Le 31 juillet 1944, il y a quatre-vingts ans, le commandant Antoine de Saint-Exupéry disparaissait en Méditerranée à bord
de son P-38 Lightning au cours d'une mission de reconnaissance aérienne.
En ces temps troublés et avec une société en perte de repères et plus fragmentée que jamais, c'est peut-être l'occasion
de méditer l'exemple de cet écrivain-aviateur, héros mort pour la France.
C'est le moment de méditer le message humaniste et universel que révèle son œuvre.
La particularité de l'oeuvre d'Antoine de Saint-Exupéry, c'est qu'elle est tout entière tirée d'une expérience vécue.
Loin cependant de rester simplement documentaire, cette œuvre s'enrichit d'une méditation constante qui en fait l'unité et le prix. Ses romans se
distinguent en effet du roman traditionnel. Ils cherchent non pas la création de personnages à travers lesquels se découvrent les mobiles psychologiques de l'âme humaine, mais la création et l'édification d'un monde personnel destiné à
poser un problème et à essayer d'y répondre en livrant un message.
Ses romans – qui sont, en fait, un essai sur lui-même – constituent une façon d'interroger et de répondre. N'étant plus
un créateur enfermé dans sa tour d'ivoire, Saint-Exupéry se trouve dans la situation de l'homme d'action à qui se posent tout naturellement
les problèmes du courage et de l'héroïsme. Cette morale moderne, que les réalités du siècle au cours duquel
il a vécu l'ont obligé à chercher, Saint-Exupéry l'a continuellement poursuivie tout au long de sa trop courte vie.
Ayant voué cette dernière à un métier courageux et dangereux, il a su à merveille en décrire les drames et les
joies.
Et la lutte contre l'angoisse à laquelle l'homme est sans cesse confronté prend chez lui la forme
de la vocation.
« La grandeur d'un métier, c'est avant tout d'unir les hommes ».
Ainsi, l'auteur découvre le véritable sens de la fraternité. C'est la mise en lumière d'un authentique humanisme par
le métier. Son métier d'homme, il le fait avec joie et avec amour. Loin d'une ascèse égocentrique et
orgueilleuse, son goût de l'héroïsme s'avère une communion fervente
avec les autres hommes.
Courrier du Sud (1930) évoque une liaison de l'époque héroïque entre Toulouse et Dakar.
Vol de nuit (1931) raconte l'héroïsme obscur des pionniers qui ont su établir la première ligne
régulière entre la France et l'Amérique du sud.
Terre des hommes (1939) est la tragique histoire du raid Paris-Saïgon. Et Pilote de
guerre (1942) la méditation d'un combattant au cours d'une mission au-dessus des lignes allemandes pendant la guerre
où il continue à évoquer les gestes d'un simple travail.
L'écrivain transforme des scènes réelles en tableaux tantôt dramatiques, tantôt épiques. Il les accompagne ainsi d'un
noble et ardent commentaire qui, puisant dans son âme et sa vision particulière du monde, leur confère
souvent un caractère lyrique.
Ses dons de poète éclatent dans son œuvre posthume, Le Petit Prince (1945) et Citadelle
(1948). De son métier et de son outil, il retient en fin de compte non pas l'aspect technique ou exaltant, mais
simplement l'occasion qu'ils donnent aux hommes, comme tous les métiers avec leurs outils, de reconnaître leurs limites, la puissance de leur volonté,
leur responsabilité à l'égard de tous et la primauté d'un but qui vaut plus que la vie.
Sachant donc au nom de quoi ils accomplissent très simplement leur tâche, les héros de Saint-
Exupéry tendent, sans emphase, à illustrer un humanisme par le métier.
Toute son oeuvre démontre, par ailleurs, une honnêteté et une sincérité qui méritent d'être évoquées.
Brève et rayonnante, elle se mesure surtout à la qualité du cœur et des sentiments qui l'animent. Cet homme, courageux et
sensible, est aussi lucide. La méditation, constante chez lui, fait la valeur de toute son œuvre.
Le Petit Prince et Citadelle nous révèlent une ferveur et une noblesse dans le lyrisme qui prouvent
incontestablement la pureté de son âme. Dans Citadelle d'ailleurs, son dernier ouvrage, il tente d'énoncer les principes
d'une philosophie pratique qu'il a su mettre en application dans ses romans d'action tirés de sa propre expérience. Il met en particulier en
exergue les thèmes du lien et de l'échange nécessaires entre les hommes, de la grandeur et de la soumission à
une éternité qui se confond avec le destin de l'espèce.
Pour Saint-Exupéry, le salut se trouve donc dans ce qui nous permet de collaborer à une œuvre utile. Il a su
en faire sa règle de vie à laquelle il est resté fidèle jusque dans la mort.
« Ce pourquoi tu acceptes de mourir, c'est cela seul dont tu peux vivre » (Citadelle).
C'est pourquoi la notion de responsabilité occupe dans son œuvre une place importante dans sa quête vers sa morale de la
grandeur humaine. « Etre homme, c'est précisément être responsable. C'est sentir, en posant sa pierre que l'on
contribue à bâtir le monde » (Terre des hommes).
Mais cette responsabilité s'inscrit dans ce lien et cet échange entre les hommes, indispensables pour réussir cette œuvre
collective.
- C'est le rejet de l'orgueil personnel, de la jalousie mesquine, de l'envie.
- C'est au contraire le plein épanouissement de l'esprit d'équipe.
- C'est savoir « être fier d'une victoire que les camarades ontremportée ».
Cette fierté comprend, par exemple, la joie du mécanicien qui, par son travail obscur, a permis au pilote de battre un
record ou simplement d'avoir rempli sa mission.
Cette responsabilité s'applique également à la prise de conscience des souffrances de nos
semblables. Et même de l'humanité tout entière dont chacun de nous est partie intégrante et où il a sa place et un rôle à
tenir.
Pour Saint-Exupéry, il ne suffit pas d'être ému devant la misère des autres. Il faut communier avec ceux qui souffrent,
voire connaître la honte lorsqu'on vit paisiblement et que d'autres pleurent ou agonisent.
Son message est donc universel, car chacun participe au progrès de l'humanité. Il y a contribution de chacun
à l'oeuvre collective. Il n'entend pas parler seulement de ceux qui remportent des victoires notoires. Il
englobe aussi l'obscur et humble artisan qui met toute son ardeur à son travail et qui contribue à cet édifice collectif, même si la pierre apportée n'a
que la dimension d'un
caillou.
Saint-Exupéry nous présente là une conception du bonheur qui rejette l'individualisme.
Il s'agit d'un bonheur plus vaste, où l'homme doit lutter contre l'isolement au sein d'une société qui semble parfois, par sa mécanisation, l'écraser.
L'homme n'a plus seulement des devoirs envers lui-même, il en a avant tout envers les autres. C'est peut-être ce
sens d'une vaste et profonde fraternité qui constitue la seule arme contre le déracinement, la solitude.
Ce que souhaite Saint-Exupéry c'est une solidarité, une union profonde qui permet à chacun de se sentir inclus dans un
vaste ensemble où il n'est plus seul.
Finalement, c'est une parenté humaine à l'échelle du monde. C'est l'éblouissante condamnation du mot de Sartre, «
L'enfer, c'est les autres ».
A une époque où toutes les valeurs traditionnelles sont remises en question, où les jeunes en particulier se sentent pris
par l'angoisse devant un monde menaçant, où ils cherchent à satisfaire un enthousiasme parfois démesuré, ce lien qui unit selon
Saint-Exupéry, tous les hommes dignes de ce nom, cette conception de la responsabilité de chacun de nous devant
tous (« chacun est responsable de tous ») apportent un réconfort, une certitude, un espoir fervent pour l'avenir.
Antoine de Saint-Exupéry, homme d'action qui a écrit ce qu'il a vécu, témoigne d'une époque où l'homme sent lui échapper
les dernières consolations religieuses et morales.
Sa solitude et son destin lui apparaissent dans leur cruelle réalité.
Probablement mieux que d'autres, il a su mesurer le grand vide spirituel qui caractérise le monde moderne. Il trouve
cependant des raisons de vivre dans un humanisme qui a su traduire la modestie et la ferveur de son âme généreuse et échappe à l'horrible obsession de son temps qui consiste à vouloir changer l'homme.
Ce poète est, en fait, un mystique en quête de l'essentiel et qui, comme le renard du Petit Prince, nous livre son secret
: « on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible
aux yeux ». Son message est donc un message d'humanisme, de solidarité entre les hommes, de retour à une
spiritualité, de retour, en fait, à l'essentiel qu'il convient de méditer.
« C'est l'esprit qui mène le monde et non l'intelligence ».
Quatre-vingts ans après sa disparition, son message reste d'actualité et devrait être médité, en particulier, par nos
dirigeants politiques qui ont précisément perdu le sens de la
responsabilité célébrée par Antoine de Saint-Exupéry pour réussir ensemble l'oeuvre collective. On ne leur demande pas de
donner leur vie pour la France comme il l'a fait – en seraient-ils capables alors qu'ils ne songent qu'à leurs ambitions personnelles –
mais d'oeuvrer pour l'intérêt du pays et de son peuple au lieu de fracturer dangereusement la société et diviser les Français. La trêve politique « imposée » par le déroulement des Jeux Olympiques sera de courte durée.
Très rapidement la réalité reprendra le dessus et le sens du devoir et des responsabilités se rappellera à nos
dirigeants.
Devant le constat accablant de l'état de déliquescence de notre société, auront-ils su prendre le
recul nécessaire pour acquérir la capacité d'exercer cette responsabilité qui les oblige pour
entreprendre et réussir l'oeuvre collective ?
Le message transmis par Antoine de Saint-Exupéry reste une source d'espérance pour les temps actuels.
Sera-t-il entendu ?
Le 31 juillet 2024
Général (2s) Antoine MARTINEZ
Organiser le chaos pour empêcher l'alternance, est-ce raisonnable ?
Le verdict du premier tour des élections législatives, tombé le 9 juin au soir, était sans appel pour le président de la
République : Un désaveu total de sa politique qui s'est traduit par une déroute bien plus lourde qu'il pouvait l'imaginer car elle confirmait non
seulement la débâcle de la macronie, distancée par les blocs de gauche et de droite, mais surtout une
victoire retentissante de la coalition de droite et en particulier du Rassemblement national (RN) avec un résultat historique pour ce dernier laissant
présager une possibilité d'alternance.
Avec un tel résultat, après celui déjà obtenu lors de l'élection européenne quelques semaines plus tôt, on peut imaginer
la réaction de dépit et de ressentiment du président de la République qui n'avait pas du tout envisagé que le cordon sanitaire instauré depuis 50 ans à droite de l'échiquier politique sauterait, au moins partiellement, ni surtout que les partis de gauche et
d'extrême-gauche extrêmement divisés réussiraient à s'unir en un Nouveau Front Populaire (NFP).
Alors que jusqu'au dernier moment, les instituts de sondages confirmaient tous une victoire du bloc national, c'est à un
coup de théâtre auquel les Français ont assisté en apprenant à 20h00, avec stupeur, celle du NFP.
En instrumentalisant de façon immorale et inappropriée la Constitution pour dissoudre
l'Assemblée nationale – dissolution envisagée comme une mesure de confort – le Président a ouvert la boîte de Pandore et
plongé le pays dans une période de grande incertitude, de grande confusion sinon de grand danger.
Ayant annoncé par anticipation qu'il ne démissionnerait pas quel que soit le résultat et se présentant comme le
rempart face au chaos, le président, aux abois devant le verdict du premier tour qui l'a contrarié au plus
haut point, a donc décidé de rendre le pays ingouvernable pour empêcher une possible alternance.
C'est ainsi que la semaine d'entre-deux tours a été mise à profit pour élaborer des combinaisons politiciennes qui
déshonnorent ceux qui se sont prêtés à cette manœuvre inqualifiable et ont conduit à une alliance entre la carpe et le lapin.
Le mot d'ordre retenu par cette alliance qui éclatera rapidement, tant les oppositions sont
patentes au sein même de NFP, était de tout faire pour faire barrage au RN.
Comment comprendre et comment admettre ce « contrat » de désistement réciproque adopté entre la macronie et le NFP ?
Une grande partie des médias se sont d'ailleurs employés pendant cette semaine d'entre-deux tours à relayer et à
entretenir avec zèle le discours de propagande de cette alliance contre-nature, avec, il faut bien le reconnaître, un certain succès si on tient compte du résultat.
C'est une véritable stratégie de manipulation des peurs qui a été engagée contre le RN pour détourner les votes et cette
méthode sournoise de diabolisation a été appliquée servilement par ces médias.
Comment pourrait-il en être autrement dans la mesure où ils ne peuvent continuer d'exister sans les subventions
de l'Etat ?
Cette appréciation n'est d'ailleurs pas un fantasme puisqu'un des derniers ministres de la Santé, qui vient d'être élu
sous la bannière du NFP, confirme ce rôle perfide exercé par les médias :
« Ma gratitude à la presse, je pense en particulier à la presse quotidienne
régionale, aux antennes de France bleue et au journal Le Monde, mais aussi La Croix, Libé ou l'Humanité. Leur travail a été indispensable et à la
hauteur de ce moment historique ».
Devant une telle maltraitance de la démocratie, certains évoquant même un coup d'Etat démocratique, des questions se
posent alors :
Les instituts de sondages qui ont affiché à l'unisson les mêmes tendances depuis plusieurs semaines
et ce, jusqu'au dernier moment, ont-ils participé de façon très subtile à cette manipulation, sinon doit-on
le coup de théâtre final à des fraudes réalisées au niveau de la centralisation des résultats ?
Par ailleurs, en matière de fraudes, les 3,2 millions de procurations établies (un record) étaient-elles toutes
authentiques sachant que leur vérification a été rendue quasi-impossible par les modifications apportées par la loi ?
En tout état de cause, le résultat de cette dissolution décidée pour satisfaire un caprice n'est pas celui escompté. Il
est, en outre, plus qu'inquiétant car cette décision débouche sur une situation de blocage avec l'instauration d'un système composé de trois
blocs incompatibles sur le fond des dossiers prioritaires qui préoccupent les Français, à savoir le pouvoir
d'achat, l'insécurité et l'immigration.
Une Assemblée sans majorité cohérente ne peut conduire qu'à un pays ingouvernable avec un gouvernement introuvable,
invisible et d'avance impuissant.
C'est une paralysie politique et une accélération de la dégradation de la société française qui sont ainsi
annoncées.
Le président a joué avec le feu car la France est à droite – la dynamique politique reste en effet à droite – et
paradoxalement c'est le bloc gauche/extrême-gauche qui obtient le plus grand nombre de sièges.
Comment comprendre et accepter de la part du président une telle alliance avec le NFP, noyauté par les islamo-gauchistes,
pour empêcher une éventuelle alternance ?
Pourra-t-il s'accrocher au pouvoir quoi qu'il en coûte – pour faire quoi et avec qui – alors que dans
son propre camp certains doutent, voire prennent leurs distances avec lui ?
Si la cohabitation avec le RN est écartée, le président n'est pas pour autant sorti de l'impasse car il va falloir trouver, par des compromis, voire des compromissions, un semblant de majorité de circonstance, puis nommer un
Premier ministre et un gouvernement.
Cela va prendre du temps.
Il va, à n'en pas douter, essayer de gagner du temps grâce à la période des Jeux olympiques qui vient et alimentera les
tensions et les divisions au sein du bloc NFP pour imposer ensuite sa vision.
Une chose est certaine, les semaines et les mois qui viennent risquent d'être très agités car les Insoumis et leur chef,
considérés comme les gagnants de ce second tour avec le bloc NFP, vont passer de la phase d'euphorie actuelle, voulant imposer un Premier ministre pour former un gouvernement et pouvoir, comme ils le croient, gouverner rapidement par décrets, à
celle de déception et de frustration, voire de colère quand le président aura fait son choix.
C'est, en effet, lui qui choisira le Premier ministre et personne d'autre et il ne sera probablement pas issu des
Insoumis qui prétendent pouvoir diriger le pays avec 75 sièges sur 577.
Ils seront les premiers cocus de ce « front républicain » échafaudé pour faire barrage au bloc national.
Au-delà de la décision contestable de dissolution prise par un président plus soucieux de son pouvoir que de la France,
le second tour des élections législatives, précédé de tractations méprisables et d'une campagne de propagande abjecte visant à faire
barrage au parti arrivé en tête au premier tour, ébranle sérieusement la Vème République.
En effet, il a installé une tripartition incapable de dégager une majorité cohérente, rendant
ainsi le pays ingouvernable. En fait, la France a été la grande absente de ces élections et
la démocratie a été brutalisée avec l'accomplissement d'un véritable hold-up démocratique
car les Français voulaient plus de liberté, plus de sécurité et moins d'immigration. Le résultat, c'est qu'ils pourraient
avoir le contraire ! Le président aura réussi à transformer le pays qui penchait nettement à droite en une victoire factice de la gauche et de
l'extrême-gauche (RN et alliés 10 110 084 voix ; NFP 7 005 499 voix ; Ensemble 6 314 609 voix).
C'est un déni de démocratie qui rend cette nouvelle Assemblée nationale bien peu légitime et c'est impardonnable. Le
président ne provoque-t-il pas lui-même le chaos qui vient, non seulement en décidant une dissolution de façon irrationnelle mais surtout, le résultat
du
premier tour ne lui convenant pas, en empêchant une possible alternance par une alliance avec le NFP ?
Cette démarche indigne ne conduit-elle vers un régime illibéral ?
Alors devant tant de compromissions et d'engagements contre-nature, devant tant de trahisons
des institutions et des aspirations légitimes des citoyens, devant un tel fossé entre gouvernants et gouvernés, devant
tant de frustrations et de désespoir créés, comment ne pas voir le risque d'une contestation, d'une protestation, voire d'une révolte
considérées comme légitimes de la part de citoyens trompés ?
Le président n'a pas pris la mesure des conséquences de son acte.
Tiendra-t-il ainsi jusqu'en 2027 ?
Le 09 juillet 2024
Général (2s) Antoine MARTINEZ
«Malheur à la Cité dont le prince est un enfant» (Ecclésiaste 10:16)
Mon éditorial du 3 juin dernier, intitulé « Le 9 juin 2024, l'heure de vérité ? » se terminait ainsi
:
« Ces élections européennes du 9 juin 2024 doivent être le moment de lancer un avertissement à nos
dirigeants et de créer un moment de bascule pour inverser le rapport de force avec le président de la République qui oublie qu'il est au service d'un
souverain qui s'appelle le peuple. Les citoyens français doivent donc se mobiliser massivement pour permettre
le sursaut salutaire et nécessaire car il faut refuser énergiquement cet Etat européen fédéral fantasmé, destructeur de la nation, rejeter fermement
cette guerre (Ukraine) qui n'est pas la nôtre et s'élever résolument contre l'islamisation de la France, terre chrétienne. Alors, aux urnes citoyens ! ».
Le verdict est tombé le 9 juin au soir : Il est sans appel pour le président de la République qui ne peut que reconnaître
un désaveu total de sa politique et qui se traduit par une déroute bien plus lourde qu'il pouvait l'imaginer.
Mais cette débâcle du camp présidentiel pourrait n'être qu'anecdotique si ses conséquences pour la France et les Français
n'étaient pas aussi funestes en raison de la réaction extravagante du président dès le résultat de l'élection connu.
En effet, au-delà de la surprise déroutante créée, la décision du président de la République de dissoudre l'Assemblée
Nationale ne peut que provoquer de nombreuses questions légitimes sur une démarche qui ne peut pas être fondée uniquement sur
le résultat, certes calamiteux mais portant cependant sur l'élection du nouveau parlement européen, élection
habituellement peu mobilisatrice et sans grande incidence sur le plan national.
En réalité, la conception très personnelle de l'exercice du pouvoir par ce président ainsi que la haute idée qu'il se
fait de lui-même – la surmédiatisation de son image et de sa parole qu'il impose en témoignent – conduisent à penser que cette dissolution relève plus du domaine psychologique ou psychique que de la rationalité.
En effet, de son propre aveu, sa décision n'est pas rationnelle : « ça ne m'a pas fait plaisir
dimanche. Ça fait 7 ans que je travaille comme un fou pour que le pays aille mieux et qu'il
avance. Je l'ai pris pour moi » (Le Parisien).
Un tel propos est incompréhensible dans la bouche d'un président. Il est révélateur d'un manque de sang-froid et d'une
prise de décision s'apparentant à celle d'un gamin capricieux qui, sous le coup de la colère, décide de
casser son jouet parce qu'il n'accepte pas une réprimande. Peut-on imaginer, dans ces conditions, une réaction aussi peu
rationnelle dans la guerre entre l'Ukraine et la Russie quand on connaît la position officielle de la France ?
Le revers subi dans cette élection européenne constitue, en fait, une blessure hautement narcissique qui ne pouvait
donc pas rester sans réponse, quitte à ce que cette dissolution, motivée par une volonté pathologique de
punir les Français pour l'offense infligée, mette en péril la France et la nation. Car c'est bien ce qui risque de se produire, la plongée du pays dans
le chaos, d'autant plus que cette dissolution suscite non seulement crainte et rancœur dans son
propre camp mais libère sa parole.
Edouard Philippe, ancien Premier ministre, n'est pas tendre : « C'est le président de la République qui a tué la
majorité présidentielle. Il l'a dissoute ». C'est ainsi que les candidats de son parti se présentent sans l'étiquette de
la majorité. Cela a, en outre, conduit des soutiens de premier plan du président à prendre leur
distance.
Un moment de colère non maîtrisé aux conséquences suicidaires !
Par ailleurs, au-delà de la consternation créée au niveau national mais également européen et international par cette
dissolution, l'annonce de cette dernière faite à peine une heure après la fermeture des bureaux de votes dans les grandes villes signifie que
le président l'avait décidée avant le 9 juin. Car il est bien conscient que sur les plans économique et financier certaines échéances sont incontournables.
Pour ne prendre que le volet budgétaire, le bilan est catastrophique puisque le déficit public s'élève à 154 Mds
€ pour 2023 et à 90 Mds € pour le seul premier quadrimestre de 2024 avec une dette qui flirte avec les 3200
Mds € ! Cela exclut toute possibilité d'atteindre les 3 % de déficit, limite fixée par les traités européens, avant 2027.
Cela s'est d'ailleurs traduit récemment par un abaissement de la note de la France, et les agences de notation alertent,
après cette dissolution, sur les risques concernant la maîtrise budgétaire de notre pays. Cerise sur le gâteau pour le président, la Commission européenne devrait ouvrir une procédure contre la France pour déficit excessif !
Dans ce contexte plus qu'alarmant, le président sait qu'il se trouve dans une impasse budgétaire et que son gouvernement
aurait très probablement été renversé à l'automne, après le vote d'une motion de censure, au moment de la
discussion sur le budget 2025.
Mais la personnalité du président ne se prête pas à la perspective d'accepter une telle humiliation et un tel désaveu.
Cette dissolution lui permet, pense-t-il, de reprendre la main pour refuser d'assumer sa responsabilité pleine et entière sur l'impasse budgétaire dans laquelle est plongé le pays et qu'il refilera au prochain gouvernement, très probablement de
cohabitation.
Enfin, les propos tenus par le président, le 10 juin à Oradour-sur-Glane, représentent une circonstance aggravante qui
avaliserait la préméditation de cette dissolution envisagée bien avant l'élection européenne.
« Je prépare ça depuis des semaines, et je suis ravi. Je leur ai balancé ma grenade dégoupillée dans les jambes. Maintenant on va voir comment ils s’en sortent... ».
Révélés par Le Monde, ces propos, démentis par la présidence, sont cependant maintenus par la rédaction du journal. En
fait, l'élection européenne n'aurait servi que de prétexte pour cette dissolution car les élections législatives de 2022 n'ont
pas donné une majorité absolue au président, ce qui a entraîné de nombreuses tensions dans les rapports
exécutif/législatif, l'utilisation répétitive du 49-3 par le gouvernement ayant cristallisé toutes les rancœurs. Il lui fallait donc essayer de
reprendre la main face à la contestation.
Ces propos sont révélateurs non seulement d'un manque de discernement mais surtout d'une volonté malsaine de
transgresser des principes fondamentaux comme l'intérêt général ou le bien commun, simplement pour laver l'affront subi, ce
qui dénote un exercice pervers, cynique et sans limites du pouvoir.
Car ce n'est pas agir pour la France et le peuple français que de régler ainsi ses
comptes. Un président ne devrait pas dire ça.
Un président ne devrait pas faire ça. Ne s'agit-il pas d'un manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec
l'exercice de son mandat (art. 68 de la Constitution) ?
Les conséquences d'une telle décision éruptive, de surcroît à un mois des Jeux olympiques, pourraient être dramatiques
pour la France et les Français. Les mauvais calculs du président et sa lecture erronée des réalités ainsi que son refus constant de
la critique plongent le pays dans une période d'incertitude, voire de danger extrême. Son obsession de
vouloir à tout prix maintenir jusqu'en 2027 un face à face politique entre extrême-centre (qu'il représente) et rassemblement national (RN) en cherchant
à écarter tous les autres partis aura été balayée par sa dissolution.
En effet, d'un côté, il aura réussi à unir gauche et extrême gauche qui s'étaient divisées – car incompatibles dans
de nombreux domaines – en un nouveau front populaire (NFP) pour lequel l'antisémitisme est manifestement
devenu un point de détail et la violence un mode d'action pour certains de ses membres. Restera-t-il uni après les élections législatives ?
D'un autre côté, l'alliance passée entre le RN et une partie des Républicains (LR) aura brisé le cordon
sanitaire établi depuis près de 50 ans entre la droite classique et la droite nationale.
Il faut d'ailleurs rappeler que le programme du RPR dans les années 1990 était identique, sur de
nombreux points touchant à l'immigration, à celui du RN (fermeture des frontières, arrêt
de l'immigration, prestations sociales réservées aux Français).
Le diktat instauré et autorisant l'alliance des gauches et interdisant celle des droites est donc
dorénavant caduc et on peut penser qu'à l'avenir cette dernière pourra s'élargir encore.
Le président de la République a une responsabilité immense dans la crise politique majeure créée par cette dissolution
qui conduira inévitablement à une crise de régime et même au-delà.
En effet, « ayant tué, ayant dissout la majorité présidentielle » distancée dans les sondages par les deux blocs qu'il
aura réussi à mettre sur pied, le président a politiquement
terminé son quinquennat. Sa méthode, ses calculs, le calendrier retenu, la certitude d'avoir toujours raison, le refus de toute
contestation, les haines que suscitent sa personne le conduisent à être perçu comme celui qui a mis le feu à la maison. Il
risque d'ailleurs, contrairement à ce qu'il affirme, d'essuyer une lourde défaite dans les urnes les 30 juin
et 7 juillet prochains qui le contraindra, au mieux pour lui, à la nomination d'un gouvernement de technocrates dans le cas d'une Assemblée Nationale
sans majorité et ingouvernable – avec le risque permanent d'un renversement à la suite du vote d'une motion
de censure – et donc l'ouverture d'une période d'immobilisme, au pire à une
cohabitation avec un gouvernement de gauche et d'extrême-gauche ou avec un
gouvernement de l'alliance des droites.
La personnalité de M. Macron ne se prête pas à la perspective d'une cohabitation. Il a ouvert la boîte de Pandore et on
ne voit pas comment il envisage de résoudre ce dilemme dans l'intérêt de l'Etat et de la nation.
Se soumettre ou se démettre, c'est la question qui se posera à lui. L'ancien président du Conseil
constitutionnel, M. Pierre Mazeaud, estime d'ailleurs que le président devrait démissionner pour sortir du chaos.
En fait, en voulant par cette dissolution tendre un piège au RN donné largement en tête depuis plusieurs mois pour qu'il
se heurte aux réalités du pouvoir et échoue avant l'échéance de la prochaine élection présidentielle prévue en 2027, le président pourrait s'être piégé lui-même.
Il n'avait pas imaginé qu'il aurait contribué si efficacement à l'unité d'une gauche très divisée jusque-là et à
l'alliance d'une droite impossible depuis 50 ans.
« La grenade dégoupillée » lancée maladroitement pourrait en faire une victime collatérale majeure.
Il faut noter, enfin, que même à l'étranger, le président commence à être inaudible et que son ambition affichée sur le
plan international est en train de perdre en crédibilité et son influence de s'effondrer.
Les Français sont donc appelés à se rendre aux urnes les 30 juin et 7 juillet prochains pour élire leurs nouveaux
députés.
Pour les patriotes, les amoureux de la France, tous ceux qui veulent défendre et pouvoir continuer à transmettre notre
héritage historique, spirituel et culturel, le choix est évident, car il est à présent existentiel : Il faut faire barrage au bloc de gauche et d'extrême-gauche et à celui d'extrême-centre, immigrationnistes tous deux et alliés objectifs en matière
d'immigration extra-européenne incompatible avec nos valeurs, le premier voulant en faire le nouveau peuple, le second s'en servant
pour détruire la nation.
Le moment est cependant grave et si l'alliance des droites obtient la majorité absolue – ce qui est hypothétique mais
souhaitable – ses dirigeants doivent être conscients des difficultés qu'il faudra surmonter dans une cohabitation engagée à couteaux tirés avec un président peu disposé à s'effacer, mais également avec une opposition déchaînée, voire violente à
l'extrême-gauche, un contrôle sourcilleux des juridictions, des pressions de l'UE et des syndicats, des violences possibles dans la rue.
Des garanties pour la mise en application des mesures urgentes annoncées devront être obtenues avant d'accepter de
gouverner sous peine d'échec et de perte de crédibilité.
En tout état de cause, quel que soit le bloc – ou l'éventuelle coalition du centre si aucune
majorité n'est obtenue – qui formera le futur gouvernement, cette cohabitation sera
tempétueuse, voire brutale et dommageable pour la France. Elle est, de plus, contraire à l'esprit de la Constitution de
la Vème République car elle contrevient à la souveraineté populaire.
Est-il, en effet, envisageable d'accepter une situation de blocage pendant au moins un an avant une nouvelle dissolution
? Une question se pose alors : Le président, responsable devant le peuple, peut-il se maintenir lorsqu'il est désavoué par ce
dernier dans une élection qu'il a lui-même provoquée ?
Le 7 juillet prochain au soir, le président saura s'il est désavoué une seconde fois en moins d'un
mois.
Le 24 juin 2024
Général (2s) Antoine MARTINEZ
Le 09 juin : L'heure de vérité
En 2021, en pleine crise du covid 19, un analyste politique reconnu et incontesté affirmait :
« Le président Macron est un homme seul qui devient une partie du problème politique
français et non plus un élément de la solution ».
Son propos témoignait déjà d'un comportement peu conforme avec celui communément attendu d'un président de
la République car il ne cesse de diviser et de dresser les Français les uns contre les autres, de leur
mentir, de radicaliser son discours à l'égard des voix discordantes, de provoquer, de défendre des intérêts contraires aux aspirations de la majorité du
peuple français. Ce propos n'a rien perdu de sa pertinence, il faut bien l'admettre, au regard, d'une part de son
bilan sur les plans économique, régalien, sociétal, européen, international, et d'autre part de sa conception de
l'exercice du pouvoir qui plongent le pays dans la souffrance, la colère, la peur et la désespérance. L'échéance de ce second quinquennat
reste politiquement encore éloignée et chacun peut légitimement émettre des craintes pour les trois années
qui viennent en raison de la situation devenue plus que critique sur les plans intérieur et extérieur.
C'est pourquoi les élections européennes du 9 juin 2024 doivent représenter un moment propice pour provoquer un point de
rupture ou de bascule favorable à un sursaut nécessaire.
Ces élections doivent, en effet, mobiliser les citoyens pour que, nationalement, les Français réussissent, par leur vote,
à imposer un renversement du rapport de force avec le président qui, à l'évidence, n'aime pas la France ni son peuple historique et conduit
ce dernier, à marche forcée, là où il ne veut pas aller. Car quel président de la République française aurait
osé faire, à l'étranger, des déclarations transpirant la haine de la France et la condamnant sans équivoque ?
- Comment comprendre qu'un président français (quelques mois avant son élection) accuse la France de crime contre
l'humanité, lors d'un déplacement en Algérie, en occultant d'ailleurs les raisons du débarquement des troupes françaises à Alger en 1830 ?
- Comment oser affirmer lors de l'assemblée générale de l'ONU en 2018 : « Parce que je viens d'un pays qui a fait
beaucoup d'erreurs, beaucoup de mauvaises choses » ?
Imagine-t-on le général de Gaulle tenir de tels propos ?
Ces déclarations impardonnables ont contribué et contribuent largement à provoquer gravement la perte d'influence et de crédibilité de notre pays et à alimenter la violence et la haine exercées sur les Français sur
leur propre sol. Par ailleurs, sa conception autocratique de l'exercice du pouvoir le pousse à refuser de se plier aux réalités lorsqu'elles contrarient ses projets, l'empêchant ainsi de percevoir l'essentiel de sa fonction, à savoir la légitimité qui implique
ou qui découle de la confiance accordée par le peuple et qui ne se décrète pas mais se mérite.
Mais cette confiance n'existe pas aujourd'hui.
Le président le sait mais il est prêt à forcer le destin quoi qu'il en coûte en se servant des institutions de façon
immorale, voire en ne les respectant pas.
C'est ainsi, par exemple, que selon l'article 5 de notre Constitution le président est le garant de l'indépendance
nationale et de l'intégrité du territoire. Or, s'agissant de l'indépendance nationale, il ne parle plus que de souveraineté européenne ce qui
est un non-sens car la souveraineté ne se partage pas, elle est par essence nationale.
Quant à l'intégrité du territoire, elle est tout simplement bafouée par le renoncement à faire
appliquer la loi en laissant entrer impunément sur notre territoire des vagues ininterrompues de clandestins. Il a
pourtant été élu pour défendre ces deux principes.
Que dire, par ailleurs, des décisions – résultant plus d'interprétations d'ordre politique que
d'application stricte du droit – du Conseil constitutionnel après le recours introduit par le
président sur la loi sur l'immigration ? La contestation de ces interprétations émise récemment par un ancien Premier
ministre n'est-elle pas révélatrice de la prise de conscience d'une dérive dans l'utilisation des institutions pour étouffer la
souveraineté populaire ?
Car la préférence nationale serait contraire à la Constitution !
Mais alors sur quoi est fondée la nation si ce n'est sur la préférence des siens ?
Les institutions sont-elles au service de la démocratie ou servent-elles à empêcher son expression ?
En réalité, la nation constitue dorénavant un obstacle au projet du président de transformer
l'Union européenne (UE) en un Etat fédéral avec l'abandon du vote à l'unanimité et il faut donc la
faire disparaître, éliminant ainsi la souveraineté nationale.
Mais l'Europe ce n'est pas les Etats-Unis. Il n'y a pas un peuple européen, mais des peuples européens avec leur
propre histoire.
Cette évolution qui se traduirait par une dépossession des dirigeants français et donc du peuple français de la maîtrise
de son destin ne peut pas être décidée par le seul fait du prince. Il n'a pas été élu pour cela. C'est au peuple français d'en décider
par référendum car il n'y a pas de démocratie, de pouvoir du peuple par le peuple sans souveraineté
nationale.
L'article 3 de notre Constitution ne peut pas être ignoré.
Par ailleurs, cette transformation de l'UE en Etat fédéral ne serait pas sans conséquences graves pour la France qui perdrait son siège de membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU au profit d'une instance
supranationale, sans parler de la dissuasion nucléaire qui ne peut être que nationale. C'est inacceptable.
On retrouve, d'ailleurs, sur des sujets majeurs concernant l'avenir même du peuple français ces dérives d'autoritarisme
conjuguées à une gestion des affaires établie sur une stratégie de la peur – comme cela a été fait avec la gestion du covid 19 – afin
de soumettre les citoyens et empêcher leur expression ainsi que toute contestation.
C'est notamment le cas du conflit Ukraine/Russie qui n'aurait jamais dû avoir lieu. Avoir suivi aveuglément les
Etats-Unis et l'OTAN qui ont empêché la signature d'un accord au tout début du conflit, entraînant ainsi le sacrifice inutile de soldats ukrainiens et
russes, n'aura servi qu'à entraîner l'Ukraine dans une guerre qu'elle perdra fatalement avec des conséquences
terribles pour sa survie, alors que la Russie ne menaçait personne.
Comment comprendre autrement, d'ailleurs, les propos du président de la République, lui-même, exprimés en 2019 : «
Je suis convaincu que l'avenir de la Russie est pleinement européen. Nous croyons dans cette Europe qui va de Lisbonne à Vladivostok » ?
Quel gâchis et quelle imprudence de couper la Russie de l'Europe et la pousser dans les bras
de la Chine !
Aujourd'hui, le président veut faire peur aux Français en envisageant de déployer des troupes en Ukraine pour faire la
guerre, prêtant à la Russie la volonté d'attaquer l'Europe.
Mais l'article 35 de la Constitution doit être respecté et la déclaration de guerre doit être autorisée par le Parlement.
De plus, fournir à l'un des belligérants de l'armement
prélevé sur nos propres armées est un abus de pouvoir et une démarche illégale passible de trente ans de détention criminelle et 450 000 € d'amende car
elle viole l'article 411-3 du code pénal.
Les parlementaires et les médias sont là bien silencieux !
Cela dit, notre ennemi n'est pas à l'extérieur mais à l'intérieur ! En effet, l'actualité nous le démontre chaque jour
davantage avec le nombre d'agressions violentes et de victimes
innocentes en augmentation constante et un climat délétère et mortifère qui plonge le pays dans le chaos.
C'est le fruit d'une politique d'immigration totalement délirante et débridée caractérisée par une passivité consternante
de nos dirigeants à l'égard d'une culture importée, dont sont originaires ces populations, absolument incompatible avec nos
valeurs et de surcroît hostile à la nôtre, mettant ainsi en grand danger le peuple français.
Mais, en réalité, comme évoqué plus haut, la nation doit disparaître car elle représente un
obstacle pour la transformation de l'UE en Etat fédéral.
Cette submersion migratoire sert donc objectivement ce projet en favorisant, avec le nombre, la déstabilisation, la
déstructuration, la division puis l'éclatement de la nation dont la disparition est annoncée.
D'ailleurs, le gouvernement des juges ne participe-t-il pas à ce démantèlement de la nation française ?
En effet, en instaurant l'aide juridictionnelle pour les étrangers en situation irrégulière, dérive inquiétante de sa
jurisprudence, le Conseil d'Etat n'abolit-il pas dorénavant toute
possibilité d'expulsion ?
Par ailleurs, ne participe-t-il pas au financement de cette immigration en autorisant la ville de Paris à accorder une
subvention à « SOS Méditerranée », association qui soutient l'immigration irrégulière ?
Quant au Conseil constitutionnel, en censurant la loi sur l'immigration et en rejetant la proposition de
loi référendaire sur l'immigration, il refuse au peuple français de se prononcer sur son propre
avenir. C'est bien de la confiscation de son droit à sa continuité historique qu'il s'agit.
L'Etat trahit donc la nation. La Patrie est trahie par la République, dirait Jean Raspail.
C'est impensable et indéfendable en démocratie et cela doit impérativement changer. Devant un tel constat, ces élections
européennes du 9 juin 2024 doivent être le moment de lancer un avertissement à nos dirigeants et de créer un moment de bascule
pour inverser le rapport de force avec le président de la République qui oublie qu'il est au service d'un souverain qui s'appelle le peuple.
Les citoyens français doivent donc se mobiliser massivement pour permettre le sursaut salutaire et nécessaire car il faut
refuser énergiquement cet Etat européen fédéral fantasmé, destructeur de la nation, rejeter fermement cette
guerre qui n'est pas la nôtre et s'élever résolument contre l'islamisation de la France, terre chrétienne. Alors, aux urnes citoyens !
Les déclarations successives du président de la République sur le conflit entre l'Ukraine et la Russie n'ont pas manqué
et continuent de provoquer la confusion et l'inquiétude chez les Français mais également chez ses homologues européens ou otaniens du fait de
la nature ouvertement belliciste mais contradictoire de ses propos.
En effet, comment peut-il concilier l'objectif fixé «que la Russie ne puisse pas gagner cette
guerre» en n'excluant aucune action, y compris un déploiement de forces militaires en Ukraine, tout en s'interdisant par avance, comme il l'a
déclaré, toute initiative d'offensive ou d'escalade, de surcroît au moment où ce pays est en train de perdre pied ?
Comprenne qui pourra, mais en matière de stratégie militaire n'est-ce pas un non-sens ?
Tant de contradictions et d'inconséquence ont d'ailleurs entraîné une désapprobation d'une grande partie du clan otanien
mettant ainsi en évidence la division de ses membres et révélant, de ce fait, les faiblesses de cette alliance avec le risque majeur d'un
isolement de la France qui s'autodésigne comme une cible privilégiée. La seule certitude dans ce tumulte
c'est que le message du président français a été reçu cinq sur cinq par la Russie qui n'en demandait pas tant. Alors, certes le moment est grave, mais
la singularité et la détermination affichée du président de la République procèdent-elles d'un aveuglement ou d'un déni des causes et de l'évolution de cette guerre sur le terrain ou nous plongent-elles dans une pièce de théâtre surjouée à des
fins inavouées ?
Dans le premier cas, ce serait dramatique pour la France et l'Europe qui n'étaient pas menacées par la Russie.
Cette guerre par procuration provoquée par les Etats-Unis est existentielle pour la Russie et non pas pour la France
ou pour l'Europe.
Mourir pour l'Ukraine pour des soldats français et mourir pour la Russie dans ce conflit pour des
soldats russes ne peut pas relever de la même foi et de la même détermination. Les seconds défendent leur patrie, pas les
premiers. C'est une différence énorme. C'est la raison pour laquelle il est déraisonnable et périlleux de croire que la Russie pourrait
perdre cette guerre.
De plus, la France n'a pas reçu un mandat de l'OTAN pour un déploiementde forces.
Dans ces conditions, si le président de la République reste aujourd'hui dans le même état d'esprit va-t-en-guerre que les
journalistes et les experts militaires des plateaux des chaînes d'information en continu qui s'ingénient à présenter des scénarii délirants
sur un déploiement de nos forces armées, les Français doivent effectivement s'alarmer.
Penser que la France pourrait seule, ou avec d'autres, déployer des forces militaires le long de la frontière biélorusse,
ou à l'ouest du Dniepr, ou à Odessa, dans le but de constituer un cordon sanitaire dont la vocation serait de matérialiser une ligne à ne
pas franchir par les forces russes, sous peine d'escalade (nucléaire ?), relève de la mythomanie et de la mégalomanie et serait à n'en pas douter une pure folie criminelle pour nos soldats.
En effet, l'Ukraine n'est membre ni de l'OTAN ni de l'UE et la Russie, engagée pour ses intérêts vitaux,
n'hésitera pas à infliger de lourdes pertes à ce cordon sanitaire considéré inévitablement, par sa seule présence, comme cobelligérant.
Les Français sont-ils prêts à accepter de devoir ramener du front des milliers de cercueils
à cause d'une guerre qui n'est pas la leur et ce d'autant plus que l'accord qui avait été validé en
mars/avril 2022 par la Russie et l'Ukraine a été finalement rejeté par cette dernière sous la pression des Etats-Unis et de l'OTAN ?
Comment réagira le président de la République ?
Escalade ou retraite, car le statu quo ne sera pas tenable ? En tout cas, dans l'éventualité d'un déploiement de nos
forces sur le front face aux Russes, la déclaration de guerre doit être autorisée par le Parlement (art. 35 de la
Constitution).
En effet, dans le cas présent – il ne s'agirait pas d'un engagement effectué dans le cadre
d'opérations extérieures comme en Afrique, couvertes par des accords de défense, voire
exécutées sous l'égide de l'ONU – le président ne peut pas invoquer l'accord de sécurité
signé avec le président ukrainien, deux ans après le début du conflit, car il n'a pas été ratifié par les représentants de la nation.
Dans le cas contraire la décision d'un tel déploiement serait
inconstitutionnelle.
Dans le second cas, ce serait pitoyable et affligeant tant l'opération de diversion de politique intérieure de la part
d'un pouvoir politique aux abois est palpable en raison d'une aggravation sans précédent de la situation du pays dans tous les domaines.
Le discours guerrier du président, relayé par une crise d'hystérie des médias asservis à la
macronie, procèderait ainsi d'une stratégie de la peur et de la menace – déjà exercée cyniquement et
efficacement, il faut bien l'admettre, pendant le covid – entretenue en dramatisant les risques d'une extension de la guerre entre l'Ukraine et la
Russie à l'Europe tout entière dans le but d'occulter son bilan catastrophique et maintenir le peuple dans la soumission et l'obéissance.
La macronie qui sévit depuis sept ans déjà conduit inéluctablement au déclassement et au délitement de la France qui se
tiers-mondise tragiquement. Les trahisons ne se comptent plus. Dans le domaine de la vente du pays à la découpe, Alstom est probablement le cas le plus emblématique car qualifié par certains de scandale d'Etat en raison de l'existence potentielle d'un
pacte de corruption.
Le rythme s'est cependant accéléré avec 255 entreprises jugées stratégiques qui ont été vendues à des
intérêts étrangers, souvent américains, en 2021/2022, ce qui entrave sérieusement notre indépendance et notre
souveraineté en voie de transfert vers l'UE !
Un tiers de la dette publique de 3100 Mds € est le fruit du talent de nos Mozart de l'économie depuis 2017.
L'accroissement continu du déficit public en 2023 (154 Mds €, soit 5,5 % du PIB) est le signe d'un dérapage incontrôlé
des dépenses, sans oublier la balance commerciale en perpétuel déficit depuis 2003 (99,6 Mds € en 2023) et une croissance faible (0,9 %).
La France se classe ainsi parmi les cancres de l'UE avec de graves conséquences pour les Français qui ne
comprennent pas d'être ignorés, oubliés et abandonnés alors que des milliards d'euros sont accordés à
l'Ukraine.
La France s'effondre sur tous les plans avec des finances exsangues, la fermeture de plus de 57000 entreprises en 2023,
une école malade, un hôpital naufragé, des services publics dégradés, le monde paysan en révolte, un chômage
qui remonte, une immigration massive de culture hostile et incompatible qui veut imposer ses mœurs, des femmes voilées qui envahissent l'espace public,
une insécurité qui explose et s'impose partout par le couteau ou la kalachnikov, sans oublier les attentats
islamistes et la menace qui pèse sur les jeux olympiques, le tout avec une
instrumentalisation de nos institutions contre les intérêts des Français.
La situation est explosive, la colère monte et le président de la République le sait pertinemment.
La radicalisation de son discours à l'égard de la Russie (il y a quelques mois il ne fallait pas
l'humilier et à présent il faut tout faire pour la battre) traduit, en réalité, non seulement l'ineptie du « en même
temps » en matière de géostratégie et de sécurité au niveau européen mais sa volonté évidente d'utiliser cette guerre comme moyen de diversion
sur le plan intérieur pour cacher l'échec terrible de sa politique, bâillonner les Français et tenter de fausser
la campagne des élections européennes. Y parviendra-t-il ?
Dans les deux cas, que ce soit une fuite en avant dans le déni et l'aveuglement pour engager nos soldats dans ce conflit
avec les conséquences dramatiques d'un engrenage incontrôlable ou que ce soit une posture théâtrale de dramatisation dans un but
de diversion visant à prévenir tout mouvement de contestation qui pourrait conduire à destroubles graves et
menacer le régime, le président et le pouvoir exécutif dans son ensemble ont une lourde responsabilité dans la situation évoquée.
Que cette dernière bascule dans la concrétisation de l'une ou l'autre hypothèse avec des
conséquences tragiques, le président sera contraint de manger son chapeau et il ne restera alors à nos dirigeants que la honte et au peuple français la souffrance et les larmes.
Les Français sont-ils prêts à accepter ce destin funeste ?
Le 02 avril 2024
Général (2S) Antoine MARTINEZ
Chronique d'une descente aux enfers annoncée
Chers amis,
Je vous adresse en pièce jointe ma tribune du 25 février 2024 à partager.
Bien cordialement.
Antoine MARTINEZ
Devant l'évolution funeste de notre pays dans tous les domaines qui s'accélère élection après élection et plonge
dorénavant les Français dans la souffrance et la désespérance, la question qui se pose aujourd'hui n'est plus de savoir si la rupture du lien entre
les dirigeants politiques et le peuple peut se produire – c'est manifestement déjà fait – mais si ce dernier
pourra longtemps accepter sa descente aux enfers. Car il est impensable en démocratie de refuser indéfiniment, comme c'est le cas depuis notamment la
fin de l'année 2018, d'entendre ce que dit le peuple souverain ignoré, méprisé et malmené. On ne gouverne pas
ainsi, en effet, impunément contre lui. Alors, comment en est-on arrivé là ? Comment la classe politique peut-elle dans sa grande majorité cautionner de
voir sombrer notre pays un peu plus chaque jour ?
Dans un premier temps, il est important de rappeler comment notre Constitution qui eprésente le socle de notre démocratie
est bafouée et instrumentalisée depuis longtemps du fait de la conception très personnelle de l'exercice du pouvoir que se font les
présidents de la République successifs. Les dernières modifications de la Constitution sont probablement, au
moins en partie, à l'origine de cette dérive. En effet, depuis l'instauration du quinquennat, le dévoiement de l'esprit, voire de la lettre de notre
Constitution dans son application par le président de la République, censé pourtant être le garant des institutions, s'est imposé par étapes successives. Ce dernier, en décidant d'être en permanence à la manœuvre dans tous les domaines
et occuper ainsi l'espace médiatique, a oublié le rôle qui est le sien. De ce fait, le président ne préside plus avec la hauteur
de vue qui convient mais gouverne ce qui est le rôle du Premier ministre qui détermine et conduit la
politique de la nation en dirigeant l'action du gouvernement selon les articles 20 et 21 de la Constitution. C'est la raison pour laquelle d'ailleurs,
dans cette conception très particulière de l'exercice du pouvoir, le Premier ministre, n'étant plus qu'un exécutant, ne peut logiquement être considéré comme un fusible en cas de crise. Le véritable Premier Ministre et seul responsable, c'est désormais le
président. M. Sarkozy l'avait bien compris ainsi en maintenant son Premier ministre pendant tout son mandat. Sur ce point, il
était cohérent. En revanche, cette cohérence assumée ne caractérise certainement pas ses deux successeurs, M.
Hollande ayant nommé trois Premiers ministres et M. Macron deux, au cours de son premier mandat, et deux après deux ans de son second mandat, ce
qui permet d'éventuelles autres nominations avant 2027. Cette absence de cohérence avec leur conception de
l'exercice du pouvoir révèle, en fait, le refus d'assumer personnellement leurs responsabilités lors de la survenance de crises qu'ils ont eux-
mêmes créées. Dans ces circonstances et particulièrement aujourd'hui, le changement de Premier ministre, simple paravent
protecteur, n'est qu'une supercherie dont le but n'est que de relancer le président affaibli et contesté et d'occuper l'espace médiatique
pour occulter les vrais problèmes. Cette transgression de l'esprit de notre Constitution estdangereuse car elle
engendre d'autres dérives. S'étant emparé des attributions du Premier ministre, le président de la République se comporte comme tel, c'est à dire comme
chef de la majorité parlementaire et non plus comme président de tous les Français.
Dans un deuxième temps, il faut insister sur les conséquences de ces dérives de l'exercice d'un pouvoir trop personnel
sans lien avec les aspirations du peuple qui conduisent progressivement le pays vers des drames.
En 2005 par exemple, les Français ont rejeté par référendum le projet de traité constitutionnel sur l'Europe à près de 55
%. Les Néerlandais en faisaient de même à plus de 60 %. Pourtant, trois ans plus tard, M. Sarkozy décidait de ratifier par la
voie parlementaire le traité de Lisbonne qui reprenait l'essentiel du texte rejeté par le peuple français !
Moralement et juridiquement cette faute est condamnable et impardonnable.
Comment qualifier cette atteinte à la volonté du peuple souverain sinon de forfaiture ?
Quant aux parlementaires, censés être les représentants du peuple et qui se sont prêtés à cette mascarade, ne se sont-ils
pas déshonorés ? Dans une vraie démocratie, cette offense infligée à nos institutions et au droit du fait du simple bon vouloir du prince ne
doit pas se produire. Malheureusement, les conséquences d'une telle forfaiture deviennent, une quinzaine
d'années après, insupportables avec une submersion migratoire non combattue et le terrorisme islamiste qui en découle, une révolte du monde paysan,
une guerre en Ukraine et la crise énergétique provoquée par les sanctions sur la Russie avec une Union
européenne (UE) devenue despotique et corrompue. Le résultat est accablant !
De son côté, M. Hollande, « président normal », a également manqué aux devoirs les plus
élémentaires attachés à sa fonction avec en particulier son renoncement et le non-respect de son devoir de discrétion
révélés par ses confessions accordées à deux journalistes du journal Le Monde qui ont publié, en octobre 2016, un ouvrage qui a suscité une
immense polémique. S'agissant de l'immigration, après avoir avancé qu'on ne pouvait « continuer à avoir des
migrants qui arrivent sans contrôle et qu'il y a trop d'arrivées, d'immigration qui ne devrait pas être là », il évoque lui-même la sécession des
territoires. « Comment éviter la partition ? Car c'est quand même cela qui est en train de se produire, la partition.
»
Mais qu'a-t-il entrepris pour enrayer cette évolution mortifère et prévisible depuis des années pour l'avenir de la nation puisqu'il en était conscient ? Rien ! Par ailleurs, il a également dévoilé dans ses confessions aux deux
journalistes non habilités des dossiers classés secret-défense sur notamment des opérations aériennes projetées sur la Syrie et sur
des assassinats ciblés dans ce pays. Cette infraction est normalement punie de 7 ans de prison et 100 000 €
d'amende (art. 413-10 du code pénal).
Mais le président bénéficie dans l'exercice de sa fonction d'une immunité judiciaire totale ! Une proposition
de destitution avait été signée par 79 parlementaires mais rejetée par le bureau de
l'Assemblée nationale. Les drames successifs (Charlie Hebdo, Hypercasher, Bataclan, Nice...), sans oublier l'invasion
migratoire de l'Europe déclenchée par l'Etat islamique à l'été 2015 et qui se poursuit aujourd'hui, n'ont en rien modifié le renoncement du
président d'affronter les réalités malgré l'évidence de la menace exercée sur l'unité et la sécurité de la
nation par cette immigration hostile à notre pays. Les conséquences sont aujourd'hui catastrophiques.
Le résultat est désastreux !
Quant à M. Macron, le la était donné avant même son élection lors d'un déplacement en Algérie avec sa déclaration
infamante accusant la France de crime contre l'humanité en évoquant la colonisation. Il ignore, en réalité, qu'en débarquant sur les côtes
nord-africaines en 1830, la France a mis fin à l'esclavagisme, ce crime contre l'humanité pratiqué depuis plus de
trois siècles par les barbaresques mahométans de la régence turque d'Alger. Il renchérissait peu après en affirmant qu'il n'existe pas de
culture française.
Chacun se souvient, ensuite, des conditions de son élection en 2017 acquise après un hold-up démocratique fomenté par des
officines liées au pouvoir et épaulées par certains médias pour priver de sa victoire le candidat de la droite donné gagnant. Cela
dit, ses sept ans de présidence témoignent d'une volonté froide d'exercer le pouvoir de manière autoritaire
sans tenir compte des aspirations du peuple qu'il n'aime pas et pour ne servir qu'un programme européiste qui sacrifie les intérêts de la France et du
peuple français et qui s'inscrit dans un projet davocratique prônant un ordre mondial nouveau.
Lorsqu'on est attaché au principe que l'Etat doit viser le bien commun et rechercher
continuellement l'intérêt de la nation, on ne peut pas comprendre cette volonté affichée de diviser pour mieux réaliser
des objectifs peu conformes avec l'intérêt et les aspirations des Français. La méthode cynique et machiavélique utilisée pour obtenir la promulgation de
la loi sur l'immigration n'est-elle pas révélatrice d'un exercice pervers du pouvoir ? On feint de passer un
accord avec la droite qu'on piège en acceptant ses amendements, on force sa majorité à voter la loi pour qu'elle soit adoptée pour mieux la détruire
ensuite en saisissant le Conseil constitutionnel.
Le président peut ainsi poursuivre son projet immigrationniste funeste d'autant plus que l'appel à ne pas signer le Pacte
de Marrakech (2018) et celui lancé dans la lettre à nos gouvernants présentée comme la tribune des généraux
(2021) ont été totalement ignorés.
Que dire, par ailleurs, des décisions prises dans le conflit entre l'Ukraine et la Russie qui aurait pu être évité et que
l'Europe n'a aucun intérêt à alimenter ?
En 1962, en pleine guerre froide, la crise des fusées de Cuba déployées par l'ex-URSS provoqua un risque de guerre
nucléaire car il s'agissait d'une question existentielle évidente pour les Etats-Unis, soutenus fort justement par la France.
L'ex-URSS céda. Avec l'Ukraine, le problème posé aujourd'hui est le même : il s'agit d'une
question existentielle non moins évidente, cette fois pour la Russie, et la France n'a choisi ni la voie de la raison ni
celle de ses propres intérêts. « Etre prêts à agir, défendre et appuyer l'Ukraine,
peu importe ce qui se passera », est-ce bien raisonnable et les Français sont-ils prêts à mourir pour Kiev ? C'est peu probable.
En tout cas, les conséquences économiques pour les peuples européens sont désastreuses. Par
ailleurs, pourquoi le Parlement n'est-il pas consulté depuis le début de ce conflit sur les livraisons d'armes et surtout sur l'accord de sécurité récemment signé avec l'Ukraine qui lie la
France et engage ses finances pour dix ans ?
N'est-ce pas, parmi les différentes dérives évoquées, l'exemple même d'une violation de notre Constitution
?
Enfin, il ne faut pas oublier le deux poids, deux mesures utilisé dans l'emploi de la violence légitime de
l'Etat selon le principe ignoble du fort au faible et du faible au fort. La différence de traitement des
Gilets jaunes et des émeutes ethniques de juin 2023 en est l'illustration.
Il ne faut pas oublier non plus le Benallagate ni la gestion criminelle de la crise sanitaire (covid)
construite sur une stratégie de la peur, sans oublier le McKinseygate qui a mis en évidence l'intrusion d'agences privées
étrangères au cœur même du fonctionnement de l'Etat avec la mise en danger des intérêts fondamentaux de la nation.
Le pays sombre un peu plus chaque jour. Le résultat est tragique !
Alors, dans un troisième temps, on le constate, les conséquences des dérives et des décisions contraires aux intérêts de
la France et des Français évoquées ne font qu'aggraver la situation et ne peuvent que mener le pays au naufrage par des
dirigeants qui, maniant indifféremment, selon le besoin, l'abus de pouvoir ou le renoncement, veulent surtout
dessaisir le peuple de sa souveraineté pour l'exercer à sa place et ainsi mieux la déléguer à l'UE. Cela dit, non seulement cette UE ne protége pas les
intérêts des peuples européens mais elle les trahit pour participer à la construction d'un ordre mondial nouveau dirigé par l'oligarchie financière peu soucieuse du sort des peuples, dans une optique purement économique et visant logiquement la
destruction des nations peu compatibles avec cette vision d'un monde nouveau sans frontières.
Dans cette perspective, avoir accepté de signer le Pacte de Marrakech, en 2018, a permis à l'UE d'établir en
cohérence avec ce dernier son propre pacte migratoire qu'elle veut imposer aux Européens sans leur consentement. Ces quatre derniers quinquennats auront donc progressivement conduit, par l'exercice d'un pouvoir personnel de plus en
plus coupé du peuple et de ses aspirations contraires au projet de la Davocratie, au déclassement, au délitement de la
France et à la mise en danger des Français.
Ce désastre incontestable sur tous les plans trouve en grande partie sa source dans les ravages au mieux ignorés,
au pire acceptés par idéologie immigrationniste, par des dirigeants politiques irresponsables dans les deux cas – d'une immigration de peuplement subie depuis plus de quatre décennies et complétée, depuis 2015, par une invasion migratoire
organisée auxquelles s'ajoute
aujourd'hui le risque d'entraînement dans une guerre qui n'est pas celle de la France.
L'instauration du quinquennat, en laissant s'établir un régime « présidentiel », a donné au
Chef de l'Etat les clés de la toute-puissance exercée aujourd'hui en marginalisant le gouvernement et le Parlement, ce
dernier n'exerçant plus vraiment son rôle de contrôle de
l'exécutif, l'Assemblée nationale étant devenue une chambre d'enregistrement, et en ignorant totalement le peuple.
De plus, on l'a constaté dernièrement, une fois de plus, le « gouvernement des juges » a défait la loi votée par les
parlementaires et s'est opposé ainsi, lui aussi, comme le président de la République, à la volonté exprimée par le peuple par l'intermédiaire de ses représentants dans un domaine qui le concerne directement, car il touche à l'âme même de la France, à son
identité et à son droit légitime à la continuité historique.
Dans ce domaine précis, est-il dans les attributions du président de décider seul contre la volonté du peuple souverain
en l'empêchant de s'exprimer ? En tout cas, il n'a pas été élu pour cela. Au contraire, un chef d'Etat doit défendre son peuple et non
pas accepter, voire participer à son effacement progressif. C'est le devoir de tout responsable politique
d'oser le lui dire.
- Le général de Gaulle aurait-il permis une telle invasion par des populations de culture incompatible et hostile à la
nôtre ?
- Aurait-il interdit au peuple français de résister à une invasion qui se traduit en réalité, aujourd'hui, par une
véritable colonisation ?
- Que deviendrait d'ailleurs dans ces circonstances notre outil militaire avec des effectifs qui refuseraient, pour une
partie d'entre eux, d'être loyaux à la France en cas de guerre ?
C'est, en fait, de la survie de la nation qu'il s'agit ! Alors, où en sera la France
en 2027, au terme du présent quinquennat ?
Dans ce contexte alarmant et angoissant, les Français sont sérieusement affectés par le
déclassement et le délitement de la France. Ils sont notamment meurtris et tourmentés par d'une part, la
colonisation de notre pays qui constitue LE sujet majeur, car existentiel par
nature et que le pouvoir politique ne pourra pas éviter très longtemps, d'autre part par le risque d'entraînement dans
une guerre en Ukraine qui n'est pas la nôtre, enfin par le risque d'une atteinte à la liberté d'expression par des mesures illibérales édictées par
l'UE ou par nos gouvernants pour étouffer les voix discordantes car conscients de la révolte qui gronde.
La souffrance et la colère manifestées violemment par les agriculteurs à l'ouverture du salon de l'agriculture témoignent
de cette révolte qui monte.
S'agissant de la colonisation de notre pays, la situation de Mayotte préfigure celle que pourrait connaître
la France si nos dirigeants ne prennent pas sérieusement et rapidement la mesure de la
menace. La suppression du droit du sol, contrairement à la préconisation du gouvernement, ne doit pas être
territorialisée avec ce seul département d'Outre-mer mais instaurée et appliquée sur tout le territoire national.
Il faut redonner la parole au peuple et un référendum dans ce sens devrait être organisé pour lui permettre de
s'exprimer clairement, première étape pour engager une reprise en main de son destin confisqué, le référendum
permettant d'empêcher l'action du « gouvernement des juges ».
Aux Français de se manifester résolument et massivement pour l'obtenir.
Quant au risque d'entraînement de la France dans la guerre, le silence de la grande majorité des
parlementaires est assourdissant alors que les décisions successives prises par l'exécutif depuis le début et couronnées
par l'accord de sécurité signé pour dix ans avec l'Ukraine pourraient nous entraîner dans un engrenage incontrôlable. Il faut cependant saluer
et soutenir l'initiative du sénateur Alain Houpert et du député Nicolas Dupont-Aignan qui ont saisi en référé
le Conseil d'Etat sur la foi de l'article 53 de notre Constitution pour que le Parlement, qui doit prendre ses responsabilités, ratifie ou pas l'accord
de sécurité signé.
Rappelons que dans cette guerre par procuration qui aurait pu être évitée, la Russie est une puissance nucléaire de
premier plan et qu'il s'agit pour elle dans ce conflit d'une question existentielle. Elle ne peut donc pas perdre cette guerre. C'est une
simple question de bon sens. Alors, sommes-nous prêts à déclencher l'apocalypse ?
Dans cette descente aux enfers annoncée, devant le cavalier seul du pouvoir négligeant le
Parlement et ignorant totalement les aspirations des citoyens, le sursaut ne pourra donc venir que du peuple lui-même et
de personne d'autre. Il peut, en effet, reprendre en main son destin s'il refuse d'accepter de plonger dans la résignation et le désespoir.
« La plus haute forme de l'espérance est le désespoir surmonté. » (Georges
Bernanos)
Le 25 février 2024
Général (2s) Antoine MARTINEZ
NOËL 2023, entre sauvagerie et espérance
Au terme de cette année 2023, et dans cette période de l'Avent qui doit préparer nos cœurs à la célébration de la Nativité, comment ignorer ou occulter l'état
préoccupant et inquiétant de notre pays ? L'année aura été marquée par l'aggravation de la fracture de la société française bien ancrée depuis, au moins, la gestion contestable et douteuse de la
crise sanitaire qui a conduit, de mensonges en mensonges, de désinformation en désinformation, de manipulation en manipulation, de privation de libertés en privation de libertés à la division.
Mais la vérité triomphera et certains ne pourront pas échapper au rendez-vous avec la justice. Cette aggravation de la fracture de notre société s'est également affirmée avec l'épisode de la
réforme des retraites acquise dans la douleur et en force car sans majorité parlementaire pour la voter, ce qui a convaincu le gouvernement de poursuivre dans son délire autocratique en se
passant du parlement pour faire adopter ses textes. Cependant, en n'utilisant pas les outils constitutionnels existants pour mettre fin à cette dérive (articles 49, 50 et 68 de la Constitution),
les parlementaires, dont certains sont indignes des fonctions qu'ils occupent, oubliant qu'ils représentent le peuple français, pourraient dangereusement perdre la confiance de ce dernier, voire
provoquer sa colère contenue jusqu'à ce jour. Cette aggravation de la fracture de notre société est, enfin, sérieusement engagée par un machiavélisme campé de lâcheté et incarné par des
dirigeants politiques qui favorisent délibérément l'invasion de notre pays par des populations pourtant hostiles, provoquant ainsi un génocide par substitution du peuple français. Comble de leur
cynisme, dépassés aujourd'hui par l'accélération des agressions violentes et meurtrières, ils n'hésitent pas – réagissant désormais dans la panique – à inverser la charge de la responsabilité de
la sauvagerie en l'attribuant aux Français et en les sanctionnant parce qu'ils veulent légitimement manifester leur soutien aux victimes et leur refus d'être abandonnés par l'Etat censé les
protéger.
Sur ce dernier point, comment et jusqu'à quand les Français pourront-ils rester des spectateurs impassibles devant le refus de nos dirigeants de voir ce qu'ils
voient d'une part, et devant leur obstination coupable à laisser entrer sur notre territoire des dizaines et des dizaines de milliers d'envahisseurs hostiles qu'ils s'ingénient à disperser
silencieusement dans nos communes rurales d'autre part ? Car le drame qui s'est produit récemment à Crépol, petite commune rurale dans la Drôme, constitue un changement, non pas de degré, mais de
nature de la violence exercée sur des Français par des individus issus d'une immigration violente et incompatible avec notre culture et qui n'accordent aucune valeur à la vie. C'est, en effet,
une expédition sauvage qui a été menée par un groupe d'individus armés avec l'intention manifeste de tuer. Au-delà de l'horreur et du choc provoqué par cette tragédie, il faut bien comprendre
qu'un point de bascule vient d'être atteint dans la radicalisation et le type d'actions violentes à venir. Cette menace survient d'ailleurs cinq mois après les émeutes ethniques qui ont ébranlé
le pays pendant une semaine et qui ont démontré les capacités de coordination et de mobilisation de ceux qui crachent sur la France et haïssent les Français. Nos dirigeants seraient bien avisés
de prendre la mesure du danger avant qu'il ne soit trop tard. Car l'absence de l'Etat dans son rôle régalien et son incompréhensible dérive immigrationniste mortifère et destructrice de la nation
qui mène à l'affrontement ne pourra qu'inciter nos compatriotes à s'organiser eux-mêmes pour assurer leur défense. Cette prise de conscience est d'autant plus urgente que des informations
capitales sur l'état de cette menace sont soigneusement et régulièrement occultées. C'est ainsi que des informations accablantes et glaçantes viennent d'être révélées sur la préparation d'une
expédition meurtrière, heureusement déjouée par nos services. Cette dernière impliquait six individus, certains fichés S, qui projetaient un attentat de grande ampleur dans un village en Bretagne
dans lequel ils envisageaient de massacrer tous les habitants en une nuit. Un point de bascule avec un changement de nature de la violence a donc bien été atteint. Cela pose d'ailleurs le
problème de la sécurité de tous les Français pendant le déroulement des Jeux Olympiques prochains au cours desquels une très grande partie des moyens de sécurité seront monopolisés en
Ile-de-France. Mais qu'en sera-t-il des campagnes et des communes rurales dans le cas d'actions potentielles de type razzia comme celle évoquée ?
Le contexte n'incite donc pas à la sérénité, mais en cette période de l'Avent, il convient de prendre un peu de recul pour faire de ces jours qui viennent un moment
de paix, de spiritualité et d'espérance dans la préparation de la célébration de Noël. C'est pour les chrétiens – et la France demeure une terre chrétienne – une fête religieuse importante avec
une portée spirituelle très forte. C'est aussi pour tout le monde une fête qui se greffe sur la réalité fondamentale de la naissance humaine avec tout ce qui l'entoure, l'attente d'un heureux
événement, la joie de la naissance, la tendresse qui l'accompagne. Et le mystère de cette naissance constitue, en fait, la célébration de la vie et de l'innocence qui porte un message de paix,
d'amour et d'espérance, bien précieux en ces temps difficiles que nous vivons car le désespoir et le cynisme nous guettent dans cet horizon de vie et de sens totalement compromis aujourd'hui par
un pouvoir politique manifestement peu soucieux du bien-être et de l'intérêt du peuple français.
L'inversion des valeurs dorénavant mise en œuvre, que ce soit sur les plans sociétal, culturel ou identitaire, en est la parfaite illustration. Alors, en ces temps
difficiles et après une année éprouvante qui a mis à l'épreuve chacun d'entre nous, ne nous résignons pas à cette déchéance et rappelons-nous ce qu'il s'est passé il y a deux mille ans.
Trouvons-y un écho dans nos vies aujourd'hui pour nous approprier et défendre la signification symbolique du mystère de la naissance de cet enfant qui a changé le monde.
Car cette naissance célèbre la vie innocente que nous devons protéger parce que menacée aujourd'hui. Car oui, elle célèbre la famille traditionnelle dorénavant
malmenée alors qu'elle est en réalité la base de la société et qu'elle est un vecteur essentiel d'éducation et de transmission des valeurs. Car oui, elle célèbre aussi la maison commune qui
représente nos racines qui plongent dans la culture gréco-romaine et la religion chrétienne que nous devons, bien évidemment, préserver et surtout transmettre.
La Nativité est donc une source de joie, de prise de conscience de notre responsabilité, qu'elle soit individuelle ou collective, une source d'espérance qui réunit
traditionnellement les familles en accordant une place particulière aux enfants. Nous savons cependant les dangers qui pèsent aujourd'hui sur la France et les Français. Il nous faut donc nous
rassembler pour être en mesure de défendre notre héritage spirituel et culturel face à tous ceux qui veulent l'effacer. C'est le chemin sur lequel nous devons nous engager avec détermination face
aux périls qui nous guettent. Mais le sursaut ne peut venir que du peuple lui-même qui doit à présent se réveiller et s'opposer à ceux qui oeuvrent contre ses intérêts et le trahissent et à ceux
qui le menacent. Comment mieux appeler au réveil du peuple français que cette injonction de Saint-Paul qui ouvre traditionnellement l'Avent parce qu'elle semble tout à fait appropriée à la
situation de la France aujourd'hui :
« Vous savez en quels temps nous sommes. C'est l'heure de nous réveiller enfin du sommeil. »
Alors, Joyeux et Saint Noël à tous et que l'année 2024 soit celle du réveil, du courage et du renouveau de la France.
Le 10 décembre 2023
Général (2s) Antoine MARTINEZ
Le 11 novembre doit sonner le réveil du patriotisme face à la lâcheté
Comme chaque année, la France commémore l'anniversaire de la signature de l'armistice du 11novembre 1918 qui entérinait la victoire des Alliés et la défaite de
l'Allemagne. C'est un moment particulier car c'est pour la nation le moment de rappeler le sacrifice de ses enfants et la nécessité, le devoir même de témoigner notre reconnaissance à ces
Français qui ont donné leur vie pour notre liberté et de leur rendre un hommage solennel.
Il faut rappeler que ce 11 novembre 1918, les clairons sonnaient le cessez-le-feu sur toute la ligne de front, mettant un terme aux combats meurtriers de la
Première Guerre Mondiale. La nation tout entière laissait enfin éclater sa joie, exténuée par quatre années de souffrances, de douleurs, de deuils et de privations. Le canon se taisait pour
laisser place à un silence assourdissant. Face à la joie légitime des vainqueurs, c'est surtout la tristesse qui se lisait chez tous ceux qui célébraient la victoire dans la douleur
causée par la perte d'un proche. Et pour de nombreux Français le deuil succédait au silence des armes. Aux yeux de tous, la France avait été pendant quatre années le champ de bataille de
l'Europe. Dans la boue des tranchées, sous une pluie incessante de fer et de feu, sur des lignes de front désespérément immobiles,
les hommes ont connu pour la première fois la mort de masse. Chaque année la France se souvient du sacrifice
de ses enfants et de ceux venus d'ailleurs mourir sur notre sol pour la liberté. C'est également une journée d'hommage à tous les morts pour la France
depuis la loi du 28 février 2012.
Mais nous ne devons pas oublier que ces morts, nos morts – c'est leur privilège et nous leur
devons tant – commandent les vivants. Tous ces morts tombés pour la France sur les champs
de bataille nous interpellent aujourd'hui car il est impensable qu'ils aient donné leur vie pour rien. C'est pourtant le
sentiment qui envahit les consciences éveillées de ceux de nos compatriotes, nombreux, qui veulent légitimement défendre l'identité de la France, son
héritage historique, spirituel et culturel face à l'installation depuis de nombreuses années et à la poursuite de l'arrivée sur notre territoire de populations islamisées de plus en plus déterminées, grâce au nombre, à imposer leur
civilisation hostile à la nôtre. Le résultat, c'est le suicide de la France, la plongée du peuple français dans la souffrance et la désespérance car
depuis longtemps nos dirigeants politiques ont renoncé et ne veulent toujours pas se rendre à l'évidence
malgré les signaux alarmants.
Alors ce message, qui se veut en ce 11 novembre 2023 un appel à la lucidité, un appel au réveil
face à ce cancer qui menace l'existence même de notre nation et de notre civilisation, s'adresse
à tous les Français mais, avant tout, à nos dirigeants, à nos élus, à la classe politique dans son
ensemble, à ceux à qui la France a confié son épée et qui exercent un sacerdoce avant tout au
service du peuple qu'ils doivent protéger, à ceux chargés de la sécurité, à tous ceux qui l'ont servie avec abnégation, à
toutes les associations patriotiques et d'anciens combattants. Que chacun prenne le temps d'écouter ce que nous commandent ces morts offensés par la
lâcheté de dirigeants politiques qui se rendent complices de l'invasion du pays pour lequel ils ont donné
leur vie.
Ils nous disent des choses essentielles qui reposent sur deux notions, le patriotisme et la
fidélité, qui sont liées car représentant les deux faces d'une même pièce. La patrie s'identifie au
patrimoine, c'est à dire à l'ensemble des biens que nous avons reçus de nos pères en héritage.
Et la patrie établit un lien réel entre l'aspect spirituel et l'aspect matériel, c'est à dire entre la
culture et le territoire. C'est pour défendre cela qu'ils ont donné leur vie. Le patriotisme est donc
une valeur morale car ce patrimoine spirituel qui nous est transmis par nos parents crée en nous le devoir de respect et
d'amour pour tout ce qui fait partie de la patrie. Et de cette valeur qui doit cimenter la nation découle un autre principe qu'il ne faut pas oublier,
la fidélité, vertu fondamentale qui participe à l'unité d'un peuple. C'est la transmission du passé qui permet à la société de construire son
avenir et à des peuples de construire la civilisation. La fidélité c'est
donc le devoir de transmettre ce que l'on a reçu à ceux qui viennent après nous. Patrie et fidélité sont donc liées et
c'est la raison pour laquelle plusieurs peuples ne peuvent pas vivre sur un même sol. Plusieurs cultures ne peuvent pas coexister sur un même
territoire. Le
pluriculturalisme qu'on veut nous imposer est une imposture, et une imposture sanglante visant
la destruction de tout lien, de tout sentiment d'appartenance à une histoire, à une nation. Cette
imposture conduit à l'élimination de toute résistance à la submersion de l'ennemi dans cette
guerre de civilisations qui nous a été déclarée et, en définitive, à la soumission du peuple français à l'esprit
totalitaire que nos dirigeants politiques ont, malgré les signaux d'alarme répétitifs, refusé et refusent toujours de reconnaiître et de combattre. Dans
cette guerre, il s'agit pourtant – au-delà de la mise en danger de la vie de nos compatriotes – d'un enjeu capital, à savoir la survie et l'existence même de notre nation et de notre civilisation.
Ne pas vouloir faire le rapprochement entre immigration islamique et terrorisme, ce n'est plus de
l'aveuglement mais de l'inconscience et de l'irresponsabilité. Ne pas vouloir admettre qu'islam et
islamisme recouvrent le même projet, l'instauration du califat mondial et la soumission des
mécréants, est une faute politique. Les récents rapports établis par nos services de renseignement sont plus
qu'alarmants. Notre pays est gangréné par cette lèpre islamique sous
l'action des Frères musulmans, des salafistes, des tablighs, de la mouvance turque, et une partie de plus en plus
importante de musulmans est en train de basculer dans la mouvance fondamentaliste et radicale. Il suffit d'écouter les propos tenus et les menaces
proférées par de tout jeunes enfants éduqués par leurs familles dans la haine des non-musulmans et dans l'affirmation de leur allégeance à leur nation, l'oumma. Cette allégeance est d'ailleurs concrètement affichée notamment dans les
manifestations qui se déroulent sur notre sol et provoquées par la situation explosive au Moyen-Orient depuis le 7 octobre dernier. Avoir
ainsi permis l'importation du conflit entre Israël et les Palestiniens dans notre pays avec ses dérives intolérables caractérisées par un antisémitisme virulent et le soutien à un groupe terroriste met en sérieux danger l'unité du pays
et la vie même de nos compatriotes. Ne pas tirer les conséquences préoccupantes, voire terrifiantes de cette situation est suicidaire et nos
dirigeants ont, en la matière, une responsabilité immense.
Devant une situation qui ne peut plus durer, sauf à accepter sur notre sol le djihad meurtrier –
qu'il soit individuel ou collectif – avec son lot de victimes innocentes qui ne fera que croître et
conduira à terme à la guerre, il faut prendre acte d'une évidence, c'est à dire le divorce total entre deux cultures dont
l'une est incompatible avec les valeurs de la civilisation européenne.
Cette évidence doit objectivement déboucher sur l'adoption d'un principe de précaution, à savoir
l'organisation du départ de ceux qui nous veulent du mal. Car il n'est plus temps de disserter sur
l'intégration impossible de ces populations qui nous sont hostiles mais de s'en séparer par la mise en place d'une
politique réfléchie de remigration/ rapatriement dans l'intérêt bien compris
des uns et des autres. Ce principe de précaution doit à présent être posé, car il en va non
seulement de la vie des Français mais de l'existence de la nation et de notre civilisation.
Tous ceux qui sont morts pour la France et à qui nous rendons hommage et témoignons notre
reconnaissance en ce 11 novembre 2023 nous interpellent. Ce n'est pas la lâcheté, la résignation ou le renoncement qui
nous permettront d'échapper au désastre annoncé, mais la lucidité, le courage, le refus de nous soumettre, la volonté d'affronter la difficulté et la
foi en nos valeurs. La France doit être libérée pour retrouver son âme. « Heureux ceux qui sont morts pour la
terre charnelle...Heureux ceux qui sont morts dans une juste guerre ». (Charles Péguy)
Le massacre des innocents, hier, aujourd'hui et demain
Depuis sa création, en 1987, le Hamas, issu des Frères musulmans, prône la lutte armée, rejette tous les processus de
paix et a juré de détruire Israël. Fidèle à son idéologie et à ses multiples actions violentes, ce groupe terroriste a porté, le 7 octobre, un nouveau
coup contre Israël. Cependant, ce coup violent et meurtrier constitue une nouveauté par la nature et la portée de l'action menée. En effet, le Hamas a, cette fois-ci, lancé une attaque terrifiante sans précédent, ses combattants ayant
pénétré par centaines sur le territoire d'Israël et entrepris un massacre des populations civiles dans les communautés proches de la bande de Gaza qui
ont connu pendant de longues heures l'horreur de la barbarie. Cette opération monstrueuse et abominable a, de
plus, été doublée d'une prise d'otages de deux cents personnes emmenées dans la bande de Gaza.
Au-delà du moment de stupeur, de compassion pour les victimes mais d'écoeurement et de
nausée à la vue des atrocités commises – d'autant plus que la violence entraînant la violence,
des populations civiles, cette fois palestiniennes, souffrent à leur tour du fait des opérations de
représailles menées par Israël – il faut s'extraire de ce climat de désolation et de sidération afin
de prendre un peu de recul pour tenter une analyse de cet épisode épouvantable et de ses
conséquences, car c'est l'humanité qui est immolée sur l'autel démoniaque de la bestialité.
En premier lieu, la première question qui s'impose à l'esprit porte sur la surprise de cette opération
sanglante. S'agit-il d'une défaillance majeure des services de renseignement
israéliens ou pas ? La question est fondamentale car Israël dispose des services de
renseignement les plus aguerris, probablement les plus efficaces avec des informateurs et des
agents au sein même des groupes palestiniens, ainsi qu'au Liban, en Syrie et ailleurs. Pourquoi
le franchissement de la barrière, ou mur de sécurité, renforcée de fils barbelés et de capteurs
de surveillance et de détection de tous types n'a entraîné aucune réaction immédiate de Tsahal
(armée israélienne), cette dernière n'étant engagée que plus de 5 heures après ? Pourtant, il est établi que trois jours
avant le déclenchement de cette opération terroriste, les services
égyptiens ont prévenu leurs homologues israéliens et américains. Pourquoi ces informations
ont-elles été ignorées ? Autant de questions pesantes qui devront recevoir une réponse lorsque
le moment viendra et qui pourraient décider du sort politique du Premier ministre israélien, M.
Netanyahu – grandement contesté ces derniers temps par beaucoup d'Israéliens – car le bilan
est lourd (1400 morts).
En deuxième lieu, les conditions et les modalités d'engagement de cette opération terroriste
d'envergure qui visait les populations civiles israéliennes ont manifestement été réfléchies :
Cette action, conçue dans le but de terrifier Israël par la méthode féroce, répugnante et barbare
appliquée, n'a pas été improvisée mais planifiée et a nécessité une préparation de plusieurs
mois et bénéficié d'une aide extérieure dans plusieurs domaines (logistique, finances,
entraînement, renseignement, drones...). L'Iran chiite, l'un des grands soutiens logistiques et
financiers du Hamas pourtant sunnite, est visé car la destruction d'Israël est son objectif. Le
Qatar, siège des Frères musulmans, l'est également car il est non seulement probablement le
principal soutien financier du groupe terroriste palestinien mais il abrite ses dirigeants et leurs
familles. Par ailleurs, s'agissant de l'armement, le Hamas bénéficie d'aides extérieures multiples
et, parmi ces dernières, l'Ukraine aurait utilisé l'accord sur les céréales pour vendre et transporter des armes
occidentales vers le Moyen-Orient jusqu'à la mi-juillet 2023, date de dénonciation de ces accords céréaliers par la Russie entraînant la fermeture du
port d'Odessa ;
cet obstacle aurait été contourné lors d'une réunion tenue au début août à Djeddah par le chef
du renseignement ukrainien et des représentants de l'Egypte et de l'Arabie saoudite. L'essentiel
des arsenaux du Hamas semble cependant provenir d'une capacité autonome de fabrication
acquise grâce à l'aide iranienne et développée à l'intérieur même de la bande de Gaza.
Ensuite, après l'effroi suscité par la barbarie du Hamas, la situation est en train, paradoxalement, de
sombrer dans l'irrationnel et de basculer dans un scénario dans lequel la victime devient le bourreau et vice-versa. Ce renversement résulte de causes
multiples. Tsahal a massé ses forces terrestres devant Gaza mais, en tardant à les engager dans une offensive, procède jusqu'ici au bombardement de ce territoire. Cependant, plus le temps passe, plus ces bombardements provoquent des morts
civils et plus le Hamas exploite médiatiquement la réplique israélienne en présentant le peuple gazaoui comme victime. D'ailleurs, les
médias, prompts à relayer des images provenant essentiellement de sources du Hamas ou de chaînes de
télévision du Moyen-Orient, n'ont pas tardé à alimenter un narratif au moins partiel sinon partial qui fait le jeu du groupe terroriste. Ce faisant, on
en oublie l'horrible pogrom commis par les combattants du Hamas sur des civils israéliens pour mettre en exergue les victimes
civiles palestiniennes. Cela fonctionne à merveille puisqu'on assiste à une union sacrée dans le soutien des
Palestiniens contre Israël de la part de l'ensemble des pays arabo-musulmans qui cachent pour la circonstance leurs divisions y compris entre sunnites
et chiites. On peut constater que sur le plan de la communication, la bataille médiatique est cyniquement gagnée par le Hamas, ce qui n'est pas sans conséquences dans les pays occidentaux et en particulier européens avec les manifestations
pro-palestiniennes qui s'y déroulent avec leurs dérives. Cela ne pourra pas, non plus, être sans effets sur les décisions à venir des dirigeants
israéliens, le problème des otages constituant une pression supplémentaire.
Par ailleurs, dans un contexte international tendu et une situation régionale qui devient de plus
en plus explosive, il ne faut pas oublier qu'Israël représente ou est considéré comme un membre de l'Occident au sein
d'un monde oriental et musulman hostile depuis sa création. Fort de ses victoires militaires obtenues jusqu'ici et du soutien immuable de la diaspora
juive puissante et présente dans les pays occidentaux, et en particulier aux Etats-Unis, il se sent convaincu
de sa supériorité militaire, au point de négliger le fait que l'adversaire peut apprendre de ses défaites. C'est ainsi que le Hamas a frappé cruellement
le 7 octobre en appliquant à la perfection le principe de la guerre asymétrique, celle du faible au fort. Mais pour la cruauté,
la bestialité, la barbarie de son acte, il doit être sévèrement puni. Cependant, M. Netanyahu,
au pouvoir pendant une douzaine d'années, n'a-t-il pas joué avec le feu ?
N'a-t-il pas lui-même alimenté la bête immonde en cherchant à renforcer les capacités de nuisance du Hamas
contre le Fatah de Mahmoud Abbas qui dirige l'Autorité palestinienne précisément pour que son intransigeance
et sa radicalité empêchent toute discussion et tout accord ? D'ailleurs, s'agissant des relations ambiguës avec le Hamas, ce dernier n'a-t-il pas été
engagé, il y a une douzaine d'années, encadré par des officiers du Mossad, dans l'assassinat de dirigeants du FPLP (Front Populaire de Libération de la Palestine, organisation marxiste-léniniste palestinienne) ?
D'autre part, le 24 février 2020, le chef du Mossad ne s'est-il pas rendu à Doha, pour demander au
Qatar de poursuivre son aide financière ? Finalement, par sa politique, M. Netanyahu n'a-t-il pas
mis les Israéliens en danger ? En fin de compte, cette opération terroriste, le Hamas prenant les
Gazaouis en otage, n'a-t-elle pas été conçue pour faire tomber Israël dans un piège ? En effet,
après un tel massacre Tsahal ne peut que répliquer brutalement mais une offensive terrestre
dans Gaza, outre le risque de pertes dans ses rangs, provoquerait des pertes considérables de
civils palestiniens pris comme boucliers humains par le Hamas.
D'autre part, en lançant cette offensive d'envergure, Israël prend le risque d'affaiblir le front nord face au Hezbollah
chiite et donc d'obédience iranienne qui ne manquerait pas d'attaquer Israël avec pour conséquence un embrasement incontrôlable de la région.
C'est la raison du déploiement sur zone de deux groupes navals américains avec deux porte-avions. D'ores et déjà on peut
affirmer que les accords d'Abraham (accords de normalisation avec les Emirats arabes unis (EAU) et Barheïn ayant entraîné une normalisation avec d'autres pays comme le Maroc, le Soudan, l'Arabie saoudite elle-même étant prête à rejoindre ce
processus) deviennent caducs.
L'Iran est ainsi le grand vainqueur de ce retour en arrière après l'arrêt, sinon l'échec, de la normalisation
entre l'Arabie saoudite et Israël, ce qui renforce son rôle de puissance régionale.
Enfin, et c'est capital, il faut réaliser qu'au-delà du drame épouvantable qui se joue depuis le 7
octobre dernier, nous sommes confrontés, en réalité, à une opposition multiséculaire entre le
monde judéo-chrétien et le monde de l'islam. Cette guerre entre civilisations totalement
antagonistes est passée au cours des siècles par des phases différentes plus ou moins violentes ou de calme précaire,
mais, depuis sa naissance au septième siècle, l'islam est resté une menace pour l'humanité. Ce qui s'est produit dans ce nouvel épisode barbare c'est,
en fait, la continuité immuable de cette vision et de cette relation violente au monde qui s'inscrivent dans
l'esprit de conquête de l'islam, idéologie politico-juridico-religieuse qui régit le quotidien du musulman et lui prescrit de combattre tous ceux qui ne
sont pas musulmans.
« L'islamisme c'est marginal, le problème c'est l'islam » (Boualem Sansal).
La violence lui est consubstantielle car il est radical par essence. C'est cette même violence barbare que les
Pieds-Noirs et les Harkis ont subie, en particulier le 5 juillet 1962 à Oran, véritable crime contre l'humanité.
Souvenons-nous, « la valise ou le cercueil » ! C'est la même violence qui a frappé la France lors
des attentats au cours des dernières années. La férocité fait partie des pratiques de cette
démarche permanente de conquête de l'islam et le terrorisme n'est, en fait, qu'un outil parmi
d'autres pour accomplir le projet islamique, le califat mondial. C'est cette même violence qui
s'est installée dans notre pays et qui tue quasi quotidiennement du fait d'une immigration de
masse incompatible et hostile qui devient dangereuse avec le nombre et renforce la cinquième
colonne.
Promise et déclenchée par l'Etat islamique, l'invasion subie par les peuples européens depuis 2015 n'a toujours pas été
comprise comme une attaque sans précédent. Le drame du 7
octobre dernier avec le massacre des innocents est un avant-goût de ce qui se jouera sur notre
territoire si les Français ne réagissent pas. Ils doivent en prendre conscience. Car comme
Israël, nous représentons l'Occident qu'ils exècrent. Nos dirigeants feignent de découvrir les
conséquences de leur lâcheté et de leurs renoncements et comprennent aujourd'hui qu'il est
bien tard et ils ne savent pas quoi faire.
Ils ne peuvent cependant pas dire qu'ils ne savaient pas !
Ce désastre, avec la guerre qui vient, est accablant pour ces gouvernants irresponsables. Le
président de la République nous invite dès lors à la « vigilance », avouant de fait que l'Etat n'est
pas en mesure de nous protéger alors que c'est la première de ses missions régaliennes ! Mais
en même temps, il continue à laisser entrer des dizaines et des dizaines de milliers de
personnes qui ne nous aiment pas. Par ailleurs, l'Etat s'est dessaisi de la gestion de l'immigration en la déléguant à
des associations immigrationnistes largement financées par lui-
même (près de 1 Md € en 2022) et qui s'ingénient à oeuvrer contre l'intérêt général.
Ce n'est plus du laxisme ou de l'humanisme naïf, mais de la haute trahison. L'expérience de ces
quarante dernières années nous conduit à un constat sans appel : Nous ne devons plus
continuer à importer des populations de culture islamique qui veulent notre mort car l'islam est
incompatible avec nos démocraties et avec nos valeurs. C'est de la survie de notre nation qu'il
s'agit. Deux civilisations ne peuvent pas cohabiter paisiblement sur un même sol et le peuple
historique a donc toute légitimité à vouloir rester ce qu'il est et à vouloir se séparer de ceux qui
l'agressent, car il ne tient pas à vivre à l'israélienne.
Il est temps que nos dirigeants l'admettent et prennent des mesures dans ce sens avant que la catastrophe ne se
produise.
« Le président Macron est un homme seul qui devient une partie du problème politique français et non plus un élément de la solution ». Ce propos tenu par un
analyste politique incontesté en pleine crise du covid 19, marquée par une gestion opaque et déloyale, témoignait du comportement peu conforme avec celui
communément attendu d'un dirigeant exerçant les plus hautes fonctions de l'Etat. Il confirmait, en effet, la radicalisation assumée mais incompréhensible du
président à l'égard du peuple, engagée dès le début de la crise des Gilets jaunes et amplifiée pendant la crise sanitaire puisqu'il n'a cessé de provoquer les
Français, d'alimenter et d'enflammer sciemment la polémique instaurant l'insulte et la vindicte en guise d'arguments. Puis il a été réélu malgré le McKinseygate,
étouffant la campagne présidentielle de 2022 en instrumentalisant la crise Ukraine-Russie avant même le déclenchement des opérations militaires russes. Depuis sa
réélection, son autoritarisme est monté d'un cran et son déni des réalités qui impactent le pays a conduit à des événements graves qui mettent les Français en
danger à l'extérieur comme à l'intérieur. Cela ne peut qu'exaspérer ces derniers et provoquer leur colère.
Aujourd'hui, la France, à l'image de Notre-Dame, est fracturée, défigurée et martyrisée.
Fracturée par un président qui a décidé d'appliquer deux principes, « diviser pour régner » et « fort avec les faibles et faible avec les forts », en
dressant les Français les uns contre les autres, la gestion de la crise sanitaire étant l'exemple le plus emblématique.
Défigurée par une immigration de masse incompatible avec notre culture et nos valeurs. Au stade atteint dans le processus engagé de remplacement du peuple
historique, le terme d'immigration n'est plus adapté puisqu'il s'agit d'une invasion, de surcroît organisée contre la volonté du peuple, et qui conduit
insidieusement vers un génocide par substitution.
Martyrisée, enfin, d'une part par des dirigeants insensibles aux souffrances provoquées par des décisions contraires au bien-être général (par exemple,
des milliers de morts pour avoir interdit de soigner les malades dans la phase initiale du covid 19 et pour avoir utilisé le Rivotril dans les EHPADs, crimes pour
lesquels les responsables devront rendre des comptes), d'autre part par cette immigration d'une culture hostile à la nôtre, violente et barbare dans ses pratiques,
et qui viole et tue des Français quasi quotidiennement avec plus d'une centaine d'agressions violentes ou d'attaques au couteau chaque jour.
Comment comprendre qu'au niveau de l'Etat on puisse œuvrer contre les intérêts de la nation alors que le bon sens voudrait que les dirigeants protègent les
Français et appliquent, dans ces conditions, un principe de précaution en inversant le cours de ces flux migratoires hostiles ? Car les propos tenus par le
président de la République, un mois après les émeutes ethniques qui ont ébranlé le pays, sont révélateurs de ses véritables intentions :
« la France a toujours été un pays d'immigration ». Il ment sciemment pour mieux imposer son
« nous poursuivrons donc l'immigration de peuplement ». Le terme de
« transition démographique » employé – nouvelle provocation – lors d'une déclaration antérieure confirme d'ailleurs son refus de s'opposer à ce processus
mortifère. Les Français doivent le savoir et prendre conscience que leur avenir ne dépend plus finalement que d'eux seuls et qu'il devient urgent de réagir, car
renoncer à défendre son héritage historique, spirituel et culturel c'est se condamner à disparaître.
Quand on a servi l'Etat et la nation sous l'uniforme on ne peut pas renoncer et rester silencieux face au désastre qui s'annonce. Si c'est l'amour de la république
qui guide le chef de l'Etat, comme l'a récemment déclaré le ministre de l'Intérieur, pour ma part, c'est l'amour de la France qui m'a guidé jusqu'à présent, cette
France sacrée qui possède un caractère charnel et spirituel comme l'a si religieusement évoqué Charles Péguy, notre patrie héritée de nos pères qui nous commandent
aujourd'hui. Comme soldat, je donnerais ma vie pour la France, pas pour la république invoquée en permanence par nos dirigeants qui ne parlent jamais de la France.
Peut-être est-ce ce qui différencie le militaire du politique dans l'approche qu'ils se font du pouvoir qui leur est confié temporairement à l'un et à l'autre,
sachant qu'il existe toujours une autorité supérieure. Le premier sert pour « le succès des armes de la France » en étant investi de son commandement par une
lettre signée du Président de la République, chef des armées (autorité supérieure), le second est élu au suffrage universel par le peuple souverain (autorité
supérieure) pour « le bien commun et l'intérêt de l'Etat et de la nation ». Cette précision semble être ignorée par le président de la République qui considère
qu'il a tous les droits et qu'il a reçu un chèque en blanc. Eh bien non, Monsieur le président, vous n'avez pas le droit de décider seul sur un sujet aussi capital
que celui de l'existence même du peuple français et donc de son droit à sa continuité historique ! C'est son droit légitime qui ne vous appartient pas ! Les
Français n'ont jamais été consultés sur un sujet aussi existentiel que celui de l'immigration. Nos institutions sont au service de notre démocratie mais elles ne
doivent pas être utilisées par le pouvoir exécutif pour précisément empêcher son expression !
Il ne s'agit pas ici de rébellion ou de sédition mais d'un cri d'alarme sur les conséquences dramatiques à venir si le président de la République persiste à nier
la réalité d'une situation qui conduit à terme, si rien n'est entrepris rapidement, à la libanisation du pays et à un remplacement de peuple par étapes successives
qui feront couler du sang et des larmes. Ne pas reconnaître cette réalité funeste et persister à ne pas vouloir modifier le cours des choses serait, de la part du
président de la République, traditionnellement désigné comme le père de la nation, se rendre coupable d'un manquement grave à l'égard de cette dernière qu'il est
pourtant censé défendre et protéger, manquement à rapprocher inévitablement de l'article 68 de notre Constitution.
Car la situation est extrêmement grave. La décision récente du Conseil d'Etat sur l'interdiction du port de l'abaya à l'école, dernière tentative avortée des
islamistes – mais il y en aura d'autres – n'a aucune importance et n'aura aucune efficacité si nos dirigeants continuent de laisser venir en masse des populations
de culture islamique qu'ils vont vouloir contraindre à ne surtout pas être musulmanes. C'est insensé ! Tout cela parce qu'ils ne s'attaquent qu'aux conséquences
plutôt qu'aux causes profondes qu'ils s'acharnent à favoriser, une stratégie vouée à l'échec en raison de la démographie. Et vouloir « faire nation » comme le
préconise à présent le président de la République n'a pas de sens, car la nation ne se décrète pas, c'est une histoire, c'est un passé, c'est un destin, c'est un
avenir choisi. Cela n'a aucun sens car ces populations n'acceptent ni assimilation, ni intégration, ni vivre-ensemble (séparatisme) ; elles n'ont même pas la
reconnaissance du ventre. Elles veulent, dans un esprit de conquête, imposer leurs modes de vie et leur culture qui sont justement à l'origine de leur misère. En
outre, elles appartiennent déjà à une nation, l'oumma, qu'elles revendiquent et ne quitteront jamais. Mais seuls nos dirigeants politiques ne le comprennent pas.
Cet aveuglement et cette surdité sont illustrés également par les enseignements tirés des émeutes ethniques récentes par le président de la République. Il n'y
aurait que 10 % d'étrangers impliqués dans ces émeutes, ce qui, au demeurant, est considérable. Cela lui permet d'affirmer que tous les autres sont Français sans
vouloir reconnaître et en cherchant à cacher qu'une très large majorité le sont par le droit du sol mais sont issus de cette immigration qui nous est hostile. Par
ailleurs, pour le président le facteur social serait primordial et à relier à l'existence de familles monoparentales ayant perdu toute autorité, évolution qu'il a
d'ailleurs favorisée en détruisant la famille traditionnelle. La vérité est tout autre. Si des bibliothèques ont été brûlées c'est parce qu'elles abritent des
livres que ces incultes, ces arriérés considèrent impies. Si des écoles ont brûlé c'est parce que l'enseignement scientifique contredit leurs fables religieuses.
Une très grande partie de ces jeunes issus de l'immigration est, en réalité, éduquée dans la haine de la France et de notre civilisation par leurs familles.
L'assassinat barbare de Samuel Paty en est la démonstration. Et cette haine de la France ne peut pas être ignorée par le président. Des études ou des rapports
comme celui de l'Institut Montaigne de septembre 2016 doivent l'interpeller après les drames sanglants qui ont frappé la France (Charlie Hebdo, Hyper Casher,
Bataclan, Nice...).
L'essence du politique c'est d'assurer la sécurité à l'extérieur et la concorde à l'intérieur. Or, nous en sommes très loin aujourd'hui. S'agissant de la concorde,
le bon sens commande – pour qu'elle puisse être obtenue dans une société quelle qu'elle soit – qu'elle possède une cohérence interne acquise par une communauté de
destins forgée dans la durée par une même culture, une même civilisation, ce qui se traduit simplement par l'identité. Des minorités peuvent y participer mais à
condition qu'elle restent des minorités pour ne pas menacer cette cohérence. Or, la France d'aujourd'hui représente le contre-exemple de cet idéal par la faute
d'élites politiques qui ont laissé s'installer en masse et sans contrôle sur notre sol des populations de culture et de civilisation incompatibles avec les nôtres,
avec pour conséquences une cohérence de la société qui se dissout, des revendications communautaires et identitaires inadmissibles, des violences inqualifiables.
La France se tiers-mondise avec, de surcroît, une banalisation insupportable des horreurs infligées à nos compatriotes plongés dans la souffrance et le désespoir
du fait de la lâcheté et de l'impuissance du pouvoir politique. Ces populations sont, de plus, devenues des leviers de pression utilisés par des Etats hostiles
contre la politique de la France. Et le président de la République voudrait laisser ce processus de submersion se poursuivre pour le malheur de la France ? Il est
pourtant le garant de l'intégrité du territoire national selon l'article 5 de notre Constitution. Mais l'Europe est également concernée et l'UE est coupable car
impuissante et complice de cette invasion. A Lampedusa, pour la seule journée du 12 septembre, plus de 6000 migrants africains y ont débarqué.
Cette situation devenue hors de contrôle n'est plus tenable et les responsables politiques – exécutif et législatif – seraient bien avisés de mesurer les
conséquences des décisions qu'ils envisagent de prendre (projet de loi sur l'immigration, régularisations des clandestins préconisées par certains, accueil de
nouveaux migrants …). Ils n'ont pas le droit de sacrifier l'avenir de la nation sur l'autel du mondialisme ou d'un humanisme naïf et suicidaire. En favorisant
l'immigration plutôt qu'une politique nataliste et de la famille, ils ont créé les conditions d'un désastre humain à venir avec un génocide par substitution,
véritable crime contre l'humanité. Il s'agit donc de légitime défense et les Français doivent maintenant se réveiller et se mobiliser pour s'opposer à ce naufrage
annoncé, pour l'avenir de leurs enfants, petits-enfants et des générations à venir. Compte tenu de la gravité du problème posé, on ne peut plus écarter le recours
à la force militaire ni des sujets comme la remigration ou le rapatriement de tous ceux entrés illégalement sur notre territoire ou qui n'ont pas obtenu le statut
de réfugiés et de ceux qui ne veulent pas respecter nos lois, la déchéance de la nationalité française de ceux qui crachent sur la France, la suppression du droit
du sol, la sortie temporaire des conventions ou traités qui nous rendent impuissants, la suppression du regroupement familial, la réforme de l'acquisition de la
nationalité française et du droit d'asile, la révision de Schengen, l'instauration pour les métiers en tension de contrats à durée déterminée (cinq ans) avec le
retour au pays d'origine à l'issue.
Persister à œuvrer contre les intérêts et l'existence même du peuple souverain est plus qu'une faute, c'est un crime. Ne pas en prendre conscience et ignorer la
désespérance et la colère des Français serait suicidaire car cela se terminera fatalement très mal.
Le 20 septembre 2023 Général (2s) Antoine MARTINEZ
Les liaisons dangereuses 2
Chers amis,
Les liaisons dangereuses 2 en réponse à l'article du magazine Challenges du 27 avril dernier
intitulé "Les liaisons dangereuses" dont j'ai eu connaissance récemment et donc trop tard pour demander un droit de réponse (délai de trois mois dépassé).
Des médias qui tentent d'étouffer la voix de ceux qui contestent le narratif officiel sur le conflit entre l'Ukraine et la
Russie.
Les liaisons dangereuses 2, ma réponse à la manipulation et à l'établissement d'un nouveau mur des
cons.
En pièce jointe, le texte PDF et ci-dessous le lien url orientant sur le site Place d'armes :
Alors que la guerre fait rage en Ukraine, certains au sein même de nos élites politiques et du monde militaire montrent une véritable fascination pour
les Etats-Unis de Joe Biden au point de leur faire perdre tout sens des intérêts de l'Europe et de la France.
Dans sa publication du 27 avril 2023, le magazine Challenges a présenté un article
intitulé Les liaisons dangereuseshttps://www.challenges.fr/entreprise/defense/russie-revelations-sur-ces-militaires-francais-sous-influence_853283 qui vise à s'ériger en procureur pour accuser certains militaires
français de faire montre d'une véritable fascination pour la Russie poutinienne. Cette accusation ne repose curieusement sur aucun argument si ce n'est celui de l'avoir simplement décrétée pour
la simple raison que leurs déclarations, leurs propos ou leurs écrits n'épousent pas le discours officiel et dérangent fortement. En réalité, en prétendant révéler plusieurs affaires prétendument
embarrassantes n'ayant d'ailleurs aucun lien entre elles, l'amalgame est fait par ses rédacteurs pour aboutir finalement – c'était l'objectif – à la dénonciation de ceux qui refusent le narratif
otanien sur le conflit entre la Russie et l'Ukraine et qui contestent l'alignement, voire la soumission de notre pays aux Etats-Unis et à l'OTAN dans cette guerre par procuration.
Cette démarche accusatoire, donc à charge, est cependant, dans sa forme, révélatrice d'une
certaine fébrilité, d'un désarroi évident provoquant une mise en cause de certitudes, enfin d'une marque de faiblesse.
L'entrée en matière choisie par les rédacteurs pour atteindre leur cœur du sujet – à savoir
l'établissement d'une liste de militaires ou de personnalités qu'ils considèrent « fascinés par la Russie poutinienne » et qu'ils classent arbitrairement comme pro-russes révèle
ce besoin permanent de références pour valider leur jugement. Cela traduit un manque de confiance dans leur affirmation équivoque car non argumentée. Cela révèle également l'indigence de leur
méthode pour masquer leur refus du débat en utilisant des événements inconnus des Français et présentés sous forme de roman de science fiction ou d'espionnage pour allécher et exciter le lecteur.
On en sourirait presque si le sujet ne prêtait pas plutôt à pleurer. Heureusement, le ridicule ne tue pas. Est-il cependant permis de le regretter ? Par ailleurs, au-delà de l'utilisation de
ce procédé artificiel, on ne peut que déplorer le lot de litanies affligeantes et pitoyables déclamées dans une novlangue désormais adoptée par la nouvelle génération de médias et de
journalistes, prétendus tels, convertis à une culture agonisante car privée de tout lien historique, spirituel et culturel.
C'est ainsi, par exemple, que certains de ces militaires montrés du doigt sont qualifiés de
traditionnalistes, de catholiques fervents (?) ou ont pu être inquiétés dans leur avancement pour avoir participé à une manifestation anti-mariage pour tous. On ne perçoit pas le rapport avec le
sujet traité..., mais à la réflexion, si, le ton étant réprobateur et valant donc culpabilité. C'est même dorénavant une tare que d'affirmer sa foi chrétienne. Ces journalistes ont simplement
oublié le fait que la France est de culture gréco-romaine et de religion chrétienne. Eux n'ont plus de racines car ils ont renié leur propre histoire. De ce fait, défendre ces valeurs dépassées
pour eux vous entraîne inéluctablement dans le camp du mal.
C'est ainsi, également, que certains de ces pestiférés sont signataires de la tribune dite
des généraux de 2021. On notera le choix de la sémantique qui traduit ici une réelle attitude condescendante et méprisante à l'égard des généraux concernés, une « brochette d'officiers en
deuxième section » qui auraient commis une infamie (?) avec « la fameuse tribune » en alertant sur le délitement de la France, démarche pourtant approuvée par une large
majorité de Français. Les craintes émises dans cette tribune prémonitoire se sont d'ailleurs concrétisées avec les émeutes ethniques qui ont ébranlé récemment notre pays. Ces généraux avaient
donc raison, mais ils n'ont pas été écoutés. De même, ils ne le sont pas aujourd'hui et ne le seront pas sur cette guerre par procuration entre l'Ukraine et la Russie. La condescendance et le
mépris affichés par ces journalistes en témoignent. Lorsque la sentence tombera cependant, ils auront collaboré au malheur de la France.
C'est ainsi, par exemple, qu'ils stigmatisent la connaissance, la compétence et l'expérience
acquises par ceux qu'ils qualifient de« secte »ou de« foyer de russo-béats »– en particulier les anciens Attachés militaires ayant servi en Russie – en soulignant le fait qu'ils sont russophones, donc forcément
déloyaux et accessoirement agents de l'ennemi. Leur aveuglement, si ce n'est leur conditionnement voire leur inculture du domaine militaire et de sa finalité, les empêche de comprendre
l'impérieuse nécessité de maîtriser des langues comme le russe, le chinois, l'arabe lorsqu'on doit occuper des fonctions de ce niveau au sein de nos ambassades et, donc, au service des intérêts
de la France. Cela dit, il en est de même avec les pays anglos-saxons. Mais il serait inconvenant de parler dans ce cas de« secte »ou de« foyer d'américano-béats ». Ces journalistes se discréditent en
une seule phrase lorsqu'ils citent l'une de leurs sources :« Il y a une réelle fascination pour le régime poutinien chez certains officiers, notamment des profils
traditionalistes violemment antiaméricains et anti-Otan ». Le propos recueilli est celui d'un officier général français, ancien chef de la division Euratlantique du commandement stratégique de l’OTAN à Norfolk
(Etats-Unis), aujourd'hui en deuxième section et qui n'est bien évidemment ni violemment anti-russe, ni américano-béat, alors qu'il est probablement en situation de conflit d'intérêt avec
l'OTAN !
Ces liaisons dangereuses (titre choisi par ces
journalistes pour leur article) pourraient donc tout aussi bien caractériser les relations que nous entretenons avec les Etats-Unis et l'OTAN, notamment depuis notre retour dans le commandement
militaire de l'Alliance atlantique, annoncé par le président Sarkozy en novembre 2007 et entériné en avril 2009 (sommet de l'OTAN à Strasbourg). Pardon d'avoir repris ce titre et son sous-titre
(ou résumé) en les adaptant ironiquement pour cette tribune, mais la tentation était trop forte. Car il serait facile de faire de tels procès d'intention dans l'autre sens même si nous sommes des
alliés des Etats-Unis. N'oublions cependant pas qu'un Etat, comme la France, n'a pas d'amis mais des intérêts propres que doivent lui dicter sa souveraineté et son indépendance, intérêts qui
convergent au sein d'une alliance, ce qui est naturel, mais qui peuvent également diverger et donc devoir faire évoluer notre position selon les situations ou les circonstances. Il est fâcheux
pour la France que nos dirigeants n'oeuvrent pas dans cette perspective. Car cette guerre par procuration – avec ses conséquences funestes pour les pays européens – sera menée, malheureusement
pour l'Ukraine, jusqu'à son effondrement et son démembrement. L'Ukraine et les pays européens seront les grands perdants de ce conflit qui n'aurait jamais dû avoir lieu. Il n'y a rien de
pro-russe dans un tel propos ni dans ceux déjà émisUkraine - Russie, du
fantasme à la réalité (volontaires-france.org)etUkraine-Russie, un an de conflit (place-armes.fr). Il faut affronter froidement la réalité. Si parce que l'analyse d'une situation n'est pas en phase avec le narratif officiel c'est
être pro-russe et que cela vous vaut d'être censuré, alors il n'y a plus de débat possible. C'est, de plus, mentir et cacher aux citoyens les graves difficultés, voire les souffrances à venir.
C'est insensé et dramatique !
Des liaisons dangereuses, puisque cela semble
être la préoccupation de ces journalistes, on peut bien évidemment les évoquer, les dénoncer même, lorsqu'elles sont établies clairement par des faits et non par des spéculations. Mais que penser
– et que pensent ces journalistes ? – lorsque des liaisons dangereuses sont entretenues par l'Etat lui-même et donc par ses dirigeants ? Car c'est bien ce qu'il s'est passé au cours de
la crise sanitaire du Covid 19 avec la sollicitation continue de cabinets de conseil, le Procureur de la République ayant été saisi par le Sénat après sa commission d'enquête et son rapport
explosif, ce qui a conduit d'ailleurs des associations et des collectifs à déposer une plainte. Au-delà du coût financier représenté par le recours à ces cabinets de conseil, c'est surtout de la
mise au jour d'un acte de trahison, dirigé contre les intérêts de la France et des Français, ce que la loi désigne comme l'atteinte aux intérêts supérieurs de la Nation, qu'il s'agit. Car
l’enquête a montré que ces cabinets privés ont eu, au minimum,
une influence avérée sur la décision publique, ce qui est scandaleux.Avoir laissé des sociétés
privées très puissantes, telle que le cabinet américain McKinsey, accéder au cœur même de l’État n'est pas acceptable. Or, ces cabinets ont ainsi eu accès à une masse considérable d’informations
et de renseignements sur le fonctionnement même de l’État dans ses moindres rouages. La conséquence est que de telles informations (pouvant être confidentielles, voire relevant du secret d'Etat
ou du secret défense) ont pu ou peuvent tomber entre des mains étrangères, que ce soit des sociétés privées mais même, et surtout, le gouvernement américain, ce qui est de nature à mettre en
cause la souveraineté nationale !
Ces journalistes pourraient alors rétorquer que
nous nous éloignons du sujet. Précisément pas, bien au contraire, car ce dernier point révèle, en fait, le niveau de soumission et de vassalisation de notre pays aux Etats-Unis, prêt à lui
déléguer sa souveraineté. Cette liaison-ci est donc bien dangereuse. La guerre entre l'Ukraine et la Russie en est l'illustration parfaite. L'Histoire offrait pourtant à la France qui présidait
l'Union européenne au premier semestre 2022 – c'est à dire avant et après le déclenchement du conflit – l'opportunité de se distinguer en se présentant comme une puissance d'équilibre et proposer
ses efforts et ses bons offices pour l'organisation d'une conférence internationale pour la paix.
C'était l'intérêt de l'Europe et la France y
aurait énormément gagné. En ne le faisant pas, l'irréparable s'est produit. Le réveil sera brutal et douloureux pour les Européens.
Manifeste contre l'effondrement organisé et annoncé
Après la crise des gilets jaunes (jamais résolue car une autre crise, celle provoquée par le Covid prenait le relais),
après la crise sanitaire gérée par la peur, la contrainte et le cynisme consistant à dresser les Français les uns contre les autres et à supprimer des
libertés (certains devront rendre des comptes devant la justice), après la crise internationale avec le conflit Ukraine-Russie utilisé pour se faire réélire en jouant sur la peur, après la réforme des retraites passée en force, le président de
la République tente de reprendre l'initiative après une semaine d'émeutes ethniques qui ont ébranlé le pays.
Pour cela, il faut d'abord, selon ses propres déclarations, comprendre ce qu'il s'est passé avant
d'en tirer les conclusions. Chacun remarquera qu'il s'engage, en fait, dans une démarche dilatoire pour évacuer un sujet
qu'il refuse de traiter car il ne peut pas ignorer les causes profondes de ce désastre annoncé depuis longtemps. Doit-on rappeler l'avertissement de
son premier ministre de l'Intérieur au moment de son départ en 2018 (« On vit côte à côte, je crains que demain on ne vive face à face, nous sommes en face de problèmes immenses ») ?
- Doit-on rappeler l'appel lancé contre la signature du pacte de Marrakech en 2018 ?
- Doit-on rappeler l'alarme lancée dans la tribune dite des généraux en 2021 (« il n'est plus temps de
tergiverser sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers ») ?
- Doit-on rappeler qu'après au moins quatre décennies d'immigration massive et incontrôlée, aux conséquences néfastes
et aggravées par l'invasion promise par l'Etat islamique en décembre 2014 et déclenchée à l'été 2015 (et qui
se poursuit), le pouvoir politique, non seulement ne réagit pas, mais refuse de stopper ce processus mortel pour les Français.
Pourtant le message délivré par les islamistes est clair.
- Comment persister à rester dans le déni après Charlie Hebdo, l'Hyper casher, le Bataclan, Nice, le père Hamel, Samuel
Paty et tous ceux frappés d'une mort violente au couteau, sans oublier les policiers et gendarmes tués ou blessés en service ?
- Comment persister à rester dans le déni lorsque nos compatriotes subissent chaque jour une
bonne centaine d'agressions au couteau provoquant des morts et des blessés relégués par des
médias serviles au rang de simples faits divers ?
Si l'Etat exclut de stopper le flux de cette immigration incompatible avec nos valeurs, on doit comprendre qu'il choisit
délibérément de l'accompagner et donc qu'il trahit la nation.
L'Etat trahit la nation en soumettant sa souveraineté à l'UE.
Les Français doivent en prendre conscience. Mais ne nous y trompons pas. La mort malheureuse du jeune voyou issu de cette
immigration n'a été qu'un prétexte pour déclencher une guérilla urbaine à grande échelle, organisée,
coordonnée et impliquant des dizaines de milliers d'individus!
Il s'agissait d'un test grandeur nature très réussi si on veut bien considérer, au-delà du nombre d'émeutiers et de
communes concernées, la nature et le degré des violences exercées. Il est cependant à craindre que la prochaine fois –
car il y aura une prochaine fois (2005 n'a pas servi de leçon) – lorsque le signal sera donné, ces individus biberonnés et éduqués dans la haine de la France, à présent certains de leur puissance de nuisance et de leur
impunité, s'en prennent non seulement aux biens publics mais également aux biens privés et aux personnes.
Ajoutons que pour l'instant, à l'exception de quelques cas isolés, les armes de guerre dont disposent ces bandes
n'ont pas été sorties. Mais ces armes existent et circulent.
Cette menace est à prendre avec le plus grand sérieux.
N'est-il pas sidérant de constater que ce président refuse, dans sa vision de l'exercice très
personnel du pouvoir, d'admettre l'évidence des drames qui s'annoncent pour la France et les
Français depuis longtemps ?
Qu'en est-il dans ces conditions du bien commun et de l'intérêt de l'Etat et de la nation, alors qu'il exerce les plus
hautes responsabilités depuis plus de onze ans ?
Un peuple, une nation ont un esprit, une âme forgés par des siècles d'histoire qui ont façonné
des mœurs, un mode de vie, une vision de l'homme et de la vie modelée pour nous, Français,
par la culture gréco-romaine et la religion chrétienne. Une nation est une communauté de
destins forgée dans la durée, une culture et une souveraineté établies sur un territoire, un héritage reçu de nos pères
que nous devons plébisciter chaque jour pour le perpétuer. Et cette âme possède un caractère sacré, mais l'âme de la France est aujourd'hui outragée,
profanée, blessée par l'installation continue sur notre territoire – favorisée par certains – de populations maintenues dans la misère, l'obscurantisme et la violence par leur culture incompatible avec la nôtre.
La vérité c'est que nos dirigeants oeuvrent contre les intérêts de la nation.
Comment l'expliquer autrement puisqu'ils refusent de s'opposer à cette submersion migratoire
incontrôlée et contestent au peuple français sa légitimité à s'exprimer sur le sujet ? Plus d'une personne sur cinq et d'une naissance sur trois sont aujourd'hui d'origine extra-européenne sur notre territoire.
La démographie est une arme redoutable et si nos dirigeants politiques persistent à ne pas vouloir prendre des mesures
fermes pour modifier le cours des choses, l'affrontement est à
terme inévitable. Car le divorce est définitivement consommé entre, d'une part le peuple français de
cœur et de tradition incluant nos compatriotes d'origine ou de naissance étrangères ayant choisi la France, soucieux de l'unité de la nation et de son
droit à la continuité historique, et d'autre part celui de papiers car son drapeau n'est pas le drapeau français, renforcé par les
étrangers de même culture, embrigadés dans un processus de communautarisme, de séparatisme et de conquête.
La première des fonctions régaliennes n'est-elle pas de protéger et de défendre le peuple face à
toute menace, de maintenir son unité et de rechercher son bien-être ?
Comment comprendre alors que le pouvoir n'oeuvre pas dans ce sens et n'incarne pas le pouvoir et les intérêts de
la nation ?
A force de tenter depuis quarante ans de régler les problèmes en traitant les symptomes et non les causes, nos
gouvernants croient acheter la paix civile ou l'apaisement au prix du déshonneur.
En réalité, ils récolteront, pour le plus grand malheur de la France, et le déshonneur et la guerre, non pas civile, mais
ethno-culturelle. La bataille qui s'engage est bien civilisationnelle, identitaire et culturelle. Car ces hordes haineuses ne se considèrent
pas membres de la communauté nationale. Leur drapeau n'est pas le drapeau français. Elles sont, par ailleurs,
instrumentalisées et utilisées comme levier d'influence et de pression sur la politique de la France par des Etats hostiles. Ce n'est pas
tolérable.
La lâcheté, le manque de clairvoyance, la trahison de nos dirigeants successifs depuis 1981 conduisent la France à
sa perte.
Nous sommes aujourd'hui à la croisée des chemins et notre pays s'enfonce dans la chienlit et le chaos, et nos dirigeants,
installés dans un déni total de la situation réelle, guidés par leur logique technocratique et soumis à l'idéologie mondialiste et progressiste de
la Davocratie, réalisent soudain qu'ils ne maîtrisent plus rien et ne savent plus, en réalité, quoi faire.
Cela est plus qu'inquiétant car leur impuissance pourrait les pousser vers une fuite en avant en réagissant par des mesures liberticides pour étouffer
toute résistance.
Car l'accalmie précaire n'est pas due au rétablissement de l'ordre par la République mais par les dealers
qui,empêchés dans leur commerce pendant ces émeutes, ont sifflé la fin de la récréation !
La France brûle mais l'image d'un président assistant au même moment à un concert avant de
décider le lendemain d'annuler tous les événements et concerts programmés, d'afficher
joyeusement sa présence en bras de chemise sur le Tour de France cycliste ou de s'étonner de
la tragédie qui se joue en déclarant avec une certaine impudence : « Qui avait prévu ce qui
allait se passer ? » restera une image indécente, consternante, effrayante et dévastatrice
pour
le pouvoir politique qui perd toute crédibilité, voire légitimité.
Cela est d'autant plus dramatique que, dans cette tragédie, le président de la République, garant de nos institutions,
abolit de fait la séparation des pouvoirs puisque les termes formulés pour qualifier la mort du jeune voyou, « inexplicable et inexcusable », scelle délibérément le sort du policier avant même l'ouverture de l'enquête. La pression
ainsi exercée sur les magistrats est insupportable. Par ailleurs, ces émeutes se sont produites dès après son retour de Marseille, séjour pendant lequel
il n'a cessé de s'attribuer des satisfecit pour la politique menée notamment sur le plan de la sécurité (23 morts à Marseille en cinq mois !).
Quel démenti cinglant qui signe l'échec total et définitif des fameux cent jours censés ramener l'apaisement et qui se
terminent, en réalité, non seulement en véritable fiasco mais en calvaire pour les Français !
L'heure est donc grave.
L'Histoire est tragique et le destin d'une nation et d'un peuple ne peut pas s'affranchir à certains moments critiques de
démolitions, de renversements ordonnés suivis de reconstructions et d'embellissements. Nous sommes dans ce moment critique
aujourd'hui pour notre France fracturée, défigurée et martyrisée à l'image de Notre-Dame de Paris, à cette croisée des chemins où le choix de la voie à prendre est capital et exige de ne pas reculer car c'est de la survie même de notre
nation, de notre civilisation qu'il s'agit.
Alors, si des élus de la République peuvent participer impunément à des manifestations interdites avec ceux qui menacent
la nation et que des patriotes, respectueux de la loi, se voient, eux, interdire illégalement leur rassemblement comme le 13 mai dernier (cf.
décision d'interdiction invalidée par le tribunal administratif), c'est que nos dirigeants manquent de clairvoyance, de courage et se soumettent à « la loi du plus fort » appliquant le principe destructeur «
faible avec les forts, fort avec les faibles ».
Et l'intention de nos gouvernants d'étouffer toute vélléité de résistance des Français, en jouant, une fois de plus, sur
la peur et la pression est tellement évidente qu'elle est contre-productive car elle révèle l'effroi d'un pouvoir qui ne maîtrise pas la situation.
Deux actions doivent donc être menée dorénavant par les patriotes, de droite et de gauche, attachés à leur héritage
historique, spirituel et culturel car chacun sait que le
pluriculturalisme/multiculturalisme est une imposture sanglante.
Le peuple français, comme tous les peuples, a le droit à la différence. Il a le droit légitime d'être différent des
autres peuples et de vouloir rester un peuple européen. Personne ne conteste la présence de minorités qui doivent, au besoin, être protégées, mais qui doivent rester des minorités. Si le président de la République est élu au suffrage
universel, il ne l'est pas pour favoriser un changement de peuple. Ce n'est pas l'intérêt de la nation. Et oeuvrer contre l'intérêt de la nation
constitue un manquement grave aux devoirs de tout dirigeant politique, comme de tout serviteur de l'Etat. Et si le peuple en souffrance, parce qu'ignoré perpétuellement dans ses aspirations en tant que nation, décidait de manifester son
opposition à la politique migratoire insensée menée par nos dirigeants, qui pourrait contester sa légitimité ?
La souveraineté nationale appartient au peuplequi l'exerce par ses représentants et par la voie du
référendum. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice (article 3 de la Constitution).
Ces deux actions doivent s'inscrire dans la constitution d'une union sacrée, la première
concernant les citoyens français, la seconde impliquant tous les partis politiques patriotes.
S'agissant des citoyens français, il faut organiser le rassemblement des patriotes, civils et
militaires/policiers/gendarmes ayant quitté l'activité qui n'ont qu'un seul drapeau dans leur cœur,
qu'un seul drapeau comme étendard, le drapeau français, qui ont pris conscience de l'urgence
du combat noble et légitime à mener pour sauver la France en danger, préserver la terre charnelle défendue et transmise
par nos pères, un héritage inestimable à confier à nos descendants pour le perpétuer. Et notre jeunesse – non wokisée – qui représente en
grande partie l'avenir de la France et donc notre espérance, doit être impliquée dans cette démarche.
La tâche est ardue mais elle est réalisable. De nombreuses associations ou organisations
patriotiques, voire d'anciens combattants, existent et agissent mais individuellement dépensant
jusqu'ici leur énergie en vain. Il faut donc essayer de les rassembler en une confédération puissante en mesure d'agir
plus efficacement collectivement. Cela permettrait d'établir des objectifs et d'arrêter des priorités dans les actions à mener. Parmi celles-ci, il
faut, pour être en mesure de peser et d'influer, se donner les capacités d'organiser une manifestation puissante pour défendre notre identité, l'âme de la France, et s'opposer à la politique migratoire suicidaire du gouvernement. Dans cette
perspective, une réflexion doit être menée sur le choix d'une date au symbole fort du point de vue patriotique. Plusieurs associations/organisations
patriotiques disposent d'un maillage territorial qui pourrait être développé et consolidé par cette
confédération au niveau régional, départemental pour faciliter la mise en place, par secteurs, de
cellules ou comités réactifs, chargés de suivre la situation, d'alerter en cas de besoin et d'informer les
familles.
La notoriété acquise par Place d'armes permet de penser que cette organisation est potentiellement
capable de faciliter le regroupement de toutes les associations patriotiques en une confédération. Une première étape doit conduire rapidement
les responsables de ces associations à se mettre en rapport avec le bureau directeur de Place d'armes pour
ensuite, après avoir établi les ralliements à cette confédération, déterminer les modalités d'action et le partage des tâches.
Il y a urgence à agir et à privilégier ce regroupement seul capable de permettre le sursaut. Il va sans dire que ce
processus s'engage dans le respect de la loi.
Quant au second volet concernant les partis politiques patriotes, il est temps, devant l'évidence
du danger et des drames qui se préparent, qu'ils assument leurs responsabilités et qu'ils
exercent leur rôle avec le sens du devoir en mettant de côté, pour leurs chefs, leur ego et
ambitions personnelles véritables obstacles à toute alliance ou union salvatrice.
Car la seule priorité
aujourd'hui c'est la France et, comme pour les citoyens français, le salut ne peut venir que du rassemblement. Un appel est donc lancé
aux responsables de ces partis politiques patriotes pour qu'ils se rencontrent au plus vite pour s'accorder sur des mesures décidées
en commun pour le court terme (2023/2024) et le moyen terme (2027).
Les émeutes ethniques qui ont ébranlé la France confirment bien que le cancer à éradiquer c'est l'immigration
extra-européenne de masse.
Or, le pouvoir en place ne veut pas s'opposer à cette submersion.
Sur le court terme, notre Constitution donne aux partis représentés au Parlement des outils pour
le sanctionner (articles 49 et 50). Qu'ils exercent sans attendre ce pouvoir.
Pour le moyen terme, n'est-il pas temps que tous les responsables des partis politiques patriotes, représentés ou
pas au Parlement engagent, compte tenu de l'urgence et de la menace qui pèse sur la nation, leur énergie dans
des négociations afin de s'accorder sur des mesures visant à inverser le flux de cette immigration incompatible avec nos valeurs et qui menace notre
avenir.
L'immigration constitue bien le problème central qui défie notre avenir et le sursaut ne pourra
donc venir que des citoyens eux-mêmes. C'est pourquoi ils doivent se rassembler d'une part, et
exercer un lobbying fervent et acharné sur les partis politiques patriotes d'autre part, pour que
cet effondrement organisé n'ait pas lieu, pour que vive la France.
Le 14 juillet 2023
Général (2s) Antoine MARTINEZ
Le mensonge et la manipulation pour diviser la Nation
Il y a deux ans, la lettre ouverte à nos gouvernants et parlementaires ou tribune
dite des généraux sonnait l’alarme sur l’état de délitement de la France et sur ses conséquences. Le constat émis par cette lettre était approuvé par une large majorité de Français.
Depuis ce moment, la situation n’a cessé de s’aggraver, le président de la République n’ayant même pas daigné s’exprimer sur ce constat pourtant accablant car Il refuse que le débat légitime sur
des sujets vitaux pour l’avenir, voire la survie de la nation puisse se tenir.
N’oublions pas qu’après l’épisode « Gilets jaunes », avec une
phase quasi-insurrectionnelle en début d’année 2019, le Covid 19 a permis à nos dirigeants, par une gestion de cette crise sanitaire basée sur la peur, de soumettre les esprits, de porter
atteinte aux libertés publiques ou individuelles, de monter les Français les uns contre
les autres, d'interdire aux médecins de soigner, ce qui a provoqué des milliers de morts, sans
compter l’utilisation du Rivotril dans les EHPADs. Ce dernier point devra d’ailleurs recevoir un jour une explication et certains devront rendre des comptes devant la Justice. Ce rappel permet de
souligner la radicalité avec laquelle a été gérée cette crise par l’Etat avec son lot de souffrances endurées par les Français et confirme une dérive autoritaire du pouvoir exécutif qui
transforme notre démocratie dite libérale en une démocratie totalitaire.
C’est dans ce contexte que l’association Place d’armes, à l’origine de la tribune dite des généraux, ignorée par ses
destinataires, a lancé un nouvel appel – au peuple français, cette fois-ci – et un rassemblement, comme elle l’avait fait le 26 mars 2022, devait se tenir à Paris le 13 mai. Les services de la
préfecture avaient d’ailleurs félicité ses responsables pour les conditions dans lesquelles s’étaient déroulée cette manifestation. Mais cette année, le ministre de l’Intérieur a décidé de façon
arbitraire d’interdire cette manifestation, se référant, pour se justifier, aux réactions suscitées après la manifestation tenue une semaine avant par le groupe
ultranationaliste « Comité du 9 mai ». La préfecture avait pourtant justifié l’autorisation de cette manifestation du 6 mai en expliquant que
« dans la mesure où cette manifestation n’avait occasionné, les années
précédentes, aucun débordement ou trouble à l’ordre public, le préfet de police n’était pas fondé à prendre un arrêté d’interdiction à son encontre. »
Mais, manifestement le pouvoir, aujourd’hui aux abois, préfère s’entêter dans sa radicalisation en bafouant la liberté
d’expression et en classant Place d’armes dans le camp de l’extrême/ultradroite. Cette méthode despotique permet au pouvoir d’entretenir la fracture du peuple en dressant les Français les uns
contre les autres.
Cela dit, la colère, contenue et accumulée depuis 2019 par les Français, s’est brutalement libérée après l’adoption de la
réforme sur les retraites obtenue par l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution et perturbe sérieusement les
déplacements du Président de la République ainsi que des membres du gouvernement, voire des parlementaires de la majorité présidentielle. L’inquiétude sinon la panique est en train de s’installer
au sein du pouvoir exécutif. C’est dans ce climat de tensions que le mensonge et la manipulation sont utilisés par l’Etat contre Place d’armes.
Tribune : Russie/Ukraine : Un an de conflit
Au Président de la République et à son gouvernement,
aux représentants de la nation et au peuple français
Un an tout juste après l'agression de l'Ukraine par la Russie et alors que ce conflit semble
s'enliser, il faut bien admettre que les risques d'embrasement et de débordement au-delà du
territoire ukrainien deviennent très sérieux aujourd'hui du fait du soutien massif de Kiev décidé
par l'OTAN, notamment en matière de matériel militaire lourd, qui pourrait conduire les dirigeants russes à considérer
cette démarche comme belliqueuse à leur égard. Les pays européens, membres de l'OTAN, traités de ce fait comme co-belligérants seraient donc
en première ligne et potentiellement sous la menace directe de frappes de représailles, ce qui déclencherait
une phase nouvelle de cette guerre qui deviendrait incontrôlable. Il ne sert à rien de clamer qu'il ne s'agit pas de co-belligérance pour tenter de s'en
convaincre. En effet, c'est la guerre et si les Russes considèrent qu'il s'agit de co-belligérance, cette co-belligérance sera considérée comme telle avec ses conséquences. La situation est donc extrêmement grave et préoccupante et la responsabilité des
dirigeants européens est immense dans la tournure que pourrait prendre ce conflit, pour l'instant encore, contenu géographiquement.
Les dernières déclarations du Président de la République, engageant la France, lors de la
conférence sur la sécurité qui s'est tenue à Munich, ne sont d'ailleurs pas de nature à faire
baisser la tension. Refuser d'engager le dialogue avec la Russie qui contrôle à ce stade environ
20 % du territoire ukrainien et pousser à sa défaite d'une part, et laisser croire que l'Ukraine serait en capacité
d'imposer ses conditions dans une négociation qui surviendrait après une hypothétique contre-offensive victorieuse d'autre part, relève d'un déni de
réalité qui pourrait
être catastrophique et dramatique pour l'Ukraine et les pays européens. Il est encore temps
d'arrêter le massacre !
C'est pourquoi j'appelle le Président de la République et le gouvernement à un sursaut inspiré
par la raison. Avoir servi la France sous l'uniforme pendant une quarantaine d'années m'en
donne aujourd'hui le droit, sinon le devoir. Car la politique et la géopolitique se fondent sur des
réalités et non sur des fantasmes ou sur l'émotion. Et les réalités internationales en 2023,
confirmées s'il en était besoin par ce conflit en Ukraine, sont représentées par les Etats-Unis, la
Russie et la Chine, seules puissances en mesure – en fonction de leurs seuls intérêts propres –
de peser sur l'issue de cette guerre par procuration, l'Union européenne étant de son côté
totalement dépassée car ayant choisi depuis la fin de la Guerre froide d'engranger les dividendes de la paix au détriment
de sa défense. Ignorer cette évidence ou refuser de l'admettre peut conduire à des prises de décisions tragiques pour la France et les Français.
C'est pourquoi j'appelle les représentants de la nation, députés et sénateurs, étrangement
silencieux sur les décisions partisanes prises par l'exécutif et qui engagent la France dans ce
conflit, à exiger un débat au Parlement. La France se devait, en présidant l'Union européenne
au cours du premier semestre 2022 – avant même l'agression russe et dans les mois qui l'ont
suivie – d'adopter un rôle singulier de puissance d'équilibre, de vrai médiateur donnant à la
diplomatie sa raison d'être dans ce conflit qui aurait pu et qui aurait dû être évité ou arrêté. Car
cette guerre est un vrai malheur pour l'Europe. En ne faisant pas ce choix et en suivant
aveuglément les Etats-Unis, la France a manqué un rendez-vous avec l'Histoire. Les Français
pourraient le payer cher.
C'est pourquoi, enfin, j'appelle les Français à prendre conscience des enjeux qui touchent à leur
sécurité et donc à leur avenir. Cette prise de conscience doit les conduire à manifester
fermement, résolument et massivement leur désaccord à des décisions qui privilégient et
alimentent manifestement la poursuite de la guerre et sa propagation jusqu'à l'irréparable au
lieu de créer les conditions de son arrêt.
Car sur les raisons du déclenchement de ce conflit et par conséquent de la nécessité et du bien
fondé de mon appel, il est indispensable de rapporter les faits qui contredisent le discours
officiel et justifient l'opposition à la posture adoptée par la France qui découle, en fait, d'un
narratif partiel et partial imposé aux Français. « Les responsables des guerres ne sont pas ceux
qui les déclenchent, mais ceux qui les ont rendues inévitables » (citation attribuée à
Montesquieu).
En l'occurrence, la Russie a déclenché cette guerre le 24 février 2022, mais ce sont les Etats-Unis qui l'ont
rendue inévitable.
➢ Depuis la fin de la Guerre froide, en effet, la Russie est devenue une obsession pour l'Etat profond américain qui
refuse notamment tout développement des relations entre ce pays et les pays européens, car il a rapidement compris que la paix instaurée déboucherait –
c'est inévitable – à un développement progressif sur le continent européen des échanges et des relations
commerciales, économiques, voire politiques qui bouleverserait à terme la situation
géopolitique et menacerait son hégémonie. C'est la raison, d'ailleurs, du maintien de l'OTAN,
engagée dans un long processus d'expansion vers les frontières de la Russie et visant à
l'affaiblir sur le long terme, alors que le Pacte de Varsovie avait été dissous.
➢ Cette stratégie délibérément agressive à l'égard de la Russie a été conçue et présentée
par Zbignew Brzezinski dans son ouvrage « Le grand échiquier » dès 1997. « L’Amérique doit
absolument s’emparer de l’Ukraine, parce que l’Ukraine est le pivot de la puissance russe en
Europe. Une fois l’Ukraine séparée de la Russie, la Russie n’est plus une menace ». En une
phrase, ce qui est désigné comme un objectif à atteindre ne peut être compris que comme une
déclaration de guerre avant l'heure et peut expliquer, a posteriori, la décision de la Russie
d'attaquer la première le 24 février 2022.
➢ La concrétisation de cet objectif est exprimée par la révolution de Maïdan préparée
pendant des années et déclenchée en 2014 par un véritable coup d'Etat fomenté par la CIA qui
a entraîné le renversement du président ukrainien pro-russe, provoqué la division du pays et
débouché sur une véritable guerre civile avec le bombardement et le massacre des populations
ukrainiennes du Donbass par le nouveau régime, parce que russophones et tournées vers la
Russie.
➢ Tout a été fait par l'Ukraine et les Etats-Unis pour provoquer cette guerre avec la Russie. L'interview, le 18 février
2019, d'Oleskiy Arestovytch, conseiller du président Zelensky, est révélatrice. Le plan d'action détaillé qu'il déroule face au journaliste (tant de
précision au
regard de ce qu'il se passe aujourd'hui ne peut que montrer qu'il a reçu des assurances (cf.
rapport de la Rand Corporation pour déstabiliser la Russie) constitue un témoignage accablant.
Il n'hésite pas à déclarer que le prix à payer pour rejoindre l'OTAN est un grand conflit avec la
Russie, en ajoutant que cette guerre commencerait entre 2020 et 2022 ! « L'OTAN forme
l'armée ukrainienne, fournit les armes et la formation nécessaires depuis 2014 » (Jens
Stoltenberg, Secrétaire général de l'OTAN).
➢ Un accord de partenariat stratégique et militaire a, en outre, été signé entre Washington et Kiev le 10 novembre 2021,
trois mois avant l'offensive ukrainienne sur le Donbass le 16 février 2022 qui a entraîné la réponse russe le 24 février. Cet accord scelle une alliance
entre les Etats-Unis et l'Ukraine, est dirigé contre la Russie et promet à Kiev l'entrée dans l'OTAN.
➢ Quant aux accords de Minsk I (5 septembre 2014) et Minsk II (12 février 2015), ils ont été sabotés par les Etats-Unis
(déjà installés (cf. Mme Victoria Nuland) dans les instances
décisionnaires de l'Ukraine) qui ne pouvaient supporter que cette crise fût gérée par les
Européens eux-mêmes et notamment par la France et l'Allemagne signataires de ces accords
et garants de leur application. La France a d'ailleurs une responsabilité immense – partagée
avec l'Allemagne – dans la situation actuelle en n'ayant pas oeuvré pour cette application et a
donc failli à sa signature. Mais on sait aujourd'hui, après l'aveu cynique de Mme Merkel confirmé par le président
Hollande, que ces accords n'étaient qu'un subterfuge destiné à tromper la Russie et à permettre au nouveau régime ukrainien de gagner du temps
pour s'organiser, s'armer et se préparer.
➢ Par ailleurs, dès le 27 février 2022, le président ukrainien avait accepté le principe de
négociations qui se sont déroulées au cours du mois de mars pendant quelques semaines.
Elles n'ont cependant pas abouti en raison des pressions américaines et de l'assassinat par le
SBU (services secrets ukrainiens) d'un des négociateurs.
➢ Le 26 septembre 2022 les gazoducs Nord Stream 1 et 2 étaient gravement endommagés par des explosions entraînant quatre
fuites de gaz en Mer Baltique et coupantl'approvisionnement en gaz de l'Europe. Cet incident majeur résulte indiscutablement d'un
acte hostile délibéré dont l'origine, sans même se référer aux révélations récentes de l'enquête menée par le
journaliste américain Seymour Hersch, ne trompe personne. A qui profite le crime ? Les Etats-Unis ont planifié et piloté ce sabotage qui s'apparente à
une opération terroriste. « Si la Russie envahit ... alors, il n'y aura plus de Nord Stream. Nous y mettrons fin » (Joe Biden). L'objectif de l'Etat profond américain, déjà évoqué, est d'empêcher tout développement des relations entre la Russie et l'Europe et en particulier de couper le lien de dépendance énergétique et donc
économique de l'Allemagne – et donc de l'Europe – avec Moscou. L’impact de ce sabotage a totalement ravagé l’économie de l’Union
européenne, provoquant une hausse ahurissante des prix de l’énergie et des faillites en chaîne.
➢ Il n'est pas dans l'intérêt de l'Europe dans un conflit qui lui est imposé de couper le lien avec la Russie, au risque
de la pousser vers la Chine qui est consciente d'être la prochaine visée par les Etats-Unis. Et l'intérêt de la Chine aujourd'hui n'est pas d'affaiblir
ou de laisser affaiblir la Russie. Son attitude dans cette crise est cruciale. Si elle a l'intention (comme le lui reprochent à présent les dirigeants américains) de fournir des armements à la Russie, les Etats-Unis auraient, en provoquant cette guerre
en Ukraine, ouvert la boîte de Pandore.
➢ Enfin, il faut évoquer un facteur fondamental qui conditionne la poursuite et l'évolution de ce conflit, à savoir les
pertes humaines. Dans ce domaine sensible, il faut rester circonspect mais les données rendues récemment publiques par les médias turcs faisant
référence aux services de renseignement israéliens sont plausibles :
Il y a tout juste six mois, les bombardements massifs du Donbass par les forces armées
ukrainiennes allaient provoquer l'agression de la Russie contre l'Ukraine le 24 février 2022.
Depuis l'engagement des troupes russes sur le territoire ukrainien, le narratif fourni par le
régime ukrainien et relayé, voire dicté par les Etats-Unis est le seul présenté par les médias
européens qui imposent une grille de lecture de la situation et de son évolution plus qu'orientée
et partiale, propre à empêcher toute réflexion indépendante et sérieuse.
Cette guerre est un grand malheur pour l'Europe dont les dirigeants n'ont malheureusement pas
su tirer les leçons de l'Histoire d'autant plus qu'ils sont aveuglément soumis aux Etats-Unis qui
ont réussi jusqu'ici à empêcher tout rapprochement avec la Russie depuis la fin de la Guerre
froide. Ce conflit qui aurait pu être évité démontre l'incapacité des Européens à comprendre
leurs propres intérêts sur le long terme. La France n'a aucun intérêt à défendre en Ukraine ou
en Mer Noire si ce n'est la paix pour l'Europe tout entière. Il faut d'ailleurs reconnaître qu'elle a
raté un rendez-vous capital lors de la présidence de l'UE qu'elle assurait au cours du premier
semestre 2022.
Aujourd'hui, si on examine les positions des troupes russes et ukrainiennes sur le terrain, c'est à
dire la ligne de front, force est de constater que 20 à 25 % du territoire ukrainien dans sa partie
est et sud sont occupés par les Russes. Et dans cette partie occupée, est située la centrale
nucléaire de Zaporijia, plus grande centrale nucléaire d'Europe avec six réacteurs de 1000 Mw
chacun, un site très sensible qui est l'objet de bombardements sporadiques qui pourraient
provoquer l'irréparable si un ou plusieurs des réacteurs étaient touchés. Il faut donc tout faire
pour qu'un accident nucléaire ne se produise pas. Cette préoccupation devient pressante et doit
pousser tous les dirigeants à oeuvrer rapidement et activement pour empêcher une
catastrophe. Cela ne doit cependant pas – la diplomatie ayant été rendue non seulement
silencieuse mais interdite d'exercer son rôle – empêcher des acteurs non gouvernementaux,
engagés dans la défense des intérêts de l'Europe et par voie de conséquence dans la défense
de la paix sur le continent européen, d'apporter leur humble mais sincère contribution visant à
conduire les dirigeants russes et ukrainiens à accepter, malgré le conflit en cours, un accord sur
le problème posé par la centrale nucléaire de Zaporijia. C'est d'ailleurs l'intérêt des deux parties.
Le sujet est complexe mais les mesures à adopter doivent déboucher sur un compromis pour
être acceptées par les deux parties. Il faut cependant rester lucide et réaliste et éviter
d'exprimer des exigences, comme le fait le président de la République après son entretien avec
le président ukrainien. Les Russes n'évacueront pas la centrale nucléaire et le secteur
environnant. A-t-on déjà vu, au cours d'un conflit, qu'un des belligérants ayant pris un avantage
sur le terrain l'abandonne avant toute négociation sur le retour de la paix ? Ce sont deux sujets
différents sur un même conflit : situation militaire (ligne de front) et problème spécifique posé
par la centrale nucléaire. Ce faisant, en exigeant ce retrait le président Emmanuel Macron
reconnaît l'occupation de la centrale par les troupes russes alors que son fonctionnement est
assuré par les Ukrainiens et admet implicitement que les bombardements subis par ce site
sensible sont le fait des forces ukrainiennes. Par ailleurs, pour engager ce délicat processus
d'obtention d'un accord entre deux belligérants, il est impératif que le médiateur ne soit pas
considéré par l'une des parties comme soutien d'un des belligérants. Le président français ne
peut manifestement pas être ce médiateur car il s'est discrédité auprès de la partie russe en
dévoilant dans la presse des conversations tenues avec son homologue russe et a pris le parti
d'aider l'Ukraine contre la Russie. Il peut et doit, en revanche, dissuader le président ukrainien
de toute velléité de bombarder la centrale nucléaire de Zaporijia.
Une grande partie des pays membres de l'UE et de l'OTAN qui ont pris également le parti de
l'Ukraine ne sont pas en mesure d'assurer une médiation. C'est la raison pour laquelle des acteurs non gouvernementaux
pourraient contribuer plus efficacement à l'obtention d'un accord sur la centrale nucléaire de Zaporijia afin d'éviter une catastrophe.
Des propositions qui pourraient obtenir l'assentiment des deux parties et aboutir à un accord
pour éviter une catastrophe sur la centrale nucléaire de Zaporijia sont présentées ici.
Il conviendrait, en premier lieu de provoquer une réunion extraordinaire ou d'urgence du Conseil
de sécurité de l'ONU pour aboutir à l'adoption d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU
qui pourrait recommander ou énoncer les mesures suivantes :
1. Application d'un cessez-le-feu immédiat complété par une interdiction de survol dans
un rayon de 50 km autour de la centrale de Zaporijia ;
2. Evacuation de tout armement lourd (artillerie) qui serait positionné à l'intérieur de la
centrale nicléaire ;
3. Mise en place d'une équipe d'observateurs (OSCE ?) à l'intérieur de la centrale pour
s'assurer du respect de cette mesure ;
4. Envoi d'une mission de l'AIEA (Agence Internationale de l'Energie Atomique) à la
centrale pour effectuer un état des lieux, s'assurer du fonctionnement technique de la centrale,
répertorier les réparations éventuelles engageant la sécurité nucléaire, contrôler la composition
(effectifs) et les conditions de vie/travail des équipes ukrainiennes assurant le fonctionnement
de la centrale nucléaire. Cette mesure semble déjà rencontrer l'approbation des deux parties ;
5. Incorporer/insérer au dispositif de l'AIEA deux équipes d'experts dans le domaine de la
sûreté et sécurité nucléaires, l'une ukrainienne, l'autre russe ;
6. Déterminer la durée de la visite du site ;
7. Publication d'un communiqué à la fin de la visite et d'un compte rendu à l'issue qui
pourrait être présenté au Conseil de sécurité de l'ONU pour validation des préconisations
établies par l'AIEA sur le plan technique ;
8. L'acheminement vers la centrale nucléaire (arrivée et départ) des équipes (AIEA,
experts ukrainiens et russes, OSCE) doit être réalisé en toute sécurité (avion + hélicoptère) et
éviter tout incident/accident/provocation, ce qui exclut toute traversée, terrestre ou aérienne, de
la ligne de front ;
Nota : les mesures 1, 2 et 3 restent permanentes pendant toute la durée du conflit et
correspondent à une démilitarisation de cette zone excluant tout survol et tout bombardement.
Le but étant d'éviter à tout prix un désastre humain et écologique, quel dirigeant, quel
responsable politique russe ou ukrainien pourrait – même s'il n'est pas encore prêt à discuter de
paix – refuser un accord visant à empêcher une catastrophe nucléaire ? Les membres
permanents du Conseil de sécurité peuvent sur ce sujet établir un consensus. La Russie et la
Chine ont tout à y gagner. De plus, face à l'Ukraine, la Russie montrerait sa bonne volonté. Les
Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France, au pied du mur, ne peuvent pas s'y opposer. Ce serait
irresponsable.
Tous les moyens de pression sur les deux parties doivent être mis en œuvre rapidement
collectivement avec l'aide notamment des médias et de toutes les bonnes volontés. La
diplomatie ayant été écartée dans ce conflit, les dirigeants des deux parties ne se parlent pas. Il
faut les convaincre de le faire.
le 18.08.2022
Général (2s) Antoine MARTINEZ
Lettre ouverte à nos parlementaires
Le 16/08/2022.
Chers amis,
Ma lettre ouverte à nos parlementaires.
Une partie non négligeable de nos élites politiques œuvrent contre la nation et contre l'intérêt du peuple français.
Le droit de vote et d'éligibilité des étrangers non européens est une imposture.
Bien cordialement.
Antoine MARTINEZ
A nos parlementaires
La France sombre inexorablement dans le délitement en raison des conséquences mortifères
d'une immigration de masse d'origine extra-européenne et de culture et de civilisation
incompatibles avec celles de l'Europe.
Nos dirigeants et nos élites politiques n'ont manifestement pas, malgré l'aggravation continue
des souffrances que subit le peuple français depuis de très nombreuses années, apporté la
moindre correction au fil du temps (arrêt de cette immigration de culture hostile à la nôtre)
qu'imposerait un simple principe de précaution, ni la moindre réponse au constat établi plus
récemment par la tribune dite des généraux d'avril 2021 et approuvé par une large majorité des
Français.
Bien au contraire, certaines décisions ou propositions irresponsables, en décalage total avec la
situation, laissent à penser qu'ils ont entamé une démarche scélérate consistant à refuser au
peuple français son droit à la continuité historique. Une partie non négligeable de ces élites
oeuvrent donc contre la nation et contre l'intérêt du peuple français qu'elles mettent en danger
car elles ne veulent pas voir, malgré l'évidence, les drames à venir qui menacent notre société.
Il faut que ces élites sachent qu'elles trouveront devant elles des Français déterminés à se
défendre.
Car comment accepter plus longtemps cette barbarie étrangère à nos mœurs et à nos modes
de vie qui conduit à ce que des Français innocents soient tués quasi quotidiennement ou
blessés par les adeptes du couteau, événements occultés ou à peine évoqués par les médias
dans la rubrique des faits divers, alors que ces actes guerriers sont commis au nom d'un dieu
qui n'est pas le nôtre ? Comment accepter ces attaques, ces guets-apens contre les policiers,
les pompiers ou médecins visant à tuer ? Comment accepter ces refus d'obtempérer qui
peuvent mener à des situations fatales ? Comment accepter ces rodéos urbains ? Comment
accepter ces agressions, ces violences, ces vols, ces viols qui minent la vie quotidienne des
Français ?
Gouverner, c'est prévoir ! Ces élites, ces représentants du peuple, ces dirigeants bien-pensants
seraient bien avisés d'affronter enfin la réalité et l'évidence : le vivre-ensemble qu'ils prônent est
une utopie car une grande partie de cette immigration n'en veut pas et le pluriculturalisme qu'ils
veulent imposer est une imposture sanglante ! Et c'est à cette immigration que ce député,
président de la Commission des lois, veut donner le droit de vote et d'éligibilité pour les
élections municipales. On n'est jamais déçu par le cynisme, le mépris du peuple français, la
provocation, la volonté de destruction de la nation par cette Macronie à bout de souffle mais
fidèle à sa vision mondialiste et anti-nationale. Dans l'esprit de ces détraqués hors-sol, il s'agit
ici d'une première étape car le droit de vote et d'éligibilité aux élections départementales et
régionales, puis nationales doit suivre.
Peut-on leur rappeler que le peuple français n'est pas un agrégat d'individus sans racines
historiques, spirituelles et culturelles et que, selon la Constitution, la souveraineté nationale
appartient au peuple qui l'exerce par ses réprésentants mais également par le référendum ? Ce
projet sur le droit de vote et d'éligibilité des étrangers est périodiquement évoqué depuis
l'arrivée au pouvoir, en 1981, de la gauche qui ne veut cependant pas que les Français
s'expriment. En 2014, sous la présidence de François Hollande, ce projet avait occupé l'espace
médiatique pendant quelques semaines. J'avais alors publié une lettre ouverte adressée à nos
parlementaires. Cette dernière est plus que jamais d'actualité et j'invite donc nos parlementaires
de 2022 à en prendre connaissance.
Le 12 août 2022
Général (2s) Antoine MARTINEZ
Lettre ouverte à nos parlementaires (2014)
Cinquante parlementaires et intellectuels ont adressé il y a quelques jours, dans Libération, une
lettre ouverte au Président de la République pour lui demander de lancer "une campagne" en
faveur du droit de vote des étrangers aux élections municipales afin de "convaincre les élus
hésitants". Cette démarche est motivée par le fait que nos gouvernants ne sont pas en mesure
d’obtenir aujourd’hui une majorité des 3/5 des parlementaires réunis en Congrès pour modifier
la constitution et que le président a donc décidé de remettre à plus tard ce projet. Il avoue ainsi
vouloir le mettre en œuvre en se passant de l’avis des citoyens.
Et le peuple dans tout cela ? N’aurait-il pas son mot à dire ? Vit-on en démocratie ou en
oligarchie ? Sur des sujets comme celui-là, le peuple est souverain en dernier ressort et c’est à
lui que revient la décision. La seule voie légitime c’est le référendum, car octroyer le droit de
vote aux étrangers extracommunautaires en écartant le peuple constituerait, non seulement une
marque de mépris à l’égard de ce dernier, hostile en majorité à ce projet, et donc un facteur de
division, mais surtout une menace mortelle pour la démocratie française, pour notre identité,
nos traditions, notre mode de vie.
Oubliant le bien commun et les intérêts de la Nation, les auteurs de cette démarche prônent une
mesure de nature à favoriser le communautarisme contraire aux principes de notre République,
en voulant accorder à l’étranger – non européen – des droits qui sont indissociables de la
citoyenneté et de la nationalité. Repliés sur leur idéologie et ne tirant aucun enseignement de
l’histoire et des événements récents, ces apprentis-sorciers ne veulent pas voir que la grande
majorité de ces étrangers extracommunautaires appartient à une culture totalement différente,
voire antagoniste avec la nôtre et, de plus, incompatible avec la démocratie pour une raison
bien simple : cette culture est modelée par l’islam qui ne connaît que les droits de Dieu et ne
reconnaît pas, de fait, la séparation du pouvoir spirituel et du pouvoir temporel, et par voie de
conséquence les droits de l’Homme. Et prônant un pluriculturalisme d’un angélisme sidérant, ils
refusent de reconnaître que derrière ce projet se profile, en fait, une évolution vers une société
biculturelle qui ne pourra que se déchirer. Le résultat, à terme, est facile à prévoir : La
“libanisation ” de notre pays.
D’un côté une société de culture chrétienne, aujourd’hui très largement sécularisée, atomisée
par l’individualisme ayant détruit le sens du collectif et des projets communs, dispersée par des
préoccupations égoïstes qui fait qu’elle n’est plus fondée sur un socle de mœurs et de valeurs
partagées, seulement apte à consommer, ayant perdu ses repères moraux, mutilant son présent car ayant oublié son passé et
son histoire et donc incapable de se projeter dans le futur et donc de défendre son avenir.
De l’autre, une entité islamique homogène par sa culture, conquérante, refusant nos valeurs,
revendiquant avec force son identité et sa différence, se servant des principes de la démocratie
pour arriver à ses fins mais hostile à cette dernière, finalement unie autour de “ valeurs ”qui ne
sont pas celles de notre conception chrétienne de la liberté, de la dignité et du respect de la
personne humaine et de la distinction des pouvoirs. Des “ valeurs ”qui ne sont pas, il faut
insister, les valeurs universelles léguées par notre civilisation gréco-romaine et chrétienne, celle
de nos trois racines : Athènes, Rome et Jérusalem.
Mais ne soyons pas naïfs. Il n’y a pas qu’une attitude angélique dans cette démarche
politicienne. Cette dernière découle, en fait, d’un calcul cynique élaboré par des cercles de
réflexion partisans, celui de refonder le socle électoral – aujourd'hui amputé après la défection
des classes populaires et notamment de la classe ouvrière – sur lequel ils comptent s’appuyer à
l’avenir. C’est la raison, d’ailleurs, pour laquelle ils sont si pressés et voudraient que cette affaire
soit réglée avant les prochaines élections municipales de 2014. Mais il s’agit d’un calcul à
courte vue, inconscient et, de plus, inconséquent qui se retournerait à terme non seulement
contre ces apprentis-sorciers qui n’hésitent pas à maltraiter notre identité pour des raisons
bassement électorales, mais ce qui est plus grave contre la France.
Il suffit, en effet, de regarder l’attitude incompréhensible des Tunisiens vivant dans notre pays
qui ont voté majoritairement pour les islamistes en octobre 2011 pour élire la nouvelle
assemblée chargée d’élaborer la nouvelle constitution tunisienne. Il suffit d’écouter certains
responsables religieux musulmans, sur notre propre sol, qui ne sont d’ailleurs nullement
inquiétés par les pouvoirs publics: "Dans l’islam la notion de citoyenneté n’existe pas, mais celle
de communauté est très importante, car reconnaître une communauté, c’est reconnaître les lois
qui la régissent. Nous travaillons à ce que la notion de communauté soit reconnue par la
République. Alors, nous pourrons constituer une communauté islamique, appuyée sur les lois
que nous avons en commun avec la République, et ensuite appliquer nos propres lois à notre
communauté". Ou encore : “ l’assimilation suppose que les populations islamiques se fondent à
terme dans la population. Ceci est exclu car cela signifie l’abandon de la loi islamique (...) Il n’y
aura pas de dérogation à cette règle.” Le message est clair.
Il suffit encore de suivre l’actualité pour constater chaque jour cette surenchère inacceptable
que nos gouvernants refusent pourtant de condamner avec très récemment cette école de
Montargis qui annule la participation du Père Noël aux festivités traditionnelles pour ne pas
offenser certains. Ou encore, la demande de suppression formulée par des familles
musulmanes d’une mousse au chocolat dont la gélatine comprend de la graisse de porc !
En adoptant une telle mesure, à un moment où l’intégration ne fonctionne plus sous l’effet du
nombre, il n’est pas difficile de comprendre, si on se donne la peine de réfléchir, que des
groupes de pression se mettront inévitablement en place pour chercher à imposer encore plus
leurs revendications. Comment ne pas comprendre que nos valeurs, nos principes de vie, nos
relations seront profondément affectées si des millions d’étrangers originaires d’Afrique et du
Maghreb ont leur mot à dire sur la vie quotidienne de la cité ? Comment ne pas comprendre
que c’est ouvrir un boulevard aux partisans du communautarisme, qui plus est un
communautarisme agressif et vindicatif ?
Certains, à ranger dans la catégories des naïfs, (les “ idiots utiles ”comme disait Lénine) veulent
relativiser les conséquences de cette mesure car ils considèrent qu’accorder le droit de vote
aux étrangers non européens c’est leur permettre de s’intéresser à la vie de la cité, de s’y
investir, et donc de s’intégrer à la société française. Ils indiquent, par ailleurs, que finalement les
étrangers non européens réagiront de la même façon que les citoyens de l’Union européenne
dont seulement 12 % d’entre eux participent aux élections locales en France. Eh bien, ils ont
doublement tort. Tout d’abord, c’est l’islam qui régit la vie quotidienne du musulman et donc
accorder ce droit de vote et d’éligibilité ne facilitera pas son intégration à la société française,
bien au contraire, car c’est lui permettre d’affirmer encore plus sa spécificité très différente de
celle du chrétien laïc et, en outre, lui donner du pouvoir. Ensuite, c’est précisément parce qu’il
est très différent du citoyen européen qu’il ne négligera pas ce droit qui lui aura été accordé
pour essayer de changer les fondements de notre société à son profit. Et il profitera d’autant
plus de cette aubaine qu’il n’était pas demandeur.
Si nos responsables politiques s’entêtent à vouloir imposer ce droit de vote aux étrangers extra-
européens (ce n’est d’ailleurs pas seulement un droit de vote mais également un droit d’éligibilité), ils seraient bien
inspirés de demander au peuple de se prononcer.
L’une des tâches nobles du politique est de maintenir et entretenir l’unité de la Nation et il serait
donc temps de cesser d’accepter cette multitude d’accommodements sans fin dits
“ raisonnables ” imposés en fait à la société française alors que c’est à celui qui est accueilli de
s’adapter à sa nouvelle vie et non pas à celui qui le reçoit. Car en acceptant ces dérives, nos
responsables politiques encouragent la surenchère avec des revendications inacceptables et
insupportables. Cette attitude met d’ailleurs en évidence le vrai problème auquel la France est
confrontée aujourd’hui. Cette immigration non européenne, massive, non contrôlée, porte en
elle, par sa culture différente de la nôtre et façonnée par l’islam, les germes d’une radicalisation
des rapports entre les communautés instituées de fait par leur volonté d’affirmer leur différence
et leur refus d’intégrer la société nationale. Et tant que les musulmans n’auront pas entamé un
processus de sécularisation de leur religion, il en sera ainsi.
“ En politique, il faut envisager, non pas le mieux, mais le pire, pour que ce pire ne se produise
pas, pour que l’on se donne les moyens de le combattre ” (Julien Freund). Car il faut que la
société montre un minimum de cohérence interne pour qu’elle puisse fonctionner en faisant
preuve d’unité.
Alors, à l’instar de ces parlementaires et de ces intellectuels qui souhaitent lancer leur
campagne, il faut que les citoyens se mobilisent, eux aussi, et fassent campagne pour refuser
que ce sujet soit monopolisé et confisqué par quelques-uns et pour obtenir un référendum,
seule voie légitime car il s’agit de l’avenir de leur société. C’est leur droit le plus strict. Au