Hippocrate, liberté de soigner et chloroquine, un scandale qui dure

...par Nicole et Gérard Delépine - Le 17/06/2020.

Un vieux combat ressurgit à l’occasion du Covid-19 et de la honteuse interdiction de la chloroquine et même de l’azithromycine depuis quelques jours. La poursuite devant le Conseil de l’Ordre des vrais médecins qui ont refusé de sacrifier leurs patients, au nom de l’obéissance à un pouvoir servile corrompu par Big Pharma, devrait éclairer les derniers naïfs.

Et pourtant les responsables de l’hécatombe des Ehpad liée à l’injonction d’euthanasie et non au Covid-19 sont toujours en place et le Conseil de l’Ordre n’a pas exprimé le moindre regret pour ces vieillards euthanasiés sans leur consentement sur la simple suspicion de Covid.

La liberté de soigner et d’être soigné devrait être le vrai combat des soignants
Et apparaître comme premier slogan dans les manifestations. Récupérer les énormes moyens dilapidés pour entretenir une administration pléthorique, liberticide et incompétente en médecine, devrait être le mot d’ordre hurlé dans les expressions sur la voie publique. Mais non, les soignants continuent à croire que de l’argent ira aux soignants et ne fustigent pas les ARS ou trop faiblement.

Même si le gouvernement fait mine de céder, ils récupéreront des postes et quelques « bed managers » pour mieux gérer les lits (nous médecins, on est trop bête et on veut soigner, quelle ineptie !) cadres soignants bien formatés et DRH du même genre, sans jamais une aide-soignante, une infirmière ou un médecin de garde de plus.

Même scénario, ça continue dans l’aveuglement général depuis 30 ans
On veut des sous, on récupère un directeur financier. 35 % de postes administratifs pour le secteur hospitalier public en France versus 21 % environ dans les autres pays européens. Et cette surcharge administrative est imposée au secteur dit privé aussi. Gabegie destinée à interdire des soins libres et adaptés à chaque malade pour imposer les traitements coûteux qui rapportent à Big Pharma. Il n’y a pas de véritable secteur médical privé en France, tous soumis aux diktats des ARS qui décident ouverture, fermetures et normes multiples vérifiées dans ces « accréditations » répétitives qui contrôlent si vous êtes des serviteurs serviles de la grande finance, et pas seulement préoccupés bêtement de fournir les meilleurs soins à vos patients. Une autre galaxie.

Il faut supprimer les Agences régionales de santé et leurs satellites, innombrables observatoires, agences de la qualité etc. qui ne servent qu’à soigner ses amis (le directeur de l’ARS parisien toucherait 160 000 euros annuels de salaire), qu’à pondre des notes, des normes, à étouffer les soins dans le silence et l’incompréhension générale.
Prenez le temps de lire notre diaporama : destruction active et choisie du système de santé français en 50 ans à travers la casse organisée de la Sécurité sociale, de l’Université et de la Recherche ».

http://docteur.nicoledelepine.fr/degradation-majeure-de-notre-systeme-de-sante-public-et-prive-comment-pourquoi-que-faire/
Amnésie et aveuglement collectif
Tant que les citoyens n’admettront pas cette prise en main du pouvoir médical par la technocratie au service de la finance, on n’en sortira pas.

S’étonner du scandale du Lancet 2020, alors que des rédacteurs en chef du New England journal of medicine (Marcia Angel puis Mr Kisserer) démissionnent depuis les années 2003 puis 2007 pour refus de corruption de leur propre revue, relève de l’amnésie collective, complice d’un monde pervers et tricheur qui en arrange probablement beaucoup.

Comme le Pr Raoult aujourd’hui, les lanceurs d’alerte sont calomniés, vilipendés et trop peu écoutés.
Ceux qui ont dénoncé ce système mafieux n’ont pas été écoutés et de plus se sont fait calomnier dans l’indifférence populaire, comme les professeurs Even et Debré il y a 15 ans déjà. L’ordre les a condamnés, avec le coauteur de leurs bouquins (Corruption et crédulité, Savoir et Pouvoir etc. toujours d’une grande actualité à lire) le professeur B. Debré, pourtant député et appartenant au beau monde. Mais, quand on dit la vérité en France, rien ne protège et le peuple courbe l’échine en se pliant bien bas, si ça peut protéger. Ou aujourd’hui comme le professeur Perronne, qui a remarquablement exposé la corruption majeure de notre système de santé depuis 20 ans se fait critiquer ainsi que l’ancien ministre Philippe Douste-Blazy ou encore Luc Montagnier, prix Nobel. Si facile de les traiter de gâteux sur les ondes.

Certains collègues, généralistes plus ou moins conscients, m’avaient conseillé de ne pas trop citer le professeur Even Philippe sur notre site, car il serait mal vu dans le milieu médical, pour avoir justement dénoncé les médicaments inutiles et les scandales de corruption en cardiologie universitaire par exemple. Ces chers collègues, sincères ou non, ont payé la note avec tant de vies offertes au Covid-19, parce qu’ils ont une fois encore cru au discours officiel diffusé sur toutes les ondes 24 h/24 et n’ont pas exigé la liberté de soigner pour tous par le traitement Raoult ou autre. Encore aujourd’hui ils ne s’insurgent pas contre cette interdiction sur des vagues commentaires du genre : « on ne sait pas … ». Pendant ce temps-là, les plus corrompus avaient leur réserve personnelle de chloroquine…

Pourquoi croire au pouvoir et à la télévision, plutôt qu’aux maîtres de l’art ?

Mais si, on sait que la chloroquine, ça marche « prouvé, prouvé, prouvé » dit Perronne, on a su très vite, avant le confinement qu’on aurait tous dû refuser en exigeant d’examiner les patients et de les soigner comme toujours.
Mais non, là on a accepté l’ukase invraisemblable de ne pas traiter et le doute sur la chloroquine. Et le décret Rivotril, pour soulager ! Monstrueuse hypocrisie. « Je ne suis pas médecin », « je ne suis pas spécialiste », on entend encore ces paroles qui ont tué, sur les ondes !

SI, ON SAIT, ET ON A VITE SU, et TOUS AURAIENT PU SAVOIR EN ÉCOUTANT RAOULT ET SON BON SENS APPUYÉ SUR SON EXPÉRIENCE MONDIALEMENT RECONNUE. Ils n’aimaient pas sa coiffure ? Ça méritait de sacrifier ses patients en ne les traitant pas du tout ! QUI A PU PENSER QUE LE DOLIPRANE guérirait les pneumonies des vieillards habituellement traitées par antibiotiques ? Quelle complicité ou soumission morbide a conduit des collègues à faire le jeu du pouvoir en trahissant Hippocrate et leurs patients ?
Combien de vies perdues ? Pr Perronne : « Ceux qui critiquent le protocole Raoult malgré les preuves sont achetés par les labos »

https://www.youtube.com/watch?v=crbITXQTo24

Tout le Sud-Est de la France le savait et a vécu plus tranquille cette période malgré la volonté du pouvoir et des médias aux ordres, de nous affoler.

Le bon sens étant la chose du monde la moins partagée, je peux vous dire que le protocole Raoult marche et que tous les gens qui ont eu la chance de vivre le confinement dans le Sud-Est n’ont absolument pas vécu dans le même monde que les Parisiens apeurés au pied de leurs idoles habituelles comme Libération, le Monde et leurs chroniqueurs télé vieillis et toujours là.

De Marseille à Menton, chacun savait qu’en cas de symptômes, il irait rapidement vers Marseille ou vers Nice (clinique St Georges), s’en sortiraient avec un traitement simple et sans toxicité et seraient vite guéris comme leur maire (Estrosi) et ou leur député (Valérie Boyer à Marseille). Les Parisiens bien informés ayant de la famille à l’étranger se sont vite fait envoyer de la chloroquine par la poste au cas où … et les docteurs en avaient des stocks piqués à l’APHP et répartis entre bien-pensants qui passaient leur temps à médire de Raoult à la TV. Sauf les plus naïfs à la campagne ou en banlieue…

Honnêtement, les médecins sincères savent que la chloroquine est un traitement « prouvé » comme dit Perronne et non toxique ! Plus d’un milliard de personnes l’ont prise avant l’interdiction buzynienne renforcée par Véran.

Aucun patron décédé. Un politique célèbre est décédé en début de crise, mais apparemment lors d’un accident d’intubation. Ce sont les généralistes loin du pouvoir et intoxiqués par Big Pharma via ces mêmes patrons, qui se sont laissé avoir et ont payé leur tribu à l’épidémie avec plus de 40 victimes comptabilisées par la caisse de retraite
Paris et le reste de la France, deux mondes… pas à l’avantage de Paris.

Liberté de soigner et d’être soigné, un combat que mènent des associations de patients depuis trente ans et, en particulier l’association AMETIST pour le droit des familles de refuser les essais thérapeutiques imposés à leurs enfants cancéreux, et de bénéficier des schémas thérapeutiques éprouvés. http://association.ametist.org/

Le cinéaste Jean-Yves Bilien a tourné un film, cancer business mortel, en 2014, quelques semaines avant la grève de la faim des familles et de la fermeture policière de l’unité de Garches, la seule qui comportait encore quelques lits indépendants du monopole. La Honte déjà.

Même combat contre Big Pharma, les essais imposés, la diabolisation des résistants, des médecins qui ne sont pas des héros et veulent simplement donner la meilleure chance de guérir ou de vivre le mieux possible à leurs malades. C’était le plus beau métier du monde. Il est dévoyé par ceux qui en font un milieu maffieux de corrupteurs et de corrompus, éliminent et calomnient tous les autres.

Il propose de regarder son film gratuitement jusqu’au 20 juin 2020. Pour ceux qui le visionneront, sachez que le monopole du traitement des cancers de l’enfant et adolescents (<18 ans) s’est renforcé avec la loi santé de Marisol Touraine qui a aggravé la perte de liberté de soigner. Aucune possibilité d’échapper au système en France et les seules solutions que nous évoquons avec les patients qui nous contactent maintenant sont à l’étranger, auprès de jeunes patients italiens traités ici, devenus adultes et chirurgiens oncologues en Italie, ou de correspondants espagnols ou allemands. La roue tourne, dans le mauvais sens en France. Sans prise de conscience populaire, rien ne pourra se remettre sur pied, malgré les efforts de quelques-uns qui y laissent leurs forces. N’attendez pas pour voir ce film qu’un des vôtres soit concerné et battez-vous avec ces parents courageux pour récupérer en cancérologie, comme en infectiologie, avec les professeurs Perronne, Raoult, Even et d’autres et les associations indépendantes (sans subsides de Big Pharma), la liberté de soigner et d’être soigné. Espérons que des syndicats médicaux ou paramédicaux nous rejoindront.

« Cancer… Business mortel ? Qui décide de notre santé »
Avec la participation de Nicole et Gérard Delépine
Un film de Jean-Yves Bilien disponible gratuitement du 13 au 20 juin 2020

http://www.acmeditions.com/cancer-business-mortel

 

Bonne séance ! Curieusement, nos tentatives de diffusion large de ce mail se sont heurtées à des échecs. Mails refusés. Google n’aime probablement pas le travail de Jean-Yves Bilien.

J’ai Honte

Un correspondant m’adresse cette juste comparaison :

« Après la terrible « Nuit de Cristal », prélude à la persécution des Juifs, l’empereur Guillaume II exilé à Doorn en Hollande a dit : « Pour la première fois de ma vie, j’ai honte d’être allemand »
Vous observerez qu’à un moment de l’interview, le professeur Perronne reprend la même formule : « Pour la première fois de ma vie, j’ai honte d’être français ».

Nous, nous avons eu trop souvent honte, depuis que nous avons traité des petits cancéreux abandonnés au nom de la Science qui doit bien progresser, dès les années 90 et de plus en plus. En 2014, une phrase de la direction de l’APHP résume ce que nous avons vécu avec les enfants cancéreux et avec la « polémique chloroquine ». Il faut des essais, toujours des essais, pour la science !

Que de crimes commis en son nom, elle qui ne connaît que le doute !

Quand refusant aux familles le droit de soigner les petits patients par des traitements éprouvés efficaces, le directeur adjoint de l’APHP a répondu à la présidente de l’association Ametist et mère de patient décédé : « oui Madame, j’assume que des enfants mourront, je l’assume droit dans mes bottes » un fidèle de Juppé, sûrement. Mais l’APHP a choisi de privilégier la « recherche » plus lucrative évidemment. J’ai raconté tout cela dans « neuf petits lits sur le trottoir », en octobre 2014 pour garder traces de cette horreur (chez Fauves), enfants cancéreux SDF de fait, dans l’indifférence générale sauf 200 manifestants qui s’époumonaient le lendemain de la fermeture policière.

Peut-être que notre collègue de Garches a déjà senti l’odeur de la honte en août 2014…

On a tué et on tue encore des centaines de cancéreux enfants et adultes au nom de la science, dans l’inconscience, la crédulité et/ou la corruption financière et/ou psychologique (carrières, intégration au groupe etc.), aujourd’hui des milliers de vieillards euthanasiés sans leur accord, ni ceux de leurs familles et ceux qui ont signé le décret toujours en place.

Qui dit mieux ?

Nicole et Gérard Delépine

Source : https://ripostelaique.com/hippocrate-liberte-de-soigner-et-chloroquine-un-scandale-qui-dure.html

 

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