Nous avons déjà évoqué l’effondrement de la natalité en 2022. Les premiers chiffres de 2023 confirment malheureusement cette tendance : Les naissances reculent dans des proportions inconnues
jusqu’ici, parfois de plus de 15% dans certaines régions, rapportées à 2020 (qui n’était déjà pas une très bonne année). Pour l’instant, personne ne juge utile de commenter ces chiffres
désastreux, mais la réalité est bien là : Le COVID a un effet terrible sur la démographie, bien au-delà de l’épidémie elle-même. Forcément, l’impact de la vaccination sur la natalité soulève une
véritable question.
Dans le Grand Est, la natalité recule de plus de 15% !
Comme on le voit sur cette carte de France, toutes les régions métropolitaines souffrent d’un effondrement impressionnant de la natalité, comparée à 2020. Seules la Bretagne et la région Centre
ne subissent une baisse des naissances que de 5% maximum. Les autres régions connaissent des décrochages violents, avec une baisse de plus de 15% dans le Grand Est, et des baisses de 10 à 15%
dans la « diagonale » allant du Jura au Pays Basque. Cette situation est particulièrement parlante si l’on compare l’évolution du nombre moyen de naissances par jour :
Le nombre moyen de naissances par jour est tombé sous 1.900, un chiffre historique
En dehors des mois de pics de COVID (de décembre 2020 à février 2021), jamais....
Voici une question qui me turlupine. Comment les analystes des services de renseignement américains ont-ils repéré ce qu’ils considéraient comme un nouveau virus
dangereux en Chine, alors que rien ne prouve que la Chine l’ait repéré ou s’en soit inquiété ? Comment ont-ils repéré le signal dans tout le tohu-bohu d’une saison de grippe chinoise normale
?
Les responsables du renseignement américain ont admis dans divers médias avoir suivi l’épidémie de coronavirus en Chine depuis la mi-novembre 2019, et même informé
l’OTAN et Israël à ce moment-là. Pourtant, à aucun moment des détails n’ont été fournis sur ce qui les a poussés à prendre cette mesure inhabituelle.
Voici ce qui nous a été dit, tel que recueilli par Gilles Demaneuf de DRASTIC. Le 9 avril 2020, ABC News a rapporté des informations provenant de « quatre sources » selon lesquelles « dès la fin du mois de novembre, les responsables du renseignement américain ont averti qu’une
contagion balayait la région de Wuhan en Chine, changeant les modes de vie et d’affaires et constituant une menace pour la population ».
Ces inquiétudes « ont été détaillées dans un rapport de novembre du National Center for Medical Intelligence (NCMI) de l’armée », citant deux responsables
connaissant bien le rapport. Ce rapport était « le résultat de l’analyse d’interceptions téléphoniques et informatiques, couplées à des images satellites ». L’une des sources a déclaré : « Les
analystes ont conclu qu’il pourrait s’agir d’un événement cataclysmique » et qu’ « il a ensuite été communiqué à plusieurs reprises » à la Defense Intelligence Agency, à l’état-major interarmées
du Pentagone et à la Maison Blanche.
Le reportage d’ABC ajoute que « les dirigeants chinois savaient que l’épidémie était hors de contrôle » et que le président américain a été informé en janvier :
À partir de cet avertissement en
novembre, les sources décrivent des briefings répétés jusqu’en décembre à l’intention des responsables politiques et des décideurs de l’ensemble du gouvernement fédéral ainsi que du Conseil
national de sécurité à la Maison-Blanche. Tout cela a culminé avec une explication détaillée du problème qui est apparue dans le Briefing quotidien du Président (APB) sur les questions de
renseignement au début du mois de janvier, affirment les sources. Pour qu’un élément apparaisse dans l’APB, il faut qu’il passe par des semaines de vérification et d’analyse, selon des
personnes qui ont travaillé sur les briefings présidentiels dans les administrations républicaines et démocrates. […]
« La chronologie du côté des
services de renseignement peut remonter à plus loin que ce dont nous discutons », a déclaré la source au sujet des rapports préliminaires de Wuhan. « Mais il est certain que les militaires
ont été informés dès la fin du mois de novembre de la nécessité de prendre position sur cette question. »
Le rapport du NCMI a été
largement diffusé auprès des personnes autorisées à accéder aux alertes de la communauté du renseignement. Après la publication du rapport, d’autres bulletins de la communauté du
renseignement ont commencé à circuler par des canaux confidentiels au sein du gouvernement aux alentours de Thanksgiving, ont indiqué les sources. Selon ces analyses, les dirigeants chinois
savaient que l’épidémie était hors de contrôle alors même qu’ils cachaient des informations aussi cruciales aux gouvernements étrangers et aux agences de santé publique.
Cependant, les rapports des médias sont incohérents. Le même jour (9 avril), NBC News a publié le rapport suivant, affirmant que « rien n’indiquait qu’une épidémie mondiale mortelle se préparait à ce moment-là » :
Selon les responsables, les
renseignements ont pris la forme d’interceptions de communications et d’images aériennes montrant une activité accrue dans les établissements de santé. Les renseignements ont été distribués à
certains responsables fédéraux de la santé publique sous la forme d’un « rapport de situation » à la fin du mois de novembre, a déclaré un ancien fonctionnaire informé de la question. Mais il
n’a pas été estimé qu’une épidémie mondiale mortelle se préparait à ce moment-là, a déclaré un responsable de la défense.
Le général John Hyten, vice-président des chefs d’état-major interarmées, a déclaré qu’il n’avait pas vu de rapports de renseignement sur le coronavirus avant
janvier :
Nous avons tout ré-examiné
méticuleusement les données disponibles en novembre et décembre. La première indication dont nous disposons, ce sont les rapports de la Chine de fin décembre qui ont été publiés dans le forum
public. Et les premiers rapports des services secrets que j’ai vus étaient en janvier.
Le NCMI lui-même a nié à ABC l’existence du « produit/évaluation », c’est-à-dire du rapport auquel il est fait référence (bien que certains aient suggéré qu’un
rapport qui n’était pas techniquement un « produit » de renseignement ait probablement existé).
Selon un article du Times of Israel du 16
avril 2020, les services de renseignement américains « ont pris conscience de l’émergence de la maladie à Wuhan au cours de la deuxième semaine de [novembre] et ont rédigé un document classifié
». Le rapport affirme également que la Chine était au courant à l’époque : « Les informations sur l’apparition de la maladie n’étaient pas dans le domaine public à ce stade, et n’étaient connues
qu’apparemment du gouvernement chinois. » Un reportage de la chaîne israélienne Channel 12 datant du même jour affirme que les services de renseignement américains « suivaient la propagation » à la mi-novembre et
qu’ils ont même informé l’OTAN et Israël à l’époque, mais, de manière quelque peu contradictoire, ils ont déclaré que l’information « ne provenait pas du régime chinois » :
Un rapport secret du
renseignement américain, qui mettait en garde contre une « maladie inconnue » à Wuhan, en Chine, n’a été envoyé qu’à deux de ses alliés : l’OTAN et Israël. Au cours de la deuxième semaine de
novembre, les services de renseignement américains ont constaté qu’une maladie aux caractéristiques nouvelles se développait à Wuhan, en Chine. Ils ont suivi sa propagation, alors qu’à ce
stade, cette information classifiée n’était pas connue des médias et ne provenait pas non plus du régime chinois.
Ces rapports médiatiques émanant d’agents de renseignement anonymes se référant à des documents d’information non divulgués ne sont manifestement pas tous
cohérents. L’affirmation du Times of Israel selon
laquelle le gouvernement chinois était au courant en novembre est particulièrement étrange, car ce rapport dit tirer ses informations directement du rapport de Channel 12, qui affirme le
contraire. L’affirmation d’ABC News selon laquelle le gouvernement chinois était au courant en novembre d’une épidémie « hors de contrôle » qui « changeait les modes de vie », mais que cette
information a été gardée secrète, est également étrange. Comment une épidémie « hors de contrôle » qui « change les modes de vie » pourrait-elle être gardée secrète ? Lorsque le virus a été
révélé à la fin du mois de décembre, il s’est accompagné d’une activité intense sur les réseaux sociaux en Chine. Où est passée l’activité des réseaux sociaux de novembre, où les gens parlaient
d’une épidémie hors de contrôle » qui « changeait les modes de vie et le monde des affaires » ? Où sont les images satellites montrant ces impacts sur les hôpitaux et la vie sociale ?
Aucune n’a été produite, alors qu’il serait facile de le faire.
Cela nous amène à une question cruciale. La Chine était-elle au courant en novembre ? J’avais précédemment supposé que oui, mais en regardant plus objectivement, je n’ai pas vu de preuves tangibles qu’elle le savait. Le rapport 2021 des services de renseignement américains sur les origines du Covid indique que la Chine « n’avait probablement pas connaissance de l’existence du SRAS-CoV-2
avant que les chercheurs du WIV ne l’isolent après la reconnaissance publique du virus dans la population générale ». Mais avait-elle connaissance plus tôt d’une épidémie inhabituelle d’étiologie
inconnue ? Rien ne le prouve.
Hormis les affirmations contenues dans les rapports médiatiques susmentionnés (qui, comme nous l’avons noté, sont largement démenties par les responsables de la
défense), la seule preuve dont nous disposons provient du rapport du personnel de la minorité sénatoriale de 2022, qui a des liens avec les services de renseignement américains, en particulier avec le grand manitou de la biodéfense
Robert Kadlec. Ce rapport suggère que la Chine a pris connaissance d’une fuite à l’Institut de virologie de Wuhan (WIV) en novembre 2019 et, à ce moment-là, a commencé à travailler sur un vaccin.
Mais il ne donne aucune preuve réelle pour étayer cette affirmation, juste de vagues déclarations sur le moment où la formation à la sécurité a eu lieu et des insinuations sur le moment du
développement du vaccin. En outre, l’accent est entièrement mis sur la recherche chinoise et le WIV, et pas du tout sur la recherche américaine, ce qui laisse supposer qu’il s’agit d’un « dérapage contrôlé » de la communauté du renseignement et d’un exercice de détournement d’attention.
Il convient de noter que le colonel Robert Kadlec, qui semble être à l’origine du rapport du Sénat, a été le premier directeur de la politique de biosécurité de la Sécurité intérieure sous la présidence de G. W. Bush et l’un des cerveaux des premières simulations de pandémie, y
compris l’hiver noir de 2001. Lorsque le COVID-19 a frappé, M. Kadlec est devenu le principal responsable de la préparation aux situations d’urgence, coordonnant la réponse du ministère américain
de la santé et des services sociaux et du gouvernement fédéral. Il est donc une figure centrale de l’établissement de biodéfense américain qui nous a apporté les confinements et ne peut être considéré comme une source d’information indépendante ou fiable.
Les meilleures preuves indépendantes dont nous disposons actuellement pour affirmer que la Chine était au courant avant la fin décembre sont les rapports que Gilles Demaneuf transmet de deux scientifiques américains, Lawrence Gostin et Ian Lipkin, selon lesquels, à la mi-décembre, des contacts scientifiques chinois
leur ont mentionné une épidémie inhabituelle de virus. Ce n’est pas du tout précoce, et c’est plusieurs semaines après la mi-novembre.
Il y a de nombreuses raisons de penser, comme l’indique le point presse de Channel 12, que la Chine n’était pas au courant avant décembre. Par exemple, le manque
évident de préoccupation du gouvernement chinois à l’égard du virus jusqu’aux environs du 23 janvier. Le 14 janvier encore, les experts chinois déclaraient à l’Organisation mondiale de la santé qu’ils n’étaient même pas sûrs que le virus se transmette entre humains ! C’est
difficile à croire, mais cela montre quand même à quel point ils n’étaient pas inquiets.
Il y a aussi l’absence de précédentes alertes de santé publique comme celle qui est apparue le 31 décembre 2019 de la Commission municipale de la santé de Wuhan, plus, comme nous l’avons noté, l’absence de toute activité sur les réseaux sociaux concernant une
épidémie en novembre. En outre, il y a l’échec apparent du séquençage du virus avant la fin du mois de décembre, puis dans un laboratoire privé, ce qui fait également vaciller l’idée que la Chine développait un vaccin à partir de novembre. Il y a aussi le fait que les autorités chinoises ont
semblé croire que le marché humide de Huanan était une origine plausible du virus en janvier, jusqu’à ce qu’elles examinent cette théorie et la réfutent.
Bien sûr, il peut y avoir des explications alternatives pour certains de ces éléments. Par exemple, l’histoire du marché humide peut avoir été un moyen d’étayer
l’affirmation initiale bizarre selon laquelle il ne semblait pas y avoir de transmission interhumaine, ce qu’il est difficile de croire que les scientifiques chinois aient jamais vraiment cru, étant donné l’invraisemblance de cette hypothèse et le fait que les scientifiques chinois semblaient avoir conscience d’une épidémie plus large en
décembre. D’un autre côté, la fuite du rapport du gouvernement chinois datant de février 2020 semble montrer que les responsables se sont empressés de regarder en arrière pour voir ce qui se passait dans les
hôpitaux en octobre et novembre, sans que rien n’indique qu’ils étaient au courant à ce moment-là, et également sans indication d’une épidémie « hors de contrôle ». Peut-être s’agit-il là aussi
d’un faux astucieux. Mais tout cela est-il faux ? Et dans tous les cas, où sont les preuves réelles et positives que la Chine était au courant ?
L’apparente ignorance des Chinois contraste fortement avec ce que les responsables des services de renseignement américains ont déclaré savoir en novembre, comme le
montrent les points de presse susmentionnés, qui indiquent que les analystes des services de renseignement américains « suivaient la propagation » depuis la mi-novembre et que l’armée, le
gouvernement et les alliés des États-Unis étaient tenus informés. Il se peut qu’une partie de ces informations soit exagérée par les responsables des services de renseignement qui tentent de se
défendre contre les accusations d’avoir manqué les premiers signes de la pandémie. Mais tout ne saurait s’expliquer ainsi.
En outre, il existe un rapport très révélateur du Dr Michael Callahan, que le Dr Robert Malone a décrit comme « le plus grand expert du gouvernement américain et de la CIA en matière de guerre biologique et de recherche sur les gains de fonction », et qui se trouvait
déjà à Wuhan au début du mois de janvier « sous couvert de son poste de professeur à Harvard ». Il a déclaré à National
Geographic qu’il s’était rendu à Singapour pour traquer le virus en novembre et décembre. Il affirme avoir été mis au courant de l’existence du virus par des « collègues chinois »,
mais cette affirmation est très vague et pourrait être fausse :
Début janvier, lorsque les
premières informations floues sur la nouvelle épidémie de coronavirus sont apparues à Wuhan, en Chine, un médecin américain avait déjà pris des notes. En novembre, Michael Callahan, expert en
maladies infectieuses, travaillait avec des collègues chinois sur une collaboration de longue date en matière de grippe aviaire lorsqu’ils ont mentionné l’apparition d’un nouveau virus
étrange. Rapidement, il s’est envolé pour Singapour afin d’y voir des patients présentant les symptômes du même germe mystérieux.
Il existe deux autres contrastes frappants entre les approches initiales des États-Unis et de la Chine qui méritent d’être soulignés. Premièrement, les services de
renseignement et de biodéfense américains se sont montrés hautement alarmistes à propos du nouveau virus dès le mois de janvier, tandis que le gouvernement chinois est resté apparemment calme jusque vers le 23 janvier. La raison
pour laquelle la Chine a changé de politique à ce moment-là n’est pas encore tout à fait claire ; apparemment, c’était lié à la reconnaissance de la transmission interhumaine, mais il est peu
probable que ce soit la véritable raison.
Deuxièmement, les scientifiques et les agents des services de renseignement américains se sont accrochés à une théorie du marché humide qu’ils savaient fausse,
étant donné que les services de renseignement américains suivaient l’épidémie depuis novembre et que les autorités chinoises elles-mêmes ont démystifié cette théorie très tôt. Malgré cela, certains scientifiques américains, y compris ceux impliqués dans la dissimulation de la fuite du laboratoire de
Fauci, s’y sont obstinément tenus depuis.
Il est également important de noter que les responsables des services de renseignement et les scientifiques américains ont, dès le début, activement bloqué toute tentative d’enquêter sur la possibilité d’un virus fabriqué, d’une fuite de laboratoire ou d’une propagation précoce du virus (bien que quelques
membres des services de renseignement américains semblent avoir été disposés à enquêter, mais apparemment avec l’intention d’accuser exclusivement la Chine). De hauts fonctionnaires du
gouvernement auraient averti à plusieurs reprises leurs collègues « de ne pas poursuivre l’enquête sur l’origine du COVID-19 » car cela « ouvrirait la boîte de Pandore » si elle se
poursuivait.
Malgré l’arrêt des enquêtes sur les origines du virus, les responsables des services de renseignement américains ont insisté à maintes reprises sur le fait qu’il
n’avait certainement ou probablement pas été fabriqué et ont même soutenu la théorie du marché humide des mois après qu’elle ait été discréditée par les Chinois eux-mêmes. Le 30 avril 2020, le
bureau du directeur du renseignement national américain (qui, à l’époque, était en vacance) a publié une déclaration selon laquelle : « La communauté du renseignement est également en accord avec le large consensus scientifique selon lequel le virus COVID-19 n’a pas été
fabriqué par l’homme ou génétiquement modifié. » Le 5 mai 2020, CNN a rapporté un briefing d’une source de renseignement des Five Eyes [alliance des services de
renseignement de l’Australie, du Canada, de la Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni et des États-Unis] déclarant sans équivoque que l’épidémie de coronavirus « provenait d’un marché chinois
».
Les renseignements partagés
entre les nations des Five Eyes indiquent qu’il est « hautement improbable » que l’épidémie de coronavirus se soit propagée à la suite d’un accident dans un laboratoire, mais qu’elle provient
plutôt d’un marché chinois, selon deux responsables occidentaux qui ont cité une évaluation des renseignements qui semble contredire les affirmations du président Donald Trump et du
secrétaire d’État Mike Pompeo.
Il est bien sûr impossible d’exclure la modification génétique, que ce soit à l’époque ou depuis, étant donné l’absence de virus naturels et de réservoirs animaux
similaires et le fait que le savoir-faire pour effectuer les modifications existe certainement. Malgré tous ses défauts, le rapport sénatorial de 2022 a été le premier document associé aux services de renseignement à traiter d’un agent modifié comme une possibilité sérieuse, tout en essayant
notamment de rejeter entièrement la faute sur la Chine. Les scientifiques américains n’en parlent tout simplement pas, une évasion qui a conduit Jeffrey Sachs à dissoudre le groupe de travail sur les origines du Covid qui faisait partie de la commission Covid du Lancet qu’il présidait,
percevant de graves conflits d’intérêts et un manque fondamental de coopération de la part des scientifiques américains, qui semblaient cacher quelque chose.
Ma crainte est qu’il n’y ait pas beaucoup de façons crédibles d’expliquer tout cela. Pourquoi les services de renseignement américains ont-ils suivi l’apparition
d’un virus potentiellement dangereux en Chine en novembre, plusieurs semaines avant qu’il ne soit prouvé que la Chine était au courant de la situation ou s’en préoccupait ? Comment ont-ils repéré
un tel signal dans le bourdonnement d’une saison de grippe précoce ? Comme le souligne Gilles Demaneuf,
L’imagerie satellitaire ne
permettrait pas de faire la distinction entre une sévère épidémie de pneumonie saisonnière et le début d’une épidémie de coronavirus survenant au même moment. Il est donc probable que seule
une partie des données observées par le NCMI, comme les communications dans certains hôpitaux, était effectivement liée de manière évidente à quelque chose de pire qu’une mauvaise pneumonie,
mais toujours standard.
Mais bien sûr, et c’est un point crucial, le COVID-19 ne se distingue pas clairement et cliniquement d’une pneumonie sévère mais toujours standard. Demaneuf laisse
entendre que les analystes ont intercepté des communications de l’hôpital révélant quelque chose de distinctif qui leur a causé une inquiétude considérable. Mais de quoi s’agit-il ? Ils ne le
disent pas, mais ils devraient le faire. Il est évident que ces rapports devraient être déclassifiés et mis dans le domaine public. La difficulté, cependant, est qu’il est même difficile de
concevoir ce que cela pourrait être. Que se disaient les médecins pour attirer l’attention des analystes du renseignement et les inciter à informer l’OTAN et à s’envoler pour Singapour ? Quoi
qu’il en soit, cela ne semble pas avoir alarmé les médecins de l’hôpital eux-mêmes, car rien ne prouve que des médecins ou des responsables gouvernementaux chinois aient remarqué ou se soient
inquiétés avant la mi-décembre. Nous n’avons pas non plus vu de preuve d’une épidémie « hors de contrôle » qui « modifiait les modes de vie et d’activité », comme le prétendait ABC News. Le
problème est qu’en l’absence de détails, nous nous demandons ce que cela pourrait bien être, en particulier lorsque le COVID-19 ne se distingue pas cliniquement des autres causes de pneumonie
grave.
Il existe, il faut le noter, une façon simple d’expliquer tout cela, mais ses implications sont pour le moins troublantes. Il s’agit du fait que le virus a été
délibérément diffusé en Chine par un ou plusieurs groupes au sein des services de renseignement et de sécurité américains. Le but d’une telle diffusion serait en partie de perturber la Chine et
en partie de servir d’exercice réel pour la préparation à une pandémie, ce qui est, comme nous le savons, la façon dont la pandémie a été traitée en pratique par les membres du réseau de biodéfense américain. Bien que choquant, cela n’est pas hors des limites du possible. Considérez ce que Robert Kadlec a écrit dans un document stratégique du Pentagone en 1998 :
L’utilisation d’armes
biologiques sous le couvert de l’apparition d’une maladie endémique ou naturelle offre à un attaquant la possibilité d’un déni plausible. Le potentiel de la guerre biologique à créer des
pertes économiques importantes et une instabilité politique subséquente, associé à un déni plausible, dépasse les possibilités de toute autre arme humaine.
Si tel était le cas, il se pourrait que l’ajout de l’enzyme protéase furine au virus ait pour but d’accroître son caractère infectieux afin d’augmenter les chances
d’apparition d’une pandémie (ils avaient peut-être déjà essayé avec un virus moins infectieux et cela n’avait pas très bien fonctionné). Le virus serait délibérément relativement bénin pour ne
pas faire trop de dégâts, mais suffisamment grave pour avoir l’impact souhaité, du moins lorsqu’il est accompagné d’opérations psychologiques et de propagande. Très peu de personnes en
connaîtraient l’origine, car la plupart participeraient à l’exercice en direct.
Un tel scénario expliquerait parfaitement pourquoi les services de renseignement américains ont suivi de près la propagation de la maladie en novembre, alors que la
Chine n’était pas au courant. Il expliquerait également pourquoi les spécialistes américains de la biodéfense se sont montrés dès le départ beaucoup plus alarmistes que les autorités chinoises,
pourquoi ils ont nié que le virus puisse être fabriqué et ont annulé tous les efforts déployés pour en rechercher les origines (et se sont accrochés à des théories discréditées), et pourquoi ils
ont appliqué l’ensemble du plan de biodéfense « confinons-et-attendons-un-vaccin » alors que le virus ne le justifiait manifestement pas (et que les mesures ne fonctionnaient pas), et ont généralement traité l’ensemble
de la situation comme un exercice réel. Il n’est pas contestable de souligner que la pandémie a été une occasion en or de mettre en pratique leurs plans préparés de longue date. Mais qu’en est-il
si cette occasion n’a pas été laissée au hasard ?
Aucun d’entre nous ne souhaite tirer cette conclusion, bien sûr. Pour la réfuter, du moins en ce qui concerne cet argument, nous aurions besoin d’avoir beaucoup
plus de détails sur ce que les analystes du renseignement américain voyaient et disaient en novembre 2019, ce qui expliquerait comment ils savaient ce que la Chine ne savait pas et pourquoi ils
étaient si inquiets lorsque la Chine ne l’était pas.
À défaut, il est difficile de ne pas se demander si la diffusion du virus en Chine pour perturber le pays et voir comment le monde réagit n’aurait pas été une idée
farfelue élaborée dans les recoins les plus profonds de l’État profond américain de la biosécurité.
Le point sur la gestion suédoise de la crise sanitaire
...proposé par le Gal. Dominique Delawarde - Le 22/12/2021.
Bonjour à tous,
Vous trouverez ci après un article très intéressant qui nous vient du Canada.
Il fait le point sur le cas suédois : une toute autre approche de la gestion de la crise sanitaire qui a obtenu des résultats bien
meilleurs que la moyenne européenne en jouant sur la vérité, les recommandations et la confiance réciproque entre gouvernants et gouvernés plutôt que sur le mensonge, la coercition, la
multiplication des mesures de contraintes de tous ordres.
Son titre : "Comment la Suède démontre l’inefficacité des principales mesures sanitaires"
Comment la Suède démontre l’inefficacité des principales mesures sanitaires
Fer de lance d’une stratégie anti-Covid mesurée, la Suède s’est inscrite en exception face à une Europe confinée. Aujourd’hui, les prédictions les plus sombres de ceux qui fustigeaient
l’imprudence du pays scandinave ne se sont pas réalisées et la Suède a déserté les manchettes de journaux internationaux. Tandis que le reste de l’Europe affronte sa Xième vague, le pays
du nord du continent semble avoir tourné la page Covid. Il fallait donc se rendre sur place afin de constater le résultat des décisions prises et leur impact sur la santé, au sens large,
de la population. Aujourd’hui, la Suède a-t-elle éradiqué la pandémie? Second volet de notre reportage au cœur de la capitale. Source : Comment
la Suède démontre l’inefficacité des principales mesures sanitaires (limpertinentmedia.com)
En Suède, on est pragmatique. Encore et toujours. Interrogé sur l’existence d’une nouvelle vague dans le pays la semaine dernière, Anders Tegnell, le Monsieur Covid suédois s’est
fendu de la réponse suivante: «Comme je l’ai répété à plusieurs reprises auparavant, on ne sait pas si l’on est ou non dans une vague avant de l’avoir surmontée. Nous observons une légère
augmentations des cas mais il va falloir attendre de voir ce qu’il se passe avant de l’appeler ou non une vague.»
.
Ce flegme et cette recherche de certitudes avant d’inquiéter inutilement la population représentent à merveille la stratégie empruntée par l’État du nord depuis le début de
cette crise. Celle-là même qui a permis à ses citoyens d’oublier le Covid. En effet, depuis que les quelques maigres restrictions ont été levées, fin septembre, l’affaire semble de l’histoire ancienne pour les Suédois. «Je
m’aperçois qu’on en parle même plus lors de soirées entre amis, me raconte Charlotte, la jeune ingénieure française chez qui j’ai passé les premiers jours de mon trip nordique. Ce n’est
plus un sujet de conversation». Même son de cloche auprès de Victor Malmcrona, journaliste local: «C’est assez étonnant de voir à quelle vitesse les choses sont revenues à
la normale».
Prudence et proportionnalité
Contrairement à la France, à la Suisse et à la plupart des pays du monde, le
gouvernement suédois n’est pratiquement pas intervenu dans la gestion de la crise sanitaire. C’est l’autorité de santé publique, la Folkhälsomyndigheten, notamment
incarnée par Anders Tegnell, qui s’est occupée de tenir la population informée et de faire des recommandations. Donnant ainsi un visage plus humain au cadrage nécessaire durant cette
période inhabituelle. De nombreux Suédois interrogés se sont dit très sensibles au fait que ce soit un homme en apparence lambda, en jeans-baskets, qui les tenaient au courant de la
situation de façon quasi-quotidienne, les enjoignant à tel ou tel comportement le cas échéant. Plutôt que d’austères politiciens en costards. Il leur a inspiré confiance.
Que ce soit à la santé dans le sens général du terme, y compris la santé mentale, l’économie ou la société dans son ensemble. Une balance de ces différents
éléments a guidé la stratégie suédoise. Ainsi, les seules mesures officielles étaient le lavage des mains et la distanciation sociale. Le port du masque n’a été que très brièvement
recommandé dans les transports, aux heures de pointe. Les autorités ont estimé que son obligation aurait pour effet une négligence du respect des distances et qu’il ne serait de toute
façon pas très utile puisque porté n’importe comment. «Il n’y a pas eu d’allers-retours dans les mesures, cela a été crescendo. Ce qui a évité beaucoup de confusion», explique
Charlotte.
.
«Nous arborons cette drôle d’attitude moderne de considérer la mort comme un échec plutôt que comme une partie de la vie, explique Johan Norberg, écrivain suédois et senior fellow du
think-tank libertarien Catho Institute. Cependant, ce coup-ci il semblerait que nous n’ayons pas paniqué, mais davantage réfléchi aux dommages collatéraux. Oui, des gens souffrent du
Covid, mais si nous fermons tout, plus encore de gens perdront leur éducation, d’autres formes de santé, souffriront de solitude, de maux psychologiques, sans parler des
suicides.»
Bien loin du «nous
sommes en guerre» français et de l’obligation d’avoir des attestations pour justifier ses moindres mouvements, le fait que les mesures sanitaires suédoises aient été communiquées
sous forme de recommandations et non d’injonction aurait poussé les citoyens à se responsabiliser et à prendre leur destin en mains. «Les Suédois ont une longue tradition de suivi des
conseils des autorités – en partie parce qu’ils n’ont jamais été conquis par des étrangers ou des aristocrates, de sorte que le gouvernement semble constitué de gens comme vous et moi, et
non comme un exploiteur extérieur, pour le meilleur et pour le pire, explique Johan Norberg, – et cela vaut également pour les conseils des autorités sanitaires. Je pense que c’est l’une
des raisons pour lesquelles nous avons accepté l’ouverture de notre société pendant la pandémie, avons appliqué la distance sociale volontairement, et n’avons pas exigé de
fermetures.»
Les autorités suédoises ont très vite compris que le seul moyen de se débarrasser au plus vite de ce virus était de bâtir
une solide immunité naturelle. C’est pourquoi ils ont renoncé
aux confinements stricts pour permettre au Covid de circuler et ainsi éviter les vagues successives rencontrées dans d’autres pays européens.
En effet, s’ils sont beaucoup plus vaccinés qu’en Suisse (81,3% des 16 ans et plus ont reçu deux doses), les Suédois sont surtout immunisés davantage contre la maladie: «Les récentes
analyses de sang sur un total de 2959 personnes vivant dans huit régions différentes de Suède révèle des anticorps contre le Covid chez 75,6% d’entre elles», relate l’Agence de santé
publique du pays, interrogée sur la question.
«La Suède a moins de morts que la plupart des pays européens, ce qui tend à prouver que la distanciation sociale fonctionne et que les
pays qui ont imposé le confinement n’ont fait que retarder les décès, pas les stopper, selon Johan Norberg. Le fait que la Suède n’a jamais eu l’ambition désespérée de se
débarrasser complètement du virus, contrairement à beaucoup d’autres nations, signifie qu’on a désormais l’impression de pouvoir tourner la page. La plupart des pays font des
allers-retours dans leurs mesures, en ouvrant et en refermant sans arrêt, mais nous avons appris à faire différemment.»
Sur le plan économique également, la Suède est la nation européenne qui a le plus de facilité à se remettre de la pandémie.
Le monde à l’envers
Susie semble rassurée que je ne sois pas là pour rajouter une couche d’angoisse autour de cette histoire. Derrière le bar du O’Learys, où elle distribue les
pressions d’une main experte, Susie me fait part de son avis, entre deux clients. Elle n’est pas vaccinée, n’a pas l’intention de le faire et estime que toute cette histoire va beaucoup
trop loin. Elle ne faisait (vraiment) pas partie de ces Suédois qui ont critiqué la stratégie de leur pays – au début de la pandémie – la considérant trop laxiste.
«J’ai le sentiment que certains Suédois auraient aimé que le gouvernement soit plus strict. En particulier parce qu’ils voyaient ce qu’il se passait ailleurs, raconte Nicole, directrice
d’une école internationale. Ce n’est pas évident d’être dans le seul pays du monde à suivre une autre route».
Victor Malmcrona confirme: «Des gens voulaient des actions plus directes, mais il n’existait pas de loi pour permettre au gouvernement de mettre en place un confinement, par exemple. Il y
a eu des modifications de la loi plus tard, mais je pense qu’il était plus rassurant que ce soit l’Agence publique de santé qui prenait ces décisions plutôt que les politiciens. Mais la
stratégie suédoise a été la cible de bien des critiques dans les maisons de retraite notamment, parce que beaucoup de personnes âgées sont mortes. Localement, beaucoup de restaurants et
de bars étaient furieux de devoir rester ouverts, de ne pas recevoir de véritable compensation économique et de devoir mettre en place des restrictions eux-mêmes».
Covid, fin de partie?
Dans les rues de Stockholm, ainsi que dans les magasins, dans les transports et dans les gares, les
masques se comptent sur les doigts de la main et cela a un effet considérable sur l’atmosphère ambiante. «On n’en a jamais vraiment mis et lorsqu’on en voit en ville,
ce sont des touristes», raconte Charlotte. Une douce et sereine ambiance insouciante trop longtemps disparue flotte sur la cité.
Seul
l’avenir nous permettra de distribuer les bons et les mauvais points dans les différentes stratégies contre la pandémie, mais nous pouvons déjà nous en apercevoir: le
seul pays d’Europe qui n’a pas confiné sa population s’en sort mieux que les autres, tendant ainsi à prouver l’inefficacité des mesures prises par nos dirigeants. Pire,
leur contre-productivité, puisque ces décisions ne sont – et de loin – pas sans conséquence.
Si l’on va devoir attendre l’année prochaine pour connaître les statistiques suisses sur les suicides depuis le début de la pandémie, l’Espagne a déjà pu sortir quelques chiffres sur le sujet. Ceux-ci révèlent que le nombre de suicides chez les moins de 15 ans a doublé en
2020.
Mais en plus, elles ont profondément fracturé la société sur le long terme. Divisant la population jusqu’à évoquer, pour certains, des relents totalitaires. Contrairement au nombre de mort que l’on trouve en quelques clics, on n’a pas encore commencé à
comptabiliser les conséquences à long-terme des mesures qui rythment nos vies depuis près de deux ans. On sait juste qu’elles seront pire que les causes.
«Je pense que plus on reste éloignés et plus on est effrayés les uns des autres et c’est dangereux, conclut Johan Norberg. C’est une des raisons de la
résurgence du nationalisme dans le monde. J’espère vraiment qu’il va se rouvrir maintenant».
La CNIL pointe l’absence d’évaluation sanitaire des mesures contraignantes adoptées grâce au coronavirus
...par Karine Bechet-Golovko - Le 01/12/2021.
Dans son dernier avis, la CNIL insiste sur l’absence à
ce jour d’évaluation d’une efficacité sanitaire des mesures de contrôle et des fichiers établis grâce au Covid en France, notamment concernant le fameux pass sanitaire. Puisque ces mesures sont
globales, qu’une pression énorme est exercée en Russie pour qu’elles y soient implantées de force, il est intéressant de jeter un oeil sur ce texte.
Avec le Covid, l’on a l’impression que l’instauration de bases de données, notamment grâce au pass ou aux QR Codes, devant permettre de contrôler nos déplacements, nous transformant en
fournisseur de cette nouvelle richesse du nouveau monde, sont devenus une fin en soi, que leur impact sanitaire n’a jamais été sérieusement évalué et finalement n’intéresse absolument personne.
Or, ils sont justifiés dans le discours politique globaliste que, justement, en raison de leur impact sanitaire, a priori positif.
Pour autant, aucune évaluation indépendante et sérieuse n’a jamais été effectuée. En France, la CNIL, organe bien loin de toute résistance au pouvoir, ne cesse de souligner les dangers de fuites
de données et de conservation trop longue de toutes ces données personnelles. Mais surtout, à chaque avis consultatif elle demande au Gouvernement d’établir des critères d’évaluation de
l’efficacité de ces mesures, elle lui demande après 18 mois de fournir cette évaluation. Et rien. C’est un long processus d’ignorance volontaire, rendu possible par ce sentiment
d’impunité, dont s’illusionnent et s’enivrent les dirigeants nationaux aujourd’hui. Illusion, car il faudra rendre des comptes et ils seront alors en première ligne pour prendre de plein fouet la
rage populaire. C’est certainement ce qui rend d’ailleurs l’enivrement nécessaire.
Cette doléance insistante
de la Cnil n’est pas récente, mais le ton monte. Dès son
premier avis en septembre 2020, la commission « demande que des indicateurs soient mis en place ».
Le
deuxième en janvier 2021, « estime qu’il est indispensable de développer des initiatives et des indicateurs permettant d’évaluer pleinement l’effectivité sanitaire
du dispositif dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de COVID-19 ».
Et le
troisième en juin 2021 « attire l’attention du Gouvernement sur la nécessité de produire des éléments permettant d’évaluer pleinement l’efficacité des fichiers mis
en œuvre […] plus d’un an après le début de la crise sanitaire ».
Dans son quatrième
avis, la CNIL demande des comptes, après une énumération inquiétante de tous les fichers mis en place « pour notre bien », qui regroupent une quantité d’informations personnelles et
sensibles anormale :
« Enfin, la CNIL insiste sur la nécessité que
les éléments qui permettent d’apprécier l’efficacité des traitements susmentionnés lui soient rapidement transmis, afin de continuer l’exercice
de sa mission. En effet, malgré plusieurs demandes, une telle évaluation n’a, à ce jour, pas été transmise à la CNIL. À cet égard, elle tient à souligner
que l’utilisation des dispositifs précités reste conditionnée à des garanties relatives à leur efficacité. »
J’espère sincèrement que le pass n’est pas considéré comme un « traitement », mais de toute manière cela souligne bien l’absence totale d’évaluation sanitaire des méthodes
expérimentales, qui sont imposées aux populations. Ce qui confirme que le sanitaire n’est qu’un prétexte à des changements de gouvernance, à un changement de société, à l’instauration de ce
« nouveau monde », de cette utopie triste et anti-humaine.
Pour mémoire, dans l’épisode précédent nous avons montré que finalement l’hôpital n’a jamais débordé en 2020 malgré toute la
propagande réalisée à ce sujet. Le rapport de l’ATIH spécifique à la gestion de la crise Covid-19 par l’hôpital[i] a montré que les patients Covid-19 ont seulement représenté 2% des patients passés à l’hôpital, ce qui est insignifiant. Le rapport de l’ATIH sur les hospitalisations
toutes causes confondues[ii] nous a montré que l’hôpital français était en sous-régime pendant toute l’année 2020 avec 10% de séjours en moins par rapport aux années précédentes.
Nous avons pu voir également, que même au plus fort des crises, le nombre de patients Covid-19 n’a représenté au maximum que 3,7%
d’une activité normale. Enfin nous avons vu que la Région qui a connu la plus forte proportion de séjours Covid-19 en 2020 est l’Ile-de-France avec seulement 2,2% de séjours
Covid-19.
Ainsi, l’hôpital français n’a jamais débordé en 2020, il a même fonctionné en sous-régime et donc abandonné de nombreux patients
du fait des différentes mesures mises en place. La Covid-19 n’a pas eu d’impact visible sur les hospitalisations, ni sur l’ensemble de l’année, ni pendant les crises. Seules les décisions
politiques ont été responsables de sa désorganisation.
Les défenseurs infatigables du gouvernement ou de la théorie de la pandémie mortelle opposent toujours 2 arguments à ces
chiffres, pourtant difficilement contestables :
Ils affirment que la statistique du nombre de patients admis pour Covid19 ne représente pas bien les tensions extrêmes qu’a
connu l’hôpital (de façon incontestable puisque vues à la télé) et qu’il faut explorer les autres, notamment les jours d’hospitalisations.
Ils affirment que les services de soins critiques et de réanimations sont les vrais révélateurs de la pandémie, (montrant son
caractère extrêmement dangereux) et qu’ils étaient complètement saturés.
Dans cet article, nous allons terminer l’étude de ces 2 aspects pour montrer qu’il n’y a absolument eu aucune saturation nulle
part et quel que soit l’indicateur retenu. Aucun argument logique ou rationnel ne permet de défendre l’histoire racontée sur l’hôpital Français depuis 18 mois. Nous ne doutons pas que les adeptes
d’une religion trouveront toujours quelque chose pour la défendre. Il s’agit juste de permettre à ceux qui souhaiteraient faire usage de bon sens de comprendre le fantasme qui nous est
servi.
L’activité Covid-19 de l’hôpital finalement faible quelle que soit la statistique
retenue
Les défenseurs de la théorie de la pandémie mortelle rétorquent que les patients Covid-19 sont restés plus longtemps que les autres patients (18 jours en moyenne
contre 8 jours pour ceux hospitalisés pour grippe en 2019).
Nous devons donc comparer le nombre de jours passés à l’hôpital en Médecine, Chirurgie obstétrique et Odontologie (MCO) par les patients Covid-19
(2 489 030) au nombre de jours total d’hospitalisation MCO (69 000 000). Les jours d’hospitalisation de patients Covid-19 ont donc représenté 3,6 % des journées
d’hospitalisation sur l’année. Il s’agit donc d’une activité mineure de l’hôpital. Ajoutons que le nombre de journées d’hospitalisations a chuté de 10 % par rapport à 2019. Il n’y a
donc pas eu de saturation là non plus. Il y a eu presque trois fois plus de jours de soin non utilisés que de jours de soin consacrés à la Covid-19. Là encore, en regardant le nombre de journée
on ne conclut pas à une saturation de l’hôpital, mais au contraire à une grave sous-utilisation des services hospitaliers (Figure 1). Ces statistiques témoignent
de l’abandon de soin de l’année 2020 à cause de la panique injustifiée liée à la Covid-19.
Figure 1 : Comparaison du nombre de journées d'hospitalisations
en MCO entre 2019 et 2020
Source : Rapport d’analyse MCO de l’ATIH
Nous n’avons pas de statistiques mensuelles des jours passés à l’hôpital, mais si on considère que la répartition mensuelle des journées hospitalisées est la même
que celle des arrivées à l’hôpital, alors on en déduit que la part liée à la Covid-19 est 2 fois plus importante pendant les « vagues », donc qu’au maximum, les journées
d’hospitalisations Covid-19 ont pu représenter 7,5 % des journées d’hospitalisation totales. Ainsi, même en nombre de journées, la Covid-19 n’a entrainé de saturation à aucun moment, nulle
part.
L’activité Covid-19 de l’hôpital finalement faible sur les soins critiques
Le dernier argument médiatique concernant l’hôpital est la saturation des services de soins critiques et parmi ceux-ci, les services de réanimation. Le rapport de
l’ATIH sur la Covid-19 nous informe que 45 732 patients ont été admis en soins critiques pour Covid-19 avec 645 328 jours d’hospitalisation (Figure 2).
Les soins critiques se composent, dans l’ordre de gravité de l’état du patient, des services de soins continus, des services de soins intensifs et des services de réanimation.
Figure 2 : Nombre de patients et de jours en soins critiques
pour Covid-19
Source : Rapport d’analyse COVID de l’ATIH
Les patients admis en soins critiques
pour Covid-19 ont représenté 5% des patients en soins critiques en 2020 et 8 % des jours de soins critiques (Figure 3). Il s’agit donc là-aussi d’une
activité faible dans un contexte de baisse.
Figure 3 : Poids des patients Covid-19 dans l'activité
hospitalière MCO, en 2020
Source : Rapport d’analyse COVID de l’ATIH
En effet, sur l’année 2020, comme
pour les soins classiques, le nombre de séjours avec passage en soins critiques a baissé par rapport à 2019 de l’ordre de 5,9 % (Figure 4). Du fait des
déprogrammations et de la non prise en charge de patients, les soins critiques ont également été sous utilisés. Là aussi, la désorganisation du soin a pénalisé les Français qui ont été moins
soignés que les autres années.
Figure 4 : Evolution 2019/2020 du nombre de séjours en soins
critiques
Source : Rapport d’analyse MCO de l’ATIH
L’activité Covid-19 de l’hôpital pour les réanimations : une augmentation en trompe l’œil
La seule statistique qui a augmenté en 2020 concernant l’hôpital est celle du nombre de patients et de journées en services de réanimation. Tout le reste a baissé,
y compris le reste des soins critiques. Cette augmentation est de 2,9 % sur l’année par rapport à 2019 concernant les séjours. Il s’agit donc d’une augmentation très faible, mais dans un
contexte de déprogrammation et de non prise en charge massive. Ainsi les patients Covid-19 ont représenté 11 % des patients en réanimation et 19 % des journées de réanimation. Les mois
de mars et de novembre 2020 ont connu respectivement +9 % et +12 % de séjours en réanimation qu’en 2019 (Figure 5).
Figure 5 : Evolution 2019/2020 du nombre de séjours de
réanimations
Source : Rapport d’analyse MCO de l’ATIH
Mais ces augmentations sont à analyser en prenant en considération les changements importants réalisés à ces moments. Le rapport de la Cour des Comptes sur les
soins critiques[i] nous éclaire sur la situation réelle de ces services tout au long de l’année 2020 : « À compter de la mi-mars 2020
toutefois, une transformation très rapide et à large échelle de lits de soins critiques et la création ex-nihilo d’unités de réanimation éphémères ont fait passer le nombre de lits installés de 5
080 en mars à 10 133 le 15 mai, avant de redescendre à 8 320 lits le 15 juin 2020 ».
Ainsi, les mêmes lits et personnels considérés en 2019 comme s’occupant de soins continus ont été considérés comme s’occupant de lits de réanimation en 2020, avec
des patients Covid-19. Il est donc tout à fait normal d’observer une chute de l’utilisation des lits de soins continus et une augmentation de l’utilisation des lits de réanimation, puisqu’il y a
eu un transfert entre les deux. Ainsi, le nombre de jours d’utilisations de lits de réanimation a augmenté de 10,5% en 2020, par rapport à 2019, mais cette hausse est plus que compensée par la
baisse d’utilisation des lits des services de soins continus (Figure 6). Il y a donc un transfert qui masque une sous-utilisation des capacités.
Figure 6 : Nombre de journée en soins critiques en 2019 et
2020
Source : ScanSanté fiches de synthèse
Il y a une confusion entretenue médiatiquement entre le fait d’avoir une réelle saturation des capacités de réanimation et le fait d’avoir des chiffres de
réanimation qui augmentent juste parce que des lits de soins continus ont été requalifiés en réanimation.
Au bilan, il y a juste un jeu d’écriture entre les différents services de soins critiques. Nous avons constaté précédemment qu’ils ont été largement sous utilisés.
D’après la Cour des Comptes, il y avait 5080 lits de réanimation au début du mois de mars 2020. Leur nombre a été doublé, principalement en changeant de catégorie de soins continus. Cependant,
l’utilisation réelle de ces lits n’a augmenté que de 10 %. Cela signifie nécessairement que les capacités ont été bien trop agrandies par rapport aux besoins réels et donc qu’une partie
conséquente de ces lits est en fait restée vide (Figure 7).
Figure 7 : schématisation de l'évolution des capacités et
évolution des lits de réanimation
Source : Cour des Comptes et rapport MCO de l’ATIH
En 2020, de nombreux Français sont morts chez eux au lieu d’être soignés à l’hôpital
Dès le premier trimestre 2020, des mesures structurantes concernant la politique de santé publique ont été prises :
Le confinement, c’est-à-dire une limitation extrême des mouvements et l’ordre à tous les Français de rester chez eux.
L’interdiction aux médecins de ville d’appliquer leur art, autrement-dit de proposer des traitements pour limiter le risque de complication. Le débat s’est
focalisé sur l’hydroxychloroquine, mais l’interdiction ne se limite pas à cette molécule, mais à toute substance en dehors du doliprane.
Concernant les impacts du confinement, le 7 mai 2020, dans son bulletin épidémiologique[ii], Santé publique France tire la sonnette d’alarme sur le renoncement au soin. En France, environ 80 000 infarctus sont dénombrés chaque année[iii], soit 13 000 attendus pendant la période de confinement. De même, 150 000 AVC sont comptabilisés chaque année[iv], soit 25 000 en 2 mois.
Santé publique France nous révèle que pendant la dernière semaine de confinement, les hôpitaux ont relevé 300 personnes de moins aux urgences AVC et 300 personnes
de moins aux urgences cardiaques qu’à la même époque en 2019. Sur 8 semaines, cela fait 2 400 personnes non soignées pour chaque pathologie. Le rapport de l’ATIH sur les MCO confirme cette
statistique en révélant un manque de 3 000 soins d’AVC entre mars et mai. Deux hypothèses sont alors possibles :
Les Français n’ont pas fait d’AVC ni de crises cardiaques pour laisser toute la place aux malades identifiés « Covid-19 ».
Les Français n’ont pas été pris en charge du fait de l’ordre de ne pas consulter et de rester chez soi. Ce ratio étalé sur 8 semaines représente
4 800 personnes non soignées.
Les pathologies non soignées du fait de l’ordre de ne pas consulter et de rester chez soi, ainsi que la peur panique engendrée par la pression médiatique
quotidienne peuvent expliquer la surmortalité à domicile en France sur cette période détaillée sur le site de l’Insee[v] (Figure 8). Ces décès ne sont pas considérés comme ayant un quelconque rapport avec la Covid-19. Ils apparaissent pourtant aux mêmes
périodes que ceux attribués à cette maladie, et surtout, pendant le confinement.
Figure 8 : Nombre de décès quotidiens à domicile en
France
Source : Insee
Sur mars-avril 2020, mortalité française au-dessus de la moyenne est de 5 200 décès. Ce nombre est extrêmement proche de l’estimation des
4 800 personnes non soignées pour constituer un indice fort sur la cause réelle de décès de ces personnes : l’abandon de soin. La Cour des Comptes relève également cette situation
dans son rapport sur les Soins Critiques : « À titre d’illustration, une étude italienne publiée en février 2021 met
d’ores et déjà en évidence durant la première vague épidémique, une forte baisse des séjours hospitaliers pour infarctus du myocarde en région Émilie-Romagne (- 42 %) et, de façon
concomitante, une hausse de la mortalité extrahospitalière pour cette même cause (+ 62 % de février à avril 2020). »
En 2020, de nombreux Français sont morts à l’hôpital par manque de soins précoces
La période de mars-avril 2020 est extrêmement particulière dans toute l’histoire du soin, car il s’agit de la première fois que l’on demande à des malades de ne pas
consulter de généraliste, en particulier dans le cadre d’une infection respiratoire (Figure 9)
Figure 9 : Affichettes officielles françaises
Cet ordre a entraîné un comportement de la population inédit dont on peut voir les effets sur les statistiques d’achat de médicaments en pharmacie de la base de
données Médicam.
En représentant la base remboursable de tous les médicaments vendus par les pharmacies en France, chaque mois (Figure 10), on
observe que le mois de mars 2020 a connu une hausse de 13 % des ventes de médicaments par rapport à la moyenne 2017-2019, représentant le provisionnement des Français à la suite de l’annonce
du confinement généralisé. Les mois d’avril et mai 2020 présentent au contraire, des baisses de 15 % et 14 % par rapport à la moyenne. Ces baisses sont le reflet de la non-prescription
par les médecins à la suite de l’ordre de ne pas consulter.
Figure 10 : Base remboursable mensuelle des médicaments
distribués en pharmacie
Cette chute est cependant bien plus forte concernant les traitements habituels prescrits dans le cadre des infections respiratoires aiguës. En particulier les
antibiotiques permettant d’éviter les surinfections ont connu une chute sans précédent (Figure 11).
Figure 11 : Base remboursable mensuelle des antibiotiques
distribués en pharmacie
En mars, le provisionnement n’a pas existé et le total d’antibiotiques vendus est inférieur de 1 % à la moyenne 2017-2019. En avril et mai, les chutes de
ventes furent respectivement de 40 % et 47 %. Depuis cette période, la vente d’antibiotiques est restée à des niveaux extrêmement bas, reflet du choix de ne pas proposer ce traitement
en cas d’infection respiratoire.
A contrario, les français ont suivi les injonctions gouvernementales en ingérant massivement du Doliprane à cette période (Figure
12). Pour mémoire, ce médicament n’est utilisé dans ce cadre qu’en tant qu’antalgique (anti-douleurs) et antipyrétique (anti-fièvre). Il n’a donc pas la même visée thérapeutique qu’un
antibiotique. L’ANSM[vi] rappelle d’ailleurs que le paracétamol peut entraîner des lésions graves du foie dans certains cas de surdosage, pouvant conduire à
des greffes du foie (1ère cause de greffe hépatique d’origine médicamenteuse en France).
Une étude australienne[vii] a également averti en 2019 d’une recrudescence du nombre d’hospitalisations et de décès liés à des surdoses de ce médicaments.
Figure 12 : Base remboursable mensuelle de Doliprane distribué
en pharmacie
Ainsi, ce choix de ne pas laisser les médecins de ville proposer de traitements dans le cadre d’une infection respiratoire aiguë pendant les mois de mars et
d’avril, a entraîné une dégradation sans précédent de l’état de santé des patients. La non-prescription d’antibiotiques aura permis aux bactéries de proliférer chez les patients âgés et
affaiblis. Ainsi, à partir de fin mars, l’arrivée de ces patients qui décéderont à l’hôpital, n’est pas le signe du caractère exceptionnel de la maladie, mais celui du caractère exceptionnel de
la situation : pas de prise en charge précoce, et pas de traitement antibiotique.
Ce réel défaut de prise en charge précoce pesant ensuite sur l’hôpital a été quantifié par deux membres du Conseil Scientifique, Arnaud FONTANET et Simon CAUCHEMEZ,
pourtant à l’origine de cette stratégie. Leur article dans Science[viii], utilise les données hospitalières françaises et notamment le temps de passage jusqu’à la réanimation et jusqu’au décès depuis la prise en charge du patient. Les courbes
les plus intéressantes ont depuis été supprimées de l’article principal, mais sont toujours disponibles dans les données complémentaires. Aux pages 15 et 16 sont détaillés les nombres de jours
que mettent les patients arrivant à l’hôpital avant d’aller en réanimation (Figure 13 graphique de gauche) et le nombre de jours qu’ils mettent avant de
décéder (graphique de droite).
Figure 13 : Délai entre l'entrée à l'hôpital et l'entrée en soin
intensif ou le décès
Ainsi, 50 % des patients arrivant à l’hôpital sont placés en réanimation dès de le premier jour et 17 % des patients décèdent dès le premier jour. Ces
ratios énormes prouvent que les patients arrivent trop tard à l’hôpital. On observe d’ailleurs une très forte différence entre le nombre de décès au jour 1 et le nombre de décès au jour 2,
illustrant qu’une grosse partie des arrivées n’est plus sauvable. Les auteurs en déduisent d’ailleurs qu’il y a 2 courbes séparées, entre ceux décédant très tôt et les autres et concluent à un
Covid-19 court et un Covid-19 long. C’est l’explication restante dans l’article toujours en ligne. Une lecture moins orientée déduit de cet énorme ratio de décès au premier jour, que les soins
sont trop tardifs. Il est donc très probable que les décédés des jours suivants soient également pour beaucoup du fait de personnes dont l’état a eu le temps de s’aggraver et dont certains
auraient pu survivre si les soins avaient été précoces. Ces 17 % de patients arrivés trop tard représentent 3 000 personnes sur les 17 570 décès déclarés Covid-19 à
l’hôpital sur cette période. Si on considère qu’un décès dans les 3 jours à l’hôpital est un signe d’une prise en charge trop tardive, le total de décès potentiellement évitable est alors de
6 000. Ce total de 6 000 est à rapprocher de la surmortalité hospitalière de la période : 7 170 personnes.
L’activité Covid-19 de l’hôpital : une activité lucrative ?
La surmortalité hospitalière se mesure en calculant le surplus de mortalité sur la période aux statistiques habituelles. Les hôpitaux ont commencé à remonter des
décès Covid-19 à partir du 18 mars 2020 (Figure 14 courbe orange). On constate, en effet à partir de cette date, une
augmentation du nombre de décès dans la mortalité générale de l’hôpital (courbe grise).
Figure 14 : Nombre de décès quotidiens à l'hôpital en
France
Le nombre de décès enregistré à l’hôpital entre novembre 2019 et février 2020 est en moyenne de 931 par jour. Ce nombre a bien été franchi quotidiennement à partir
du 18 mars 2020, date à laquelle les hôpitaux ont commencé à remonter des décès estampillés COVID 19, et jusqu’au 18 avril 2020, avec un maximum à 1 345 le 31 mars 2020. Durant cette période
entre le 18 mars 2020 et le 18 avril 2020, le nombre de décès à l’hôpital est passé en moyenne à 1 150 par jour. Cela représente donc 200 décès de plus par jour. Pendant cette période, le
nombre de décès identifié COVID 19 a été de 370 par jour en moyenne. Ainsi, le nombre de décès remontés déclarés Covid-19 est 2 fois plus élevé que l’augmentation du nombre de décès total
constatée.
A partir du 18 janvier, plus les hôpitaux remontent de décès liés à la Covid-19 et moins ils remontent de décès liés à d’autres pathologies. On voit nettement la
courbe bleue baisser lorsque la courbe orange augmente et inversement.
Au bilan, la surmortalité hospitalière représentant le surnombre de décès à l’hôpital sur la période du 18 mars au 30 avril 2020 est de 7 170 personnes. Ce
nombre est 2 fois plus petit que le nombre de décès attribués à la Covid-19 par l’hôpital sur cette période : 14 283. Nous avons vu précédemment que la mention Covid-19 a été appliquée
pour 20% des cas à des patients ne se présentant initialement pas pour Covid-19. Cette pathologie a été identifiée avec beaucoup de largesse, due à la définition très souple d’un « malade
Covid-19 ». On observe que le nombre de décès Covid-19 remontés par les hôpitaux dans la semaine du lundi 23 mars 2020 au dimanche 26 mars 2020 est de 282 en moyenne. Cette moyenne explose à
partir de la semaine suivante pour passer à 469, puis 480, avant de commencer à redescendre avec l’arrivée des beaux jours. On ne peut pas écarter l’hypothèse que l’augmentation très forte
visible fin mars vienne uniquement du changement de la stratégie de comptage au moment où les hôpitaux ont pu déclarer des malades Covid-19 à partir de simples « radios
évocatrices ».
Rappelons que la mise en place de la Tarification à l’Acte (T2A), mise en place par Jean Castex a radicalement changé la façon d’envisager le soin en France. Les
hôpitaux sont désormais rémunérés en fonction des actes qu’ils produisent et non pas pour répondre au besoin d’assurer des services publics. Cette politique permet de justifier la fermeture de
toutes les structures trop petites pour atteindre un seuil de rentabilité et ainsi abandonner de nombreux territoires. Elle force également les hôpitaux à mettre en place des stratégies pour
s’orienter vers des activités rentables.
Une de ces stratégies est de déclarer le code d’intervention le plus rentable possible lorsqu’arrive un patient. Nicole DELEPINE, pédiatre, oncologue, prend exemple
d’un patient arrivant pour une chimiothérapie de base rapportant 5 000 € à l’hôpital, mais qui rapporte 12 000 € si une infection est découverte sur le patient[ix]. Il y a donc plus qu’un intérêt, mais une nécessité de trouver sur un maximum de patients hospitalisés, des infections, pour rentabiliser son séjour. Le déploiement des
tests RT-PCR, leur très haute sensibilité et leur faible spécificité laissée à la libre interprétation du laborantin, sont une aubaine financière pour les hôpitaux. Si on ajoute que le test
positif n’est même pas nécessaire pour déclarer un malade infecté de la Covid-19, mais qu’une « radio évocatrice » (qui nécessite donc une radiographie qui sera facturée) suffit, sans
qu’il soit question de mentir à aucun moment, il devient quasi systématique de classer toute personne âgée qui tousse en « Covid-19 » et de la placer en réanimation, surtout lorsqu’il y
a des places à prendre à la suite de la réorganisation qui a fait rentrer dans cette catégories les lits de soins continus.
Un tract de la CGT de mai 2020 nous informe des codages prévus à cette époque pour la Covid-19 rentrant dans les catégories des infections respiratoires[x]. Le classement en Covid-19, donc en infections et inflammations respiratoires au lieu d’une maladie virale classique permet d’augmenter la valorisation de 480 € par
patient et par séjour (Figure 15). Le classement en réanimation au lieu de soins continus permet une augmentation de valorisation de 484 € par patient et
par jour.
Figure 15 : Tarif par type de séjour
La conclusion reste rigoureusement identique à l’épisode précédent : nous pouvons dire que nous avons montré dans de nombreux articles et vidéos que la
mortalité sur l’année 2020 ne peut en aucun cas être attribuable à la seule Covid-19 et est bien trop faible pour justifier la moindre mesure coercitive. Grâce à l’ATIH, nous savons dorénavant
qu’il en est de même pour les hospitalisations, donc les réanimations. Le catastrophisme médiatique est toujours une mise en scène justifiant la répression.
Toutes ces statistiques proposées par l’ATIH ne font que nous confirmer que nous faisons face depuis 2 ans à des choix idéologiques,
politiques ou financiers de la part des décideurs, et qui n’ont rien à voir avec la santé des Français.
Avant d’aborder, lorsque le temps sera venu, les conséquences géo-économiques de la crise sanitaire, et notamment leur rôle d’accélérateur dans la bascule
de puissance entre la coalition occidentale et la coalition eurasiatique, les réponses à deux questions apportent, dès à présent, des éclairages intéressants.
1 – Qu’en est-il du degré de confiance accordé par la communauté internationale aux Russes et aux Chinois ainsi qu’à leurs vaccins ? Quels sont les pays qui
traitent avec eux ? Quels sont les pays qui rechignent à le faire et pourquoi ?
2 – Quid des conséquences de la crise sanitaire sur la cohésion nationale des grands États affectés par l’épidémie.
Les premiers éléments de réponses semblent d’ores et déjà connus et sont exposés ci après.
Le degré
de confiance accordé aux Russes et aux Chinois pour leurs vaccins atteint un niveau inattendu sur l’ensemble de la planète
S’agissant du vaccin russe Spoutnik, 2ème vaccin le plus utilisé au monde, il est déjà employé dans 60 pays représentant plus de 3 milliards d’habitants. En
voici la liste exhaustive au 14 avril 2021 dans le tableau ci après. L’agrément du Spoutnik V étant à l’étude dans d’autres pays, cette liste évoluera.
Commentaires
DD :
• Sans surprise, l’Amérique septentrionale (USA+Canada) et ses vassaux de l’UE, sont à la traîne dans les procédures d’agrément du vaccin russe pour des
raisons géopolitiques évidentes. Le vaccin russe est considéré comme un vecteur d’influence par les occidentaux qui préféreraient, sans le moindre doute, voir « crever » leur population
plutôt que de reconnaître une quelconque qualité à un produit russe (russophobie institutionnelle oblige). Par ailleurs, les lobbies pharmaceutiques occidentaux exercent des pressions
insistantes sur une AEM (Agence européenne du Médicament) particulièrement corruptible, pour éviter de partager leurs profits avec d’autres … Il faut dire que si l’AEM donnait son
agrément, le vaccin Spoutnik deviendrait le vaccin le plus répandu sur l’ensemble de la planète, ce qui est, géopolitiquement, inenvisageable pour des occidentaux qui croient toujours
fermement en leur supériorité en tous domaines.
• Notons
tout de même que trois pays membres de l’UE (Hongrie, Slovaquie et Hongrie) se sont déjà passés, dans l’urgence, de la procédure d’agrément européenne conduite par l’AEM, agence à
laquelle certains États européens, dont la France, semble avoir délégué leur souveraineté dans le domaine sanitaire, ce qui n’a jamais été prévu par les traités … C’est un abandon de
souveraineté de plus à la Commission européenne par la gouvernance française, ce qui n’est pas surprenant de la part d’un exécutif « Macron », premier violon de la supranationalité
européenne.
• Notons
que d’autres États de l’UE (Allemagne notamment) s’apprêtent à se passer du « feu vert » de l’UE si la procédure « AEM » continuent de traîner délibérément en longueur, comme elle le fait
aujourd’hui.
• Si
la Chine n’est pas sur la liste, c’est qu’elle a ses propres vaccins, qu’elle les produit à un rythme jugé suffisant et qu’elle n’entend pas laisser à quiconque, même à un pays allié, la
capacité d’intervenir dans la santé de sa population alors que celle ci est loin d’être aussi menacée que d’autres.
• On
notera avec intérêt la forte pénétration du vaccin russe dans de grands pays asiatiques (Inde, Pakistan, Iran, Philippines), et, sans véritable surprise, en Afrique du Nord (Algérie,
Tunisie, Maroc, Libye, Égypte). Elle constitue un indicateur intéressant de confiance dans la science et la gouvernance russe…
• On
notera aussi, une pénétration très importante du vaccin russe dans les plus grands, et surtout les plus peuplés, pays d’Amérique latine (Brésil, Mexique, Argentine).
Qu’en est-il des vaccins chinois ? Ils sont employés dans 45 pays, dont les populations représentent près de 3 milliards d’habitants. Une vingtaine d’entre
ces pays sont aussi clients du vaccin russe Spoutnik.
Commentaires
sur l’emploi des vaccins chinois :
• Comme
pour la Russie, on constate une très bonne pénétration du vaccin chinois en Afrique et en Amérique latine.
• Comme
pour la Russie, pour les mêmes raisons, et donc sans surprise, on constate les réticences de l’UE à délivrer un agrément aux vaccins chinois.
*
Extraits
de quelques résultats de sondages qui interpellent
Les sondages ci après ont été effectués dans différents pays par l’Institut anglo-saxon You Gov, plutôt favorable aux pouvoirs occidentaux en place
aujourd’hui, et les résultats ont été présentés sur le site de l’Imperial Collège de Londres. Si biais il devait y avoir dans les résultats, il serait donc plutôt favorable au
« mainstream » occidental …
Question 1 posée le
20 Septembre 2020 : (avant le 2ème épisode épidémique) – source : Covid 19 Behaviour Tracker
Selon vous, votre pays est-il plus uni ou plus divisé qu’avant l’épidémie de la Covid 19 ?
Commentaire
DD :
Les divisions internes étaient donc déjà perçues « en hausse sensible » par les populations des principaux pays de l’OTAN, avant même que ne surviennent les
2ème et 3ème épisodes épidémiques, plus meurtriers que le premier. Ce sondage n’a pas été réactualisé depuis le 20 septembre 2020, mais on peut imaginer que les résultats ne se sont pas
améliorés au cours des 7 derniers mois … C’est peut être la raison pour laquelle les médias mainstream ne l’ont jamais diffusé, ou réactualisé.
Des pays manquant de cohésion nationale n’aborderaient pas dans de bonnes conditions un conflit de grande ampleur. En politique étrangère, ce n’est peut
être pas le meilleur moment pour multiplier les provocations tous azimuts et pour chercher la bagarre aux frontières de l’Eurasie … (Ukraine, Moyen Orient, mer de Chine). Un occident en
déclin y a certainement plus à perdre qu’à gagner.
Question 2 posée
entre le 25 mars et le 8 avril 2021 par You Gov – source : Covid 19 Behaviour Tracker
Selon vous, votre gouvernement a-t-il bien ou mal géré la crise sanitaire ?
Commentaires
DD :
Beaucoup de résultats étonnants dans le tableau qui précède. Mais la prise en compte de la date du sondage semble importante avant de se risquer à
commenter.
• Au
début d’avril 2021, les citoyens USA seraient donc satisfaits de leur gouvernance alors qu’ils ont enregistrés les résultats les plus désastreux de tous les pays sondés … ??? (Peut être
parce que You gov est un institut de sondage anglo-saxon … ??)
• Avec
48% de citoyens israéliens qui pensent, en avril 2021, après une campagne de vaccination éclair, que leur gouvernance a mal géré la crise sanitaire contre 44% qui pensent le contraire,
les résultats ne semblent pas à la hauteur de ce que nous rapportent inlassablement les médias mainstream occidentaux … mais on connaît le biais pro-israélien de ces médias contrôlés,
pour la majorité d’entre eux, par des milliardaires proches de l’État hébreu. Les résultats de ce sondage sont pourtant cohérents avec les résultats des élections du 23 mars qui ont
clairement sanctionné le parti de Netanyahou.
• La
France est, avec l’Allemagne, un des pays où le gouvernement est le plus sévèrement jugé. Il reste à savoir si le parti au pouvoir sera vraiment sanctionné dans les élections régionales
et départementales de juin prochain ou si ses représentants, soutenus comme au premier jour par les médias mainstream, réussiront, ou non, à s’infiltrer, par le jeu des alliances au
second tour (avec le Modem, LR, écolos ou autres), dans les exécutifs régionaux et départementaux.
• L’insatisfaction
des Japonais, dont les pertes ont pourtant été très limitées, est très surprenante et difficile à expliquer en première analyse. Elle n’est pas cohérente avec le précédent sondage de
septembre 2020 sur l’unité nationale. Seule la date du sondage peut expliquer les résultats.
En effet, ce sondage survient juste après un deuxième épisode épidémique cinq fois plus meurtrier que le premier pour le Japon. Par ailleurs, le peuple
japonais est, après la France et les USA, l’un des plus vaccino-sceptique au monde. Il n’est pas certain qu’il apprécie beaucoup toutes les mesures autoritaires de santé qu’on lui impose…
Il est heureux de constater qu’au delà de sa discipline légendaire, le peuple japonais se pose parfois des questions.
Nous relayons ce jour une tribune du Dr
Gérard Maudrux publiée ce 23 février 2021 sur son blog en réponse au Conseil de l’Ordre des médecins qui l’a convoqué récemment. Rappelons que le Conseil de l’Ordre a
entamé une campagne de convocation de certains médecins ayant comme point commun d’avoir traité leurs patients avec de traitements précoces en respect de leur serment
d’Hippocrate.
Le Dr Gérard Maudrux est un iconoclaste parmi les médecins, dans une première vie chirurgien urologue libéral à Grenoble, il a présidé pendant 18 ans et jusqu’à la fin de 2015 la
Caisse autonome de retraite des médecins de France, la CARMF. Il tourne la page avec un seul regret : avoir encore des choses à dire, une vision non conformiste du système de
santé à présenter. Car ses idées (il a fondé Action santé pour lutter contre la loi Evin en 1991, il veut bloquer la fuite en avant des charges, est favorable à une retraite à la
carte…), le Dr Maudrux les a toujours défendues le verbe haut, au besoin seul contre tous.
Dans son post il reprend tous les éléments qu’il a adressé devant le Conseil de l’Ordre à commencer par le seul traitement proposé le Doliprane et le « restez chez
vous ».
Nous reproduisons la tribune en entier ci-dessous :
Fidèle à sa ligne de conduite depuis le début, l’Ordre fait respecter les directives du gouvernement : hors Doliprane, il ne doit pas y avoir de traitement ambulatoire du Covid.
Il faut donc faire pression sur ceux qui traitent, ceux qui en parlent.
Faisant partie du lot, j’ai donc été convoqué pour m’expliquer sur ce blog, et savoir si je dois être envoyé devant une chambre disciplinaire. Comme cette convocation a été faite
à la demande du Conseil National, je me suis contenté de remettre un courrier pour le président de ce Conseil, et comme il agit au nom de tous les médecins, il me semble que tous
les médecins, qui peuvent penser que j’ai enfreint quelques règles, ont le droit aussi d’avoir cette réponse. Par correction j’ai attendu 6 jours, que le destinataire en ai eu
connaissance. Voici ce courrier.
Monsieur le Président, cher confrère
Vous avez souhaité recueillir mes « explications sur les affirmations que je porte au sujet de certains traitements controversés ». Les paroles
pouvant être déformées, je préfère les écrits. En réponse, vous trouverez donc ci-joint un dossier complet sur l’Ivermectine, objet de mes billets depuis 2 mois, billets
documentés, afin d’informer sur le résultat des études sur cette molécule, et de l’avancée du dossier administratif. Parallèlement j’effectue des interventions auprès des
autorités sanitaires de notre pays, avec les mêmes sources, afin que les choses soient faites correctement. L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament a d’ailleurs jugé que nous
avions suffisamment d’arguments pour qu’elle examine la possibilité d’une Recommandation Temporaire d’Utilisation, tout en nous précisant dans son mémoire que sa prescription
était autorisée sans RTU, « après évaluation du bénéfice pour le patient, au regard des risques potentiels », en rappelant les Articles R. 4127-8 et L. 162-2 du
Code de la Santé Publique, dispositions légales que j’ai également immédiatement rappelées dans un récent billet pour les confrères : la Loi, rien que la Loi.
Je tiens à préciser que j’ai le souci d’inscrire mes intervention dans le strict cadre de ces lois, dans le respect du Serment d’Hippocrate, du Code International d’Ethique,
des déclarations Genève de 1947 («Je partagerai mes connaissances médicales au bénéfice du patient et pour les progrès des soins de santé»), d’Helsinki de 1964, toutes
signées par l’Ordre et transposées dans le Code de Déontologie, notamment l’Article R.4127-13 du Code de la santé Publique, assoupli par le Décret n° 2020-1662 du 22
décembre 2020 « portant modification du code de déontologie des médecins et relatif à leur communication professionnelle ».
Je crois devoir le faire, car notre pays a fait le choix de mettre en danger des droits et libertés fondamentaux en rapport avec ces serments, codes et déclarations, sans que
les confrères ne soient défendus par quiconque.
Je vous signale au passage que j’ai fait le choix d’une intervention raisonnée, à destination des confrères, sur plateforme dédiée aux médecins, sans aucune présence ni sur
Twitter ni sur Facebook. Mes informations sont toutes vérifiées, je ne fais que reprendre des études et articles que tout le monde peut trouver, sans rien inventer, je donne mon
avis, ce qui est encore légal dans notre pays, et prends toujours soin de mettre le maximum de liens, afin que le lecteur puisse accéder à la source, à des opinions
différentes, et qu’il se fasse sa propre idée, éclairée. Je n’ai jamais établi de protocole, chaque praticien devant rester libre de ses choix en fonction de ce qui se dit,
s’écrit, se fait, et chaque patient étant différent.
Vous trouverez donc ci-joint tous les éléments ayant alimentés ma réflexion, 138 pages afin que vous puissiez vérifier que mes propos sont le fruit d’une recherche sérieuse et
de nombre de publications, aucune n’étant un « Fake ». D’ailleurs je mets systématiquement les liens dans les différents billets, pour une information complète et
objective.
Pièce 1 : En raison de la volonté des autorités de brider toutes les recherches de traitements ambulatoires appropriés contre le Sars-Cov-2, (y compris de vous
même quand la Carmf a souhaité colliger au tout début les résultats de traitements possibles sur les médecins contaminés, afin d’en faire profiter tout le monde et avancer sur des
bases vérifiables et contrôlées), encore récemment avec l’Institut Pasteur, il n’y a qu’une seule étude française sur l’efficacité de l’Ivermectine (publication ci-jointe). Dans
une Ehpad de Seine et Marne, les pensionnaires et le personnel ont été protégés à 100% suite à un traitement d’Ivermectine, consécutif à une épidémie de gale. Cette protection
aurait dû être connue, les Argentins ayant fait une expérience sur 1 200 soignants de 4 hôpitaux au contact du Covid. 800 avaient reçu de l’Ivermectine, 400 non. Après deux mois
et demi, 0 Covid dans le personnel traité, 58% chez les non traités. Pendant ce temps, on refuse que les médecins essaient de reproduire ce qui a été constaté chez nous ou à
l’étranger, et nos hôpitaux ont des difficultés pour tourner avec parfois 25 à 30% du personnel touché (Compiègne, Dieppe, Saint Gaudens,…). Cela a été l’objet d’un de mes
billets. Encore il y a 2 jours, dans le Républicain Lorrain (16/02), alerte rouge à l’hôpital de Jury, 114 soignants touchés et en arrêt, situation ingérable qui n’aurait pas dû
arriver si on ne freinait pas des informations comme les miennes. Vérifiez, ce ne sont pas des informations fantaisistes, il y a maintenant 11 études sur le sujet (3ECR), portant
sur plus de 7 000 patients, avec une efficacité moyenne de 89%, ce qui ferait 12 arrêts de travail au lieu de 114.
Pièce 2 : Notre recours devant le Conseil d’Etat. Je suis intervenu personnellement lors de l’audience, mon discours sur l’urgence du traitement et l’intérêt
de l’Ivermectine, que j’ai développé dans nombre de billets, n’a pas été critiqué, ni par les représentants de l’ANSM, ni par celui du ministère de la santé. Le juge ayant même
insisté sur cette urgence. Il n’a pu toutefois accéder à notre demande, objet du recours, l’ANSM ayant anticipé celle-ci, nous avions obtenu satisfaction juste avant
l’audience.
Pièce 3 : Le mémoire de l’ANSM. Repris dans des billets.
Pièce 4 : La délibération du Conseil d’Etat. Repris dans des billets.
Pièce 5 : Le dossier envoyé à l’ANSM par Me Teissedre à la suite de l’audience au Conseil d’Etat. J’ai par ailleurs accès à des informations scientifiques
vérifiées, via mon avocat, lui-même en contact avec les dirigeants d’une société cotée en bourse qui développe l’Ivermectine dans le cadre d’un projet mondial, qui confortent mon
opinion et peuvent étayer la solidité de mon discours.
Pièce 6 : Dans notre pays, nos virologues et infectiologues étant considérés comme des charlatans, je me suis donc tourné vers les travaux de scientifiques
étrangers, expérimentés, compétents, reconnus dans le monde entier, comme le Dr Hill, 30 ans de virologie, plus de 200 publications dans les plus prestigieuses revues médicales,
et qui été chargé par l’OMS via Unitaid de faire un rapport sur l’Ivermectine. Vous trouverez ci-joint le fruit de ses recherches dont les résultats globaux montrent une mortalité
divisée par 5.
Pièce 7 : Outre le Dr Hill, et pour ne pas vous envoyer une pile fastidieuse de la plus de soixantaine d’articles que j’ai pu lire pour ne pas écrire n’importe
quoi, comme certains semblent le penser, vous trouverez sur https://c19ivermectin.com les coordonnées de ces articles que j’ai lus, ce ne sont pas les seuls. Vous trouverez ci-joint le résumé de la méta
analyse correspondant à ces articles. 40 études retenues, 288 auteurs, 14 717 patients. Il y a les 11 études en prophylaxie avec 89% de résultats, il y en a 12 en phase précoce
montrant 81% d’efficacité, 20 randomisées avec 72% de résultats, etc.. Tout ceci est relaté au fil de mes billets, vous voyez que mon opinion repose sur des bases bien
documentées. Dans cette liste, aucune étude ne montre une inefficacité du traitement. Les moins significatives sont des séries de sujets de moins de 40 ans, qui n’ont pas besoin
de traitement, donc difficile de faire mieux, et même là on a des résultats, comme une division par deux de troubles comme l’anosmie et l’agueusie, 2 mois et demi au lieu de 5
mois.
Pièces 8 et 9 : Comme vérité d’un côté de l’atlantique n’est pas forcément vérité de l’autre côté, je vous invite également à consulter mes autres sources,
avec les travaux des docteurs Paul Marik et Pierre Kory, médecins invités à présenter leur travail devant le Sénat américain et devant le National Institut of Health, qui a
ensuite modifié sa position, de défavorable à neutre, en attendant d’autres études pour aller plus loin. Les constatations sont les mêmes que Hill. Je vous invite pour cela à
aller sur https://ivermectine-covid.ch/videos-sous-titrees/ . Je collabore avec ce site qui a traduit de manière fidèle leurs vidéos, avec
relectures, afin que chacun puisse avoir accès à une information claire pour se faire une opinion sans obstacle linguistique. Je conseille particulièrement celle de Paul Marik qui
explique tout en 70 diapositives, et qui démontre que l’Ivermectine est le seul produit qui est actif à tous les stades : en prophylaxie, en phase précoce, en phase plus
tardive, et même en réanimation (comme dans une étude Turque citée par Prescrire, sauvant 1/3 des vies à ce stade).
Pièce 10 : Je vous invite à regarder peut-être en premier la vidéo de l’interview du Dr Tess Lawrie, qui a fait l’objet d’un de mes billets. Ce médecin
Sud-Africain, chercheur en Grande Bretagne, directrice d’une société indépendante de Conseil en Médecine basée sur des preuves (Evidence-Base Medecine Consultancy Ltd), traquant
les bonnes et les mauvaises publications. Son travail sur l’Ivermectine, fait selon les règles Cochrane, les plus pointues en la matière, comme elle a l’habitude de le faire pour
l’OMS pour ses recommandations pour le monde entier. Les résultats sur les seules études les moins discutables, contrôlées (ECR, RCT) montrent une diminution de la mortalité de
83%.
Pièce 11 : En Europe, de plus en plus de pays s’y mettent, en étudiant ou autorisant. Les résultats devraient bientôt se voir. Ci-joint la lettre du Professeur
Wathelet, virologue belge, spécialiste des coronavirus, à son ministre de tutelle, faisant état de l’efficacité de ce traitement. L’Ivermectine serait devenue une denrée rare en
Belgique. Bien que non utilisée massivement, ce pays qui a passé une mauvaise année 2020, a abordé une seconde vague en octobre novembre pire que la nôtre. Depuis 2 mois ce pays a
une mortalité 2 fois inférieure à la nôtre. Même chose de l’autre côté de l’Atlantique, au Mexique, un seul état a distribué massivement l’Ivermectine, le Chiappas, avec une
mortalité de 75% inférieure à la moyenne du pays. La ville de Mexico voyant cela est passé outre aux consignes gouvernementales il y a peu, et est en train de casser sa courbe
journalière. Ceci pour vous dire que les exemples de ce type sont en train de se multiplier dans le monde, et que je suis bien obligé de voir ce qui se fait ailleurs, vu qu’on
n’essaie rien chez nous, et de faire confiance à ces médecins spécialistes étrangers plutôt qu’à nos sommités médicales qui renient le serment d’Hippocrate, refusant non de
soigner, mais d’essayer de soigner et de chercher un traitement.
Sachez que je ne me fais pas d’illusions quant à la réponse de l’ANSM, qui sera guidée non par des impératifs médicaux mais politiques. Elle bottera probablement en touche,
avec un oui mais non, demandant d’autres études, comme s’il n’y en avait pas assez, qui de plus ne sont pas contradictoires comme pour la chloroquine, toutes allant dans le même
sens. En ce qui concerne le risque autorisant à conduire à cette RTU ou à une prescription hors AMM, sachez aussi qu’il est quasiment nul. 4 614 déclarations d’effets secondaires
en 30 ans dans le monde pour 4 milliards de prescriptions (0,0001%), source OMS. Dans son dernier rapport du 11 janvier sur ces effets secondaires dans le traitement de la Covid,
l’ANSM signale 0 problème. Sur les 15 143 spécialités pharmaceutiques remboursées en France, c’est certainement la molécule, ou une des molécules qui présente le moins de risques,
ce n’est pas pour rien qu’elle a eu un prix Nobel de Médecine. Ce sont toutes ces sources, OMS, ANSM, Ameli, qui alimentent le contenu des billets. Concernant cette innocuité,
s’il y a présomption d’efficacité, vu l’absence de risque, pourquoi ne pas donner une chance à nos patients, aussi minime soit-elle ? N’est-ce pas notre devoir, n’avons-nous
pas, n’avez-vous pas prêté serment pour cela ?
Le 15 février, en séance, le médecin responsable de l’OMS a annoncé qu’ils étudiaient le dossier de l’Ivermectine, expliquant que, comme il y avait beaucoup de séries, ils
allaient en faire l’addition (ce que j’ai toujours proposé) pour sortir des résultats plus corrects afin de revoir leur position dans 6 à 8 semaines, le ton laissant entrevoir une
issue favorable. Je suis triste pour notre pays. L’ANSM, les autorités médicales et politiques attendent que d’autre pays avancent les premiers, que l’OMS, que l’Europe fasse les
premiers pas. L’Inde a franchi le pas et a déjà commercialisé 120 millions de kits Ivermectine et a 90 décès par jour pour 1 300 millions d’habitants, contre 5 fois plus de morts
chez nous pour 20 fois moins d’habitants ! Dois-je le cacher ? Nous avons perdu en matière de santé toute souveraineté, incapables de clairvoyance, d’analyse, de
décision. L’OMS est en train de faire ce qu’il faut, à l’allure de l’escargot, mais vous verrez qu’on y arrivera, vu les constatations sur le terrain, il ne peut en être
autrement. Les pressions diverses, non médicales, n’y pourront rien. Nous avons aussi perdu tout bon sens. Tout ceci fait aussi partie de mon combat, vous ne pourrez m’empêcher
d’essayer de redonner à la médecine française les lettres de noblesse qu’elle a perdue, de redonner aux confrères la confiance en soi qu’ils ont perdus, le libre arbitre qu’on
leur a pris.
Si l’Ivermectine est l’objet de tous mes billets depuis bientôt deux mois, il m’est aussi arrivé d’évoquer d’autres traitements que vous dites « controversés », le
débat étant encore autorisé en France. J’ai fait il y a 2 mois un tour d’horizon de ces autres traitements. Il y a deux mois et demi, j’ai parlé de l’Azithromycine, qui me paraît
un pilier également essentiel du traitement précoce. Comment en ai-je parlé ? Le tiers de l’article est une petite histoire de la médecine, concernant des maladies à priori
non infectieuses, guéries avec des antibiotiques, comme l’ulcère d’estomac, avec prix Nobel à la clé pour des chercheurs, considérés avant comme charlatans par leurs pairs !
Le second tiers, c’est pourquoi, comment, pour savoir si cela pouvait marcher et comment, avec notamment les travaux sur les germes intracellulaires et leur rôle facilitateur dans
la multiplication des virus. Ensuite je dis que des confrères prescrivent depuis fort longtemps, avec satisfaction, et je déplore que ces résultats ne soient pas examinés, qu’il
n’y a pas d’études sur le sujet. Je donne aussi la position et les consignes du Directeur Général de la Santé. Où est le problème dans mes propos ?
Je signale à ce sujet, que j’ai été un des premiers en France à parler de l’Ivermectine qui depuis a montré son intérêt. Si je l’ai fait, c’est parce que j’ai écouté, entendu
et cru un confrère qui en avait traité une trentaine. Ais-je le droit de m’insurger que l’on n’écoute pas les confrères qui ne s’occupent pas de leur pédigrée et de leur liste de
titres et travaux, mais de leurs patients, et qui ont une expérience infiniment supérieure à ceux qui publient ? Résultat, 10 mois après ma « découverte », il faut
que ce soit le reste du monde qui nous démontre que l’on aurait pu sauver des vies dans les Ehpad et résoudre le problème de nos hôpitaux qui perdent leurs soignants. On avait
tout cela sous les yeux ! Faut-il continuer à le cacher ? Pour quels motifs ?
J’ai aussi continué le tour des traitements avec la liste de tout ce qui se prescrivait, relaté dans la littérature. J’ai cité une dizaine de produits, toujours en posant la
question : pourquoi ? Je me suis donc contenté de rechercher les modes d’action possibles, décrits, sans aller plus loin, restant neutre. Des explications techniques,
des faits, sans opinions personnelles, c’est tout. Où est le problème ? Je me permets aussi, lorsque la presse évoque des médicaments prometteurs, de relayer l’information,
comme le billet consacré au Ruxolitinib en réanimation. Interdit de relayer les articles intéressants ? De même avec la Nigelle. Qu’est-ce que j’ai fait ? J’ai relaté
une étude très intéressante, ensuite toujours la même question : pourquoi, comment ? Alors j’ai cherché le principe actif, molécule bien étudiée dans les années 80, très
intéressante, et j’ai écrit qu’il faudrait peut-être reprendre ces recherches. Quant à l’étude, j’ai dit qu’il en fallait d’autres pour vérifier cette efficacité, qu’on ne pouvait
juger sur une seule étude. Toujours le même esprit : informer, vérifier.
Reste enfin l’hydroxychloroquine, dont je ne parle plus depuis des mois, car trop conflictuelle. Je ne pouvais pas faire le tour de tous les médicaments utilisés, avec ou sans
raison, ce n’est pas à moi de juger, sans la citer. Je l’ai fait pour signaler les études contradictoires faisant qu’on ne savait pas ou plus quelle était son efficacité. Quand
j’en parlais il y a longtemps, j’ai toujours évoqué honnêtement ce doute, mais aussi déploré que ce doute était volontairement entretenu par les autorités. On a vu ce médicament
que les confrères prescrivaient depuis des lustres, sans problème, devenir « dangereux » alors que le tiers de la planète en avait déjà pris au moins une fois sans
problème, les médecins en connaissant les effets indésirables et sachant les maitriser, c’est leur métier. On a vu des publications scandaleuses, jamais en traitement précoce,
mensongères et trafiquées, immédiatement encensées et utilisées par les autorités pour bloquer toutes les études qui auraient pu permettre de mettre un terme à cette polémique. On
a vu ces autorités cacher les résultats de leurs propres études (Discovery). Je ne fais que décrire tout cela, n’est pas la réalité ? Faut-il la cacher ?
Suite à votre demande, je me suis posé la question de la légitimité et de la compétence de l’Ordre à donner un avis sur ces études que je vous communique. Je fais donc appel à
vous, en tant que médecin, ainsi qu’aux membres du Conseil, pour donner votre sentiment de médecins sur les résultats de ces études et sur l’intérêt qu’il y a à faire avancer ce
dossier, et plus généralement celui du traitement précoce. Il s’agit d’un problème de santé publique important, vital, urgent. La vaccination, qui règlera une grande partie du
problème, n’est que prophylactique. Elle doit être associée à un traitement curatif que l’on ne doit pas ignorer comme on le fait dans notre pays, car c’est ignorer que le vaccin
ne fera pas tout, qu’il y a des gens qu’on ne peut vacciner, qu’il y a des gens qui le refusent, qu’il y a surtout des mutations inévitables et malheureusement une immunité qui ne
dure pas aussi longtemps qu’on l’aurait espéré.
J’ai pris cette responsabilité devant les confrères et les patients pour défendre certaines valeurs, et il me paraît légitime, indispensable que vous preniez aussi vos
responsabilités. Vous m’avez demandé des explications concernant ce qui étaye mes propos. Maintenant que vous avez ces éléments, vous m’avez interpellé, au nom des confrères sur
ces points, vous vous devez de me répondre, de leur répondre sur ces points.
1/ Est-ce qu’il y a de fortes présomptions concernant l’existence d’un traitement préventif contre le Sars-Cov-2 pour les soignants et personnes sensibles, ou est-ce que j’ai
tort de le penser ?
2) Est-ce qu’il existe de fortes présomptions concernant l’existence d’un traitement curatif abordable, contre le Sars-Cov-2, ou est-ce que j’ai tort de le penser ?
3) Est-ce que l’Ivermectine, peut-être confiée sans danger aux praticiens souhaitant le prescrire, ou ai-je tort de le penser ?
Pour votre réponse, je signale que je parle de présomption d’efficacité, pas la preuve (le terme de présomption étant utilisé dans les textes). Je vous demande de ne pas vous
défiler en critiquant la qualité des études publiées, comme le font ceux qui critiquent sans rien proposer. Nous souhaitons une réponse de médecins, sur les résultats seuls, c’est
ce qui intéresse le soignant et le patient. Nous ne sommes pas là pour juger de la qualité d’un rédacteur, mais d’un résultat thérapeutique. En tant que médecin, nous
n’avons pas la prétention de guérir toujours, mais de « guérir parfois, soulager souvent, soigner toujours « écrivait Ambroise Paré. C’est ma devise, ma
conception du serment d’Hippocrate, est-ce celle du Conseil de l’Ordre ? De son Président ? Cette réponse s’inscrit dans l’Article 1 du décret du 22 décembre, Art. R.
4127-19-1-III.
Enfin, puisque nous y sommes et que vous vous occupez de contrôle de publications médicales, je me dois, toujours pour respecter les différents codes qui s’imposent à tous,
d’appliquer encore une autre disposition du Code International d’Ethique de l’AMM, ratifié par l’Ordre. Il y est écrit, je cite, que : « le médecin devra être
honnête avec ses patients et ses collègues et signaler aux autorités compétentes les médecins dont la pratique est dépourvue d’éthique et de compétences ou qui ont recours à la
fraude et à la tromperie ». Je me dois donc de signaler le comportement de notre confrère le Dr Bruno TOUSSAINT, directeur de publication de la revue Prescrire, suite à
un article que vous trouverez également ci-joint (pièce 12), qui n’informe pas, mais manipule la vérité. En effet, cet article dit que l’Ivermectine est inefficace, et en veut
pour preuve 9 études qui le montrent. Or j’ai lu ces 9 études, toutes disent le contraire et affichent des résultats positifs. L’auteur ne peut pas ne pas le savoir s’il a lu ces
études. En affirmant le contraire, en jouant sur le fait que le lecteur lui fait confiance et n’ira pas lire les articles puisque lui-même l’a déjà fait, il donne volontairement
une information totalement fausse. C’est plus qu’un manque d’objectivité, c’est un mensonge. Faut-il une plainte ou ce simple signalement est-il suffisant ? Ces méthodes ne
portent-elles pas atteinte à la moralité, à la probité de la profession ? Je ne peux que déplorer ces comportements à l’opposé du mien, toujours à la recherche de la
vérité.
J’espère avoir répondu à toutes vos interrogations, et j’espère que certains de mes propos ne vous ont pas heurté, si c’est le cas veuillez m’en excuser, mais c’est sans doute
parce que j’ai été profondément heurté par le sentiment d’une mise en doute de mon honnêteté intellectuelle et de ma probité. Cela fait 30 ans que vous et la profession me
connaissent, connaissent mes prises de positions franches, parfois dérangeantes, toujours étayées et honnêtes, avec un objectif constant : la vérité. Jamais en 30 ans on n’a
relevé une seule erreur dans mes constats, mes prévisions, mes propos, et ce n’est pourtant pas faute d’avoir du monde pour les dénicher afin de me faire taire.
En espérant avoir répondu à vos attentes, veuillez agréer Monsieur le Président, l’expression de mes salutations respectueuses et confraternelles.
Puisque l’Ordre des médecins me reproche « des affirmations à propos de certains traitements
controversés » (je ne sais d’ailleurs toujours pas de quelles affirmations il s’agit) et que je suis sous enquête afin de savoir si je dois être traduit devant une chambre
disciplinaire, je dois revoir ma communication afin de rentrer dans les rangs. Je ne vais donc plus «affirmer» à propos de « traitements controversés », et je me contenterai de
poser des questions au lieu d’affirmer, et je parlerai des vaccins, non controversés mais défendus par l’Ordre.
J’ai trouvé plein d’articles sur le net, à propos des vaccins. Ce sont probablement des fake news, mais je me pose beaucoup de questions, j’espère que quelqu’un
pourra m’éclairer (peut-être l’Ordre ?) et qu’il n’en est rien.
Est-il vrai que le vaccin AstraZeneca est de plus en plus refusé par les soignants, dont 50 à 70% des vaccinés, peuvent avoir des effets secondaires plus ou moins supportables ?
Est-il vrai que dans les hôpitaux de Brest et de Quimper, 20 à 25 % du personnel vacciné a dû être mis en arrêt ? Que plusieurs hôpitaux cessent les vaccinations ? Qu’ailleurs on réserve le Pfizer pour le personnel et l’AstraZeneca pour les patients ?
Si ces vaccins donnent de telles réactions chez les 40-50 ans, qu’est-ce que cela peut donner chez les plus de 75 ans ?
Est-il vrai que 11 des 41 résidents d’une maison de retraite en Allemagne sont décédés suite à la vaccination, décès qualifiés de « tragique coïncidence » ?
Est-il vrai que 22 pensionnaires (sur 72) de la maison de retraite de Pemberley House à Basingstoke sont décédés suite à une épidémie de Covid, qui « a commencé lorsque les résidents ont commencé à recevoir leurs premiers vaccins contre les coronavirus. L’Agence de régulation des médicaments et des produits de
santé (MHRA) a déclaré que rien ne laissait entendre que le vaccin était responsable de ces décès. »
Est-il vrai que 24 pensionnaires (sur 137) de la maison de retraite du Comté de Cayuga dans l’Etat de New York, sont décédés d’une épidémie de coronavirus qui a démarré en même temps que
la vaccination (22 décembre). Cet établissement n’avait pas eu de décès avant.
Est-il vrai que 10 pensionnaires d’une maison de retraite de Göteborg en Suède, ayant reçu leurs 2 doses de vaccin les 27 décembre et 19 janvier, ont contracté par la suite la
Covid ?
Est-il vrai que Gibraltar, qui ne comptabilisait que 10 décès du Covid en 2020, et qui a débuté la vaccination le 10 janvier, comptabilisait 70 décès le 27 janvier,
essentiellement des personnes très âgées, chiffre confirmé par le gouvernement ? Reuters Fact Check (et le gouvernement) affirment qu’il n’y a pas de rapport de cause à effet.
Est-il vrai que 10 pensionnaires très âgés et hospitalisés en Allemagne, ont été victimes d’une coïncidence, de moins de 24H à 4 jours après vaccination ? Une enquête est en cours.
Est-il vrai qu’en date du 12 janvier, 17% des patients gravement malades hospitalisés en Israêl, sont des patients qui ont reçu une première dose du vaccin avant leur hospitalisation ?
Est-il vrai que la campagne de vaccination dans une maison de retraite à Inverness dans les Highlands a entraîné une épidémie de coronavirus touchant 35 pensionnaires et membres du personnel ?
Est-il vrai que la première maison de retraite à avoir vacciné en Ecosse le 14 décembre (foyer Abercorn à Hamilton) a été rapidement touchée par une épidémie après la première injection, avec 51 personnes touchées ?
Est-il vrai que les essais phase 3 de AstraZeneca ont été faits d’abord en Angleterre, en Afrique du Sud et au Brésil, et que les variants à problèmes sont apparus
en même temps dans ces 3 mêmes pays ?
Est-il vrai que l’Afrique du Sud a arrêté les vaccinations avec AstraZeneca, et revend son stock car cela ne marche pas sur son variant ? Est-ce vrai qu’en
France on distribue AstraZeneca dans des départements où ce variant atteint 40% des séquençages ?
Est-il vrai que la UK Medical Freedom Alliance a signalé au secrétaire d’État à la santé et à deux organismes de surveillance des vaccins, que les données de
l’Office for National Statistics montrent que les décès des résidents ont triplé entre le 8 et le 22 janvier, à un moment où le taux de vaccination dans les maisons de soins augmentait massivement ? Ils auraient fourni
des graphiques similaires pour Israël, l’Irlande, le Bahreïn et la Jordanie.
Est-il vrai que le taux de mortalité Covid en Israël depuis mi-décembre, date des premières vaccinations, est 3,5 fois plus élevé que depuis le début de l’épidémie jusqu’à mi-décembre ?
Est-il vrai que dans cette Ehpad en Moselle, qui a vacciné ses 60 pensionnaires en janvier, a eu depuis 17 décès, nombre de médecins ayant démissionné avant, et le
médecin coordinnateur après ?
Est-il vrai que l’ANSM a fait savoir qu’au 15 janvier il y avait 388 730 personnes vaccinées et 9 décès constatés ? Rassuré de voir qu’en France les choses se
passent beaucoup mieux que dans le reste du monde (sincèrement, et pour nos anciens).
Est-il vrai que la HAS avait estimé en décembre qu’ »il serait utile de disposer d’études complémentaires pour les plus de 75 ans », argument pourtant avancé pour déconseiller
l’Ivermectine ou l’Azithromycine ?
Est-il vrai que la FDA a estimé que l’on manquait de données quant à l’efficacité du vaccin d’AstraZeneca chez les personnes âgées de plus de 55 ans ?
Est-il vrai que la DGS, l’ANSM, Le Télégramme, Ouest France, La Gazette de Basingstoke, le Südkurier, Children Health Defense, le Business Standard, le Daily
Record, NewsTvHighlands, Israel National News, Syracuse, France Bleu, Capital et d’autres qui donnent toutes ces informations sont des sources complotistes ?
Est-il vrai qu’en mars 2020 tous les pensionnaires et personnel d’une Ehpad de Seine et Marne ont été protégés du Covid par Ivermectine avec 0 morts ? Est-il vrai que Le Parisien, fin mars, classait cette histoire et les décès en Ehpad de Fake News ?
Est-il vrai qu’à ce jour, l’OMS, via Vigibase, a recensé depuis le premier janvier 82 400 problèmes dans le monde avec le vaccin Pfizer, et 87 avec Ivermectine ?
Est-il vrai que l’Ivermectine pourrait être utilisée dans les Ehpad avec autant d’efficacité que le vaccin avec un risque zéro ? Vivement que cela arrive pour
mettre fin à toutes ces interrogations.
L’Ordre des médecins de la Moselle a organisé dans ses locaux en janvier une séance de vaccination pour les soignants, avec Pfizzer. 600 vaccinés. Elle renouvelle
cette fois avec AstraZeneca : 50 inscrits seulement, motif : on ne veut pas de ce vaccin. L’Ordre a alors demandé à l’ARS qui fournit de le changer avec du Pfizzer, ce qui est fait,
grâce à Monsieur Véran. Résultat : on passe de 50 à 500 inscrits. L’AstraZeneca, lui, sera distribué aux mêmes médecins pour leurs patients. Question : est-il normal que des médecins
vaccinent avec un vaccin qu’ils refusent pour eux-mêmes, le tout organisé par l’Ordre des médecins et avec sa bénédiction ?