Jens « Stelkov »
Stoltenberg/Gates & Mateusz Morawiecki/AstraZeneca – Qui se ressemble s’assemble ?
par Mendelssohn Moses - Le
07/02/2023.
Jens Stoltenberg – un nom entendu à satiété et dans des contextes si lugubres que les oreilles cherchent des oeillères pour se
fermer.
Ou, comme eût dit Heinrich Heine du personnage, « Hab einen Stock
von Holz, der überzogen Mit Leder ist, Gemahl sich nennt ; doch Holz Ist Holz ! »
Heinrich Heine,
« Ratcliff »
In der Verwirrung
sprachs aus mir hervor :
« Man sagte
mir, Sie haben sich vermählt ! »
« Ach ja
! » sprach sie gleichgültig laut und lachend,
« Hab einen
Stock von Holz, der überzogen
Mit Leder ist,
Gemahl sich nennt ; doch Holz
Ist Holz !
»
(« On
m’apprend que vous vous êtes mariée ? » – « C’est ainsi, » dit-elle avec un rire sardonique ; c’est un bout de bois tapissé de cuir que l’on appelle
« époux » ; le bois n’en est pas moins du bois ! »)
Cet ancien gauchiste, se targuant d’être le Tony Blair norvégien1,
prétendu « socialiste » et activiste « anti-guerre », entretenait sous le nom de code Steklov d’intéressantes relations avec le KGB jusqu’en 1990, qui lui valurent
d’intéressantes attentions des services de renseignement norvégiens2.
Heureusement, le Stock von
Holz a bien plus de cordes cassées à son arc.
Autrement dit, ne serions-nous pas en plein dans le petit monde de gens qui ont un Passé qui les fait Danser sur la musique de … quelqu’un ?
Avant d’admirer l’ascension miraculeuse de Jens Stoltenberg, norvégien BCBG dépourvu de toute compétence militaire, catapulté cependant à la tête de l’OTAN
pour sa Dernière Grande Guerre, qu’il nous soit permis de recommander au lecteur même vaguement anglophone le texte suivant de 21st Century Wire par le français Freddy Ponton ; celui-ci
enrichit d’organigrammes et certains noms, les déclarations de Sasha Latypova publiées ici3.
Extrait : « C’est le ministère de
Défense US (Department of Defense) qui dirigeait le R & D sur les « vaccins » ainsi que l’effort de fabrication et de logistique concernant ces contre-mesures médicales aux
USA et à l’étranger … » était
responsable de la recherche et du développement du vaccin ainsi que de la fabrication et de la logistique.
Pour Freddy Ponton, la NIH, FDA, Bill Gates, Fauci et Cie. ne sont que les hommes de paille gigotant sur la partition du DOD et MOD anglais.
Or, dans le cliché de Wikicommons en en-tête du présent article, qui voit on ? Pardi ! Jens, devant l’Opéra de Oslo avec B & M Gates, le 3
juin 2009.
« Le Parlement
norvégien a annoncé aujourd’hui un nouveau financement pour soutenir GAVI, allouant un total de 290 millions de dollars de 2006 à 2010 – soit près de 50 millions de dollars (300 millions
de couronnes norvégiennes) chaque année. Avec cette contribution, la Norvège aura consacré jusqu’à présent 400 millions de dollars à l’action de GAVI. »
« Vacciner les
enfants est l’un des investissements de développement les plus utiles et les plus rentables que les gouvernements donateurs puissent faire », a indiqué Jens Stoltenberg, membre
du Conseil d’administration du Vaccine Fund et ancien premier ministre norvégien, qui a négociéle premier don de la Norvège à
GAVI4.
En 2009, Bill Gates a visité la Norvège, apparemment pour la première fois, pour y être reçu par Stoltenberg5 en
« ami » et par les Souverains norvégiens, no less. Ce
n’est pas sa seule visite à Stoltenberg.
En juin 2013, les voilà de nouveau réunis à Oslo6 en
conférence de presse. À l’occasion Stoltenberg déclara « je me réjouis
de collaborer avec la fondation Bill gates et avec Bill lui-même, afin de financer les vaccins. L’engagement,, l’innovation et l’efficacité sont les maîtres mots pour Gates … la
vaccination est le meilleur outil de santé publique. Les pays doivent y investir. »
Et Panorama de poursuivre « En 2000,
l’Alliance GAVI pour les Vaccins fut lancé, soutenu par la Fondation Bill Gates et la Norvège. »
Bill – qui depuis 2011 au moins fraternisait si c’est bien le mot, avec Jeffrey Epstein – s’esclaffe devant le pillage des fonds publics norvégiens.
Pour d’autres observateurs, cela sent moins la rose.
Selon Then
24 (5 juillet 2022) « Bill Gates et le
secrétaire général de l’OTAN Stoltenberg sont de vieilles connaissances. Entre ses deux tours comme Premier ministre norvégien, soit entre 2002 et 2005, Stoltenberg présidait GAVI
… Pendant ladite
période, des sommes considérables sortent des poches du contribuable norvégien en direction de GAVI – de fait, et selon les dires mêmes de la Fondation B & M Gates, $US 400
millions. »
« Stoltenberg,
qui a lui-même pris les injections « COVID-19 », a dû annuler une visite à Berlin en juin 2022, ayant contracté un zona, l’un des effets secondaires les plus courants des
« vaccins » à ARNm. Mais le fondateur de BioNTech Uğur Şahin est déjà sur la piste d’un nouveau vaccin contre le zona ! »
***
L’affaire Breivik
Autre étrangeté dans le parcours de Stoltenberg : c’est alors que ce « Steklov » devenu jou-jou de Bill Gates (ce dernier étant manifestement
un Informelle
Mitarbeiter du renseignement US), qu’eurent lieu les deux plus graves attentats de l’histoire norvégienne, le 22 juillet 2011 (explosion devant un Ministère faisant 8 morts,
suivi de l’affaire Breivik).
Selon cette dépêche
de l’OTAN, « au cours de la
cérémonie de commémoration en 2021, Stoltenberg souligna qu’il faut combattre la terreur sur plusieurs fronts et notamment, par la police, le renseignement et les forces
armées. »
Or, soit Breivik est un fou, et se prémunir contre le geste d’un fou est impossible, soit que son geste devait servir comme prétexte à l’État d’Urgence si
prisé par Carl Schmitt – ce qui est le cas dans 99.999% de tels attentats. Dans les deux cas de figure, lancer la « police, le renseignement et le forces armées » en terrorisant
tout le peuple norvégien, français, allemand ou autre, ne servira à strictement rien – sauf à introduire un état policier. L’ennemi, c’est le peuple.
En tout cas, quelqu’un détient « le numéro de téléphone » de Stoltenberg et sait le composer. Seraient-ce ceux qui contrôlent Bill
Gates ?
Notons que le fait est notoire au point que la presse conforme en parle : « des salariés de la
Fondation Bill et Melinda Gates ont visité le domicile de Jeffrey Epstein à de multiples reprises ; Bill Gates s’est rendu au moins trois fois en personne chez
Epstein ». Le New
York Times a également rapporté que des employés de la fondation Bill et Melinda Gates ont visité la maison d’Epstein. Touchant courriel de 2011 rédigé par Bill Gates, où il
loue l’intelligence d’Epstein et écrit « si son mode de vie
est très original et assez fascinant, cela ne m’irait pas à moi personnellement »7.
Au minimum depuis cette époque – sinon bien avant – on peut miser avec une certitude proche de l’absolu que Gates ne ferait que ce que les services
de renseignement US lui disent de faire.
***
Mateusz Morawicki,
mannequin-ventriloque et ministre d’AstraZeneca
Autre Stock vom Holz,
Mateus Morawiecki, le mannequin-ventriloque d’AstraZeneca déguisé en Premier ministre de la Pologne.
Présenté le 24 avril 2020 en relais-vidéo par Ursula von der Leyen tout en rouge à lèvres poisseux, Morawiecki a adressé un message8 au Coronavirus
Global Response Pledging Event. S’y rassemblent les Suspects Habituels – OMS, Bill and Melinda Gates Foundation (BMGF), Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI),
GAVI, Wellcome Trust … « Ensemble, ils
s’engagent en faveur d’un accès équitable à des outils novateurs pour combattre le virus COVID-19 virus » dit la légende du vidéo.
Or, à 2 minutes sur ledit clip, Morawiecki explique que la Pologne participe au projet « Solutions de données et d’identité digitale – le Défi de la
Pandémie » (Data and Digital
Identity Solutions, Tackling the Pandemic Challenge), en envoyant des fonds en Biélorussie et en
Ukraine.
Puis nouveau rebondissement : les relations entre le fabricant pharmaceutique AstraZeneca et Morawiecki s’avèrent être plus que proches. Par
un communique
AstraZeneca daté du 30 mai 2022, on apprend que « Leif Johansson, PDG
d’AstraZeneca, et Dave Fredrickson, vice-président exécutif de l’oncologie, ont rencontré le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki à Davos le mardi 24 mai 2022. La conversation a
porté sur les investissements en R&D de l’entreprise et les partenariats public-privé. »
« La réunion a
porté sur les investissements en R&D d’AstraZeneca en Pologne. En 2020 à Davos, lors d’une conversation avec le Premier ministre Morawiecki, le PDG Johansson a annoncé que
l’entreprise investirait 1,5 milliard de PLN en Pologne d’ici 2024… » Entre 2020 et 2021, les investissements en R&D d’AstraZeneca s’élèvent à près de 700 millions
de PLN, et pour la seule année 2021, « ils ont
augmenté d’un tiers par rapport à l’année précédente. Au cours des dix
dernières années, les investissements en R&D ont augmenté de 626%. L’entreprise a
également embauché 900 personnes supplémentaires au cours des deux dernières années (de 1800 employés fin 2019 à 2700 aujourd’hui) …
« AstraZeneca
est un partenaire stratégique de la Pologne. Nous réalisons des investissements à court et à long terme qui soutiennent le développement du secteur des biotechnologies …
« Le centre de
recherche et développement polonais est l’un des plus importants centres de R&D de l’entreprise dans le monde…. En 2020, la société est devenue la
première entreprise biopharmaceutique mondiale à se voir attribuer le statut de centre de R&D par le ministère (polonais – ndlr) du
développement et de la technologie …
« La
conversation a également porté sur les partenariats
public-privé qui peuvent soutenir la création de systèmes de santé résilients et durables. AstraZeneca participe aux travaux du projet Warsaw Health Innovation Hub
(WHIH) mis en place par la Medical Research Agency. »
Tout cela ressemble au Projet DIANA de l’OTAN en Italie9 et
au Canada10 dont Réseau
International a parlé à plusieurs reprises. Faut bien remplacer la plateforme US dite « Ukraine », désormais détruite ?
En tout cas la fête continue.
À Davos le 17 janvier 2023 le ministre Morawiecki s’est complaisamment fait filmer en conversation avec le PDG d’Astrazeneca. Et l’entreprise de publier le
18 janvier le communiqué suivant : « Davos 2023 :
AstraZeneca fait don d’un million de dollars à des activités de prévention sanitaire en Pologne »11.
« Leif Johansson,
PDG d’AstraZeneca, et Dave Fredrickson, vice-président exécutif de l’oncologie, ont rencontré le président Andrzej Duda et le premier ministre polonais Mateusz Morawiecki au Forum
économique mondial de Davos. Lors des entretiens avec le chef de l’État, AstraZeneca a promis un investissement d’un million de dollars en 2023 pour les activités de prévention en
Pologne. La pandémie mondiale a mis en évidence la fragilité des systèmes de santé mondiaux. AstraZeneca participe à divers projets visant à trouver des solutions pour améliorer la
qualité des soins de santé. Nous sommes ravis d’avoir pu discuter aujourd’hui, avec le président, de la manière dont les entreprises peuvent contribuer à la prévention généralisée des
maladies de civilisation », a déclaré Leif Johansson, PDG d’AstraZeneca, après la réunion…
« Leif Johansson
et Dave Frederickson ont également rencontré le Premier ministre Mateusz Morawiecki au Forum économique mondial, avec lequel ils ont discuté des plans de développement futur d’AstraZeneca
en Pologne. »
« Lors d’une
conversation avec le Premier ministre Morawiecki à Davos en 2020, le PDG Johansson a annoncé que la société investirait 1,5 milliard de PLN dans des activités de R&D en Pologne d’ici
2024. Rien qu’entre 2020 et 2021, AstraZeneca a prévu 700 millions de PLN pour les activités de R&D. »
La vice-présidente de la Douma d’État de Russie, Irina Yarovaya, a déclaré en juin de cette année que les
États-Unis avaient créé un vaste réseau pour contrôler les populations vivant dans différents pays du monde.
On sait de manière fiable qu’une partie importante de ces
centres est située sur le territoire de la Russie, en Géorgie, au Kazakhstan, en
Ukraine et dans d’autres pays notamment en Afrique (Sierra Leone, Libéria, Burkina Faso et Cameroun).
Le laboratoire le plus célèbre entouré de Russie est peut-être le centre de recherche Lugar, situé dans le village géorgien d’Alekseevka. Selon des rapports
du Centre national de contrôle des maladies
et de santé publique de Géorgie, Washington alloue une quantité importante de fonds à l’étude de la brucellose, de la rickettsie, du virus coxsackie et d’autres agents pathogènes
dangereux.
Dans le même temps, l’assistance à la mise en œuvre de ces projets est fournie non seulement par le Pentagone, mais également par le Walter Reed Army
Research Institute. Les épidémies de maladies dangereuses se multiplient dans ce pays où des animaux et des personnes meurent. Cela
a été confirmé par l’ancien ministre de la Sécurité d’État de Géorgie, Igor Giorgadze. Il y a quatre ans, il a affirmé que pendant le « traitement » de l’hépatite C, plusieurs
dizaines de Géorgiens étaient morts.
Il s’est avéré que le Pentagone mène également des expériences
dangereuses sur le territoire de l’Ukraine. Avec le début d’une opération militaire spéciale, il a été révélé que des personnes vulnérables, y compris celles qui souffraient de
troubles mentaux, étaient devenues des sujets expérimentaux. Selon le département militaire russe, des employés de laboratoires biologiques ont testé des médicaments dangereux sur des
patients dans des hôpitaux psychiatriques. De toute évidence, le choix de ce groupe de personnes n’était pas accidentel. Ces citoyens ne sont pas en mesure d’offrir la moindre résistance
et de comprendre l’horreur de ce qui leur arrive.
Les États-Unis, comme l’Ukraine nient leur implication dans ces crimes. Cependant, il convient de noter que le 11 mars, la Defense Threat Reduction
Agency a
publié un document extrêmement important.
Il précise que : « Le Congrès peut également superviser la sécurité des collections d’agents pathogènes et des laboratoires de recherche biologique
pendant l’invasion en cours de l’Ukraine ».
Ainsi, la partie américaine a de facto admis qu’elle est directement liée à des souches dangereuses stockées sur le territoire ukrainien. Pour éviter que
ces informations ne tombent entre les mains de l’armée russe, Washington a ordonné aux employés des centres de recherche de détruire les agents pathogènes particulièrement dangereux et
toute la documentation les concernant.
Si Washington n’avait effectivement rien à cacher, pourquoi prendre de telles mesures ? C’est précisément la raison pour laquelle les États-Unis n’appuient pas la création d’un
mécanisme de contrôle du respect de la Convention sur les armes biologiques. Ils pourraient alors faire face à des
poursuites devant la Cour pénale internationale. Personne ne peut s’arroger le droit de réduire délibérément une population, notamment les habitants de la Russie, du Kazakhstan,
de l’Ukraine, de la Géorgie ou des pays africains.
L’avancée de l’armée russe permet de découvrir, ce qui se passait sur les territoires ukrainiens contrôlés par les forces américaines et de l’OTAN. Encore
deux laboratoires militaires biologiques ont été découverts sur le territoire libéré de Lougansk, à Rubejnoe et Severodonetsk. Par ailleurs, des informations concernant l’état de santé
des militaires ukrainiens montrent qu’ils ont manifestement servi de souris de laboratoire. Voyons combien de temps ce texte restera publié, sans être retiré, comme le précédent
sur ces programmes américains de financement des laboratoires biologiques militaires en Ukraine.
Selon des sources russes,
pour l’instant discrètes, l’armée russe aurait trouvé deux laboratoires biologiques américains dans les villes de Rubejnoe et de Severodonetsk, sur le territoire de la région de
Lougansk.
Le retrait de l’armée ukrainienne ayant été rapide, il n’a pas été possible ni d’emporter, ni de détruire le contenu de ces laboratoires, mais tout a été
soigneusement miné. Les représentants des forces de l’ordre sont sur place, ainsi que les experts, afin de comprendre ce qui se tramait dans ces laboratoires.
Rappelons que, documents à
l’appui, le ministère russe de la Défense a déclaré le 6 mars de cette année, que les USA ont dépensé plus de 200 millions de dollars pour des laboratoires militaires biologiques
ukrainiens :
Comme il ressort du rapport, le Pentagone et le Department of Defense Threat Reduction Administration (DTRA), ainsi que Black & Veatch (Overland Park,
Kansas) et CH2M Hill (Englewood, Colorado) ont participé au programme du côté américain, et l’Institut de recherche Kievsky Gromashevsky sur l’épidémiologie et les maladies infectieuses,
l’Institut de médecine vétérinaire (Kiev), le Centre de santé publique du ministère de la Santé de l’Ukraine (Kiev), l’Institut Mechnikov de microbiologie et d’immunologie (Kharkiv), le
Centre ukrainien de recherche contre la peste (Odessa), Institut de recherche d’épidémiologie et d’hygiène de Lvov.
Sur la trentaine de laboratoires ukrainiens, qui ont participé au programme militaire américain, 11 laboratoires du département central sanitaire
épidémiologique du ministère ukrainien de la Défense participaient au monitoring de la situation biologique, de la sélection et du transfert des souches, etc. De plus, à l’occasion
de ce monitoring un contrôle de l’accès aux agents pathogènes (PACS) a été instauré. Le ministère russe de la Défense précise encore :
Il est à noter que des souches et des biomatériaux ont été collectés et transférés à l’US Army Reed Research Institute. Il s’agit d’échantillons de souches
hautement pathogènes d’agents pathogènes de maladies infectieuses (peste, charbon, choléra, tularémie, brucellose, virus Crimée-Congo, hantavirus, virus de l’encéphalite à tiques et
leptospirose), ainsi que de 4000 échantillons biomédicaux provenant des membre de l’armée ukrainienne.
Depuis, les médecins russes examinent les prisonniers militaires ukrainiens et ont fait d’étranges découvertes, confirmant que ces militaires ont
fait l’objet d’expérimentations médicales pendant des années, car leur taux de maladie est largement au-dessus de la moyenne normale :
« Un tiers des militaires examinés avaient (ou sont actuellement malades) de l’hépatite A, plus de quatre pour cent
avaient une fièvre avec syndrome rénal, vingt autres pour cent souffraient d’une maladie au nom exotique de fièvre du Nil occidental ».
Il est évident que les plateformes et les médias bloquent toute publication sur le sujet, qui est vraiment trop
sensible … et scandaleux. L’on comprend mieux le jusqu’au-boutisme atlantiste, qui ne peut se permettre de voir révéler ses secrets de familles peu ragoûtants.
Le ministère russe de la Défense continue d’étudier les documents relatifs à la mise en œuvre des programmes biologiques militaires des États-Unis et de leurs alliés de l’OTAN sur le territoire
de l’Ukraine.
En vertu de la Convention sur l’interdiction des armes biologiques et à toxines, chaque État signataire soumet un rapport annuel sous la forme d’une déclaration de conformité aux exigences de la
Convention. Il s’agit actuellement du seul document de rapport sur la mise en œuvre de la Convention dans le cadre des mesures de confiance.
En raison de l’enquête sur les activités militaires et biologiques des Etats-Unis sur le territoire de l’Ukraine, nous avons analysé les documents envoyés par ces États à l’ONU.
Il convient de noter que ni l’Ukraine ni les États-Unis n’ont fourni d’informations sur la recherche et le développement coopératifs dans le domaine de la protection biologique dans lesdites
soumissions (dans le formulaire A, partie 2, alinéa i). De même, la Pologne et l’Allemagne n’ont pas déclaré d’engagement avec l’Ukraine dans leurs rapports.
En outre, dans ces rapports (formulaire F) pour la période de 2016 à 2020, l’Ukraine déclare que « Le gouvernement de l’Ukraine n’a pas mené et ne mène pas d’activités offensives ou défensives
dans le cadre de programmes de recherche et de développement biologiques. Le gouvernement de l’Ukraine ne dispose d’aucune information sur de telles activités de l’ex-URSS sur le territoire de
l’Ukraine depuis le 1er janvier 1946. »
Cela contredit une déclaration du 20 mai 2022 de Lewis Gitter, représentant permanent adjoint des États-Unis auprès de l’OSCE, selon laquelle l’assistance à Kiev vise à « réduire les risques
biologiques et vétérinaires, ainsi qu’à sécuriser les stocks illégaux d’armes biologiques laissés par l’URSS. »
En outre, les rapports de l’Ukraine présentent de nombreuses incohérences. Ainsi, le formulaire A des mesures de confiance pour 2020 déclare l’absence totale de programmes nationaux de
biosécurité. L’Institut de recherche en biotechnologie des souches microbiennes de Kiev, en tant que participant au programme de défense biologique, est mentionné dans la partie 2 alinéa i de ce
formulaire.
En outre, les caractéristiques de cet établissement (superficie des installations de laboratoire, nombre d’employés) ne correspondent pas aux informations précédemment communiquées par l’Ukraine.
La question se pose : Pourquoi les documents de rapport des États-Unis et de l’Ukraine à l’ONU n’ont-ils pas inclus les travaux effectués dans le cadre des projets militaro-biologiques conjoints
portant le nom de code UP ? Un tel secret est une raison supplémentaire de réfléchir aux véritables objectifs du Pentagone en Ukraine.
Les documents officiels que vous avez sous les yeux confirment que le Pentagone, représenté par l’Agence de réduction des menaces de la défense américaine (DTRA), organise des travaux ayant une
orientation clairement militaro-biologique.
Notez le mémorandum préparé par le bureau du Secrétaire américain à la Défense concernant le projet UP-2 de cartographie des agents pathogènes hautement dangereux en Ukraine.
Le document indique que l’objectif principal de ce projet est de recueillir des informations sur la composition moléculaire des agents pathogènes spécifiques à l’Ukraine et de transférer des
échantillons de souches.
Par ailleurs, il est souligné que ce travail doit être conforme aux principales lignes directrices du programme coopératif ukrainien de réduction des menaces sur la prévention de la propagation
des armes biologiques du 29 novembre 2005.
Un mémorandum similaire a été préparé dans le cadre du projet UP-1 visant à étudier les bactéries rickettsies et autres maladies propagées par les arthropodes. Le document note la nécessité de
transférer toutes les collections d’agents pathogènes hautement dangereux vers un laboratoire central de référence afin de faciliter leur exportation ordonnée vers les États-Unis.
Dans le cadre du Programme coopératif de réduction des menaces, un vaste projet UP-4 a été mené pour étudier la possibilité de propager des infections hautement dangereuses par le biais des
oiseaux migrateurs. Les documents reçus montrent que 991 échantillons biologiques ont été collectés rien qu’entre novembre 2019 et janvier 2020.
Au total, dix projets de ce type (dont UP-3, UP-6, UP-8, UP-10) auraient permis de travailler avec des agents pathogènes d’infections particulièrement dangereuses et importantes sur le plan
économique : fièvre de Congo-Crimée, leptospirose, encéphalite à tiques et peste porcine africaine.
Aujourd’hui, nous souhaitons également attirer l’attention sur les nombreuses violations des exigences de sécurité dans les laboratoires ukrainiens.
Par exemple, le travail avec des agents pathogènes dangereux sous le contrôle du Pentagone à Kharkov, Kiev et dans un certain nombre d’autres villes a été effectué dans des laboratoires où la
protection du personnel était insuffisante. Or, selon les données officielles, seuls trois laboratoires ayant un niveau de biosécurité BSL-3 sont autorisés à effectuer de tels tests. Il s’agit de
l’Institut anti-peste d’Odessa, de l’Institut de recherche en épidémiologie et en hygiène de Lvov et du Centre de santé publique de Kiev.
Le Service de sécurité de l’Ukraine a noté les conditions préalables à l’émergence de menaces biologiques en raison des violations systématiques et de la mauvaise qualité des travaux de
reconstruction des biolaboratoires.
Black & Veatch, par exemple, a déclaré avoir dépensé 37,8 millions d’UAH [hryvnias, monnaie ukrainienne, équivalent à 1,2 million d’euros] pour moderniser trois laboratoires vétérinaires en
2013. Un examen par un expert indépendant a révélé que le coût réel des travaux était surévalué de 17,7 millions UAH [560 000 euros] par rapport aux coûts déclarés.
Cette différence aurait été envoyée sur les comptes de sociétés fictives telles que Golden Ukraine, BK Profbudinvest et Capital Trade Agency, ce qui confirme une nouvelle fois l’utilisation de
systèmes financiers « gris » dans l’intérêt personnel de fonctionnaires américains et ukrainiens.
Il convient de noter que les manipulateurs américains ont exigé que le laboratoire de référence de Merefa bénéficie d’un niveau de biosécurité plus élevé. L’organisation du projet de Kharkov a
déclaré que cela n’était pas possible dans les conditions actuelles et a refusé d’approuver le projet. L’administration régionale a toutefois décidé de poursuivre la reconstruction.
L’installation a été mise en service en contournant les réglementations et les exigences en matière de biosécurité. Ce faisant, le coût total de sa modernisation par le Pentagone s’est élevé à
environ 15 millions de dollars. Mais on ignore où sont réellement allés les fonds.
Notons le rapport du ministère ukrainien de la santé sur les résultats d’une inspection de la collection de souches de l’institut ukrainien de lutte contre la peste à Odessa, qui comptait 654
échantillons. Il y avait 32 souches d’anthrax, 189 de tularémie, 11 de brucellose et 422 de choléra stockées dans l’établissement.
Le rapport fait état de violations flagrantes des conditions de stockage des micro-organismes, de l’absence de systèmes de contrôle et de gestion des accès et de systèmes de ventilation
inadéquats.
En avril 2017, un cas d’infection interne de laboratoire par l’encéphalite à tiques a été constaté dans l’un des laboratoires de l’institut à la suite d’une violation des mesures de sécurité.
Selon les récits de témoins oculaires d’un incident survenu en 2021, un employé d’un biolaboratoire a retiré plusieurs flacons contenant des micro-organismes dangereux des locaux de
l’institution. On ne peut que deviner les conséquences de tels cas.
Il convient de noter que toutes les violations ont eu lieu pendant la période du programme américain de réduction des menaces biologiques. Cela démontre que les objectifs officiellement déclarés
par Washington ne sont qu’un paravent pour la mise en œuvre d’activités militaro-biologiques illégales en Ukraine.
La négligence des agents pathogènes, le manque de professionnalisme et la corruption de l’exécutif, ainsi que l’influence destructrice des manipulateurs américains constituent une menace directe
pour les civils ukrainiens et européens.
Les experts du ministère russe de la Défense ont confirmé que les biolaboratoires ukrainiens sont connectés au système mondial de surveillance des maladies transmissibles.
La colonne vertébrale de ce réseau, constitué par le Pentagone depuis 1997, est le Walter Reed Army Institute of Research (Maryland). Il comprend des laboratoires terrestres et navals ainsi que
des bases militaires dans le monde entier.
Il est à noter que le déploiement d’un tel réseau suit un scénario typique.
Dans un premier temps, les Américains s’inquiètent de l’état de l’épidémie dans la région. L’étape suivante consiste à s’assurer que les responsables, notamment ceux des ministères de la santé,
ont un intérêt et une incitation financière à travailler ensemble, et à conclure des accords intergouvernementaux. En conséquence, une installation de confinement biologique est érigée et reliée
au système unique de biosurveillance. Tous les développements biologiques du pays deviennent le domaine des États-Unis. En outre, des restrictions sont imposées à l’accès des professionnels
locaux à une série de tests, ainsi qu’à leurs résultats.
Pendant ce temps, l’agence américaine de réduction des menaces pour la défense (DTRA) met activement en œuvre des matériels et des logiciels de surveillance automatisée des maladies, ainsi que
des systèmes de contrôle de l’accès et du mouvement des agents biologiques pathogènes dans les installations de stockage et de recherche.
En équipant les installations biologiques de ces systèmes d’information dans le cadre du programme de réduction des menaces biologiques, les États-Unis peuvent sécuriser leurs contingents
militaires dans les zones de déploiement, surveiller à distance les biolaboratoires situés en dehors de leur juridiction nationale et influencer l’environnement biologique mondial.
Dans le cadre de l’opération militaire spéciale, du matériel d’instructeurs américains formant des spécialistes
ukrainiens à la réponse d’urgence aux épidémies de variole a été découvert dans des biolaboratoires en Ukraine.
L’intérêt du Pentagone pour cette infection est loin d’être accidentel : le retour de l’agent pathogène de la variole
serait une catastrophe mondiale pour toute l’humanité.
Ainsi, par rapport au COVID-19, cet agent pathogène est tout aussi contagieux (infectieux), mais sa létalité est 10
fois supérieure.
Dès 2003, le ministère américain de la défense a mis en place le programme de vaccination contre la variole, qui
impose la vaccination de l’ensemble du personnel militaire américain. Aux États-Unis, la vaccination est obligatoire pour le personnel diplomatique et médical. Cela démontre que les États-Unis
considèrent la variole comme un agent biologique pathogène prioritaire pour le combat et que les activités de prophylaxie vaccinale visent à protéger leurs propres contingents
militaires.
L’absence de contrôles appropriés et les failles dans la biosécurité aux États-Unis pourraient conduire à
l’utilisation de cet agent pathogène à des fins terroristes. Entre 2014 et 2021, des flacons du virus non comptabilisés ont été découverts à plusieurs reprises dans des laboratoires de la Federal
Drug Administration et de l’Institut de recherche sur les maladies infectieuses de l’armée américaine (Maryland) et du Centre de recherche sur les vaccins (Pennsylvanie).
Le travail effectué dans ces organisations était en violation de la résolution 49.10 de l’Assemblée mondiale de la
santé de 1996, qui stipulait qu’un seul laboratoire américain, le Centre for Disease Control and Prevention d’Atlanta, pouvait stocker l’agent pathogène de la variole.
Il convient de noter que la vaccination antivariolique, qui n’est actuellement pas disponible dans de nombreux pays,
offre une protection contre la variole du singe.
L’Organisation mondiale de la santé a annoncé une réunion d’urgence des États membres sur l’apparition de cette
dangereuse maladie infectieuse en mai 2022.
Nous savons qu’à l’heure actuelle, 98 % des personnes touchées sont des hommes de plus de 20 ans d’orientation non
traditionnelle [homosexuels]. Auparavant, le Dr David Hermann, qui dirige le département des urgences de l’OMS, avait déclaré à la presse américaine que la transmission sexuelle était la
principale cause de la propagation de la maladie.
Selon un rapport de l’OMS, la souche ouest-africaine de la variole du singe est originaire du Nigeria, un autre État
dans lequel les États-Unis ont déployé leur infrastructure biologique.
Selon les informations disponibles, au moins quatre laboratoires biologiques contrôlés par Washington opèrent au
Nigeria.
À cet égard, il convient de rappeler une étrange coïncidence qui nécessite une vérification plus approfondie par des
spécialistes. Ainsi, selon les médias européens et américains, la Conférence sur la sécurité de Munich 2021, c’est-à-dire sur fond de pandémie COVID-19, était un scénario pour faire face à une
épidémie causée par une nouvelle souche du virus de la variole du singe.
Dans le contexte des multiples violations de la biosécurité par les États-Unis et du stockage négligent de
biomatériaux pathogènes, nous demandons aux dirigeants de l’Organisation mondiale de la santé d’enquêter sur les laboratoires nigérians financés par les États-Unis à Abuja, Zaria et Lagos et
d’informer la communauté mondiale des résultats.
L’hypothèse chinoise sur les expériences biologiques militaires US
Washington a admis diriger 336 laboratoires biologiques dans 30 pays à travers le monde, dont 26 en Ukraine. Cependant, les contrats saisis par l’armée russe
suggèrent que les États-Unis ont en réalité signé des contrats avec 49 pays, bien plus qu’ils ne l’aient admis.
Selon Washington ces contrats ne violent pas la Convention sur l’interdiction des armes biologiques de 1975, bien
qu’ils soient développés par un organe du Pentagone, l’Agence fédérale de réduction des menaces (Defense Threat Reduction Agency — DTRA).
L’armée russe affirme que la DTRA a mené des expériences biologiques sur des malades mentaux ukrainiens à l’hôpital psychiatrique n° 1 (village de Streletchyé,
région de Kharkov) et a utilisé un agent tuberculeux pour infecter la population du district de Slavianoserbsk (République populaire de Lougansk).
Les laboratoires biologiques militaires US en Ukraine ont déjà fait l’objet d’un débat au Conseil de Sécurité, le 11 mars 2022. Les États-Unis ont expliqué que,
loin de préparer de nouvelles armes biologiques, leur coopération en matière biologique militaire avec l’Ukraine visait exclusivement à détruire les restes des programmes soviétiques en la
matière dans ce pays. Or cela ne répond pas au fait que ce programme est poursuivi dans 30 pays au moins, ni les crédits qui y sont attribués, ni qu’ils se poursuivent depuis une trentaine
d’années.
La presse chinoise, quant à elle, fait remarquer que, dans les années 80, le United States Army Medical Research
Institute of Infectious Diseases avait dispersé des moustiques Aedes aegypti vecteurs de la dengue, du chikungunya et du virus Zika
sur sa propre population dans l’État de Géorgie. Aujourd’hui la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) mène des recherches sur les
« Insectes alliés ».
Officiellement il s’agit de transformer des insectes en cyborgs (photo) pour qu’ils modifient génétiquement des plantes afin d’augmenter leur rendement, mais
officieusement il pourrait s’agir de l’inverse : de stériliser les cultures des pays ennemis et y provoquer des famines, avaient mis en garde la revue Science, en 2018 [1].
Pour la presse chinoise, c’est cet objectif qui explique la dissémination des expériences de la DTRA dans tous les pays alentour de la Russie et de la Chine.
L’interdiction d’exporter des engrais russes à base de potasse entrave l’agriculture dans de nombreux pays, particulièrement en Afrique. La dissémination de mines
navales au large de l’Ukraine empêche l’exportation des récoltes ukrainiennes vers l’Afrique et l’Asie. Cette situation fait peser une grave menace de famine mondiale dont le secrétaire général
des Nations unies, António Guterres, s’est déjà saisie.
[1] “Agricultural research, or a new bioweapon system ? Insect-delivered horizontal genetic alteration is concerning”, by R. G. Reeves, S. Voeneky, D.
Caetano-Anollés, F. Beck, C. Boëte, Science, October 5, 2018. « L’armée d’insectes du Pentagone », par Manlio Dinucci, Traduction Marie-Ange Patrizio, Il
Manifesto (Italie) , Réseau Voltaire, 9 octobre 2018.
Les États-Unis ont depuis longtemps démontré à la communauté mondiale
leur mépris des réglementations internationales, ainsi que leur volonté de déclencher une guerre en utilisant des armes de destruction massive partout dans le monde. C’est ce que les Américains
ont fait au Japon, lorsqu’ils ont largué des bombes nucléaires sur les civils à Hiroshima et Nagasaki en août 1945. Par la suite, de nombreux autres incidents ont été documentés et rapportés aux
Nations unies, impliquant l’utilisation d’armes chimiques et bactériologiques par les États-Unis contre leurs opposants, non seulement en Corée, mais aussi dans d’autres régions du monde. Ainsi,
au cours de la période allant de 1949 à 1988, l’Union soviétique a soumis à l’ONU des preuves concernant 13 faits d’utilisation, à grande et petite échelle, d’armes de destruction massive par les
États-Unis. En voici quelques-uns.
En 1951-1953, l’URSS a transmis à l’ONU les preuves documentées de l’utilisation par les États-Unis d’armes biologiques contre la Corée du Nord et la Chine
pendant la guerre de Corée. Ces crimes ont bénéficié d’une large couverture médiatique, y compris aux États-Unis, et ont été prouvés par des documents déclassifiés ;
en 1948-1960, l’ONU a reçu des preuves documentées de l’application de la tactique de la « terre brûlée » par l’armée
britannique, soutenue par les États-Unis, avec l’utilisation d’armes chimiques et biologiques contre les civils en Malaisie ;
de 1961 à 1971, l’ONU a reçu des preuves de l’utilisation de la même politique par les forces armées américaines au Sud-Vietnam, au Cambodge, au Laos et en
Thaïlande ;
en 1982, Moscou a transmis à l’ONU des preuves documentaires du soutien financier de la CIA à l’élevage et à la prolifération de moustiques génétiquement
modifiés porteurs de malaria en Afghanistan. Des laboratoires biologiques du Pakistan ont été utilisés pour ces activités de recherche et développement ;
en 1985, l’URSS a soumis à l’ONU des preuves de l’activité de laboratoires biologiques secrets américains en Afrique du Sud et en Israël, étudiant l’impact de
certains agents biologiques sur certains groupes raciaux (négroïdes) et ethniques (arabes) ;
à la même époque, l’Union soviétique a soumis à l’ONU des preuves à charge, soutenues par 25 pays, concernant l’implication possible du laboratoire militaire
américain de Fort Detrick (Maryland, États-Unis) dans le développement du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), ainsi que dans la distribution délibérée de ce virus en Afrique ;
dans les années 1990 et 2000, les agences des Nations unies avaient déjà enquêté sur les « fuites » d’agents pathogènes dangereux
provenant des bases militaires américaines en Espagne et au Kenya, à la suite de quoi il a été prouvé que les « fuites » susmentionnées étaient clairement
intentionnelles et planifiées. Tous les documents relatifs à ces crimes de guerre ont été enregistrés auprès de l’ONU et sont à la disposition de cette organisation !
Plus récemment, The
Exposé, une publication britannique, a publié les résultats de son enquête sur l’implication directe des États-Unis et de l’Ukraine dans le déclenchement de la pandémie de
COVID-19…
Récemment, de nouvelles preuves documentaires des activités criminelles des États-Unis visant à déclencher une guerre biologique mondiale ont été obtenues par
le ministère russe de la Défense lors de l’opération militaire spéciale en Ukraine.
En particulier, Igor Kirillov, le chef des forces de protection radiologique, chimique et biologique des forces armées russes (RCBPF), a divulgué de nouvelles
informations révélant les détails d’expériences inhumaines menées par le Pentagone sur des citoyens ukrainiens dans un hôpital psychiatrique de la région de Kharkov (village de Strelechye). Les
sujets des tests comprenaient un groupe de patients masculins âgés de 40 à 60 ans présentant un stade élevé d’épuisement physique. « Les informations reçues ont prouvé que les États-Unis
lançaient un programme biologique militaire offensif en Ukraine, dont le but était d’étudier la possibilité de déclencher des épidémies contrôlées de maladies sur des territoires
particuliers », a déclaré M. Kirillov.
Des preuves documentées ont été reçues concernant une tentative de contaminer les résidents de la République populaire de Lugansk (LNR) avec la tuberculose au moyen
de faux billets de banque contaminés par l’agent causal de la tuberculose. Les billets infectés ont été distribués aux mineurs du village de Stepovoye en 2020. « Les cerveaux criminels ont exploité le comportement des
enfants qui sont enclins à goûter à tout et à manger sans se laver les mains », a déclaré M. Kirillov. Par ailleurs, l’opération militaire spéciale a permis d’obtenir des informations
supplémentaires sur les incidents liés à l’utilisation d’armes biologiques en Ukraine : des preuves documentaires ont été étudiées sur l’utilisation délibérée d’un agent pathogène de la
tuberculose multirésistant en 2020 pour infecter la population du district de Slavyanoserbsky dans la LPR.
Selon Igor Kirillov, les résultats des tests bactériologiques ont prouvé la résistance des bactéries extraites aux médicaments antituberculeux de niveau 1 et 2. La
maladie que ces bactéries provoquent serait beaucoup plus difficile à traiter, et le coût de ce traitement serait beaucoup plus élevé. Le service sanitaire et épidémiologique de la République de
Lugansk a conclu à la nature artificielle de l’infection trouvée sur les billets de banque, car des souches extrêmement dangereuses ont été trouvées et leur « concentration capable de garantir l’infection et le
développement du processus de la tuberculose. »
Parallèlement, les forces armées russes ont découvert plus d’une douzaine de drones équipés de réservoirs et de buses pour la pulvérisation d’agents pathogènes. En
particulier, le 9 mars, sur le territoire de la région de Kherson, trois drones ont été détectés avec des réservoirs de 30 litres et des équipements pour la pulvérisation d’agents malveillants.
Fin avril, dix autres drones similaires ont été détectés près de la localité de Kakhovka. Dans le même temps, Igor Kirillov, chef du RCBPF, a ajouté qu’à la suite de l’opération militaire
spéciale en Ukraine, des faits ont été mis en évidence, prouvant le travail effectué avec des agents pathogènes qui sont de potentielles armes biologiques.
Dans le même temps, non seulement les États-Unis, mais aussi un certain nombre de leurs alliés de l’OTAN, comme l’Allemagne, la Pologne et 10 autres alliés
occidentaux de Washington, mènent leurs projets biologiques militaires en Ukraine. Ainsi, l’Institut polonais de médecine vétérinaire a participé aux études du virus de la rage en Ukraine avec
l’Institut Battelle, l’un des contractants du Pentagone, a déclaré le chef du RCBPF.
Selon Kirillov, les idéologues des opérations biologiques militaires américaines en Ukraine sont les dirigeants du Parti démocrate américain qui « ont formé le cadre législatif permettant de financer la
recherche biologique militaire directement à partir du budget fédéral. »« Les organisations non gouvernementales contrôlées par les
dirigeants du Parti démocrate américain, ont soumis leurs fonds, y compris les fonds d’investissement appartenant aux Clinton, Rockefeller, Soros, Biden, sous les garanties de l’État »,
a déclaré le représentant du ministère de la Défense. De grandes sociétés pharmaceutiques, telles que Pfizer, Moderna, Merck, ainsi que Gilead, une société affiliée au Pentagone, ont également
été impliquées dans ce stratagème. « Les
spécialistes américains testent de nouveaux médicaments en contournant les normes de sécurité internationales« , a ajouté M. Kirillov.
Il faut noter que Washington est impliqué dans ces activités depuis plusieurs décennies, avec la connivence évidente de l’ONU et d’autres organisations
internationales qui ont reçu des preuves irréfutables de l’utilisation criminelle d’armes biologiques par les États-Unis. Au lieu de veiller au respect des réglementations internationales et des
conventions internationales signées par les États-Unis pour lutter contre le développement et l’utilisation d’armes chimiques et bactériologiques, Washington organise régulièrement des campagnes
d’informations mensongères accusant d’autres pays d’utiliser prétendument des ADM interdites. Malheureusement, ces campagnes sont activement promues et soutenues par les médias financés par les
États-Unis et par les représentants d’un certain nombre de partis politiques et de gouvernements occidentaux dans le monde, ce qui permet de masquer les révélations officielles sur les activités
criminelles des États-Unis.
Aujourd’hui, des laboratoires biologiques militaires américains sont situés non seulement en Ukraine, mais aussi dans de nombreux autres pays du monde qui sont
confrontés à un danger similaire d’utilisation d’armes biologiques par Washington. Et les États-Unis ne semblent pas avoir honte de dire à la communauté mondiale qu’ils ont le « droit » d’élaborer des plans pour changer les
régimes politiques « dans les pays autoritaires
s’ils représentent une menace pour la sécurité des États-Unis. » En particulier, Henry Kissinger, l’un des vétérans les plus respectés de la politique américaine, ancien secrétaire
d’État et conseiller à la sécurité nationale du président américain, qui a récemment fait cette déclaration dans une interview au Financial Times.
Compte tenu de tout ce qui précède, tous les pays du monde devraient se poser une question aujourd’hui : Pourquoi les États-Unis peuvent-ils utiliser des armes
chimiques sans avoir de comptes à rendre ?
Vladimir
Platov
Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.
Analyse des documents relatifs aux activités militaires biologiques des États-Unis sur le territoire de l’Ukraine, le 11/05/2022
Le ministère russe de la
Défense continue d’étudier des documents sur la mise en œuvre de programmes biologiques militaires des États-Unis et de leurs alliés de l’OTAN sur le territoire de l’Ukraine.
Nous avons déjà mentionné
Robert Pope, directeur du programme coopératif de réduction des menaces et auteur de l’idée du dépôt central de micro-organismes hautement dangereux à Kiev.
Dans sa déclaration du 10 avril 2022, Pope a déclaré : « Il n’y a aucune raison d’affirmer que des recherches liées au
développement d’armes biologiques ont lieu en Ukraine. » Il avait précédemment affirmé que « les Américains n’ont pas trouvé d’armes biologiques lorsqu’ils ont
commencé à travailler avec l’Ukraine, et ils n’en ont toujours pas trouvé. En outre, l’Ukraine ne dispose pas de l’infrastructure nécessaire pour développer et produire des armes biologiques.
»
Je tiens à rappeler que le terme « armes biologiques » comprend les formulations biologiques qui contiennent des micro-organismes pathogènes et des toxines, ainsi
que les moyens de livraison et d’utilisation desdites formulations.
Alors que la priorité pour les soins de santé ukrainiens concerne les maladies socialement significatives telles que le VIH, la poliomyélite, la rougeole et
l’hépatite, les clients américains s’intéressent à une nomenclature complètement différente : le choléra, la tularémie, la peste et les hantavirus.
Résultant de l’opération militaire spéciale sur le territoire de l’Ukraine, des faits de travail avec les pathogènes spécifiés, qui sont des agents potentiels
d’armes biologiques, ont été révélés. Dans le même temps, il a été noté que l’Ukraine avait envoyé une demande à la société de fabrication concernant la possibilité d’équiper les drones Bayraktar
d’un équipement aérosol.
En outre, le 9 mars, trois drones équipés de conteneurs de 30 litres et de matériel de pulvérisation de formulations ont été détectés par des unités de
reconnaissance russes dans la région de Kherson. Fin avril, 10 autres ont été trouvés près de Kakhovka.
Toutes ces informations remettent en question les déclarations des experts américains.
Nous avons précédemment
fourni un schéma pour la coordination américaine des laboratoires biologiques et des instituts de recherche en Ukraine. Son analyse préliminaire suggère que l’Ukraine est essentiellement un
terrain d’essai pour le développement de composants d’armes biologiques et le test de nouveaux échantillons de produits pharmaceutiques.
Le ministère russe de la Défense a été en mesure de clarifier ledit schéma.
Il convient de noter que
les idéologues des activités militaro-biologiques américaines en Ukraine sont les dirigeants du Parti démocrate.
Ainsi, par le biais de
l’exécutif américain, un cadre législatif permettant de financer la recherche biomédicale militaire directement à partir du budget fédéral a été formé. Les fonds ont été collectés sous la
garantie de l’État auprès d’ONG contrôlées par les dirigeants du Parti démocrate, y compris les fonds d’investissement des Clinton, Rockefeller, Soros et Biden.
Le stratagème implique de
grandes sociétés pharmaceutiques, dont Pfizer, Moderna, Merck et la société Gilead, affiliée à l’armée américaine. Des experts américains travaillent à tester de nouveaux médicaments qui
contournent les normes de sécurité internationales. En conséquence, les entreprises occidentales réduisent considérablement le coût des programmes de recherche et obtiennent un avantage
concurrentiel important.
L’implication
d’organisations non gouvernementales et biotechnologiques contrôlées, et l’augmentation de leurs revenus, permet aux dirigeants du Parti démocrate de générer des fonds de campagne supplémentaires
et de dissimuler leur distribution.
Outre les entreprises
pharmaceutiques américaines et les contractants du Pentagone, des agences d’État ukrainiennes sont impliquées dans les activités militaires liées aux armes biologiques, dont les principales
tâches consistent à dissimuler les activités illégales, à mener des essais sur le terrain et des essais cliniques et à fournir le biomatériau nécessaire.
Ainsi, le ministère américain de la défense, en utilisant un site d’essai pratiquement non contrôlé au niveau international et les installations de haute
technologie de sociétés multinationales, a considérablement élargi ses capacités de recherche, non seulement dans le domaine des armes biologiques, mais aussi pour acquérir des connaissances sur
la résistance aux antibiotiques et les anticorps à des maladies spécifiques dans les populations de régions spécifiques.
Il convient de noter que
non seulement les États-Unis, mais aussi un certain nombre de leurs alliés de l’OTAN mettent en œuvre leurs projets militaro-biologiques en Ukraine.
Le gouvernement allemand
a décidé de lancer un programme national de biosécurité indépendant de Washington, à partir de 2013. Douze pays, dont l’Ukraine, sont concernés par ce programme.
Du côté allemand, le
programme implique l’Institut de microbiologie des forces armées (Munich), l’Institut Robert Koch (Berlin), l’Institut Loeffler (Greifswald) et l’Institut Nocht de médecine tropicale
(Hambourg).
De nouveaux documents révèlent qu’entre 2016 et 2019 seulement, trois mille cinq cents échantillons de sérum sanguin de citoyens vivant dans 25 régions d’Ukraine
ont été prélevés par des épidémiologistes militaires de l’Institut de microbiologie de la Bundeswehr.
L’implication d’institutions subordonnées à la Bundeswehr confirme l’orientation militaire des recherches biologiques menées dans les laboratoires ukrainiens et
soulève des questions sur les objectifs poursuivis par les forces armées allemandes dans la collecte de biomatériaux de citoyens ukrainiens.
Les documents obtenus montrent également l’implication de la Pologne dans les biolaboratoires ukrainiens. La participation de l’Institut polonais de médecine
vétérinaire à des recherches visant à évaluer les menaces épidémiologiques et la propagation du virus de la rage en Ukraine a été confirmée. De manière caractéristique, les recherches en question
ont été menées conjointement avec l’institut Battelle, basé aux États-Unis, un contractant clé du Pentagone.
En outre, le financement polonais de l’université de médecine de Lvov, qui comprend un membre des projets de biologie militaire américains, l’Institut
d’épidémiologie et d’hygiène, a été documenté. Cet organisme mène depuis 2002 un programme de recyclage pour les spécialistes ayant l’expérience du travail avec des matériaux et des technologies
à double usage.
L’opération militaire spéciale menée par les troupes russes a permis d’obtenir des informations supplémentaires sur les bio-incidents en Ukraine.
Par exemple, des
matériaux indiquant l’utilisation intentionnelle d’un agent pathogène de la tuberculose multirésistant en 2020 pour infecter la population du district de Slavyanoserbsky de la LPR ont été
examinés.
Les prospectus, réalisés
sous la forme de faux billets de banque, ont été infectés par l’agent de la tuberculose et distribués aux mineurs du village de Stepovoe. Les organisateurs de ce crime ont pris en compte le
comportement des enfants, qui ont l’habitude de « mettre tout à la bouche » et de manger sans se laver les mains.
Les résultats des études
bactériologiques ont confirmé la résistance des bactéries isolées aux médicaments antituberculeux de première et de deuxième ligne, ce qui signifie que la maladie qu’elles provoquent est beaucoup
plus difficile à traiter et que le coût du traitement est beaucoup plus élevé.
Selon la conclusion de la station sanitaire et épidémiologique républicaine de Lougansk, « La contamination des billets a très probablement été réalisée
artificiellement, car le matériel contient des souches extrêmement dangereuses de l’agent pathogène dans des concentrations capables d’assurer l’infection et le développement du processus de la
tuberculose. »
Dans sa conclusion, le médecin en chef du Dispensaire républicain antituberculeux de Lougansk note également que « tous les signes indiquent une contamination délibérée et
artificielle des prospectus par un biomatériau hautement pathogène. »
Nous avons précédemment
fait état d’essais de médicaments biologiques potentiellement dangereux sur l’une des catégories de personnes les moins protégées : les patients de l’hôpital psychiatrique clinique régional n° 3
de Kharkov.
Nous avons reçu de
nouvelles informations révélant les détails des expériences inhumaines menées par le Pentagone sur des citoyens ukrainiens à l’hôpital psychiatrique n° 1 (village de Streleche, région de
Kharkov). La principale catégorie de sujets était un groupe de patients masculins âgés de 40 à 60 ans présentant un stade élevé d’épuisement physique.
Afin de dissimuler leur
affiliation américaine, les experts en recherche biologique voyageaient via des pays tiers. Voici une photographie de Linda Oporto, originaire de Floride, qui a été directement impliquée dans ces
travaux.
En janvier 2022, les
ressortissants étrangers qui menaient ces expériences ont été évacués d’urgence et le matériel et les médicaments qu’ils utilisaient ont été emmenés en Ukraine occidentale.
Les spécialistes du ministère russe de la Défense ont effectué une enquête directement dans deux biolaboratoires à Marioupol.
Des preuves de la destruction d’urgence de documents confirmant le travail avec l’établissement militaire américain ont été obtenues. Une analyse préliminaire de la
documentation existante indique l’utilisation de Marioupol comme centre régional de collecte et de certification des agents pathogènes du choléra. Les souches sélectionnées ont été envoyées au
centre de santé publique de Kiev, qui est responsable de la poursuite de l’expédition de biomatériaux vers les États-Unis. Ces activités ont été menées depuis 2014, comme en témoigne le transfert
des souches.
Un acte de destruction de la collection d’agents pathogènes daté du 25 février 2022, selon lequel des agents pathogènes du choléra, de la tularémie et de l’anthrax
y étaient manipulés, a été trouvé dans le laboratoire sanitaire et épidémiologique.
Une partie de la collection du laboratoire vétérinaire n’a pas été détruite dans l’urgence. Par souci de sécurité et de conservation, 124 souches ont été exportées
par des spécialistes russes et leur étude a été organisée.
La présence dans la collection d’agents pathogènes non caractéristiques de la médecine vétérinaire, tels que la fièvre typhoïde, la fièvre paratyphoïde et la
gangrène gazeuse, est préoccupante. Cela pourrait indiquer une utilisation illégale du laboratoire et son implication dans un programme biologique militaire.
Nous continuerons à examiner l’ensemble du matériel reçu des biolaboratoires de Marioupol et vous informerons des résultats.
Le ministère russe de la
Défense dispose d’informations selon lesquelles des provocations sont en préparation pour accuser les forces armées russes d’utiliser des armes de destruction massive, suivies d’une enquête de
type « scénario syrien » visant à fabriquer les preuves nécessaires et à attribuer des responsabilités.
La forte probabilité de
telles provocations est confirmée par les demandes de l’administration de Kiev concernant des équipements individuels de protection cutanée et respiratoire qui assurent une protection contre les
produits chimiques toxiques et les agents biologiques contaminants. La fourniture à l’Ukraine d’antidotes contre l’empoisonnement à l’organophosphore suscite des inquiétudes. Rien qu’en 2022,
plus de 220 000 ampoules d’atropine, ainsi que des préparations pour le traitement spécial et la désinfection, ont été livrées des États-Unis à la demande du ministère ukrainien de la
santé.
Ainsi, les informations obtenues confirment que les États-Unis mettent en œuvre un programme militaro-biologique offensif en Ukraine pour étudier la possibilité de
former des épidémies contrôlées dans des territoires spécifiques.
L’opération militaire spéciale des forces armées russes a permis de franchir l’expansion militaro-biologique américaine en Ukraine et de mettre fin aux expériences
criminelles sur les civils.
Question : Les
États-Unis fabriquent-ils des armes biologiques en Ukraine ?
Réponse : C’est la
question à un million de dollars, n’est-ce pas ? Malheureusement, il n’y a pas de réponse simple « oui ou non ». C’est plus compliqué que cela.
Q : Pouvez-vous
expliquer ce que vous voulez dire ?
R : Bien sûr, mais
certaines personnes pourraient trouver cela un peu confus.
Premièrement, la plupart de ce que nous savons provient des Russes qui ont enquêté sur les laboratoires biologiques abandonnés après l’invasion de
l’Ukraine. Ce sont eux qui ont découvert les agents pathogènes et autres substances toxiques qui étaient conservés dans la trentaine d’installations réparties dans le pays. L’équipe russe
a également étudié les documents « qu’elle a reçus des employés des laboratoires ukrainiens sur la mise en œuvre des programmes biologiques militaires des États-Unis ». En
d’autres termes, les Russes ont rassemblé des preuves que les États-Unis violent leurs obligations aux termes de la Convention sur les armes biologiques.
Deuxièmement, nous savons que le Pentagone – par le biais de divers canaux – a injecté 32 millions de dollars dans des laboratoires situés à Kiev, Odessa,
Lviv et Kharkiv. Ces biolabs ont été choisis pour superviser un « projet visant à étudier les agents pathogènes de la fièvre hémorragique Congo-Crimée, de la leptospirose et des
hantavirus ». Les Russes pensent que l’intérêt pour ces agents pathogènes est dû au fait que « leur utilisation peut être déguisée en épidémies naturelles de maladies », ce
qui explique pourquoi le projet a reçu un financement supplémentaire. En d’autres termes, les Russes pensent que le financement américain était principalement destiné au développement
d’armes biologiques. Les Chinois semblent être d’accord avec la Russie sur ce point. Voici ce qu’a déclaré le ministère chinois des Affaires étrangères :
« Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian … a demandé aux États-Unis de publier « les détails pertinents dès que
possible » concernant les laboratoires biologiques américains présumés en Ukraine … « Les États-Unis ont 336 laboratoires dans 30 pays sous leur contrôle, dont 26 rien qu’en
Ukraine. Ils devraient rendre un compte rendu complet de leurs activités militaires biologiques sur leur territoire et à l’étranger et se soumettre à une vérification
multilatérale ».
« Selon les rapports, dans ces installations, de grandes quantités de virus dangereux sont stockées. La Russie a découvert au cours de son opération
militaire que les États-Unis utilisent ces installations pour mener des plans militaires1.
Vous pouvez voir qu’il y a une inquiétude considérable parmi de nombreux pays que les États-Unis considèrent comme leurs rivaux. Et leur inquiétude ne se
limite pas au fait que les États-Unis s’amusent avec toutes sortes d’agents pathogènes hautement contagieux et mortels, mais aussi que ces 336 laboratoires biologiques font partie d’un
réseau intégré sous le contrôle opérationnel du Pentagone. C’est le plus gros drapeau rouge de tous !
Les Russes ont été assez directs sur ce qu’ils pensent qu’il se passe. Voici un extrait de leur déclaration officielle : « Nous pensons que des
composants d’armes biologiques ont été créés sur le territoire de l’Ukraine ».
Ça résume parfaitement la situation. Et ils devraient le savoir aussi, après tout, ce sont les Russes qui ont découvert les stocks d’agents pathogènes et la
documentation qui soutient leur analyse. Bien sûr, tout cela pourrait n’être que de la « désinformation russe », c’est ce que les médias voudraient vous faire croire. Mais ce
que les médias omettent de reconnaître, c’est qu’un grand nombre des documents recueillis par les Russes ont été signés par « de vrais fonctionnaires et sont certifiés par les sceaux
de leurs organisations ». En d’autres termes, les Russes peuvent vérifier leur analyse avec des preuves tangibles.
Voici un autre extrait du rapport russe qui permet de faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé dans ces usines à virus ukrainiennes :
« Au cours de la mise en œuvre de ces projets, six familles de virus (dont les coronavirus) et trois types de bactéries pathogènes (agents pathogènes
de la peste, de la brucellose et de la leptospirose) ont été identifiés. Ceci est dû aux principales caractéristiques de ces agents pathogènes qui les rendent propices à l’infection :
résistance aux médicaments, rapidité de propagation de l’animal à l’homme, etc…
Une étude des documents de la partie du projet P-781 relative à l’étude des modes de transmission des maladies à l’homme par les chauves-souris a montré que
les travaux ont été réalisés sur la base d’un laboratoire à Kharkov »2.
Sympa, non ? Donc, les chercheurs de ces installations ont choisi les agents pathogènes qu’ils pensaient être :
les plus infectieux
les plus mortels
les plus résistants aux médicaments.
Quand devient-il approprié d’utiliser un terme comme « diabolique » ? Est-ce trop exagéré ? En voici d’autres :
« Dans le cadre du projet FLU-FLYWAY, l’Institut de médecine vétérinaire de Kharkiv a étudié les oiseaux sauvages en tant que vecteurs de propagation
de la grippe aviaire hautement pathogène. Dans le même temps, les conditions dans lesquelles les processus de propagation peuvent devenir ingérables, causer des dommages économiques et
présenter des risques pour la sécurité alimentaire ont été évaluées.
Ces documents confirment l’implication de l’Institut de Kharkiv dans la collecte de souches de virus de la grippe aviaire à fort potentiel épidémique et
capables de surmonter la barrière interspécifique… »[2].
Comprenez-vous ce qu’ils disent ? Les scientifiques cherchaient des moyens d’utiliser les oiseaux migrateurs pour transporter des agents pathogènes mortels
sur les territoires des ennemis de Washington. C’est plus que diabolique.
Le rapport russe explique ensuite comment la plupart des preuves documentaires d’activités potentiellement criminelles ont été détruites après l’invasion
russe. Regardez ça :
« Les documents que notre ministère de la Défense a obtenus prouvent que toutes les recherches sérieuses à haut risque dans les laboratoires
biologiques ukrainiens étaient directement supervisées par des experts américains… Notre ministère de la Défense rapporte qu’à l’heure actuelle, le régime de Kiev… s’empresse de couvrir
toutes les traces afin que la partie russe ne puisse pas mettre la main sur des preuves directes de la violation de l’article 1 de la Convention sur l’Interdiction des Armes biologiques
par les États-Unis et l’Ukraine. Ils s’empressent de fermer tous les programmes biologiques.
Le ministère ukrainien de la Santé a ordonné d’éliminer les agents biologiques déposés dans les laboratoires biologiques à partir du 24 février 2022. Nous
déduisons des instructions données au personnel des laboratoires que l’ordre d’élimination des collections laissait entendre qu’il fallait les détruire de manière irrévocable. Après avoir
analysé les certificats de destruction, nous pouvons dire que le laboratoire de Lviv a détruit à lui seul 232 conteneurs contenant des agents pathogènes de la leptospirose, 30 – de la
tularémie, 10 – de la brucellose, 5 – de la peste. Au total, plus de 320 conteneurs ont été éliminés. Les titres des agents pathogènes et les quantités excessives donnent des raisons de
penser que ce travail a été effectué dans le cadre de programmes biologiques militaires »3.
En d’autres termes, l’invasion russe a déclenché une course folle dans les laboratoires où étaient stockés ces agents pathogènes tueurs. Les chercheurs ont
dû se débarrasser rapidement des preuves avant que les Russes n’arrivent et ne comprennent ce qui se passait. Le personnel du laboratoire accomplissait le même rituel sommaire qu’un tueur
en série qui efface scrupuleusement les empreintes ensanglantées de l’arme du crime avant l’arrivée des flics. En d’autres termes, ils « couvraient leurs traces ». Dans le même
temps, on a dit aux chercheurs de tout mettre sur le compte de la « propagande russe ». (Mais vous le saviez probablement déjà.)
Q : Comment ces
laboratoires biologiques ont-ils affecté la vie des personnes vivant en Ukraine ?
R : Selon le ministère
russe de la Défense : « … l’attention est attirée sur le fait d’une forte augmentation des cas de tuberculose causés par de nouvelles souches multirésistantes chez les citoyens
vivant dans les Républiques populaires de Lougansk et de Donetsk en 2018. …, plus de 70 cas de la maladie ont été détectés, qui se sont terminés par une issue fatale rapide. Cela peut
indiquer une infection délibérée, ou une fuite accidentelle de l’agent pathogène depuis l’un des biolabs situés sur le territoire de l’Ukraine »4.
Ainsi, un certain nombre de personnes qui vivaient autour de ces installations sont mystérieusement mortes de souches étranges de tuberculose et d’autres
maladies bizarres, mais nous ne saurons jamais avec certitude si ces décès étaient délibérés ou non. Et, naturellement, les auteurs de ces crimes ne seront jamais tenus pour responsables.
C’est tragique.
Bien sûr, tout cela pourrait être une grande coïncidence, mais je ne le crois pas. Je soupçonne que les Ukrainiens sont les rats de laboratoire
involontaires du projet scientifique mortel de l’Oncle Sam. Et il y a plus, aussi. Regardez ce texte du PDG de Roscosmos, Dmitry Rogozin :
« Ce n’est pas non plus un secret pour les dirigeants de notre pays que l’objectif de ces expériences biologiques menées par le Pentagone à partir de
biomatériaux obtenus sur des sujets slaves en Ukraine et dans d’autres pays voisins de la Russie est de développer des ‘armes ethniques’ contre la population russe de
Russie »5.
Cette idée que les États-Unis développent des agents biologiques qui ciblent sélectivement des groupes ethniques particuliers est un thème récurrent parmi
les critiques des mystérieux bio-projets américains. Selon l’expert militaire chinois Song Zhongping, « les États-Unis n’ont cessé d’installer des laboratoires biologiques autour de
pays rivaux dans le but de développer des armes virales ciblées contre ces pays… Les États-Unis insistent pour développer des armes de destruction massive afin de rechercher l’hégémonie,
ce qui constitue une violation flagrante de la Convention sur les Armes biologiques et une atteinte à la civilisation humaine ». Song Zhongping, un expert militaire
chinois »6.
Et voici comment l’auteur M.K. Bhadrakumar résume la situation dans un article récent intitulé « Les oiseaux migrateurs de la destruction
massive » :
« La Russie a publié un certain nombre de documents relatifs aux activités militaires biologiques du Pentagone, qui pointent vers un projet mondial de
création de laboratoires biologiques dans des pays rivaux dans le but de développer des armes virales ciblées contre ces pays »…
Selon le général Igor Kirillov, chef des forces de défense radiologique, chimique et biologique des forces armées russes, que Washington est en train de
créer des laboratoires biologiques dans différents pays et de les relier à un système unifié »7.
Enfin, il y a ceci de l’auteur Matthew Ehret qui explique les origines probables du « ciblage ethnique » avec des armes biologiques. Voici ce
qu’il dit dans un article de la Unz Review :
« Le document RAD d’octobre 2000 soulignait l’importance que la cabale néoconservatrice accordait aux armes biologiques… en déclarant : « Le
combat se déroulera probablement dans de nouvelles dimensions : Dans l’espace, le cyberespace et peut-être le monde des microbes… des formes avancées de guerre biologique qui peuvent
« cibler » des génotypes spécifiques peuvent faire passer la guerre biologique du domaine de la terreur à un outil politiquement utile »8.
Un peu plus loin dans l’article, Ehret signale des preuves que les chercheurs ont peut-être atteint leur objectif de « cibler sélectivement des groupes
ethniques particuliers ». Voici la citation à retenir :
« … d’éminents spécialistes médicaux comme le Dr Shankara Chetti d’Afrique du Sud, le Dr Soňa Peková de la République tchèque) et le Dr Meryl Nass des
États-Unis ont fourni des preuves abondantes que les différentes vagues de l’agent pathogène n’étaient non seulement PAS d’origine naturelle, mais aussi spécifiques à une ethnie et
générées en laboratoire.
Après avoir évalué plus de 7000 patients, le Dr Chetty a observé très tôt que les patients qui ont le plus souffert au cours de chacune des quatre vagues
rencontrées en Afrique du Sud étaient ethniquement spécifiques, la première vague ne ciblant que les Noirs, la deuxième que les Indiens et la troisième que les Caucasiens et les
Arabes »[8].
C’est là que tout cela se dirige : Des armes biologiques spécifiques à une ethnie pour contribuer à l’avènement du nouvel ordre mondial ?
On ne peut que se poser la question.
Nous sommes également curieux de savoir que ces quelque 300 laboratoires biologiques (répartis dans le monde entier) font partie d’un « système
unifié » placé sous le contrôle du Pentagone. De quoi s’agit-il ? Pourquoi le Pentagone voudrait-il un système unifié de laboratoires biologiques ?
Je peux penser à une raison, même si je suis sûr qu’il y en a beaucoup d’autres. Imaginons que des élites puissantes veuillent transformer notre système
démocratique en un modèle plus autoritaire (la Grande Réinitialisation) en créant une crise mondiale qui pourrait servir de prétexte pour mettre fin à la liberté individuelle, imposer la
vaccination obligatoire et la loi martiale. S’ils disposaient d’un réseau de laboratoires biologiques, ils pourraient facilement diffuser un agent pathogène identique dans le monde
entier, donnant l’impression d’un virus qui se propage rapidement. En d’autres termes, un réseau étendu de laboratoires biologiques pourrait être utilisé pour simuler une pandémie
mondiale.
Une telle chose est-elle possible ?
Bien sûr que oui. En fait, les deux dernières années pourraient nous fournir un exemple de la façon dont le système fonctionne réellement.
Une dernière chose : le Conseil de sécurité de l’ONU a récemment convoqué une réunion d’urgence pour aborder la question des laboratoires biologiques de
l’Ukraine. (Réunion sur la sécurité biologique selon la formule Arria.) Mais quelqu’un de l’administration Biden a-t-il assisté à cette réunion ?
Personne. L’administration a entièrement boycotté la réunion, ce qui signifie que les États-Unis ont eu l’occasion de faire valoir leurs arguments devant la
communauté internationale, mais qu’ils ont décidé de ne pas se présenter. Pourquoi, nous nous le demandons ?
Un membre de la délégation chinoise a déclaré que c’était le signe d’une « conscience coupable ».
Nous devons tenir compte de la menace
que le Pentagone fait peser sur la Russie du fait de son indéniable programme d’armes biologiques en Ukraine.
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré cette semaine que son pays n’avait « pas d’autre choix » que d’intervenir militairement en Ukraine
pour mettre fin à un génocide contre les russophones du Donbass et neutraliser la menace croissante pour la sécurité nationale de la Russie provenant du territoire ukrainien.
Huit ans d’assauts militaires contre la région séparatiste du Donbass par le régime de Kiev soutenu par l’OTAN – causant 14 000 morts – sont la pièce
A.
L’idéologie nazie documentée des régiments militaires de Kiev et leur aspiration explicite à tuer le peuple russe est la pièce B.
La formation de l’OTAN et la militarisation du régime malgré son affiliation nazie est la pièce C.
Et quatrièmement, pièce D, nous devons tenir compte de la menace que le Pentagone fait peser sur la Russie du fait de son indéniable programme d’armes
biologiques en Ukraine. Cette menace s’étend également à la Chine qui est confrontée à l’expansion des laboratoires du Pentagone près de ses frontières.
Lorsque la Russie a lancé son intervention en Ukraine le 24 février, le régime de Kiev a rapidement ordonné à un réseau de 30 laboratoires financés et gérés
par le Pentagone de détruire des échantillons d’agents pathogènes. Le fait que ces laboratoires étaient engagés dans le développement d’armes biologiques a ensuite été reconnu le
8 mars par Victoria Nuland, responsable du département d’État américain, lors d’auditions devant la commission des relations étrangères du Sénat.
L’aveu de Nuland a été corroboré par des documents publiés par les Russes et obtenus lors d’opérations en Ukraine.
Ces documents montrent
et nomment des responsables américains qui travaillaient pour le Pentagone et des entreprises privées américaines impliquées dans le développement des laboratoires. Il ressort
également des documents que les programmes étaient destinés au développement d’armes biologiques utilisant des agents pathogènes tels que l’anthrax et les coronavirus.
Le chef de l’Agence de réduction des menaces de défense du Pentagone est nommé Joanna Wintrol dont le travail en Ukraine a été coordonné avec l’ambassade
des États-Unis à Kiev.
Historiquement, le Pentagone a pris le contrôle de laboratoires en Ukraine et dans d’autres républiques post-soviétiques au nom du démantèlement des
installations d’armes biologiques. Mais ce qui s’est passé à la place, c’est que le Pentagone a amélioré et élargi les programmes sur les agents pathogènes. Ceci est cohérent
avec l’histoire des États-Unis qui ont coopté les techniques de guerre biologique et le personnel d’anciens ennemis. Après la Seconde Guerre mondiale, les Américains
ont redéployé des
programmes d’armes biologiques japonais et nazis dans son installation nouvellement établie de Fort Detrick dans le Maryland.
La mine de documents découverts
par les Russes en Ukraine montre également que les programmes du Pentagone cherchaient des moyens de militariser les agents pathogènes par livraison aérienne à partir de drones. On
évaluait également comment des maladies mortelles pouvaient se propager en utilisant la migration des oiseaux de l’Ukraine vers la Russie.
La Russie affirme que le travail du Pentagone en Ukraine coïncide avec des épidémies de maladies mortelles dans le Donbass remontant à plusieurs
années. Par exemple, en 2018, il y a eu une épidémie mortelle de tuberculose dans la région russophone qui était résistante à plusieurs traitements médicamenteux standard.
Jusqu’à présent, toutes les tentatives de la Russie et de la Chine pour que le sujet des armes biologiques en Ukraine soit débattu au Conseil de sécurité de
l’ONU ont été repoussées par
les États-Unis. Les États-Unis affirment que les préoccupations russes et chinoises sont de la « désinformation ». Lors d’une audience convoquée par la Russie et la Chine le 6 avril, les
États-Unis et la Grande-Bretagne n’ont même pas assisté à la réunion du Conseil de sécurité.
Mais il n’y a pas que Moscou et Pékin qui ont exprimé leurs inquiétudes.
Le professeur Francis Boyle est un auteur de renommée mondiale et un expert juridique de la guerre biologique. Il dit qu’il ne fait aucun doute que les
États-Unis ont été impliqués dans la conduite d’un programme de guerre biologique en Ukraine, même si une telle activité place les États-Unis en violation directe de la Convention sur la
guerre biologique.
Boyle souligne que l’implication du personnel de Fort Detrick dans les laboratoires en Ukraine et la coordination étroite par le Pentagone démontrent que la
recherche visait à créer des armes de destruction massive.
« Le Pentagone a financé ces laboratoires de guerre biologique en Ukraine, et Fort Detrick est une annexe du Pentagone. Je soupçonne que la main droite
du Pentagone savait ce que faisait la main gauche du Pentagone », a déclaré Boyle, auteur de Biowarfare and Terrorism (2005).
L’année dernière, en juin 2021, Fort Detrick avait plusieurs professionnels militaires affectés en Ukraine pour s’entraîner avec les troupes ukrainiennes
dans des « environnements de laboratoire et de terrain » pour « comprendre les capacités et se soutenir mutuellement dans un théâtre », a
rapporté le Military Times.
Fort Detrick a une histoire riche
et néfaste de développement de la guerre biologique remontant au début de la guerre froide. Depuis des décennies, il travaille clandestinement sur des agents pathogènes « à gain de
fonction » tels que l’anthrax. Il est même connu pour avoir mené des expériences sur des populations américaines involontaires pour étudier l’épidémiologie des maladies.
La Chine en particulier s’est plainte que le centre américain de guerre biologique basé à Frederick, dans le Maryland, soit ouvert à des inspecteurs
indépendants pour savoir ce que font ses laboratoires. La Chine souligne que Fort Detrick a été temporairement fermé
à la suite d’une épidémie massive d’une infection pseudo-grippale inconnue aux États-Unis en 2019. C’était des mois avant que l’épidémie de la maladie Covid-19 dans la ville
chinoise de Wuhan ne soit détectée à la fin de 2019. Pour ajouter aux soupçons de la Chine, l’épidémie de Wuhan a suivi les Jeux mondiaux militaires qui se sont tenus dans la ville en
octobre 2019. Une équipe des États-Unis y a participé.
Le coronavirus du SRAS qui a provoqué la pandémie mondiale de Covid-19 aurait également été expérimenté dans les laboratoires du Pentagone en
Ukraine.
Les États-Unis ont exigé avec arrogance que la Chine soit plus ouverte aux inspecteurs internationaux de son institut de virologie à Wuhan, laissant
entendre que l’institut pourrait avoir divulgué le coronavirus. La Chine a déjà autorisé deux équipes scientifiques de l’Organisation mondiale de la Santé à enquêter sur l’épidémie de
Wuhan. L’OMS a conclu que l’infection s’est propagée des animaux aux humains dans la nature.
En revanche, cependant, les États-Unis ont bloqué toutes les demandes de la Russie et de la Chine pour une discussion à l’ONU sur ce que ses laboratoires
parrainés par le Pentagone faisaient en Ukraine. Les demandes chinoises pour une enquête indépendante sur les expériences biologiques de Fort Detrick ont également été
repoussées.
C’est une mesure d’arrogance que Washington se sent en droit d’accuser et d’imposer des exigences à Moscou et à Pékin, mais les preuves de la culpabilité
américaine sont bien plus nombreuses.
La Chine souligne qu’au cours des 30 dernières années depuis la fin supposée de la guerre froide, le Pentagone a agrandi plus
de 300 laboratoires biologiques dans plus de 30 pays, dont la plupart sont voisins de la Russie et de la Chine.
Le bilan sinistre de Fort Detrick en matière d’exploitation d’armes biologiques de destruction massive et sa présence croissante en Ukraine pour des
objectifs offensifs spécifiques plaident en faveur d’une intervention militaire de la Russie. La Chine a également raison d’adopter une position critique et d’exiger des réponses et
des comptes de la part des Américains.
Une opération militaire spéciale menée par les troupes russes a fourni des informations supplémentaires sur les activités militaires et biologiques
américaines en Ukraine, confirmant de nombreuses violations de la Convention sur les armes biologiques.
La Fédération de Russie a déployé des efforts continus pour mettre en place un mécanisme de vérification de la BTWC, mais cette initiative a été
systématiquement bloquée par le collectif occidental, dirigée par les États-Unis, depuis 2001.
L’actuel Mécanisme du secrétaire général des Nations unies chargé d’enquêter sur l’utilisation présumée d’armes biologiques ou à toxines, ainsi que le
Protocole de Genève de 1925 sur l’interdiction de l’utilisation de gaz asphyxiants, toxiques ou autres et de méthodes bactériologiques de guerre et de conflit militaire, ne se sont pas
traduites par la vérification des activités biologiques des États parties. L’Organisation pour l’Interdiction des Armes chimiques, basée à La Haye, n’est pas non plus une telle
autorité.
Nous avons précédemment fourni un programme de coordination américaine des laboratoires biologiques et des instituts de recherche en Ukraine.
L’un de ses éléments est le Centre ukrainien de la science et de la technologie (STCU), une organisation apparemment non publique qui n’a rien à voir avec
le Pentagone.
Le ministère russe de la Défense a réussi à découvrir son rôle dans les activités militaires et biologiques américaines en Ukraine.
Selon ses statuts, le STCU est une organisation intergouvernementale internationale créée pour « …empêcher la diffusion des connaissances et de
l’expertise liées aux armes de destruction massive… »
Son statut juridique est défini par l’accord du 25 octobre 1993 entre les gouvernements de l’Ukraine, du Canada, des États-Unis et de la Suède et le
protocole d’amendement du 7 juillet 1997.
STCU a son siège à Kiev et possède des bureaux régionaux à Bakou, Chisinau et Tbilissi, ainsi qu’à Kharkov et Lvov.
Cependant, le Centre d’expertise sur les menaces chimiques et biologiques du ministère russe de la Défense a constaté que l’activité principale du
STCU était d’agir comme un centre de distribution de subventions pour la recherche intéressante le Pentagone, y compris la recherche sur les armes biologiques.
Ces dernières années seulement, Washington a dépensé plus de 350 millions de dollars pour les projets STCU.
Les clients et sponsors américains du STCU sont le département d’État et le département de la Défense. Le financement est également fourni par l’Agence de
protection de l’environnement, les départements américains de l’Agriculture, de la Santé et de l’Énergie.
Par ailleurs, notez le document préparé par les conservateurs du STCU, daté du 11 mars 2022, qui souligne la véritable nature de cette organisation. Il
note, cite : « … il y a eu une fuite d’experts scientifiques dans le développement de vecteurs et d’armements avancés qui ont travaillé pour les institutions ukrainiennes, ainsi
que d’experts dans le développement d’armes biologiques, radiologiques , chimiques et nucléaires Les professionnels les mieux formés ayant une expérience de travail avec des matériaux et
technologies à double usage (entre 1000 et 4000) se sont retrouvés dans une situation professionnelle et financière qualifiée, ce qui les rend vulnérables à la défection vers d’autres
États pour participer à des programmes de développement d’ADM, systèmes de livraison et d’autres armes… ».
En utilisant de tels mots, Washington reconnaît en fait le travail des experts ukrainiens sur le développement de la livraison et de l’utilisation d’armes
de destruction massive, et considère qu’il est approprié de continuer à les financer.
Voici les noms des responsables qui ont été impliqués dans les programmes militaro-biologiques.
Le poste de directeur exécutif du STCU est occupé par Bjelajac Curtis Michael, citoyen américain. Né le 27 août 1968 en Californie, il a
été étudié à l’Anderson University of Management de Californie. Il est titulaire d’une maîtrise en finance internationale et travaille en Ukraine depuis 1994.
Le président de l’Union européenne du conseil d’administration du STCU est Maier Eddie Arthur ; le président américain est Phil
Dolliff, qui est sous-secrétaire adjoint du département d’État pour la sécurité internationale et les programmes de non-prolifération des ADM.
Des documents reçus par le ministère russe de la Défense confirment les liens du STCU avec le département militaire américain. La diapositive montre une
recommandation formelle du département d’État américain approuvant la coopération du STCU avec le principal entrepreneur du Pentagone, Black & Veach. La correspondance exprime la
volonté de Matthew Webber, vice-président de la société, de travailler avec le STCU sur les recherches militaro-biologiques en cours en Ukraine.
Entre 2014 et 2022, le Centre ukrainien des sciences et technologies a mis en œuvre cinq cents projets de R&D dans les pays post-soviétiques (Ukraine,
Géorgie, Moldavie et Azerbaïdjan).
Les superviseurs américains étaient principalement intéressés par la recherche à double usage, comme le projet 6166, Développement de
technologies pour la modélisation, l’évaluation et la prévision des effets des conflits et des menaces de propagation d’armes de destruction massive, et le projet 9601, Transfert de
technologies ukrainiennes pour la production d’armes complexes. Matériaux à double usage vers l’Union européenne.
Beaucoup d’entre eux visent à étudier des agents potentiels d’armes biologiques (peste, tularémie) et pathogènes d’importance économique (influenza aviaire
pathogène, peste porcine africaine).
Les projets P-364, 444 et 781, visant à étudier la propagation d’agents pathogènes dangereux par l’intermédiaire d’insectes vecteurs, d’oiseaux sauvages et
de chauves-souris, ont été financés par le Centre directement dans l’intérêt du département militaire.
À noter les documents du projet 3007 « Suivi de la situation épidémiologique et environnementale concernant les maladies dangereuses d’origine
aquatique en Ukraine ».
Au cours des travaux, des spécialistes ukrainiens, encadrés par des scientifiques américains, ont systématiquement prélevé des échantillons d’eau dans un
certain nombre de grands fleuves ukrainiens, dont le Dniepr, le Danube et le Dniestr, ainsi que dans le canal de Crimée du Nord, afin de déterminer la présence d’agents pathogènes
particulièrement dangereux, y compris le choléra, la typhoïde, les agents pathogènes de l’hépatite A et E, et tirer des conclusions sur leur éventuelle propagation par l’eau.
Le projet a évalué les propriétés d’endommagement des échantillons sélectionnés et a déposé les souches dans une collection, puis les a exportées aux
États-Unis.
Voici une carte des ressources en eau de l’Ukraine. Son analyse montre que les résultats de ce travail peuvent être utilisés pour créer une situation
biologique décrite non seulement dans la Fédération de Russie, mais aussi dans la mer Noire et la mer d’Azov, ainsi qu’en Europe de l’Est – Biélorussie, Moldavie et Pologne.
Notre préoccupation concernant les activités de Washington en Ukraine vient du fait que, contrairement à ses obligations internationales, les États-Unis ont
conservés dans leur législation nationale des normes qui autorisent le travail dans le domaine des armes biologiques.
La ratification du Protocole de Genève de 1925 par les États-Unis s’est accompagnée d’un certain nombre de réserves, dont l’une autorise l’utilisation en
représailles d’armes chimiques et à toxines.
En vertu de la Federal Unity and Cohesion Against Terrorism Act des États-Unis, la recherche sur les armes biologiques est autorisée avec l’approbation du
gouvernement américain. Les participants à ces recherches ne sont pas pénalement responsables de la mise au point de telles armes.
Ainsi, l’administration américaine a mis en œuvre le principe de primauté du droit interne sur le droit international dans ce domaine. La recherche la plus
controversée sur le plan éthique est menée en dehors des juridictions nationales.
Ainsi, lors de l’opération spéciale en Ukraine, il a été établi que des scientifiques américains d’un laboratoire de Merefa (région de Kharkov) testaient
des médicaments biologiques potentiellement dangereux sur des patients de l’hôpital psychiatrique clinique régionale n° 3 de Kharkov entre 2019 et 2021.
Les personnes atteintes de troubles mentaux ont été sélectionnées pour les expériences sur la base de leur âge, de leur nationalité et de leur statut
immunitaire. Des formulaires spéciaux ont été utilisés pour enregistrer les résultats de la surveillance des patients sur 24 heures. Les informations n’ont pas été saisies dans la base de
données de l’hôpital et le personnel de l’établissement médical a signé un accord de non-divulgation.
En janvier 2022, le laboratoire de Merefa a été fermé et tout l’équipement et les préparations ont été déplacés vers l’ouest de l’Ukraine.
Il y a un certain nombre de témoins de ces expériences inhumaines, dont nous ne pouvons divulguer les noms pour des raisons de sécurité.
Enfin, dans un briefing précédent, nous avons décrit un dispositif technique pour la livraison et l’application de formulations biologiques qui a été
breveté aux États-Unis.
Dans le même temps, il a été noté que l’Ukraine avait envoyé une demande à la société de fabrication concernant la possibilité d’équiper les drones
Bayraktar d’un équipement aérosol.
Il est préoccupant que le 9 mars, trois véhicules aériens sans pilote équipés de conteneurs de 30 litres et
d’équipements de pulvérisation de formulations aient été détectés par des unités de reconnaissance russes dans la région de Kherson.
En janvier 2022, l’Ukraine aurait acheté plus de 50 dispositifs de ce type par l’intermédiaire d’organisations intermédiaires, qui peuvent être utilisés
pour appliquer des formulations biologiques et des produits chimiques toxiques.
Nous continuons d’analyser les preuves des crimes commis par l’administration américaine et le régime de Kiev en Ukraine.
The National Pulse révèle qu’une filiale de la fondation crée par Hunter Biden (fils du président Joe Biden) et Christopher Heinz (beau-fils de John Kerry)
a joué un rôle central dans les programmes de recherche biologiques du Pentagone en Ukraine.
La Russie a révélé l’ampleur de ces programmes après la saisie d’une quinzaine de laboratoires ukrainiens de recherche d’armes biologiques financés par le
Pentagone en violation de la Convention interdisant les armes biologiques.
En septembre 2020, le tabloïd New York Post avait révélé la saisie par le FBI d’un ordinateur appartenant à Hunter Biden et contenant des preuves de son
implications dans des affaires illégales en Ukraine et en Chine. Toutes les agences de renseignement états-uniennes avaient alors dénoncé un ragot russe visant à déstabiliser l’État.
Cependant, le 16 mars, le New York Times reconnaissait l’authenticité de cet ordinateur1.
Depuis de nombreux élus républicains demandent à en savoir plus.
Hunter Biden (photo) est un junkie servant de prête-nom pour les « affaires » des Straussiens. La majorité démocrate de la Chambre des
représentants US avait entrepris une procédure de destitution du président Trump (Ukrainegate) parce qu’il avait voulu faire la lumière sur ces « affaires » en Ukraine.
Le président russe Vladimir Poutine, a dénoncé une « bande de drogués au pouvoir à Kiev », faisant allusion à Hunter Biden et à sa bande de
copains.
Sur Fox News, Tucker Carlson et Tulsi Gabbard dénoncent la présence en Ukraine de laboratoires biologiques financés par les USA. Tollé dans des médias US - Le 14/03/2022.
Sur Fox News, mercredi,
Tucker Carlson, a déclaré que les États-Unis mentaient au sujet de leur programme d’armes biologiques en Ukraine : « Des laboratoires de
développement d’armes biologiques militaires financés par les États-Unis sont en cours de développement en Ukraine. C’est ce que prétendent les Russes », a déclaré Tucker
Carlson.
« Que fait exactement le
gouvernement étatsunien dans ces laboratoires secrets de recherche biologique ? L’Ukraine est le pays le plus pauvre d’Europe, ce n’est pas exactement un foyer de recherche biologique. Pourquoi
avez-vous fait tout ce chemin pour mentir à ce sujet ? » a déclaré Tucker, en se référant à Victoria Nuland.
« Parce qu’il s’avère que nous
venons de passer les deux dernières années à vivre avec le résultat d’un autre laboratoire d’armes biologiques étranger financé par les États-Unis », a déclaré Carlson.
L’ancienne représentante Tulsi Gabbard (D-HI) s’est exprimée sur le rapport selon lequel les États-Unis exploitent des laboratoires de guerre biologique en
Ukraine.
Gabbard a critiqué l’administration Biden pour avoir dissimulé l’existence de ces laboratoires et s’est dite « extrêmement inquiète » si la Russie en
prenait le contrôle lors de son invasion de l’Ukraine.
Elle a ajouté « les États-Unis financent des
laboratoires de recherche biologique dans le monde entier, y compris en Ukraine. Ces laboratoires doivent être fermés immédiatement ».
Les réflexions de Tulsi Gabbard sur les
laboratoires d’armes biologiques en Ukraine
Pourtant, plusieurs sources semblent attester de la présence de laboratoires biologiques confectionnant des agents pathogènes avec le financement des Etats-Unis de
par le monde (voir les références plus bas, notamment le travail remarquable de la journaliste d’investigation Dilyana
Gaytandzhieva).
« Les États-Unis admettent financer
des laboratoires biologiques en Ukraine, avec Dilyana Gaytandzhieva Victoria Nuland, responsable du département d’État, a admis mardi que le gouvernement étatsunien finance des laboratoires
biologiques en Ukraine. Mais que se passe-t-il derrière… »
Lire aussi sur SLT d’autres
articles de la journaliste d’investigation Dilyana Gaytandzhieva sur le
même sujet :
Biolaboratoires du Pentagone – Documentaire d’investigation. L’ambassade des États-Unis à Tbilissi est impliquée dans le trafic
de sang humain congelé et d’agents pathogènes en tant que fret diplomatique pour un programme militaire secret.
Voici la déclaration du Représentant permanent de la Russie, Vassily Nebenzia, lors d’une réunion d’information du Conseil de sécurité des Nations Unies
(CSNU) sur les laboratoires biologiques en Ukraine. Ce dernier annonce que la Russie a mis la main sur des documents confirmant que l’Ukraine menait des expériences biologiques extrêmement
dangereuses, visant à améliorer les propriétés pathogènes de la peste, de l’anthrax, de la tularémie, du choléra et d’autres maladies mortelles à l’aide de la biologie de synthèse. Le tout étant
financé et supervisé par la Defense Threat Reduction Agency (DTRA) des États-Unis.
*
Madame la Présidente,
Collègues,
La « pandémie de COVID-19″ a démontré à quel point l’humanité est vulnérable face aux menaces biologiques. Elle nous a fait payer un lourd tribut et
continue de coûter des vies.
Lorsque la Convention sur les armes biologiques et à toxines (BTWC) est entrée en vigueur en 1975, on espérait que le monde serait au moins à l’abri des menaces
biologiques d’origine humaine, car tous les États signataires ont pris conscience des risques énormes liés à l’utilisation d’armes biologiques (BW) et ont abandonné les plans pour les
développer.
Malheureusement, nous avons des raisons de penser que ces espoirs ne se sont pas entièrement réalisés.
Nous avons convoqué cette réunion parce que lors de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine, des faits choquants ont été révélés : le régime de Kiev
dissimule de toute urgence les traces d’un programme biologique militaire que Kiev a mis en œuvre avec le soutien du département américain de la Défense.