Il y a tout juste six mois, les bombardements massifs du Donbass par les forces armées
ukrainiennes allaient provoquer l'agression de la Russie contre l'Ukraine le 24 février 2022.
Depuis l'engagement des troupes russes sur le territoire ukrainien, le narratif fourni par le
régime ukrainien et relayé, voire dicté par les Etats-Unis est le seul présenté par les médias
européens qui imposent une grille de lecture de la situation et de son évolution plus qu'orientée
et partiale, propre à empêcher toute réflexion indépendante et sérieuse.
Cette guerre est un grand malheur pour l'Europe dont les dirigeants n'ont malheureusement pas
su tirer les leçons de l'Histoire d'autant plus qu'ils sont aveuglément soumis aux Etats-Unis qui
ont réussi jusqu'ici à empêcher tout rapprochement avec la Russie depuis la fin de la Guerre
froide. Ce conflit qui aurait pu être évité démontre l'incapacité des Européens à comprendre
leurs propres intérêts sur le long terme. La France n'a aucun intérêt à défendre en Ukraine ou
en Mer Noire si ce n'est la paix pour l'Europe tout entière. Il faut d'ailleurs reconnaître qu'elle a
raté un rendez-vous capital lors de la présidence de l'UE qu'elle assurait au cours du premier
semestre 2022.
Aujourd'hui, si on examine les positions des troupes russes et ukrainiennes sur le terrain, c'est à
dire la ligne de front, force est de constater que 20 à 25 % du territoire ukrainien dans sa partie
est et sud sont occupés par les Russes. Et dans cette partie occupée, est située la centrale
nucléaire de Zaporijia, plus grande centrale nucléaire d'Europe avec six réacteurs de 1000 Mw
chacun, un site très sensible qui est l'objet de bombardements sporadiques qui pourraient
provoquer l'irréparable si un ou plusieurs des réacteurs étaient touchés. Il faut donc tout faire
pour qu'un accident nucléaire ne se produise pas. Cette préoccupation devient pressante et doit
pousser tous les dirigeants à oeuvrer rapidement et activement pour empêcher une
catastrophe. Cela ne doit cependant pas – la diplomatie ayant été rendue non seulement
silencieuse mais interdite d'exercer son rôle – empêcher des acteurs non gouvernementaux,
engagés dans la défense des intérêts de l'Europe et par voie de conséquence dans la défense
de la paix sur le continent européen, d'apporter leur humble mais sincère contribution visant à
conduire les dirigeants russes et ukrainiens à accepter, malgré le conflit en cours, un accord sur
le problème posé par la centrale nucléaire de Zaporijia. C'est d'ailleurs l'intérêt des deux parties.
Le sujet est complexe mais les mesures à adopter doivent déboucher sur un compromis pour
être acceptées par les deux parties. Il faut cependant rester lucide et réaliste et éviter
d'exprimer des exigences, comme le fait le président de la République après son entretien avec
le président ukrainien. Les Russes n'évacueront pas la centrale nucléaire et le secteur
environnant. A-t-on déjà vu, au cours d'un conflit, qu'un des belligérants ayant pris un avantage
sur le terrain l'abandonne avant toute négociation sur le retour de la paix ? Ce sont deux sujets
différents sur un même conflit : situation militaire (ligne de front) et problème spécifique posé
par la centrale nucléaire. Ce faisant, en exigeant ce retrait le président Emmanuel Macron
reconnaît l'occupation de la centrale par les troupes russes alors que son fonctionnement est
assuré par les Ukrainiens et admet implicitement que les bombardements subis par ce site
sensible sont le fait des forces ukrainiennes. Par ailleurs, pour engager ce délicat processus
d'obtention d'un accord entre deux belligérants, il est impératif que le médiateur ne soit pas
considéré par l'une des parties comme soutien d'un des belligérants. Le président français ne
peut manifestement pas être ce médiateur car il s'est discrédité auprès de la partie russe en
dévoilant dans la presse des conversations tenues avec son homologue russe et a pris le parti
d'aider l'Ukraine contre la Russie. Il peut et doit, en revanche, dissuader le président ukrainien
de toute velléité de bombarder la centrale nucléaire de Zaporijia.
Une grande partie des pays membres de l'UE et de l'OTAN qui ont pris également le parti de
l'Ukraine ne sont pas en mesure d'assurer une médiation. C'est la raison pour laquelle des acteurs non gouvernementaux
pourraient contribuer plus efficacement à l'obtention d'un accord sur la centrale nucléaire de Zaporijia afin d'éviter une catastrophe.
Des propositions qui pourraient obtenir l'assentiment des deux parties et aboutir à un accord
pour éviter une catastrophe sur la centrale nucléaire de Zaporijia sont présentées ici.
Il conviendrait, en premier lieu de provoquer une réunion extraordinaire ou d'urgence du Conseil
de sécurité de l'ONU pour aboutir à l'adoption d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU
qui pourrait recommander ou énoncer les mesures suivantes :
1. Application d'un cessez-le-feu immédiat complété par une interdiction de survol dans
un rayon de 50 km autour de la centrale de Zaporijia ;
2. Evacuation de tout armement lourd (artillerie) qui serait positionné à l'intérieur de la
centrale nicléaire ;
3. Mise en place d'une équipe d'observateurs (OSCE ?) à l'intérieur de la centrale pour
s'assurer du respect de cette mesure ;
4. Envoi d'une mission de l'AIEA (Agence Internationale de l'Energie Atomique) à la
centrale pour effectuer un état des lieux, s'assurer du fonctionnement technique de la centrale,
répertorier les réparations éventuelles engageant la sécurité nucléaire, contrôler la composition
(effectifs) et les conditions de vie/travail des équipes ukrainiennes assurant le fonctionnement
de la centrale nucléaire. Cette mesure semble déjà rencontrer l'approbation des deux parties ;
5. Incorporer/insérer au dispositif de l'AIEA deux équipes d'experts dans le domaine de la
sûreté et sécurité nucléaires, l'une ukrainienne, l'autre russe ;
6. Déterminer la durée de la visite du site ;
7. Publication d'un communiqué à la fin de la visite et d'un compte rendu à l'issue qui
pourrait être présenté au Conseil de sécurité de l'ONU pour validation des préconisations
établies par l'AIEA sur le plan technique ;
8. L'acheminement vers la centrale nucléaire (arrivée et départ) des équipes (AIEA,
experts ukrainiens et russes, OSCE) doit être réalisé en toute sécurité (avion + hélicoptère) et
éviter tout incident/accident/provocation, ce qui exclut toute traversée, terrestre ou aérienne, de
la ligne de front ;
Nota : les mesures 1, 2 et 3 restent permanentes pendant toute la durée du conflit et
correspondent à une démilitarisation de cette zone excluant tout survol et tout bombardement.
Le but étant d'éviter à tout prix un désastre humain et écologique, quel dirigeant, quel
responsable politique russe ou ukrainien pourrait – même s'il n'est pas encore prêt à discuter de
paix – refuser un accord visant à empêcher une catastrophe nucléaire ? Les membres
permanents du Conseil de sécurité peuvent sur ce sujet établir un consensus. La Russie et la
Chine ont tout à y gagner. De plus, face à l'Ukraine, la Russie montrerait sa bonne volonté. Les
Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France, au pied du mur, ne peuvent pas s'y opposer. Ce serait
irresponsable.
Tous les moyens de pression sur les deux parties doivent être mis en œuvre rapidement
collectivement avec l'aide notamment des médias et de toutes les bonnes volontés. La
diplomatie ayant été écartée dans ce conflit, les dirigeants des deux parties ne se parlent pas. Il
faut les convaincre de le faire.
le 18.08.2022
Général (2s) Antoine MARTINEZ
Lettre ouverte à nos parlementaires
Le 16/08/2022.
Chers amis,
Ma lettre ouverte à nos parlementaires.
Une partie non négligeable de nos élites politiques œuvrent contre la nation et contre l'intérêt du peuple français.
Le droit de vote et d'éligibilité des étrangers non européens est une imposture.
Bien cordialement.
Antoine MARTINEZ
A nos parlementaires
La France sombre inexorablement dans le délitement en raison des conséquences mortifères
d'une immigration de masse d'origine extra-européenne et de culture et de civilisation
incompatibles avec celles de l'Europe.
Nos dirigeants et nos élites politiques n'ont manifestement pas, malgré l'aggravation continue
des souffrances que subit le peuple français depuis de très nombreuses années, apporté la
moindre correction au fil du temps (arrêt de cette immigration de culture hostile à la nôtre)
qu'imposerait un simple principe de précaution, ni la moindre réponse au constat établi plus
récemment par la tribune dite des généraux d'avril 2021 et approuvé par une large majorité des
Français.
Bien au contraire, certaines décisions ou propositions irresponsables, en décalage total avec la
situation, laissent à penser qu'ils ont entamé une démarche scélérate consistant à refuser au
peuple français son droit à la continuité historique. Une partie non négligeable de ces élites
oeuvrent donc contre la nation et contre l'intérêt du peuple français qu'elles mettent en danger
car elles ne veulent pas voir, malgré l'évidence, les drames à venir qui menacent notre société.
Il faut que ces élites sachent qu'elles trouveront devant elles des Français déterminés à se
défendre.
Car comment accepter plus longtemps cette barbarie étrangère à nos mœurs et à nos modes
de vie qui conduit à ce que des Français innocents soient tués quasi quotidiennement ou
blessés par les adeptes du couteau, événements occultés ou à peine évoqués par les médias
dans la rubrique des faits divers, alors que ces actes guerriers sont commis au nom d'un dieu
qui n'est pas le nôtre ? Comment accepter ces attaques, ces guets-apens contre les policiers,
les pompiers ou médecins visant à tuer ? Comment accepter ces refus d'obtempérer qui
peuvent mener à des situations fatales ? Comment accepter ces rodéos urbains ? Comment
accepter ces agressions, ces violences, ces vols, ces viols qui minent la vie quotidienne des
Français ?
Gouverner, c'est prévoir ! Ces élites, ces représentants du peuple, ces dirigeants bien-pensants
seraient bien avisés d'affronter enfin la réalité et l'évidence : le vivre-ensemble qu'ils prônent est
une utopie car une grande partie de cette immigration n'en veut pas et le pluriculturalisme qu'ils
veulent imposer est une imposture sanglante ! Et c'est à cette immigration que ce député,
président de la Commission des lois, veut donner le droit de vote et d'éligibilité pour les
élections municipales. On n'est jamais déçu par le cynisme, le mépris du peuple français, la
provocation, la volonté de destruction de la nation par cette Macronie à bout de souffle mais
fidèle à sa vision mondialiste et anti-nationale. Dans l'esprit de ces détraqués hors-sol, il s'agit
ici d'une première étape car le droit de vote et d'éligibilité aux élections départementales et
régionales, puis nationales doit suivre.
Peut-on leur rappeler que le peuple français n'est pas un agrégat d'individus sans racines
historiques, spirituelles et culturelles et que, selon la Constitution, la souveraineté nationale
appartient au peuple qui l'exerce par ses réprésentants mais également par le référendum ? Ce
projet sur le droit de vote et d'éligibilité des étrangers est périodiquement évoqué depuis
l'arrivée au pouvoir, en 1981, de la gauche qui ne veut cependant pas que les Français
s'expriment. En 2014, sous la présidence de François Hollande, ce projet avait occupé l'espace
médiatique pendant quelques semaines. J'avais alors publié une lettre ouverte adressée à nos
parlementaires. Cette dernière est plus que jamais d'actualité et j'invite donc nos parlementaires
de 2022 à en prendre connaissance.
Le 12 août 2022
Général (2s) Antoine MARTINEZ
Lettre ouverte à nos parlementaires (2014)
Cinquante parlementaires et intellectuels ont adressé il y a quelques jours, dans Libération, une
lettre ouverte au Président de la République pour lui demander de lancer "une campagne" en
faveur du droit de vote des étrangers aux élections municipales afin de "convaincre les élus
hésitants". Cette démarche est motivée par le fait que nos gouvernants ne sont pas en mesure
d’obtenir aujourd’hui une majorité des 3/5 des parlementaires réunis en Congrès pour modifier
la constitution et que le président a donc décidé de remettre à plus tard ce projet. Il avoue ainsi
vouloir le mettre en œuvre en se passant de l’avis des citoyens.
Et le peuple dans tout cela ? N’aurait-il pas son mot à dire ? Vit-on en démocratie ou en
oligarchie ? Sur des sujets comme celui-là, le peuple est souverain en dernier ressort et c’est à
lui que revient la décision. La seule voie légitime c’est le référendum, car octroyer le droit de
vote aux étrangers extracommunautaires en écartant le peuple constituerait, non seulement une
marque de mépris à l’égard de ce dernier, hostile en majorité à ce projet, et donc un facteur de
division, mais surtout une menace mortelle pour la démocratie française, pour notre identité,
nos traditions, notre mode de vie.
Oubliant le bien commun et les intérêts de la Nation, les auteurs de cette démarche prônent une
mesure de nature à favoriser le communautarisme contraire aux principes de notre République,
en voulant accorder à l’étranger – non européen – des droits qui sont indissociables de la
citoyenneté et de la nationalité. Repliés sur leur idéologie et ne tirant aucun enseignement de
l’histoire et des événements récents, ces apprentis-sorciers ne veulent pas voir que la grande
majorité de ces étrangers extracommunautaires appartient à une culture totalement différente,
voire antagoniste avec la nôtre et, de plus, incompatible avec la démocratie pour une raison
bien simple : cette culture est modelée par l’islam qui ne connaît que les droits de Dieu et ne
reconnaît pas, de fait, la séparation du pouvoir spirituel et du pouvoir temporel, et par voie de
conséquence les droits de l’Homme. Et prônant un pluriculturalisme d’un angélisme sidérant, ils
refusent de reconnaître que derrière ce projet se profile, en fait, une évolution vers une société
biculturelle qui ne pourra que se déchirer. Le résultat, à terme, est facile à prévoir : La
“libanisation ” de notre pays.
D’un côté une société de culture chrétienne, aujourd’hui très largement sécularisée, atomisée
par l’individualisme ayant détruit le sens du collectif et des projets communs, dispersée par des
préoccupations égoïstes qui fait qu’elle n’est plus fondée sur un socle de mœurs et de valeurs
partagées, seulement apte à consommer, ayant perdu ses repères moraux, mutilant son présent car ayant oublié son passé et
son histoire et donc incapable de se projeter dans le futur et donc de défendre son avenir.
De l’autre, une entité islamique homogène par sa culture, conquérante, refusant nos valeurs,
revendiquant avec force son identité et sa différence, se servant des principes de la démocratie
pour arriver à ses fins mais hostile à cette dernière, finalement unie autour de “ valeurs ”qui ne
sont pas celles de notre conception chrétienne de la liberté, de la dignité et du respect de la
personne humaine et de la distinction des pouvoirs. Des “ valeurs ”qui ne sont pas, il faut
insister, les valeurs universelles léguées par notre civilisation gréco-romaine et chrétienne, celle
de nos trois racines : Athènes, Rome et Jérusalem.
Mais ne soyons pas naïfs. Il n’y a pas qu’une attitude angélique dans cette démarche
politicienne. Cette dernière découle, en fait, d’un calcul cynique élaboré par des cercles de
réflexion partisans, celui de refonder le socle électoral – aujourd'hui amputé après la défection
des classes populaires et notamment de la classe ouvrière – sur lequel ils comptent s’appuyer à
l’avenir. C’est la raison, d’ailleurs, pour laquelle ils sont si pressés et voudraient que cette affaire
soit réglée avant les prochaines élections municipales de 2014. Mais il s’agit d’un calcul à
courte vue, inconscient et, de plus, inconséquent qui se retournerait à terme non seulement
contre ces apprentis-sorciers qui n’hésitent pas à maltraiter notre identité pour des raisons
bassement électorales, mais ce qui est plus grave contre la France.
Il suffit, en effet, de regarder l’attitude incompréhensible des Tunisiens vivant dans notre pays
qui ont voté majoritairement pour les islamistes en octobre 2011 pour élire la nouvelle
assemblée chargée d’élaborer la nouvelle constitution tunisienne. Il suffit d’écouter certains
responsables religieux musulmans, sur notre propre sol, qui ne sont d’ailleurs nullement
inquiétés par les pouvoirs publics: "Dans l’islam la notion de citoyenneté n’existe pas, mais celle
de communauté est très importante, car reconnaître une communauté, c’est reconnaître les lois
qui la régissent. Nous travaillons à ce que la notion de communauté soit reconnue par la
République. Alors, nous pourrons constituer une communauté islamique, appuyée sur les lois
que nous avons en commun avec la République, et ensuite appliquer nos propres lois à notre
communauté". Ou encore : “ l’assimilation suppose que les populations islamiques se fondent à
terme dans la population. Ceci est exclu car cela signifie l’abandon de la loi islamique (...) Il n’y
aura pas de dérogation à cette règle.” Le message est clair.
Il suffit encore de suivre l’actualité pour constater chaque jour cette surenchère inacceptable
que nos gouvernants refusent pourtant de condamner avec très récemment cette école de
Montargis qui annule la participation du Père Noël aux festivités traditionnelles pour ne pas
offenser certains. Ou encore, la demande de suppression formulée par des familles
musulmanes d’une mousse au chocolat dont la gélatine comprend de la graisse de porc !
En adoptant une telle mesure, à un moment où l’intégration ne fonctionne plus sous l’effet du
nombre, il n’est pas difficile de comprendre, si on se donne la peine de réfléchir, que des
groupes de pression se mettront inévitablement en place pour chercher à imposer encore plus
leurs revendications. Comment ne pas comprendre que nos valeurs, nos principes de vie, nos
relations seront profondément affectées si des millions d’étrangers originaires d’Afrique et du
Maghreb ont leur mot à dire sur la vie quotidienne de la cité ? Comment ne pas comprendre
que c’est ouvrir un boulevard aux partisans du communautarisme, qui plus est un
communautarisme agressif et vindicatif ?
Certains, à ranger dans la catégories des naïfs, (les “ idiots utiles ”comme disait Lénine) veulent
relativiser les conséquences de cette mesure car ils considèrent qu’accorder le droit de vote
aux étrangers non européens c’est leur permettre de s’intéresser à la vie de la cité, de s’y
investir, et donc de s’intégrer à la société française. Ils indiquent, par ailleurs, que finalement les
étrangers non européens réagiront de la même façon que les citoyens de l’Union européenne
dont seulement 12 % d’entre eux participent aux élections locales en France. Eh bien, ils ont
doublement tort. Tout d’abord, c’est l’islam qui régit la vie quotidienne du musulman et donc
accorder ce droit de vote et d’éligibilité ne facilitera pas son intégration à la société française,
bien au contraire, car c’est lui permettre d’affirmer encore plus sa spécificité très différente de
celle du chrétien laïc et, en outre, lui donner du pouvoir. Ensuite, c’est précisément parce qu’il
est très différent du citoyen européen qu’il ne négligera pas ce droit qui lui aura été accordé
pour essayer de changer les fondements de notre société à son profit. Et il profitera d’autant
plus de cette aubaine qu’il n’était pas demandeur.
Si nos responsables politiques s’entêtent à vouloir imposer ce droit de vote aux étrangers extra-
européens (ce n’est d’ailleurs pas seulement un droit de vote mais également un droit d’éligibilité), ils seraient bien
inspirés de demander au peuple de se prononcer.
L’une des tâches nobles du politique est de maintenir et entretenir l’unité de la Nation et il serait
donc temps de cesser d’accepter cette multitude d’accommodements sans fin dits
“ raisonnables ” imposés en fait à la société française alors que c’est à celui qui est accueilli de
s’adapter à sa nouvelle vie et non pas à celui qui le reçoit. Car en acceptant ces dérives, nos
responsables politiques encouragent la surenchère avec des revendications inacceptables et
insupportables. Cette attitude met d’ailleurs en évidence le vrai problème auquel la France est
confrontée aujourd’hui. Cette immigration non européenne, massive, non contrôlée, porte en
elle, par sa culture différente de la nôtre et façonnée par l’islam, les germes d’une radicalisation
des rapports entre les communautés instituées de fait par leur volonté d’affirmer leur différence
et leur refus d’intégrer la société nationale. Et tant que les musulmans n’auront pas entamé un
processus de sécularisation de leur religion, il en sera ainsi.
“ En politique, il faut envisager, non pas le mieux, mais le pire, pour que ce pire ne se produise
pas, pour que l’on se donne les moyens de le combattre ” (Julien Freund). Car il faut que la
société montre un minimum de cohérence interne pour qu’elle puisse fonctionner en faisant
preuve d’unité.
Alors, à l’instar de ces parlementaires et de ces intellectuels qui souhaitent lancer leur
campagne, il faut que les citoyens se mobilisent, eux aussi, et fassent campagne pour refuser
que ce sujet soit monopolisé et confisqué par quelques-uns et pour obtenir un référendum,
seule voie légitime car il s’agit de l’avenir de leur société. C’est leur droit le plus strict. Au