LE PONT DE BALTIMORE

 

Il suffit de passer le pont…

Source : RzO International - Le 28/03/2024.

 

par Patrick Reymond

Mais à Baltimore, il n’a pas été passé, c’est plutôt le pont qu’y a trépassé.

Incident curieux, d’ailleurs, puisque comme dit un lecteur : «De mauvaises langues disent que le bateau qui a heurté le pont à Baltimore a été piraté rendant son système informatique inopérant. Bon après un bateau qui clignote en quittant une rade on ne le voit pas tous les jours». C’était l’heure du thé pour l’équipage (du sous-continent indien), commandé par un Ukrainien complétement bourré ???

Cela pourrait rappeler ce qui est arrivé à une frégate américaine en mer Noire dont visiblement, quelqu’un avait pris le contrôle et passablement secoué. Sitôt arrivé en Roumanie, une partie de l’équipage avait démissionné… Par contre, ce qui est extravagant, c’est que les autorités ont dit immédiatement que ce n’était qu’un accident. Peut-être. Mais sans doute, faut-il un peu plus de temps pour enquêter.

Dans le cas russe, les pays de l’ouest collectif accusent de suite (TOC visible). Là, le gouvernement US l’a, de suite, nié : «Il n’y a absolument aucune indication qu’il s’agisse d’un acte terroriste» on peut, si on lit à l’envers, penser qu’effectivement c’était un acte terroriste. Pas un acte à la manière de la CIA ou du MI6 qui cible les personnes. Michaël Flynn, lui, pense qu’on ne peut écarter l’hypothèse terroriste si vite.

Dans le grand maelström US, aux infrastructures très vieillies, l’action d’agents dormants installés de longue date est possible. Sans même parler des millions de migrants récents.

Et il serait plus judicieux, pour un État rival sinon ennemi, de frapper une infrastructure d’une importance vitale, même si Baltimore a perdu en importance économique (sauf pour le trafic de drogues), que des tours. De plus, dans ce cas-là, les responsables auraient plutôt tendance à essuyer leurs traces et balayer derrière eux, rendant plus difficile une accusation.

Visiblement, les dégâts économiques sont considérables. C’est de dizaines de milliards de dégâts sur l’économie centre atlantique des USA dont on parle, en plus des milliards de dommages directs et les navires ne disposent que d’une assurance plafonnée dont on a vu l’insuffisance dans les marées noires.

Le camionnage à l’intérieur des USA est lui-même, très en souffrance par pénurie de chauffeurs et de transporteurs, qui souvent, refusent d’aller dans les villes bleues par craintes des pillages, des agressions.

Comme le secrétaire d’État Buttigieg est homo, il n’est jamais saqué devant l’empilement de catastrophes sur les infrastructures du pays. Celles-ci, vieillissantes et peu entretenues font dans le spectaculaire.

D’une manière générale, avec le flux tendu et le juste à temps, aussi dans les infrastructures, il est probable qu’il y aura de gros problèmes d’approvisionnement, dans un secteur clé de la mondialisation, les ports. S’il est loin d’être le plus important, le port de Baltimore reste difficilement remplaçable, leurs marges de manoeuvres étant réduites. De plus, ils ne disposent sans doute pas de dockers et chauffeurs supplémentaires à proximité.

D’ailleurs, on parle d’un autre comparse : «La «guerre sans restriction» de la Chine : Est-elle déjà là ?» La Chine, ne parle jamais de guerre en diplomatie. Là, elle a été évoquée. Si les USA, classiquement pensent mettre des bases aux alentours du pays, ils n’ont pas pensé à leur vieille manœuvre, celle dite de «la bombe sous le paillasson».

Simplement, les actions à l’intérieur avaient été préparées de longue date.

source : La Chute

 

L’effondrement du pont de Baltimore a effectivement empêché la flottille d’entraînement de l’US Navy, les navires du Corps des Marines et le centre logistique de la Garde côtière de prendre la mer

Source : RzO International - Le 28/03/2024.

par Top War

L’effondrement du pont Francis Scott Key à Baltimore pourrait affecter considérablement non seulement la navigation civile sur la côte Est des États-Unis, mais également la composante militaire des États-Unis.

Rappelons que l’effondrement des travées centrales du pont sur la rivière Patapsco s’est produit en raison du fait qu’un porte-conteneurs s’est écrasé sur l’un de ses supports, qui, selon la version officielle, a perdu le contrôle après avoir quitté le port de Baltimore. Le capitaine du navire, comme déjà indiqué, était (au moins répertorié comme) un citoyen ukrainien.

Le gouverneur du Maryland a déclaré plus tôt que 5 navires transportant diverses cargaisons étaient bloqués dans le port de Baltimore. Le montant total des dégâts, selon les données préliminaires, pourrait s’élever à plus de 80 milliards de dollars.

Cependant, aux États-Unis, on essaie de ne pas mentionner que l’effondrement du pont affecte également les activités des installations militaires de Baltimore. Il existe de nombreux objets de ce type dans cette grande ville américaine.

Par exemple, la ville abrite le Centre de réserve militaire de l’armée américaine. À Baltimore se trouve également le centre d’enquête criminelle (l’équivalent américain du bureau du procureur militaire) de l’US Navy. Hamlet Avenue abrite une base du Corps des Marines américains. Dans la zone de Nimitz Drive et Hellsey Road, il y a tout un complexe naval, y compris le Corps des cadets de la Marine américaine de Fort McHenry avec flottille navires-écoles (indiqués dans l’image principale du matériel).

Mais ce n’est pas tout. En plus de la flotte de navires-écoles et d’équipements navals du Corps des Marines à Baltimore, le pont effondré a effectivement bloqué l’accès à la mer et les opérations du centre logistique des forces de surface de la Garde côtière américaine à Hawkins Point.

À Baltimore, à proximité immédiate du Corps des cadets de la Marine, se trouve également une base du Corps des ingénieurs de l’armée américaine.

Il est difficile de dire dans quelle mesure la collision d’un porte-conteneurs avec un pont affectera les activités des installations militaires qui ont une vocation largement «terrestre», mais les installations militaires (plus précisément le personnel) associées à l’US Navy et au Marine Corps étaient en réalité «enfermés» à l’embouchure de la rivière Patapsko, sans accès à la mer.

source : Top War

Commentaires: 0