“Les brebis galeuses existent depuis 1990 et les conflits extérieurs ne feront qu’exacerber les tensions sur nos forces armées !”

...par le Cne. Alexandre Juving-Brunet - Le 10/06/2021.

Source : Bd. Voltaire

L’armée française est-elle gangrenée par un  rampant ? Quelles pourraient en être les conséquences pour l’engagement des troupes au Sahel par exemple ? Comment venir à bout de la menace terroriste ?  Sommes-nous au bord de la guerre civile ?

Autant de questions auxquels répond le capitaine de gendarmerie Alexandre Juving-Brunet face à la caméra de Boulevard Voltaire. Un entretien choc après la publication des deux tribunes de militaires.

Vous faites partie de ces militaires qu’on peut qualifier de lanceurs d’alerte. Vous avez alerté notamment sur l’islamisation rampante dans les rangs de l’armée française. Dernièrement, suite au coup d’État malien, la France a suspendu ses opérations militaires conjointes avec l’armée malienne.

C’est un moyen d’alerter aussi sur ce fait. De nombreux soldats français refusent d’aller se battre contre des islamistes au prétexte qu’ils partagent la même foi. Est-ce un mythe ou une réalité ?(cf - Ci-dessous : "Lettre explosive" du même auteur)

C’est une absolue réalité. Les anecdotes ont déjà été livrées dans une première lettre que j’avais publiée sur le site Place d’Armes pour parler de l’islamisation rampante dans les armées. Ma plus grande préoccupation est que si demain les forces de première et deuxième catégories, c’est-à-dire la police, la gendarmerie, les CRS et les mobiles sont dépassés par une possible insurrection, les forces de troisièmes catégories, c’est-à-dire l’armée, devront intervenir sous l’état d’urgence. Si elles interviennent, il faudra s’assurer qu’elles soient pleinement opérationnelles. Pour être pleinement opérationnelles, il faut qu’elles soient absolument cohérentes dans leurs effectifs et qu’il n’y ait pas une seule brebis galeuse dans leurs effectifs. Or, les brebis galeuses existent depuis 1990. Cela fait 30 ans qu’on les voit, qu’on les observe et que l’on fait des rapports que l’on remet à tous les politiques. Les conflits afghans, syriens, libyens et maintenant le conflit au Sahel ne vont faire qu’exacerber les tensions sur nos forces armées qui sont confrontées à des contradictions. On engage dans nos rangs de très valeureux soldats qui sont parfois de toutes les origines éthniques et c’est très bien, mais certains sont des bi-nationaux.

Premier point d’interrogation majeure. A qui est leur allégeance ? Une fois que ces personnes retournent sur les terres de leurs ancêtres où ils ont gardé des liens culturels, cultuels, comment réagissent-ils ? Que se passerait-il si demain il y avait de la désertion dans les rangs des armées françaises avec des compatriotes français servant sous le drapeau français désertant au motif de rejoindre leur pays ou les troupes en face avec armes, munitions et transmissions ?

 

Ce dont vous parlez s’est-il déjà produit ?

 Les sources qui m’ont envoyé cette information me l’ont confirmé. Je dois les garder confidentielles pour rester discret sur leur origine.

Effectivement, dans toutes les rotations des différents régiments, les forces armées ont été confrontées à cela. Bien entendu c’est du confidentiel défense, voire du secret défense, et c’est très bien, mais le Sahel est un endroit de choc. Le choc exacerbe les identités et les fragilités. Les fragilités que nous avons pu voir dans l’armée française existent en France. Le Sahel ne sera qu’un catalyseur de problèmes futurs. Il y a plus de 60 ans, l’Algérie a été un « grand laboratoire » social et sociétal de ce qui nous arriverait 60 ans plus tard.

Nous n’avons pas voulu en garder les leçons. Par conséquent, nous nous retrouvons face aux mêmes problèmes. Les attentats qui ont touché nos professeurs décapités, nos assistants administratifs dans les commissariats poignardés, sont les mêmes attentats et les mêmes typologies qu’en 1954 quand le conflit a démarré en Algérie.

 

On est dans une situation un peu inextricable. On ne peut pas du jour au lendemain pour quelques brebis galeuses, interdire le métier des armes à des compatriotes de confession musulmane au nom du principe de précaution.

Il ne faut pas. Le principe de tolérance religieuse, culturelle et cultuelle est un principe fondamental de notre démocratie moderne. En revanche, cela n’empêche pas que les services de renseignements, les forces armées et les forces de police fassent un travail encore plus abouti et encore plus exigeant. Puisque nous tolérons beaucoup de choses, il faut que l’outil de filtrage, de criblage et de renseignement soit encore plus efficace qu’avant. Auparavant, si nous avions moins de tolérance, nous pouvions un peu plus tailler dans le vif, ce qui n’est plus possible actuellement.

Cette tolérance implique un plus grand professionnalisme, une plus grande précision et une plus grande application dans les missions d’investigations administratives ou judiciaires. Elles permettent d’environner les personnes pour s’assurer qu’elles disposent bien du bon environnement et du bon profil moral pour avoir certaines habilitations confidentielles défense voire secret défense voire avoir accès à certains systèmes d’armes ou de transmissions.

 

Le problème est double puisque nous avons cette armée infiltrée par des islamistes. Ce problème-là vaut aussi dans la police, la gendarmerie et dans tous les corps de l’État. En même temps, nous avons ce problème de défiance des Français vis-à-vis de ces symboles d’autorités que sont la police et la Justice. Quel est le problème ?

La perte de confiance dans les forces de police ou les forces militaires est très limitée. Lorsqu’on parle de perte de confiance, on se rend compte dans les sondages que plus de 75 % des Français accordent une confiance absolue dans l’outil militaro policier français. En revanche, les sondages sont beaucoup moins élogieux pour la Justice parce que les Français sont parfaitement confiants et ont la mémoire de leurs histoires personnelles. Lorsque des délinquants avérés ayant commis des délits, voire des crimes très graves sont soit remis en liberté pour des vices de procédure soit ne subissent que de la prison avec sursis, les Français sont en  total avec leur système judiciaire.

Si la Justice ne se réforme pas très vite, on va vers la catastrophe, qui est déjà quotidienne.

 

Cela a commencé avec la tribune des généraux publiée dans l’hebdomadaire Valeurs Actuelles. S’en est suivi une deuxième tribune. Puis des policiers et des gendarmes ont également écrit des tribunes. Il est extrêmement grave de voir que tous les serviteurs de l’État dont vous faites partie sont forcés de se muer en lanceur d’alerte. On s’attaque aux messagers pour éviter d’avoir à lire le message. Concrètement, vivez-vous cela en ce moment ?

Oui, absolument. Le problème c’est que l’on parle d’une notion de grande muette et du devoir absolu de réserve. Mais en réalité, il faut enlever le devoir absolu de réserve. Les soldats, aviateurs, marins et leurs officiers rendent compte en permanence de ce qui se passe dans les armées ou de ce à quoi ils sont confrontés. Dans ces militaires j’inclus aussi les militaires de la gendarmerie, car ils sont aussi militaires. Les policiers rendent compte systématiquement et font des synthèses qu’ils remontent au ministre. Lorsque tous les rapports sont sur les bureaux des ministres depuis plus de 40 ans et que la situation se dégrade parce qu’il n’y a aucune prise en compte politique réelle avec une volonté forte de faire table rase d’un passé où on était laxiste, il faut en revenir aux Grands Charles. Il y a eu Charles  bien sûr, mais aussi Charles Pasqua. Il faut que l’on terrorise les terroristes. Il ne faut plus laisser ni les policiers ni les gendarmes et encore moins les citoyens être terrorisés d’un possible attentat terroriste. S’il y a des germes d’attentat terroriste possible en France, il faut les extraire. Nous sommes en capacité de suivre les fichés S. Les services de renseignements font des notes blanches lorsqu’ils ont des preuves administratives avérées qu’ils remettent ensuite au magistrat. Cela devient du renseignement judiciaire.

Nous avons toutes les capacités pour avoir le pedigree de ces personnes. Ce ne sont pas des adversaires, mais des ennemis. Vous avez des adversaires politiques dans le champ républicain ou dans le champ démocratique. Globalement, nous sommes dans le même régime et dans le même système de valeur. Mais lorsque des personnes veulent déraciner votre système civilisationnel, ce sont des ennemis. On traite les ennemis de façon guerrière. Par conséquent, le système de justice n’est plus adapté à cette guerre. Il faut que l’on ait une Justice d’exception et que l’on revienne aux tribunaux militaires.

 

Vous avez sans doute suivi cette polémique qui enflamme la toile depuis deux jours. Jean-Luc  a tenu des propos complotistes limites scandaleux sur le service public. Ce dernier parle de ces attentats mis en avant pour favoriser un climat de haine à l’égard des musulmans et une préparation de guerre civile. Le mot guerre civile a été utilisé uniquement par l’ il y a une trentaine d’années. Peut-on s’attendre à une guerre civile ? Si oui, de quelle intensité ?

La guerre civile n’est pas quelque chose de souhaitable. Des personnes comme  Onfray ont eu le courage d’affirmer que nous vivons une guerre civile larvée. On parle de guerre civile de basse intensité. C’est le problème de la notion d’insurrection et de contre-insurrection dont j’ai parlé dans le document que j’ai publié il y a un mois. Dans une phase insurrectionnelle, les ennemis déclarés d’un système civilisationnel l’infiltrent et le noyautent. C’est déjà le cas dans nos administrations et nos associations, nos partis politiques, mais également la préfecture de police, la gendarmerie, je ne pense pas trop, les services de renseignements qui sont relativement épargnés. Ce noyautage permet ensuite d’avoir des renseignements et d’alimenter des attentats. Je rappelle à monsieur Mélenchon s’il nous regarde, que Mickaël Harpon était un islamiste qui a commis un attentat avant d’être abattu. Il a transmis possiblement des fichiers, car il avait accès à ces fichiers sur la plupart des profils d’agents de la DGSI qui réalisaient des investigations. C’est donc très grave. Ces personnes-là veulent faire un rapport du faible au fort. Ils sont dans l’asymétrie. Ils sont faibles et ont peu d’effectifs, mais veulent cristalliser un conflit pour ensuite lever les masses et créer une véritable guerre. C’est cela qu’il faut absolument éviter. Si on veut l’éviter, il faut taper fort sur le noyau dur. Si nous faisons cela, nous n’aurons pas de guerre civile et nous l’aurons évité. Nous l’avons fait en Algérie, mais la défaite a été politique.

 

 

Y a-t-il des politiques par leur compromission avec l’islamisme, qui sont sortis de ce champ démocratique et républicain ?

A mon sens, oui. Ils sont très largement sortis du champ démocratique et républicain, car ils ont été les idiots utiles d’un mouvement qu’ils ne comprennent pas et au pire, ils l’ont parfaitement compris, car ils sont très intelligents. C’est une attitude qui confine presque à la trahison. Que ces gens-là fassent très attention. L’histoire prend du temps, mais elle peut bégayer. Je rappelle que le communautarisme n’est pas un principe français. Les communautés n’existent pas en France. Nous sommes vraiment, un principe un et indivisible. Nous sommes un peuple, une nation. Si ces personnes-là par clientélisme électoral et simplement pour leur petite réélection de leur petite personne dans tel ou tel cabinet départemental, municipal, et j’en passe acceptent de l’argent, acceptent des faveurs électorales, acceptent des votes simplement pour le pouvoir, cela pourrait être considéré un jour comme de la trahison.


Lettre explosive

...par le Cne. Alexandre JUVING-BRUNET - Le 11/05/2021.

1991, Toulon. « Je n’irai pas combattre mes frères, c’est une terre d’Islam ». Voici la réponse d’un matelot à son supérieur en 1991 lors de l’appareillage du porte-avions Foch pour le théâtre irakien dans le cadre de l’opération DAGUET.

Source : Place d'armes

NOTRE ARMÉE EST INFILTRÉE

 

 

1991, Toulon. « Je n’irai pas combattre mes frères, c’est une terre d’Islam ». Voici la réponse d’un matelot à son supérieur en 1991 lors de l’appareillage du porte-avions Foch pour le théâtre irakien dans le cadre de l’opération DAGUET. Ce propos m’a été rapporté par une « mémoire » du renseignement qui occupait d’autres fonctions, alors que j’étais en 2011 officier de liaison de la gendarmerie à la Direction de la Protection et de la Sécurité de la Défense (DPSD) pour la zone Sud, devenue DRSD depuis. 20 ans entre ces deux dates, une génération de plus.

 

Tous ceux qui croient que l’islamisation de notre pays et de nos Armées est une fiction se leurrent, comme tous ceux qui la couvrent et font semblant de ne pas la voir alors que leurs responsabilités leur commandent de la dénoncer et de la combattre sont coupables de trahison envers les intérêts fondamentaux de la Nation française.

 

2007, Valdahon. Blême, le commandant d’une compagnie de génie combat au 13e Régiment du Génie me dévisage alors que jeune lieutenant en brigade de gendarmerie, le procureur m’avait autorisé à perquisitionner les chambrés d’un soldat, présumé coupable dans une rixe en boîte de nuit la veille au soir, après qu’il avait commis un homicide involontaire. La scélérate Loi Guigou interdisait depuis 1998 aux chefs de corps et autres commandants d’unités de procéder aux vérifications personnelles élémentaires et notamment à l’ouverture et l’ « inspection » des affaires personnelles au nom de l’Etat de Droit. Le ver s’instilla dans le fruit. Résultat dix ans plus tard, on se retrouve nez-à-nez ce jour-là avec un portrait du Dr ZARKAOUI 1 (n°2 d’Al-Qaeda) accroché dans l’armoire personnelle de ce soldat alors que des Français étaient projetés en Afghanistan où ils risquaient leur peau au nom des valeurs universelles françaises pour justement lutter contre Al-Qaeda. Et la 5e colonne n’existerait pas ?

 

J’ai été en communication directe ce matin-là avec le cabinet de Michèle Alliot-Marie qui ne s’encombre pas de la chaîne hiérarchique dès lors qu’ils veulent déterminer avec précision ce qu’il s’était produit et les conséquences possibles sur le Ministre. Les politiques savent pertinemment tout ce qu’il se passe.

 

Avez-vous eu vent de ces informations ? Non car elles sont probablement classifiées et c’est tant mieux. Les Conseils de Défense sont d’ailleurs pratiques pour cela : Tout y est classifié donc nos dirigeants soi-disant démocratiques ne s’encombrent plus de rendre compte à la Nation et se contentent de courbettes respectueuses lors d’hommages aux Morts de cette guerre larvée. Les politiques sont au courant de toutes ces affaires depuis de nombreuses années et feignent de se réveiller alors que des Français se font égorger dans nos lieux de culte, nos commissariats…et bientôt nos casernes ?

La Raison d’Etat est ce qui justifie la défense de nos intérêts fondamentaux ; ici la vie de Français sur leur propre sol. Mais les politiciens l’ont manifestement oublié, la Raison d’Etat ne servant ici qu’à masquer leurs mensonges et leurs trahisons. Et ces trahisons répétées vont provoquer une crise sociétale de forte amplitude : La guerre civile que tout le monde redoute 2 .

 

La taqqyia 3 existe bel et bien comme la 5e colonne. Mais cette 5e colonne n’est plus proallemande comme en -14 ou pro-bolchevique durant la guerre froide mais bien islamiste. L’infiltration de nos Armées existe. Et cette infiltration est une nouvelle fois permise par le culte de l’Etat de Droit, du progressisme et des « valeurs » universelles droit-de-l’hommistes qui sont aux antipodes de notre Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.

 

Si demain la guerre civile devait advenir, nous plongerions dans un conflit déjà théorisé par nos plus illustres généraux français au sortir de l’Indochine puis de l’Algérie, savamment plagiés par les Américains depuis lors d’ « Iraqi Freedom » : la guerre contre-insurrectionnelle 4 .

 

Observée à nos portes européennes au Kosovo, cette guerre, la France et ses Armées n’y sont pas suffisamment préparées en raison du noyautage politico-juridique dont souffrent nos Forces depuis 25 ans par une magistrale opération politicienne de démembrement de notre outil militaire: Abandon du service militaire pour d’obscures raisons budgétaires mais d’évidentes raisons de destruction du lien Armée-Nation (alors que le soldat de l’an II appartient au «mausolée républicain »), abolition des juridictions spéciales militaires avec mise en coupe réglée par les magistrats civils, abandon des juridictions d’exception, promotion de tous les officiers légalistes contre les légitimistes, et enfin point majeur, infiltration de nos Forces Armées par des citoyens binationaux. 

 

C’est le point le plus grave : Nos Forces Armées recèlent actuellement de soldats, d’aviateurs et de marins disposant de deux nationalités donc prêtant allégeance à deux drapeaux, ce qui est théoriquement incompatible avec les obligations de défense de la Nation. Cette situation ubuesque est encore permise par l’Etat de Droit où la France est l’une des seules grandes puissances au monde à autoriser à leur majorité que des Citoyens puissent conserver deux nationalités 5 . Quid si demain un conflit s’ouvrait en Méditerranée ? Quel drapeau serviraient ces militaires ? Sont-ils actuellement aux mains de Services de Renseignements étrangers qui exploitent justement cette double allégeance ?

 

En cas de guerre civile, comme le rappelaient utilement les généraux MARTINEZ, PIQUEMAL, COUSTOU, De RICHOUFFTZ mais aussi le capitaine FABRE-BERNADAC, les Forces Armées ou forces de 3e catégorie seront constitutionnellement rappelées pour rétablir l’ordre public si l’état de siège est proclamé par le Président de la République ou son gouvernement.

 

Mais que se passera-t-il à cette date quand les chefs recevront pour mission de rétablir l’ordre dans les banlieues, ces mêmes banlieues étant les viviers de recrutement de nos militaires depuis 25 ans ?

 

Pensez-vous que les militaires de confession musulmane placeront automatiquement les lois de la République avant la Charia ou leurs lois tribales et claniques ? Vous êtes libres de le penser mais vos yeux pourraient se déciller face à une réalité à laquelle personne n’est prêt. D’autant que les derniers sondages vous donnent déjà tort 6 .

 

Si demain une guerre civile éclate, les forces de 1ere et 2e catégories feront face à plus de 100 000 belligérants salafistes 7 constituant le noyau dur d’une possible vague s’appuyant sur des appartenances ethno-religieuses. Si seulement 1% des compatriotes français de confession musulmane, soit 100 000 individus, et leurs acolytes migrants et autres étrangers en situation irrégulière estimés à 600 000 8 individus se rebellaient, la France se retrouverait face à une crise majeure où plus de 500 000 individus agiraient directement contre elle sur son sol. Les forces de sécurité intérieure seraient dépassées et le Peuple Français devrait assurer sa propre sécurité durant la première phase de choc.

 

En effet, le choc initial d’un scénario 2005 bis (avec une exponentielle non-calculable en raison de 15 ans supplémentaires d’abandons de territoires) serait dévastateur et montrera au Peuple Français que la décrépitude de la Santé Publique mise à nue durant la crise du Covid-19 n’a d’égale que celle de nos Forces Armées. Mais seule l’Epreuve nous le révélera.

 

Si notre Armée est effectivement infiltrée dans des proportions dangereuses que seuls les services de renseignements ici le DRSD peuvent calculer, alors elle ne pourra pas intervenir au début de cette crise sans risquer sa propre implosion : Les chefs devront purger leurs effectifs sans quoi ils se retrouveront face à des ennemis dans leurs propres rangs. Cette purge prendra des semaines entières durant lesquelles le Peuple Français devra faire face seul à la guerre civile qui aura démarré. Une fois cette purge effectuée et réussie, les effectifs pourraient ne pas suffire car la guerre contre-insurrectionnelle, malgré l’essor de technologies de communication avancés, commande à des rapports de force de 1 à 10 pour correctement contrôler une zone et en neutraliser les belligérants.

Allons-nous mettre sur pied alors une Armée de 5 000 000 d’individus ? Ce serait un effort aussi important que la guerre de 14-18 et la Nation française n’y est plus prête.

Nous sommes donc au bord du gouffre.

 

Une ultime solution pour notre République française crépusculaire serait d’appliquer la doctrine notamment développée par le général SOUBELET théorisant la mise sur pied de « Task Forces » ou autres groupements tactiques inter-ministériels composés d’environ 1000 personnes (militaires, policiers, magistrats, agents pénitentiaires, douaniers..) chargés de traiter une banlieue durant 1 mois en profondeur afin d’en extirper le mal : La France compte 750 zones de non-droits et près de 110 mosquées salafistes en 2021. Cette mission pourrait résoudre nos problèmes en 3 ans si nous y consacrons des budgets et effectifs permanents permettant de contrôler au moins 30 cités simultanément, soit 30 000 individus déployés et donc le double en effectifs théoriques. La France dispose encore de ces ressources avant que l’incendie ne se propage et que notre pays arrive à un point de bascule inexorable.

 

Si nous perdons un jour la bataille de France, notre pays sera démembré comme le furent l’Arménie, le Liban ou les Balkans.

"Vae Victis" 

 

Par le Capitaine de gendarmerie (r) Alexandre JUVING-BRUNET

Promotion Saint-Cyr Général de Galbert 2002-2005

 

Ex-Officier de liaison détaché au DPSD (=DRSD)

 

Contact Presse : alexandre.juving@outlook.com

 

 

Notes de lectures :

1. Dr ZARKAOUI : Abou Moussab al-Zarqaoui (en arabe :ييي ييييي يي يي ي يي) ,Abou Moussab ez-Zarqaoui)), né Ahmad Fadil Nazzal al-Khalayleh (en arabe : ييي ييي يي يي ي ييي يييييييي) Aḥmad Faḍīl an-Nazāl al-Ḫalāyla)) le 30 octobre 1966, à Zarka, en Jordanie, et mort le 7 juin 2006, à Hibhib, en Irak, est un djihadiste jordanien. Il était le responsable d'Al-Qaïda en Irak et les hommes qu'il menait sont responsables de plusieurs centaines d'attentatssuicides au cours de l'invasion de l'Irak par les États-Unis à partir de 2003. En effet, Abou Moussab al-Zarqaoui a mené une importante campagne d'attaques suicides qui a culminé avec l'attentat de la mosquée de Hasen al-Askari à Samarra en 2006. Il a d'ailleurs été réprimandé par ses supérieurs au sein d'al-Qaida pour avoir tué plusieurs musulmans chiites durant ses attaques.

2. Sondage Harris-Interactive. Cité dans Valeurs Actuelles publié le 29 avril 2021 à 7h39. 49% des Français sondés estiment qu’une guerre civile est inévitable.

3. Taqqyia ou « Dissimulation », « mensonge », « double jeu » : la taqiyya est, depuis trente ans, au coeur de la stratégie des Frères musulmans pour infiltrer la République. « TAQQYIA ! » Par Mohammed SIFAOUI parue aux éditions l’observatoire EDS DE le 25/09/2019.

4. Guerre contre-insurrectionnelle. Le colonel Lacheroy, le général Jacques Hogard et Jean Némo élaborèrent différentes versions de la « doctrine de la guerre révolutionnaire » (DGR), mise en œuvre lors de la bataille d'Alger, qui devient un cas d'école enseigné dans les écoles de guerre4 . David Galula contribue à la conceptualisation de ce domaine de guerre (Harvard, 19645 ) ainsi que Roger Trinquier dont La Guerre moderne (1961) est considéré comme l'un des manuels clés de la guerre contre-insurrectionnelle, soulignant l'importance du renseignement, de la guerre psychologique et du volet politique des opérations armées.

5. Loi n° 98-170 du 16 mars 1998 relative à la nationalité, loi « Guigou », JORF n°0064 du 17 mars 1998.

 

 

 

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