MOBILISATION CONTRE LA GUERRE

Le 05/02/2023.

 

M. Jean-Paul Dugand, a adressé le courrier ci-dessous au Gal. Delawarde

Je me fais un plaisir de vous le communiquer.

 

Le 05/02/2023.

 

Mon Général,

Voici les courriels que je vais envoyer à tous mes contacts, espérant qu'ils les diffuseront à leur tour.

Avec mes hommages respectueux et reconnaissants,

Jean Paul Dugand

 

Chers ….

Je ne me suis pas adressé à vous depuis quelque temps. J’ai laissé passer les fêtes et le mois des

vœux, pour ne pas abîmer la détente nécessaire dans ces périodes.

Je vais essayer d’être court clair et convaincant, sans perturber trop. Ce n’est pas facile.

 

Les médias nous saturent avec la comédie des retraites, écrites conjointement par le pouvoir, les

syndicats, et la fausse opposition de gauche. La question est certes majeure pour les personnes

concernées, d’autant plus que Bruno le Maire a affirmé qu’il y aura d’autres réformes plus tard.

Pourquoi pas un recul jusqu’ à 70 ans ?

 

Mais ceux qui nous font descendre dans la rue ont fait élire Macron. Ils auraient préféré

Mélenchon, qui était à deux doigts du 2 ème tour. Ils oublient de dire qu’une autre majorité peut

revenir sur une loi adoptée, comme celle de François Hollande qui a permis dans certains cas de

pouvoir prendre sa retraite à 60 ans.

 

Mais cette mobilisation contrôlée sert à détourner l’attention de problèmes brûlants et immédiats.

En priorité de la guerre qui vient, opposant, avec l’Union européenne, la France à la Russie, qui

sera nécessairement nucléaire, puisque nous n’avons pas de frontière commune ni d’armée en état

de se battre sur un front de plus de vingt kilomètres !

 

Les médias dominants nous y préparent et nous y poussent, et suivent Macron à qui nous avons

donné, en l’élisant, le droit de vie et de mort sur nous. La covid a été une répétition. Des

médicaments qui sauvaient ont été interdits.

 

NOUS DEVONS NOUS MOBILISER sous diverses formes POUR DIRE NON A UNE GUERRE QUI NE

NOUS CONCERNE PAS, qui est un choc d’impérialismes sous fond de contrôle de sources d’énergie, de matières premières, et de bras de fer pour la domination mondiale. Et ici la responsabilité des multinationales et des hommes politiques néoconservateurs étasuniens est plus grande que celle de Poutine.

 

IL FAUT ECRIRE A NOS DEPUTES, pour qu’ils sachent que nous ne sommes pas tous anesthésiés

et hagards, PROFITER DES MANIFESTATIONS POUR DIRE NON A LA GUERRE AVEC DES PANCARTES, EVENTUELLEMENT RALLIER LES MOUVEMENTS OPPOSES A LA GUERRE, COMME CELUI DE FLORIAN PHILIPPOT, FORCER LES AUTRES A CHANGER DE PARTI PRIS.

 

UNE PETITION A LE MERITE D’EXISTER. Aucune publicité ne lui est faite, à commencer sur

change.org, apparemment.

https://www.change.org/p/non-%C3%A0-une-3eme-guerre-mondiale-pour-le-donbass

 

https://www.valeursactuelles.com/monde/exclu-va-le-surprenant-combat-darno-klarsfeld-contre-

une-troisieme-guerre-mondiale-pour-lukraine

 

https://www.sudradio.fr/bercoff-dans-tous-ses-etats/arno-klarsfeld-la-guerre-est-entre-la-russie-et-

les-etats-unis

 

Si vous voulez vous informer davantage, j’ai sélectionné deux excellents points de vue absents des ondes et des journaux.

- Celui du colonel Jacques Baud, qui a travaillé au sein de l’OTAN ;

https://youtu.be/zQ5NXrcM2bk

- Celui de la géopolitologue Caroline Galactéros, qui a tenu un rôle de conseil au sein du

gouvernement français ;

- https://www.youtube.com/watch?v=fq41L8zzG0I

 

Figure aussi le message envoyé, sous enveloppe et par mail, à Alexandre Portier, député LR de

ma circonscription. Vous pouvez l’adapter à votre propre contexte.

 

VOTRE VIE, CELLE DE CEUX QUE VOUS AIMEZ EST ENTRE VOS MAINS. IL FAUT AU MOINS ESSAYER DE LES SAUVER.

 

Certains jugeront que nous ne pouvons rien à cette situation, que ces enjeux nous dépassent, que,

si notre pays disparaît définitivement de la surface de la terre, ce sera comme si un astéroïde tombait dessus. Je ne suis pas de ceux-là, je tente de résister à la Fatalité.

 

Nous, simples citoyens, devons aider tous les anciens officiers supérieurs, tous les géopoliticiens, historiens et intellectuels qui s’efforcent de nous réveiller, et qui ont besoin d’un large soutien populaire.

 

Pour être éveillés, n’ayons pas l’esprit pollué par les informations et interprétations toxiques de

ces « médias armes de destruction massive » ( Jacques Baud): il faut presque tous les boycotter, par souci de santé mentale, écrits oraux, ou visuels, quand il y est question de politique nationale et

internationale, car «  on est avec eux dans le caniveau de la réflexion » ( Caroline Galactéros) , pour

se rabattre, avec modération, à certaines heures, sur Valeurs actuelles, Sud Radio, Cnews. Sur

internet, consulter Réseau International pour le conflit OTAN – Russie.

 

NB : Je me permets d'ajouter : Le Saker francophone - Le Courrier des Stratèges - Le Cri des Peuples - Réseau Voltaire......

JMR

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Courrier contre la 3° guerre Mondiale.do
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Courriel à Alexandre Portier sur la 3ème
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Réponse du Gal. D. Delawarde : 

 

<<Bonjour,


Je partage à 100% ce que vous écrivez (Fond et Forme). Pour autant, je pense que la mobilisation sur le problème des retraites reste l'obsession du moment dans l'esprit des français. Elle fait une malheureuse concurrence à la mobilisation contre la guerre en Ukraine. Seule une partie éveillée de la société réussit à s'extraire des narratifs manipulateurs des médias mainstream.

La partie s'annonce extrêmement difficile, comme pour le combat sur la gestion de la crise Covid. Il faut avancer pas à pas. Convaincre petit à petit l'opinion, s'opposer sans relâche aux médias mainstream lorsqu'ils prônent la guerre avec des narratifs biaisés ou mensongers et un manque total d'éthique et de réalisme.

Je pense qu'aujourd'hui l'occident prend peu à peu conscience qu'il est lâché par une partie importante de l'opinion mondiale (Afrique, Amérique latine, Asie). Il ne représente plus un modèle à suivre et son comportement tyrannique passe de plus en plus mal.

C'est cette modification profonde des équilibres mondiaux qui va faire évoluer les choses. La Rand Corporation (US) vient de publier un rapport mettant en évidence les risques importants pour les économies US et occidentale d'une guerre longue. On y est.

Si Poutine prend son temps et ne mobilise que des fractions infimes de ses réserves humaines et matérielles, jusqu'à présent, c'est qu'il sait que le temps joue en sa faveur.

La fourniture de chars à l'Ukraine ne fera que retarder de quelques mois la reddition de Kiev. Pas de quoi inquiéter la Russie qui sait que le temps joue en sa faveur.

Bien amicalement

DD>>

 

La guerre n'a jamais été une bonne chose...en particulier celle-ci .... où  la France n'a aucun intérêt et donc à tout à perdre !
 Si vous pensez que ce sujet est important, diffusez largement à vos contacts, en particulier au député de votre circonscription.
Enfin, signez la pétition à l'adresse suivante : 
REGNIER Jean-Michel

La guerre est une chose sérieuse

Source : Minurne résistance - par Eric de Verdelhan - Le 01/02/2023.

Depuis plusieurs mois, je n’ai rien écrit sur la guerre en Ukraine. Je n’ai pas de compétences particulières pour en parler, mais depuis le début du conflit, je m’inquiète du risque d’une guerre totale, avec l’utilisation possible de l’arme atomique. Dès le début de cette affaire, je prêchais  pour la neutralité, arguant que l’Ukraine est un état mafieux qui n’est membre ni de l’Union Européenne, ni de l’OTAN. En conséquence, ce conflit ne devrait pas nous concerner ! 

A l’occasion de ses vœux aux Armées, Emmanuel Macron (qui n’a même pas fait son Service Militaire) expliquait aux généraux qu’il leur faudrait, demain, « faire la guerre autrement » et se préparer à « un conflit de haute intensité ». C’est la tarte-à-la-crème lénifiante du moment : finies les guéguerres « du fort au faible » nous allons vers une vraie guerre. Mais de qui se moque-t-on ?

En 1996-97, Jacques Chirac, sur les conseils de son ministre des Armées, Charles Million (lui-même exempté de Service Militaire) décide l’abandon de la conscription qui « emmerde les jeunes ».

Et, dans la foulée, des généraux nous expliquent que le péril à l’Est n’existe plus, que nous n’avons plus besoin d’appelés du contingent car les guerres de demain seront des conflits « du fort au faible » et que la technique moderne remplacera l’homme.

Dissuasion du fort au faible (2) - Egeablog | Fort

Tous ces hauts gradés – à quelques exceptions près – acceptaient, souvent par carriérisme,  que les sommes allouées à la défense servent de variable d’ajustement budgétaire au gouvernement.

Nous avons, à l’heure actuelle, une armée remarquable. Certaines de nos unités d’élites sont copiées dans le monde entier, mais nos forces sont réduites à une peau de chagrin.  

« En cas d’engagement majeur… peut-on lire dans un hebdomadaire crédible (1), une brigade de l’Armée française tiendrait environ 20 km, et chaque brigade est constituée de 6 000 hommes et 150 véhicules, ce qui renvoie donc aux seuls 80 kilomètres de front que l’Armée de terre pourrait tenir efficacement. Quant aux Armées de l’air et la marine, elles seraient focalisées sur les missions dans leur milieu et ne pourraient pas pallier les manques. Le nombre d’hommes est insuffisant dans cette armée française « échantillonnaire », qui a toujours privilégié posséder tous les moyens mais en petite quantité… ».

Ce même article nous apprend que nous manquons cruellement de missiles, de munitions et de drones. En clair, nous ne sommes absolument pas prêts pour un conflit dit « de haute intensité ». Il est facile de rouler des mécaniques, d’assurer Zelenski  de notre soutien, mais avons-nous les moyens de jouer les durs ? Assurément non !

Les joueurs du néant - Point de situation du 27 décembre - La voie de l'épée

De Biden, Ursula Von der Leyen, Olaf Scholz ou Macron, il importe peu de savoir quel est celui ou celle qui soufflera  le plus fort sur les braises, au risque d’attiser un brasier qui ne demande qu’à se transformer en gigantesque incendie. Mais je suis effrayé et abasourdi quand j’entends, dans les salons, les dîners mondains, ou à la télé, le nombre de va-t-en-guerre qui appellent à la croisade du camp du bien contre la Russie. Ces gens sont des irresponsables ou des malades mentaux !

Pour les États-Unis et l’UE, Poutine est le seul responsable et le seul coupable. Ils occultent les 30 années d’humiliation et de mépris à l’égard de la Russie, écartée de l’Europe. Ces gens-là ne semblent pas savoir que c’est l’humiliation du Traité de Versailles qui est (en partie) responsable de la naissance du nazisme. Ils oublient les promesses faites à Gorbatchev de ne pas élargir l’OTAN à l’Est ; la violation de la souveraineté de la Serbie bombardée par l’OTAN ; le dépeçage de ce pays en l’amputant du Kosovo ; le refus de Kiev de respecter les Accords de Minsk ;  les bombardements et les crimes de la sulfureuse « Brigade Azov », etc

EuroMaïdan ou la “bataille d'Ukraine” – PolitiqueLe coup d’Etat du 22 février 2014, dit « de l’Euro-Maïdan », préparé, organisé et financé par les États-Unis (à hauteur de 5 milliards de dollars) ne visait pas à rendre l’Ukraine plus démocratique mais à la rendre plus… occidentale, c’est-à-dire antirusse.

Le vibrionnant Zelenski fait une surenchère permanente : il veut des missiles, des chars puis maintenant  des chars lourds  et…des chasseurs-bombardiers. Et, à la remorque des États-Unis, les pays européens s’engagent à lui en livrer massivement; les avions viendront ensuite, je suppose.

Ce matériel de guerre nous coûte une fortune, et le citoyen-lambda des pays donateurs n’est jamais consulté pour savoir ce qu’il en pense. Chez nous, on lui explique qu’il n’y a plus d’argent pour payer les retraites mais on dépense des milliards pour aider l’Ukraine (2). De plus, si le conflit venait à s’étendre en Europe, ce matériel donné à l’Ukraine nous manquerait cruellement.

Et il ne se passe pas une semaine sans qu’on nous annonce de nouvelles sanctions destinées à punir Poutine alors même qu’elles pénalisent d’abord et surtout l’Europe (et la France). Mais ces sanctions font les choux gras des USA (et de la Chine). Il y a presque un an, j’écrivais:

« La Russie est autosuffisante dans de nombreux domaines, il y a donc fort à parier qu’elle souffrira moins que les pays tributaires –  voire totalement dépendants – de son pétrole, de son gaz, de ses métaux rares ou de son blé… ».

Nous commencions à manquer de tout après quelques mois de guerre.

Puis, après les premiers reculs russes, les tenants du « camp du bien » se sont mis à jubiler.

Grâce à l’aide des Alliées, les troupes de Zelenski enfonçaient les Russes et regagnaient des territoires perdus ; et des spécialistes, autoproclamés pour la plupart, nous annonçaient à cor et à cri que l’Ukraine allait forcément  gagner la guerre et que les Russes étaient cuits, battus, humiliés.

Sur les chaînes en continu, les généraux Trinquand, Desportes, le colonel Goya, et quelques autres, qui nous affirmaient jadis que Poutine récréait une armée impressionnante, plus forte que l’Armée Rouge d’antan, nous expliquent maintenant que les troupes russes ne valent rien, qu’elles ne sont absolument pas motivées, qu’elles refusent de se battre et que leur matériel est obsolète.

Ces chroniqueurs sont, pour la plupart, des soldats  qui n’ont jamais fait de vraies guerres, sinon autour d’un bac-à-sable (3). Depuis la Guerre du Golfe, ils passent leur temps à se tromper, un peu comme les économistes qui savent si bien nous dire le lendemain ce qui aurait pu (ou dû) se passer la veille. Je ne connais rien à ces questions mais j’en ai marre des donneurs de leçons, des va-t-en-guerre, qui traitent de pacifistes ceux qui leur rappellent que la Première Guerre Mondiale – la « Der des Der » – a fait 18 millions de morts (dont 1,4 million de Français), la Seconde…50 millions.

Compte tenu de l’arsenal nucléaire impressionnant détenu par les futurs belligérants, on peut craindre que la Troisième en fasse 200 ou 300 millions, voire plus.

Plus de 14 000 Deux-Sévriens sont morts lors des combats de 14-18.Passionné d’histoire, j’ai beaucoup lu sur la Grande Guerre. Les monuments aux morts de toutes les villes et villages de France sont là pour nous rappeler qu’elle fut tristement « égalitaire ». La République a envoyé 8 millions d’hommes au casse-pipe et en a fait tuer 1,4 million (plus 4,3 millions de blessés). Quelle est la famille française qui n’a pas eu son ou ses mort(s) durant la grande boucherie que fut la Première Guerre Mondiale ? 

Il faut lire (ou relire) « Le gâchis des généraux » de Pierre Miquel (4) qui raconte comment Joffre limogeait ses subordonnés à tour de bras pour ne pas assumer ses propres erreurs ; comment  des généraux incompétents – Nivelle et tant d’autres – lançaient leurs poilus dans des offensives aussi sanglantes qu’inutiles. Le général Pétain étaient l’un des rares à se soucier de la vie de ses hommes, les autres préféraient nier la supériorité de l’artillerie lourde allemande et ne croyaient qu’à l’offensive du fantassin à la baïonnette, comme durant les guerres napoléoniennes.  

Après la défaite de Sedan, en 1870, la France était frappée d’un esprit revanchard, mais encore eût-il fallu se préparer sérieusement à la revanche. Or en  1911, alors que Krupp fondait des canons à longue portée qui allaient tragiquement inaugurer  la  guerre moderne, le général Faurie – qui mérite de passer à la postérité – écrivait ceci:

« Il faut que le fantassin arrive à avoir, dans son adresse à manier la baïonnette, une confiance telle qu’il préfère l’emploi de celle-ci à un tir rapide qui lui fait perdre du temps »

Ça ne s’invente pas ! Et un certain capitaine Ledant – encore un génie méconnu – dans un livre intitulé « A la baïonnette, chargez ! », renchérissait en 1912 en écrivant :

« La baïonnette est une arme terrible, qui opère vite, c’est l’outil du bon travail, une blessure causée par elle est toujours grave. On peut rêver de posséder des armes qui tuent à plusieurs kilomètres, mais avec la baïonnette, tous les coups portent… ».

On croît rêver !

Parlons aussi du « pantalon garance » dont on dota nos poilus au début de la guerre.Patalon officier garance

Ainsi vêtu le fantassin offrait une cible magnifique au Boche, mais ce pantalon était un signe distinctif auquel tenaient les généraux. Il avait conquis ses titres de gloire en Algérie avec les troupes du Duc d’Aumale, et le supprimer eût été infamant.

Et puis, comme disait Cyrano de Bergerac, « on n’abdique pas l’honneur d’être une cible » et des cibles, les mitrailleuses allemandes allaient en avoir quelques centaines de milliers.

Pourquoi parler de la Première Guerre Mondiale dans un article qui évoque la probabilité (ou la crainte) de la Troisième ? Disons que je suis enclin à penser, comme Clémenceau, que  « la guerre est une affaire trop grave pour la confier à des militaires ». Les erreurs de 14-18 auraient dû nous servir de leçons ;or, en juin 1940 nous avons subi la plus mémorable raclée de notre histoire. Depuis, la France a perdu toutes ses guerres (celles gagnées militairement ont été perdues politiquement.) 

En France, comme dans la plupart des pays européens, nous avons volontairement coupé tous les canaux d’information en provenance de la Russie, il est donc difficile de se faire une opinion.

Quelle sera l’issue de cette guerre ? Quand finira-t-elle ? Qui va la gagner ? Personnellement je n’en ai pas la moindre idée. Je craignais l’enlisement, nous y sommes ; je crains l’embrasement, nous y allons tout droit.  On nous dit que le soldat russe actuel n’a pas envie de se battre. Alors, pourquoi  l’excellente armée qui s’est battue en Syrie serait-elle devenue, depuis, une armée inapte au combat ? En 1939, au début de la « drôle de guerre » le généralissime Gamelin fanfaronnait en disant « Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts »On connaît la suite !

Ukraine : une guerre par procuration ? – Blagues et DessinsCe que nous sommes en train de vivre, pour l’instant, c’est une guerre par procuration entre Washington et le Kremlin ; une guerre des mondes, pour ou contre l’hégémonie libérale ; une guerre des Etats civilisationnels contre l’universalisme hors-sol ; une guerre des peuples attachés à leurs racines, contre les mondialistes ; des forces d’enracinement contre les forces de dissuasion. Si elle s’envenime, nous, Européens, servirons de chair-à-canon aux Américains.

Peut-être suis-je en train d’envisager un scénario-catastrophe ? J’espère me tromper mais ne soyons pas trop naïfs car, malgré les rodomontades d’Emmanuel Macron (et de Bruno Le Maire), dans l’immédiat, c’est au plan économique que nous souffrons, et ce n’est qu’un début. 

L’Ukraine, je le répète, n’est pas dans l’Union Européenne pas plus qu’elle n’est membre de l’OTAN. Nous ne lui devons pas aide et/ou assistance. Qu’elle règle seule son différend  avec son voisin russe, et que le meilleur gagne, à la grâce de Dieu ! Et qu’on ne vienne pas m’invoquer le « droit d’ingérence humanitaire », ce concept fumeux  inventé par Bernard Kouchner. Que ne l’a-t-on invoqué quand l’OTAN a bombardé les civils de Belgrade pendant 70 jours ? Ou quand la sulfureuse « Brigade Azov » pilonnait les populations pro-russes de Donetsk et Lougansk ?

Alors, pourquoi  avons-nous mêlé nos voix, nos menaces, nos gesticulations, nos sanctions, à celles de Biden et d’Ursula Von der Leyen ? Poser la question, c’est déjà y répondre.

Les Américains ont contribué à nous chasser de notre Empire. Avec leur Guerre du Golfe, ils nous ont brouillés avec le monde musulman, et ils sont encore en train d’affaiblir l’Europe.

En injectant des milliards de dollars dans l’aide militaire à l’Ukraine, ils ne font qu’attiser le feu qui couve. Et l’Europe, une fois de plus, s’est mise à la remorque des USA qui nous vendront leur gaz et leur pétrole de schiste au prix fort. On a l’impression que ce monde marche sur la tête !

Mais peut-être que les tenants du Nouvel Ordre Mondial comptent là-dessus pour régler de façon drastique le problème de la surpopulation mondiale ? A moins que ce ne soit qu’un moyen de relancer leurs économies malades ou pour camoufler un énorme crash financier à venir ?

On a coutume de dire que « l’histoire ne repasse pas les plats » mais nous savons pourtant comment l’Occident est sorti de la grande crise de 1929. Les Accords de Bretton Woods, le Plan Marshall, tout ceci semble oublié par des peuples décadents, avachis, embourgeoisés, ramollis, qui cultivent le confort, l’individualisme et le narcissisme égocentrique.

Biden, Macron, Ursula Von der Leyen, etc… ont choisi leur camp. Il serait bon que le peuple de France, qui commence à manquer de tout, se réveille et dise clairement à ses dirigeants que son camp, ce n’est pas celui de la Russie ou de l’Ukraine, c’est celui de la France (et de sa survie).

Éric de Verdelhan

01 février 2023     

Qui veut aller mourir en Ukraine ?

Source : Minurne résistance. - Par Pierre Duriot - Le 28/01/2023.

La logistique militaire en opération impératif de résilience et de flexibilité

Elle a envoyé des munitions, des canons, de vieux blindés à roues, mais se heurte au principe de réalité. Si elle envoie des chars lourds, ou des avions de chasse, comme le demande Zélensky, les choses ne se présenteront pas de la même manière. Pour ces engins, très complexes, il va falloir des formations, pour les récipiendaires du matériel. Il va falloir aussi, une impressionnante logistique, du carburant, du matériel, des pièces détachées, des mécaniciens, des informaticiens, un environnement opérationnel, fait de drones, de relais au sol, nous de sommes plus dans la même dimension.

IL VA FALLOIR Y ALLER

Nous en sommes à un point, où ce que veut Zélensky et ce que nous nous condamnons à faire, si nous voulons aller plus avant, dans l’aide à l’Ukraine, c’est envoyer les hommes et le matériel en même temps, en clair, combattre avec l’armée ukrainienne. Car quand bien même, nous formerions des pilotes, il n’y en a plus. L’armée ukrainienne, ou plutôt, ce qu’il en reste, était loin d’avoir le niveau technologique des armes que le président Zélensky réclame. Et si nous envoyons les hommes avec, il sera vraiment difficile d’expliquer aux Russes, que nous ne sommes pas co-belligérants, déjà que pour eux, nous le sommes, malgré les dénégations du président Macron, qui n’a pas l’air de vraiment mesurer la gravité de ce qu’il raconte.

En admettant que nous décidions d’aller combattre les Russes en Ukraine, il y a encore deux écueils et pas des moindres.

On y va comment ? Il faut se souvenir queDécouvrez l'Antonov An-225, le plus gros avion au monde - Capital.fr l’armée française a des capacités de projection assez limitées, avec son A400M. Pour preuve, pour aller loin, nous utilisions habituellement de très grands Antonov, que nous louions… aux Russes.

Et l’armée française est constituée de professionnels, dont beaucoup préféreront sans doute démissionner, que d’aller risquer leur vie dans une guerre qui ne nous regarde pas.

Il se trouve quand même, de ces jeunes députés ineptes, en jean et pull, décontractés, pour expliquer doctement que si, il faut y aller. Des fois, on se demande s’ils réfléchissent avant de parler.

PAS SÛR QUE LES GARS VEUILLENT BIEN…

Leopard 2 — WikipédiaPour les Russes, qui ont bouté hors de chez eux, les chars nazis en 39-45, voir revenir les Leopard allemands, au service d’un Etat ukrainien, ouvertement nazi, va revêtir une dimension extrêmement symbolique et les Allemands aussi, devraient faire preuve d’un peu plus de réserve : ça les regarde. Toujours est-il, que la crainte actuelle du quidam, en France, a bien évolué depuis les premières heures de cette guerre. Personne ne se pavane plus avec le petit drapeau ukrainien qui faisait bon chic, bon genre. Et les mères commencent à avoir peur que leurs fils aillent combattre loin et surtout, pour rien. Il serait bon que de vrais militaires fassent un peu de pédagogie sur les plateaux télé, à condition qu’on les autorise à dire la réalité, pour expliquer les tenants et aboutissants de l’affaire.

La dernière fois qu’on a cru partir la fleur au fusil, ça s’est très mal terminé.

 

Ukraine: les accords de Minsk "en grand danger", à quelques heures du cessez-le-feu - centrepresseaveyron.fr

LES ACCORDS DE MINSK

Nous redisons, au RPF, notre souhait de s’asseoir à la table, de remettre sur le métier les accords de Minsk et de rediscuter sérieusement du sort des populations russophones du Donbass. Ceci puisque l’ancienne chancelière allemande, Angela Merkel, a bien expliqué qu’ils avaient été conclus, pour gagner du temps et n’avaient jamais été respectés.

Pierre Duriot

28 janvier 2023

Manifestation à Berlin contre la fourniture d’armes à l’Ukraine

par Frère Bah - Le 26/02/2023.

Une manifestation contre la fourniture d’armes à l’Ukraine dans le conflit qui l’oppose à la Russie a réuni environ 10 000 personnes samedi à Berlin, suscitant des critiques de membres du gouvernement.

Organisée par un mouvement de gauche, la manifestation survient au lendemain du premier anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui a eu pour conséquence la livraison à Kiev d’armements de la part de pays occidentaux, plusieurs trains de sanctions contre Moscou et des manifestations de soutien à l’Ukraine partout dans le monde.

« Nous demandons au chancelier allemand d’arrêter l’escalade des livraisons d’armes. Maintenant ! (…) Parce que chaque jour perdu coûte jusqu’à 1000 vies – et nous rapproche d’une troisième guerre mondiale », ont écrit les organisateurs de la manifestation sur leur site Internet.

Ce « soulèvement pour la paix » a été notamment lancé à l’appel de Sahra Wagenknecht, membre du parti de gauche allemand Die Linke.

L’Allemagne est, avec les États-Unis, l’un des plus importants fournisseurs d’armes de l’Ukraine.

« Négocier, pas escalader », pouvait-on lire sur une pancarte tenue par un manifestant, tandis qu’une banderole dans la foule disait : « Pas notre guerre ».

Selon un porte-parole de la police, 10 000 personnes se sont rassemblées autour de la porte de Brandebourg, dans le centre de la capitale allemande.

La police a mobilisé 1400 agents pour maintenir l’ordre et faire respecter l’interdiction de faire parader des uniformes militaires, des drapeaux russes et soviétiques, certains symboles d’extrême droite et de chanter des chansons militaires russes.

Le porte-parole de la police a déclaré n’avoir eu aucun signalement d’une quelconque présence de groupes d’extrême droite et que la manifestation, à laquelle le ministre allemand des Finances Christian Lindner a déclaré qu’il fallait « clairement s’opposer », était pacifique.

« Celui qui ne soutient pas l’Ukraine est du mauvais côté de l’Histoire », a-t-il écrit sur Twitter.

source : Bureau de Berlin ; version française Elizabeth Pineau, édité par Jean-Stéphane Brosse

via Océan Guinée

Commentaires: 1
  • #1

    noelle tressud (mercredi, 08 février 2023 16:32)

    j'espère que nos militaires refuseront de se laisser embarquer...