De formation militaire, financière et diplomatique, s'appuie sur une trentaine d'années d'investigations en sciences sociales et
relations internationales.
Le monde s'interroge sur le sérieux et les conséquences possibles du différend sino-étatsunien.
Il faut rappeler que le terme de "guerre commerciale", utilisé par la presse en mal de titres à sensation, est utilisé à contre-sens dans ce cas. Ce terme a
été inventé pour désigner une compétition entre deux pays fournisseurs convoitant le même pays marché, par exemple la France et les Etats-Unis rivalisant entre eux pour vendre des avions ou des
armements à l'Inde ou à l'Arabie, à grand renfort de conditions préférentielles, de facilités de paiement, de promesses de transferts de technologies, voire de commissions subornatoires
occultes.
Mais on ne parle pas (normalement) de guerre commerciale entre un pays client et un pays fournisseur. Les négociations peuvent néanmoins s'appuyer sur les
rapports de force, et notamment sur l'existence d'une alternative, à savoir d'une autre offre ou d'une autre demande vers laquelle le client ou le fournisseur pourrait se tourner
pour obtenir une surenchère en sa faveur. Il est vrai que du côté fournisseur la Chine n'a pas besoin des Etats-Unis, d'une part parce qu'il y a suffisamment de marchés émergents
solvables pour suppléer la demande du marché immergent insolvable, et d'autre part parce que le marché intérieur chinois suffit, depuis déjà plus d'une décennie, à entretenir une croissance
économique (certes à un seul chiffre) dans la première économie mondiale. Pour la Chine l'exportation n'est plus qu'un appoint, ce qui lui permet d'ailleurs de choisir la monnaie de paiement ce
dont elle ne se privera pas lorsqu'elle pourra accepter l'effondrement du dollar, c'est-à-dire lorsqu'il en restera peu dans ses réserves. Par contre du côté client les Etats-Unis ont besoin de
la Chine, n'ayant plus d'industrie (ni d'autre pays fournisseur) capable de produire, aux mêmes coûts, ce que la Chine fabrique à grande échelle pour le monde entier.
Les économistes professent que le protectionnisme, au moyen de barrières douanières, permet à l'industrie d'un pays de prospérer. C'est vrai lorsqu'il s'agit
d'une politique continue à long terme, mais c'est faux lorsqu'il ne s'agit que d'un point de programme de la durée du ministre intérimaire d'une démocratie à alternance accélérée. Même dans
les secteurs où un ancien pays industriel a conservé le savoir-faire technologique, les ressources humaines compétentes et la chaîne de sous-traitants et fournisseurs, infrastructure
concrète qui n'est pas un simple concept économique, il faut l'assurance d'une bonne stabilité juridique et fiscale à long terme pour qu'une entreprise décide d'investir dans une ligne de
production dont le point mort puis la rentabilité se situent à cinq ans voire plus, en tout cas au-delà de la prochaine alternance politique. Une politique protectionniste préventive protège, un
expédient anti-importations temporaire à visée électoraliste après destruction de l'industrie nationale dite "délocalisation" libre-échangiste ne ressuscite pas une industrie défunte.
L'économie est un corpus de doctrines et d'écoles à prétention scientifique, le tissu économique est une réalité sociale construite par des personnes entreprenantes prêtes à prendre un risque
patrimonial et personnel.
Interdire l'importation de produits asiatiques pour une période incompressible de trente ans pourrait apporter la confiance nécessaire à l'initiative
entrepreneuriale intérieure. Mais imposer une taxe additionnelle d'à peine 10%, dans un pays à TVA modeste, sur la consommation de tout produit laissé entrer de Chine, n'a aucune chance d'inciter
une entreprise étatsunienne à rapatrier sa production, et ne réduira d'ailleurs que marginalement les achats de consommateurs plus entraînés à accroître leur endettement qu'à diminuer leur
consommation.
Il est difficile de déterminer les raisons exactes pour lesquelles on a fait endosser au président Trump, le 1er août, cette taxation à 10% du reste des
importations d'origine chinoise à partir du 1er septembre, puis douze jours plus tard la décision d'en différer l'application à décembre. C'était évidemment une mesure d'hostilité
spécifique envers la Chine, puisque d'éventuelles importations identiques mais d'origine indonésienne, russe ou mexicaine ne sont pas frappées de la même taxe, d'ailleurs les touitements qui
tiennent désormais lieu de conférences de presse présidentielles étatsuniennes visaient expressément la Chine. Evidemment la Chine pourrait s'en plaindre auprès de l'Organisation Mondiale du
Commerce, au sein de laquelle elle a été admise (imposée) par les Etats-Unis en 2002, malgré l'opposition de certains pays européens pour raisons morales (compétitivité basée sur l'esclavage), et
au moment même où les Etats-Unis refusaient l'admission d'un grand pays européen remplissant par contre les conditions. En comparaison de cette mesure douanière d'hostilité manifeste et dirigée,
lorsque la Chine a vu ou laissé début août se déprécier sa monnaie d'un tout petit 1,5%, dévaluation qui ne joue pas qu'envers les Etats-Unis et peut se prévaloir de la liberté des
changes qu'ils professent, ceux-ci l'ont vertement accusée de manipulation de sa monnaie.
En tout cas, cinq jours après l'annonce des nouvelles taxes sur les importations d'origine chinoise, la Chine a cessé d'importer tout produit agricole
étatsunien, dont elle avait laissé espérer fin juin une augmentation des importations.
Sur un plan strictement alimentaire et en faisant abstraction des questions économiques, la situation est aussi tendue aux Etats-Unis qu'en Chine. Depuis le début
de l'année la Chine a perdu ou abattu plus d'un million de porcs et on estime que la moitié de ses femelles reproductives sont déjà mortes ou le seront avant la fin de l'année, ce qui diminue
drastiquement les besoins de soja et maïs destinés à leur alimentation. Il y a quelques mois la Chine avait accru ses importations de viande porcine étatsunienne pour compenser la chute de
30% de sa production, mais la jeune classe moyenne chinoise est de plus en plus exigeante en qualité et il n'est pas certain qu'on puisse longtemps lui faire avaler les poulets chlorés
étatsuniens que l'Union Européenne entend imposer à ses propres populations. En quelques mois les élevages chinois de canards ont doublé ou triplé leur production dans des conditions d'urgence et
de surpopulation qui les rendent vulnérables à la moindre épidémie. Entre juillet 2018 et juillet 2019 l'ensemble des prix alimentaires a enflé de près de 10%, tirés notamment par les prix
du porc. Faute d'indices on évitera de faire le moindre rapprochement entre l'origine inconnue de la fièvre porcine actuelle (affublée du surnom Ebola qui évoque la recherche biologique en
dépopulation) et l'origine étatsunienne de la grippe porcine Smithfield qui semblait menacer l'humanité en 2009, mais on évitera aussi de supposer que le gouvernement chinois ne fait aucun
rapprochement.
Cependant depuis le début de l'année aussi les nuages s'accumulent (et se déversent) sur les terres fertiles étatsuniennes, dont l'agriculture devrait produire
cette année, selon les cultures, de l'ordre d'un quart à trois-quarts de moins qu'en période de normalité climatique. Les prix de beaucoup de denrées alimentaires ont déjà bondi de 20 à 40%, les
supermarchés affichent des pénuries (notamment en légumes) dans tout le pays et l'on connaîtra à la fin de l'été le déficit en céréales. Il n'est donc pas exclu que les Etats-Unis doivent cette
année réorienter vers leur consommation interne une part de la production habituellement exportée. Pourtant en ce mois d'août la presse étatsunienne fleurit de déclarations tonitruantes du
puissant secteur agricole se plaignant de ce qu'il considère comme une "déclaration de guerre" de la part de la Chine, et annonçant un grand sinistre du secteur agricole en raison non pas de la
météo qui a détruit (ou empêché de semer) de 25% à 75% des cultures, mais de l'impossibilité d'exporter en Chine ce qui causerait un "coup mortel" à de nombreux agriculteurs. Or le gouvernement
fédéral a décidé début août une aide exceptionnelle de 16 milliards de dollars pour les agriculteurs. Pour donner un ordre de grandeur, les exportations agricoles étatsuniennes s'étaient
élevées à 19,5 milliards de dollars en 2017 et 9,1 milliards en 2018, ce qui signifie que le gouvernement a indubitablement la capacité d'indemniser l'agriculture du boycott chinois, voire qu'il
vient de le faire, même s'il laisse la presse surenchérir d'imprécations contre la Chine.
Pour revenir aux nouvelles taxes annoncées le 1er août, à savoir 10% sur 300 milliards de dollars d'importations chinoises, à moins d'entraîner une improbable
baisse des importations elles rapporteront à l'Etat fédéral 30 milliards, soit à peine deux semaines d'impression monétaire. Cela ne devrait pas fondamentalement altérer l'image
d'allégeateur fiscal du président Trump, et encore moins le déficit budgétaire structurel du gouvernement. L'imposition, par exemple, de 50% de taxes sur les produits de luxe aurait pu contribuer
à réduire le déficit commercial, l'imposition de 100% ou 200% de taxes (voire l'interdiction formelle d'importation) sur les quelques produits auxquels une concurrence interne
existe ou dont des substituts pourraient être produits localement aurait pu contribuer à relever l'industrie, mais l'imposition d'un symbolique 10% de taxes sur la totalité des produits chinois
(et seulement chinois) ne peut produire aucun effet économique notable et a donc certainement en réalité un but de politique internationale, qui reste à déterminer. En tout cas la Chine a
dénoncé l'imposition surprise de ces nouvelles taxes, annoncées le 1er août, comme une sérieuse violation de l'accord conclu entre les présidents chinois et étatsunien le
29 juin.
Car pour sa part la Chine est convaincue que les Etats-Unis cherchent une confrontation majeure. Début août aussi elle a été victime d'une fausse rumeur, propagée
tant en Chine que dans les salles de marché des bourses du reste du monde, sur une imminente baisse du taux d'intérêt directeur chinois, et donc de la rentabilité financière des obligations et
actions chinoises. Cela n'est pas sans rappeler l'attaque lancée, de la même manière, contre la France le 10 août 2011, au moment où les Etats-Unis avaient montré au monde leur hésitation à faire
officiellement défaut sur leur dette (crise du "debt ceiling"), se préparaient à attaquer la Suisse (ultimatum du 31 août) et allaient mettre fin à la cotation libre de l'or, donc devaient
abattre l'euro pour relever le dollar. Bien que démentie immédiatement par l'acteur qu'elle prétendait mettre en scène (l'agence de notation de crédits Fitch), la rumeur de dégradation savamment
instillée simultanément dans plusieurs salles de bourse et dans la presse par de prétendus initiés "sous couvert d'anonymat" allait en quelques heures coûter aux entreprises françaises 5% de
leur valeur boursière (soit un an de bénéfices après impôts) et aux Français et à leurs voisins, personnes physiques ou morales, 2% de tous leurs avoirs exprimés en euros (comptes bancaires,
maisons, entreprises), et une semaine de revenus. En résultat, la presse économique du monde entier cessa soudain de s'intéresser à la crise du surendettement étatsunien pour s'interroger sur les
soubresauts inexplicables de l'euro. Comme on l'écrivait à l'époque, 2% de tous les avoirs d'un pays c'est plus que ce que les aviations européennes arrivaient à détruire en Libye en une journée
de bombardements.
Contrairement aux autorités françaises de 2011, le gouvernement chinois (la banque centrale) a saisi la justice et fait diligenter une enquête de police pour
déterminer l'origine de la fausse rumeur, qui a entraîné une chute de 1,5% du yuan renmimbi donc causé un grave préjudice à la Chine qui vise au contraire la stabilité et la solidité de sa
monnaie pour lui procurer un statut international, tant dans les échanges commerciaux que comme monnaie de réserve. Pendant ce temps, l'accusation étatsunienne de manipulation de monnaie et
de dévaluation dite compétitive (dont la Chine n'a pas besoin car aucun pays ne peut se passer de ses produits) porte ses fruits, puisque les économistes d'université et de ministère des grandes
puissances économiques, en Europe notamment, se préparent à dévaluer artificiellement leurs monnaies face à l'unité de mesure internationale... à savoir le dollar, dont le pouvoir d'achat
profitera.
Bien plus grave que ces hostilités économiques, les Etats-Unis ne cachent pas leur participation à la déstabilisation de Hong Kong. Ils ont d'abord, comme
ailleurs, engagé leurs officines publiques, crypto-gouvernementales et privées dans les opérations de subversion, avec un budget que l'on ignore mais qui peut être du même ordre de
grandeur que l'enveloppe qu'ils ont reconnu avoir dédiée à la préparation du coup d'Etat de février 2014 en Ukraine, à savoir cinq milliards de dollars (en pluriannuel) jusqu'à la fin 2013. Pour
mémoire, après les deux premières manifestations des 31 mars et 28 avril, les protestations diverses sont devenues quotidiennes à Hong Kong à partir du 6 juin, et ont tourné à l'émeute violente
après le retrait le 8 juillet du projet de loi contesté (coopération judiciaire avec le reste du pays), qui n'avait donc servi que de prétexte déclencheur. On entend par émeute les violences
envers les passants, les destructions de biens privés ou publics, les incendies de voitures, les levées de barricades, les attaques de commissariats de police et les confrontations entre factions
civiles, à savoir ce qui est universellement considéré comme atteinte sérieuse à l'ordre public (sauf en France les nuits du 31 décembre et des rencontres de football). Dès le 9 juin le
gouvernement des Etats-Unis a proclamé son soutien aux manifestants, par la voix de la porte-parole du ministère des affaires étrangères Morgan Ortagus, puis un mois plus tard le
parlement a fait de même par la voix de sa présidente Nancy Pelosi dont l'ingérence est allée jusqu'à exiger que le gouvernement hongkongais retire son projet de loi. Pour sa part, le 29 juin le
président Donald Trump avait proposé au président Xi Jinping de retirer le soutien étatsunien aux émeutiers, puis le 2 juillet il a justifié la prise d'assaut du parlement hongkongais la
veille.
Par ailleurs les Etats-Unis alertent le monde sur un déploiement de forces chinoises à Shenzhen, de l'autre côté de ce qu'ils appellent une "frontière" à
savoir la limite administrative du territoire chinois de Hong Kong, ingérence qui contraste singulièrement avec leur franc soutien, au printemps 2014, à l'envoi de l'armée
ex-ukrainienne équipée de lance-roquettes multiples et de missiles balistiques SS-21 contre la population civile du sud-est qui occupait pacifiquement des bâtiments publics en protestation contre
le coup d'Etat du 22 février...
Enfin les Etats-Unis apportent un support direct, par le biais de leur représentation diplomatique, aux insurgés hongkongais. Rappelant le peu de discrétion des
diplomates étatsuniens en poste à Caracas, mardi 6 août Julie Eadeh, chef de la section politique du consulat étatsunien à Hong Kong (experte en subversion et habituée des affectations en zones
de conflit), a rencontré à l'hôtel Marriott des chefs séparatistes (Joshua Wong et Nathan Law), comme en témoigne une photographie publiée par des médias locaux, puis les aveux de l'un
desdits activistes. Les autorités chinoises ont demandé à l'ambassade des explications sur les affirmations de la presse locale au sujet de cette réunion, mais au lieu de répondre ou de rappeler
l'intéressée les Etats-Unis ont contre-attaqué en traitant la Chine de "régime bandit" (thuggish regime) pour avoir laissé publier cette photographie. L'affaire a fait la une de la presse
chinoise dans le monde entier, et oblige le gouvernement chinois à riposter à ce qui, selon la résolution 3314 de l'Assemblée Générale de l'ONU, constitue un acte d'agression (entrée en guerre)
caractérisé. Occultée par les médias occidentaux, cette agression n'est pas moins grave que si l'ambassade de Chine aux Etats-Unis avait été prise en flagrant délit d'aide aux séparatistes texans
ou lakotas, ce qui aurait certainement débouché sur l'expulsion immédiate de tous les diplomates chinois des Etats-Unis, de leurs alliés et même de l'ONU (en violation de l'accord de siège comme
l'année dernière). Pour l'instant la Chine s'est contentée d'annuler l'escale à Hong Kong de deux navires militaires étatsuniens.
D'après certains médias occidentaux la Chine menacerait maintenant de se défaire brutalement de toutes ses obligations étatsuniennes. Car la relation la plus
critique entre les Etats-Unis et la Chine n'est pas la relation client-fournisseur mais la relation débiteur-créancier. La Chine était jusqu'en mai (elle vient d'être dépassée par le Japon)
le premier créancier des Etats-Unis, et elle a compris que cette dette est irrécouvrable puisque les Etats-Unis n'ont aucune intention de tenter de retrouver la solvabilité (ce qu'ils ont montré
en 2008), comme leur parlement l'a encore confirmé le mois dernier en suspendant une fois de plus, pour deux ans, le plafond d'endettement du gouvernement fédéral, c'est-à-dire en
réaffirmant leur ambition d'endettement illimité. Evidemment la Chine n'a aucun intérêt à provoquer un effondrement subit du cours d'un dollar dont elle détient une quantité énorme. Elle n'agira
vraisemblablement que lorsque cet effondrement inévitable lui paraîtra imminent, et pas uniquement de cette manière.
Sur le plan militaire on se rappelle que lorsque les Etats-Unis avaient fait connaître l'existence de leurs plans de bombardements nucléaires contre la Chine, début
2014, celle-ci avait annoncé sa capacité de vitrifier la totalité de leur territoire, concrètement en deux vagues par l'ouest et par le nord, espérant susciter ainsi aux Etats-Unis un
mouvement de protestation populaire contre les plans du gouvernement. On se rappelle aussi de la tentation étatsunienne, vingt ans plus tôt, de déclencher un conflit au motif des Paracels et
des Spratleys tant que les Etats-Unis disposaient de la supériorité navale : ils connaissaient alors les plans de développement de la marine chinoise, tout en ignorant la percée
technologique des missiles hypersoniques qui rendrait leur propre marine vincible même sans engagement de la marine adverse. Aujourd'hui les raisons de leur recherche manifeste d'un
conflit sont obscures, mais s'il s'agit toujours d'affirmer leur suprématie il est trop tard.
S'ils obligent la Chine à choisir entre perdre Hong Kong (puis évidemment Macau) et perdre sa créance irrécouvrable de valeur faciale un billion de dollars (un
trillion en échelle courte étatsunienne), la Chine gardera Hong Kong et jettera les bons du trésor étatsunien sur les marchés pour leur valeur réelle, révélant leur insolvabilité. Mais
comme on le montrera prochainement elle peut frapper encore plus fort pour moins cher, toujours sur le plan économique et là où ça leur fera mal (la bourse), sans autre but que défensif.
C'est alors que les Etats-Unis en viendront à l'assertion ultime qu'ils ont annoncée et qu'ils préparent contre la Russie, pour les raisons et de la manière qu'on
vient d'exposer dans le Onzième Coup de Minuit de l'Avant-Guerre (www.lulu.com/content/livre-à-couverture-souple/le-onzième-coup/24888474).
Correction : au 9° paragraphe, en écrivant "les exportations agricoles étatsuniennes s'étaient élevées à 19,5 milliards de dollars en 2017", je voulais dire les exportations agricoles étatsuniennes
VERS LA CHINE...
Stratediplo (mardi, 20 août 2019 13:20)
Correction : au 9° paragraphe, en écrivant "les exportations agricoles étatsuniennes s'étaient élevées à 19,5 milliards de dollars en 2017", je voulais dire les exportations agricoles étatsuniennes VERS LA CHINE...