L’Espagne et le Portugal sont touchés par une panne d’électricité majeure affectant les transports publics, ainsi que les lignes électriques et téléphoniques. L’origine de l’incident
reste indéterminée. Le Pays basque français a été touché mais le courant est rétabli.
Ce lundi 28 avril, une gigantesque panne d’électricité a plongé l’Espagne et le Portugal dans l’obscurité. Les premiers rapports font état de perturbations sur le réseau électrique
européen, dont l’origine reste, pour l’heure, inconnue.
Sur son compte X, la
compagnie espagnole Red Eléctrica a indiqué : «Nous mettons en œuvre
des plans de rétablissement de l’approvisionnement électrique en coordination avec les entreprises du secteur, à la suite de l’incident survenu sur le système de la péninsule».
Au Portugal, des sources officielles ont confirmé aux médias que la coupure concernait l’ensemble du territoire. Des informations similaires ont été rapportées en Espagne, où l’aéroport
international Adolfo-Suárez de Madrid-Barajas a notamment été privé d’électricité, tandis que des perturbations ont également affecté les télécommunications.
Les effets de la panne se sont étendus au-delà de la péninsule Ibérique : des habitants d’Andorre ainsi que de certaines régions frontalières françaises ont également signalé des
interruptions de courant.
Il y a bien eu des grandes pannes, on se souvient d’une grande panne à New York dans les années 80 qui avait donné lieu un an plus tard à un grand nombre de
naissances.
Là en Espagne et au Portugal c’est tombé en plein milieu de la journée donc les gens se sont retrouvés coincés dans le métro, dans le train en rase
campagne, peut-être plus anxiogène dans les ascenseurs
Et puis tous les magasins se sont retrouvés privés de courant…
L’Espagne a perdu 15 gigawatts – soit 60% de la demande – en 5 secondes ! Trois pistes doivent être à mon sens privilégiées – qui ne sont, du reste,
pas exclusives les unes des autres : cyberpandémie, Union européenne, Israël. Dans le désordre… avec en toile de fond le Grand
Reset mondialiste. La thèse avancée par les médias dominants d’un «événement
atmosphérique», voire »climatique»,
est évidemment risible. OD
«En politique, rien
n’arrive par hasard. Chaque fois qu’un événement survient, on peut être certain qu’il avait été prévu pour se dérouler ainsi.» (Franklin Delano Roosevelt)
1/ Cyberattaque/ cyberpandémie : Une répétition grandeur nature ?
2/ Union européenne : il est malvenu de faire sécession du «marché européen de l’électricité»…
3/ Israël : Pas touche à mon génocide et à mes contrats d’armement !
Les récentes coupures de courant sur le continent contiennent une mise en garde sur les conséquences de l’instabilité des réseaux électriques.
D’après les données à disposition sur les coupures en Espagne et au Portugal, l’impact des renouvelables sur la gestion de courant fait partie des
causes.
Reuters rapporte
ainsi que «le problème semble
survenir en raison de la gestion de l’électricité des renouvelables dans le réseau».
En particulier, le problème viendrait de l’instabilité de la production via le solaire, et la réaction du réseau à des variations rapide de production de
courant.
Le journal continue d’ailleurs :
«La cause de la chute
initiale de courant qui a mené à une cascade d’arrêts reste incertaine, mais un effondrement dans les capacités de production via le solaire en Espagne est certainement impliquée … Une
cause potentielle serait le manque «d’inertie du réseau» qui provient de la part peu élevée de nucléaire, ou d’hydrocarbures dans le mix d’électricité en Espagne».
En France, malgré l’absence de besoin, des hausses de production de l’éolien et le solaire, créent aussi plus de coûts pour les particuliers.
Depuis début mars, l’opérateur du réseau met à l’arrêt des éoliennes, à 13 reprises, en raison de surproduction. Les régulateurs estiment à 80 millions
d’euros le coût de la surproduction pour les producteurs l’année dernière.
Un institut allemand, Miwi, étudie le coût des
renouvelables sur le réseau. Pour eux, le point critique arrive autour
d’environ 25% de renouvelables dans le mix d’électricité. À partir de là, le problème de la surproduction produit une hausse en flèche des coûts.
Taxes, quotas, régulations :
Création de pauvreté et de stagnation
La totalité des taxes font partie des coûts, nuisances, et sources de barrières à l’innovation, la production, et la hausse des niveaux de vie.
Les atteintes aux droits et libertés – via des taxes ou directives – font des dégâts chez les humains.
Les médias et économistes donnent beaucoup d’attention aux tarifs, en partie à cause de la dégringolade – et les rebonds – des marchés-actions en
conséquence.
Pourtant, sans besoin des surtaxes du président américain, le taux de fiscalité des Français atteint 43%, en proportion du PIB !
Les médias montrent de l’hostilité aux droits de douane de Donald Trump. En revanche, ils critiquent aussi les efforts pour la réduction de la taille des
gouvernements – la source des taxes.
«Musk, prônant des
idéologies libertariennes, souhaite réduire l’État à un rôle minimal, en supprimant les dépenses sociales et en mettant en œuvre une gouvernance plus souple et agile, en écho aux méthodes
qu’il a appliquées chez Tesla et SpaceX…»
Pour eux, la réduction de la taille des gouvernements crée en fait une forme de dictature !
Ils continuent sans vergogne :
«Ce projet radical est
perçu par certains observateurs comme une tentative de mettre en place une gouvernance plus autoritaire, inspirée des régimes illibéraux en Europe, et s’ajoute aux initiatives du «Projet
2025» de Trump, visant à centraliser encore davantage le pouvoir présidentiel».
Les médias poussent aussi le renforcement des normes au nom du climat. Ils forment des critiques sur les droits de douane tout en apportant tout de même des
soutiens à la mise en place de restrictions, quotas, et taxes au nom du climat – avec comme conséquence plus d’instabilité du réseau d’électricité, des fermetures d’usines, et des
coupures de courant…
«Je vais rendre
l’électricité si bon marché que seuls les riches pourront se payer le luxe d’utiliser des bougies». ~ Thomas
Edison
La loi
de programmation pluri-annuelle de l’énergie,définissant la feuille de route énergétique de la France pour les dix prochaines années, a fait l’objet d’un débat sans
vote à l’Assemblée nationale lundi dernier, 28 avril 2025. Les polémiques qu’elle suscite ont remis l’énergie à la Une des médias officiels. Le sujet brûlant de l’énergie est
habituellement soigneusement occulté en France.
Après la guerre 1939-1944, de Gaulle avait construit notre indépendance énergétique sur le nucléaire. Nous avions une électricité propre, bon marché et
fiable, et, par ailleurs, nous importions du gaz russe tout aussi fiable et bon marché. Tout le monde était content, les consommateurs individuels comme les petits
commerçants/industriels. Hélas, cette réussite a causé notre perte car elle a suscité la convoitise des puissances d’argent et la jalousie de l’Allemagne, qui se sont approprié EDF, à
travers l’UE, pour en faire le très profitable terrain de jeu de leurs petites expériences délétères et manipulatoires d’énergie décarbonée, à nos dépens. Le prix de l’électricité a
doublé et notre système a perdu en stabilité et en sûreté. Mais cela ne leur a pas suffi, il a fallu qu’ils nous privent aussi du gaz russe, au motif criminel d’envoyer les Ukrainiens
mourir jusqu’au dernier sur le front russe pour assouvir leur haine de la Russie qui, pourtant, du temps de l’Union Soviétique nous avait libérés de l’Allemagne nazie, comme le
rappelait Alexandre
Loukachenko à Stalingrad hier, 30 avril 2025, à l’approche du 9 mai, le Jour de la Victoire russe.
Résultat des courses, la France sombre dans la récession.
Lorsqu’il a ouvert, lundi dernier, le débat sur la «souveraineté
énergétique» du pays
(lire «soumission énergétique» à l’UE allemande) à l’Assemblée nationale, François Bayrou, notre pathétique Premier ministre, sans doute effrayé par la menace d’une motion de censure, a
annoncé, le report de la publication du décret sur la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) «à la fin de
l’été». On sait que l‘État français profite traditionnellement des vacances pour passer toutes les lois et décrets qu’il n’ose pas passer pendant l’année.
Macron a d’ailleurs profité de l’été dernier pour faire passer, en juillet, la Loi de programmation
militaire 2024-2030, avec l’article
2212-1 qui lui donne, par décret en Conseil des ministres, d’énormes pouvoirs de réquisition de nos biens et nos personnes en cas d’une menace laissée à son appréciation. Voilà
l’article du code de la Défense en question : «En cas de menace,
actuelle ou prévisible, pesant sur les activités essentielles à la vie de la Nation, à la protection de la population, à l’intégrité du territoire ou à la permanence des institutions de
la République ou de nature à justifier la mise en œuvre des engagements internationaux de l’État en matière de défense, la réquisition de toute personne, physique ou morale, et de tous
les biens et les services nécessaires pour y parer peut être décidée par décret en Conseil des ministres».
On peut se demander ce qu’il restera de la France et des Français quand il en aura fini avec nous…
*
Nicolas Meilhan – La panne générale de
18 heures en Espagne, Portugal et sud de la France montre le danger du tout-renouvelable !
Ça fait longtemps qu’on fait n’importe quoi en matière d’électricité. C’est ce qui arrive quand on remplace la science par la religion. Par ex, il y a trop
de panneaux solaires en Europe. La France coupe déjà souvent les siens pour pouvoir absorber l’énergie solaire de l’Allemagne et ils veulent multiplier la production par 3 ou par
4 !
Il y a eu un excellent rapport du sénateur Vincent Delahaye sur le sujet, mais il est passé directement aux oubliettes.
Petit rappel, l’électricité se stocke difficilement mais se transporte facilement en courant alternatif d’une fréquence de 50 hz. La France fabrique 70% de
son électricité avec ses 58 centrales nucléaires, ce qui assure la stabilité du réseau et lui permet d’être la plaque tournante de l’Europe. Les surplus d’électricité renouvelable de
plusieurs pays européens passent par la France pour aller alimenter d’autres pays. Mais des pays, comme l’Espagne qui n’a que 4 centrales et produit 70% de son électricité avec des
éoliennes et de panneaux solaires, ont un réseau instable qui peut se détraquer au moindre incident.
Pour le moment on ne peut faire que des hypothèses sur la panne phénoménale du 28 avril dernier. Voilà la mienne explique Nicolas Meilhan : dimanche,
il faisait très chaud partout en Europe. La France a reçu en même temps les surplus de l’Allemagne et de l’Espagne, et, ne pouvant les absorber tous les deux, elle a envoyé les surplus de
l’Allemagne vers l’Espagne en surplus. L’Espagne a dû couper un parc de panneaux solaires. Cela a provoqué un écart important entre la production et la consommation qui a entraîné une
dangereuse baisse de fréquence qui a provoqué l’arrêt automatique de la centrale française de Golfech, près de Toulouse. Du coup, EDF a coupé la connexion avec l’Espagne pour protéger le
reste de l’Europe, quitte à envoyer l’Espagne au tapis. Une autre centrale, dans le nord de la France a aussi été impactée, mais personne n’en parle…
André Merlin, un
ancien directeur de RTE (gestionnaire du réseau de transport d’électricité) a une autre théorie qui n’implique ni la France, ni l’UE, ni l’Allemagne mais devinez quoi ? Le climat.
Pour lui une dépression atmosphérique a fait baisser la production des panneaux solaires, une baisse qui n’a pas pu être compensée par les énergies pilotables, essentiellement
l’hydraulique car les centrales gaz coûtent trop cher depuis que le GNL a remplacé le gaz russe (merci l’UE !), d’où une baisse de fréquence, d’où le blackout.
La France a connu deux blackout et en a évité un de justesse en novembre 2006 à cause de l’Allemagne. Il y avait eu une erreur dans la coordination du
réseau entre les deux gestionnaires du nord et du sud de l’Allemagne. Toute la partie ouest de la France a été privée d’électricité et comme les éoliennes ne sont pas pilotables, elles
n’ont servi à rien. Il a fallu couper l’électricité aux clients non prioritaires pour empêcher le blackout.
André Merlin est interviewé par Vincent Roux pour Le
Figaro et c’est amusant de constater qu’André Merlin a bien du mal à expliquer au journaliste le principe du système d’interconnexion européenne de l’électricité qui, en effet,
défie le bon sens. Le pauvre journaliste n’arrive pas à comprendre pourquoi, alors que notre électricité est la moins chère et la plus stable grâce aux centrales nucléaires il faut
privilégier l’électricité espagnole ou allemande qui ne sont ni l’un ni l’autre et qui peuvent nous mettre en danger. Il n’y arrivera jamais tant qu’il ne se penchera pas sur les
motivations idéologiques perverties et corrompues de la Commission européenne, mais c’est un sujet tabou…
Conclusion de Nicolas
Meilhan : Avec les énergies renouvelables, tout le monde a trop ou pas assez d’électricité en même temps. Sans les centrales nucléaires françaises, le réseau sauterait
directement. Mais ça peut arriver aussi en France et ça peut être pire. En Espagne le réseau a été vite remis sur pied, au Texas, le blackout de février 2021 a duré une
semaine.
Tant qu’on n’a pas de solution de stockage, c’est complètement ridicule d’augmenter la production alors qu’on coupe déjà les éoliennes, les panneaux
solaires et même les centrales nucléaires. Il faut faire vivre les centrales nucléaires le plus longtemps possible (la fermeture politique de Fessenheim a coûté 15 milliards à la France
et 15 ans de travail) et arrêter de faire baisser leur production en faveur de l’énergie renouvelable. Il faut donner la priorité au nucléaire.
Les centrales fonctionnent avec de l’uranium. Soit il faut relancer la 4ième génération qu’on avait anticipée avec Phénix ou Superphénix soit il faudra
l’acheter aux Chinois. C’est ce qui arrivera sans doute.
La loi de programmation pluri-annuelle
de l’énergie est construite, selon Nicolas Meilhan, d’après les directives de l’UE. C’est la transposition de la loi du Green Deal destinée à sauver le monde grâce à la
neutralité carbone en 2050 (comme si l’Europe c’était le monde !) Et comme elle sera adoptée par décret sans vote, il n’y a rien à espérer de ce côté-là.
L’objectif de la PPE devrait être de réindustrialiser l’Europe à hauteur de 20% grâce à une électricité abondante et bon marché.
Pour André Merlin, la loi de
programmation pluri-annuelle de l’énergie doit veiller à ne pas trop faire baisser la part des énergies pilotables dans le mix énergétique. Selon lui, il y a assez de production
électrique (nucléaire et renouvelable) actuellement car la consommation a baissé. Elle est redescendue au niveau de celle de 2003, d’une part du fait que le prix de l’électricité a
fortement augmenté en 2008 parce qu’on subventionne les énergies renouvelables intermittentes, et d’autre part du fait de la désindustrialisation.
Philippe Murer – L’État français balance 240
milliards de plus dans les énergies renouvelables !
Alors que la production d’énergie renouvelable est déjà largement supérieure aux besoins, comme le soulignent André
Merlin et Nicolas Meilhan dans les vidéos
précédentes, et tend à déséquilibrer les réseaux, Macron veut valider par décret la loi de programmation pluri-annuelle de
l’énergie qui oblige la France à dilapider 240 milliards (+ 100 milliards pour adapter le réseau électrique) pour obéir à l’UE, c’est-à-dire, à l’Allemagne, qui exige 42% d’énergie
renouvelable dans la production électrique, sous peine d’amendes.
Cette loi prévoit le triplement des éoliennes et quadruplement des panneaux solaires. Déjà, la France n’en a pas besoin car elle exporte 20% de sa production
électrique décarbonée, sans compter que la consommation d’électricité a baissé de 10% comme cela a été dit précédemment.
En plus du coût énorme que représentent ces énergies renouvelables, elles sont loin d’avoir fait leurs preuves, même écologiques, et elles ont des effets pervers.
Par exemple, comme la production des éoliennes et des panneaux solaires est prioritaire, quand il y a du vent et du soleil, on est obligé de baisser la production des centrales nucléaires ce qui
use prématurément les centrales, sans même faire d’économie sur l’énergie nucléaire.
En 2012 on produisait à 6 centimes d’€ du kilowatt/h et on la vendait Français et ailleurs 12 centimes d’€ mais avec le marché européen de l’énergie, le prix de
l’énergie a doublé, et cela ruine l’agriculture et l’industrie français. C’est pareil pour les DPE (Diagnostic de performance énergétique) qui font faire disparaître 40% des logements, les
ZFE (Zones à faible émission) qui interdisent les centres-villes aux gueux, et l’interdiction des chaudières fuel, gaz et même bois.
Tout cela est en train de ruiner la France et les Français. Il faut se battre, car tous les politiciens sont complètement déconnectés de la réalité et sont
favorables à ces politiques suicidaires.
Macron a débarqué Luc Rémont, le PDG d’EDF,
qui se battait pour l’indépendance énergétique de la France
Bien que, sous sa direction, l’entreprise se soit redressée, ait fait des bénéfices et ait augmenté sa production de 30%, tout en faisant profiter les consommateurs
d’une «baisse massive des
prix» Rémont a été
remercié par Macron pour avoir refusé de vendre l’électricité au rabais au «petit club
privé» des gros industriels français qui gouvernent la France. Comme le formule la Nouvelle République,
«Réagissant au commentaire du patron du groupe Saint-Gobain accusant EDF de faire «un bras d’honneur à
l’industrie française» avec des tarifs prohibitifs, Luc Rémont juge n’avoir «pas de leçon de patriotisme
industriel à recevoir». EDF est le premier
investisseur industriel en France (…) Mais une entreprise publique n’est pas là pour faire des subventions à un petit club privé».
Par ailleurs Rémont voulait sortir du marché européen de l’énergie «qui tuait
l’entreprise», ce qui a
contrarié Macron. Il s’agit bien sûr du système Arenh, qui impose à EDF de céder à des concurrents, distributeurs ou industriels électro-intensifs, autrement dit de gros consommateurs, des quotas
d’électricité à bas prix.
Luc Rémont regrette l’engagement «insuffisant» de l’État pour le
financement de la relance du nucléaire et la «dégradation» de l’État
actionnaire dans la capacité à «concevoir le changement (…)-
à prendre des décisions et à tenir sa parole». Ainsi, s’il
reconnaît «un
effort (de l’État) certes
important (pour le financement des nouveaux réacteurs, notamment), sous la forme d’une
garantie de prix de l’électricité et d’un prêt bonifié», cela n’est
«pas
suffisant» pour la relance
du nucléaire, selon lui.
*
Fabien Bouglé – Dominique Voynet nommée
dans un comité sur le nucléaire ! Un scandale…
Dominique Voynet a été maire de Montreuil de 2008 à 2014. Elle a débarqué pour sa campagne électorale directement du Sénat avec une équipe de jeunes technocrates
qui n’ont fait qu’une bouchée du maire communiste sortant, Jean Pierre Brard. À la fin de son mandat, elle était tellement haïe des Montreuillois qu’elle a été exfiltrée vers une sinécure
lucrative, puis une autre, avant d’être réélue, comme Hollande et Valls, aux élections législatives, où les socialistes ont clairement fait les fonds de poubelle pour trouver des candidats dont
le nom était connu, généralement en mal, mais quelle importance en politique…
Fabien Bouglé, spécialiste des questions énergétiques, auteur notamment de «Guerre de l’énergie, au cœur
du nouveau conflit mondial» et «Éoliennes la face noire de la
transition énergétique», note que Voynet s’est fait connaître comme «fossoyeuse du nucléaire». Elle s’est vantée, en 1997, d’avoir obtenu, par un tour de passe-passe malhonnête, que le
nucléaire ne soit pas inclus dans les énergies propres, ce qui a remis en cause toute la production nucléaire française. À cet acte de forfaiture, elle en a ajouté un second en 1998, avec l’arrêt
de Superphénix un surgénérateur à neutron rapides qui était construit et opérationnel, qui nous donnait 30 ans d’avance sur le monde entier et qui recyclait les déchets nucléaires. Voynet a
détruit et saboté le nucléaire français, ce qui a provoqué une grosse augmentation de la facture des Français.
Le fait que, le 20 mars dernier, elle ait été nommée à une autorité de sécurisation nucléaire par la présidente de l’assemblée montre qu’il y a une 5è colonne qui
agit dans l’ombre pour saboter le nucléaire français, en partie pour complaire à l’Allemagne, malgré les promesses démagogiques de Macron de relancer le nucléaire.
Fabien Bouglé – Moscou va vendre son gaz via
Washington
Moscou serait prêt à céder le gazoduc Nord Stream aux États-Unis, ce qui permettrait à ces derniers de dominer politiquement l’UE à travers le contrôle de son
énergie.
Fabien Bouglé explique,
sur Tocsin,
qu’apparemment les dirigeants européens, «dans une naïveté ou une
trahison confondante», n’ont pas remarqué que :
la guerre en Ukraine était une guerre de l’énergie ;
Donald Trump avait fait de son premier mandat comme de son second mandat le mandat de la maitrise mondiale de l’énergie. Le 12 février dernier, il a créé le
conseil national de la nomination énergétique ;
le département des finances et le bureau des sanctions américain avait levé, depuis le début de la guerre en Ukraine, toute sanction économique interbancaire
dans toutes les négociations dans le domaine énergétique, le gaz, l’uranium, le pétrole, etc.
Ce n’est donc pas d’aujourd’hui que les États-Unis et la Russie négocient dans le domaine de l’énergie. Cette alliance qu’on semble découvrir a toujours plus ou
moins existé. Les Américains veulent couper le cordon ombilical entre l’Allemagne et la Russie pour bénéficier eux-mêmes de cette manne énergétique.
L’UE est complètement à côté de la plaque sur le sujet. Elle est tombée dans le piège américain et elle est en train de s’effondrer. Tout le contraire du général de
Gaulle quand il crée le Commissariat à l’énergie atomique, quand il sort du commandement intégré de l’OTAN et quand il met en place du nucléaire civil et militaire pour assurer le rang de la
France et de la CEE (Communauté économique européenne) au travers de l’EURATOM (La Communauté européenne de l’énergie atomique) en 1957. La souveraineté énergétique est au cœur de la construction
européenne. Le nucléaire est un enjeu fondamental car il permet de se libérer de la dépendance russe comme étasunienne mais les Allemands, les Russes et les Américains font tout pour empêcher le
développement du nucléaire français. On le voit avec le déploiement des énergies intermittentes qui sont des outils de guerre pour saboter le nucléaire français, sans compter l’abandon des
réacteurs Superphénix qui avaient 30 ans d’avance sur le monde par Voynet, puis celui d’Astrid par Macron. Il faut, selon Fabien Bouglé, nettoyer notre système énergétique et nucléaire qui est
clairement infiltré par des agents étrangers.
Si les raisons définitives du black-out électrique qui a plongé la péninsule Ibérique
dans le noir durant près de 24 heures, les 28 et 29 avril, ne sont pas arrêtées, les données disponibles permettent d’avancer des hypothèses plausibles. Elles posent notamment
certaines questions quant à la faisabilité technique d’une transition énergétique européenne faisant appel à de plus en plus de sources renouvelables intermittentes (éolien et
solaire) et de moins en moins de sources pilotables (nucléaire, hydroélectricité et gaz). Rappelons tout d’abord quelques principes techniques de base.
L’électricité du réseau est du courant alternatif circulant à une fréquence extrêmement précise de 50 Hz à ± 0,2 %. Cette fréquence témoigne de l’équilibre production/consommation qui
doit être assuré à chaque seconde : s’il y a plus de demande que d’offre, la fréquence baisse ; a contrario,
si l’offre est supérieure à la demande, la fréquence augmente.
Ce courant alternatif peut être fourni directement par des machines tournantes (aussi appelées « alternateurs ») opérant dans toutes les centrales classiques (charbon, fioul, gaz,
nucléaire, hydroélectricité) mais aussi à partir de certaines éoliennes récentes. Tournant à la même vitesse que la fréquence du réseau, ces machines dites « synchrones » permettent,
seconde après seconde, de garder un équilibre entre ce qui est produit et ce qui est consommé. En revanche, une centrale solaire (mais aussi la plupart des éoliennes aujourd’hui en
service) fournit du courant continu qui, pour être injecté dans le réseau, doit être transformé en courant alternatif à l’aide d’onduleurs. Contrairement aux machines tournantes
synchrones, les onduleurs n’ont pas la capacité de stabiliser le réseau.
L'énergie renouvelable augmente le risque
Rappelons enfin que, étant intermittente (on ne sait jamais à l’avance « ni quand, ni où, ni combien »), l’électricité renouvelable est injectée en priorité dans le réseau. En
conséquence, en fonction de la météo, on demande à une partie des machines tournantes synchrones (notamment le nucléaire en France) de s’effacer pour faire place au solaire et à
l’éolien.
Autant les intermittences sont souvent mises en évidence pour concurrencer les renouvelables, autant, en revanche, la nature continue de leur électricité est rarement débattue. Tant
que la proportion d’énergies non renouvelables (ENR) reste faible (ce qui a été le cas jusque récemment), le réseau pouvait être stabilisé par les machines tournantes synchrones
restées dominantes. Cependant, l’accroissement de la proportion d’ENR au-delà d’un certain seuil peut rendre la situation beaucoup plus risquée. C’est ce qui semble être arrivé en
Espagne et au Portugal, la semaine dernière.
Le lundi 28 avril était une journée particulièrement ensoleillée, dans la péninsule Ibérique. Durant la matinée, la production solaire s’est accrue exponentiellement pour atteindre,
vers midi, 60 % de la demande, à laquelle s’est rajouté 12 % d’éolien. Au moment du black-out, 72 % de la production provenait donc de sources intermittentes continues. Pour faire
place à cet afflux de renouvelables, une grande partie des machines tournantes synchrones (principalement gaz et hydro en Espagne) avaient été arrêtées.
L’Europe entière aurait pu être plongée dans le noir
Pour des raisons qui n’ont pas encore été élucidées (il se peut — mais ce n’est pas prouvé — que ces instabilités soient dues à un excès instantané de solaire), à 12h32, la puissance
du réseau ibérique a commencé à fluctuer violemment, entraînant une sortie de la plage de fréquence
critique. En quelques secondes l’éolien et le solaire ont été arrêtés et 15 GW de puissance ont été instantanément perdus. La majorité des machines tournantes espagnoles ayant été
stoppées pour faire place au solaire, la seule issue pour la péninsule était de faire appel à la solidarité française (seule frontière interconnectée au réseau européen). Mais, sous
peine de voir son réseau également s’effondrer, l’Hexagone n’a pas été capable de répondre à une telle demande. Le problème aurait alors pu se reporter de pays en pays et plonger
l’Europe entière dans le noir.
Il aura fallu presque 24 heures pour rétablir le courant, et ce, grâce au gaz et à l’hydroélectricité (merci à eux !), seuls capables de ramener la fréquence de 50 Hz. Imaginons un
mix 100 % ENR : sans machines tournantes, il aurait été impossible de rétablir le courant.
Le Pacte vert européen reposant sur un accroissement inconsidéré des renouvelables intermittents et continus (42,5 % à l’horizon 2030, l’éolien est multiplié par 2 et le solaire par 5
dans la PPE3 !), des situations semblables au black-out ibérique risquent de se multiplier. Comme l’alcool, les ENR doivent donc se consommer avec modération, ce qui n’est
manifestement pas l’avis des « ronds de cuir » bruxellois largement contaminés par l’Energiewende allemande et
sa politique historique antinucléaire à laquelle les Espagnols ont stupidement adhéré. Ce black-out est aussi un pied de nez à ceux (Espagnols et Portugais) qui ont souhaité
s’extraire du marché européen de l’électricité quand les prix du gaz étaient élevés. On ne peut en même temps se désolidariser des autres pour un temps puis crier au secours quand ça
se passe mal.