SYRIE: ILS VEULENT Y ALLER !!

...par Romain Cro - le 11/04/2018.

Ce monde est devenu complètement fou, tout comme ses dirigeants qui le dirigent. Quand on veut tuer du syrien, on dit qu’il a balancé du gaz. C’est éculé mais ça marche encore. On sait ce que l’on perd, au niveau des dirigeants, on ne sait pas ce que l’on retrouve. De grands malades prêts à tout, y compris à déclencher un conflit mondial. //RO

Du gaz !! Du gaz !!

 

Depuis 2011, le sujet de la guerre civile syrienne tourne en boucle sur les chaînes d’informations, depuis 2011 on nous pousse à nous interroger sur une situation catastrophique, en appelant à notre humanisme, et à notre pitié pour le peuple syrien.
Or depuis cette date, le système médiatique français distille en réalité des informations biaisées, refusant de mettre en avant tout autre prisme de lecture sur le sujet, et ne laissant la parole, presque exclusivement, qu’à une frange de spécialistes abondant dans le sens d’une intervention en Syrie.
Mais les temps ont changé, et les Français ont su trouver d’autre sources d’informations, grâce à la volonté de personnes refusant de soutenir une action militaire risquant de déstabiliser toute une région du monde. En effet, la Syrie se trouve être le point central du Moyen-Orient, et sa chute, dans la liste déjà grande des États faillis, entraînerait, à n’en pas douter, toute cette région dans une situation catastrophique. 
Une fois de plus on nous berce avec le refrain déjà vieux d’une attaque chimique contre la population syrienne de la part du régime d’Assad.
Il suffit pourtant de faire preuve de logique pour se rendre compte que l’idée d’une telle attaque ne tient pas debout.
L’arsenal d’armes chimiques syrien a été détruit, sous le contrôle de l’OIAC (Organisation pour le contrôle des armes chimiques), et avec le concours de la Russie. 
Une attaque chimique de l’État syrien est depuis longtemps la ligne rouge des États occidentaux, Assad le sait, il n’y aurait donc aucune logique à ce qu’il s’engage sur cette voie, hormis le désir soudain de commettre un acte signant la fin de son régime, et potentiellement sa propre mort. Malgré tout ce que l’on peut penser de ce dictateur, les pulsions suicidaires ne font sans doute pas partie de ses aspirations du moment. 
Nous sommes donc face à un énième mensonge de la part de la classe dirigeante et médiatique, à l’heure ou la chasse aux fakes news est à son apogée en France. 
Depuis le début de ce conflit, les répercussions sont dramatiques, entre le nombre de morts qu’il a causé, la montée du terrorisme islamique nourri d’une volonté occidentale de détruire une nation souveraine et son peuple, et l’explosion des flux migratoires qui en ont découlés. 

 

Rappelons que ce conflit n’est en réalité que le résultat d’un jeu géopolitique, ayant pour origine la volonté d’alimenter l’Europe avec le gaz qatari, via le territoire syrien, pour se soustraire au gaz russe, dans un schéma de mise au banc de la Russie dans les relations internationales. 
La question à se poser en réalité est la suivante, est-ce que les peuples européens souhaitent réellement assister à la destruction d’un pays, engendrant à long terme une déstabilisation dangereuse, avec pour répercussion, l’explosion de la menace terroriste, à la fois au Moyen-Orient et sur le sol européen.  
Les dirigeants occidentaux ont-ils conscience du risque d’une telle intervention, sachant que la Russie, certainement soutenue par la Chine, répondrait de la manière la plus dure.

 

À l’heure où cet article est écrit, il y a beaucoup de mouvement de navires de guerres se dirigeant vers ou au sein de la Méditerranée, de quoi s’inquiéter sur les volontés immédiates des dirigeants occidentaux.

Source : https://lecolonel.net/syrie-ils-veulent-y-aller/

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