MERS EL-KEBIR

Par Dominique LORMIER

 

 

Présentation par l'éditeur :

 

À l’aube du 3 juillet 1940, une puissante force navale britannique entre en rade de Mers el-Kébir, dans la baie d’Oran. À 17 h 55, après de nombreuses sommations à la flotte française, les Britanniques ouvrent le feu et Mers el-Kébir s’embrase : dans une mer de mazout en flammes, près de 1 300 hommes sont tués, 350 blessés. L’incompréhension, l’indignation sont à leur comble, la presse se déchaîne contre la « perfide Albion ». Mais Churchill avait-il le choix ?

 

Faisant suite à la capitulation de la France en mai-juin 1940, le drame de Mers el-Kébir représente un événement militaire crucial dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Tout laisse à penser que la Royal Navy n’aurait pu résister bien longtemps si Churchill n’avait écarté la menace de voir la flotte française rejoindre celle de l’Axe et prendre la maîtrise des mers.

 

Dominique Lormier présente avec minutie cette opération militaire, remontant aux origines du drame, avec des portraits approfondis de Darlan, de Pétain, de Churchill… Il offre un panorama éclairant de la défaite de mai-juin 1940 et des conséquences désastreuses de l’armistice et balaie, preuves à l’appui, les idées reçues sur cette période capitale. La question de la capacité de l’Empire colonial français à continuer la lutte contre l’Axe, dès l’été 1940, est pour la première fois abordée au-delà des passions antagonistes.

 

Biographie de l'auteur :

Dominique Lormier est historien et écrivain, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale. Membre de l'institut Jean-Moulin, il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont " Comme des lions, mai-juin 1940 , le sacrifice héroïque de l'armée française ", publié en 2005 aux éditions Calmann-Lévy, et " C'est nous les Africains, l'épopée de l'armée française d'Afrique 1940-1945 ", paru chez le même éditeur en 2006.

 


En écho aux propos d'E. Macron...

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Dans les circonstances actuelles, il est bon de revenir sur notre Histoire et surtout sur ce qu'il reste des monuments et lieux de recueillement qui auraient du traverser le temps sans dommage...

Nos gouvernants mériteraient de parfaire leur culture historique...

 

Pour autant, à la lecture de cet ouvrage, il me semble  que le drame de Mers el Kebir aurait pu être évité si l'amiral Gensoul s'était montré plus intelligent et réaliste. 

La totalité de la flotte était à quai, tournant le dos à la mer. 

Pas de possibilité de riposte, pas ou peu de possibilités d'échapper. (Il fallait au moins une demi journée de "chauffe" aux cuirassés pour prendre le large)

En outre, il a refusé de recevoir l'Officier de liaison britannique pourtant parfait francophone et francophile.

Par entêtement il a livré sa flotte et ses marins aux canons britanniques avec le résultat et les conséquences que l'on sait. Tout cela pour que le reste de la flotte finisse par se saborder à Toulon...

A Alexandrie, l'amiral Geoffroy, dans une position similaire, s'est montré beaucoup plus fin en acceptant l’ultimatum britannique ce qui a permis à l'ensemble de ses forces de participer à la victoire sur les nazis en 1942...

JMR


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