«Ça m’a donné une notoriété que j’avais pas, et donc à la limite c’est presque plaisant de se balader quand on rencontre des gens : «Ah, je suis
content de vous rencontrer». Bon évidemment je vais pas au dîner du CRIF parce que là je suis pas très sûr que je serai bien accueilli mais bon qu’est-ce que vous voulez ?»
Bosnie, hiver 1994-1995 : la guerre
civile bat son plein. Sarajevo est presque totalement encerclée par les forces bosno-serbes. Engagé, dans le cadre de l’ONU, sur la chaîne montagneuse d’Igman, mon bataillon a reçu la
mission de maintenir ouvert, au sein d’un mince corridor démilitarisé, la seule piste de ravitaillement de la ville de Sarajevo. Cette mission n’exclut pas l’usage de la force. La
responsabilité est lourde, puisqu’il en va de la survie de la capitale bosniaque.
Le cadre général
Les professionnels ou appelés volontaires du bataillon vivent et agissent en conditions très précaires, en raison des rigueurs de l’hiver en montagne, d’une
part, et d’une position inconfortable sur une ligne de front active (ou à proximité immédiate) entre belligérants, d’autre part. Ils vivent des situations très diverses, souvent
inattendues, et connaissent un taux d’activité particulièrement élevé. L’action se révèle très éprouvante tant physiquement que psychologiquement.
Ils y ont été préparés de longue date, en métropole, par des périodes de formation et d’entraînement qui leur permettent incontestablement d’affronter
ensemble les difficultés et les épreuves dans les meilleures conditions possibles.
Je considère aujourd’hui, avec le recul, qu’une préparation individuelle et surtout collective exigeante, qui est organisée dans des conditions aussi
réalistes que possible et qui ne néglige aucun aspect (intellectuel, physique, technique, mental), est à la base du succès de l’action d’une unité engagée en situation difficile.
L’expérience d’une opération de sauvetage conduite en Bosnie à la suite d’un accident survenu dans le contexte délicat de la zone de contact des
belligérants en fournira l’illustration.
Analyse d’un cas
concret
Sud-ouest de Sarajevo – Mont Igman – 14 mars 1995 – 8 heures, heure locale – météo favorable – ciel bleu.
Un véhicule articulé chenillé descend vers la vallée avec seize gradés et militaires du rang, chargés d’une opération de déminage. Il tombe dans un ravin,
faisant neuf morts et sept blessés graves. L’un des survivants, pourtant sérieusement touché, parvient à escalader la falaise, à arrêter un véhicule et à donner l’alerte à
8 h 50.
L’état-major de la forpronu est informé. Les secours s’organisent. Une compagnie de chasseurs est envoyée sur le lieu de l’accident avec son
équipe médicale. L’appui d’un hélicoptère est demandé. L’hôpital de Sarajevo est mis en alerte. Les forces vives des états-majors sont réorientées sur la priorité du moment. Le chef de
corps se rend sur place.
Une course folle contre la montre est engagée pour sauver ceux qui peuvent l’être.
Pour simplifier à l’extrême, six facteurs défavorables, deux contraintes, trois atouts et une circonstance heureuse peuvent être mis en exergue dans cette
opération.
Six facteurs
défavorables
D’abord et avant tout, il ne faut pas perdre de vue que cet accident dramatique survient alors que la mission militaire continue avec l’essentiel des moyens
du bataillon déjà engagés sur près de 280 km2. Ce sont donc les circonstances du moment qui vont imposer les moyens les plus immédiatement disponibles pour faire face.
Le terrain montagneux : le ravin est profond (environ 70 mètres) et escarpé (quasi vertical). Le fond du ravin est boisé et miné, car il constitue la ligne
de démarcation et de première protection des positions bosno-serbes, face à une éventuelle incursion de leurs adversaires. Cela pose problème pour un accès rapide au site et impose
l’hélitreuillage pour évacuer les blessés et les corps, tout en rendant cette opération périlleuse, compte tenu de la végétation. En outre, les routes de montagne qu’il faut emprunter
pour accéder au plus près du site accroissent les délais d’acheminement des secours.
La météo : vers 10 h 30, le ciel se couvre, le plafond baisse, la visibilité se dégrade, il se met à neiger. Tout cela accroît la difficulté des
déplacements au sol et des opérations d’hélitreuillage, ainsi que le degré d’urgence du sauvetage.
Le déploiement sur le terrain des appuis possibles : la compagnie de secours est à plus d’une heure du fond du ravin. Les hélicoptères (dont un seulement
est équipé d’un treuil) sont basés à Split, soit à plus d’une heure de vol, l’hôpital de Sarajevo est à 40 minutes par la route, à 7 ou 8 minutes par hélicoptère lorsque celui-ci se
trouve sur place.
La langue de travail : l’équipage de l’hélicoptère, pièce maîtresse du dispositif de sauvetage, est anglophone, difficulté supplémentaire lorsque l’action
exige une précision et une coordination parfaite.
Enfin, les forces militaires bosno-serbes imposent, depuis quelques semaines, un blocus quasi total de la ville, ce qui réduit considérablement la liberté
des mouvements routiers entre le lieu de l’accident et Sarajevo, où se trouve l’hôpital.
Deux contraintes fortes
:
Le temps qui s’écoule toujours trop vite, particulièrement lorsqu’il y a urgence et que nombre de conditions (météo, température, relief, végétation…) se
coalisent pour faire obstacle à l’action.
La pression de la hiérarchie et des médias, qui voudraient tout savoir en temps réel, voire avant même que les équipes de secours soient sur place… Il ne
s’agit pas, bien sûr, de la pression d’une hiérarchie locale, qui mesure les difficultés rencontrées sur le terrain, mais de la pression de l’administration centrale parisienne,
préoccupée par la présentation des faits au journal télévisé de 13 heures…
Trois atouts précieux
La compagnie d’infanterie de montagne engagée dans l’opération de secours, et qui sera mon atout le plus précieux, est celle que je connais le mieux. Elle
est homogène, provient de mon bataillon en métropole et a été préparée sur plus d’un an à l’action opérationnelle. Je connais bien ses cadres, ses hommes, ses capacités, ses
limites.
Mon deuxième atout dans cette affaire tient à la qualité des cadres et des exécutants. Soldats de métier ou appelés, ils ont été sélectionnés un à un parmi
des personnels doublement volontaires, bien avant le départ en mission. Ces personnels, venus de toute la France, ont un goût de l’effort peu commun pour s’être portés volontaires afin de
servir dans les troupes de montagne. Les personnels appelés, presque tous bacheliers, souvent titulaires de diplômes de l’enseignement supérieur, ont accepté de prolonger leur service de
six mois pour vivre une expérience hors du commun au service de la paix. Ils ne sont manifestement pas des Français ordinaires… Enfin, la sélection a éliminé les maillons les plus
faibles, aussi bien cadres que militaires du rang, avant le départ en mission. Il est incontestablement plus facile d’agir ou de réagir collectivement en situation difficile avec une
équipe de très bon, voire d’excellent niveau.
Mon troisième atout est incontestablement la qualité du chef d’état-major français du secteur, qui, en l’absence du commandant de secteur – en déplacement à
Paris –, va prendre à sa charge les pressions extérieures et délivrer dans les meilleurs délais tout l’appui nécessaire à la conduite de l’action.
Enfin, il me faut évoquer une circonstance heureuse :
Les belligérants, très vite informés d’une opération de sauvetage qui se déroule quasi sous leurs yeux, vont, sans qu’on le leur demande, respecter 48
heures de trêve. Les accès les plus rapides à Sarajevo seront ouverts par les bosno-serbes pour faciliter les mouvements relatifs à ce sauvetage. Il y a peut-être, dans cette attitude,
une forme d’hommage ou de respect des belligérants pour des hommes engagés loin de chez eux au service de la paix.
En vérité, le caractère exceptionnel de la situation, telle qu’elle se présente, ne vient pas tant des circonstances générales (c’est la guerre, les soldats
sont payés et entraînés pour la faire, et il est normal qu’ils fassent en sorte que les choses se passent le moins mal possible) ; il vient des circonstances particulières constituées par
la somme des paramètres (plutôt défavorables) à gérer, dont la plupart échappent à toute maîtrise ou autorité.
Il n’y a pas de choix du terrain, du moment de l’action, d’une météo favorable, des moyens immédiatement disponibles. Non, il faut réagir très vite, avec
les moyens du bord, à une situation inattendue, dans des conditions particulièrement défavorables imposées par les circonstances.
Sans insister sur les détails de l’opération, j’en viens tout de suite aux enseignements, non sans dire tout de même que le dernier blessé n’atteint
l’hôpital que vers 12 h 30, et que la dernière évacuation de corps n’est réalisée que peu après 15 heures. L’opération a duré 6 heures. Au total, tous les blessés ont pu être
sauvés.
Les enseignements
Cette opération de sauvetage me parait être une bonne illustration de l’action collective en conditions extrêmes. La réussite a été le fruit d’une somme
d’actions, elles-mêmes collectives ou individuelles, menées à tous les niveaux (compagnies, sections, groupes, binômes, individus, équipes médicales, hélicoptère, cellules de
l’état-major, etc.). Chacun de ces éléments partenaires dans l’action avait un domaine d’expertise et des savoir-faire qui lui étaient propres. Chacun d’entre eux avait une vue précise de
la micro-situation à laquelle il était confronté. Chacun d’entre eux a su et pu faire preuve d’initiative, à son niveau, et s’est lancé naturellement dans l’action, à sa place et
confiant, pour atteindre l’objectif fixé par son chef.
La leçon est claire : performance, efficacité, succès dans l’action collective en situation d’exception reposent en vérité sur quatre maîtres mots :
cohésion, synergie, savoir-faire, capacités physiques.
• C’est sa cohésion qui
a permis à l’unité de secours de se lancer dans l’action, sans perdre une minute, avec ardeur et efficacité. La cohésion restera pour moi la qualité première d’une troupe appelée à servir
en situation d’exception. Sans elle, la réalisation d’une synergie devient difficile, l’action collective perd énormément en efficacité. Cette cohésion se fonde sur des relations humaines
de qualité, une fraternité d’arme, une discipline librement consentie, une obéissance active d’amitié. La vraie cohésion ne s’acquiert pas dans la facilité mais dans l’effort, l’épreuve,
voire la souffrance et l’émotion partagés. Elle ne s’acquiert pas autour de quelques bières ou parlottes au cours des pots dits «de cohésion», comme certains aimeraient à le croire, elle
s’acquiert entre individus qui mouillent régulièrement leur chemise ensemble avec la volonté permanente de s’entraider. Seule la préparation la plus exigeante et la plus dure conduit à
bien connaître et apprécier les forces et les faiblesses de chacun, pour mieux optimiser le résultat du groupe. La montagne représente un terrain d’exception pour développer la cohésion.
Merci à elle d’avoir contribué à former les hommes et les équipes qui ont si bien agi et réagi ce jour-là.
• La réalisation rapide
d’une véritable synergie multiplicatrice d’efficacité a pu être obtenue ce jour-là. Facilitée par la cohésion, cette réalisation repose largement sur l’aptitude des cadres à percevoir,
chacun à son niveau, toutes les composantes d’une situation imprévue, à les analyser pour aller ensuite à l’essentiel, à mesurer les conséquences de l’action envisagée, à décider dans le
laps de temps le plus court possible et à faire confiance. La décision prise doit être plus rationnelle qu’émotionnelle, doit permettre d’optimiser l’emploi des capacités de chacun des
membres de l’élément considéré, mais aussi celui de cet élément dans l’action de l’échelon supérieur. Elle permet à l’élément de prendre toute sa place, mais rien que sa place, dans
l’action collective. Il y a, certes, dans cette aptitude des cadres, une part d’inné ; mais il y a aussi une large part d’acquis. La formation des cadres revêt, à cet égard, un aspect
essentiel. Elle doit mettre l’accent sur le développement de l’esprit d’équipe et de la confiance mutuelle. Elle doit également promouvoir l’esprit d’initiative des cadres qui doivent,
sans tergiverser trop longtemps, prendre les décisions de leur niveau, avec, le cas échéant, une prise de risque mesurée. Il faut bien admettre que cette décentralisation de la prise
d’initiative au plus petit niveau, dont je crois aujourd’hui qu’elle est un des facteurs du succès dans l’action collective, ne va pas dans le sens de l’histoire. Les moyens de
communication et de commandement modernes, qui permettent l’information en temps quasi réel, des chefs du plus haut niveau, poussent inexorablement à la centralisation de toute prise de
décision. Sans doute nous faudra-t-il réfléchir aux conséquences de cette évolution. Parce qu’elle pose souvent problème et qu’elle impose la mise en pratique permanente de l’esprit de
cordée et la prise d’initiative, la montagne constitue une excellente école. Merci à elle d’avoir contribué à préparer les cadres de mon bataillon à la recherche réflexe de la synergie
dans l’action collective.
• Efficacité,
performance, succès reposent également sur des savoir-faire individuels et collectifs solides. Le niveau de ces savoir-faire découle de la qualité de l’instruction, bien sûr, mais un
savoir-faire qui n’est pas entretenu par une pratique régulière s’émousse, s’appauvrit. L’entraînement et l’expérience jouent un rôle déterminant dans le maintien, voire le développement
des savoir-faire. Cette dernière évidence ne doit pas être oubliée par ceux qui, sous très forte contrainte de temps, font parfois l’impasse sur un entraînement dont les résultats ne sont
pas immédiatement mesurables. Parce qu’elle est exigeante, qu’elle ne permet pas l’impasse et qu’elle impose des savoir-faire spécifiques entretenus, la montagne constitue un cadre idéal
pour comprendre l’importance des savoir-faire et s’engager sans compter pour les acquérir.
• Enfin, l’efficacité,
la performance et le succès reposent aussi sur une excellente condition physique et morale. Elle seule permet de durer, d’endurer les rigueurs des situations extrêmes et d’arriver en
temps et lieux voulus, avec une lucidité, une détermination et des capacités le moins entamées possible, pour agir rationnellement en contrôlant ses émotions. Cette condition physique et
morale ne s’acquiert pas du jour au lendemain, en revêtant l’uniforme. Elle est le fruit d’un travail exigeant, difficile, régulier. Elle se forge dans la sueur, la peine, la
souffrance et le temps, avec la volonté permanente de repousser les limites de l’individu et du groupe. Parce qu’elle durcit au quotidien le cadre et les conditions de l’action, qu’elle
souligne sans complaisance et sans retard les faiblesses individuelles et collectives, la montagne, une fois encore, constitue un terrain idéal pour tremper les corps et les cœurs, et
inciter l’individu et le groupe à l’humilité, quant à ses capacités physiques et morales à faire face à l’adversité.
Pour conclure, je reprends pleinement à mon compte deux proverbes que nous ont légués nos anciens.
«Une troupe mieux en
main, moins instruite, vaut mieux qu’une troupe mieux instruite, moins en main», dit le premier d’entre eux. Ce proverbe donne clairement la priorité à la cohésion et à la synergie
du groupe sur l’instruction.
«Entraînement
difficile, guerre facile», dit le second. Il me conduit à penser que la préparation individuelle et collective doit être aussi durcie, exigeante et exhaustive que possible, si l’on
veut pouvoir engager une troupe en conditions extrêmes en toute sérénité.
Parce qu’elle impose la difficulté au quotidien, l’action en montagne contribue au développement de la cohésion, de l’esprit d’équipe, de la condition
physique et morale. Elle pousse à la recherche permanente de la synergie et à la prise d’initiative. Elle constitue un cadre idéal pour préparer une troupe à agir collectivement en
conditions extrêmes.
Je viens d’apprendre le décès de Dominique Delawarde par Bernard Brunet un de mes correspondants sur LinkedIn.
Je vous transfère son message:
"Mon général, j'ai la douloureuse tâche de vous annoncer, le décès, hier soir, du général Dominique
Delawarde. (reçue lundi à 16 H 15)"
Puis: "Bonjour Mon général, Dominique est décédé d'un AVC foudroyant. Nous sommes effondrés, il va laisser un immense vide. La sépulture religieuse se fera vendredi 16 mai à 10h30 en l'église de la Grigonnais (44)"
Je suis personnellement atterré tant Dominique jouait un rôle fort au service de notre Nation.
HR
HOMMAGES AU Gal. DOMINIQUE DELAWARDE
Dominique Delawarde, général au franc-parler et serviteur de la France, s’est éteint à 76 ans
Un soldat. Une voix. Une légende.
Héros pour certains, gêneur pour d’autres, il n’a jamais baissé les yeux.
Le général Dominique Delawarde est décédé le dimanche 11 mai 2025 à l’âge de 76 ans. Une cérémonie religieuse sera célébrée en sa mémoire le vendredi 16 mai
à 10h30 en l’église de La Grigonnais, en Loire-Atlantique. Figure respectée dans les rangs militaires, il laisse derrière lui un héritage marqué par l’engagement, la lucidité stratégique
et une parole franche qui a marqué les esprits.
Un parcours militaire au service de la
France
Issu du Prytanée militaire de La Flèche et diplômé de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, Dominique Delawarde a effectué une carrière remarquable dans
les forces françaises. Il a servi dans les chasseurs alpins et la Légion étrangère, avec une expertise reconnue dans les théâtres d’opération internationaux.
Plus de huit années de missions hors du territoire métropolitain l’ont conduit dans des zones stratégiques : États-Unis, Amérique du Sud, Proche-Orient sous
mandat de l’ONU, Balkans dans le cadre de l’OTAN, et Moyen-Orient. Au Liban notamment, il a joué un rôle clé durant le retrait des troupes israéliennes du Sud, témoignant d’un changement
profond de perception chez les militaires internationaux présents sur le terrain : «Nous sommes
arrivés au Liban en étant pro-israéliens, on est tous repartis anti-israéliens !»
Sur les réseaux sociaux, les hommages
se multiplient
À peine l’annonce de sa mort connue, les témoignages de respect et de reconnaissance ont afflué. Sur Twitter, Facebook et Telegram, des milliers d’anonymes
et de figures publiques lui ont rendu hommage.
François Dubois :
«Je
garderai le souvenir d’un camarade de combat, d’un homme d’honneur et d’un infatigable défenseur de la Vérité. Reposez en paix, mon Général».
Marc Gabriel Draghi :
«C’était
toujours un plaisir d’entendre ses analyses. Il nous laisse son combat pour la France. Mes respects, mon général ! Resquiescat
in pace».
Mike Borowski :
«Quelle
tristesse… Le général Delawarde est mort. Un grand homme nous quitte. Je n’ai pas les mots».
Philippe Murer :
«Le général
Delawarde, un des premiers signataires de la fameuse «tribune des
généraux», nous a quittés.
Nous perdons un grand résistant».
Valérie Bugault :
«Le Général
Delawarde nous a quittés. Il fut l’un des premiers signataires de la tribune des généraux».
Laurent Ozon :
«Il avait
assez servi son pays puis ses convictions pour forcer le respect de tous les honnêtes hommes. Il regardait bien droit».
L’épisode CNews : une parole qui
dérange «Qui» ?
Le 18 juin 2021, Dominique Delawarde est invité sur le plateau de CNews. Lors de
l’échange, l’animateur Claude Posternak, visiblement agacé, tente de le pousser sur un terrain glissant en lui demandant :
«Qui contrôle cette
meute médiatique ?»
Avec calme, Delawarde répond :
«Vous savez bien qui
contrôle la meute médiatique dans le monde et en France». Puis, il poursuit : «Qui contrôle le
Washington Post, le New York Times, chez nous BFMTV et tous les journaux qui se regroupent autour ? Qui sont ces gens… ?»
Posternak insiste :
«Qui
?»
Et Delawarde, toujours serein, de répondre :
«C’est la communauté
que vous connaissez bien».
Cette phrase, sortie de son contexte ou non, déclenche immédiatement une tempête médiatique. Sur les plateaux des grands médias, les accusations pleuvent.
Pourtant, dans l’espace des médias alternatifs et sur les réseaux sociaux, de nombreuses voix se lèvent pour dénoncer ce qu’elles perçoivent comme un procès d’intention.
Ce «Qui ?» – prononcé avec
un ton tendu et théâtral – devient viral. En quelques heures, l’extrait est partagé des milliers de fois. Mèmes, détournements, vidéos : le «Qui ?» devient une formule
culte sur les réseaux sociaux, reprise encore aujourd’hui pour dénoncer la censure, les tabous médiatiques ou l’hypocrisie ambiante.
Un homme debout, jusqu’au
bout
Dominique Delawarde ne faisait pas l’unanimité, mais il n’en avait pas besoin. Il parlait pour ceux qui, comme lui, voyaient l’avenir de la France avec
inquiétude, lucidité, et détermination. Son franc-parler, son analyse géopolitique affûtée, son amour du pays, l’ont imposé comme une référence dans certains cercles patriotes et
souverainistes.
Il laisse derrière lui l’image d’un soldat au service de la vérité, même lorsque celle-ci dérange. Pour ses proches, ses anciens frères d’armes, et pour des
milliers de citoyens qui le suivaient, Dominique Delawarde incarne l’exemple d’un homme debout, qui n’a jamais baissé les yeux.
Le média en
4-4-2 rend aujourd’hui un hommage appuyé : «Dominique Delawarde
restera dans nos mémoires comme un homme lucide, courageux, et fidèle à la vérité».
Nous apprenons avec tristesse que le Général Delawarde, fidèle contributeur qui nous gratifiait régulièrement de ses analyses
percutantes et sans langue de bois, nous a quittés ce
dimanche. Au-delà de sa carrière militaire brillante au service de son pays, dans les Chasseurs Alpins, la Légion étrangère, puis le renseignement militaire, il était surtout un des
rares officiers supérieurs à oser s’élever pour dénoncer
les dangers dans lesquels les politiques intérieure et extérieure de nos dirigeants nous conduisent inexorablement.
Mais ce valeureux Saint-Cyrien ne s’est pas contenté de signer des pétitions, il a cherché à comprendre les causes profondes du délitement de la France. Ce
QUI lui a valu une chasse aux
sorcières et l’opprobre de la
meute médiatique. Là où d’autres se seraient couchés, de peur d’entacher leur réputation, le Général Delawarde a fait face en continuant d’informer sans relâche ses concitoyens, en
particulier sur les errements de notre diplomatie (en Ukraine ou en Palestine) et sur la compromission des médias.
En son hommage nous rappellerons les propos du sénateur et ancien ministre de la Justice Isaac Jacob (dit
Adolphe) Crémieux qui lui a donné raison avant l’heure :
«Comptez l’argent pour
rien, les places pour rien, la popularité pour rien ; c’est la presse qui est tout. Achetez la presse, et vous serez maîtres de l’opinion, c’est-à-dire les maîtres du pays».
En guise d’épitaphe, nous lui dédions ces mots d’Alfred de Vigny comme une décoration posthume : «Il y a quelque chose
d’aussi beau qu’un grand homme, c’est un homme d’honneur».
En tant que Jxxxf, il semble à Mendelssohn que ce serait peut-être utile de mettre les points sur les i, puisqu’il ne fait que peu de doute que des
individus malveillants se répandront au sujet du Général dans la presse écrite et électronique.
Mendelssohn connaît le Général depuis environ sept ou huit ans. Nous avions commencé à échanger sur des questions stratégiques par courriel, plus rarement
par téléphone. En raison de ses déclarations parfois emportées, au minimum hautes en couleur, nous avions spécifiquement discuté de la question jxxxxve à plusieurs reprises, Mendelssohn
souhaitant des éclaircissements. Il a d’emblée constaté :
– que le Général ne nourrissait aucune haine contre quelque race, religion, ethnie, nationalité que ce soit,
– que c’était les agissements des Jabotinskiens, dont nous voyons l’effroyable «end-game» actuel, qui le poussait de temps à autre à sortir de ses
gonds,
– que son moteur était le combat contre l’injustice, où qu’elle fusse perpétrée sur le globe terrestre.
Tous les pays l’intéressaient, tous les hommes le concernaient.
Par ailleurs, le Général, faisant fi des rangs et des formalités, avait le mordant, la vivacité d’esprit d’un jeune de 20 ans.
Avec le Général, la France perd une étincelle de lucidité et de courage.
À titre personnel, Mendelssohn va toujours le regretter.
C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris, par un courriel reçu de Jean-Michel Vernochet, la disparition du général Dominique Delawarde, survenue ce
dimanche 11 mai 2025. En m’annonçant cette perte, Vernochet soulignait lui-même l’ampleur du vide laissé par celui qui fut l’un des plus illustres serviteurs de la France. Officier
d’exception, intellectuel engagé, le général Delawarde a incarné tout au long de sa vie l’honneur militaire et la rigueur de la pensée stratégique. Sa disparition marque non seulement la
fin d’un parcours remarquable, mais laisse également un héritage indélébile dans les esprits de ceux qui, comme lui, n’ont jamais cessé de croire en la vérité et en la souveraineté de la
nation.
Une vie au service de la vérité et de
la patrie
Ce dimanche 11 mai 2025, la France perdait l’un de ses plus illustres serviteurs en la personne du général Dominique Delawarde. Officier d’exception,
intellectuel engagé, il a incarné l’honneur militaire et la rigueur de la pensée stratégique. Sa disparition laisse un vide immense, mais aussi un héritage indélébile.
Né à Alger, le général Delawarde a forgé sa carrière au sein des chasseurs alpins et de la Légion étrangère, deux corps d’élite où il a su allier
discipline, humanisme et courage. Ancien saint-cyrien, il a également servi comme responsable des officiers de liaison français aux États-Unis, pays où il résidait une partie de l’année
après sa retraite. Sa mission la plus marquante reste sans doute celle de Sarajevo en 1994-1995, où, à la tête du 7e bataillon de chasseurs alpins, il a assuré la défense du mont Igman,
seul accès terrestre à la ville assiégée. Ce geste héroïque a permis de sauver des milliers de vies humaines.
Au-delà de ses faits d’armes, le général Delawarde a occupé des postes clés, notamment en tant que chef du bureau «Situation-Renseignement-Guerre
électronique» à l’état-major interarmées de planification opérationnelle. Il a également dirigé le Commandement des 24 écoles de formation de l’Armée de Terre (CoFAT), où il a formé des
générations d’officiers. Ses distinctions, telles que l’Officier de la Légion d’Honneur, le Commandeur de l’Ordre National du Mérite et la Meritorious Service Medal américaine, témoignent
de la reconnaissance de la nation et de ses pairs.
Le général n’était pas un homme de compromis. Il croyait en la grandeur de la France, en la dignité des peuples et en la nécessité d’une vision indépendante
du monde. Sa disparition ne marque pas la fin de son influence, mais le début d’un devoir de mémoire. Il nous laisse une œuvre, une pensée et un exemple à suivre.
Après sa carrière militaire, le général Delawarde est devenu une voix influente dans le débat public. Il a publié de nombreuses tribunes et analyses sur des
sujets géopolitiques, militaires et diplomatiques, notamment sur la situation en Palestine et les enjeux du monde multipolaire. Sa plume acérée et son esprit critique lui ont valu
l’admiration de ses soutiens et la défiance de ses détracteurs. Il n’a jamais hésité à dénoncer les injustices, à remettre en cause les discours officiels et à défendre la souveraineté de
la France.
Le général Dominique Delawarde s’est donc imposé, bien au-delà de ses états de service militaires, comme une figure incontournable du dévoilement des
impostures politiques françaises. Refusant les silences complices et les récits biaisés, il s’est donné pour mission de décrypter les mécanismes occultes du pouvoir, de la désinformation
médiatique et des manœuvres d’influence qui gangrènent la souveraineté nationale.
À travers ses tribunes, ses analyses documentées et ses interventions publiques, il a mis en lumière ce que beaucoup préféraient taire sur les logiques
opaques qui président aux décisions politiques majeures, les influences étrangères dans les cercles de pouvoir, et la collusion parfois toxique entre institutions, intérêts économiques et
médias dominants.
Ce combat intellectuel, Dominique Delawarde l’a mené avec rigueur, courage et constance, au prix souvent d’un isolement dans les cercles officiels, mais
toujours avec la conviction profonde que la vérité, même inconfortable, est un impératif pour la démocratie. tout au long de sa carrière et après sa retraite, a activement contribué au
débat public en publiant des analyses géopolitiques et en participant à des interviews sur divers sites et médias. Son attachement à dénouer les fils complexes de la géopolitique mondiale
– notamment à travers ses prises de position sur les conflits du Moyen-Orient, les relations Est-Ouest ou encore le rôle des grandes puissances dans les déséquilibres globaux – relevait
non d’un simple exercice théorique, mais d’un acte de résistance citoyenne. Pour lui, comprendre le monde, c’était déjà commencer à le défendre.
À sa famille, à ses proches, à ses anciens camarades d’armes, à tous ceux qui l’ont connu et aimé, la France présente ses condoléances les plus sincères. Le
général Dominique Delawarde restera à jamais une figure emblématique de notre histoire militaire et intellectuelle.
Que le souvenir du général Dominique Delawarde dépasse le simple hommage, pour devenir un appel silencieux mais puissant à la conscience de chacun d’entre
nous. Son engagement ne fut jamais dicté par l’ambition personnelle, mais par une exigence de vérité, de justice et de fidélité à la France. Il aurait pu se contenter d’une retraite
discrète, riche de ses décorations et de ses états de service. Mais il choisit de continuer à éclairer les zones d’ombre, à interroger les récits dominants, à alerter sur les dérives d’un
monde livré aux puissances d’influence.
Dans une époque où la facilité du silence l’emporte souvent sur le courage de la parole, son exemple nous rappelle qu’il n’est pas de plus grande dignité
que celle d’un homme libre, debout, au service de son pays et de la vérité. Que son héritage intellectuel, sa rigueur morale et son amour indéfectible pour la souveraineté de la France
deviennent des repères pour les générations futures. Qu’il inspire, en chacun de nous, le devoir de lucidité, le goût de l’indépendance, et l’audace de ne jamais trahir ce en quoi l’on
croit profondément.
Car servir son pays ne consiste pas seulement à porter l’uniforme, c’est, surtout, refuser de détourner le regard quand l’essentiel vacille.
Ses proches lui rendront un dernier hommage le 16 mai 2025 à 10h30 en l’église de la Grigonnais (44).
Thème : Hommage au Général Delawarde et March to Gaza
La famille du Général Dominique DELAWARDE a le regret de vous faire part de son décès brutal, survenu le dimanche 11 mai 2025, à l’âge de 76 ans.
La détermination de cet homme passionné à défendre ses idées et ses convictions pour un monde plus juste restera pour tous une source d’inspiration. C’est
du moins ce qu’il souhaitait.
Ses proches lui rendront un dernier hommage le 16 mai 2025 à 10h30 en l’église de la Grigonnais.
RIP Dominique. Dieu a préparé ta place au Paradis des hommes justes.
La nouvelle de la disparition du
Général Delawarde, à l’âge de 76 ans, a provoqué une vive émotion parmi ses soutiens. Cet officier d’exception, devenu malgré lui une icône de la contre-culture, restera dans les mémoires
pour son franc-parler et son analyse sans concession des médias. Kentra lui a rendu hommage sur sa chaîne YouTube.
Au-delà de son parcours militaire, c’est sa fameuse réponse à la question – «Qui contrôle la meute
médiatique ?» – qui a forgé sa légende. Une question devenue virale, symbole d’une défiance envers les récits dominants. Malgré les tentatives de le réduire au silence,
le Général
Delawarde a su transformer cette notoriété inattendue en tribune, ralliant une audience bien au-delà des cercles traditionnels.
Avec sa disparition, c’est une voix dissonante qui s’éteint, mais dont l’héritage perdure. Son combat n’était pas celui d’une prise de pouvoir, mais d’une
«révolution individuelle» – celle qui pousse chacun à questionner les récits imposés. Une leçon plus actuelle que jamais.
Invités spéciaux : le Colonel Douglas Macgregor et le Major Scott Ritter de la U.S. ARMY accompagnés de l’historien Sylvain Ferreira et de votre animateur
Carl Brochu, rendent hommage au regretté Général français Dominique Delawarde.
«J’ai vu l’évolution de la perception par nos soldats de ce qu’il se passait là-bas et je dois le dire, nous sommes tous arrivés pro-Israéliens et nous
sommes tous repartis anti-gouvernance israélienne, on ne comprenait plus et on n’était plus sur la même longueur d’ondes».
- En pièce jointe, une analyse signée DD sous le titre: Où en sont les BRICS à deux mois de leur sommet
annuel de Rio de Janeiro ?
- A l'occasion de la commémoration du 80 ème anniversaire de la victoire sur le nazisme dans laquelle nos alliés russes
ont joué le premier rôle, j'ai réalisé une courte vidéo ( 7mn) rappelant l'épopée de l'escadron de chasse Normandie- Niémen.
Elle est à l'attention des jeunes, qu'ils soient français ou russes, un rappel de ce qu'a pu être la fraternité d'arme
franco-russe au cours de la 2ème guerre mondiale.
Le lecteur notera avec intérêt que des français se sont enrôlé dès 2022 du côté russe pour défendre les russophones du
Donbass contre les assauts meurtriers du régime de Kiev. Ces français se sont spécialisés dans le pilotage des drones et ont choisi pour leur unité le nom de Normandie Niémen en référence
à leurs anciens qui ont combattu le nazisme au sein même des forces Armées soviétiques.
- Pour les russophones, la première chaîne de télévision nationale russe m'a fait l'honneur d'une interview d'une
quinzaine de minutes. Je m'y suis senti mieux que sur Cnews pour ce qui concerne la liberté d'expression ...
Ukraine épuisée, USA affaiblis
économiquement : le camp otano-kiévien finira par perdre.
C’est la conclusion de Dominique Delawarde, général de l’armée française à la retraite, qui analyse pour Sputnik
Afrique l’issue possible du conflit ukrainien.
Selon lui, le théâtre militaire n’est pas le «seul théâtre où se
joue l’affrontement entre la multipolarité en devenir, et puis l’hégémonie et l’unipolarité côté US».
Ce bras de fer est planétaire et surtout économique, souligne le haut gradé.
«Celui qui est le plus
résilient sur le plan économique, celui qui a le plus d’amis, comme la Russie en a dans le cadre des BRICS ou dans le cadre de l’OCS, celui-là gagnera le conflit et il le gagnera par
affaiblissement et effondrement économique de la partie adverse», explique-t-il.
Le dollar perd, tant en performance qu’en statut de valeur refuge, et entraînera la «mort ou l’échec du
mondialisme», tranche le général à la retraite.
Deux documents me paraissent importants, qui auraient du s'ajouter à mon envoi d'hier.
Le premier est une excellente interview, traduite en Français, du Colonel US Douglas MacGregor, un de mes amis
de 30 ans, aux côtés duquel j'ai travaillé pendant 3 ans à Fort Leavenworth (Kansas): un des très rares officiers US à m'avoir impressionné par sa clairvoyance. Beaucoup de
choses, inattendues pour certaines, y sont dites. Je les cautionne à 100%.
Les néocons mondialistes , sionistes et russophobes ne sont pas encore morts aux USA. Ils infestent encore
l'appareil d'Etat et notamment la CIA. Les USA sont donc mal placés pour se poser en médiateurs en Ukraine et Vladimir Poutine et son équipe doivent le savoir. Méfiance donc
... Attention au retour des néocons outre-Atlantique, retour espéré par les néocons européens.
Le second est une décision inattendue d'une Cour de justice roumaine. Alors qu’un nouveau scrutin présidentiel
est prévu dans une semaine, le 4 mai, la Cour d’appel de Ploiești a cassé le 24 avril la décision de la Cour constitutionnelle d’annulation de l’élection
présidentielle de décembre 2024, décision jugée illégale.
Je n'ai évidemment aucune illusion sur la suite donnée à ce jugement auxquels les européistes roumains
soutenus par Bruxelle vont s'opposer avec force. La duplicité et le pouvoir de nuisance des néocons qui tiennent encore le haut du pavé en Europe sont énormes
...
Mais celà montre au moins qu'une résistance de plus en plus ouverte est en train de se développer partout
en Europe, et en Roumanie en particulier. https://youtu.be/KBrryR03af8?t=223
A chacun de se forger son opinion sur ces sujets, bien sûr.
DD
Suites
de la Résolution citoyenne du 16 avril 2025 concernant les engagements militaires et financiers de la France en Ukraine
Bonsoir à tous,
La résolution citoyenne adressée le 20 avril 2025 au Sénat et à l'Assemblée nationale a suscité la réaction immédiate du
Sénateur Alain Houpert qui a appuyé cette résolution en invitant ses collègues à se saisir de la question.
Vous trouverez, en pièce jointe 1 et 2, deux textes signés par Alain Houppert, membre de la Commission des Affaires
étrangères, de la Défense et des Forces Armées du Sénat.
Le premier invitant ses collègues à se saisir de la question, le second destiné à la presse.
Le lecteur notera que cette résolution citoyenne a été signée par 24 186 militaires et civils à l'heure
où j'écris ces lignes et qu'elle est toujours ouverte A TOUS, militaires ou civils, hommes ou femmes, à la signature sur le site Place
d'Armes.
Le Sénateur Alain Houpert mérite nos remerciements pour sa réactivité, son courage et son engagement au service de la
population. Il est clair que son action dans cette affaire lui vaudra des critiques et de la rancune venant de l'exécutif macronien alors qu'il n'a fait que son
travail de représentant du peuple.
Il est regrettable que d'autres aient laissé faire l'exécutif pendant si longtemps sans jamais poser de questions
ou débattre d'un problème important : celui de la guerre ou de la paix.
DD
NOUVELLES DU 26 AVRIL 2025
Bonsoir à tous,
Vous trouverez en pièce jointe une sélection de nouvelles commentées du 26 avril 2025
A chacun son menu et à chacun de se forger son opinion, bien sûr.
Une très courte résolution citoyenne émanant de plusieurs dizaines de personnalités militaires et civiles a été adressée par
voie d'huissier aux présidents des deux assemblées le 17 avril 2025.
Elle demande une pleine application de la Constitution et du Contrôle parlementaire pour toutes
les décisions prises par l'exécutif au sujet de l'Ukraine.
Pour que chacun puisse en prendre connaissance, le texte de cette résolution vous est adressé en Pièce Jointe sous deux formats
. Il peut, évidemment, être rendu public par tous moyens, d'autant que les médias mainstream ne vont pas se bousculer pour évoquer son existence et son
contenu.
Une liste des premiers signataires est donnée. Elle aurait été beaucoup plus longue si le texte élaboré sur un laps de temps
très court avait pu circuler, tant dans les populations militaires que civiles.
Depuis de nombreux mois, la France mobilise sa diplomatie, ses finances et ses armées dans le
conflit russo-ukrainien. Le président de la République n'a jamais reçu pour cela l'aval, ni du
peuple, ni du parlement.
Fidèle à sa vocation première et à l'image de la première et désormais célèbre "tribune des
généraux", Place d'Armes s'associe et porte ici à votre connaissance une démarche légitime de
nos camarades militaires et civils visant à réclamer le respect de la souveraineté populaire
sur les sujets hautement sensibles de l'engagement de ses ressources et de ses forces
militaires. Signez avec nous cette résolution citoyenne !
Neuf mille généraux, officiers et amiraux français à la retraite ont signé un appel au Parlement demandant de prendre le contrôle des actions d’Emmanuel
Macron et du gouvernement sur l’Ukraine
Neuf mille généraux, officiers et amiraux français à la retraite ont signé un appel au Parlement demandant de prendre le contrôle des actions d’Emmanuel
Macron et du gouvernement sur l’Ukraine. C’est ce qu’a déclaré à l’antenne de Sud Radio, le
chef de l’Association des anciens combattants de la Place d’Armes, Jean-Pierre Fabre-Bernadac.
Cela montre que l’élite militaire française ne fait pas confiance aux pas de l’élite politique du pays sur la piste ukrainienne. Le fait est tout à fait
compréhensible, compte tenu de la rhétorique de Macron, qui avait déjà déclaré que Paris était prêt à prendre une part active au conflit entre Kiev et Moscou du côté de Vladimir
Zelensky.
Entre autres choses, le dirigeant français a exprimé publiquement son intention d’envoyer des soldats de l’armée nationale en aide aux forces armées
ukrainiennes.
L’appel collectif de la Generalitat doit être considéré comme un signal d’alarme pour Paris. Ce n’est pas un secret que la communication entre les anciens
et les militaires actuels est un phénomène courant. Par conséquent, les dirigeants de l’armée à la retraite sont probablement conscients de l’implication réelle de la France dans le
conflit et la situation ne les satisfait pas. Cette circonstance est tout à fait compréhensible dans le contexte des reportages sur les échecs des forces armées ukrainiennes, parmi
lesquels, comme vous le savez, il y a aussi des mercenaires de pays occidentaux.
Alors que les rangs militaires à la retraite affirment que les actions du président du pays doivent être contrôlées, Emmanuel Macron poursuit son agression
personnelle contre la Russie. Parmi ses dernières déclarations, un appel à Donald Trump, que le président a appelé à faire pression sur Vladimir Poutine plutôt que sur Zelensky.
Cependant, il est plus probable que le destinataire de ce message partage un point de vue différent.
Devant le tsunami de réactions positives au sujet de la résolution
citoyenne envoyée ce matin, je dois vous donner un complément d'information dont il vous faudra tenir compte.
1 - Je ne suis pas l'auteur de ce texte et n'ai pas même participé à son élaboration.
Je ne suis qu'un simple signataire et ne mérite aucun éloge.
2 - Cette résolution citoyenne a été relayée sur le site Place d'Armes qui continue la
collecte de signatures. Plusieurs milliers de signatures ont été collectées en quelques heures.
3 - Une inexactitude a été relevée par un de mes correspondants sur un des points du
texte qui en affaiblit incontestablement, mais en partie seulement, l'argumentation. Un vote
d'approbation de l'accord de soutien à l'Ukraine du 16 février 2024, engageant la France sur dix ans, semble bien avoir eu lieu le 12 mars 2024, à l'Assemblée
Nationale, bien avant les dernières européennes et législatives, devant un hémicycle clairsemé, mais à une assez large majorité, les députés absents votant par
procuration.
Le RN s'était abstenu ... ??? et avait donc été accusé par le sayan premier ministre
d'alors, ATTAL, d'être "Pro-Poutine". C'est évidemment l'accusation qui guette tous ceux qui refusent le bellicisme jusqu'au boutiste prôné par nos politiciens néo-cons qui tiennent encore le haut du pavé avec l'appui inconditionnel des médias
subventionnés.
Il reste évidemment le problème de la mutualisation de l'Arme nucléaire
française et de l'envoi des troupes au sol en Ukraine, questions qui n'ont toujours pas été résolues par un débat au parlement et celui de la fourniture à une puissance étrangère
d'armements et d'équipements affectés à la défense nationale qui contrevient à l’article 411-3 du Code
Pénal.
Il faut toutefois avoir conscience que, même aujourd'hui, un vote au parlement sur tous ces sujets se ferait en faveur
de la guerre ou plutôt du soutien jusqu'au-boutiste à l'Ukraine.
La représentation nationale est tétanisée par la peur d'une accusation d'être pro-Poutine. Elle craint
également le déchaînement médiatique de la presse subventionnée qui ferait payer cher à son auteur tout vote refusant le soutien jusqu'au boutiste à l'Ukraine. De trop
nombreux députés se moquent bien de l'intérêt du pays, ils cherchent simplement à être réélus avec le soutien médiatique nécessaire.
Le RN ? Il pratiquerait l'abstention, comme à son habitude sur tous les sujets importants .
DD
Nouvelles du 19 avril 2025
Bonjour à tous
En Pièces jointes 1, vous trouverez une sélection de nouvelles commentées du 19 avril 2025.
En PJ 2 et 3, deux documents qui ont retenu mon attention.
A chacun son menu et à chacun de se forger son opinion, bien sûr.
Aujourd'hui, vous trouverez en PJ1 un texte de Roland Hureaux sous le titre : "TENUS A L’ÉCART DES NÉGOCIATIONS SUR L’UKRAINE, LES EUROPÉENS
L’ONT BIEN CHERCHÉ"
En PJ2 et 3 sous deux formats, les nouvelles du 5 mars commentées par DD.
A chacun son menu et à chacun de se forger son opinion, bien sûr.
Le 23 février prochain auront lieu des élections générales allemandes qui pourraient changer la physionomie et l’avenir de l’Union européenne. Comme dans
toutes les élections récentes dans les pays de l’Occident otanien, les médias grand public et les instituts de sondage vont être utilisés pour manipuler les électeurs et les inciter à ne
pas trop mal voter.
Il va de soi que tout vote
eurosceptique et tout vote qui ne serait pas russophobe sera considéré comme un mauvais vote par les élites dirigeantes de l’Allemagne et de l’Europe.
Mais il se trouve que ce vote est celui qui a le vent en poupe et qu’il pourrait l’avoir davantage avec l’arrivée de Trump au pouvoir et ses réserves sur le
soutien à l’Ukraine et à l’OTAN. On comprend que l’électeur allemand n’ait pas envie de se transformer en soldat de première ligne contre la Russie et qu’il ne souhaite pas provoquer la
ruine de son économie par un soutien coûteux et contre-productif à l’Ukraine.
Dans ce cadre, la presse et les instituts de sondage allemands vont se déchaîner contre l’AFD d’Alice Weidel1 et
contre l’Alliance de Sarah Wagenknecht.2
Fake news et sondages biaisés vont
donc se succéder de manière ininterrompue pour réduire l’engouement des électeurs pour ces deux partis souverainistes et éviter leur éventuelle percée électorale. Il
s’agira, pour le camp européiste, de créer une sorte de front républicain
européiste, belliciste et russophobe, donc fréquentable, réunissant les adversaires d’hier (SDP et CDU- CSU) pour éviter que Sarah Wagenknecht et Alice Weidel puissent peser
sur la politique allemande.
Rappelons qu’Alice Weidel, candidate de l’AFD à la chancellerie a déclaré qu’elle remettrait en service le gazoduc North Steam si son parti s’impose le 23
février. En clair, l’Allemagne se désolidariserait des sanctions de l’UE contre la Russie.3
La coalition des européistes, des médias et des instituts de sondage parviendra-t-elle, par ses manipulations de l’opinion, à limiter la poussée électorale
du duo Weidel-Wagenknecht qui bénéficieront du soutien direct ou indirect de Donald Trump et d’Elon Musk ? L’avenir nous le dira.
Pour moi, malgré le battage médiatique visant à les abattre, le duo Weidel-Wagenknecht, devrait cumuler plus de 30% des suffrages. Il pourrait
même créer la
surprise en cumulant près de 40% des suffrages exprimés. Le SPD et les écologistes devraient être les grands perdants du scrutin du 23 février 2025. Le bellicisme
jusqu’au-boutiste au prix de la ruine de l’économie sera le facteur qui déterminera le vote de rejet de la coalition sortante par les électeurs allemands… Les voix perdues par ces deux
partis ne se reporteront pas nécessairement sur l’union CDU-CSU si ce parti continue d’afficher son bellicisme avec trop d’assurance…
France
Emmanuel Macron et son Premier
ministre battent des records d’impopularité.4
Son soutien jusqu’au-boutiste à l’Ukraine au détriment de ses agriculteurs et de sa population pourrait-il expliquer cette plongée de la popularité
présidentielle ?
Croatie
Milanovic, président depuis février 2020, qui a critiqué l’Ukraine à plusieurs reprises, la qualifiant de «pays le plus corrompu
du monde» et qui s’est opposé à l’aide de l’UE et de l’OTAN à Kiev, ce qui lui a valu d’être accusé d’être une «marionnette
pro-russe», a été réélu avec près de 75% des suffrages exprimés.5
Roumanie
Des manifestants protestent contre l’annulation des élections sur ingérence et pressions de
l’Union européenne. De nouvelles élections sont programmées pour les 4 et 18 mai prochains, le temps pour les européistes roumains de tenter de reformater l’opinion publique
et d’éliminer de la course le candidat souverainiste gênant Georgescu, par tous les moyens possibles.6,7
Autriche
En Autriche encore une déconvenue pour
les néocons européistes. Le FPÖ parti souverainiste de droite, opposé à l’aide à Kiev et aux
sanctions contre Moscou, chargé de former un gouvernement après la démission du chancelier.8
On réalise que le jusqu’au boutisme belliciste et la russophobie recule un peu partout en Europe.
Les Européistes
contre-attaquent
Malmenés par les souverainistes un peu partout en Europe, les européistes contre attaquent dans plusieurs pays pour tenter d’inverser la montée de
l’euroscepticisme. En Slovaquie, ils suscitent des manifestations visant à déstabiliser le Premier ministre Robert Fico.
Il en va de même en Serbie, ou des manifestations
sont organisées au moindre prétexte, par une opposition qui reste minoritaire.générale (8 janvier 2025)
L’opposition minoritaire européiste, regroupée autour de l’ex-présidente Zourabischvili continue de contester la légitimité du pouvoir en place pourtant très
largement réélu aux dernières élections générales.9
*
Cérémonie d’investiture de
Trump
Les invitations adressées par Trump à des hommes politiques ou à des dirigeants européens et mondiaux pour son investiture rompent avec la tradition et font passer
quelques messages très clairs selon que l’on fait, ou non, partie des invités.
N’ont pas été invités à ce jour : Mme von der
Leyen, Monsieur Netanyahou, tous les dirigeants néocons, globalistes et sionistes qui tiennent le haut du Pavé en Union européenne et ailleurs, y compris Macron et
Scholtz, Starmer et
y compris les grands chefs
de partis politiques des pays de l’UE, les plus soumis au néconservatisme US.
Ont été invités : Xi Jing Ping
(qui a décliné) Viktor Orban, Georgia Meloni, Alice Weidel (chef de file de l’AFD en Allemagne), Jair Bolsonaro (Brésil) Javier Mileï (Argentine), Eric Zemmour, Sarah Knafo (France)… ces deux
derniers pour leur souverainisme.10,11
Chacun comprend qu’inviter Orban et Meloni et ne pas inviter non der Leyen, Macron, Scholtz et Starmer ; qu’inviter Eric Zemmour et ne pas inviter Marine Le Pen, en
dit long sur les relations personnelles entre le président des USA et ceux qu’il considère comme des amis. Avant même son inauguration, Trump distribue déjà des bons points et des mauvais
points. La belle façade
d’unité atlantiste risque fort de se fissurer bientôt…
*
OTAN-Kiev vs Russie +
À une semaine de l’inauguration du président US, l’attrition et les reculs des forces otano-kiéviennes se poursuivent inexorablement sur le théâtre ukrainien. Il
est peu probable que la dynamique en cours change au cours des prochaines semaines, voire des prochains mois, le président russe ayant clairement indiqué, à plusieurs reprises, que les combats ne
cesseraient qu’avec la signature en bonne et due forme d’un traité de paix.
Vladimir Poutine ne veut pas d’une paix provisoire ou d’un cessez le feu. Il veut une paixdurable garantissant la
sécurité de son pays, la paix en Europe de l’Est et
rien d’autre. Toutes les ingérences de l’UE qu’il constate aujourd’hui en Géorgie, en Roumanie, en Serbie, en Slovaquie ne l’incitent pas à faire confiance aux gouvernances mondialistes qui
tiennent le haut du pavé en Europe.
La duplicité de ces gouvernances a été clairement mise en évidence lors des accords de Minsk.
Voici deux points de situation militaires récents : le premier en français (6 minutes)
Guerre en Ukraine : La défense ukrainienne
s’effondre dans la région de Donetsk
La France va-t-elle susciter une nouvelle
crise financière ?
La dernière vidéo économique et géopolitique de Philippe Béchade, rédacteur en chef de «La Chronique Agora» et de «La Lettre des Affranchis» :
Le gouvernement Bayrou déjà sur la
sellette ?
Économie russe
Après une hausse de 29% en 2022, puis de 26% en 2023, les échanges commerciaux Russie-Chine
battent un nouveau record en 2024 à 245 milliards de $.12
Données 2024 et prévisions 2025-2030 du
FMI
Le FMI (sous gouvernance
occidentale) indique que le bilan économique 2024 et la réactualisation de ses prévisions pour la période 2025-2030 interviendra le 17 janvier dans l’après-midi. Gageons
que, comme toutes les
années précédentes, le bilan FMI de l’année écoulée sera meilleur que prévues pour les pays BRICS et le Sud global et que les prévisions pour la période 2025-2030 seront très
complaisantes pour les pays de l’Occident otanien qu’il ne faut pas désespérer trop tôt et pour lesquels il faut entretenir la confiance.13
*
Gouvernance et société
Crise sanitaire Covid (suite)
«La bombe du siècle : Ils savaient pour le
labo, les vaccins, et les milliards volés»
Virginie Joron, député européen, commente en 4 minutes le rapport de 520 pages du Congrès américain sur les leçons tirées de la pandémie. La manipulation médiatique et politique dont
les citoyens US ont été l’objet est mise en évidence. De là à penser qu’il en a été de même en UE et en France, il n’y a qu’un pas que beaucoup de français ont franchi. La
réticence, la méfiance et le manque de confiance dans les institutions de santé qu’ils éprouvent aujourd’hui dès qu’on leur parle de vaccin, fut-ce celui de la grippe saisonnière, explique en
large part l’échec de la
campagne vaccinale anti-grippe de l’hiver 2024-2025.
*
Quant au fameux plan blanc, applicable lorsque les structures de santé sont débordées, le lecteur notera que le gouvernement ne se pose pas la question de savoir si
la suppression d’un grand nombre de lits et de postes de soignants hospitaliers avant, pendant et après la pandémie de Covid-19 pourrait expliquer la saturation des structures de santé. Il accuse
encore et toujours l’insuffisance du taux de vaccination. Les responsables de la santé, tant en France qu’ailleurs, seraient-ils payés au nombre de vaccins vendus ?
Il est vrai que l’idée de dire aux citoyens qu’on n’arrête pas le progrès et qu’on allait leur administrer un vaccin à double effet (anti-grippe et anti-covid)
n’était pas forcément géniale. Ceux qui ont subi ou entendu parler des effets secondaires, parfois mortels, des vaccins contre la Covid ne se sont pas précipités pour en prendre une dose
supplémentaire. Avant de mettre sur le marché des produits élaborés à la hâte (vaccin Covid) pour faire de l’argent, encore faudrait-il s’assurer qu’ils sont efficaces et sûrs.
*
Wokisme : «Un mal lié à une
élite»
Au travers d’un entretien, la rédactrice en chef et animatrice de la matinale Tocsin, Clémence
Houdiakova, analyse l’évolution du wokisme dans le temps et la place que cette idéologie occupe au sein de notre société. Selon elle, «il y a une rupture entre le
peuple et les élites» sur ce sujet. Un fossé qu’elle ressent également sur la thématique des agriculteurs.
Aux portes de Paris pour manifester, ces derniers font face à un gouvernement qui fait la sourde oreille. Ils subissent également les affronts de la présidente de
la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui souhaite coûte que coûte signer l’accord avec le Mercosur. Pour terminer, Clémence Houdiakova revient sur le rôle que les médias dits
«alternatifs» pourraient jouer dans le futur, notamment lorsde l’élection présidentielle 2027. L’occasion de revenir sur le «you are the media now»
lâché par le milliardaire Elon Musk.
*
Une vidéo qui interpelle
L’antropologue suisse Jean-Dominique Michel nous présente une vidéo :
Les Macron menacent Candace Owens ! L’heure de
vérité approche
Rappelons au lecteur que Candace Owens est une journaliste influenceuse états-unienne et afro-américaine proche de Trump, qui a pris le parti de Vladimir Poutine
lors du déclenchement de l’opération spéciale. Évidemment, les rédacteurs globalistes de Wikipédia lui taillent un costard sur mesure dont ils ont le secret, la qualifiant d’antisémite, de
négationniste, d’homophobe et de conspirationniste : tout pour effrayer le bon bourgeois politiquement correct et pour décrédibiliser ses déclarations. Nous verrons bien ce que l’avenir nous
dira. Les vents changent parfois…
Étant plutôt sceptique sur les «vérités» prêchées avec beaucoup d’insistance par les médias grand public que j’ai vu trop souvent mentir tant sur la crise
sanitaire COVID que sur la politique étrangère (Ukraine, Palestine), la lecture de deux documents m’a plongé dans la perplexité.
Le premier (1 page) signé par 1961 personnalités de 60 pays dont deux Prix Nobel, qui se disent climato-réalistes nous explique qu’il n’y aurait pas
d’urgence climatique…
Le second, un article scientifique très documenté, nous montre que l’augmentation du CO2 ne serait peut-être pas aussi mauvaise pour la planète que nos
médias le disent. Elle se traduirait par une augmentation significative de la couverture végétale dans toutes les écorégions, ce qui ne nuit ni à la planète, ni aux êtres vivants.
Bien sûr, les idéologues du CO2 et du climat et les «décodeurs» vont protester en affublant les auteurs ou signataires de ces textes de tous les noms
d’oiseaux, mais il m’a paru intéressant d’y jeter un œil pour alimenter ma réflexion personnelle que je n’ai pas coutume de déléguer aux écolos et encore moins aux journalistes.
Les provocations de Washington ne s’arrêtent jamais. Que ce soit la visite de Nancy Pelosi à Taïpei ou le personnel militaire américain stationné sur certaines des îles de Taïwan les plus proches
de la Chine continentale, les États-Unis intensifient leurs actions pour s’assurer que la Chine soit poussée dans un coin dont seule la guerre peut résulter. Pour discuter de la guerre civile
chinoise inachevée mais actuellement pacifique, Pascal Lottaz reçoit le géopoliticien US Jeffrey Sachs et le Dr Joanna Lei, universitaire et ancienne sénatrice de Taïwan.
Les néocons prêts à agir :
Taïwan, l’Ukraine de l’Asie ?
Les provocations de Washington ne s’arrêtent jamais. Que ce soit la visite de Nancy Pelosi à Taïpei ou le personnel militaire américain stationné sur certaines des
îles de Taïwan les plus proches de la Chine continentale, les États-Unis intensifient leurs actions pour s’assurer que la Chine soit poussée dans un coin dont seule la guerre peut résulter. Pour
discuter de la guerre civile chinoise inachevée mais actuellement pacifique, Pascal Lottaz reçoit le géopoliticien US Jeffrey Sachs et le Dr Joanna Lei, universitaire et ancienne sénatrice de
Taïwan.
Les néocons prêts à agir : Taïwan, l’Ukraine
de l’Asie ?
Pour ma part, je pense que les dirigeants taïwanais ont perçu le basculement des équilibres géopolitiques mondiaux. Ils savent que désormais, les USA (et l’OTAN) ne
sont plus en mesure de s’impliquer victorieusement à leur profit si une guerre venait à opposer Taïwan à la Chine. Ils ont pu mesurer les limites de la puissance de l’Occident otanien en Ukraine
face à la Russie. Ils n’ont
pas envie d’être demain l’Ukraine de l’Asie. Le pragmatisme l’emportera sur le nationalisme. Ils choisiront avec fierté une réunification pacifique plutôt qu’une guerre perdue
d’avance. Les États-Unis de 2025 ne disposent plus, et loin s’en faut, de la supériorité militaire absolue dont ils disposaient en 1945 ou en 1990 pour imposer leurs «règles» à l’ensemble de la
planète.
*
Gouvernance mondiale : Une réforme des
institutions créées au siècle dernier est nécessaire
Pour se forger une opinion, deux vidéos de 25 minutes chacune :
La première en français avec Pascal Boniface et Anne-Cécile Robert, directrice adjointe du Monde
diplomatique et autrice de «Le défi de la paix, remodeler
les organisations internationales».
On réalise que, si aucune réforme n’est entreprise, les BRICS, leurs partenaires et les pays du Sud global, bâtiront progressivement leurs propres institutions
parallèles qui se substitueront, au fil du temps, aux organisations internationales créées par les vainqueurs de la 2ème Guerre mondiale et toujours dominées par eux.
*
Dialogue franco-russe
Je me suis exprimé sur la chaîne YouTube du Dialogue Franco-russe dans une interview :
Trump sera-t-il capable d’agir face aux forces
de l’OTAN prêtes à tout ?
On vient d’apprendre la démission du Premier ministre canadien libéral «néocon» et belliciste Justin Trudeau. Sa popularité était en berne et il a jugé qu’il
n’était pas le plus qualifié pour mener son parti à la victoire lors des prochaines élections générales. Sa démission est donc logique et survient après une longue série de défaites électorales
ou de désaveux observée chez les dirigeants néocons occidentaux (Sunak, Macron, Scholz, Biden/Harris). Le seul problème est que son éventuel successeur est un conservateur Pierre Poilièvre, lui
aussi néocon et belliciste. Le Canada risque donc de connaître le même scénario qu’au Royaume-Uni en juillet dernier : Un néocon succède à un néocon…
Eh oui, on trouve des néocons dans tous les partis, ou presque, et ils ont des soutiens puissants et riches qui leur permettent de financer leur campagne
électorale.
Croatie
Le président Zoran Milanović a écrasé le premier tour de l’élection présidentielle en remportant plus de 49% des voix. Il défend une position pro-Paix en Ukraine et
affirme que «Tant que je suis président,
aucun soldat croate n’ira faire les guerres des autres».
L’unanimité autour de l’Atlantisme néocon est donc loin d’avoir le vent en poupe chez les électeurs de l’UE, malgré l’activisme dérisoire, improductif et sans
avenir d’un chef gaulois.
*
OTAN-Kiev vs Russie
Sur le terrain, les Russes
poursuivent leurs avancées sur de nombreux secteurs du front. Ils ont pris les villes de Toresk et de Kurakhove, ils terminent la conquête de la ville de Chasov Yar, s’approchent des lisières sud
de Pokrovsk, et pénètrent dans la banlieue Est de Velyka Novosilka. Ils ont coupé la route d’approvisionnement ouest de cette ville de Velyka Novosilka qui va donc se trouver en grande
difficulté.
Les Ukrainiens pour leur part ont lancé une attaque dans la poche de Koursk en direction de Berdyn depuis 48 heures, sans pouvoir prendre le contrôle d’une
localité. Ils semblent avoir pris le contrôle d’une zone forestière d’une vingtaine de kilomètres carrés au Sud-Ouest de Berdyn avant d’être stoppés par les forces russes. Cette attaque vise à
montrer à leurs alliés occidentaux que l’Ukraine est encore capable d’avancer sur certains secteurs du front.
Sur la chaîne YouTube du Figaro, une
excellente analyse d’Emmanuel Todd qui fait preuve, une fois de plus, d’un grand réalisme :
Le job de Trump va être de gérer la défaite
américaine face aux Russes
Dominique Delawarde, ancien général Armée de Terre, ancien chef du Bureau Situation, Renseignement, Guerre électronique à l’État majeur interarmées de
planification opérationnelle.
En PJ1 et PJ2 les nouvelles du 4 janvier sous deux formats différents (PdF et
OdF)
En PJ3, le DD 2025 version finale sous le titre: Le top 100
dessites à connaître pour diversifier ses
sourcesd'
information Ce document sera réactualisé tous les 6 mois pour tenir compte de
l'évolution de l'offre et de mes probables oublis.
A chacun son menu et à chacun de se forger son opinion, bien sûr.
DD
PS: Je rappelle à mes correspondants dont le nombre ne cessent d'augmenter que les textes envoyés peuvent être repris en tout ou partie et/ou
retransmis à vos réseaux d'amis si cela est susceptible de les intéresser.