Le billet du Col. JJ. Noirot

Le 08/12/2023

Sursaut

 

« Des chicaneurs viendraient nous manger jusqu’à l’âme et nous ne dirions mot ?!!!! » Jean Racine. Les plaideurs.

 

Tout le monde applaudit quand défilent, lors des commémorations, les drapeaux et leur garde. Comme c’est beau !

Aux uns ils rappellent la gloire attachée à nos trois couleurs.

Aux autres le symbole de la République triomphante.

Certains pensent à ceux qui sont tombés pour défendre ce linceul des héros. Tous se retrouvent dans ses plis.

Mais quand ce même drapeau se veut un rempart contre la sauvagerie sanguinaire des racailles de banlieue «planteurs de blancs», alors ce drapeau-là devient une souillure, l’emblème de ce qui pue, une vomissure jetée sur le canapé miteux du déni sur lequel, vautré, roupille le garde des sceaux.

- Il faut, nous dit cet adipeux Poussah barbu, d’urgence interdire cette manière de montrer notre désarroi et notre colère.

- Il faut cacher le racisme antiblanc qui gangrène les banlieues et se propage partout.

 

Français, votre drapeau ne vous appartient plus ! Il est entre les mains des politiques et des juges, qui décrètent qui a le droit de se ranger derrière et qui ne l’a pas.

Dès lors, on interdit, fustige, condamne, dissout, car il est dit que ceux qui se réclament de la

France de cette façon-là ont une pensée impure, odieuse, séditieuse. Il faut les emprisonner, à défaut de pouvoir les anéantir.

 

Pour la première fois dans notre histoire, un gouvernement s’en prend à ceux qui aiment la France et se dressent contre les tueurs.

 

Les militaires sont les gardiens du drapeau. Qu’attendons-nous pour le dire, et ne pas laisser traiter de malades mentaux ceux qui s’en saisissent pour affirmer ce que nous sommes, notre identité, notre civilisation ?

Qui en dehors d’eux, le fait ?

 

Ce n’est plus ce drapeau-là qui décore les manifestations organisées, et autorisées, dans les grandes métropoles islamisées. On y voit, acclamé, encensé, brandi en toute impunité celui des assassins, des tortionnaires, des kidnappeurs et des violeurs. Pour ces gens-là, il n’est pas question d’interdiction, de condamnation, de dissolution ou d’emprisonnement.

Il est question de laisser faire, de laisser braire, de minimiser et de faire croire qu’il y a quelque chose à comprendre dans l’incompréhensible et l’ignoble.

Nous découvrons avec ahurissement qu’il existe désormais une « rue arabe » chez nous, qui empêche le pouvoir politique aux abois de faire ce qu’il veut de peur de provoquer des troubles, des agressions, des émeutes.

C’est le résultat de décennies d’immigration sauvage. La gauche n’y est pas pour rien, la droite non plus. Elles n’auront jamais de compte à rendre, excepté à l’histoire. Cette « rue arabe » s’est manifestée en 2005 et 2023 par l’attaque des forces de l’ordre, le feu et les pillages, pour défendre les siens.

« La rue appartient à celui qui y descend » nous dit la chanson. C’est devenu, en France, une triste banalité.

La peur s’est installée au sommet de l’État.

La peur qui fait préférer la soumission dissimulée sous le déni.

La peur qui fait enjoindre aux juges et à certains journalistes de taire les prénoms des assassins. La peur qui paralyse les esprits.

La peur qui fait raser les murs, efface les convictions, noue les tripes, souille les pantalons.

La peur n’empêche pas les meurtres de rue. Ils surviennent un peu partout pour des motifs aux relents racistes ou religieux.

Les médias paresseux et sélectifs choisissent de se taire ou non selon l’origine du tueur ou de la

victime. Le recours à la psychiatrie est « l’Ultima ratio » des protecteurs de l’infâmie.

L’odeur des cadavres ne parvient pas jusqu’aux nez bouchés des pouvoirs emmitouflés dans leur suffisance. Mais elle se répand sur le quotidien des français.

Les militaires se reconnaissent-ils dans cette France-là ?

Cette « rue arabe » à la française véhicule l’antisémitisme le plus abject. Au lendemain de la guerre, qui aurait pu imaginer que 80 ans plus tard, il y aurait en France une chasse aux juifs qui déniche ses spadassins dans le fourbi d’une immigration incontrôlée et massive ?

Nos armées se sont battues aux côtés des alliés pour libérer l’Europe du nazisme. Jusqu’à la fin du XXème siècle, il n’y avait d’antisémitisme que dans les pays arabes du Moyen-Orient.

Mais les mannes de Pétain soudain ressuscitées, recrutent, et l’Islamisme répond présent ! Il est encouragé par tout ce que la gauche compte de traîtres et de salauds dont la pensée se résume en une doctrine : « L’Islamo-gauchisme ».

Les Boudarel et Audin sont de retour. Ils ont pris le masque de n’importe lequel des corniauds des prétendus « Insoumis ». Ils logent dans l’hémicycle, dans les médias et jusque dans les rangs du gouvernement.

« Le peuple de Dieu qui se traine à travers l’immense désert, a fui l’esclavage et la haine. »

Ce peuple martyre pensait avoir trouvé en France « un monde calme et serein ».Erreur !

Et quand politiques, juges et journalistes ne veulent pas voir qui est antisémite, ou quand on a peur de dénoncer les auteurs, on convoque, si la fable psychiatrique ne rentre pas dans l’épure du

présumé coupable, « l’extrême droite », ce fantasme éculé des esprits desséchés.

 

La Shoa est, théoriquement, enseignée dans toutes nos écoles. Et quand elle ne peut pas l’être, ce n’est pas parce que des élèves ou des parents d’élèves « d’extrême droite » s’y opposent. C’est

parce que les profs risquent leur vie face à des élèves aculturés et des parents d’élèves islamisés et fanatisés.

 

Les militaires, pour qui la fraternité d’armes est sacrée, peuvent-ils accepter de servir sans réagir un pays où se répand un racisme anti-juif, un antisémitisme assumé ?

 

Un jour, un général a dit « non ». Il est entré dans l’histoire.

 

Elle s’est appelée « La tribune des généraux ». Son cri d’alarme est resté vain. Personne, parmi les personnalités qu’elle cherchait à atteindre, n’en a tenu compte. Les médias en ont fait des confettis. Le fusil était à un coup. L’occasion a été maladroitement gaspillée. Mais les cœurs ont

parlé.

Ce que nous vivons en France est du jamais vu dans toute notre histoire. La « France de Thomas face à celle des cités » : Cet antagonisme décrit avec des mots simples par un habitant de la Drôme crée une situation inédite dans notre pays. Des voix, nombreuses, d’intellectuels, écrivains,

journalistes, hommes et femmes d’affaire ou politiques dénoncent l’impuissance et les égarements d’un pouvoir qui coule à pic.

Les généraux invités sur les plateaux télé pour commenter les guerres qui ensanglantent le monde démontrent que les militaires ont une voix qui porte. Il faut qu’elle se fasse entendre aussi sur les sujets qui concernent notre vie et notre survie.

 

C’est maintenant qu’il faut réagir et provoquer un sursaut de ce pouvoir qui nous précipite dans le néant.

 

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