"Je laisse ma colère et mon émotion déborder"

...par le Gal.Bertrand Soubelet - Le 07/07/2020.

Source : https://www.asafrance.fr/item/societe-general-bertrand-soubelet-je-laisse-ma-colere-et-mon-emotion-deborder.html

 juillet 2020
SOCIETE : Général Bertrand SOUBELET : « Je laisse ma colère et mon émotion déborder »

Le général Bertrand Soubelet, a tenu à exprimer et partager sa colère sur sa page Facebook, concernant le décès en service de la gendarme Mélalie Lemée. Elle est décédée dans la soirée du samedi 4 juillet, renversée par un chauffard qui roulait sans permis.

Aujourd’hui je laisse ma colère et mon émotion déborder pour vous dire combien je suis ému par la mort de Mélanie Lemée jeune championne de judo de 26 ans amoureuse de la vie et gendarme au service de la sécurité des Français.

Ma colère s’explique par le fait que sa mort est déjà rangée dans la rubrique des faits divers et nombre de Français diront : « Pas de chance » et d’autres « ce sont les risques du métier, ils sont payés pour ça ». Je sais également que certains se réjouiront de ce drame.
Ma colère s’explique par le fait qu’il y a quelques jours encore les déclarations et les commentaires que j’ai lus et entendus mettaient en cause le professionnalisme et le comportement des forces de l’ordre.

Comment peut-on en arriver à de tels drames ?

Je ne suis pas un adepte de la langue de bois.

Ce drame a été provoqué par un jeune Français d’origine maghrébine qui roulait sous l’emprise de stupéfiants à une vitesse supérieure à 130 km/h sur la commune de Port Sainte Marie après avoir refusé deux contrôles dans les minutes qui précédaient. Connu pour différentes infractions il n’avait plus de permis car il avait été annulé.

Voilà la réalité brute.

Cela nous pose la question de cette partie de la jeunesse perdue, dépourvue d’éducation et totalement irrespectueuse des règles de notre société. Cette situation est la résultante de 40 années de faiblesse et d’acceptation du recul de l’autorité et de sanctions adaptées.

Il ne peut pas y avoir d’accommodements avec l’application de la loi et si ce triste individu qui a arraché la jambe et enlevé la vie de Melanie avait été sanctionné avec la fermeté nécessaire en temps et heure son comportement déviant n’aurait pas atteint un tel niveau. On peut même imaginer qu’une telle tragédie ne se serait pas produite.

Une émotion forte.

Mon émotion est forte car cette jeune femme que je ne connaissais pas personnellement suivait ma page et cette proximité me touche.
Elle ressemble à ces milliers de jeunes femmes et hommes que j’ai commandés dans mes responsabilités et au contact desquels j’allais le plus souvent possible. Des jeunes gens sportifs, enthousiastes, déterminés et dévoués pour la sécurité des Français.

J’évite de réagir médiatiquement à chaque accident, à chaque disparition d’un gendarme ou d’un policier car cela me réduirait à la pratique des responsables politiques dont l’empathie se résume à un Twit de quelques secondes mais ma peine est réelle à chaque fois car le visage de celles et ceux que j’ai commandés me revient en mémoire.

J’ai pour les membres des forces de sécurité l’attachement du chef à qui ils ont fait confiance et qu’ils ont suivi avec énergie et loyauté.

Plus particulièrement aujourd’hui, mon cœur saigne pour toutes les Mélanie, Arnaud, Xavier, Clarissa, Audrey, Romain, Alicia et tant d’autres qui ont payé de leur vie et certains dans leur chair cet engagement pour la sécurité de notre pays.

Il ne se passe pas un jour de ma vie sans avoir une pensée pour ces plus de 300 000 hommes et femmes en activité et réservistes auxquels nous devons manifester notre reconnaissance ce que je ne manque pas en toutes occasions et que je vous demande également de faire ne serait-ce que par un sourire ou un bonjour.

La grande famille de France est en deuil car à nouveau un de ses serviteurs a payé de sa vie l’irresponsabilité et la lâcheté d’un triste individu incapable d’assumer ses propres choix.
Mes pensées vont à la mémoire de Mélanie et à sa famille dont je partage l’émotion, la révolte et le chagrin.

 

Source : Page Facebook Bertrand Soubelet

...la réaction des parents de Mélanie :

 

Les parents de Mélanie Lemée : « Avec la haine, on n’avance pas. Nous portons des valeurs de vivre ensemble (…) Je n’ai pas de jugement à porter sur le meurtrier, ce qui est sûr c’est que sa vie est fichue »

19h46

À la veille des obsèques de Mélanie Lemée, cette gendarme de 25 ans tuée dans le Lot-et-Garonne le 4 juillet dernier, ses parents témoignent au micro d’Europe 1.

« Je suis en colère bien-sûr, je viens de perdre ma fille âgée de 25 ans », témoigne le père de la gendarme sur notre antenne. « Ceci étant, la colère ne signifie pas pour nous la vengeance.«  « Ce gars-là, je n’ai pas de jugement à porter sur lui, tout du moins pas dans l’immédiat », ajoute la mère de Mélanie Lemée. « Je ne connais pas le passé qu’il a eu pour en arriver là, mais ce qui est sûr c’est que sa vie est complètement fichue. »

« Nous portons des valeurs du vivre ensemble et la haine ou les messages de haine n’ont pas de place dans le vivre ensemble », renchérit le père de la gendarme, qui a reçu la Légion d’honneur à titre posthume. « Et ceux ou celles qui la profèrent, que ce soit sur les réseaux sociaux ou ailleurs, se trompent. Avec la haine, on n’avance pas. Elle ne permet pas aux individus de s’épanouir. Et en faisant ce métier, notre fille n’était pas porteuse de haine », insiste-t-il.

(…) Europe 1

 

Qu'en pense Mélanie...du fond de son trou ?

... et réactions face à l'attitude incroyable des parents.

JMR


Les parents de Mélanie n’ont pas de haine pour l’assassin de leur enfant !

...par Patrick Jardin - Le 13/07/2020.

Source : https://ripostelaique.com/les-parents-de-melanie-nont-pas-de-haine-pour-lassassin-de-leur-enfant.html

Cela fait deux jours que je m’émeus des scandaleux attentats sur la gendarme Mélanie Lemée et sur le chauffeur de bus Philippe Monguillot et je suis horrifié par les paroles des parents de cette gendarme : « avec la haine on n’avance pas » « la colère ne signifie pas pour nous la vengeance »« ce gars-là, je n’ai pas de jugement à porter sur lui tout au moins pas dans l’immédiat » « je ne connais pas le passé qu’il a eu pour en arriver là mais ce qui est sûr c’est que sa vie est complètement fichue ». Mais comment peut-on être aussi CON ? (désolé ce n’est pas dans mes habitudes de critiquer une victime d’un meurtre mais trop c’est trop). Quand sa fille repose deux mètres sous terre par la faute d’un repris de justice camé, se préoccuper de la vie de son assassin cela ne révèle-t-il pas un véritable état de débilité profonde ? Quand les lecteurs ont dû lire mon article sur Riposte Laïque, j’ai vraiment du passer pour un con à leurs yeux (encore qu’un con qui marche va plus loin qu’un intellectuel assis comme dit Audiard) et qu’ils veuillent bien m’en excuser je n’avais pas encore eu connaissance de ces propos !

Voilà des gens dont une saloperie a tué leur fille et qui ne ressentent AUCUNE HAINE ! Ils font partie du cercle que j’espère très restreints des Antoine Leiris, qui n’a rien trouvé de mieux que de publier un livre « vous n’aurez pas ma haine », suite à l’attentat du Bataclan, où il a perdu son épouse… ou de l’abruti de Georges Salines, qui lui a écrit un bouquin (heureusement c’est loin d’être un best-seller puisqu’en librairie on ne le trouve jamais… mais peut être devrais -je être plus modeste car je ne sais pas si le mien quand il sortira aura plus de succès…). Moi, il n’a pas été écrit avec le père d’Abdeslam cela ne risque pas ! Ecrire un livre avec le père de  l’assassin de sa propre fille Lola ! Comme j’ai dit à ce collabo qui lors de notre entrevue, a passé une demi-heure à me faire l’apologie de la mère de Mohamed Merah, la seule chose que nous ayons en commun c’est qu’il a perdu sa fille au Bataclan, et  moi j’ai perdu également la mienne, le même jour, au Bataclan. Pour le reste nous sommes diamétralement opposés et j’ai un profond dégoût pour ce genre d’individu, incapable de respecter la mort de sa fille, et qui ne cherche qu’à profiter de tous les avantages que son statut d’ancien président de l’association inutile 13/11/2015 et maintenant de la publication de son livre. C’est à vomir !

Ou sont les connards qui ont mis un genou à terre pour Traoré ? Le monde politico-médiatique s’est emballé pour ce repris de justice mais beaucoup moins pour cette gendarme tuée dans l’exercice de ses fonctions, ce que je ne comprendrais jamais ! C’est DEGUEULASSE !

J’essaie de me mettre dans la peau de ces collabos bien-pensants… Mais rien à faire, je n’y arrive pas, pour moi c’est IMPOSSIBLE ! Comment ne PAS AVOIR LA HAINE DES ASSASSINS DE SON ENFANT ? Il faut qu’on m’explique ? La seule réponse plausible à cette question, c’est qu’en réagissant comme cela, il se font une raison : c’est la vie ! Elle ne devait pas être là à cette heure-là ! Ce sont les risques de son métier ; et de ce fait ils peuvent passer à autre chose très rapidement et continuer leur petite vie bien tranquille, ce qui est loin d’être mon cas !

Dans quatre jours le 18 juillet, ce sera l’anniversaire de Nathalie elle aurait eu 36 ans. Le cinquième anniversaire que je passe sans elle, et comme chaque année, je serais ce jour-là complètement anéanti,  devant sa tombe au cimetière. Je me remémorerais sa naissance, ces merveilleux moments passés avec sa maman, autour de son berceau, son baptême, puis ses premiers pas, ses premiers mots la première fois ou elle m’a appelé papa, les Noël ou comme tout enfant elle était émerveillée devant ses cadeaux, les leçons de natation que je lui donnais, ses premiers tours de vélos, sa communion, puis après l’école, ses diplômes… Enfin bref, tous les instants merveilleux qu’un papa vit avec sa fille, la chair de sa chair. Et ces gens-là, en quelques instants, font table rase de tout cela en « excusant »les meurtriers.

J’aimerais, hélas c’est impossible, rencontrer post mortem  Mélanie Lemée, qui en tant que gendarme de seulement 25 ans, devait bien entendu connaître le type d’individus qui l’a tuée. Elle devait, durant son boulot, en côtoyer, vu que maintenant c’est devenu le lot quotidien des gendarmes. J’aimerais savoir si de là où elle repose désormais, elle est d’accord avec les termes qu’ont employés ses parents. De même, pour Lola, j’aimerais savoir si elle comprend son père, qui s’est compromis avec le père de son assassin. Je ne suis pas certain que l’une et l’autre approuve leurs parents. En tous cas, en ce qui me concerne, je connaissais bien Nathalie, et je sais qu’elle aurait eu comme moi un dégoût profond si je m’étais compromis avec un de ses assassins, et elle aurait bien eu raison. Mais elle savait que cela n’aurait JAMAIS pu exister  !

Ce sont aussi en partie à cause de gens comme cela, que je surnomme « collabos », car ils n’hésitent pas à fricoter avec l’ennemi, comme en 1940 certains fricotaient avec les boches, ce sont les mêmes, que la France est devenue ce qu’elle est, c’est-à-dire un pays ou règne l’insécurité et la violence. Imaginez-vous dans la tête de ces «  chances pour la France » dont la plupart ont un QI proche d’une huître. Ils tuent vos enfants, vos pères et mères, vos amis, vos concitoyens et des connards de collabos leur trouvent encore des excuses. Pourquoi s’arrêteraient-ils ? D’autant que lorsqu’ils sont punis les peines sont tellement légères, par rapport à la gravité des actes commis.

Sortis de prison qu’ ils sont tout prêt à recommencer. Quant à nos politiques, qui s’en foutent pour la plupart comme de leur première chemise, puisque la vie des Français ne comptent pas pour ces gens-là, la seule chose qu’ils trouvent à dire c’est : « qu’ils seront punis »! C’est le minimum syndical non ? Et combien vont-ils prendre avec cette justice de merde qui va leur chercher toutes les excuses du monde (ils vivent dans un quartier difficile, ils ont des parents qui ne bossent pas, ils n’ont pas été à l’école, ils viennent d’un milieu défavorisé, quand ce n’est pas c’est un déséquilibré, bien bien sûr Ducon pour faire cela il faut être déséquilibré, etc. etc.).

Ils vont prendre au mieux 10 ans et seront relâchés dans 5 ans à moins qu’une connasse comme Belloubête ne les relâche pour confinement. Et les familles endeuillées dans 5 ans ils seront comment ? Je  parle  de ceux qui sont conscients, pas des abrutis qui ne sont pas dans la haine. Après tout, eux auront le plaisir peut être de faire un barbecue avec le ou les assassins de leur enfant. Comment peut-on arriver à un tel degrés de compromission avec l’ennemi. C’est de la traitrise ? Car pour moi ce sont et resteront jusqu’à la fin des ennemis à vie auxquels je rêve de rendre la monnaie de leur pièce, étant entièrement partisan et de la peine de mort et de la loi du Talion, n’en déplaise à certains collabos qui me traitent de fachos ou de raciste !

Patrick Jardin

Père de Nathalie, assassinée au Bataclan par des islamistes, le 13 novembre 2015


Les parents de Mélanie Lemée pleurent la vie foutue… de l’assassin !

...par Boris Karpov - Le 13/07/2020.

Source : https://ripostelaique.com/les-parents-de-melanie-lemee-pleurent-la-vie-foutue-de-lassassin.html

Une fois n’est pas coutume, je ne parlerai pas beaucoup de la Russie dans mon article, sur un fait qui m’a réellememt choqué.

Une gendarme a été assassinée par un voyou immigré ? C’est la routine en France, tout simplement, pas besoin de sortir les grandes phrases. On peut estimer d’abord que les gendarmes et la police qui préfèrent pourchasser les Français bien blancs au volant plutôt que la racaille bien bronzée qui deale, viole et égorge, finalement a un juste retour de bâton !

Eh bien non, je ne suis pas ce chemin. Une gamine a été assassinée, point ! Qu’elle se soit fait entraîner à des tâches honteuses par ses supérieurs est un autre problème. La routine donc.

Sauf que… Sauf que ses parents l’ont, dans les jours suivants, assassiné une seconde fois en prenant la défense de l’assassin et en se lamentant que « sa vie est fichue ». Ce qui me rassure quant à LEUR vie qui ne semble finalement pas tant « fichue », juste un mauvais moment à passer qu’ils oublieront vite avec une « marche blanche » aux lumières des bougies, pleine de pensées émues pour l’assassin et de louanges pour le « vivre-ensemble » !

http://www.fdesouche.com/1400141-les-parents-de-melanielemee-avec-la-haine-on-navance-pas-nous-portons-des-valeurs-de-vivre-ensemble-je-nai-pas-de-jugement-a-porter-sur-le-meurtrier-ce-qui-est-sur-cest-que-sa-vie

Ces parents ne sont pas les premiers à avoir cette attitude, ils ne sont somme toute que de ces Français ordinaires, pétris de bonne conscience et de « savoir-vivre ensemble » qui sont une immense majorité. Ce sont eux qui, depuis 30 ans, ont fait d’un superbe pays la poubelle du monde où les voyous viennent commettre leurs crimes en toute sérénité, puisqu’on leur pardonne d’avance, en sachant aujourd’hui qu’un ministre de l’Intérieur accusé de viol organisera une enquête « efficace » (!) et qu’un ministre de la Justice défenseur des assassins leur assurera une peine minimale dans une prison dorée où ils seront considérés en héros.

Ces parents ne sont non pas des « pédés » comme on dit vulgairement, ils ne méritent pas d’être pendus à un croc de boucher. En aucun cas. Il faut au contraire les éduquer en les livrant à une meute de ces barbares qu’ils ont fait entrer, qu’ils nourrissent et qu’ils pardonnent de leurs crimes ! Tout comme autant les salopards étaient bannis du village et expulsés dans le pays hostile.

Je peux vous dire une chose : ici, en Russie, si les parents d’une personne assassinée tenaient un langage pareil, ils seraient rapidement liquidés par les autres membres de la famille. Point.

Il y a sur ce site une écrasante majorité de vrais patriotes qui ne savent plus quoi faire pour sauver leur pays. Je les respecte même si je considère qu’ils restent dans un « niveau de résistance » bien bas, rien ne changera avec des mots ou des bonnes intentions. Il y a aussi une infime minorité de sinistres personnages infiltrés, bobos salopards gauchistes déguisés en pseudo-patriotes, qui sous divers prétextes font des « signalements » contre ce site en bons petits collabos qu’ils sont.

Aux premiers – la majorité donc – qui se sont peut-être sentis agressés voire insultés par certaines de mes interventions, je confirme mon amour de la France d’avant, mais mon rejet de ce qu’elle est devenue, à cause de ses collabos. Il est clair que j’ai un langage direct, je ne pratique ni la « langue de bois » ni le léchage de bottes.

Aux seconds par contre, je n’ai rien à retirer et continuerai sans relâche à répondre sur ce site à leurs commentaires agressifs et insultants.

Tant que – non pas Dieu mais – l’administrateur m’y autorisera.

Boris Guenadevitch Karpov


Témoignage : à Aiguillon, une marée blanche pour Mélanie.

ET APRES ?

Je suis allé à la marche blanche pour Mélanie Lemée

Il faisait chaud, sur la place du château et de l’hôtel de ville d’Aiguillon. L’atmosphère était grave et recueillie. Peu à peu, les « marcheurs » sont arrivés, par petits groupes, couples, familles, parfois avec leurs enfants, anciens combattants, retraités, élus locaux reconnaissables à l’écharpe tricolore. Une délégation de pompiers, des camarades des clubs de sport de Mélanie, beaucoup de gendarmes en civil. Des anonymes. Beaucoup de commerces avaient fermé pour, eux aussi, participer à l’hommage. Et disons-le, une marche blanche, très blanche dans une cité pourtant colorée. Étrange, de défiler dans une ville où des familles d’origine immigrée restaient chez elles, regardant passer ce défilé. Pas concernés ? La presse était là, aussi, nationale et locale.

 

Après un temps d’arrêt derrière la banderole au nom de Mélanie, le cortège s’est élancé, grave, et c’est là, dans les rues menant de l’hôtel de ville à la gendarmerie, qu’on a pu mesurer la foule : très nombreuse, plusieurs centaines de personnes, c’est certain, et sans doute plus de deux mille. Une marée blanche pour Mélanie dans cette petite ville du Lot-et-Garonne. Devant la gendarmerie, une longue minute d’applaudissements, pour Mélanie, et en soutien à tous ses camarades gendarmes.

 

Rassurant. Rassurant de voir que, malgré la chaleur, les vacances, une certaine volonté médiatique de ranger-classer l’événement sous les autres dossiers de l’actualité, nous sommes venus. Rassurant de voir que ce peuple d’anonymes qui, comme me le disait un ami, ressemblait à la France de Johnny s’est levé, dignement, pacifiquement, pour rendre hommage, à Mélanie, aux gendarmes et aux forces de l’ordre, mais aussi pour exprimer sa colère, son indignation. Puisqu’on ne lui accorde que la marche blanche pour le faire.

Après la gendarmerie, la marche a regagné le centre d’Aiguillon et, entre château et chapelle, témoins silencieux du passé du pays et de la douleur présente d’un peuple, s’est regroupée autour du monument aux morts. Dépôts de gerbes des élus, sonnerie aux morts, musiques militaires. Et un discours (est-ce le mot ?) du maire d’Aiguillon aplatissant l’événement – le drame – à un accident du samedi soir où, « à l’heure de l’apéro », on devrait tranquillement se retrouver… Malaise. Car l’événement de samedi, par ses circonstances, son inscription dans une tragique série (Philippe, Thomas, etc.), le profil du responsable de la mort de Mélanie appelait autre chose, cet autre chose que le peuple des marches blanches attend. Pour le moment en vain.

La « Marseillaise » qui a retenti et qui fut reprise par tous a heureusement remis l’événement au bon niveau.


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