La torture en Algérie

...par le Gal. Roland Dubois - le 15/09/2018.

 

M. Macron vient de trouver une nouvelle occasion de fustiger son propre pays. Qu’avait-il besoin, sinon pour sa « com » et pour tenter de séduire la gauche, de ressortir cette affaire Audin vieille de plus de 60 ans ? M. Audin fut un soutien actif de la rébellion FLN, donc un traitre comme il y en eut trop hélas ; dont beaucoup il faut dire ont retrouvé plus tard une vie normale, quand par hasard leurs hauts faits d’arme contre nous n’étaient pas encensés par tout ce qui était politiquement correct. La république n’est vraiment pas rancunière !

Mais je pense aux nombreuses victimes des abominations perpétrées par le FLN et ses complices avant et après 1962. Il y a une culture du massacre dans l’Islam et ce qui se passe maintenant dans tant d’endroits dans le monde, et d’abord chez nous, est la prolongation de cette guerre sans foi ni loi qui nous fût faite alors. Les méthodes sont les mêmes. M. Macron va-t-il aussi aller rendre visite aux survivants des familles de soldats français disparus aux mains du FLN, des pieds noirs massacrés, des harkis exterminés par dizaines de milliers sous nos yeux ? Certainement pas car ce n’est pas électoralement rentable. Et il ne va pas non plus demander le même mea culpa au gouvernement algérien auprès de qui il dénonçait il y a peu la barbarie du colonisateur français.

Rappelons que c’est un gouvernement socialiste qui a donné l’ordre à l’armée française de débarrasser Alger du terrorisme journalier qui l’ensanglantait car la police n’en avait plus les moyens. Ce qui a été fait. En guerre, il y a des règles du temps de paix qui n’ont temporairement plus cours ; surtout quand on affronte un ennemi dont la foi commande la barbarie. Les moyens pouvaient ne pas être « orthodoxes ». Bien sûr, comme dans toutes les situations de guerre, la limite entre ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas compte tenu des circonstances est floue, subjective. A ceux que cette idée hérisse, je pose une question : vous avez entre les mains un bandit dont vous savez qu’il détient des informations qui peuvent éviter un carnage d’innocents. Il est muet sauf pour réclamer un avocat. Que faites-vous ? Ah que les discours moralisateurs sont aisés, 50 ans après, depuis un fauteuil parisien un verre à la main !

 

Général Roland DUBOIS

Source :  https://volontaires-france.fr/la-torture-en-algerie/

 

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