Le Général Vincent Desportes décrypte pour vous les enjeux des prochains jours de la guerre en Ukraine pour "Le Figaro".
Mis à jour le 12 octobre 2022, publié le 12 octobre 2022
Mon commentaire :
Mon général,
Au cours de cette interview au Figaro, vous avancez que l'armée russe rencontre de grandes difficultés, qu'elle est au bord de la
déroute.
Qui ne rencontre pas de difficultés au cours d'une guerre ?
"La guerre en dentelle" n'existe que dans les romans !
En revanche, je me permettrai de rappeler que, le 24 février dernier, environ 1/10° des forces armées russes est entré en Ukraine, en
infériorité numérique de l'ordre de 1 contre 5 !
C'est d'ailleurs ce qui déroute tous les analystes otaniens. Avec un tel rapport de forces, l'armée Russe ne peut pas gagner. Elle aurait même
du être balayée sans autre forme de procès et pourtant, plus de huit mois après, elle est toujours en Ukraine.
Elle contrôle plus du tiers de cet immense pays, détient la supériorité
aérienne et se permet, à l'image de la doctrine américaine, de lancer des centaines de missiles et drones détruisant les infrastructures civiles avec un certain succès....à une grosse différence
près : Les pertes civiles sont minimes.
En outre, toutes les offensives ukrainiennes ont été tenues en
échec.
Les planificateurs et donneurs d'ordres otanniens viennent seulement de découvrir le piège : Par soucis d'économie de la vie de ses soldats,
l'armée russe ne s'accroche pas au terrain, laisse l'Ukraine sortir de ses lignes fortifiées, l'attire dans un "sac à feu" sur une steppe plate comme la main et passe tout
ce qui bouge au "hachoir" de l'artillerie.
Bilan : D'énormes pertes : Depuis le 24 février, de l'ordre
de 60 000 soldats ukrainiens ont été tués, contre 6000 russes, entre 200 et 250 000 sont blessés, prisonniers et/ou ont disparus.
Un rapport de pertes avoisinant un soldat russe tué pour 10 ukrainiens !
Vous en conviendrez peut-être : Cela correspond pas tout à fait à une armée
au bord de la déroute !
D'ailleurs, face à ces énormes pertes, la guerre pourrait bien s'arrêter faute de combattants, mais
l'OTAN (l'Amérique) se voit contrainte d'engager des soldats otaniens pour tenter de renverser le cours de la guerre.
Les polonais sont les premiers. Bizarement, ils ne sont pas toujours bien accueillis dans les tranchées....!
L'Amérique vient de reconnaître que des Gi sont sur le terrain...sous prétexte de contrôler la destination de l'armement fourni.
La 101° Air Borne "s'entraîne" en Roumanie...5400 hommes valeureux certes mais, une goutte d'eau qui ne fera pas déborder le vase...! C'est même
du niveau des pertes journalières de l'armée Ukrainienne : 6 à 800 soldats tués par jour...sans compter les blessés que l'Ukraine ne prend même plus la peine d'évacuer !
Et le "général hiver" arrive.
Les ukrainiens résisteront-ils à la pénurie d'électricité, d'eau et de
chauffage ?
Les européens manifestent dans les rues pour demander la levée des sanctions
contre la Russie.
Les arsenaux occidentaux sont vides.
L'Ukraine réclame huit à neuf milliards par mois pour payer ses fonctionnaires et les
retraites.
Même le front américain "Républicains vs Démocrates" se fissure à l'approche
des élections...
Alors, pourquoi Poutine se risquerait-il à frapper "nucléaire" ?
En calculateur froid et avisé, il sait que le temps joue pour lui. Il ne s'y risquera pas car il n'en tirerait aucun avantage, bien au
contraire.
En revanche, J. Biden, ou ceux qui agitent la marionnette "Grand'Pa Joe", sentant la partie leur échapper pourraient bien tenter le pari fou de
gravir quelques marches de plus dans l'escalade vers un conflit généralisé...et pourquoi pas, en organisant une frappe nucléaire tactique sous faux drapeau ce qui est tout à fait dans leurs
cordes.
Nous vivons une période intéressante...mais oh combien dangereuse...!
JMR
La spirale infernale
...par le Gal. Bruno Dary - Le 25/02/2023.
Récemment, plusieurs pays occidentaux ont fait le choix de délivrer des chars à l’Ukraine, pour rééquilibrer la balance
des forces et permettre au Président Zélenski de chercher à reconquérir ses territoires perdus !
Or il est déjà possible d’affirmer que ce renforcement, au lieu d’apporter une
solution à cette guerre, ne fera qu’en renforcer l’intensité ; il impliquera un peu plus les pays
occidentaux, et éloignera un peu plus toute perspective de cessez-le-feu, préalable indispensable à une sortie de crise…
Et il est à craindre que l’étape suivante, d’ailleurs déjà annoncée par le président Zelenski au cours de sa tournée européenne, soit la cession de
missiles à longue portée qui lui manquent encore, avec son corollaire aller frapper des objectifs sur le territoire russe pour amener
le Président Poutine à la table des négociations…..
L’histoire militaire du XX ème siècle montre clairement que les chars n’apportent une victoire
significative que s’ils bénéficient d’une triple surprise stratégique, en termes de lieu, de temps et de mode d’action :
Ce fut le cas en juin 1940 au détriment de la France, avec une offensive allemande, sans préavis malgré la « drôle de guerre », qui regroupait tous les
blindés disponibles, alors que la France avait disséminé les siens, et qui contournait la ligne Maginot par les Flandres, malgré
la neutralité de la Belgique.
Ce fut le cas également lors de la guerre des 6 jours conduite par l’armée israélienne !
Mais l’emploi des blindés ne rencontra pas que des succès : à Bir-Hacheim, les chars de
Rommel, malgré un terrain favorable, le désert, ne purent franchir les obstacles aménagés et les
champs de mines posés préalablement par la 1° DFL du général Koenig.
Et plus tard, que ce soit au cours de la bataille de Koursk que de la prise de Berlin, les Russes comme les Allemands
perdirent au cours de chacun de ces affrontements majeurs plusieurs milliers de chars….
Aujourd’hui ce ne sont pas les quelques 200 ou 300 chars livrés à l’Ukraine, qui vont modifier
profondément l’équilibre des forces !
D’une part, on peut penser que les Russes n’ont pas perdu de temps pour organiser le terrain, empêchant ainsi toute
contre-attaque, surtout maintenant qu’ils ont conquis les républiques du Donetsk et de Loungansk !
En outre, au vu de la transparence du champ de bataille apportée de chaque côté par le recours massif aux drones, par
l’appui des images satellites et par la guerre électronique, toute attaque sera décelée avant d’être déclenchée et encore faudra-t-il que les blindés puissent atteindre sans encombre la ligne de front….
Et d’ailleurs, le président Zélenski ne s’y est pas trompé, car il a déjà demandé des avions de combat et même des
missiles à longue portée : Pas plus que les chars de combat, ces systèmes d’armes ne modifieront le rapport de force ; mais ils étendront ce conflit
hors des frontières de l’Ukraine, avec des bases aériennes forcément hors de ce pays pour éviter tout frappe de missiles russes
hyper-véloces, ou des objectifs situés sur le territoire russe pour les missiles longue portée cédés à l’Ukraine….
On peut d’ailleurs observer que cette guerre a déjà franchi les limites du seul champ de bataille : Les Russes ne se sont
pas privés de détruire de nombreux sites sensibles sur le sol ukrainien, qu’il soient civils ou militaires ; les Ukrainiens ont procédé à quelques
incursions sur le sol russe ; les Russes ont « perdu » leur vaisseau amiral en mer Noire en avril dernier, montrant ainsi que tout navire
serait détecté et aussitôt « traité »…
Et actuellement, les affrontements se poursuivent surtout dans les champs immatériels : Il faut être conscient que chacun
des partis ment effrontément, que les journalistes autorisés à aller sur le front ne peuvent en fait aller que là où on leur dit d’aller et
que, par exemple, personne n’est en mesure d’évaluer les pertes humaines ou matérielles de chacun des antagonistes !
Et dans le cyber-espace, comme il n’y a ni frontière, ni adversaire, on ne compte plus, ne serait-ce qu’en France, le
nombre d’entreprises ou d’organismes, qui ont été durement frappés, même parmi ceux qui n’avaient aucun lien avec ce conflit !
Et la Maire de Paris, en souhaitant et en disant ouvertement que les athlètes russes ne devraient pas participer aux JO
de 2024, ne fait qu’élargir un peu plus ce conflit au domaine sportif, ce qui n’aura aucune conséquence sur le déroulement des opérations, mais creusera un peu plus le fossé entre les antagonistes ….
S’il pouvait y avoir une solution militaire, elle ne pourrait être que terrestre… mais là encore, les
adversaires ont déjà montré leurs limites : Les Russes dès le début de leur « opération spéciale »,
dont la partie aéroportée fut un échec, comme les tentatives d’attaque de blindés au nord de Kiev ou de Kharkov… et les
Ukrainiens, dont les quelques succès tactiques n’effacent pas la perte de leurs deux Républiques !
De plus, il ne faut pas oublier qu’en terme de tactique, une offensive pour avoir des chances certaines de succès doit
être menée dans un rapport de force de un contre trois par rapport à l’adversaire, et que ce rapport passe de un à neuf en zone urbaine, c’est-à-dire,
là où se passent aujourd’hui les combats….
Que l’on soit favorable au Président Zélenski, pour son courage et son charisme ou que l’on
condamne le Président Poutine, d’avoir déclenché cette guerre, ne change rien à la réalité des faits : L’envoi de blindés
occidentaux ne suffira pas à inverser suffisamment le rapport de force actuel ;
En revanche, il impliquera un peu plus les pays européens dans une guerre qu’ils n’ont pas
voulue.
La solution est donc ailleurs…
Mais à l’instar de la Première Guerre Mondiale, espérons simplement qu’un événement comme «
l’attentat de Sarajevo » en 1914 ne finisse pas par nous entraîner là où personne ne voudrait aller….
Ukraine, engagement ou enlisement de la France
Source : Politique magazine - Par le Gal. Jean-Marie Faugère - Le 27/01/2023.
L’engagement de la France, puissance nucléaire, dans le conflit ukrainien pose plusieurs braves
questions : comment accepter que notre pays soit entraîné dans une probable guerre sans qu’à aucun moment la chose ait été réellement examinée, discutée et débattue ? Et pour quels
objectifs ? Et avec quelle puissance militaire croyons-nous pouvoir mener ce combat ?
Après onze mois de combats souvent furieux depuis l’agression russe, le conflit – qui reste une vraie guerre – semble s’enliser alors qu’aucune tentative de
négociation n’apparaît dans l’horizon diplomatique. Le président Poutine s’obstine et ce qu’il est convenu d’appeler le camp occidental – conduit par les États-Unis – continue de souffler sur les
braises. Les arrière-pensées sont sans doute différentes selon les pays, du moins pour ceux – aussi rares soient-ils – qui ont une véritable pensée stratégique qui ne soit pas le suivi irréfléchi
d’une politique américaine dont l’objet reste sans nul doute d’abattre le président russe et de faire éclater la Fédération de Russie – mais
pour quel bénéfice ?
Dans un tel contexte, incompréhensible pour les esprits nourris de réflexion stratégique et d’intérêts bien compris, la France dont il est dit que son aide à
l’Ukraine reste modeste, donne le sentiment de suivre sans aucune originalité ni indépendance d’esprit le discours américain alors même que celui-ci reste vague sur les intentions de son
président. Les discours guerriers des exécutifs européens et de leurs chancelleries font craindre le pire par leur inconséquence au regard de leurs capacités militaires
lilliputiennes. Leur faiblesse opérationnelle, face à la nature et à la dimension militaire de ce conflit, même à 27 États membres réunis, accentue le caractère déraisonnable de leur
posture si celle-ci devait déboucher sur un conflit généralisé sur le sol européen, tant il est hasardeux de tenir des discours sans avoir la capacité militaire de les
assumer.
La menace de l’emploi de l’arme nucléaire
Concernant la France, sa position de puissance nucléaire rend encore plus dangereuse son attitude belliqueuse qu’elle nourrit par un saupoudrage de matériels de
guerre vers l’Ukraine, dont il faut avoir le courage et la lucidité de dire qu’il ne changera pas le cours de la guerre, alors qu’a contrario il désosse nos maigres régiments en même temps qu’il
épuise nos modestes stocks de munitions. Le quart de l’artillerie française à déjà disparu (18 canons de 155 mm Caesar sur 77, et un LRU (*) – quel effort ! – sur les 13 que possède notre
unique unité de lance-roquettes). Précisons, pour la bonne compréhension du lecteur, que le camp russe compte pour sa part plus de 2 000 pièces d’artillerie… Et ce ne sont pas les quelques engins
blindés de reconnaissance AMX10RC, conçus davantage pour courir les théâtres africains que les plaines verglacées ou boueuses du légendaire hiver russe, ou même quelques chars lourds Leclerc qui
feront pencher la balance en faveur de l’Ukraine. Il semblerait que nos dirigeants méconnaissent les leçons des tentatives napoléonienne ou hitlérienne ou qu’elles n’aient pas été retenues et
encore moins comprises… Car j’ose espérer que le commandement aura su avertir de l’incongruité opérationnelle, pour ne pas dire de la vanité, de la cure d’austérité imposée à nos unités à leur
détriment pour un but politique dont on peut craindre qu’il fasse davantage sourire «l’adversaire» que de l’amener à résipiscence.
Mais, plus sérieusement, le discours et les actes français, provenant d’une puissance nucléaire face à une autre puissance de même nature, engagent toujours plus
notre pays dans ce conflit, nous qualifiant volens nolens de co-belligérants, attitude dont il faudra bien un jour accepter les conséquences plausibles. Et celles-ci ne pourront être
assumées que par la menace de l’emploi de l’arme nucléaire, compte tenu de la vacuité de nos forces conventionnelles ; ce qui n’est pas le cas des États-Unis qui bénéficient de la parité voire de
la supériorité sur ce point, eux qui nous ont entrainés dans cette folle aventure que nous n’avons pas réfléchie suffisamment, et, aussi, eux qui n’ont pas le désagrément d’être sur le même
continent que leur adversaire.
De surcroît, notre pays se trouve maintenant enlisé dans un conflit dont il n’a pas été demandé à la représentation nationale ce qu’elle en pensait et
encore moins à son peuple dit souverain. Ce dernier voit par cet engrenage fâcheux se dilapider son faible acquis militaire payé laborieusement par ses impôts alors que personne ne lui a
commenté l’objectif politique de cette participation et ses conséquences – notamment bien visibles aujourd’hui sur les plans économique, énergétique et financier, fruits de sanctions qui ne
pèsent que sur l’Europe et ne bénéficient, curieusement, qu’à notre « grand allié qui nous veut du bien ».
Mais encore, il serait sans doute inconvenant de demander quels buts militaires poursuit la France par son intervention déguisée et
quelle est la situation finale recherchée dans ce conflit. Est-il vraiment normal que le président de la République lance le pays dans un conflit, désarme nos régiments au profit d’une
nation en guerre avec lequel nous n’avons aucun accord de défense et que cette politique agisse contre un pays avec lequel nous ne sommes pas en guerre, sans un accord du Parlement ?
Tout ceci est-il bien conforme à notre Constitution ?
Que font nos parlementaires de tous bords, notamment ceux qui se disent opposés à la politique actuelle de l’exécutif ?
Une divergence d’intérêts entre les deux côtés de l’Atlantique
Car mettre à bas Vladimir Poutine – au profit de qui d’ailleurs ? Dimitri Medvedev, par exemple ? Un régime démocratique que la Russie n’a
jamais connu de sa longue histoire mais alors avec quel responsable ? – et démembrer la Fédération russe, est-ce vraiment l’intérêt des peuples européens sur les plans stratégique, politique,
économique ?
Il est visible que c’est celui des États-Unis ce qui n’est pas sans être inquiétant, surtout quand on analyse la « déclaration conjointe d’intention »
de M. Sébastien Lecornu, notre ministre des Armées, et de M. Lloyd Austin, Secrétaire à la Défense des États-Unis d’Amérique, signée le 30 novembre 2022.
Cette déclaration, sous couvert de coopération et de réciprocité dans la fourniture de renseignements, de soutien à l’OTAN notamment dans son appui à l’Ukraine,
d’intérêts partagés en Indo-Pacifique (la Chine ?), ne reste qu’un acte d’allégeance aux vues américaines. Son paragraphe 16 se révèle particulièrement savoureux lorsqu’il traite de « nos
échanges visant à sécuriser nos bases industrielles de défense, y compris par la promotion de l’accès réciproque aux marchés de défense »… Au-delà de la grandiloquence théâtrale de ce
document qui n’engage à rien apparemment, la formulation reste d’une parfaite hypocrisie alors que nous avons tous en mémoire, entre autres sujets, les déboires d’Airbus pourtant sorti victorieux
de l’appel d’offres sur le programme d’avions ravitailleurs, face à la décision de l’exécutif américain d’imposer Boeing à l’US Air Force et, plus récemment, l’épisode des sous-marins australiens
où la réciprocité est clairement apparue à sens unique.
N’est-il pas temps pour un sursaut européen, emmené par la France, pourquoi pas, afin de mettre un terme au conflit russo-ukrainien et aux souffrances des soldats
et des populations civiles impliquées par force dans ce drame ?
La solution est de restaurer en Europe et en France une indépendance d’analyse stratégique, une claire vision de nos intérêts qui ne sont plus nécessairement
communs avec ceux des États-Unis et, in fine, une remontée en puissance des capacités militaires de nos armées.
Le conflit en cours est en effet la triste démonstration de la divergence grandissante d’intérêts entre les deux côtés de l’Atlantique. Dans cet ordre d’idées, le
président Macron a dernièrement indiqué, lors des vœux aux Armées, un effort substantiel qui sera concrétisé par la prochaine Loi de programmation militaire 2024-2030, annoncée comme une loi de
transformation pour les armées. Dotée de 413 milliards d’euros, elle devrait permettre, si elle est rigoureusement exécutée, de rattraper des retards d’équipements, d’innover sur certains sujets
comme la cyberdéfense, le spatial, le renseignement ou la défense sol-air et les drones. Bien sûr, les armées auront aussi à faire face à l’accroissement des coûts de production.
Il faudra être vigilant car cet effort, réel, ne sera pas suffisant sur les prochaines années pour opérer une véritable remontée en puissance, mais le signal donné
est prometteur. Il est temps de réagir avant de nous laisser entraîner dans une nouvelle confrontation armée avec… la Chine, par exemple ?
* LRU : lance-roquette unitaire sur châssis chenillé, pour des tirs à plus de 100 km.
Illustration : Le Danemark va livrer à l’Ukraine les 19 canons Caesar qu’il avait achetés à la France. un modèle amélioré par rapport à ceux de
l’armée française – qui percevra ses nouveaux canons en 2024.
Commentaires: 1
#1
Trenquier(lundi, 07 novembre 2022 15:14)
Enfin une analyse objective, qui montre l'armée russe à sa juste valeur. Il y a fort à craindre que les Ukrainiens, poussés par les Américains et les Anglais, utilisent tous les moyens dans leur
escalade suicidaire. Ils n'hésiteront pas à frapper les barrages, les infrastructures électrique et nucléaires, pour retarder l'offensive russe de cet hiver. Comme à l'accoutumée les USA attisent la
guerre par un jeu dangereux dont le but est d'affaiblir l'Europe..
Trenquier (lundi, 07 novembre 2022 15:14)
Enfin une analyse objective, qui montre l'armée russe à sa juste valeur. Il y a fort à craindre que les Ukrainiens, poussés par les Américains et les Anglais, utilisent tous les moyens dans leur escalade suicidaire. Ils n'hésiteront pas à frapper les barrages, les infrastructures électrique et nucléaires, pour retarder l'offensive russe de cet hiver. Comme à l'accoutumée les USA attisent la guerre par un jeu dangereux dont le but est d'affaiblir l'Europe..