Analyse de l’ennemi : L’état islamique.

...par le Général de CA (2s) Jean-Philippe HOUDINET - le 28/04/2018.

Cette semaine, l'article publié dans l'Abeille s'essaie à poser la pensée dans le cadre de la guerre qui nous oppose aux islamistes et sans doute pour longtemps. Je me suis donc évertué à rédiger le paragraphe analyse de l'ennemi de notre bonne vieille méthode de raisonnement tactique militaire.

Bonne lecture.


De faux croyants mais de vrais sauvages

L’état islamique regroupe principalement dans son armée une engeance d’islamistes et de « fous de dieu » sans foi ni loi, des bandits de grand chemin, des trafiquants de tous poils, des esclavagistes, des proxénètes, des pédophiles, d’innombrables incultes qui ne vivent que de haine, de sexe, de drogue, d’alcool et de violence. Aussi surprenant que cela puisse paraitre cette armée d’Allah ne comporte qu’un nombre extrêmement réduit de religieux qui soit un minimum au fait des préceptes du coran comme de l’islam et surtout soucieux de se les appliquer à eux-mêmes. Leur véritable « crédo » est de se tailler un territoire afin de pouvoir y régner en maître et à « terroriser et martyriser » les populations sous leur domination.

 

L’endoctrinement poussé à son paroxysme

Rien d’anormal à cela si on comprend que le seul et véritable objectif des « saigneurs » et chefs de l’état islamique est de maintenir en dépendance psychologique et matérielle totale un maximum de séides décérébrés. Ils confient cette mission à des imams souvent autoproclamés chargés uniquement de les endoctriner et de leurs instiller que leur mission sur terre est divine et leurs vaudra le paradis des vierges d’Allah. On les fera patienter en leur offrant le « ventre » d’embrigadées ou de captives dans des mariages éphémères de circonstance. Il faut bien cela pour amener, hommes, femmes et enfants à commettre des actes horribles et inhumains à l’encontre de victimes innocentes ou à combattre pour protéger les activités mafieuses puis la fuite de leurs dirigeants et mentors.

 

Un danger sous-jacent sur notre propre sol

Il faut aussi savoir circonvenir en terre d’infidèles des adeptes implantés en dépit de leur parcours d’intégration jusque-là réussi dans le domaine personnel, universitaire ou professionnel. Ces agents « dormants » fondus dans la masse sont sans conteste un véritable casse-tête pour les services de renseignement par leur invisibilité immédiate, l’imprévisibilité de leurs actions souvent non coordonnées et nécessitant de faibles moyens logistiques mis en œuvre de façon décentralisée. Il convient d’y ajouter les combattants rentrés précédemment des différents fronts islamistes et ceux qui attendent leur retour « au pays ». Il ne faut pas oublier ceux actuellement emprisonnés qui finiront par sortir, les passagers clandestins du flux de migrants non encore identifiés radar et les enfants déjà ou bientôt de retour en France alors qu’ils ont été « dressés » à tuer. La « déradicalisation » de toutes ces catégories, si elle n’est pas l’objet d’une démarche volontaire et ferme, est quasiment impossible.

 

Une guerre de religions qu’on ne peut plus nier

Pour l’armée islamique, l’islam n’est pas une doctrine d’amour et de paix mais bien une religion de guerre et de violence, de guerre contre les infidèles, soit tous ceux qui ne sont pas musulmans et qui n’ont pas fait « soumission ». De guerre aussi entre arabes et entre musulmans, tous frères mais frères ennemis. Les membres de l’armée islamique obéissent aveuglément à la loi de la secte. Comme les fidèles des temps anciens aussi appelés « haschaschin » ou encore « fedayin », ils ne conçoivent leur vie que par le Djihad et deviennent inévitablement des mercenaires à vie s’engageant sur tous les théâtres les uns après les autres. 
L’armée islamique, dans la logique du califat mondial et de la pensée salafiste des frères musulmans, mène donc deux combats simultanément. Le premier est une guerre sans fin et à mort entre sunnites et chiites, l’un considérant l’autre comme apostat au regard de l’islam. Le second est la continuité de la guerre également sans fin contre les juifs et les croisés donc les chrétiens. Dans ce dernier combat, ils ont souvent le soutien moral de musulmans pour lesquels l’antisionisme primaire et le complot américano-juif est une vérité et la solidarité entre musulmans une obligation supérieure. Nous ne devons pas céder face à l’accusation systématique d’islamophobie. La laïcité et les lois de la République permettent de sauver notre mode de vie et notre culture et de gagner la guerre contre l’armée islamique, les salafistes et les musulmans radicaux.

 

Général de CA (2s) Jean-Philippe HOUDINET

 

Source : https://www.asafrance.fr/item/analyse-de-l-ennemi-l-etat-islamique-libre-opinion-du-general-de-ca-2-s-jean-philippe-houdinet.html

Commentaires: 1
  • #1

    Stratediplo (mardi, 01 mai 2018 14:02)

    Mon Général, avec tout le respect que je vous dois je me permets de vous renvoyer à ma réponse anticipée, visible ici sur www.officierunjour.net/editoriaux/qui-est-l-ennemi/ (deuxième article). L'ennemi que vous décrivez est l'Islam, et le réduire à l'Etat Islamique (d'ailleurs aujourd'hui défait) est une induction en erreur, donc une faute stratégique.