Macron spécule avec l'or des français


“Fin de la sanctuarisation de l’or de la Banque de France : encore une fake news ?”

...par Philippe Herlin - le 09/02/2019.

 

Comme je m’en doutais, je n’ai obtenu aucune réponse des autorités sur la question de la fin de la sanctuarisation de l’or de la Banque de France. Le ministère de l’économie m’a renvoyé vers la Banque de France, qui ne m’a pas répondu… Pourtant, les deux articles que j’y ai consacré ont largement intéressé les lecteurs : le premier dépasse les 23.000 vues, sans compter les reprises sur d’autres sites, et le second, qui apporte de nouvelles preuves, fait plus de 4.000 vues.

 Les médias non plus n’ont pas repris l’information, à l’exception de deux d’entre eux, avec Politique Magazine, qui s’inspire largement de mes articles sans me citer, mais qui a le mérite de donner la parole à un ancien cadre de la Banque de France qui dénonce la gravité de cette affaire :


“Faire des prêts sur l’or ou des swaps revient à gager ce stock, à l’hypothéquer. Il est clair que lancer des opérations sur l’or revient à en perdre la propriété pleine et entière”. 

Le second est Sputnik France, qui a appelé la Banque de France pour se voir opposer cette réponse qui mérite d’être citée intégralement :

“Merci de votre intérêt pour la Banque de France. Concernant votre question, nous ne ferons aucun commentaire supplémentaire par rapport à l’article des Échos que vous avez pu consulter.”

Ainsi, la Banque de France prend une décision importante concernant les réserves d’or de la Nation dont elle a la garde, mais elle ne rédige même pas un communiqué pour l’expliquer, et elle renvoie les journalistes vers un article des Echos ! On ne savait pas que le quotidien économique avait valeur de Journal officiel…

Les médias n’ont pas repris l’information par crainte, certainement, de propager une fake news ou une énième théorie du complot, alors que l’examen des sources précisées en lien dans mes articles les auraient immédiatement rassuré. Mais ont-ils fait ce travail ?

Alors je voudrais rassurer les journalistes avec un autre scandale que j’ai soulevé dès 2013, et qui a seulement donné lieu à quelques rares articles : le risque de ponction des comptes bancaires des particuliers en vertu de la directive européenne BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive), et dont je présentais un résumé dans cet article de 2015.

 

Dans une année 2019 chaotique, l’or sera la « meilleure maison du mauvais quartier » 

Egon Von Greyerz: “L’Or, la meilleure assurance contre l’effondrement imminent du système financier et de la plupart des actifs.”

Encore une fake news ? Pas le moins du monde et en voici la preuve absolue, définitive : j’ai été interviewé sur ce sujet par la Revue Banque de décembre dernier (texte intégral), la revue de référence du secteur bancaire, dont l’actionnaire principal est la Fédération bancaire française (FBF), l’organisation professionnelle des banques françaises. OK ? Maintenant vous avez l’imprimatur, vous pouvez y aller !

Pour l’or de la Banque de France, ne tardez pas, chers journalistes, examinez les sources citées dans mes deux articles, c’est du sérieux. Et à votre tour, interpellez la Banque de France, on ne sait jamais… Des députés et sénateurs peuvent également poser une question écrite ou orale au gouvernement, si ce n’est pas trop leur demander.

Bref, il ne faut pas juger une fake news par l’effet de surprise qu’elle provoque mais par ses sources, si elles sont solides ou pas. Et, franchement, concernant l’or de la Banque de France, voici un dossier à creuser, une véritable information d’intérêt général.

 

Egon Von Greyerz: “Procurez-vous de l’Or avant que de la boîte de Pandore ne s’ouvre !” 

Greyerz: “Les investisseurs devraient placer une partie importante de leurs actifs en Or physique”

goldbroker – Voir les précédentes interventions de Philippe Herlin

A l’attention des lecteurs du site BusinessBourse

Nous sommes à la veille d’un tournant majeur dans l’économie mondiale. Pour les très rares personnes qui ont des actifs à protéger, le moment est venu de sortir des bulles d’actifs, comme je le recommande depuis longtemps. Il est également temps de détenir de l’or et de l’argent physique comme assurance pour son patrimoine. Les métaux précieux atteindront des niveaux sans précédents, voire non envisageables aujourd’hui avec l’hyperinflation.

Pour ceux qui pensent avoir peu de moyens, rappelez-vous que vous pourriez acheter 1 gramme d’or par mois, ou plus, ce qui coûte aujourd’hui 43 $. Au fil du temps, cela vous permettra d’accumuler un important pécule.

 

Goldbroker propose une solution simple et sûre pour acheter de l’or physique et parer à la crise

 

Source : https://www.businessbourse.com/2019/02/09/philippe-herlin-fin-de-la-sanctuarisation-de-lor-de-la-banque-de-france-encore-une-fake-news/

 


Macron spécule avec l'or des français

...par Marc Le Stahler - Le 28/01/2019.

Emmanuel Macron signe des traités internationaux sans en avoir informé les Français ni le Parlement. Il fait ainsi avancer la cause qu’il défend : l’Europe fédérale dominée par le couple germano-français, prélude au gouvernement mondial.

D’abord, endormir les Français

Le grand débat est peut-être une excellente idée, c’est surtout une idée conçue pour fatiguer les Gilets Jaunes et les Français à l’approche des élections européennes. Macron doit les gagner à tout prix pour redevenir le pion n°1 dans le grand jeu du gouvernement mondial, de l’Europe fédérale et du couple germano-français. À une quinzaine de jours de l’élection il fera la  tournée de quelques hauts lieux mémoriels pour rappeler aux Français que si l’on ne vote pas pour lui et ses godillots, nous aurons la peste brune. Souvenez vous de l’avant-présidentielle, la tournée à Oradour-sur-Glane pour raviver le souvenir du nazisme, suivi du sketch au Mont Valérien pour faire comprendre le gaullisme, c’est lui !

Gaullisme contre Nazisme. Les « veaux », comme disait de Gaulle, ont eu peur et ont voté Macron. Le piège est gros, mais la moitié des Français s’y font encore prendre. Depuis le début de l’année, nous sommes dans un plan de communication doublé d’une campagne électorale pour les élections européennes avant l’heure, mais payée par nos impôts, qui permet de dissimuler bien des choses dont les Français devraient avoir connaissance.

Macron signe des traités internationaux, parfois illégalement

En attendant, et malgré ses promesses de transparence régulièrement renouvelées, il signe en catimini des traités dont il ne dit préalablement rien aux Français.

Il a, dans un premier temps, fait signer à Marrakech, par un sous-fifre, mais au nom de la France, le traité onusien sur les migrants. L’article 53 de la Constitution est allègrement violé : ce genre de traité doit être préalablement accepté par le Parlement et avoir fait l’objet d’une loi. Mais bon ! Si l’on doit se préoccuper des inepties de la Constitution…
Le sous-fifre signataire, lui, l’a lue au moins une fois et a signé « Au nom du président de la République, Xavier-Maxime de la Haute maison du clocher de la Basse-cour » (*). Comme quoi les énarques sont capables d’un éclair d’intelligence en cas d’urgence. Le voilà donc à l’abri d’un réveil du Conseil Constitutionnel qui, pour le moment n’a encore rien vu, c’est le président le responsable. Mais le cas du Conseil Constitutionnel est spécial, avec Laurent Fabius comme président qui, lorsqu’il n’a pas « un bout de grippe« , c’est-à-dire un coup de trop, comme à Prague, dort pendant les séances, comme en Algérie et ailleurs.


Peu à craindre du traité d’Aix-la-Chapelle, sauf son inconstitutionnalité

Le second traité signé par Macron (il l’a signé lui-même), c’est le traité d’Aachen, ou Aix-la-Chapelle en français : Traité sur la coopération et l’intégration franco-allemandes. A priori, rien de dangereux, il réactualise le traité de 1963 entre Adenauer et de Gaulle. Il prévoit notamment une convergence des politiques économiques, étrangères et de défense des deux pays, ainsi qu’une coopération parlementaire renforcée. Pas d’annexion de l’Alsace-Lorraine par l’Allemagne, ni d’obligation pour les fonctionnaires français de parler l’allemand comme l’on colporté certains.

Mais écoutons ce  professeur de droit constitutionnel Olivier Gohin…

« Selon le préambule de ce traité, est réitérée la volonté d’une Union européenne “souveraine”, alors que cette organisation internationale n’est pas un Etat, seul appelé à la souveraineté, et que sur le territoire français, la souveraineté n’est pas autrement que “nationale”, exercée par le peuple français auquel elle appartient.« 

Autre point à surveiller, le projet de faire entrer l’Allemagne au Conseil de Sécurité de l’ONU en tant que membre permanent. La probabilité est faible, il faudrait en faire sortir un autre pays ou créer de nouveaux postes. Ce serait ouvrir la Boite de Pandore, car beaucoup de pays sont candidats et pas des moindres, comme l’Inde ou le Brésil. L’objectif de Macron est ici clair : profiter de la fin de vie politique d’Angela Merkel pour prendre le leadership de l’Europe. Mais Macron a trouvé une astuce anticonstitutionnelle « L’article 5 du traité prévoit que les deux Etats “établiront des échanges au sein de leurs représentations permanentes […], en particulier entre leurs équipes du Conseil de sécurité” des Nations unies.

Est-ce à dire que la France pourrait être représentée par des politiques ou des diplomates allemands au sein du Conseil de sécurité dont, contrairement à l’Allemagne, elle est membre permanent avec droit de veto ? Ce serait là une atteinte à la souveraineté nationale. »

Décidément, il va falloir réveiller Laurent Fabius !

Le troisième traité est un accord sur l’or de la Banque de France

Le troisième traité n’en est pas un. Macron a autorisé le directeur de la Banque de France à signer l’ouverture d’un compte auprès du monstre financier J.P. Morgan, leader mondial du marché de l’or. Celui-ci a donc maintenant accès aux 2 435 tonnes d’or de la Banque de France. L’idée est d’utiliser les compétences de Morgan pour faire fructifier l’or de la BdF en proposant des services rémunérés sur le « gold deposits », de « swaps-or-contre-devises », de prêts et leasing d’or que seule la Banque d’Angleterre propose en Europe.

L’or a toujours été considéré comme une valeur refuge. Celui de la BdF est le bas de laine des Français, celui que dans les campagnes on cache dans l’armoire à linge ou sous le matelas du bébé pour faire face à un coup dur imprévisible. Le bas de laine des Français vaut au cours actuel 86,250 milliards d’euros.

Le gouverneur de la BdF, François Villeroy de Galhau, a déclaré que l’ambition de la Banque de France est de « devenir en Europe la banque centrale des marchés« . Une idée évidemment approuvée par la banquier Macron. Au lieu de dormir sur son bas de laine en or, la France va spéculer avec, ça c’est progressiste !
Parce que qui dit « marché » dit « prise de risque ».

Actuellement, celui-ci est faible. L’or prend de la valeur avec l’inquiétude que provoque le ralentissement mondial de l’économie, et surtout la BdF spécule sur les incertitudes du Brexit, au cas où certaines banques centrales en Europe voudraient rechercher une autre place que Londres. Mais, comme tous les marchés, celui de l’or est instable.

Sur le graphique ci-dessus, on voit par exemple que le kilo d’or en lingot a perdu 14 700 € en quatorze mois, passant de 43 300 € en septembre 2012 à 28 600 € en décembre 2013. Au jour le jour (graphique de droite), le cours est également très fluctuant.

Sur le long terme, c’est pareil. On voit sur le graphique ci-dessous que l’on est à un pic jamais atteint, mais le sage observe qu’entre 1980 et 1995 l’or a perdu la moitié de sa valeur, passant de 600 $ l’once à un peu moins de 300 $. Cela n’est pas grave tant que l’or est dans les caves de la BdF. Si un effondrement des cours se produisait maintenant, il suffirait d’attendre qu’ils remontent. Mais s’il est sur le marché à la disposition d’un spéculateur comme Morgan ?

Alors où est le risque ? D’abord dans le fait que personne actuellement n’imagine Paris capable de faire vaciller le marché de l’or londonien, Brexit ou pas. Et si J.P.Morgan a un plan pour le faire, personne ne le connait.

Dans le film Goldfinger, un spéculateur qui dispose déjà d’un gros stock d’or imagine « le crime du siècle » : irradier avec une bombe nucléaire le stock de Fort Knox. Ainsi, environ le quart de l’or mondial étant devenu intouchable, le cours bondirait et son stock personnel triplerait ou quadruplerait de valeur.

Qui a aujourd’hui à la fois un gros stock « personnel » et dispose du moyen technique de faire varier les cours puisqu’il contrôle déjà le marché de Londres, celui d’une bonne partie du marché de l’or dans le monde et vient de faire main basse sur celui de Paris ?
J.P. Morgan !
Macron a-t-il raison de faire confiance à Morgan qui, depuis des années, grignote l’or de toutes les nations ?

Mais on peut aussi imaginer qu’un pays comme la Chine fasse l’opération inverse : elle prend des options à terme sur d’énormes quantités d’or, directement ou avec des prête-noms, la veille ou le jour de l’échéance lâche sur le marché son stock d’or, ce qui ferait immédiatement chuter les cours, et réalise ses options qu’elle paie avec ses réserves financières, actuellement 3 100 milliards de $. Devenu rare sur le marché, l’or remonte en flèche, la Chine réalise une plus-value colossale et remplace Morgan comme leader du marché.
C’est peu probable, mais on a vu des coups sur l’or encore plus tordus.

Il est évident qu’un tel accord avec un organisme financier privé américain qui devient gestionnaire de l’or des Français, qui n’est pas l’or de l’Etat ni l’or de Macron, aurait du être rendu public. Les moyens  de contrôle, on espère qu’il y en a, aussi. Car on ne peut pas écarter l’existence d’un accord secret entre le banquier Macron et la banque J.P. Morgan, comme il y en eut un entre Macron et Rothschild qui fit la fortune personnelle de Macron.

Actuellement, nous sommes dans l’opacité la plus totale.

L’Imprécateur

26 janvier 2019

* : Je ne veux pas savoir le vrai nom du serviteur zélé qui a signé pour Macron

 

Source : https://www.minurne.org/billets/19761

 

Sur le même sujet :  

 


L'or de la banque de France

L’or de la Banque de France mis à disposition des marchés financiers.

La Banque de France s’est associée avec la banque d’affaires américaine JP Morgan dans le cadre du marché de l’or de Paris. Le but ? Développer sa gamme de services pour le trading du métal précieux.

 

Philippe Herlin, Docteur en économie, s’inquiète de la possibilité de voir l’or français servir de collatéral à des produits financiers : « Je considère que cela serait dangereux. En cas de mauvaise opération ou de crash soudain, cela pourrait se traduire par des pertes et donc des ventes d’or de la Banque de France. Or cet or doit rester sanctuarisé. Il doit servir de sécurité et de garantie en cas de crise monétaire grave comme une explosion de l’euro. Un tel événement nous obligerait à basculer sur autre monnaie et le fait d’avoir de l’or en quantité dans nos coffres donnerait tout de suite de la confiance dans cette nouvelle devise. Nous n’en viendrons peut-être jamais là. Mais c’est une sécurité pour l’avenir et on ne doit pas jouer avec. » « Si l’or de la Banque de France devient négociable, au moins en partie, cela pourrait raviver des volontés chez un certain nombre de politiques et de membres du gouvernement qui ont besoin d’argent de vendre une partie de l’or des Français ou au moins de l’utiliser en collatéral de produits financiers afin de le rentabiliser et de faire rentrer de l’argent dans les caisses. »

 

En mai 2016 plus de la moitié du bas de laine national, soit 84,961 milliards d’euros, était constituée d’or pur. En juin 2018, la Banque de France détenait 2 435 tonnes d’or, soit l’équivalent valeur aujourd’hui de 29, 290 milliards ; étalon international, l’or est regardé comme l’ultime réserve par les banques centrales qui en conservent des stocks. Ces réserves représentent donc 4% du PIB (et de la dette) soit 15 jours de production nationale…

 

Pourquoi les banques centrales détiennent-elles de l’or ? Si la première raison est la liquidité, l’or doit surtout être considéré comme un levier pour un pays qui souhaite affirmer son indépendance. Par exemple, lorsque les Russes font des transactions en dollars, ils savent qu’ils s’exposent aux lois américaines, car les États-Unis ont le pouvoir d’autoriser ou d’interdire l’utilisation du dollar ; et puis l’or permet aux banques centrales de générer un rendement. Un rendement ? Mais comment cela ? Tout simplement en le prêtant contre un intérêt. C’est peut-être ce qui va se produire sur les marchés financiers… Mais si les banques centrales achètent de l’or pour se prémunir contre les crises, pourquoi dans ces conditions le prêter puisque cela engendre justement une grande probabilité de le perdre en cas de crise ! Cela voudrait-il dire que le gouvernement français serait en train de programmer en douce sa propre faillite, ce qui correspondrait à ce plan machiavélique de destruction irréversible des nations pour les insérer dans un grand ensemble « Etats-Unis » d’Europe …

 

A suivre…

Source : https://volontaires-france.fr/lor-de-la-banque-de-france/


Sur un sujet très similaire, lire sur ce site : "Pourquoi donc la France achète-t-elle autant de dette américaine ?


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