Ce dimanche 1er juin, la Russie a été la cible d’une série d’attaques terroristes coordonnées.
La destruction de plusieurs ponts et de voies ferrées, mais surtout des trains de voyageurs, avait certainement comme objectif de détourner l’attention des
services de sécurité russes avant l’attaque des cibles principales. L’attaque terroriste des civils est la marque de fabrique des agences occultes occidentales tel le Gladio qui avait
orchestré l’attaque de la gare de Bologne en 1980.
Si cette attaque de trains de voyageurs en Russie s’était passée ailleurs dans le monde, les Occidentaux auraient immédiatement dénoncé des attaques
terroristes, mais quand il s’agit de la Russie, faire dérailler des trains de voyageurs n’est qu’un acte de légitime défense du régime ukrainien. Tout comme l’assassinat des enfants de
Gaza n’est qu’un acte de légitime défense de l’État fasciste hébreu.
La seconde phase de cette série d’attaques coordonnées avait comme cibles plusieurs aérodromes de l’armée russe, qui, pour certaines d’entre elles, sont à
4000 km de la frontière ukrainienne. Ces attaques qui ont été préparées depuis plus de 18 mois, d’après les responsables ukrainiens, reproduisent les modes opératoires envisagés par les
réseaux Gladios de l’OTAN.
Les services secrets ukrainiens disent avoir détruit ou endommagé plus de 40 bombardiers stratégiques russes notamment des Tu-95, Tu-22M3, Tu-160 et A-50,
plusieurs d’entre eux seraient les vecteurs des armes nucléaires russes.
Les services occultes otano-ukrainiens semblent avoir réussi à atteindre des cibles militaires importantes au cœur de la Russie.
Cette opération, qui d’après les services ukrainiens aurait été planifiée et coordonnée pendant plus de 18 mois, et aurait été directement supervisée par
Zelensky et par le chef du SBU.
Une première remarque s’impose d’elle-même, à partir de ce 2 juin des négociations directes entre l’Ukraine et la Russie doivent se dérouler en Turquie et
c’est la veille que l’Ukraine déclenche cette opération mise en place depuis au moins deux ans.
On peut douter que les services ukrainiens soient décisionnaires dans cette affaire, en effet, déclencher cette
opération la veille des négociations prouve que l’Occident, avec l’aide de Zelensky, cherche à provoquer la Russie pour qu’elle réagisse de manière disproportionnée, notamment avec
l’attaque contre des trains transportant des voyageurs civils, attaque cynique destinée à détourner l’attention !
Cette attaque terroriste, comprenant la destruction de trains de civils, a été célébrée par le journal anglais Financial Times, comme l’attaque la plus
audacieuse de la guerre réalisée par l’Ukraine.
Cette attaque n’apportera aucun avantage militaire aux Ukrainiens et n’aura aucune influence sur le front, mais la destruction de certains bombardiers
stratégiques réduit les capacités stratégiques nucléaires de la Russie, notamment la capacité à mener des frappes nucléaires.
Il me semble que c’est là le point important de toute cette affaire et cela prouve en soi que cette attaque est avant tout du ressort des services
secrets occidentaux, car elle ne bénéficie, d’un point de vue stratégique, qu’uniquement à l’OTAN.
Il est incontestable que les Ukrainiens ne pouvaient pas mener cette opération sans l’aide des services occidentaux, notamment les réseaux type Gladio mis
en place par la CIA depuis de nombreuses années en Russie dans le but de mener de telles missions. Ces équipes de sabotage infiltré depuis longtemps sur le territoire russe, fonctionnent
précisément sur les modes d’action proposées par la CIA.
Les opérations en profondeur contre les aérodromes militaires russes ont été réalisées à l’aide de drones acheminés dans les faux plafonds de mobil-homes en
bois qui ont circulé à l’intérieur de la Russie, et ont été transportés à proximités des aérodromes juste avant l’attaque. Les mobil-homes trafiqués auraient été assemblés dans des
entrepôts loués en secret depuis de nombreux mois. Les drones étaient cachés dans les faux plafonds qui s’ouvraient par télécommande.
Des vidéos montrent comment des civils russes sont morts dans des explosions, autodestructions programmées ou télécommandées à distance, lorsqu’ils ont
tenté de refermer les toits des mobil-homes pour empêcher l’envol des drones.
D’après ce que l’on sait, l’ensemble de l’attaque prévue n’a pas pu être déployée, car plusieurs remorques ont été détruites en route avant leur arrivée sur
le point d’attaque, et ce, à la suite de l’autodestruction qui aurait été déclenché lorsque les Ukrainiens se sont rendu compte que certains conducteurs des remorques suspectaient quelque
chose d’irrégulier.
Comme à son habitude, le journal Libération s’enthousiasme de ce qu’il appelle la spectaculaire humiliation de l’aviation russe. Et même si on convient que
cette opération particulièrement retorse est partiellement réussie, de quelle humiliation parle le torchon libéré ?
Il s’agit de glorifier des actes terroristes qui ont pris des civils enfermés dans des trains comme cibles, ce qui est au minimum un crime de guerre, mais
pour la presse occidentale, cela se réduit à un jour de gloire pour les Occidentaux et à l’humiliation pour la Russie. Jusqu’à ce que la Russie perde patience et alors adieu veaux, vaches
et cochons !
Lorsque le proxy ukrainien de l’OTAN utilise des méthodes terroristes, elle est aussitôt glorifiée par l’ensemble de la presse occidentale, mais lorsque on
dénonce l’assassinat des enfants de Gaza par l’armée la plus morale du monde, on est aussitôt dénoncé comme complice du terrorisme.
Comme toujours l’Occident cultive le « deux poids deux mesures» en même temps , toujours le «en même temps», si cher à Narcisse 1er.
La presse occidentale aux ordres, toujours prête à user de tous les arguments pour réhabiliter le nazisme sous le prétexte que le communisme, ce serait pire
que le nazisme, a glorifiée cette opération «digne des SAS anglais
en Afrique du Nord en 1942» lorsque les SAS anglais allaient attaquer des aérodromes allemand à des centaines de kilomètres à l’arrière du front.
Il s’agit là de toujours et encore identifier le combat «légitime» des Occidentaux contre la Russie au combat contre les nazis.
Mais le plus important dans toute cette affaire est la volonté de réduire les capacités nucléaires russes.
Des observateurs ont expliqué que si la Russie ne répond pas par la force nucléaire à cette «audacieuse» attaque contre les vecteurs stratégiques de l’arme
nucléaire russe, c’est que la Russie bluffe et que l’Occident se sentira les coudées franches pour envisager des attaques dans la profondeur de la Russie avec les missiles
européens.
Les Européens, qui exigent que la Russie accepte un cessez-le-feu sans condition, s’apprêtent en réalité à amplifier le
conflit.
Remarquable opération et provocation ukrainienne sur le sol russe !
L’opération montée par les Ukrainiens a été remarquable et c’est exemple de guérilla moderne et de guerre asymétrique avec les outils à la disposition d’un Etat
plus faible que son adversaire.
Certains y verront une évidente provocation.
D’autres vous diront que pour négocier il faut avoir un rapport de force favorable.
Certains plus rares comme moi vous diront que la guerre c’est toujours moche. Toujours.
Mais que quand on fait la guerre on la fait totalement, intégralement, de manière obsessionnelle, avec un seul objectif gagner et terrasser son
adversaire.
Quand l’adevrsaiure est trop fort il n’y a qu’une seule façon de gagner. C’est de ne pas perdre, et quand on est plus faible pour ne pas perdre il faut rendre
le prix de l’attaque tel pour votre adversaire qu’il va cesser son aggression. C’est un principe vieux comme le monde et comme la guerre.
C’est ce que fait l’Ukraine depuis ce 24 février 2022 date de l’invasion russe.
Peu importe qui de l’oeuf ou de la poule, qui a commencé, quand et comment.
L’Ukraine est en guerre que nous le voulions ou pas.
L’Ukraine ne veut pas d’une paix au rabais aidée en cela par l’Union Européenne et notamment la France.
Je vous ai toujours dit que Trump ne ramènerait pas la paix en 48 heures car cette guerre est allée tellement loin, les pertes de chaque côté sont telles, les
enjeux immenses que c’est devenue une guerre existentielle aussi bien pour l’Ukraine que pour la Russie.
C’est pour cette raison qu’il y a toutes les raisons de nourrir les pires des inquiétudes.
Espérons donc que la raison l’emporte.
Charles SANNAT
Frappe ukrainienne de l’aviation stratégique de Russie : Les conséquences pour le monde
Ce dimanche, le 1er juin 2025, l’Ukraine a réalisé une frappe massive sur des aérodromes militaires stratégiques. Quatre aérodromes ont été visés avec
succès : celui de «Diaghilevo», de «Olenya», de «Ivanovo» et de «Belaya», ce qui constitue la plus importante attaque de l’infrastructure militaire russe dans les profondeurs du
territoire national depuis le déclenchement de la phase active des hostilités russo-ukraino-otaniennes, le 20 février 2022.
L’attaque a été réalisée par des drones FPV transportés dans des camions, sans que les conducteurs soient mis au courant – de même que cela a été fait avec
l’attaque terroriste du pont de Crimée, le 17 juillet 2023, dans laquelle le conducteur du camion est mort dans l’explosion, sans savoir ce qu’il a transporté.
La responsabilité de l’action a été immédiatement revendiquée par le service secret ukrainien SBU, qui l’a appelé l’opération «La toile d’araignée». Selon
le communiqué de presse du SBU, les dommages causés à la Russie consistent en la destruction de 41 appareils au sol, en partie des bombardiers stratégiques.
La «Triade nucléaire»
Un bombardier stratégique est un avion de combat d’une portée intercontinentale (plus de 5000 km) conçu pour le port et le lancement d’armes nucléaires
(bombes aériennes, missiles de croisière et missiles balistiques), destinés à détruire les objectifs stratégiques situés sur le territoire ennemi.
Au sein des forces armées de la Fédération de Russie, les bombardiers stratégiques font partie dit de la «Triade nucléaire» qui désigne les forces armées
stratégiques comprenant trois composantes : l’aviation stratégique ; les régiments des missiles stratégiques balistiques intercontinentaux et la flotte des porte-missiles sous-marins
nucléaires stratégiques.
L’importance de l’existence de la Triade nucléaire consiste dans le partage des ogives nucléaires stratégiques entre trois types des forces armées
stratégiques qui rend impossible la destruction de l’ensemble de l’arsenal nucléaire du pays en cas d’attaque surprise de l’ennemi, offre une plus grande souplesse dans l’utilisation de
ces armes et garantit la destruction imminente de l’ennemi dans le cadre des frappes de riposte.
Le traité Start-II
Les conséquences négatives pour Moscou de l’attaque de l’infrastructure militaire stratégique de la Russie vis-à-vis de la campagne militaire menée en
Ukraine sont proches de zéro absolu. Cela étant, les conséquences de l’action vis-à-vis de la sécurité nucléaire mondiale sont d’une portée stratégique et ne doivent pas être
sous-estimées.
En mettant de côté l’aspect émotionnel de l’affaire, les positions et les réactions des diverses parties sur le sujet, de même que les modalités de la
riposte militaire de Moscou qui aura lieu et qui sera, tout au moins, proportionnelle au dégâts subis, voyons les réelles conséquences vis-à-vis de la sécurité nucléaire.
Non, il ne s’agit guère d’une potentielle explosion d’une ogive nucléaire qui pourrait se trouver à bord d’un des appareils au moment de leur destruction,
mais de toute autre chose.
La première question que les observateurs non avertis de l’attaque ukrainienne de ce 1er juin doivent se poser, tout naturellement : comment cela se fait-il
que l’aviation russe d’une importance stratégique vis-à-vis de la sécurité du pays ait pu se trouver en masse sur un banal parking de l’aérodrome, au lieu d’être soigneusement cachée et
sécurisée dans des hangars en béton armé conçus à cet effet et qui doivent supporter des frappes militaires d’une puissance incomparablement plus importante que celle des vulgaires petits
drones assemblés manuellement en cachette dans un garage ?
La réponse à cette question ne réside, en aucun cas, dans le potentiel grand manque de professionnalisme et négligence des personnes responsables du
positionnement des appareils d’avions stratégiques sur les aérodromes en question, mais dans le traité Start-II/SNV-III. Le traité russo-américain sur la réduction des armements
stratégiques offensifs.
Dans le cadre du nouveau caractère des relations russo-occidentales instauré depuis le début des hostilités en Ukraine, en février 2023 la Fédération de
Russie a suspendu sa participation dans le traité sur la réduction des armements stratégiques offensifs Start-II/SNV-III – ce qui était une suite logique et parfaitement prévisible : face
à la menace déclarée et partiellement mise en œuvre par l’Occident collectif vis-à-vis de la Russie, cette dernière a procédé à la suppression légale des restrictions au développement de
son armement stratégique.
Dans les clauses du traité Start-II, il est stipulé que chacune des parties prenantes de l’accord dispose du droit de le quitter dans le cas de changement
significatif des circonstances : «si elle considère que
les circonstances exceptionnelles liées au contenu du présent accord ont mis en péril ses intérêts suprêmes» (article 14, §3). La fixation par l’Occident collectif comme objectif
«la défaite
stratégique de la Russie» et les nombreuses déclarations officielles de ce dernier dans ce sens est un changement significatif des circonstances qui a reçu une réponse
appropriée.
L’officialisation de la démarche de Moscou par l’adoption suivie de la ratification de loi fédérale Nr. 38-FZ du 23 février 2023 a été entreprise, afin de
rester dans la stricte légalité vis-à-vis des engagements internationaux signés et ratifiés par la Fédération de Russie et de ne pas créer un précédent permettant aux adversaires
d’instrumentaliser une hypothétique violation des engagements russes dans le cadre du droit international en vigueur.
Cela étant, d’une part, avec le gel de sa participation dans le traité, Moscou a souligné qu’elle continuerait à «respecter strictement
les limites quantitatives des armes stratégiques offensives», indépendamment du présent accord russo-américain ;
d’autre part, malgré la suspension en cours de sa participation dans le traité sur la réduction des armements stratégiques offensifs, la Russie, dans le
cadre d’un accord non public russo-américain, a continué à respecter d’une manière réciproque la partie du traité concernant la non-dissimulation de la composante aérienne de la Triade
nucléaire : ne pouvant plus réaliser des visites réciproques de contrôle des installations d’armes nucléaires sur les territoires respectifs, les parties ont continué à bénéficier de la
surveillance satellitaire réciproque de l’aviation stratégique dans le cadre du §1b de l’article 4 et des §1b et §1c de l’article 10 du traité, ne nécessitant pas les déplacements des
contrôleurs.
Le §1b de l’article 4 stipule : «Le déploiement de
bombardiers lourds peut avoir lieu uniquement sur les bases aériennes». Et les §1b et §1c de l’article 10 du traité sont sans équivoque : «afin d’assurer le
contrôle du respect des dispositions du présent traité, chacune des parties s’engage à ne pas interférer avec les moyens techniques nationaux de contrôle d’une autre Partie qui exerce ses
fonctions conformément au présent article et de ne pas recourir à des mesures de camouflage qui rendent difficile le contrôle du respect des dispositions du présent traité par des moyens
techniques nationaux de contrôle».
Soit, le traité interdit d’empêcher les satellites de la partie adverse de surveiller 24/24h, 7/7j, les bombardiers stratégiques par quelques moyens que
cela soit. Soit, ils doivent rester en permanence à ciel ouvert.
Le jeu du pyromane Zelensky avec la
boîte de Pandore et les conséquences pour le monde
En sachant pertinemment que la frappe qui a eu lieu ce 1er juin 2025 n’aura non seulement strictement aucun effet sur le déroulement des opérations
militaires russes menées sur le sol ukrainien et sur ses succès, mais, bien au contraire, mènerait à de graves représailles de Moscou que le monde constatera et que l’Ukraine subira sous
peu, le régime de Zelensky qui n’a strictement aucune volonté de négocier un accord de paix et de voir la fin de la guerre en cours – car elle sera associée, fort probablement, à la fin
de son règne – a ouvert la boîte de Pandore qui mènera dans les 100% des cas vers l’aggravation de la situation de la sécurité nucléaire mondiale.
L’initiative entreprise par Kiev ne peut être considérée autrement que criminelle vis-à-vis de cette dernière, car nul doute que la page de la possibilité
de surveillance satellitaire réciproque de l’aviation stratégique est tournée à tout jamais.
Non seulement la Fédération de Russie, mais également les États-Unis d’Amérique ne permettront plus de mettre leurs appareils assurant la sécurité
stratégique des pays sous le danger des potentielles frappes «à l’ukrainienne».
Dès à présent, même si les relations russo-américaines seront restaurées, le traité Start-II/SNV-III, suspendu en février 2023 et arrivant à son terme légal
en février 2026, ne peut plus être resigné en état : dorénavant, la composante aérienne des Triades nucléaires respectives sera grandement sécurisée et donc dissimulée, ce qui
mène, de facto, vers
une importante diminution du contrôle des armements nucléaires par le monde avec toutes les conséquences qui en découleront.
Poutine sur l’Ukraine : «Ils ont préparé leur propre fin» (en attaquant des bombardiers stratégiques)
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré aujourd’hui :
«L’Ukraine a attaqué
nos bases aériennes où se trouvent des bombardiers stratégiques russes.
Ils ont prouvé qu’il
ne peut y avoir de solution pacifique.
Ils ont préparé leur
propre fin avec cette action.
Il n’y a plus de
ligne rouge.
Ils regretteront ce
qu’ils ont fait».
Analyse de Hal Turner
Ce que l’Ukraine a fait a enfreint tellement de normes que les dégâts sont presque incalculables.
Ces bombardiers étaient exposés au grand jour dans le cadre du nouveau traité START entre les États-Unis et la Russie.
Les bombardiers à capacité nucléaire des deux pays doivent être stockés uniquement dans certaines bases et doivent être exposés au grand jour afin que
chaque partie puisse voir qu’ils ne sont pas armés de manière nucléaire.
Les termes du traité stipulent que les avions doivent être exposés sur demande, mais la
tradition et la normalité font qu’ils sont exposés en permanence. C’est ainsi que chaque partie sait que l’autre ne prépare pas d’attaque nucléaire.
L’Ukraine a détruit cette
normalité.
De plus, il n’a jamais été normal qu’une attaque militaire soit lancée à partir de remorques de tracteurs civils. L’Ukraine a également détruit CETTE
normalité. Désormais, TOUS les camions sur la route doivent être considérés comme potentiellement hostiles.
Que savait Trump, et quand l’a-t-il su
?
Axios a
d’abord rapporté que l’administration Trump avait été informée à l’avance.
Axios a
ensuite modifié son article pour affirmer que l’administration Trump n’avait PAS été informée.
Les réseaux sociaux les ont pris en flagrant délit :
Ce n’est pas un détail insignifiant.
Si Trump était au courant, alors l’évaluation de la Russie selon laquelle il est «l’homme le plus fourbe avec lequel ils aient jamais eu affaire» pourrait
bien être exacte. La Russie en a ensuite extrapolé que «toute la médiation
des États-Unis avec nous n’était qu’une ruse ; le plan n’a jamais changé. Le soutien à l’Ukraine vient toujours des États-Unis».
Si Trump ne le savait pas, alors
nous sommes censés croire que personne, dans le vaste appareil de renseignement américain, qui joue un rôle minutieux et complexe dans l’effort de guerre ukrainien, n’a jamais reçu la
moindre «notification» de cette attaque massive et sans précédent contre des avions de combat russes à capacité nucléaire ?
On nous demande en outre de croire qu’une opération qui, selon Zelensky, était prévue depuis un an et demi,
n’a jamais été
détectée par l’appareil militaire ou les services de renseignement américains ? Et qu’ils ont été totalement pris au dépourvu aujourd’hui par quelque chose dont ils
n’avaient jamais été «informés» ?
Il y a une guerre qui se déroule en dehors de l’Ukraine,
mes amis. Une guerre au sein de la
bureaucratie à Washington, dans le complexe militaro-industriel et les services de renseignement aux États-Unis, ET une guerre entre les États-Unis, l’Union européenne et
certaines parties de l’OTAN, qui se déroule de multiples façons. Si l’on sait que le LIBOR touche à sa fin et que l’Union européenne panique pour
trouver un moyen de se faire renflouer en forçant les États-Unis à revenir en Ukraine (une façon pour les élites de s’en sortir), tout cela prend plus de sens.
Qui savait quoi et quand est une question gigantesque. Les réseaux sociaux relèvent l’évidence : deux sénateurs américains à Kiev un jour ou deux avant
l’attaque de drone.
Si les États-Unis ne le savaient pas et
que Zelensky a massivement intensifié la guerre sans en informer Trump, et que l’argent continue d’affluer vers l’Ukraine, cela signifie qu’il existe bel et bien un État profond
et que Trump est trop faible pour s’y attaquer.
Quoi qu’il en soit, les Russes nous considèrent actuellement comme totalement indignes de confiance. Cela signifie que votre vie et la mienne ne
valent pas un clou pour les Russes. Je n’aime pas ça. Non. Je n’aime pas ça du tout.
Les attaques ukrainiennes contre le
territoire russe, en particulier les récentes frappes sur plusieurs aérodromes, entraîneront une riposte certaine et destructrice, a affirmé Dmitri Medvedev. Il souligne que l’armée russe
poursuivra son offensive jusqu’à l’élimination complète des cibles ennemies.
Le vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Dmitri Medvedev, déclare que la Russie ripostera inéluctablement aux actes de sabotage
commis par l’armée ukrainienne. Dans un message publié ce 3 juin sur son canal Telegram, il affirme : «Les forces armées
russes poursuivent leur offensive, et le châtiment pour le régime de Kiev est inévitable».
La Russie ne reculera pas devant les provocations ukrainiennes, déclare Medvedev : «Notre armée avance
activement et elle continuera son offensive», écrit-il, ajoutant : «Ceux qui doivent être
exterminés disparaîtront, tout ce qui est destiné à sauter sautera».
Attaques de drones et actes de
sabotage ukrainiens
Ces propos interviennent alors que plusieurs actes de sabotage ont visé des infrastructures militaires russes ces derniers jours. Des attaques de drones
ukrainiens ont touché plusieurs aérodromes dans les régions de Mourmansk, Irkoutsk, Ivanovo, Riazan et Amour. Le ministère russe de la Défense a confirmé que des appareils avaient été
endommagés, sans qu’il y ait de victimes.
Dmitri Medvedev affirme que la stratégie de Moscou reste inchangée. Selon lui, les structures ennemies continueront d’être visées sans relâche et les
responsables de ces actes recevront une réponse directe.
Position sur les négociations en
cours
Le vice-président du Conseil de sécurité a également tenu à clarifier la position russe sur les pourparlers en cours à Istanbul : «Les pourparlers
d’Istanbul ne sont pas faits pour un compromis basé sur des conditions irréelles inventées par d’autres, mais pour notre victoire rapide et la destruction totale du pouvoir
néonazi».
Ces déclarations interviennent alors qu’un nouveau cycle de négociations s’est tenu le 2 juin à Istanbul. La délégation russe y a remis un mémorandum
exposant les conditions de Moscou, notamment une trêve de courte durée sur certaines zones du front. Kiev, de son côté, a réclamé un cessez-le-feu total. Les exigences ukrainiennes ont
été jugées irréalistes par la partie russe, qui les considère comme déconnectées de la réalité sur le terrain.
Pour Dmitri Medvedev, la ligne à suivre est claire : la sécurité du pays passe par la destruction de toutes les menaces.
À présent, vous avez tous entendu parler de l’attaque massive menée par l’Ukraine à l’aide de drones tueurs contre des aérodromes russes abritant la flotte
de bombardiers nucléaires russes en Sibérie et plusieurs autres sites situés au cœur du pays.
Selon le discours officiel, cette opération aurait nécessité plus de 18 mois de préparation et d’exécution et aurait été «supervisée
personnellement» par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Désolé, mais je n’y crois pas. Une attaque de cette envergure n’était pas à la portée d’un homme comme Zelensky, dont les compétences se limitent à celles
d’un ancien danseur et acteur homoérotique.
Selon les médias traditionnels, l’attaque aurait détruit 41 avions, soit environ 34% de la flotte de bombardiers stratégiques russes.
Pourtant, d’autres sources bien informées, telles que l’ancien diplomate britannique Alastair Crook, estiment que le nombre de bombardiers russes perdus est
plus proche de 7, soit environ 5% de la flotte totale du pays. Les médias occidentaux vont toujours prendre les informations provenant de Kiev pour argent comptant, plutôt que de les
remettre en question ou de les comparer à ce que rapportent les médias russes.
Quoi qu’il en soit, on peut affirmer sans se tromper que, qu’il s’agisse de 5%, 10% ou 34%, ce qui s’est passé dimanche en Russie a constitué une victoire
propagandiste majeure pour l’Ukraine et un échec embarrassant pour les services de renseignement russes.
Cela changera-t-il le cours de la guerre entre la Russie et l’Ukraine ? Absolument pas. Et ce cours est favorable à la Russie depuis des mois.
Mais une grande question reste sans réponse : dans quelle mesure, le cas échéant, les hautes sphères du pouvoir à Washington étaient-elles au courant de
cette attaque ?
Le président lui-même était-il au courant ? La version officielle est qu’il ne l’était pas.
Cependant, cela ne signifie pas que le gouvernement américain n’était pas impliqué.
Comme l’a déclaré lundi l’ancien analyste de la CIA Larry Johnson dans une interview avec le juge Andrew Napolitano, le gouvernement américain s’efforcerait
probablement de donner au président un déni plausible pour une opération comme celle-ci, qui s’est déroulée à quelque 2700 miles à l’intérieur de la Russie et loin des lignes de front de
la guerre en cours.
Dans une guerre par procuration de l’OTAN contre la Russie, avec l’Ukraine comme mandataire, quelqu’un à Washington et/ou à Londres devait être impliqué
dans une opération aussi sophistiquée et stratégique que celle qui s’est déroulée dimanche en Russie, a déclaré Johnson.
«Je vous le
garantis», a-t-il déclaré. «Au moins un, voire
plusieurs agents de la CIA étaient au courant et ont peut-être même participé à sa planification et à son exécution».
Lorsque Napolitano lui a demandé dans quelle mesure il était convaincu que la CIA, le MI6 ou peut-être le Mossad israélien auraient été impliqués dans une
opération de cette envergure, Johnson a répondu :
«À 100%. Il s’agit
simplement des opérations de mise en service, d’activation des drones. Imaginez le processus. Ils sont cachés sous ce toit, donc le toit doit s’ouvrir. Cela nécessite une commande
externe. Selon les rapports, ils utilisaient le réseau téléphonique russe. Peut-être ? Mais je pense que Starlink, l’entreprise d’Elon Musk, était également impliquée dans cette
opération. On ne peut pas exclure les communications par satellite comme source d’images aériennes. Hé, il a été rapporté, et je ne vois aucune confirmation de cela, que (le secrétaire
américain à la Défense) Pete Hegseth regardait l’attaque en temps réel. Ce qui signifie (si c’est vrai) qu’il savait absolument que cela allait arriver».
Avancez jusqu’à la marque des 5 minutes pour regarder les moments clés de l’interview de Larry Johnson dans la vidéo ci-dessous.
Si Johnson, un ancien analyste chevronné de la CIA qui connaît bien la rue, affirme être sûr à 100% que quelqu’un au sein de la CIA était au courant de
cette attaque et a peut-être contribué à sa réalisation, qu’est-ce que cela vous apprend sur le gouvernement américain et sur ceux qui le dirigent réellement ? Ce n’est pas le président,
mes amis. Il n’est là que pour faire de la figuration.
Et si le président était au courant, alors il vient de perdre toute crédibilité dans son rôle supposé de pacificateur entre la Russie et l’Ukraine. Le
Kremlin va sortir les griffes, soit à la suite de cette escalade, soit à la suite de la prochaine, mais il va sortir les griffes et nous allons entrer dans la Troisième Guerre mondiale
avec la Russie, ce qui signifie qu’à un moment donné, nous allons également nous battre contre la Chine, l’Iran et la Corée du Nord.
Priez pour la paix. Préparez-vous à la guerre. Car chaque jour qui passe nous en rapproche. Pourquoi ? Parce que les lucifériens mondialistes qui dirigent
les politiciens fantômes le veulent. Ils le veulent parce qu’ils estiment en avoir besoin pour mener à bien la Grande Réinitialisation et passer à un État de surveillance mondial
entièrement numérique, omniscient, et à un système bestial de fin des temps alimenté par l’intelligence artificielle.
L’opération « Toile d’araignée », qui a permis à l’armée ukrainienne de frapper les installations russes en profondeur (y compris en Sibérie) a marqué les esprits. Plusieurs bombardiers
stratégiques russes ont été détruits, de l’aveu même de l’état-major russe. Dans quelle mesure cette action spectaculaire a-t-elle diminué le potentiel stratégique russe ? Dans ce nouveau numéro
de Strategon, Edouard Husson et Eric Denécé apportent leurs réponses.
Dans ce numéro de Strategon, nous revenons en détails sur les coups portés à la puissance russe par l’opération « Toile d’araignée », opérée par
l’Ukraine, probablement avec l’aide de services étrangers (notamment des services britanniques).
selon toute vraisemblance, les Ukrainiens ont détruit une bonne dizaine d’appareils stratégiques russes
ces destructions portent principalement sur des Tupolev non supersoniques des années 50
elles n’ont entamé ni le potentiel de frappe par des missiles sol-sol ni le potentiel de sous-marins porteurs d’engins
si l’impact symbolique de cette opération est fort (en particulier parce qu’il montre la vulnérabilité des installations russes), son impact militaire est donc
limité