La pression turque aux portes de l’Europe

Enquête exclusive VPF

...par le Gal. Antoine Martinez - le 06/06/2020.

Chers amis,
Je vous adresse cette synthèse qui est le premier point de situation après la déclaration de guerre du président turc à l'Europe en février dernier. Le Covid 19 semble avoir calmé un peu le jeu mais ce n'est que temporaire. Notre cellule veille/alerte est à présent en place. Nous avons par ailleurs décidé de traduire ce type de synthèse en anglais et développons un réseau de correspondants à l'étranger pour relayer notre message et notre combat.
Cette synthèse (point de situation n°1) vous est transmise en versions française et anglaise. 
Bien amicalement.
Antoine MARTINEZ

Dans la tribune intitulée « Le coronavirus ne doit pas occulter les autres menaces » du 28 avril dernier, était annoncée la mise sur pied d’une cellule de veille/alerte chargée de suivre la situation dans la région  Grèce/Turquie après la tentative hostile du président turc qui avait, il y a peu, voulu reproduire une nouvelle vague migratoire en ouvrant sa frontière aux migrants.

Aujourd’hui, grâce notamment aux informations de nos correspondants sur place, est publiée la première synthèse (point de situation n°1) rendant compte de l’analyse de la situation.

En cette période marquée par les émeutes qui se déroulent aux États-Unis dans une société dont on constate les ravages dus au multiculturalisme et au communautarisme, il faut bien comprendre qu’accepter la submersion migratoire que nous connaissons depuis 2015 en Europe, et en particulier en France, avec des populations hostiles culturellement, c’est préparer le même scénario qui ne manquera pas de se produire.

Cette synthèse est donc totalement en phase avec ce contexte d’émeutes raciales. Elle confirme l’avenir qui sera le nôtre si nos dirigeants continuent de nier l’évidence en persistant dans une politique de l’autruche suicidaire.

 

Général Antoine MARTINEZ

– Président des Volontaires Pour la France

 

Cellule Veille/Alerte VPF – Zone Grèce/Turquie

Point de situation n° 1 – 02 juin 2020

 

En 2015, tenant sa promesse formulée en décembre 2014, l'Etat islamique déclenchait une attaque sans précédent contre les peuples européens avec ce qui peut être qualifié d'invasion migratoire appliquée schématiquement sur deux axes, le premier Libye/Italie par la Méditerranée occidentale, le second Turquie/Grèce avec la route des Balkans. Le peuple grec, en première ligne sur ce second axe, subissait de plein fouet cette vague migratoire sans précédent et inédite touchant toute l'Europe, en particulier sa partie Ouest, et encouragée d'ailleurs par les déclarations intempestives de la chancelière allemande, Mme Merkel. Sous la pression de ces événements et des nouvelles menaces qui en découlent, un réalisme pragmatique semble aujourd'hui guider le peuple grec.

Car à la prise de conscience des conséquences sécuritaires et économiques de cette submersion migratoire aggravées par celles dues à l’immigration légale et illégale déjà subie par le pays s’ajoute aujourd'hui une forte hostilité du peuple grec aux menées expansionnistes de l’islam orchestrées notamment par le très islamiste président turc. C'est ainsi que la décision de M. Erdogan prise en février dernier d'appliquer des mesures de

représailles et de chantage injustifiées et inacceptables contre l'Europe en ouvrant sa frontière pour les migrants s’est heurtée à une forte opposition de l’Etat grec agressé, mais aussi à une mobilisation importante de la population venue prêter main forte pour la défense de ses frontières. Le président turc voulait punir l'Europe après les pertes militaires subies en Syrie (!) et pour faire pression sur l’Union européenne (UE) et les membres de l’OTAN afin d'obtenir leur soutien dans ses opérations militaires engagées, il faut le souligner, illégalement contre un Etat souverain et de surcroît .aux côtés des milices islamistes.

Le coronavirus sévissant cependant assez fortement côté turc, le président Erdogan a finalement fait évacuer avec brutalité les camps de fortune qui s’étaient constitués le long de la frontière après l’acheminement des migrants organisé par bus, trains et taxis par l’Etat turc. Ces clandestins, une partie d'entre eux étant contaminée par le virus, ont été placés dans des camps de confinement pour éviter la contamination de la population turque. Il faut souligner que l'essentiel du contingent de ces milliers de clandestins était constitué d'Afghans, de Pakistanais, de Maghrebins et d'Africains sub-sahariens et en fait très peu de Syriens. Certains Afghans semblent venus d'Iran, attirés par la rupture annoncée de la frontière entre la Grèce et la Turquie.

 

Il n’en demeure pas moins que la crise est loin d’être achevée. Les autorités turques ont, en effet, annoncé avoir l'intention de reprendre le cours de leur stratégie invasive lorsque la menace de la pandémie sera écartée.

En attendant, elles maintiennent une pression de basse intensité le long de la frontière terrestre vers laquelle sont poussés les migrants et en Mer Egée où ils tentent, à bord d'embarcations de fortune, d'atteindre les îles grecques situées à proximité des côtes turques. Des actes d’agression s'y produident régulièrement : des militaires turcs accompagnent des migrants jusqu’à des passages le long du fleuve Evros et tentent d’empêcher la construction du mur de barbelés en revendiquant la souverainté sur une partie de territoire grec. Des incidents ont également lieu en mer où se multiplient les convoyages d’embarcations de migrants escortés par la police maritime turque. C’est ainsi qu’au large de Lesbos, la police martime grecque a dû

se faire assister par un patrouilleur de la marine de guerre pour venir à bout d’une tentative particulièrement acharnée. Ces incidents se produisent également dans les airs où les violations de l'espace aérien grec sont fréquentes. Au cours de ces diverses actions de basse intensité, il est fréquent que des éléments de Frontex ou des forces de sécurité grecques subissent des tirs. Ces incidents découlent de la volonté turque de continuer à maintenir la pression et de contrôler des points de passage spécifiques le long de la frontière.

 

Mais si la pression turque sur la frontière grecque reste forte et préoccupante, une autre offensive plus insidieuse et alarmante est menée à l'intérieur même de la Grèce et de ses îles, une offensive menée par les clandestins eux-mêmes présents sur le territoire et qui n'hésitent plus à se comporter de façon agressive et violente (incendies des camps, bagarres, menaces maintenant un climat de terreur sur la population dans certains secteurs, profanations d'églises ou de chapelles...). Ces actions belliqueuses et provocatrices sont le lot quasi-quotidien notamment sur les îles de Chios, Samos, Lesbos. Les habitants de Lesbos ont d'ailleurs subi récemment une opération de harcèlement à Mytilène, la capitale de l'île, très violente et à l'évidence très bien organisée. Les clandestins s'y comportent d'ailleurs déjà en occupants et affichent clairement leurs intentions puisque qu'ils considèrent et déclarent que l'île n'est plus qu'en partie grecque évoquant « the greek side of the island » (sic). De plus, Chypre est également devenue une nouvelle destination grandement facilitée par l’occupation turque du Nord de l’île. Les clandestins qui recherchent de nouvelles voies de passage vers l'Europe y débarquent en nombre grandissant pour ensuite gagner le Sud de l'île. Parmi ces derniers, dix-sept djihadistes, membres de l'Etat islamique ou d'Al-Qaïda, ont récemment tenté de s'infiltrer

mais ont été arrêtés par les autorités chypriotes.

 

Par ailleurs, cette offensive insidieuse et alarmante matérialisée par ces actions violentes et revendicatives menées par les clandestins est orchestrée par des ONG immigrationnistes dont l'une d'entre elles, « Moria White Helmets », sous l'action de membres des services de renseignement turcs infiltrés, a fait son apparition au début du mois de mars, en même temps que la déclaration de guerre du président turc à l'Europe avec sa décision d'ouvrir sa frontière aux migrants. Cette ONG, émanation de la très controversée ONG « White Helmets » syrienne (« Casques blancs ») proche des islamistes, œuvre sous couvert d’aide humanitaire à la

déstabilisation interne de la Grèce puisqu'elle revendiquait cette volonté de partition constatée sur le terrain (île de Lesbos) dans une déclaration sur sa page Face Book supprimée en raison du tollé provoqué chez les élus grecs. La présence et l'action menée par cette ONG qui bénéficie de financements troubles sur le sol grec s'inscrit, en fait, dans la stratégie définie par le président Erdogan et semble même être une de ses initiatives. Mais de nombreuses autres ONG immigrationnistes à la Soros participent activement à la destabilisation de la Grèce dans son ensemble. Car une partie des migrants continue d'être transférée par les pouvoirs publics

grecs vers le continent afin de soulager un peu la population ilienne. Des dizaines de campements sont actuellement en cours de construction pour installer ces migrants. D'autre part, un vaste programme de recherche de milliers d'appartements et de maisons pour les loger est engagé par ces dernières notamment par le biais d'annonces dans les journaux grecs sans que cela provoque une réaction des médias.

 

Face à l'enfer que vit la Grèce en première ligne depuis 2015 car elle représente la frontière extérieure de l'UE, situation aggravée avec ce nouvel épisode échafaudé par le président turc, le peuple grec souffre avec beaucoup de dignité mais prend conscience de la gravité de la situation concernant son propre avenir menacé par des populations islamisées qui envahissent son territoire. De nombreux élus, non seulement dans les îles saturées et accablées mais également dans la partie continentale touchée par les violences et les comportements peu acceptables de ces clandestins, ne s'y trompent pas et s'opposent dorénavant à l'installation des camps de migrants. Le gouvernement grec doit d'ailleurs faire face à la population qui, à

l'instar de celle des îles n'hésite plus à mener des actions qui peuvent être violentes afin de s'opposer à ce qu'elle considère comme une occupation agressive de son pays. Il faut également mentionner la Crête récemment pressentie pour la construction en dur d'un important camp destiné à l'accueil des migrants en provenance non plus de Turquie mais de Libye provoquant la colère de la population qui a l'intention de s'opposer fermement à cette installation.

 

Il est indubitable que la résignation manifestée par les Grecs depuis le déclenchement de la vague migratoire massive en 2015 est en train de passer à la résistance, voire ponctuellement et localement à l'action violente et déterminée pour montrer à leurs dirigeants politiques qu'ils refusent dorénavant d'accueillir ces populations culturellement hostiles dont ils ont pu mesurer depuis cinq ans l'esprit de conquête, le rejet et la haine de la civilisation européenne. Le gouvernement plutôt attentiste et hésitant semble fléchir devant cette radicalisation difficile à endiguer si l'on en juge par le peu de poursuites judiciaires à l'encontre des citoyens grecs en révolte.

 

Cette nouvelle crise – qui démontre combien est essentielle l'existence de la frontière et la nécessité de la protéger dans le monde agité qui est le nôtre – doit conduire à une large réflexion pour en tirer les enseignements et à des décisions cohérentes pour sauvegarder et défendre les peuples européens lorsqu'ils sont agressés, ce qui est le cas. On peut d'abord constater que l'UE a cependant démontré, que ce soit en 2015 où à l'occasion de cette dernière crise, son inexistence, son inutilité, son incompétence car incapable de

protéger les peuples européens menacés. C'est pourtant son devoir d'organiser la défense de ses frontières extérieures. La Grèce a été abandonnée et laissée seule gérer et faire face à cette attaque alors que sa frontière avec la Turquie est la frontière extérieure de l'Europe sur son flanc sud-est, face à l'Orient. C'est donc notre frontière, et nos propres dirigeants politiques sont restés bien silencieux face à l'agresseur alors que beaucoup de ces clandestins qui violent cette frontière poursuivent leur chemin, une fois en Grèce, vers l'Europe de l'Ouest, en particulier vers la France.

 

Ensuite, les Grecs qui ont beaucoup souffert depuis 2015 semblent avoir décidé, y compris pour de nombreux élus, de ne plus accepter de se résigner aux conséquences de cette submersion migratoire continue et de se révolter en participant à des actions diverses, même violentes, contre ces migrants, car ils ont compris que la partition de fait de leur territoire qui se concrétise dans certaines zones et en particulier dans les îles conduit à terme à leur remplacement.

L'exemple du Kosovo est présent dans tous les esprits. Le comportement du peuple grec qui n'a pas hésité à prêter main forte aux forces de sécurité déployées sur la frontière pour empêcher la violation de cette dernière face à ces hordes de clandestins est héroïque et traduit une volonté farouche de défendre sa patrie. Le peuple grec est donc un exemple pour les autres peuples européens, confrontés eux aussi à ce dilemme face à cette submersion migratoire : se résigner ou se révolter.

 

Enfin, cette dernière crise a révélé, s'il en était besoin, les objectifs hégémoniques du dangereux président turc, M. Erdogan, frustré et furieux d'attendre à la porte de l'UE (mais il faut qu'il comprenne que la Turquie n'est pas un pays européen, ni géographiquement, ni historiquement, ni culturellement) et ivre de revanche. Présent et intervenant aujourd'hui en Syrie et en Libye, il veut aujourd'hui punir l'Europe. Attaché à la propagation de l'islam (il rêve d'une Europe islamisée) et à la reconstitution de l'Empire ottoman, il aspire à devenir le nouveau Raïs et a voulu profiter de la pandémie du Covid 19, les dirigeants européens étant

tétanisés par le virus mais ayant refusé par idéologie de fermer leurs frontières. Tactiquement, le moment était bien choisi. Il a dû temporairement renoncer à son sinistre projet devant la résistance des Grecs et parce que la Turquie était elle-même touchée par la pandémie. Mais il recommencera. Les dirigeants européens seraient bien inspirés de s'y préparer car ils ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas.

 

 

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