prennent pour argent comptant une version officielle sans preuve.
Autant de coïncidences avec des projets de rénovation de l’île de la Cité qui n’auraient pas été prêts pour 2024 (dans 5 ans justement).
Comment voulez-vous qu’on ne trouve pas cette affaire suspecte ?
Comment voulez-vous qu’on ne se pose pas de questions ?
Qu’on ne VOUS pose pas de questions ?
Bien sûr, vous n’avez pas attendu d’en être à ce point de la lecture pour me traiter d’immonde
complotiste. Comment peut-on imaginer que des politiques français aient pu commanditer un
incendie d’un monument historique pour promouvoir un projet immobilier et touristique, c’est
complètement fou et irresponsable !
C’est comme si on disait que des services américains avaient commandité les attentats du 11 septembre 2001 pour retourner l’opinion concernant la guerre en Irak.
Quoique, justement sur ce point, des questions se posent aussi. Par exemple, comment se fait-il que deux avions aient pu faire s’écrouler trois tours dans le même quartier ? Impossible(15), sauf si les destructions avaient été préparées à l’avance, puis déclenchées de manière pyrotechnique à l’arrivée des avions (le troisième qui devait frapper le Capitole ou la tour n° 7 écroulée, s’étant crashé en Pennsylvanie).
L’incendie de ND vient donc très opportunément à point pour faire aboutir, à l’arrache et dans les
temps pour la grand-messe des Jeux Olympiques, un dossier de rénovation architecturale, type Disney Land, qui traînait dans les cartons parisiens (16).
Des zones boisées « inconstructibles » sur le littoral français le deviennent pas miracle après un
incendie. Des immeubles vétustes peuvent être reconstruits, avec l’aide des assurances, après un
malheureux incendie.
Je n’accuse personne mais quand un président de la République (FH) explique froidement à des
journalistes qu’il a donné l’ordre à nos services secrets « d’éliminer des cibles » à l’étranger (17), on peut s’attendre à tout, surtout à l’improbable !
Yves Logette
Mai 2019
1) Notre Dame de Grâce d'Eyguières le 21 avril 2019
Notre Dame de Paris le 15 avril 2019
Saint Sulpice à Paris le 17 mars 2019
Cathédrale Saint Alain de Lavaur en février 2019
Saint Jacques à Grenoble en janvier 2019
Eglise du Sacré Coeur à Angoulême en Janvier 2019
Saint Jean du Bruel en octobre 2018
Eglise de Villeneuve d'Amont en août 2018
Sainte Thérèse à Rennes en juillet 2018
Notre Dame de Grace à Revel en juin 2018
2 La police scientifique ne commence ses investigations que 10 jours après l’incendie :
https://www.ndf.fr/nos-breves/02-05-2019/notre-dame-le-temps-de-laisser-les-preuves-disparaitre-la-police-
scientifique-vient-seulement-de-sy-mettre/,
3 Morandini apostrophe un élu qui doute de l’accident :
https://www.youtube.com/watch?v=,
4 Une défaillance électrique ? :
https://www.lci.fr/police/incendie-de-notre-dame-l-hypothese-d-un-acte-volontaire-serait-ecartee-2119027.html
5 Expérience tentant de brûler une vieille poutre de chêne :
https://www.youtube.com/watch?v=Fb9vp3qa1pg&feature=youtu.be,
6 L’architecte en chef, expert de la cathédrale, ne comprend pas :
https://www.ndf.fr/histoire-de-comprendre/18-04-2019/nore-dame-ce-qui-est-arrive-etait-impossible-et-
pourtant-cest-arrive-lincomprehension-dun-expert-sur-le-plateau-de-lci-video/,
7 La thermite fait même fondre l’acier :
https://profidecatholica.com/2019/04/18/quest-ce-que-la-thermite/
8 Voyez la vidéo du brasier :
https://www.youtube.com/watch?v=De3diDVonzo
(9) L’accès aux tours de ND interdit une heure plus tôt que d’habitude pour une pseudo réunion :
https://www.facebook.com/panhamza/photos/a.259863080821062/1277377879069572/?type=1&theater
10 Le projet de rénovation de toute l’île de la Cité :
http://www.missioniledelacite.paris/
11 Repenser l’île de la Cité dans son ensemble :
https://www.lepoint.fr/societe/notre-dame-de-paris-dominique-perrault-il-faut-repenser-la-cathedrale-avec-
son-ile-23-04-2019-2308973_23.php?M_BT=29124066793#xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-20190423
12 Les 10 projets fous de reconstruction :
https://www.youtube.com/watch?v=A7doMraDq4I
13 Voyez la conférence de Macron :
https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/incendie-de-notre-dame-de-paris/video-nous-rebatirons-la-
cathedrale-plus-belle-encore-declare-emmanuel-macron_3401417.html
14 Reconstruire en matériaux modernes :
https://www.bfmtv.com/societe/notre-dame-a-quoi-ressemblera-la-cathedrale-apres-sa-reconstruction-
1674990.html
15 La théorie du complot sur le 9/11 :
http://www.lefigaro.fr/international/2016/09/11/01003-20160911ARTFIG00123-les-theories-du-complot-les-
plus-celebres-sur-le-11-septembre-2001.php
16 Le projet dans les cartons :
https://reseauinternational.net/lenjeu-cache-de-la-restauration-de-notre-dame/
17 Hollande a décidé l’élimination de 40 cibles à l’étranger :
https://www.lejdd.fr/Politique/dans-son-livre-hollande-revient-encore-sur-la-pratique-par-la-france-des-assassinats-cibles-3624902
Télécharger l'original :
Jean-Philippe Hubsch, grand maître du Grand Orient de France (GODF) a présenté récemment le bilan de « l’année maçonnique ». Les francs-maçons ne cachent pas leur satisfaction après la décision du président Macron de renoncer à modifier la loi de 1905.
« On a été entendu par le président de la République et je m’en réjouis ».« Nous avons été très actifs, comme lorsqu’on touche aux fondamentaux ». « Toutes les obédiences et la famille laïque se sont rejointes ».
Si le Grand Orient se réjouit de constater qu’il n’y aura « pas de modification substantielle de loi de 1905 », « cela ne nous satisfait pas pleinement. Le combat n’est pas terminé ». Il porte sur deux mesures :
Mythomanes se revendiquant « des bâtisseurs de cathédrales », les francs-maçons déclarent à propos de l’incendie de Notre-Dame, en prenant leurs rêves pour des réalités :
« Ce monument historique national est un lieu de culture. Nous n’y voyons pas un lieu de culte ».
C’est à eux que Mgr Aupetit répondait :
La cathédrale est née de la foi de nos aïeux. […] Cette cathédrale est née de l’espérance chrétienne qui perçoit bien au-delà d’une petite vie personnelle centrée sur soi pour entrer dans un projet magnifique au service de tous, en se projetant bien au-delà d’une seule génération. […] Oui, cette cathédrale est un lieu de culte, c’est sa finalité propre et unique.
La France : Un pays où l'on décapite les maréchaux et où on brûle les églises...
Après la suppression de la bataille de Verdun des programmes de l'Histoire de France, à quand l'incendie de la prochaine cathédrale ?
Prière (sic) de croire, chaque fois, la version officielle: ACCIDENT et RIEN D'AUTRE !!!
En 10 mois, ce sont 11 édifices chrétiens qui ont brûlé en France:
Notre Dame de Grâce d'Eyguières le 21 avril 2019
> Notre Dame de Paris le 15 avril 2019
> Saint Sulpice à Paris en mars 2019
> Cathédrale Saint Alain de Lavaur en février 2019
> Saint Jacques à Grenoble en janvier 2019
> Eglise du Sacré Coeur à Angoulême en Janvier 2019
> Saint Jean du Bruel en octobre 2018
> Eglise de Villeneuve d'Amont en août 2018
> Sainte Thérèse à Rennes en juillet 2018
> Eglise Saint Paul du Bas Caraquet en juin 2018
> Notre Dame de Grace à Revel en juin 2018
Actes commis en France contre des églises, des lieux de culte, de dévotion, de mémoire, des personnes, des écoles, des locaux chrétiens du 1er au 31 mars 2019
✔ Vendredi 1er mars – Landes. Sainte-Eulalie-en-Born. Vandalisme et vol dans l’église
Sainte-Eulalie.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/vandalisme-et-vol-dans-une-autre-eglise-des-landes
✔ Vendredi 1er mars – Vienne. Saint-Julien-l’Ars. Profanation et vol dans l’église Saint-
Julien.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/profanation-et-vol-dans-une-quatrieme-eglise-de-la-vienne
✔ Samedi 2-dimanche 3 mars – Seine-Saint-Denis. Saint-Denis. Actes de vandalisme dans Saint-Denis.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/orgue-vandalise-vitraux-brises-en-la-basilique-de-saint-denis
✔ Vendredi 3-mercredi 13 mars (entre ces dates) – Vienne. L’Isle-Jourdain. Profanation et vol dans l’église Saint-Gervais-et-Saint-Protais.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/profanation-et-vol-dans-une-eglise-de-lisle-jourdain-vienne
✔ Mardi 5 mars (date du signalement) – Maine-et-Loire. L’Hôtellerie-de-Flée (ancienne commune rattachée à la nouvelle commune de Segré-en-Anjou-Bleu). Statue de la Vierge décapitée dans une réplique de la Grotte de Lourdes.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/une-statue-de-la-vierge-decapitee-en-maine-et-loire
✔ Mardi 5-mercredi 6 mars (nuit du) – Bas-Rhin. Reichstett. Vandalisme et tags sur l’église Saint-Michel.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/tags-et-vandalisme-sur-une-eglise-du-bas-rhin
✔ Mercredi 6 mars (date du signalement) – Ille-et-Vilaine. Corps-Nuds. Croix arrachée et renversée au lieudit « La Croix au chêne ».
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/croix-arrachee-et-renversee-en-ille-et-vilaine
✔ Mardi 6 mars – Gers. Auch. Tombes chrétiennes vandalisées dans le cimetière municipal.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/tombes-vandalisees-a-auch-dans-le-gers
✔ Jeudi 7 mars – Indre-et-Loire. Sorigny. Profanation et vol dans l’église Saint-Pierre-ès-Liens.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/profanation-et-vol-dans-leglise-de-sorigny-en-indre-et-loire
✔ Vendredi 8 mars – Charente. Confolens. Profanation et vol dans l’église Saint-Barthélémy.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/profanation-et-vol-dans-leglise-de-confolens-dans-la-vienne
✔ Vendredi 8-samedi 9 mars (nuit du) – Charente. Angoulême. Vandalisme et vol dans l’église protestante Espoir & Vie (Assemblées de Dieu).
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/eglise-evangelique-vandalisee-a-angouleme-en-charente-video
✔ Samedi 9 mars (date du signalement) – Hérault. Sète. Environ 90 tombes vandalisées dans
le cimetière Marin et le cimetière du Py.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/deux-cimetieres-profanes-a-sete-en-herault
✔ Samedi 9 mars – Vienne. Charroux. Vols dans l’église Saint-Sulpice.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/vol-dans-une-eglise-de-charroux-dans-la-vienne
✔ Samedi 9 mars (date du constat) – Charente. Confolens. Profanation et vol dans l’église Saint-Maxime.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/une-deuxieme-eglise-profanee-et-volee-a-confolens-en-charente
✔ Dimanche 10 mars (date du signalement) – Aude. Narbonne. Tombe vandalisée dans le cimetière de Bourg.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/tombe-familiale-vandalisee-dans-un-cimetiere-de-narbonne-
dans-laude
✔ Lundi 11 mars – Bas-Rhin. Strasbourg. Profanation et vandalisme dans l’église Saint-
Louis-de-la-Robertsau.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/eglise-profanee-et-vandalisee-a-strasbourg-dans-le-bas-rhin
✔ Lundi 11 mars – Vosges. Vittel. Remise en place d’une effigie en métal du Christ sur une
croix de chemin, préalablement vandalisée.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/une-croix-de-chemin-vandalisee-a-vittel-dans-les-vosges
✔ Mardi 12 mars – Bouches-du-Rhône. Marseille. Un prêtre dominicain agressé à cause de son habit religieux.
Sourde : https://www.christianophobie.fr/carte/un-dominicain-agresse-a-marseille
✔ Mardi 12 mars (date du signalement) – Calvados. Caen. La presse régionale signale l’arrestation d’un pilleur de troncs qui écumait des églises du département depuis 2017.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/calvados-un-pilleur-de-troncs-deglises-arrete
✔ Mardi 12 mars (date du signalement) – Haute-Corse. Bastia. Vandalisme dans un local de l’église Notre-Dame-de-Lourdes.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/vandalisme-a-la-paroisse-notre-dame-de-lourdes-de-bastia-
haute-corse
✔ Samedi 16 mars – Charente-Maritime. Saintes. Vol et profanation dans la basilique Saint-Eutrope.
Sources : https://www.christianophobie.fr/carte/profanation-dans-la-basilique-saint-eutrope-a-saintes-en-
charente-maritime et https://www.christianophobie.fr/carte/saintes-precisions-sur-la-profanation-de-la-
basilique-saint-eutrope
✔ Samedi 16-dimanche 31 mars (entre ces deux dates) – Haute-Savoie. Annecy. Profanation dans la chapelle du Centre Hospitalier Annecy Genevois
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/profanation-dans-la-chapelle-de-lhopital-dannecy-en-haute-
savoie
✔ Dimanche 17 mars – Paris. Incendie criminel dans l’église Saint-Sulpice (VIe arrondissement).
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/incendie-dans-leglise-saint-sulpice-a-paris
✔ Lundi 18 mars – Loire. Saint-Chamond. Vol dans l’église Saint-Pierre.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/un-pilleur-deglises-interpelle-a-saint-chamond-dans-la-loire
✔ Lundi 18-mardi 19 mars (entre ces dates) – Moselle. Berig-Vintrage. Profanation d’un ossuaire sous l’église Saint-Hippolyte.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/troublant-pillage-de-lossuaire-dune-eglise-en-moselle
✔ Mardi 19 mars – Seine-Maritime. Le Tréport. Vol dans l’église Saint-Jacques.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/vol-dans-une-eglise-du-treport-en-seine-maritime
✔ Mardi 19-mercredi 20 mars (entre ces deux dates) – Vosges. Vittel. Une croix de chemin vandalisée pour la deuxième fois.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/une-croix-de-chemin-vandalisee-a-vittel-dans-les-vosges
✔ Mercredi 20 mars (date du signalement) – Vosges. Vittel. Effigie du Christ de nouveau vandalisée sur une croix de chemin.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/une-croix-de-chemin-vandalisee-a-vittel-dans-les-vosges
✔ Jeudi 21 mars (date du signalement) – Var. Cuers. Tags sur la chapelle Notre-Dame-de-Santé.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/une-chapelle-taguee-a-cuers-dans-le-var
✔ Jeudi 21-vendredi 22 mars (nuit du) – Pyrénées-Orientales. Vernet-les-Bains. Tags sur l’église anglicane St George.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/une-eglise-taguee-a-vernet-les-bains-dans-les-pyrenees-
orientales
✔ Vendredi 22 mars (date du signalement) – Ardèche. Villeneuve-de-Berg. Vandalismes et
profanation dans l’église Saint-Louis.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/profanation-de-lautel-et-benitier-souille-dans-leglise-de-
villeneuve-de-berg-en-ardeche
✔ Samedi 23 mars (date du signalement) – Averyon. Veyreau. Vandalisme au prieuré Saint-Jean-des-Balmes.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/le-prieure-de-saint-jean-des-balmes-vandalise-en-aveyron
✔ Samedi 23-vendredi 29 mars (entre ces deux dates) – Haute-Vienne. Limoges. Vols dans la chapelle Saint-Aurélien.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/vols-dans-une-chapelle-de-limoges-en-haute-vienne
✔ Dimanche 24 mars (date du signalement) – Vosges. Betrimoutier. Tombes vandalisées dans le cimetières municipal.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/cimetieres-vandalises-dans-les-vosges
✔ Dimanche 24 mars (date du signalement) – Vosges. Provenchères. Tombes vandalisées dans le cimetières municipal.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/cimetieres-vandalises-dans-les-vosges
✔ Dimanche 24 mars (date du signalement) – Vosges. Colroy. Tombes vandalisées dans le cimetière municipal.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/cimetieres-vandalises-dans-les-vosges
✔ Dimanche 24–dimanche 31 mars (entre ces deux dates) – Deux-Sèvres. Parthenay. Vols dans le cimetière municipal.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/vols-a-repetition-dans-le-cimetiere-de-parthenay-dans-les-deux-sevres
✔ Mardi 26 mars (date du signalement) – Somme. Péronne. Vols à répétition dans l’église Saint-Jean-Baptiste.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/vols-a-repetition-dans-une-eglise-de-peronne-dans-la-somme
✔ Samedi 30 mars – Haut-Rhin. Uffholtz. Crucifix vandalisé.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/crucifix-abattu-a-uffholtz-dans-le-bas-rhin
✔ Dimanche 31 mars – Pyrénées-Atlantiques. Hendaye. École catholique vandalisée.
Source : https://www.christianophobie.fr/carte/une-ecole-catholique-vandalisee-a-hendaye-dans-les-pyrenees-atlantiques
Synthèse pour le mois de mars 2019
51 actes ont été signalés et documentés sur l’Observatoire de la Christianophobie en mars
2019.
Synthèse typologique
- Églises, chapelles et lieux de culte vandalisés (intérieur ou extérieur) : 11
- Eglises, chapelles et lieux de culte profanés : 9
- Vols dans des églises chapelles et lieux de culte : 14
- Incendies criminels d’églises, de chapelles et de lieux de culte : 1
- Agressions physiques ou verbales contre des prêtres, des religieux ou des fidèles : 1
- Lieux de dévotion et symboles chrétiens vandalisés (hors lieux de culte) : 6
- Ecoles chrétiennes vandalisées ; 1
- Cimetières vandalisés : 8.
Synthèse géographique (actes différents par département)
Haute-Corse (2B) : 1 ; Ardèche (07) : 1 ; Aude (11) : 1 ; Bouches-du-Rhône (13) : 1 ; Calvados (14) : 1 ; Charente (16) : 3 ; Charente-Maritime (17) : 1 ; Gers (32) : 1 ; Hérault (34) 2 ; Ille-et-Vilaine (35) : 1 ; Indre-et-Loire (37) : 1 ; Landes (40) : 1 ; Loire (42) : 1 ; Maine-et-Loire (49) : 1 ; Moselle (57) : 1 ; Pyrénées-Atlantiques (64) : 1 ; Pyrénées-Orientales (66) : 1 ; Bas-Rhin (67) : 2 ; Haut-Rhin (68) : 1 ; Haute-Savoie (74) : 1 ; Paris (75) : 1 ; Seine-Maritime (76) 1 ; Deux-Sèvres (79 ) : 1 ; Somme (80) : 1 ; Var (83) : 1 ; Vienne (86) : 3 ; Haute-Vienne (87) : 1 ;
Vosges (88) : 6 ; Seine-Saint-Denis (93) : 1.
29 départements différents ont été touchés par des actes de christianophobie en mars 2019.
Synthèse typologique cumulée de janvier à mars 2019
Églises, chapelles et lieux de culte vandalisés (intérieur ou extérieur) : 33 ; églises, chapelles et lieux de culte profanés : 20 ; vols dans des églises chapelles et lieux de culte : 36 ; incendies criminels d’églises, de chapelles et de lieux de culte : 4 ; lieux de dévotion et symboles chrétiens vandalisés (hors lieux de culte) : 10 ; agressions physiques ou verbales contre des prêtres, des religieux ou des fidèles : 1 ; écoles chrétiennes vandalisées ; 2 ; attaques ou vols de locaux chrétiens (hors lieux de culte) : 2 ; cimetières vandalisés : 11.
118 actes ont été signalés et documentés sur L’Observatoire de la Christianophobie de janvier à mars 2019.
Synthèse géographique cumulée de janvier à février 2019
Haute-Corse (2B) : 1 ; Alpes-Maritimes (06) : 1 ; Ardèche (07) : 2 ; Ariège (09) : 1 ; Aude (11) : 1 ; Bouches-du-Rhône (13) : 2 ; Calvados (14) : 1 ; Charente (16) : 3 ; Charente-Maritime (17) : 2 ; Côte-d’Or (21) : 2 ; Côtes-d’Armor (22) : 5 ; Doubs (25) : 1 ; Eure (27) : 1 ; Finistère (29) : 4 ; Gard (30) : 1 ; Gers (32) : 1 ; Hérault (34) : 3 ; Ille-et-Vilaine (35) : 1 ; Indre-et-Loire (37) 1 ; Isère (38) : 4 ; Landes (40) : 2 ; Loire (42) : 1 ; Lot-et-Garonne (47) : 1 ; Maine-et-Loire (49) : 2 ; Manche (50) : 1 ; Marne (51) : 1 ; Moselle (57) : 1 ; Pyrénées-Atlantiques (64) : 1 ; Hautes-Pyrénées (65) : 1 ; Pyrénées-Orientales (66) : 2 ; Bas-Rhin (67) : 4 ; Haut-Rhin (68) : 1 ; Rhône (69) : 1 ; Haute-Savoie (74) : 1 ; Paris (75) : 1 ; Seine-Maritime (76) : 1 ; Yvelines (78) : 4 ; Deux-Sèvres (79) : 1 ; Somme (80) : 1 ; Tarn (81) : 1 ; Var (83) : 1 ; Vendée (85) : 5 ; Vienne (86) : 9 ; Haute-Vienne (87) : 1 ; Vosges (88) : 6 ; Yonne (89) : 1 ; Seine-Saint-Denis (93) : 1.
47 départements différents ont été touchés par des actes de christianophobie de janvier à mars 2019.
Comparaison 1er trimestre 2018/1er trimestre 2019
1er trimestre 2018 : 77 actes. 1er trimestre 2019 : 118 actes (+ 41 soit + 53,2 %).
Synthèse réalisée le 13 avril 2019.
Lisez chaque jour nos articles sur www.christianophobie.fr
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encouragée...) avec mention de la source.
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...certaines personnes rigolent :
Source : https://fr.sputniknews.com/france/201904191040809188-notre-dame-photo-virale-sputnik/
Image de Macron et Philippe amusés aux abords de Notre Dame : les explications surréalistes des médias
...des gauchistes qui jubilent :
Il n’est pas question de mettre sur le même plan le martyre de ces milliers de personnes victimes de la violence islamiste et le désastre de Notre-Dame de Paris. Quel que soit notre attachement pour ces pierres, ce qui meurtrit la chair des victimes du terrorisme, toutes revendications et toutes confessions confondues, c’est bien plus grave. Le sujet Notre-Dame de Paris est-il pour autant un sujet anodin ? Non, l’émotion est comme l’attachement : légitime.
Le « charlisme » qui est tombé sur le pays, en 2015, avait bien des aspects odieux. Il captait au seul profit d’une prétendue liberté de la presse l’émotion, l’indignation et la tristesse d’une nation, et les « collatéraux » de la police et de l’Hyper Cacher étaient réduits à la portion congrue. L’exclusion a priori d’un parti politique lors d’une manifestation censée refonder l’unité de la nation était du dernier sectaire. Permettre de défiler au pseudo-calife ottoman ou à l’émir d’une pétromonarchie, alliés objectifs de Daech, choque encore tous ceux qui ont une once de bon sens. Enfin, le refus de nommer l’adversaire évoque l’autruche qui enfonce sa tête dans le sable plutôt que de faire face à une menace. Mais la liberté de caricaturer était sauve, Alléluia !
Bien sûr, chez les prétendus humoristes de France Inter, pas question d’aller titiller l’islam. C’est trop risqué, il vaut mieux se moquer des chrétiens, pas de risques de représailles : ils tendent l’autre joue. Par exemple en se riant des flammes qui ont embrasé Notre-Dame et en y appelant ouvertement à « la fin des curés », en réduisant les catholiques à des pédophiles qui spolieraient les pauvres. Frédéric Fromet est l’auteur de cette chanson « Elle a cramé la cathédrale », diffusée le vendredi 19 avril (Vendredi saint).
Il n’est pas question, ici, de demander un retour à l’ordre moral ou à la censure, mais si, comme moi, vous pensez que la clique de l’audiovisuel public va trop loin, que son manque de pluralisme l’entraîne à des dérives regrettables, si vous n’avez guère d’appétence pour vous faire insulter par des quasi-fonctionnaires payés par vos impôts, vous pouvez faire part de votre opinion au CSA. Et si, d’aventure, journalistes et médias se plaignent auprès de vous de ne pas être aimés, suggérez-leur d’être honnêtes, courageux et aimables.
Source : https://www.bvoltaire.fr/rire-des-flammes-de-notre-dame-france-inter-la-fait/
Il paraît que France Inter est une radio de “service public”. À certains égards, elle l’est puisque c’est une radio d’État financée avec nos impôts. Elle l’est aussi puisqu’elle applique avec diligence et méthode cette “exception française” qu’on appelle officiellement “laïcité” mais qui est, en vérité, un laïcisme militant à front bas. Comme vous n’êtes pas obligés de me croire sur parole, en voici un nouvel et tout récent exemple que m’a signalé une lectrice (merci C. R.). Voyez et écoutez cette séquence diffusée sur France Inter le 19 avril dernier, quelques jours après le tragique incendie de la cathédrale Notre-Dame…
Le pire peut être évité...
Pourvu que... Pourvu que... tout le reste tienne, et fasse témoignage vibrant du savoir-faire des compagnons d'il y a 800 ans.
Source : https://pgibertie.com/2019/04/16/le-pire-peut-etre-evite/
Le gigantesque et subit incendie de la partie supérieure de la cathédrale Notre-Dame à Paris, ce lundi 15 avril 2019, est un drame national de grande ampleur qui affecte toute la nation, la communauté chrétienne bien sûr mais bien au-delà. La preuve en est le véritable consensus pour déplorer cet évènement de la part de tous les politiques, les responsables religieux, les médias, les historiens et intellectuels.
Le président Macron a bien trouvé les mots pour décrire notre désarroi mais aussi notre volonté de reconstruire ce symbole fort de notre patrimoine et de notre histoire.
Tout porte à croire que les travaux de rénovation engagés sur la superstructure, avec ces gigantesques échafaudages, seraient à l’origine du drame : une erreur humaine d’une équipe de techniciens, comme un jet de chalumeau mal dirigé, serait à l’origine de l’incendie qui a peut-être couvé à l’abri de la perception des ouvriers.
C’est, en tout cas, la version officielle de l’accident qui nous est répétée à l’envi, en nuançant quelque peu par le terme de « piste privilégiée » comme si on voulait que tout le monde sache que l’on allait, bien sûr, étudier toutes les autres versions possibles (criminelle ou terroriste).
Et si, justement, l’origine de ce gigantesque incendie n’était pas accidentel mais volontaire, c'est-à-dire prémédité ?
Plusieurs interrogations ou coïncidences ne doivent pas être balayées d’un revers de main, me semble-t-il :
- Le déclenchement du feu se produit au moment même où le président doit s’adresser aux Français pour leur dire comment il interprète la crise des Gilets Jaunes.
- Cela se passe « après » le départ des ouvriers sur le chantier.
- Le lieu même des travaux est interdit à tout public.
- Les pompiers ne peuvent pas accéder aux flammes avec leurs moyens ordinaires.
- Le feu est intense dès le début et se propage très rapidement.
Comment se fait-il qu’une équipe d’ouvriers spécialisés et au fait de la fragilité des matériaux manipulés ne se rende pas compte qu’un élément à base de bois est en train de se consumer et comment se fait-il que tout le monde quitte les lieux, le soir, sans une inspection approfondie ?
S’agit-il d’entreprises sous-traitantes ayant employé des personnes non qualifiées ?
Un brasier de fortune ayant servi à réchauffer le repas des employés a-t-il été maintenu insuffisamment refroidi ?
J’ai franchement du mal à accepter la thèse, commode pour l’esprit, d’un accident involontaire.
Alors, il faut bien envisager la piste d’un acte de malveillance volontaire :
- Le fait que la date coïncide avec la fin de la crise des Gilets Jaunes (GJ) pourrait laisser penser que c’est l’un d’entre eux qui aurait eu cette idée funeste de faire un coup d’éclat. Bien qu’il soit prouvé qu’il y ait des fanatiques jusqu’auboutistes parmi eux, je n’imagine pas qu’un GJ soit allé à cette extrémité.
Encore que nous savons, depuis le 9 septembre 2001, que tout est possible, surtout l’improbable.
- Une tête brûlée, fascinée par le saccage de l’Arc de Triomphe, pourrait avoir eu l’idée de faire mieux sur un autre monument emblématique. La Tour Eiffel, essentiellement métallique, ne s’y prêtant pas bien.
Je penche plutôt pour une attaque anti-chrétienne comme nous en vivons, bien qu’elles soient
largement tues par les médias, depuis plusieurs semaines sur notre territoire comme au Moyen-Orient.
Sait-on que des messages circulent, de la part de Musulmans blessés par les remarques irresponsables d’un certain Hugo qui a « tweeté » cette phrase imbécile mais qui fait des ravages : « PTDR (pété de rire dans le langage des jeunes), y a du monde InZeBoite » en appui d’une photo montrant la foule autour de la Kaaba à La Mecque. Le jeune Hugo n’avait pas compris que tweeter n’est pas jouer. Sa blague n’est pas bien méchante mais, relayée sur le net, elle devient virale.
Ces messages de sympathisants musulmans, en gros, se réjouissent de l’incendie à Paris sur le mode « Bien fait pour vous, vous n’aviez pas à injurier l’Islam. Allah s’est vengé ».
Une autre piste, à ne pas négliger non plus, est celle d’un acte terroriste et, pourquoi pas, d’un baroud d’honneur des combattants de Daesch qui se vengeraient de l’implication de la France dans leur défaite militaire en Irak et Syrie.
Rien de plus simple pour un de ces fanatiques de se faire embaucher, il y a plusieurs semaines voire plusieurs mois, par une société partie prenante à la restauration de l’édifice. Une fois intégré dans une équipe de ravalement, il lui suffirait d’observer les lieux et les habitudes, de préparer la partie technique de « l’attentat », puis d’attendre le moment propice pour que son action soit relayée au maximum sur les chaines de télévision. Le discours du président Macron fournissant une occasion rêvée de passage à l’acte. Un ouvrier quittant les lieux le dernier peut effectivement allumer une mèche sans que ses collègues, déjà partis, ne s’en rendent compte. La rapidité de l’embrasement prêche pour cette version.
A l’heure où j’écris, soit le lendemain du sinistre, l’enquête commence seulement pour établir les
causes de l’incendie. Je parie qu’on s’en tiendra, même avec des preuves inverses que l’on cachera, à la version accidentelle. Il ne faut pas affoler inutilement une population déjà bien traumatisée.
Je termine en saluant, bien évidemment, le travail extraordinaire des pompiers qui ont lutté toute la nuit pour sauver, au péril de leur vie, l’essentiel de cette cathédrale qui va rester, hélas, plusieurs
années fermée au public mais qui reste dressée, quoique blessée, au cœur de notre capitale et de notre beau pays.
Réel coup de chance de vidéaste ou "montage intentionnel"...?
Troublant, mais il reste à prouver l’authenticité de cette vidéo.
En revanche, la vidéo ci-dessous n'est pas un montage...et prouve que le site était accessible à n'importe qui quelque peu agile et déterminé !
Une vidéo montre que deux jeunes ont pu grimper sur les toits de Notre Dame pour y dormir Il y a quelques mois le site n’était donc pas sécurisé !
par pgibertie
https://gloria.tv/video/8d3fhWR94BHaCbW6cYF2ikZb3
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Ces jeunes sont inoffensifs mais... d'autres?
Comment écarter la thèse de l'intrus malveillant ???
Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
Les voies du Seigneur sont impénétrables.
Je sais ce que va me dire ma tendre épouse… « ha non, pas tes symboles !!! ». Pourtant l’histoire, pardon, l’Histoire, c’est une fiction imaginaire. Une histoire, ou les petites histoires font les grandes et où les grands hommes (et les petits aussi) manipulent les symboles pour construire leurs épopées, leurs histoires.
L’économie n’est rien dans l’Histoire. Elle n’est que de l’intendance et du « matériel ».
L’Histoire, elle, est transcendante et les symboles, transportent, mobilisent, ou divisent et parfois tuent.
Saviez-vous qu’il existait à l’emplacement de Notre-Dame un temple païen gallo-romain dédié à Jupiter (comme en atteste la découverte du pilier des Nautes, découvert en 1711), ensuite remplacé par une grande basilique paléochrétienne similaire aux basiliques civiles antiques ?
Notre-Drame de Paris, comme a titré hier le journal Libération, nous renvoie évidemment à tout ce que nous avons raté collectivement.
Les générations actuelles qui peuplent notre pays, en dehors de nos enfants encore bien innocents, portent une bien lourde responsabilité sur l’état de ruine fumante dans lequel se trouve notre nation toute entière.
Notre orgueil.
Notre arrogance.
Notre « science ».
Notre « modernisme ».
Sans même parler de tous ces « progressismes » nous ont mené là où nous sommes aujourd’hui.
Un pays dont il ne reste plus que les murs porteurs mais qui est tout en ruine, tout fumant.
Un pays détruit et ravagé de l’intérieur.
Cette cathédrale vieille de plusieurs siècles a pu survivre à des guerres, des épidémies, des famines, des grandes inondations, et même aux nazis !!
Cette génération de nihilistes, d’individualistes, de consommateurs, de « technophiles».
Pas un i-pad, un i-phone ou une console de jeux pour sauver la cathédrale, mais des millions pour immortaliser impuissants le moment.
Nous avons toutes les technologies, nous n’en avons jamais eu autant, mais nous sommes, au mieux, infichu de ne pas mettre le feu à nos bâtiments quand on y fait des travaux.
A tous les niveaux, parce que tout se vaut, qu’il ne faut plus ni punir, ni noter, parce qu’il faut être égalitariste en tout et pour chacun, il n’y a plus d’exigence, de recherche d’ambition et d’excellence.
Les pertes de savoir-faire sont multiples et généralisées. Nous ne savons plus construire de centrales nucléaires. Nous saurons encore moins les
démanteler.
Vous découvrirez effaré, que nous n’avons évidemment presque plus de tailleurs de pierres.
Vous découvrirez effaré, que nous n’avons plus assez de chênes pour refaire une seule grande charpente, ce qui est logique, vu
que c’est les Chinois qui achètent tous nos chênes (comme nos terres agricoles). Il faut dire que nous sommes gouvernés par des glands.
Nous sommes en réalité incapables de faire aujourd’hui ce qu’ont fait ceux qui construisaient les cathédrales il y a plus de 850 ans…
Nous sommes incapables de prendre soin de ce que nous avons reçu en héritage.
Nous détruisons tout.
De l’environnement à notre patrimoine, de notre culture à notre langue, de nos institutions à nos écoles, tout.
Nous détruisons consciencieusement tout ce qui architecturait notre pays et le faisait tenir debout.
Nous pillons tout et laissons tout le monde piller.
C’est un grand saccage.
Ceux qui ont sauvé Notre-Dame sont 400 gueux appelés sapeur-pompier et gagnants moins de 2000 euros par mois et qui subissent les restrictions budgétaires parce que nous avons « trop » de fonctionnaires, et que partout en France les pompiers coûtent trop chers.
Les nations sont vendues par les riches, et sauvées par les gueux.
Comme toute œuvre d’ampleur, une telle reconstruction ne peut être que collective.
Comme toute œuvre collective elle n’a comme objectif que le bien commun.
L’incendie de Notre-Dame, est un symbole. Une allégorie, presque un message.
Réparons notre pays tant que nous le pouvons encore.
Après il sera trop tard.
Pourquoi ?
Parce que pour réparer, pour construire, il faut des savoir-faire, des connaissances, des compétences. En dessous d’une certaine perte de savoir, il est trop tard. La perte est irrémédiable et il est impossible de pouvoir former en nombre suffisant faute de professeurs, d’enseignants, de maîtres.
C’est à nous de savoir quel chemin nous prenons.
Celui de l’ambition collective, du travail, et de la reconstruction de la nation, ou alors celui de la déliquescence totale pour être fusionner dans ce grand ensemble européen et mondialiste sans aucun sens où l’on ne veut pas de gens brillants mais des crétins décérébrés pour en faire des consommateurs sans cervelle.
Dieu ne nous demande pas tant de construire de somptueux édifices que de bâtir notre temple intérieur.
Tout le reste n’est que vanité, et la vanité termine toujours en drames et en cendres.
Puisse la reconstruction de notre cathédrale servir de symbole pour une reconstruction bien plus importante qui est celle de notre nation.
Il est venu le temps des cathédrales.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
«
Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
Pour m’écrire charles@insolentiae.com
Pour écrire à ma femme helene@insolentiae.com
« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Ils ne savent rien. Ils ne comprennent rien. Ils n’ont plus aucune culture. Tout ce qui est éminemment français leur échappe, ne les intéresse pas. Alors pensez, une cathédrale qui brûle, et qui n’a même pas la politesse de s’écrouler pour faire de l’audience…
La prime revient à Bénédicte Le Chatelier, une présentatrice de LCI (ici en illustration), qui a enchaîné les perles. Juste après minuit et demi, pour lancer l’historien Franck Ferrand au téléphone, elle expliquait doctement que “Notre Dame n’est pas un lieu religieux, mais [que] les catholiques continuent de se l’approprier” ! Salauds de Cathos ! S’approprier une cathédrale, c’est-y-pas honteux ?
Ensuite, durant la nuit, la même journaliste est allée de surprise en surprise. Ah bon, il y a cinq messes par jour ? Ah bon, on y fait des ordinations ? Ah bon, il y a des baptêmes ????? Que d’étonnement ! C’était une instant avant qu’elle ne rebaptise Mgr Aupetit “Mgr Auprêtre” et s’interroge à haute voix “mais le bourdon, en fait, il est accroché à une poutre en bois ?” Non, il lévite, c’est magique.
Mais la pauvrette n’est pas la seule. Tous les invités, tous les journalistes, un par un, y sont allés de leur boulette, de leur bourde, de leur approximation.
Ça pourrait être drôle, amusant même, si ce n’était le révélateur de l’incroyable déracinement de ces générations d’incultes.
En novembre dernier, une horde jaune de fous furieux voulait s’emparer du palais de l’Élysée, siège du pouvoir. En décembre, les mêmes inscrivaient en lettres de haine sur l’Arc de Triomphe, siège de notre Gloire passée et de l’Honneur de la Patrie, leur envie de mettre à bas ce pouvoir détesté chargé de tous les maux du monde, pendant que d’autres saccageaient,
mutilaient, cassaient dans les entrailles de ce monument ce que la sagesse d’un peuple perclus de drames et de douleurs y avait entreposé pour perpétuer la mémoire de notre grandeur. Ils ont révisé sur les Champs Élysées le manuel de l’incendiaire impuni. Maintenant, Notre Dame,
cathédrale multi séculaire dédiée à la vierge Marie, a brûlé. Elle avait survécu aux guerres, révoltes, révolutions, manifestations, qui ont jalonné notre grande Histoire. L’occupant nazi n’avait pas osé la toucher. Les révolutionnaires, après avoir lorgné sur ce tas de pierres, s’en étaient accommodés. Les guerres de religion ont eu cours à ses pieds sans lui porter atteinte. Elle a consacré roi et empereur, on y a célébré les Te Deum de nos victoires. Son glas a accompagné nos plus illustres présidents. Son bourdon fait frémir.
Un accident ? J’ai des doutes….
Notre Dame, c’est la France en résumé, c’est la substance de nos idéaux, c’est l’image de notre identité. L’incendier, c’est nous tuer.
Trois lieux, trois symboles, qui, aujourd'hui, sont victimes de nos erreurs, de nos errements, de nos faiblesses. Bien sûr, Notre Dame n’est pas une petite église de village. Le désastre qui
l’accable aujourd'hui retentit dans le monde entier. Ici, on prie, là on s’agenouille, là bas on glose, ailleurs on maudit, plus loin on se lamente.
Les « Grands » font leur marché publicitaire et se précipitent au chevet de cette immense Dame que les flammes torturent. Les déclarations vont bon train. « on va la reconstruire », « on va ouvrir une souscription », « je suis triste », « c’est la France qui est meurtrie...»
Mais qu’ont dit les mêmes quand chaque jour une église de la France lointaine et solitaire est pillée, souillée, vandalisée, les sacrements jetés parterre, les hosties répandues, les autels brisés ? Rien. Mais Notre Dame, ce n'est pas pareil, s’empressent-ils de nous seriner.
Si, c’est pareil !
C’est même pire, puisque loin des yeux de l’inquisition médiatique racoleuse, il n’est point de salut pour les plus petits d’entre nous. Quand ces prélats de la laïcité se lamentent sur Notre Dame, ils pensent au monument, au patrimoine et à ses richesses. Tout cela existe, il faut le protéger. Ils ne pensent pas à la maison de Dieu. Les flammes qui ont écroulé la flèche pointée vers le ciel comme pour diriger nos regards, demander pitié ou implorer pardon sont celles du bûcher de
Jeanne, enivrées par le festin que leur offrait l'inestimable charpente vestige du Moyen Âge. Ce sont celles qui refusent l’ardeur de la foi, travestissent en sorcellerie et frappent d’idolâtrie le dialogue avec la transcendance divine. Elles nous disent que notre monde de commerce et
de chiffres, de désirs impérieux et d'immédiateté n’a rien compris à ce qui se joue dans les tréfonds des âmes inquiètent et tourmentées des peuples européens victimes d’une déchristianisation à marche forcée. Soudain pétrifiés par l’échoeurant rougeoiement du crépuscule d’un Dieu, les tartufes dé-constructeurs reprennent du service pour ne pas manquer
l’acte de contrition collectif qu’on s’apprête à célébrer partout.
Ce n’est pas maintenant qu’il faut plaindre une cathédrale incendiée, et invoquer ce drame pour pacifier une nation en miettes. Les larmes factices de ces convertis de la dernière heure à la tristesse des grands moments ne parviendront pas à éteindre le feu de Notre Dame.
- Il fallait bien plus tôt affirmer la haute et impérieuse symbolique de nos églises et de nos cathédrales face à ceux qui ne veulent pas entendre que c’est de leurs seins que nous sommes issus.
- Il fallait promettre le pire à ceux qui oseraient toucher les lieux sacrés de notre Histoire et de nos institutions.
- Il fallait assumer notre ascendance, avant que d’autres se chargent de la dénaturer en vue de la détruire. Il fallait dire qui nous sommes, d’où nous venons, et vers quoi nous allons.
- Il fallait dire que la France est née là où, dans un paradoxe effrayant, on a voulu l’éteindre en la livrant aux flammes.
Il n’y a pas que Notre Dame qu’il faudra reconstruire. Pour elle, avec beaucoup d’argent et de patience, ce sera fait dans les prochaines années.
L’Église catholique, en proie au doute et à la désagrégation devra aussi trouver de bons maçons, qui croient en elle et en elle seule.
Mais nous ?
Que faudra-t-il, en plus de ce désastre sans nom, pour que nous décidions de nous reconstruire ? Les attentats, les manifestations, les déprédations, les incendies, les profanations, les violations de tous ordres n’ont pas secoué la veulerie de la pensée dominante qui ne croit en rien for elle-
même.
Renaîtrons-nous des cendres de Notre Dame ?
L’incendie de Notre Dame de Paris nous est présenté comme un drame national et peut-être un signe pour ceux qui pensent que rien n’arrive jamais par hasard. Les flammes ravagent le plus bel édifice du patrimoine parisien. Paris brûle-t-il? Notre Dame assurément! Une église et quelle église!, le lundi de la semaine sainte, qui nous annonce Pâques, part en flammes. Et la civilisation des cathédrales avec…
La société et les médias veulent croire aux causes accidentelles, à la faute à pas de chance. Mais souhaiteraient, submergé par l’émotion, que reviennent le temps de la concorde nationale et républicaine.
Toutes autres causes qui ne seraient pas accidentelles feraient basculer le pays dans la tragédie, peut-être dans le pire. Nous avons eu les signes avant-coureurs du départ de feu à Saint Sulpice, qui n’est toujours pas élucidé, mais dont les causes avérées sont criminelles.
C’est le cœur battant de la France qui brûle maintenant au moment où ces lignes sont écrites. C’est notre cœur brûlant qui pleure Notre Dame de Paris et sa flèche surmontée du coq contenant des reliques de la Sainte couronne d’épines, de Sainte Geneviève et de Saint Denis.
Notre patrie, fille aînée de l’église, fut de tout temps promise à la forge, c’est à dire aux tragédies les plus funestes et se relevant, aux succès les plus retentissants. Notre Dame, aujourd’hui, mère aimante, nous précède dans le brasier. Elle nous montre la voie de l’héroïsme et de la renaissance. Que brûle aujourd’hui nos vanités et nos illusions et se forge dès à présent l’épée de la reconquête spirituelle et de la victoire nationale.
Source : https://volontaires-france.fr/notre-dame-communique-des-vpf/
Ce drame rappelle la fragilité du sacré, de l’Etat mais aussi de la France. Un beau triptyque à reconstruire.
Source : http://galacteros.over-blog.com/2019/04/le-calvaire-de-notre-dame-le-deuil-et-l-espoir-francais.html
L’incendie dévastateur de la cathédrale Notre-Dame de Paris a suscité une émotion légitime chez beaucoup de Français. Marc Bloch, dans « L’Etrange défaite, écrivait : » il y a deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l’histoire de France, ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims, et ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération. » Or c’est l’histoire, et la conscience qu’en elle s’inscrit le destin de nos vies, qui font de nous des Français plus qu’une carte d’identité parmi deux ou trois autres au besoin. Etre français, c’est s’approprier l’histoire de France, la ressentir comme le fleuve qui nous porte depuis sa source, même lorsque l’on est issu d’un affluent récent. On pourrait donc ajouter, depuis hier, une troisième catégorie à celles que citait Marc Bloch, celle des Français qui, en voyant brûler Notre-Dame ont ressenti une déchirure, comme si ce désastre les touchait personnellement, les privait d’une partie d’eux-mêmes, d’un bien familial inestimable auquel ils s’identifiaient. La persistance de l’image, sa valeur symbolique incomparable lui font figurer la capitale du pays, rappeler les heures les plus glorieuses de notre histoire, et éveiller les émotions collectives les plus profondes du pays. Elles lui confèrent le rôle de trésor national. Sa situation sur l’île de la Cité, au coeur du royaume, son équilibre et sa beauté, posés entre les deux bras de la Seine, là où se marient la ville et la nature, dans un mélange harmonieux de sérénité et de puissance, attirent vers Notre-Dame l’affection que l’on voue à une personne.
Une des personnes interrogées par une chaîne d’information disait son émotion, invoquait le patrimoine ainsi menacé de manière peut-être irréparable, mais elle croyait bon d’ajouter qu' »elle se foutait de son caractère religieux ». Des journalistes citaient la communauté catholique, comme une communauté parmi d’autres de notre pays. Or, ce superbe édifice, connu du monde entier, n’a de sens que parce qu’il est un lieu de culte chrétien, couvert de signes qui ne peuvent être compris que grâce à une connaissance de la culture et de la religion chrétiennes. Sa présence au coeur de la capitale royale en fait le foyer d’une longue histoire, celle de dynasties catholiques qui ont rassemblé et agrandi le pays jusqu’à ce qu’il se proclame une nation, déjà réelle depuis Bouvines. Le message de Vladimir Poutine souligne le caractère de sanctuaire chrétien de Notre-Dame, au-delà de son appartenance au patrimoine culturel mondial. Il ne faudrait pas en effet qu’il y ait entre la cathédrale de Paris et les Français, le même rapport qu’entre les Egyptiens et leurs pyramides, celui d’une carte postale qui identifie un pays dont l’âme a changé, et qui n’en attend plus qu’un afflux de touristes.
Le sentiment puissant qui doit animer les Français à l’égard de Notre-Dame de Paris est celui d’une fierté identitaire, celle d’un peuple fier d’avoir construit, embelli et préservé une pareille merveille architecturale. Le fait qu’elle ait été ravagée par un incendie est un terrible avertissement : les Français méritent-ils leur héritage ? Certains s’interrogent sur les causes du sinistre dont on a dit bien rapidement qu’il était d’origine accidentelle. Aucune soudure n’avait été effectuée, la surveillance des échafaudages, une fois les ouvriers partis, était bien légère, or un incendie a été provoqué récemment à Saint-Sulpice, des déprédations ont été commises à la basilique de Saint-Denis, de nombreux monuments chrétiens sont profanés. De plus, hier, débutait la Semaine Sainte, la plus importante du calendrier catholique. L’hypothèse d’un acte délibéré doit-elle être exclue ?
Qu’il s’agisse d’un accident ou d’un attentat, la catastrophe qui a ruiné Notre-Dame de Paris est un appel au sursaut pour les Français en face du monde entier. Si c’est un accident, la désinvolture, le laisser-aller, l’amateurisme dans le travail et la sécurité autour d’un joyau du patrimoine national sont un bien mauvais signal, celui d’un pays qui a, petit à petit, abandonné sa réputation de rigueur et de technicité dans un domaine où il paraissait exceller. Si l’on a cherché à cacher une action hostile à la France et à son identité, c’est évidemment beaucoup plus grave : ce serait l’aveu d’un pays qui n’ose plus désigner ses ennemis et les affronter. Dans les deux cas, Notre-Dame en flammes appelle à la résistance, contre nous-mêmes ou contre nos ennemis, pour mettre un terme à cette longue décadence, dont les images d’hier offraient la version métaphorique, et à laquelle la France ne doit pas, ne peut pas se résoudre. En luttant avec courage contre le feu qui courait dans la « forêt » des charpentes, les 400 pompiers offrent un exemple à tous les Français.
Source : http://www.christianvanneste.fr/2019/04/16/notre-dame-en-flammes-un-appel-au-sursaut-national/
Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
Parfois, la vie est bien faite et les heureux hasards s’enchaînent de manière à rendre possible ce qui était difficile…
Tenez, prenez au hasard, cette histoire d’étincelle qui a mis le feu aux poutres de Notre-Dame.
Saviez-vous quel beau projet nous attend ?
Saviez-vous quelles belles œuvres immobilières sont dans les cartons ?
Non…
Allez, voilà de quoi rassasier votre curiosité… Nous avons là tous les ingrédients pour créer l’un des plus gros scandales économiques et politiques de notre histoire récente
Par exemple sur l’île de la Cité vous trouvez l’ancien Palais de Justice, classé évidemment aux monuments historiques, et… qui ne sert plus à grand-chose depuis l’entrée en service du nouveau Palais de Justice dans le nord de Paris…
Je me demande ce que l’on va bien pouvoir faire de cet immense et superbe bâtiment…
Par exemple sur l’île de la Cité il y a le célèbre 36 quai des orfèvres… mais vous savez qu’il est presque vide lui aussi ? Ainsi, « en septembre 2017 — après le départ, en juin, de la Brigade criminelle et de la Brigade des stupéfiants (BS) —, les derniers services de la police judiciaire ont déménagé au Bastion dans la cité judiciaire de Paris près du nouveau tribunal de Paris, porte de Clichy. Seule la Brigade de recherche et d’intervention (BRI), nommée aussi l’« antigang », reste dans les locaux pour « intervenir plus vite en cas d’attaque terroriste ». Mais la BRI ne sera pas un problème, et nous lui trouverons bien une petite place aux Invalides par exemple, ou ce n’est pas les m² qui manquent !!
Je me demande ce que l’on va bien pouvoir faire de cet immense et superbe bâtiment…
Par exemple, l’Etat est propriétaire de la Conciergerie… vous savez l’ancienne prison où Louis XVI fut retenu avant de se faire raccourcir la tête. C’est beau la conciergerie et c’est grand.
Je me demande ce que l’on va bien pouvoir faire de cet immense et superbe bâtiment…
Encore un autre exemple, il y a un immense hôpital sur l’île de la Cité… c’est l’Hôtel Dieu… et cela coûte tellement cher la médecine et les hôpitaux, et puis il y a le fameux trou de la sécu… Et puis, une telle surface mes amis, en plein cœur du cœur de la capitale… plus de 20000m²…. à 20 000 euros le m²… miam…
Je me demande ce que l’on va bien pouvoir faire de cet immense et superbe bâtiment…
Comme je ne suis pas avare, il y a encore un autre exemple et comme dans la pub « c’est pas fini », il y a aussi le Marché aux fleurs et le Marché aux oiseaux … Ils sont grands, très grands ces deux marchés…
Je me demande ce que l’on va bien pouvoir faire de ces immenses et superbes espaces…
Mais je vous avais dit que ce n’était pas fini ! Il y a aussi l’imposant Tribunal de Commerce… qui occupe une grande partie de l’île. De sublimes mètres carrés que l’on pourrait également sans doute occuper à des choses tellement plus rentables qu’à rendre des jugements ou des arbitrages sur des affaires commerciales triviales… Cela peut se faire de manière identique dans bien d’autres endroits moins luxueux. Franchement moi j’y ferais bien un grand palace à 5 000 euros la nuit la suite!
Enfin et pour terminer cette liste non exhaustive… Notre-Dame, appartient… à l’Etat et pas à l’église catholique…
Non exhaustive car il y a aussi le bureau des naturalisations de la préfecture de Paris, ou la compagnie motocycliste sans oublier une partie de l’école nationale de la magistrature… qui occupent quelques surfaces également… J’ai donc pris le plan de l’île et je vous ai mis en rouge toutes les zones appartenant à l’Etat ou au « para-public »… 90% de l’île de la Cité appartient à l’Etat, un Etat qui a besoin d’argent, de beaucoup d’argent et qui a là une occasion en « or » de transformer discrètement ses propriétés en poules aux œufs d’or…
Et bien si moi je me demande avec cette immense naïveté qui est la mienne ce que l’on pourrait bien faire de tous ces beaux bâtiments vidés progressivement de leur substance depuis 10 ans, les mamamouchis, eux, savent évidemment déjà ce qu’ils veulent en faire…
Oui parce qu’en réalité, la bataille autour d’une des plus grandes promotions immobilières de notre pays a déjà commencé et cela fait d’ailleurs quelques années.
Ainsi, la réhabilitation du parvis de l’hôpital Hôtel Dieu doit être confiée fin mai à un opérateur privé en vue de développer des activités commerciales… Et la Mairie de Paris « chercherait à pousser la candidature du groupe Quartus auprès de l’AP-HP, un choix qui ne fait pas l’unanimité ». Source ici
Au même moment, comme le rapporte cet article du Figaro, Martin Hirsch actuel Directeur Général de l’AP-HP «a proposé qu’une partie de l’Hôtel Dieu puisse être mobilisée pour permettre, le plus rapidement possible, le rayonnement du site», indique l’AP-HP dans un communiqué.
L’idée est de «pouvoir accueillir tout ce qui est muséal» afin que chacun puisse «accéder aux œuvres de Notre-Dame», a expliqué la direction à l’AFP. Cette offre de service pourrait «éventuellement» s’étendre aux besoins du futur chantier de rénovation du monument historique et des nombreux «compagnons qui devront venir y travailler». Source ici
On passe de l’hôpital au « muséal »… c’est joliment dit!
Quant au futur de l’île de la Cité, vous l’avez en image ici et sur le site Missioniledelacité.paris ici
Ce futur architectural et fondamentalement très commercial a déjà été pensé et imaginé. Tous les détails sont connus et les choses progressivement se mettent en place pour permettre la réalisation de la plus colossale opération immobilière au centre de Paris, dans « le cœur du cœur », un endroit où le prix du mètre carré peut se négocier 20 000 euros au moment où vous lisez ces lignes, mais quel sera le prix futur de ces m2 là où les 14 millions de touristes qui passent chaque année, sont une ressource extraordinaire de profits potentiels? Ce mètre carré se négociera peut-être 40, 50 ou même 60 000 euros…
Imaginez 14 millions de touristes délestés légalement par le commerce d’une centaine d’euro par tête de pipe !! Cela commence à faire une sacrée rente annuelle.
Pour s’assurer que les sous rentrent bien, on a même prévu le renforcement du trafic fluvial et un débarcadère à K€ sur pattes, pardon à touristes.
Alors, cette histoire d’étincelle qui a mis le feu aux poutres arrive donc à point nommé pour accélérer la mutation de l’île de la Cité, le cœur du cœur de Paris.
Non pas que cet incendie soit volontaire, l’enquête le dira ou pas. Disons, plus prosaïquement que c’est comme les incendies de forêts dans le sud-est… il faut toujours savoir faire contre mauvaise fortune bon cœur, et bonnes affaires. Quand la forêt brûle, les immeubles poussent sur les ruines fumantes.
L’île de la Cité est un immense défi et enjeu, également pour les grandes entreprises du BTP et autres groupes immobiliers, des contrats aussi mirobolants permettent également de se rémunérer confortablement entre amis. Enfin, les JO de 2024 sont pour bientôt, et cela serait bien que tout soit prêt ou presque pour cette date là car si en plus Notre-Dame réouvre à l’occasion des JO ce sera l’occasion rêvée de faire la promotion mondiale de cette promotion immobilière où l’on vendra à 40 000 euros le m² faisant de l’île de la Cité l’un des endroit les plus chers de la planète.
La question qui se pose, au-delà des aspects religieux consistant à savoir si des messes continueront ou pas à être célébrées à Notre-Dame, c’est bien le sujet des sous. Des très gros sous!
Parce qu’en filigrane, ce que j’évoque ici, c’est une possibilité de « privatiser » ce patrimoine et de dépecer des propriétés d’Etat de très grandes valeurs. Comme la Grèce a vendu ses îles, nous pourrions assister prochainement à une forme de mise en vente de l’île de la Cité.
Si le projet peut évidemment se discuter, et je n’y suis pas en soi opposé, au contraire, exploiter la mâne touristique est une bonne idée, j’aimerais savoir où vont aller les sous… Parce que rien n’empêche l’Etat, propriétaire, de réaliser les travaux nécessaires et de louer à des exploitants privés en restant propriétaire et en percevant des loyers plantureux qui alimenteraient les caisses de l’Etat et profiteraient ainsi à tous.
J’ai comme dans l’idée que l’on va plutôt vendre à vil prix, et c’est là qu’il va falloir regarder attentivement ce qu’il se passera… mais pas que!!
Comme nos mamamouchis sont assez prévisibles, il était assez évident qu’ils allaient essayer de tripatouiller un tantinet, mais comme les mamamouchis des générations précédentes s’étaient fait prendre tous les doigts dans le pot de confiture nous avions passé des lois et nous avons désormais tout un code et des règlements pour passer les marchés publics.
C’est très pénible la loi.
Pas pour nous les gueux, surtout le gueux en gilet jaune, ou le pauvre bougre qui roule à 53 au lieu de 50. Là la loi est dure et intraitable.
Pour ceux d’en haut, impossible de tripatouiller en toute sérénité juridique.
Du coup, vous savez quoi?
On va tout simplement légiférer par ordonnance (sans vote des députés) pour pouvoir se passer des règles des marchés publics. On est donc en train de nous préparer une impunité juridique pour masquer des fraudes potentiellement monstrueuses.
Voici ce que dit cet article de France Info « Ce projet de loi, qui vise à reconstruire la cathédrale en cinq ans, devrait permettre au gouvernement de passer outre des obligations en matière de marchés publics et de lois de protection du patrimoine ». Source ici
Peut-être que Macron est très pressé, les groupe du BTP aussi, et les copains des grosses entreprises qui auront les concessions également, mais moi, je vois une cathédrale de 850 ans… et je ne suis pas du tout pressé de la reconstruire et je ne vois pas pourquoi cela devrait forcément être fait en 5 ans…
Ha, si je vois, comme il faut reconstruire en 5 ans, et que l’on est pressé il faut se donner les moyens de le faire et donc retirer tous les gardes fou qui permettent globalement d’éviter que les abus ne soient vraiment trop importants.
Je suis évidemment ahuri par ce que je vois et par ce qui se dessine. Il n’y a qu’en faisant circuler cette information et ce type d’analyse que l’on peut forcer le gouvernement à reculer. Il faut dire « nous vous voyons ». « Nous comprenons ». Et je compte sur chacun de vous pour informer le plus grand nombre.
La seule manière pour que le poison du soupçon (ou du complotisme) ne s’insinue pas est de faire en sorte qu’il ne puisse pas y avoir de soupçon, par une véritable transparence, par une séparation des pouvoirs et par des systèmes de contrôles. Mais là ce n’est visiblement pas le cas!
Ce n’est plus une république, sinon bananière.
La république n’est plus, mais Vive la France.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
«
Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
Pour m’écrire charles@insolentiae.com
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
"En feu, la cathédrale Notre-Dame de Paris. Détruite, comme jamais au cours de ses huit siècles d’histoire. Guerres, occupation, rien n’est venu à bout de ce symbole national rayonnant dans le monde entier. Même les bombardements sur Paris, même les forces d’occupation allemandes ont épargné ce joyau. Notre misère politique aura fait le reste : négligence patrimoniale, restriction budgétaire sous pressions de Bruxelles, abandon intellectuel de ce qui a fait la France…L’incendie de NOTRE-DAME de PARIS est un symbole : celui de notre faillite, politique et spirituelle. Qui dira l’essentiel ? Dans le tumulte politique actuel, où la France a perdu définitivement la tête comme la raison, la voilà qui maintenant perd son âme comme son cœur devant le monde entier sidéré. Toutes les déclarations éplorées de notre classe politique indigente n’effaceront pas notre triste réalité. Nous n’avons – Français – aucune excuse. A l’incompétence de nos dirigeants, répond le renoncement personnel, individuel de chacun. Nous ne sommes plus à la hauteur de la France. Fasses que cet effondrement sonne l’heure de notre réveil collectif et ravive le sentiment de l’amour de la France, le désir comme la nécessité d’en préserver l’esprit." Communiqué National de Penser la France, 16 avril 2019. (1)
Notre-Dame : Machiavélisme... et "Disneyland" ?
par chantal dupille dite eva R-sistons