Présidentielle française : L’Algérie a choisi son camp
Après un contact téléphonique entre Gérard Larcher et son homologue algérien et l’appel de la Grande mosquée de Paris à voter Macron, le quotidien El Watan estime que «les Français
d’origine algérienne peuvent faire basculer le résultat de l’élection»
Dans un article sur l’élection présidentielle en France, intitulé « L’Algérie a choisi son camp », le quotidien algérien
El Watan estime que « les deux candidats en lice pour le second tour sont conscients que, quoique minoritaires, les Français d’origine algérienne
peuvent faire basculer le résultat de l’élection. »Le président Macron avait besoin de signaux d’Alger pour
la communauté algérienne en France. En trois jours, il a eu deux signaux envoyés par Alger. Le premier est venu du président du Conseil de la nation (Sénat) Salah Goudjil. Mercredi, il a
eu un entretien téléphonique avec son homologue français Gérard Larcher.
Un communiqué publié par le Conseil de nation a indiqué que les présidents des sénats algérien et français ont convenu de la nécessité de faire preuve de « vigilance et de davantage de sincérité » afin de « dépasser les parties et les lobbies des résidus du colonialisme
qui tentent de brouiller toute tentative de rapprochement dans les relations entre les deux pays ». L’allusion à l’extrême droite est limpide.
Le second signal a été envoyé vendredi par la Grande mosquée de Paris, dirigée par l’Algérien Chems-Eddine Hafiz, qui a appelé à voter pour le président sortant au second tour, ce qui
traduit plus une volonté de faire barrage à l’extrême-droite, plus que jamais aux portes du pouvoir en France, qu’un ralliement au programme d’Emmanuel Macron. Au premier tour, la même
institution a appelé à barrer la route au polémiste Éric Zemmour, finalement éliminé avec 7% des voix.
S’il est minoritaire pour faire élire le président de la France, l’électorat musulman peut néanmoins peser sur l’issue du scrutin. Jean-Luc Mélenchon a réalisé un excellent résultat (3e
avec 22% des voix) grâce en partie au vote des musulmans qui ont voté à 69% pour lui, selon un sondage effectué au lendemain du premier tour.
Si les relations entre Alger et Paris ont été difficiles durant la dernière année du premier mandat de Macron, elles pourraient se
détériorer gravement si Marine Le Pen accède au pouvoir le 24 avril en France.La situation de la communauté algérienne
dans ce pays risque de souffrir si la candidate de l’extrême droite devient présidente de la France. Entre les deux candidats, le choix est presque évident pour l’Algérie.
Cette affaire est lourde de signification : Quand un pays
étranger peut intervenir de la sorte dans les élections d'un autre pays, on appelle ça de l'ingérence.
Dans ce cas particulier, et vu
l'ethno-démographie, il est probable que le PR en 2027, au plus tard 2032, soit fançais...musulman.
Les lois de la République n'auront plus
cours...Facile d'imaginer la suite...
Quand le Bon Peuple s'en rendra compte,
il sera trop tard.
Ce sera la valise, le cercueil
ou la conversion...!
JMR
Aux millions d’abstentionnistes : Tout est votre faute !
Environ 47 millions d’électeurs en France et 25 % de ces 47 millions s’abstiennent d’aller voter, soit un électeur sur 4, donc environ 12 millions et ce sont
justement ces 12 millions qui pourraient faire la différence.
Les partisans d’Emmanuel Macron iront voter pour lui, ceux de Marine Le Pen se rendront également aux urnes, tout comme les partisans de Mélenchon (s’il y en a
encore !), des « Verts » (incapables de nettoyer la Terre et la mer aujourd’hui mais qui prétendent la sauver dans un siècle !) ou encore sur celui des
« Républicains », s’ils en trouvent un de valable dans les prochains mois !
Quelques votes s’éparpilleront sur les autres candidats, le communiste, le socialiste (invisible pour le moment), l’incontournable et persévérant Dupont-Aignan, les
extrêmes-gauchistes des « luttes ouvrières » et, mais pourquoi pas, le « nouveau » général de Villiers, à moins que ? Mais je n’y crois guère !
L’un de ces candidats sera forcément « l’Élu » bien que « Toi », et les douze millions qui ne se seront pas dérangés, ne soient pas du tout d’accord sur ce
résultat.
Or tu avais le droit de voter, ou « contre tous les prétendants », ou pour le moins pire d’entre eux, selon « toi », mais tu ne l’as pas fait ! Tu es resté
tranquillement chez toi, devant ta télé, attendant les résultats et poussant tes cris de colère et vociférant contre « l’Élu » qui ne te convient pas et que, pendant les cinq prochaines années,
tu vas juger, condamner, insulter, celui qui a été élu pour diriger « ton » pays, oubliant qu’il, ou elle, sera à cette place peut-être par ta faute, parce que, tout comme 12 millions d’autres,
tu n’a pas fais l’effort de te déranger, d’aller faire un petit tour jusqu’au bureau de vote, d’avoir tout simplement fait ton devoir de citoyen, ne serait-ce que pour informer de ton désaccord
en votant « blanc » (si ce n’est pas « raciste » de le dire !) et à la condition que ton vote « blanc » soit pris en compte.
J’estime que le vote devrait être obligatoire, qu’il devrait être gravé sur ta carte d’électeur, que ton abstention devrait être punie par une amende importante
(puisque c’est la grande mode pandémique !) et tes aides sociales, tes allocations familiales, ta Sécurité sociale, enfin toutes les prestations que l’État t’offre devraient être soumises à la
présentation de cette carte d’électeur et que si tu n’as pas fait l’effort de participer à l’élection de celui, ou celle, qui va diriger cet État, tu n’y as aucun droit, tu ne les mérites
pas.
C’est ton abstention, et celle des douze millions d’autres, qui permet l’élection d’un candidat qui, peut-être, ne mérite pas d’être élu, puisqu’il n’a pas
rassemblé la majorité des votants, les 50,01 %.
Que « Toi » et les autres ne soyez pas d’accord ne change rien au résultat final, alors exprimez-vous ou taisez-vous pendant cinq ans ! Jusqu’à la
prochaine élection, où vous n’irez toujours pas voter !
Ceci dit, je vous comprends parfaitement : pourquoi voter pour des candidats qui, une fois élus, ne réaliseront pratiquement aucune de leurs promesses électorales
:
– Pas d’immigration stoppée ou contrôlée
– Pas d’étrangers condamnés ou clandestins expulsés
– Pas de réduction de parlementaires, sénateurs, fonctionnaires, etc.
– Pas de « proportionnelle »
– Pas d’élimination des « zones de non-droit »
– Insécurité en progression constante
– Racisme anti-France et anti-Blanc autorisé et parfois même favorisé
– Suppression de la nationalité au « droit du sol »
– Expulsion de tous les étrangers « Fichés S »
– Suppression du regroupement familial
– Déchéance de nationalité pour tous les récidivistes
– Éloignement du territoire français de tous les « terroristes et radicalisés condamnés ».
Et j’en oublie, puisque rien ne sera tenu et nous le savons !
Et pourtant « il faut voter » parce que tous ceux qui sont concernés par ces promesses non tenues « iront
voter » !
Manuel Gomez
« L’union de la gauche est un champ de ruines, les couches populaires se sont détournées d’elle »
Renonçant à soutenir Jean-Luc Mélenchon, le Parti communiste français investit son candidat pour l’élection présidentielle de 2022 en la personne de Fabien
Roussel. Est-ce la fin de « l’union de la gauche » ? Ce Parti communiste a-t-il encore une raison d’être dans le paysage politique français ?
Analyse de Me Régis de Castelnau au micro de Boulevard Voltaire
Si la gauche parvient à s’entendre pour les
régionales, ce n’est pas le cas pour 2022. Le Parti communiste français investit Fabien Roussel comme candidat aux électionsprésidentielles et il ne soutiendra pas Jean-Luc Mélenchon. Que révèle de la gauche cette candidature ?
La gauche est un champ de ruines. Elle s’est coupée de son électorat traditionnel populaire. Avec le Parti communiste et le Parti socialiste, la gauche était là
pour défendre les couches populaires, œuvrait au progrès social, mais elle a abandonné ce terrain depuis assez longtemps. La gauche, et en particulier le Parti socialiste, est le fourrier du
néolibéralisme et, par conséquent, aujourd’hui, les couches populaires se sont détournées d’elle. Face aux échéances qui se profilent, les différentes composantes de la gauche essayent de
trouver des solutions, elles pensent à l’avenir. Et Fabien Roussel sait très bien qu’il n’a aucune chance, c’est une candidature de reconstruction. Les derniers scores du Parti communiste ont
été grotesques avec un candidat grotesque, Yann Brossat. Fabien Roussel a une volonté de revenir aux bases et de parler aux couches populaires. Les luttes d’ego entre Yannick Jadot, Christiane Taubira ou Jean-Luc Mélenchon n’ont pas grand intérêt. Ce qui serait intéressant, c’est que le Parti communiste cherche à s’émanciper d’une union
de la gauche qui lui a coûté si cher.
Le Parti communiste français a-t-il encore une raison
d’être en France, aujourd’hui ?
Il a été créé il y a 100 ans, il se disait, à partir de 1934-1935, comme le parti du peuple français dans son ensemble. Avec la disparition de l’URSS et l’échec
du socialisme, c’était une survivance qui permettait d’assurer quelques postes grâce à des élus locaux. Aujourd’hui, ce n’est plus suffisant. Ils veulent peut-être en faire un parti fondé sur
des bases populistes de gauche, comme ce que Jean-Luc Mélenchon avait en partie réalisé en 2017, avec un score plus qu’honorable de près de 20 %. Depuis, il a complètement abandonné sa ligne
stratégique pour se tourner vers l’indigénisme, l’intersectionnalisme, l’antiracisme de pacotille, ce qui a libéré la voie pour le PCF.
Cet électorat populaire, n’est-il pas déjà parti vers
le Rassemblement national ?
Les études d’opinion montrent qu’au premier tour, 50 % des ouvriers votent pour le Rassemblement national, ce que le Parti communisme n’a jamais réussi à faire.
Le parti des couches populaires est bien le Rassemblement national. Mais ce n’est pas un parti qui a un tissu municipal très actif, comme le PCF autrefois. Seul le RN, selon ses électeurs,
donne des garanties sur la question de l’identité nationale et de l’immigration, et le PCF ne va pas sur ce terrain. En 2017, Jean-Luc Mélenchon a rangé le drapeau rouge et utilisé le drapeau tricolore, il
avait un discours républicain et il est allé vers les couches populaires. Cela avait marché. Depuis, c’est fini. L’étude récente de l’IFOP montre bien que son implantation dans les couches
populaires est calamiteuse. Il est annoncé à 10 ou 11 %, mais sociologiquement, c’est un échec total. Le PCF a envie de venir sur ce terrain, mais ses ambitions sont restreintes.
Ça y est, la fanfare commence à donner. Pour le moment, ce n’est pas encore la grosse caisse, plutôt un petit air de flûte, mais cela peut préfigurer de la
suite.
« Éric Zemmour accusé d’agression sexuelle lors
d’une université d’été du PS à La Rochelle », titrait, mardi, Libération sous le hashtag #MeToo :
« Samedi sur Facebook, la socialiste Gaëlle Lenfant a
accusé l’essayiste de l’avoir agressée sexuellement il y a une quinzaine d’années. Les faits se seraient produits à l’université d’été du PS » car « l’affiche géante à l’effigie d’Éric Zemmour, accrochée à un échafaudage par un collectif
d’extrême droite, a opéré chez elle comme un déclencheur, lui rappelant “un instant de sa vie dégoûtant” ». N’ayons pas peur des mots. Les faits sont pourtant… minces. C’était
en 2004, ou peut-être en 2006, elle ne sait plus exactement : Éric Zemmour, avec lequel elle avait discuté la veille dans un dîner, renoue conversation avec elle, se lève en même temps qu’elle
et, là, l’« attrape par le cou », lui dit « cette robe te va très bien, tu sais ? »… et « l’embrasse. De force. » Dans son témoignage, elle ne précise pas s’il s’agit d’un
baiser sur la bouche ou sur la joue. Ce qui n’est pourtant pas tout à fait pareil, convenons-en.
« Je me suis trouvée tellement sidérée que je n’ai rien pu
faire d’autre que le repousser et m’enfuir en courant. Trembler, pleurer. Me demander ce que j’avais bien pu faire. » Selon Libération, « les faits décrits par la conseillère municipale, aujourd’hui membre du petit parti Gauche républicaine et socialiste, correspondent à la définition légale d’une agression sexuelle ». Une précision d’importance car, soyons très clairs, cela ne
saute pas yeux. La dame est sans doute très émotive, sensible et soucieuse de sa vertu, ce qui est tout à son honneur, mais je crois que même ma pudique et pieuse maman, après six ans de
scolarité dans un pensionnat de religieuses, ne se serait pas, à 20 ans – Gaëlle Lenfant en avait une trentaine, au moment des faits -, tellement formalisée d’un compliment sur sa robe et d’un
baiser volé. Si tout cela est constitutif d’une grave agression, il faut arrêter tout de suite de chanter « La Madelon », à laquelle on peut si facilement prendre la taille ou le menton,
et « Perrine était servante », qui encourage dès le premier couplet les grands dadais un peu benêts à s’enhardir dans ce domaine. Cartier doit changer le nom de son parfum et on se demande
comment, en 1991, une chanson intitulée « Baiser volé » a pu représenter le Luxembourg à l’Eurovision… On continue ?
On peut sourire de voir Libération, qui a promu les
revendications libertaires les plus débridées et scandaleuses, jusqu’à la pédophilie, se faire l’écho prude et indigné, telle une douairière boutonnée jusqu’en haut faisant sa vierge effarouchée, de cette privauté insupportable qu’est un compliment
poli assorti d’un baiser.
On peut aussi s’attrister, pour celles qui en sont vraiment victimes, de voir la qualification d’« agression sexuelle » galvaudée, banalisée – si tout est agression
sexuelle, plus rien ne l’est -, instrumentalisée à des fins politiciennes.
Car le précédent Fillon est dans tous les esprits, et l’on ne peut tout à fait exclure que les mêmes outils médiatiques puis juridiques – adaptés à un autre
registre, un registre crédible aux yeux de l’électorat pour un tribun volontiers qualifié de misogyne – soient utilisés pour mettre hors d’état de « nuire » un autre potentiel candidat de droite
dangereux dans les prochains mois. D’autres témoignages allant crescendo – car il faudra qu’ils soient quand même plus convaincants… – vont-ils être distillés, selon l’implacable méthode éprouvée
du calendrier de Mediapart ? La partition est-elle déjà écrite ? On est en droit
de se poser la question, la stratégie ayant fait ses preuves.
Le pervers Zemmour a agressé sexuellement plein d’autres Gaëlle Lenfant.
...par Pierre Cassen - Le 28/04/2021.
Cela apprendra Éric Zemmour à vouloir postuler à l’élection présidentielle de 2022. N’écoutant que son courage, une vaillante militante socialiste, Gaëlle Lenfant,
révèle à la France entière la gravité de l’agression sexuelle qu’elle a subie, même si elle ne se rappelle plus de quand elle date ! Le journaliste du Figaro, lors d’une université d’été du Parti
socialiste, a osé essayer de l’embrasser de force sur la bouche ! Et ce n’est que le premier témoignage d’une longue série qui s’annonce…
Le baiser volé, c’était en 2004 ou en 2006, Madame Lenfant ?
...par Josiane Filio - Le 28/04/2021
N’a pas l’air trop traumatisé par la mégère,
Éric…
Il est vrai que la bave de crapaud…
Comme toujours chez nos traîtres à la Patrie, après un énième attentat, il est urgent d’attendre,
et donc, la seule ou principale mesure pour lutter contre la sauvagerie des tenants de l’islam, sera… « une loi anti-terroriste,
actualisée » !
Nous sommes donc pleinement rassurés… non à propos de notre sécurité, mais bien plutôt sur la
valeur de notre jugement envers tous ces pleutres, collaborant avec l’ennemi de maintes manières, et surtout en « ne faisant rien » !
Certains pensent que la lettre, écrite au Président élu par magouilles, de la part de généraux et
autres gradés, délivrés de leur obligation de réserve puisque à la retraite, sera sans effet, voire même qu’elle aura rejoint le « classement vertical » sans même être lue…
Pourtant, si l’on considère l’affolement général qui semble pointer chez tous les gauchistes
dégénérés et autres collabos au pouvoir et ses annexes, on a plutôt l’impression du contraire.
À commencer par le destinataire lui-même, qui pas plus tard qu’hier, si j’ai bien compris les
informations « officielles » suivies d’une oreille distraite… recevait « quelques maires » (les autres comptent sans
doute pour du beurre !), afin de leur distiller des informations, l’air de rien, sur les pistes pour la réouverture du pays.
Ne serait-ce pas parce qu’il comprend que cela commence sérieusement à chauffer pour son
matricule, et qu’il est donc urgent d’associer ces maires, histoire de les inclure dans la déroute qui s’annonce et leur en faire partager ainsi la responsabilité ?
Il
n’a pourtant pas encore assez peur pour consulter directement le peuple, par « le » référendum attendu par tous… en même temps, si c’est pour s’asseoir dessus comme
l’a fait cette pourriture de Sarkozy avec le dernier !!!
Quant à ses troupes, c’est carrément dans le ridicule, soulignant une nouvelle fois l’immensité de
leur sottise abyssale, qu’ils allument des contre-feux, à l’image de leurs cervelles dénaturées !
Nous avons la Florence
Parly, actuellement ministre des Armées (les pauvres !), savamment épinglée par Jacques Guillemain dans son dernier article :
« Décidément, la tribune des généraux dérange l’exécutif
au plus haut point. Dans cette dictature de la bien-pensance qu’est devenue la France, il ne fait pas bon dire la vérité et tirer la sonnette d’alarme sur la menace existentielle qui plane sur le
pays. La gauche immigrationniste est bien entendu vent debout contre les “mutins”. […]
Notre ministre des Armées, Florence Parly, descend donc dans
l’arène en rappelant à nos étoilés en colère que “les militaires ne sont pas là pour faire campagne”. Ce à quoi Marine Le Pen répond à juste
titre “qu’ils ne font qu’alerter sur la situation actuelle”. Et Parly veut des sanctions.
On notera qu’à droite, seule Marine, Philippot et Nicolas
Dupont-Aignan ont défendu les signataires de cette tribune. Chez les Républicains, on rase les murs comme toujours. Il est vrai que chez LR, on est souvent plus en phase avec LFI qu’avec le RN.
Ce n’est pas nouveau, la droite a toujours fait une politique de gauche, en pire.
Nous avons la Schiappa qui, au micro de RTL,
dénonce Marine Le Pen comme étant une putschiste, pour avoir osé approuver les généraux !
Bien Marlène, ça change un peu du mot « raciste » utilisé à toutes les sauces, qui
commençait à être un peu usé…
Encore une fois, il est fort dommage que le ridicule ne tue point, nous serions alors
définitivement débarrassés des poncifs de cette gourdasse et de tous ses semblables !
Mais nous avons aussi en magasin un article de choix en la personne de la niaise
socialo (pléonasme !)Gaëlle Lenfant, qui nous la baille belle, en dénonçant carrément
l’immense Éric Zemmour… dont la pseudo-candidature à la présidence (pourtant non
annoncée) semble terroriser tous les incapables-traître-collabos et associés… détenant actuellement les clefs de la maison France !
Et de quoi l’accuse-t-elle
exactement ?
De l’avoir agressée, battue, terrorisée avec ses gros bras musclés… violée même ?
Que nenni ! Ce gros pourceau de
Zemmour (pardon Éric !) l’aurait juste embrassée… de force !
Vous imaginez le traumatisme… au point que la petiote en a perdu l’usage de la mémoire, en ne
sachant même plus exactement en quelle année cela s’est passé !
Car il a fallu remonter jusqu’à 2004 ou
2006 pour localiser ce scandale… à l’image de celui d’une certaine employée d’hôtel, violentée par un certain DSK… futur candidat à la
présidence de la République dis-donc… Quelle coïncidence !
Il est vrai que c’est tout à fait « le genre de la maison », de la part d’un cerveau si bien fait
comme Éric Zemmour, d’employer la force pour embrasser une femme, exactement comme DSK, notoirement connu du tout Paris, et d’ailleurs, comme un excité du kiki… présentant donc le parfait profil
pour un mégapiège fomenté… par son propre camp ? Allez savoir !
Non mais, vous avez vu le gabarit d’Éric
? Je l’adore sincèrement, mais ce n’est pas du tout pour son physique d’Apollon… et je l’imagine très bien en train de s’en payer une bonne tranche s’il lisait ces mots, exactement
comme il se bidonne face à la formidable Sandrine Sarroche dans ses hilarantes et inimitables prestations sur Paris-Première chez
« Zemmour et Nauleau ».
En revanche, face aux mégaconneries de la donzelle si bien nommée Lenfant (encore que cela soit une injure à certains enfants manifestement bien mieux dotés qu’elle, niveau jugeote !), c’est carrément « silence, mépris » de
la part de l’accusé et de son avocat ; l’abrutie ne valant même pas une plainte pour diffamation.
Curieusement, c’est juste une affiche « Zemmour 2022 » qui
aurait brusquement fait retrouver la mémoire à la pov’ ch’tite chose… même si par ailleurs elle prétend y penser tout le temps (gourdasse et
maso ; elle cumule !). En tous cas, elle se dit « très perturbée après son témoignage public, et ne souhaite pas s’exprimer plus longuement
dessus »…
Faudrait savoir Cocotte… ton contrat s’arrête donc à l’annonce ?
Peu importe, le poison fait très vite son chemin, puisque les deux grands organes d’informations
certifiées que sont Libé et le Huffington Post sont immédiatement au taquet
pour traiter le sujet… véritable aubaine pour charger celui qui ose dire ces vérités que tous
les charlots de l’info frelatée s’obstinent tellement à vouloir nous cacher !
Les faits remonteraient à 2004 ou 2006 selon Gaëlle Lenfant
qui dit ne pas se souvenir exactement de l’année tant les faits sont anciens. Ils se seraient déroulés lors d’une université d’été du Parti socialiste à La Rochelle. […]
Un baiser forcé correspond à la définition juridique d’une agression sexuelle, qui inclut tout attouchement de nature sexuelle non désiré ou
forcé… précise le Huffington !
Ben voyons ! Quand c’est un migrant ou un islamiste bon teint (souvent les deux à la fois) qui viole, égorge, ou défenestre une femme, il se trouve que ce n’est jamais de sa faute, mais celle de la méchante société
française… ou encore celle d’un chichon fumé juste avant de « s’exprimer » !
Mais pour Éric Zemmour, bien évidemment c’est entièrement de sa faute, et c’est carrément un crime
! Et cela n’a absolument rien à voir avec le fait que ce personnage soit annoncé, encore officieusement, comme possible candidat à la présidentielle de
2002, et scandale suprême, en bonne place.
Libération, quant à lui, emploie
carrément le terme « d’agression sexuelle » dès son titre.
Samedi sur Facebook, la socialiste Gaëlle
Lenfant a accusé l’essayiste de l’avoir agressée sexuellementil y a une quinzaine d’années. Les faits se
seraient produits à l’université d’été du PS, au lendemain d’un dîner où ont pris part Bartolone et Mélenchon. « Libé » a tenté de retracer le fil
des événements.
A-t-il réussi ou non dans sa quête de la vérité ?
Impossible à savoir vu que l’article est « réservé aux abonnés »… et bien que l’on pourrait
souligner qu’avec nos impôts participant aux grasses subventions versées à ce torchon, nous sommes forcément tous « abonnés », je me moque tellement de ses dégueulis habituels que je préfère lire
les parutions des lanceurs d’alertes, qui ne manqueront pas de brocarder les mensonges qui vont forcément fleurir à la suite de cette grossière accusation !
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle est longue à la détente, la Gaëlle… 15 ans ou plus pour
se souvenir d’un traumatisme si douloureux qu’un baiser volé ! Et on ne sait toujours pas si c’était 2004 ou 2006 ! Et pourquoi pas 2005 ?
À l’heure où chaque jour des jeunes
filles (parfois même des octogénaires) se font sauvagement violer par des racailles islamistes prenant à la lettre les préceptes de leur
prophète pédophile et misogyne… elle nous fait doucement rigoler, la Gaëlle… ou hurler de rage, selon l’humeur.
Une chose est sûre en ce qui me concerne : même si effectivement, il y a une quinzaine
d’années, Éric Zemmour s’était laissé aller à embrasser cette femme de force, il est clair que cela s’est arrêté là puisque la dénonciatrice elle-même
témoigne qu’elle s’est alors éloignée en courant…
Nous sommes donc loin des habituelles scènes d’agressions verbales et physiques subies désormais
continuellement par la gente féminine, quel que soit son domicile, puisque les envahisseurs sont invités dans tous les quartiers (sauf ceux des élus bien
évidemment !), la récente agression au domicile de Bernard Tapie en est la preuve…
Il est donc particulièrement peu ragoûtant d’en faire aujourd’hui un énorme pataquès, précisément
au moment où il est fortement question d’Éric sur les rangs des prochains candidats pour 2022, et qui plus est gratifié de sondages à son avantage…
Car c’est bien cela qui est en cause, et rien d’autre… surtout pas un prétendu
baiser (ils n’ont rien trouvé de pire !) volé, qui fait s’esbaudir jusque dans les chaumières !
Faut-il que le discours "souverainiste" fasse peur au petit monde médiatico-politique pour qu'il en vienne à s'abaisser à pareilles magouilles
de caniveau...?
Élire des gens que l’on déteste, se plaindre d’un régime que l’on ne fait pas changer : la République, elle est ainsi faite. (Important: toujours utiliser le
double sujet et ne jamais employer le mot « France ».)
Les raisons ? Elles sont simples. Il faudrait à la France un discours de vérité venu de la droite. Xavier
Bertrand, le seul candidat crédible du camp LR et assimilés, en serait peut-être capable, mais il se cognera contre sa vieille détestation du RN, sur les terres de qui il n’ira pas chasser. Marion
Maréchal ? Elle évolue brillamment dans le champ intellectuel et métapolitique. Elle ne redescendra pas dans l’arène pour le moment. Philippe
de Villiers ? Trop marqué socialement, trop lié à la nostalgie du monde d’avant (et c’est pourtant un compliment). Son
frère, alors ? Embauché par un cabinet de consulting le lendemain de sa démission, abonné aux best-sellers à l’eau tiède, c’est en fait un Hervé Morin en tenue Terre de France (et qui
vendrait des livres).
Alors, qui ? Eh bien, Marine Le Pen, comme à chaque fois. Elle aura sans doute un programme solide, une équipe plus au niveau. Elle aura certainement appris de ses erreurs de 2017. Elle
sera probablement en tête au premier tour. Elle sera très certainement la seule à poser un constat réaliste de l’état de la France. Ensuite ? Eh bien, ensuite, il y aura le vieil
orchestre républicain, le front contre la bête immonde : des chanteurs contre la haine, la crainte de la guerre civile, les bourgeois catholiques qui auront peur pour leurs placements. Et
Macron repassera. À la sidération générale. Parce que, comme disait Bossuet, les effets, les causes, tout ça…
On peut toujours s’agiter en rêvant d’un sursaut populaire. Au bilan, « notre pays est le pays des accommodements », comme le prince Salina le disait de la Sicile
dans Le Guépard. On vendra un concept de « nouveau monde » en recyclant tous les
vieux traîtres. Et ce sera reparti.
Elections 2022 : Pour que les Français ne soient pas encore cocus...
À moins d’un an de la prochaine élection présidentielle, on pouvait s’attendre à ce qu’Emmanuel Macron, que l’on dit candidat à sa propre succession, ne fasse plus rien d’autre que ce qui peut lui permettre d’être réélu.
Par rapport à cette règle, on voit pourtant d’étonnantes étrangetés de comportement.
D’abord, la suppression, coup sur coup, de l’ENA, des grands corps, notamment l’Inspection des finances dont il vient, et du corps préfectoral. Il est classique que, depuis la nuit
des temps, les rois, confrontés à des revers, coupent les têtes de leurs « mauvais conseillers » pour les donner en pâture au peuple qui veut qu’on punisse les responsables. Mais ce projet va
bien plus loin. Ce n’est pas à tel ou tel ministre, c’est à la substance même de l’appareil d’un État multiséculaire que Macron s’en prend. Décision d’autant plus étonnante qu’il est
lui-même, jusqu’à la caricature, le produit de ce système incarné par l’ENA et l’Inspection des finances, y compris dans ses pires travers : apriorisme, arrogance avec un certain mépris
secret du peuple français, voire de la France.
Mais tout stratège électoral sait qu’on ne touche pas impunément à un groupe aussi nombreux : plus de 5.000 personnes en position décisionnaire, politisés et
influents, sans compter tous ceux que l’on assimile à des énarques parce qu’ils ont les mêmes défauts et qui n’en sont pas : les médecins qui ont organisé la lutte contre le Covid-19 ou les
pédagogues qui font les programmes scolaires. Il est clair que la plupart d’entre eux voudront à n’importe quel prix se débarrasser de Macron dans l’espoir que ces réformes seront
reportées. Pour un effet d’annonce vite oublié, Macron se fait beaucoup d’ennemis.
Le Rwanda est une autre énigme. Kagame est à Paris lundi et Macron devrait aller au Rwanda le 27 mai prochain. Cela ne correspond à aucune nécessité et ne peut conduire qu’à déposer de nouvelles repentances
au pied de cet homme qui ne cesse, depuis 35 ans, d’attaquer et d’humilier la France. Cela, par des accusations de complicité de crimes imputées à notre armée qui sont totalement fausses. Kagame a la mentalité d’un seigneur de la guerre sans pitié pour ceux
qui se couchent. Macron ne récoltera de cette visite qu’un peu plus de mépris. Mais la question est pourquoi ? La plupart des Français ne savent pas où est le Rwanda et, électoralement (à la
différence des Algériens), les Rwandais ne pèsent rien. Macron est au contraire sûr, par cette visite, de mécontenter un peu plus une armée déjà à cran en confortant les accusations du dictateur sans que personne, en haut lieu, ne la défende.
Le comportement du Président est incompréhensible. À moins de se dire qu’il sait déjà que, de gré ou de force, il ne fera pas un second mandat. Il tient, dès
lors, à achever une « œuvre », qui est plutôt une œuvre de destruction, qui figurait au programme. Le programme de qui ? De lui ou d’autres, de ceux qui, en France ou à l’étranger, ont permis
son élection de 2017 et dont l’abaissement de la France est un objectif en soi ? L’ENA et le corps préfectoral sont plus que des symboles, ils sont la figure actuelle de ce qui a fait la
force de la France, son État, avec ses bons et ses mauvais côtés. Avec le Rwanda, c’est l’honneur et la fierté de notre pays qui sont en jeu. Dans les deux cas, c’est la France. Pour Macron,
brûler ses vaisseaux, c’est s’en prendre à elle.
Après avoir saturé nos organes récepteurs avec la crise de la COVID pendant plusieurs mois, il est temps de revenir aux sujets plus « classiques ». Malgré
l’absence d’une campagne électorale traditionnelle, les élections régionales fournissent un sujet de transition vers l’élection présidentielle de 2022.
Il est devenu de bon ton, sur les plateaux télévisés où les débats s’insèrent souvent entre deux points d’actualité, de projeter les résultats des
régionales sur ceux de la présidentielle, alors qu’elles sont, par nature, totalement différentes. Les électorats régionaux sont souvent influencés par des particularités ou des
situations locales et, même si celles-ci peuvent avoir une influence résiduelle sur le choix présidentiel, elles sont beaucoup moins déterminantes dans cette dernière.
Pour illustrer le propos, on nous dit que le débat sur la sécurité et l’immigration sera déterminant, ou du moins « tête de gondole » de
l’élection d’avril 2022 alors qu’il reste secondaire dans certaines régions. De même le problème de l’énergie qui va devenir crucial dans les années à venir semble se restreindre à
l’implantation des éoliennes pour les candidats aux régionales alors qu’au niveau national il sera à la base de la réindustrialisation. Il y a également le débat sur l’avenir de la France
et de son positionnement dans l’Europe qui n’est guère abordé au niveau des régionales, mais qui devrait, compte-tenu de l’actualité, revenir en force dans la campagne présidentielle.
Bref, il apparaît hasardeux de déduire le résultat de l’élection d’avril 2022 de celui de juin 2021.
À ce titre, on peut penser qu’Emmanuel Macron fera tout pour l’empêcher car il sait que dans une proportion de plus en plus importante, la population
française veut surtout qu’on lui parle de la France et de son devenir.
Car la dernière consultation sur le sujet date de 2005. Les 55% de Français qui se sont exprimés en rejetant le projet de traité constitutionnel se sont
sentis floués par le tripatouillage de notre constitution qui a permis la ratification du traité de Lisbonne, qui reprenait pratiquement le texte refusé.
Ce fut, du reste, la dernière consultation du peuple et elle remonte à 16 ans. Depuis, et, compte-tenu des événements récents, ils sont vraisemblablement
encore plus nombreux.
Aujourd’hui, il ne semble plus guère y avoir de figure politique qui veuille revenir sur ce sujet. Une sorte de consensus s’est instauré afin de ne plus
remettre en cause l’euro, l’Union européenne et les différents traités, même si la crise sanitaire les a fait voler en éclats. Notre président étant « mondialiste » et l’établissement de
ce monde unifié passant par la disparition des peuples et des nations qu’ils ont constituées, il ne reviendra pas sur ce terrain on ne peut plus glissant pour lui.
Il est facile de constater, élection après élection, que les électeurs se déplacent de moins en moins. Certains « politologues » nous disent que
cela est dû à un désintérêt grandissant de la chose politique. Ce n’est probablement pas la seule raison car on peut aussi penser que cette désaffection résulte essentiellement d’une
absence d’offre politique à laquelle nombre d’entre eux pourrait adhérer.
En mars 1947, le général de Gaulle prononce un discours
à Bruneval devant de nombreux résistants : « Le jour va venir
où, rejetant les jeux stériles et réformant le cadre mal bâti où s’égare la nation et se disqualifie l’État, la masse immense des Français se rassemblera sur la France ».
On peut noter la pertinence de cette vision, plus que jamais d’actualité, et nombreux sont ceux qui craignent la disparition de notre pays. Ceux-la veulent
que l’écriture du roman français, commencée il y a des siècles, se poursuive. Encore faudrait-il que, pour se rassembler sur la France, il y ait un « rassembleur ». Il faut bien constater
que dans notre actuel sérail politique des candidats déclarés ou supposés comme tel, aucune personnalité ne correspond à cette attente. Il y a des esprits clairvoyants, comme Philippe de
Villiers, qui perçoivent ce danger, et qui possèdent au plus profond d’eux-mêmes cet amour pour « leur cher et vieux pays » pour lequel des générations entières se sont sacrifiées.
Ceux-là viendront en appui de celui ou celle qui, par sa connaissance de notre Histoire, des aspirations de notre peuple et par son charisme personnel, sera le plus à-même d’accomplir
cette noble tâche de redonner l’espoir et la vision d’avenir dont nous avons tant besoin.
Cette personne existe nécessairement, il ne nous manque que son nom.
Les opinions
exprimées dans ce contenu n’engagent que la responsabilité de l’auteur.
De Clovis à Macron : Vie et fin d’une nation ?
Bonjour à tous,
Vous trouverez sur le lien ci après, un article de mon camarade Henri ROURE (général 2S) intitulé: "De Clovis à
Macron - vie et fin d'une Nation"
et publié sur le site Europe et Orient.
Le constat etles propositions me paraissent intéressants.
Nos politiques actuels montrent d’évidentes ambitions personnelles. Elles sont cependant bien trop étriquées
et mensongères pour qu’elles se développent en une ambition pour la France et soient ainsi utiles au pays, face aux dangers qui grondent. La réalisation d’une véritable ambition politique
individuelle devrait s’appuyer sur la réussite de la collectivité qui a élu l’ambitieux. Si elle se trouve seulement satisfaite par un succès privé, elle n’est qu’égoïsme, forfanterie et
malheureusement tromperie de ceux qui, en tant qu’ensemble solidaire, pour tout ou partie, ont cru ou supposé ingénument que ce désir de réussite personnelle servirait la nation. Ces gens,
bavards et sans échine, corrupteurs et faux, ne laisseront pas leur nom dans l’histoire. Au mieux, dans une quelconque note de bas de page, un historien futur, évoquant la période que nous
vivons, les citera comme les insignifiants personnages d’un marécage politique, prélude boueux à la grande résilience française. C’est en tout cas la perspective espérée et motivante qui doit
animer les citoyens si nous ne voulons pas qu’un autre historien, dans une autre dimension, écrive, en anglo-saxon, un ouvrage de 350 pages, faisant référence à un ancien pays, au titre
probable suivant : «De Clovis à Macron : vie et fin d’une
nation.»
Pour diriger une puissance aussi ancienne et sensuelle que la France, il faut entretenir une relation
charnelle avec elle. Son histoire est un héritage global avec ses bons et mauvais épisodes. Les uns sont indissociables des autres tant les aspects sombres, par contraste, donnent de la lumière
aux pages glorieuses. Nous ne pouvons faire le tri car nul ne peut se revêtir du contexte de telle ou telle époque. Ils participent tous à la France d’aujourd’hui et à sa grandeur. Ils dirigent
son avenir et génération après génération ils nous obligent.
D’aucuns me diront que seul le peuple est souverain et que ses dirigeants sont ceux qu’il a souhaités. En
sommes-nous sûrs? Je crois, hélas, que toutes sortes de manipulations, rendues
possibles de nos jours par une technologie soumise aux financiers méprisants, à une organisation internationale hostile aux nations, et à une caste qui leur est intimement liée, ont permis
l’établissement d’une démocratie virtuelle, à moins que ce ne soit une dictature masquée. De plus le politique est un professionnel au long parcours ce qui le
contraint à acquérir une mentalité conforme à des règles lentement établies, une sorte d’endoctrinement ou de structuration de l’esprit. Quelle que soit son adhésion idéologique, il s’impose,
injustement, comme un indispensable spécialiste. Nous confions donc notre État à des gens dont la politique est devenue le métier. Je ne nie pas qu’une certaine expérience puisse être utile et
que quelques-uns soient à leur place, mais l’intelligence, la vision des rapports humains, la réflexion, le sens des autres, la vertu, l’amour de la France, la culture, se trouvent plus
aisément, ailleurs, que dans ce milieu. Il y a, au demeurant, un détournement, de l’expression populaire d’autant plus évidente que les partis de militants n’existent plus. Ils
recueillaient, à leur façon, la pensée des citoyens et, de ce fait, offraient à leurs responsables un mandat légitime pour parler au nom d’une partie du peuple. Cette organisation militante s’est
effondrée. Nous sommes confrontés à un hiatus entre les positions des politiciens et l’opinion véritable d’un peuple privé de cette possibilité de faire émerger ses sentiments et de
s’enthousiasmer pour une cause véritable. La politique devrait redevenir l’affaire de tous. Elle ne peut être la propriété d’un groupe fixant à ses membres des comportements au
travers de longues dérives. Ce clan finit par ne proposer au peuple que des souhaits sous influence, habillés, selon le bord affiché, de fausses différences. Ou encore il ne fait que relayer les
exigences aberrantes des minorités agissantes et menaçantes, qu’il fait siennes, car elles lui paraissent utiles pour faire croire à la prise en compte de volontés citoyennes. L’absurde
et l’ubuesque sont ainsi, exposés en lieu et place de la vertu et de la raison.
Le constat est d’évidence : il n’y a plus guère cette indispensable porosité entre le peuple et ses
représentants, soumis obligatoirement au carcan des appareils partisans pervertis. À moins d’un homme charismatique créateur de sa part d’histoire, les politiques d’aujourd’hui les plus en vue
n’ont pas la dimension leur permettant de répondre aux périls qui menacent la France. Ils proviennent tous de la routine d’une situation de paix, menés par des gestionnaires prétentieux aux
principes flexibles. Ils ne sauraient imaginer affronter une guerre de religion, une crise existentielle, qui pourtant pointe à l’horizon de nos jours. Chez ces professionnels il y a une large
part d’amateurisme!
Ils sont inadaptés au dangereux futur immédiat. Alors que faire? Des élections présidentielles approchent qui seront beaucoup plus déterminantes pour l’avenir du
pays que les précédentes. Cependant aucun des candidats potentiels ne semble répondre aux puissantes obligations qui seront celles du futur chef de l’État. Si rien n’est fait pour modifier cette
absurde conséquence d’un système dévoyé, la France courra à la catastrophe. Il faudrait donc inverser le processus actuel faisant que les partis choisissent de soutenir un des leurs sans que ce
candidat désigné ait eu la moindre onction populaire préalable. Les citoyens sont totalement étrangers à ces choix. Il leur est simplement demandé d’adhérer à une personnalité choisie dans ce
microcosme de l’entre-soi. Or nous constatons que les Français sont, dans une immense majorité, d’accord sur les aspects fondamentaux d’une politique nationale reposant principalement sur la
sécurité et la souveraineté qu’aucune des personnalités sélectionnées aujourd’hui n’affirme vouloir véritablement défendre, bec et ongles ou contre vents et marées, selon la formule qui vous
plaira.
J’écrivais, dans un ouvrage paru en mars 2017[1], Il est nécessaire d’inverser les
règles de fonctionnement de la vie politique pour une plus grande démocratie et une meilleure adhésion du peuple. Il faut aller du peuple vers une structure souple et associative, à la suite d’un
homme ou de quelques-uns, porteurs d’une philosophie politique et non plus laisser ces entreprises politiques existantes, établir une dictature sur la pensée et le choix des responsables… Des
mouvements sont nés récemment autour d’une idée ou d’une éthique. La «manif pour tous»,
«les veilleurs»… et quelques autres. Ils témoignent de cette volonté populaire de s’exprimer en
s’affranchissant des partis traditionnels.
Ce système a fonctionné, dans le lointain passé, avec la rédaction des cahiers de doléances. Aujourd’hui,
j’ajouterais le mouvement des «Gilets jaunes», mais aussi la «lettre – dite – des généraux». Des
dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées, sans organisation préexistante, dans un but déterminé. Il est certain que les réseaux sociaux, remplaçant les cafés du commerce,
ont seuls permis de tels rassemblements. La démocratie revivifiée pourrait partir de ce nouveau média.
Quelques-uns pourraient ainsi lancer sur ces réseaux la base d’une ligne directrice pour la France, susciter
le rassemblement de personnes dans plusieurs lieux du territoire qui éliraient des délégués acceptant de rencontrer d’autres délégués et ainsi de suite jusqu’à une réunion ultime désignant leur
candidat. Ce procédé valable pour une élection présidentielle pourrait se décliner pour quelques autres élections selon un mode adapté. En développant cette idée, je me suis rendu compte que les
soviets, en Russie, avaient procédé d’un principe voisin. Je ne suis pourtant pas communiste (à moins que face au totalitarisme financier et ultra capitaliste, le patriote, plutôt
bonapartiste, admirateur de Foch de Lyautey et de Clemenceau, et parfois gaulliste, que je suis, ne le devienne…) Le principe n’est donc pas utopique, quand bien même nos esprits, structurés
à la fois par des décennies d’un système électoral banal laissant quelques ambitieux proposer leur candidature, et par une prétention à ne voir la démocratie ne fonctionner que par cette unique
méthode. Je rappelle le dernier alinéa de l’article 2 de la constitution sur lequel je vais revenir : «Le principe (de la République) est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le
peuple». Je constate que ce beau principe est biaisé.
L’article 1 n’est pas mieux appliqué spécifiant, dans un second et récent alinéa que : «La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions
électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales.»
Je ne me fais cependant aucune illusion. Une telle modification si elle venait à être envisagée se heurterait
à de multiples obstacles dont le principal serait une opposition d’un système ancien se sentant menacé.
Mais supposons pour la beauté du rêve que les Français réussissent à élire un président selon leurs vœux
profonds et une assemblée nationale conforme, enfin, aux souhaits réels des citoyens. Le nouveau chef de l’État devrait dès son intronisation, agir par le symbole. Le symbole révèle les ressorts
les plus cachés de l’action en anticipant le temps futur; bien davantage que le
langage, il exprime le fond d’une pensée et la volonté de mise en œuvre d’une action. Il s’adresse à l’inconscient et provoque des résonances en reliant l’individuel au collectif. Il
engage, il ne ment pas…
Je verrais donc, dans le premier trimestre suivant l’élection du président de la grande résilience nationale,
le nouveau chef de l’État prendre quelques mesures éclairantes sur l’avenir. Après le symbole initial du dépôt d’une gerbe sous l’Arc de Triomphe, au pied du soldat inconnu et sous le regard
attentif des gloires militaires de la France, suivraient des décisions manifestant ses intentions.
Il ferait ainsi ôter la bannière européenne sur tous les bâtiments officiels où elle fait une ombre
dérangeante au drapeau français, en contradiction avec l’article 2 de la constitution stipulant que « L’emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc,
rouge.»
Pour la même raison, et au nom du droit des Français à la compréhension, il interdirait
l’utilisation de toute autre langue que la nôtre sur notre sol, dans nos productions écrites et matérielles et par nos représentants civils et militaires à l’étranger et imposerait aux
produits importés d’être présentés exclusivement dans notre langue. Cet article 2, décidément, le prévoit aussi : «La langue de la République est le français.»
Il réaffirmerait notre indépendance et rappellerait les officiers en poste au sein de l’OTAN et
reviendrait à la supériorité du droit français sur toute autre norme. Dans une même continuité, il mettrait fin à la participation française aux organismes judiciaires européens
risquant de soumettre des Français, voire l’action de la France, à des juges étrangers. Il rappellerait l’intégrité de l’ensemble du territoire national et demanderait la mise en œuvre d’une
étude pour l’intégration définitive des territoires d’outre-mer – Nouvelle-Calédonie et Polynésie – à l’ensemble français.
Il ferait son tout premier voyage officiel, en Russie, puis visiterait les pays africains
francophones.
Il ferait revoir nettement à la hausse le budget de la Défense et exigerait des mesures pour rétablir la
souveraineté totale de notre production d’armement.
Il déclarerait solennellement que la France est fière de son
histoire et n’a pas à la fractionner ni à se repentir de ce qui déplait à certains Français marginaux et étrangers. Il ferait supprimer l’appellation «Loi mémorielle» et la remplacerait par l’expression «affirmation solennelle» sans
vraie valeur juridique, car l’histoire, science des faits passés, ne se décrète pas. Il ajouterait que la France reconnait la supériorité du droit des nations sur celui des
individus.
Il engagerait une réforme de l’Éducation nationale reposant sur la recherche d’une connaissance de base pour
tous et sur la sélection des élèves, en donnant comme axe éducatif l’enseignement du Français, des sciences, de l’histoire et de la géographie. Il éloignerait les parents des
établissements d’enseignement.
Il lancerait la création d’un organisme pour l’exploitation des richesses recelées par les 11 millions
de km2 du domaine maritime national, à l’image du CEA en son temps, et engagerait un développement nouveau de la filière nucléaire.
Et surtout, en matière de sécurité, il établirait un contrôle aux frontières. Il donnerait
l’ordre de revoir les conditions d’ouverture du feu pour les forces de l’ordre en les rendant plus simples. Demanderait l’organisation d’un referendum sur le rétablissement de la peine de mort
dans certains cas et ferait mettre en œuvre une politique de rapatriement des émigrés dans leur pays d’origine et ferait réétudier toutes les aides sociales qui leur sont destinées. Il engagerait
une réforme en profondeur du système judiciaire. Il exigerait des binationaux un choix. Il affirmerait que l’islam n’est pas une religion compatible avec la laïcité ni avec la civilisation
française et inviterait les musulmans à en tirer les conséquences. Il ferait aussi abolir, par le nouveau parlement, toute la législation portant atteinte à la dignité et à la normalité de la
famille…
Cette liste n’est évidemment pas exhaustive. Il est certain que toutes ces mesures essentiellement
symboliques engageraient l’avenir et obligeraient à une politique fondamentalement nouvelle. Elles apparaîtraient comme les prémices d’une renaissance de la France. Nul doute qu’un tel chef de
l’État, entamant son mandat avec de telles indications symboliques, maintiendrait l’adhésion sans faille du peuple qui l’aurait élu car, avide d’espoir, il serait dès lors assuré d’un avenir pour
la France conforme à la trajectoire de son histoire.
Henri ROURE
[1]Grandeur ou servitude ? Essai sur l’avenir de la
France. Éditions ED2A, mars 2017, 157 pages.
Jean-Luc Mélenchon : Une anomalie politique et un danger pour la démocratie
...par Nicloas Lecaussin - Le 17/06/2021.
Le dernier prix Goncourt a été accordé au roman L’Anomalie.
On sait bien, évidemment, que Jean-Luc Mélenchon n’en est pas le héros. Mais le titre lui sied parfaitement. Ce personnage apparemment désarticulé qui s’agite dans le paysage politique
français, secoué de colères frénétiques et de rages baveuses, paraît trop déglingué pour être vrai. Cependant, ses harangues dictatoriales, ses diatribes contre les riches, le capitalisme, la
mondialisation, les institutions de la Ve République, atteignent quelques cibles. Et comme le Goncourt, il vend. Les médias sont sensibles à ce genre de charme et des Français – surtout des
jeunes – votent pour lui. Il a obtenu presque 20 % des voix aux élections présidentielles de 2017 et dans certaines régions il a été très proche de 25 %.
Ce n’est pas un simple dérapage ou alors, M. Mélenchon dérape si souvent qu’il faudrait l’hospitaliser
Soutenir, comme il l’a fait le 6 juin dernier, qu’à chaque élection présidentielle, un événement « gravissime » vient perturber le jeu, n’est pas
qu’une provocation, c’est un appel au meurtre. Ajouter que « tout ça, c’est écrit d’avance » même Nostradamus aurait sourcillé. M Mélenchon remettrait-il en cause le processus
démocratique ? Le chœur des journalistes et autres commentateurs a entonné l’air bien connu du dérapage… Ça n’en est pas un ou alors, M. Mélenchon dérape si souvent qu’il faudrait
l’hospitaliser. Le discours « anti-système », contre une « oligarchie » qui aurait confisqué le pouvoir, est bien enraciné dans son programme. Face à la « crise
démocratique », Mélenchon veut réunir une « Assemblée constituante » pour rédiger une nouvelle Constitution. Aucun parlementaire des anciennes assemblées ne pourra siéger dans
cette Constituante qui sera chargée de « balayer l’oligarchie et d’abolir les privilèges de la caste ». Pour le dirigeant de la France Insoumise, « une caste de privilégiés,
liée aux plus riches, croit pouvoir échapper aux règles démocratiques et à l’égalité entre citoyens. Il s’agit de leur rappeler ce principe fondamental. ». Comment ? En
« donnant le pouvoir au peuple » dans une République permettant « l’intervention populaire ». Après avoir aboli la « monarchie présidentielle », le sénat et le
CESE seront remplacés par une « Assemblée du long-terme, compétente sur l’aspect écologique et social ».
Au bout du parcours rédempteur, il y aura une « République universelle » avec des lois pour assurer l’égalité et lutter contre le sexisme. Le planning
familial sera mis en place ainsi que la banalisation du mariage qui ne sera plus la « norme » de la nouvelle société.
Sur les plateaux, personne ne lui fait remarque que, dans son programme, il préconise une mise au pas des médias !
Mélenchon, qui est toujours fourré sur les plateaux télé et radio, souhaite la « révolution citoyenne dans les médias ». Elle se fera en
« protégeant le secteur des intérêts financiers et politiques par un durcissement du statut juridique des rédactions et l’introduction d’une charte déontologique dans la convention
collective » ; en « favorisant les coopératives de journalistes et de lecteurs/spectateurs/auditeurs » ; en « réservant les aides publiques à la presse aux
médias d’information, mutualisant les outils de distribution (imprimeries, serveurs, distribution) et en élisant au Parlement les présidents de France Télévision et Radio France ». C’est
une mise au pas des médias français. Bizarrement, on ne le lui fait jamais remarquer lorsqu’il est invité dans les émissions politiques.
En fait, tout le programme de Mélenchon est un dérapage.
Dans la république de Mélenchon, la propriété privée sera l’exception. Il faudra « empêcher le droit de propriété privée de prévaloir sur la protection de
l’eau, l’air, l’alimentation, le vivant, la santé, l’énergie, la monnaie… ». La justice sera « rendue au nom du peuple » (c’était le cas dans les pays communistes) et la
jeunesse sera « au service de l’intérêt général et de la sûreté de la Nation : un service citoyen obligatoire et une garde nationale seront créés ».
En fait, tout le programme de Mélenchon est un dérapage. On peut mépriser le personnage, ses sorties médiatiques et ses divagations ponctuelles, on peut en
ricaner, on peut se montrer sarcastique, mais il existe et prétend avoir un projet viable pour la France. Au-delà de ses positions sur l’économie, c’est sa nouvelle République qui devrait
inquiéter même ses partisans… Plus qu’une anomalie, Mélenchon est un danger pour la démocratie.
Effondrement de la participation, quand les élections n'ont plus aucun intérêt
...édito de Charles Sannat - Le 21/06/2021.
Lorsque l’immense majorité des Français ne va plus voter, ce n’est pas pour rien.
C’est parce qu’il n’y a plus grand intérêt au cirque électoral que l’on nous impose avec des choix blanc bonnet ou bonnet blanc.
Quoi que vous votiez, globalement, vous avez la même politique européiste où notre pays se tire une balle dans le pied et où nos politiques organisent leur
propre impuissance.
Quel intérêt y-a-t-il à voter pour des impuissants qui n’ont plus de prise sur le réel ? Sur les problèmes ? Qui n’ont plus les leviers d’actions de la
souveraineté ?
Aucun sens, si ce n’est celui de donner l’onction du suffrage universel, et qui du coup donne le droit à ceux qui en bénéficient de mener la politique qu’ils
souhaitent sans en réalité aucune légitimité.
Cela ne se voyait pas trop jusqu’à présent et nous étions sur l’inertie de notre démocratie.
Mais, et c’est au moins une hypocrisie que l’élection de Macron aura levé. Nous voyons tous, aujourd’hui, qu’un président dirige ce pays sans légitimité, sans
base électorale, et sans représentativité réelle.
C’est ce déficit démocratique fondamental qui explique l’échec majeur de Macron, un échec dont il ne faut pas se réjouir, car c’est nous la population qui en
souffrons, pas lui dans son palais et je ne suis pas inquiet pour le reste de sa carrière, mais nettement plus pour celle de mes concitoyens.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’,
c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et
livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur
www.insolentiae.com. »
On entend souvent parler d’intelligence collective. S’il est difficile de définir cette notion, il est beaucoup plus simple d’en constater
l’expression.
L’abstention massive du premier tour des scrutins départementaux et régionaux peut légitimement s’interpréter comme une expression de cette intelligence
collective.
Puisque le peuple, dans sa grande majorité, a été jugé infantile, inutile, inessentiel depuis 18 mois, il a décidé, ce dernier dimanche, de considérer comme
inutile et inessentiel l’ensemble de notre personnel politique actuel. Il était temps !
Le processus démocratique est un jeu sans fin, rien ne prévoit l’éventuelle remise en cause des modalités de son fonctionnement.
Que se passerait-il si seulement 1% des électeurs se présentaient aux urnes ? Considérerait-on les « vainqueurs » élus ? Vainqueurs de
quoi, n’est ce pas ?
Toutes les associations que nous fréquentons n’utilisent elles pas le concept de « Quorum », détermination d’un seuil de participation, pour valider un scrutin lors de leurs assemblées générales ?
La culpabilisation médiatique qui poursuit l’abstentionniste de ses foudres morale et citoyenne ne vise qu’à nous contraindre à rester dans le
jeu.
Le pêcheur à la ligne d’un jour de scrutin ne s’abstient pas POUR aller pêcher, il va à la pêche PARCE QU’il s’abstient. S’abstenir n’est pas se dérober,
c’est retenir son action et, comme le dit si bien l’adage, c’est bien le doute relatif à l’utilité ou au résultat de notre action qui nous retient d’agir.
L’ampleur de l’abstention électorale n’est pas un fait nouveau. La gigantesque farce, ou la monstrueuse trahison démocratique qu’a constitué la signature du
traité de Lisbonne par nos représentants, lorsque le corps électoral s’était clairement prononcé contre le traité de constitution européenne, dit de Rome II, en 2005, n’est probablement
pas étrangère aux développements ultérieurs de l’abstention électorale. Mais tout cela date du quinquennat sous présidence Sarkozy.
Macron n’y est pas moins étranger. Souvenez-vous, de son élection de 2017 !!! Une élection cousue de gros fil blanc. L’élection législative, alignée depuis quelques temps, qui a suivi a ouvert la porte à une nuée de progressistes béats, inexpérimentés mais tout de même
arrogants, qui, depuis lors, entérinent, pour la forme, les choix et décisions du président, face à une opposition non seulement risible, mais qui a démontré maintes fois depuis
peu son adhésion totale à la pensée dominante.
Les élections européennes qui suivirent nous jouèrent l’acte second de la présidentielle, sans surprise et sans débat, mais en monopolisant l’attention
générale.
Chacun se souvient des conditions ubuesques du premier tour du scrutin municipal de 2020, où le taux de participation fut très proche de celui
d’aujourd’hui. Chacun se souvient que le second tour de la même élection, 3 mois plus tard, pandémie oblige, fut la même mascarade et qu’il fallut attendre six mois pour que nous soient
officiellement fournis les résultats nationaux. Soit un parti présidentiel crédité de 2,4% des inscrits. CQFD.
Macron a escamoté chaque élection, sous sa présidence, afin de tenter de masquer l’extrême faiblesse de sa représentativité, alors qu’un mode de gouvernance autoritaire et partial s’est installé durablement.
Le genre du, de la Covid, n’est pas encore déterminé, mais il semble qu’après le long épisode des gilets jaunes, l’électorat, lui, le devienne de plus en
plus.
On peut lire, dans de nombreux écrits, des analyses fines et pertinentes de ce que nous vivons. C’est très bien. Mais la question : « Que faire ? »
clôt souvent ces analyses et leurs commentaires comme un énorme et pathogène sentiment d’impuissance. Comment en effet arrêter ce train fou ?
En restant à bord ? Comment accepter la destination pour laquelle nous sommes politiquement et médiatiquement programmés, jour après jour, sans autre
alternative que celle d’être enfermés et tondus plusieurs fois par jour, comme « la grande réinitialisation » nous le promet ?
L’enseignement de ce dimanche 20 juin est clair. Pour que le jeu ait une fin, il faut arrêter de jouer. La démocratie étant la loi arithmétique du nombre,
ne jouons plus ce jeu de dupes qui sert toujours l’intérêt de nos gouvernants sans jamais répondre au nôtre.
Abstenons-nous, massivement, en résistant à la propagande et à la culpabilisation, et nous prendrons
enfin conscience que nous représentons une majorité indiscutable. Nos gouvernants chercheront-ils à la discuter ?
Jusqu’aux futures élections présidentielles, entraînons-nous à ne pas voter et faisons dérailler le train de 2022. Que
l’ensemble des candidats se trouve sans électeur et la démocratie pourra renaître, ou plutôt naître enfin.
« Soyez résolus à ne
pas servir, et vous voilà libres » ~
Bien que le rythme de l’actualité ait imposé ces derniers jours le thème de l’obligation vaccinale qui, à juste titre, met en émoi le personnel soignant et
l’ensemble de la population, puisqu’il relève des droits fondamentaux des individus, il ne peut ni ne doit masquer le fait majeur de l’énorme abstention des dernières élections régionales
et départementales.
On a pu entendre, dès le surlendemain du second tour de scrutin, par divers commentateurs, que tout avait été dit sur ce phénomène de masse…
Ah bon !… ?
Comme il a été dit dans l’article cité en référence*, le président Macron a, une nouvelle fois, escamoté une échéance électorale, la dernière avant la
présidentielle, en parasitant par son « tour de France » auto promotionnel la campagne déjà difficile et peu médiatisée des candidats. Confusion entretenue dans une très
large mesure par les médias et par des tentatives timides voire inexistantes de la caste politique au pouvoir d’inciter à la participation électorale. Ces comportements troubles ne
suggèrent-ils pas que l’abstention massive ne lui déplaît pas complètement ? Penser se grandir en rabaissant les autres suffit-il à sauver la face ? Bien évidemment non, et sûrement bien
le contraire.
Car, de fait, l’enfant roi est nu. Qu’un sondage très récent, postérieur au scrutin, situe la popularité du roi à 34% fait éclater de rire toute personne
réflexive et discrédite davantage, s’il le fallait, certains instituts de sondage.
Rappelons que, sur ces dernières élections, LREM, parti présidentiel qui possède la majorité absolue à l’assemblée nationale, a représenté 3% du
corps électoral.
Il est donc particulièrement cocasse et révélateur du séisme que le président soit électoralement inscrit et vote dans une région où la liste de ses
candidats, soutenus par des ministres en fonction n’est-ce pas, ne soit pas présente au second tour. Cocasse encore sa solitude en sortie d’isoloir…
N’y aurait-il plus au final que les candidats et leurs chaînes de relations et de soutiens qui votent aux élections ? Pourrait-ce être la raison de cette
minuscule participation ? Ou, peut-être, que seules les personnes vaccinées se sont déplacées ?
Malheureusement, la cocasserie masque le drame. Comment imaginer le soir et le lendemain de l’élection présidentielle de 2022 avec un taux de
participation identique ou inférieur ? La légitimité du président élu serait immédiatement contestée.
Cependant, le drame n’attend pas 2022. La légitimité actuelle du groupe majoritaire à l’assemblée nationale, qui vote comme un seul homme toute loi,
d’exception ou non, proposée par un exécutif dont les débats de crise sont couverts par le secret défense, la légitimité donc, de ce groupuscule, de même que celle de son chef de file au
pouvoir se pose d’ores et déjà très sérieusement.
La démocratie en danger ? On a pu entendre cette antienne sur de nombreux canaux. Comme le disait fort justement Lamartine1,
notre grand poète devenu politicien averti, la démocratie se résume au suffrage universel. Il ne s’agit pas aujourd’hui pour le peuple d’exercer le pouvoir mais de participer aux
élections. Pour le reste, les presqu’élus s’en occuperont.
Le pouvoir du peuple en danger ? S’agit-il d’un constat ou d’une menace ?
Constat peut-être, car sans participation du peuple à chaque suffrage, comment une majorité pourrait-elle être représentée ?
Menace, plus probablement, car si le peuple ne joue plus le jeu du suffrage, alors il se sera auto dissout et nos gouvernants pourraient être tentés de s’en
passer en devenant, comme les faits nous le montrent, de plus en plus arbitraires, autoritaires et répressifs. Il faut ici citer à nouveau G. Orwell2 qui,
dans son analyse « du processus historique de l’histoire », le décrit comme une lutte permanente entre les trois classes de la société : classe supérieure qui exerce le pouvoir,
classe moyenne ou bourgeoise et classe laborieuse. Régulièrement, dans cette lutte, les deux classes inférieures tentent de s’allier temporairement pour remplacer la classe
supérieure. Mais, dit-il pour clore son analyse, « cette fois, par une
stratégie consciente, cette classe supérieure serait capable de se maintenir perpétuellement au pouvoir ». Une clairvoyance proche de la programmation3…
Nous constatons en effet que depuis 1969 et l’arrivée de l’ancien banquier G. Pompidou au pouvoir, la même classe supérieure, conduite par la même idéologie, se maintient au pouvoir, sous
des maquillages quelquefois grossiers, malgré la désaffection progressive des électeurs. La boucle temporelle semble bouclée, la nasse refermée, par un nouveau président ex banquier.
Spécialisé dans les opérations de fusions acquisitions, son objectif, clair depuis le début de son mandat, est bien de fusionner la France dans l’Europe en lui ôtant méthodiquement tout
attribut et toute possibilité de souveraineté.
La démocratie reconnaît le droit de s’abstenir mais sans donner de sens à la proportion d’abstentionnistes. La fin du jeu n’est pas prévue. Pourtant, ce ne
sont pas eux qui mettent en danger la démocratie mais bien les gouvernements successifs qui en sapent les fondements.
Nous l’avons dit ailleurs*, pour que ce jeu de faux semblants puisse être stoppé, il faut arrêter de jouer. Il est possible que le corps
des abstentionnistes l’ait compris, intuitivement. En cela, aujourd’hui, il peut indéniablement reconnaître qu’il constitue la véritable majorité.
Il n’y aura pas d’homme providentiel, pas de RIC ni de changement de statut du vote blanc d’ici les prochaines élections. Il n’y aura qu’une situation
exceptionnelle laquelle, si elle est consciemment provoquée et politiquement assumée, permettra au peuple de reprendre en mains son destin, sans plus le laisser à d’autres, sans besoin de
guerre des moutons.
Peut-être que la nature profonde de la masse l’incline davantage à être diriger qu’à orienter collectivement son destin. Les mois qui viennent nous le
diront. Notre berger4 est
peut-être lui-même un mouton, et il bien seul cette fois.
Alphonse de Lamartine, « Passé, présent et future de la République », 1850. « Qu’est-ce que la démocratie ? C’est l’égalité́ (…) Par quel procédé les citoyens participent- ils tous à
tire égal au gouvernement et aux lois ? Par le vote qu’ils portent tous à titre égal dans l’urne d’où sort sous leurs mains la représentation nationale. (…) Quel est ce procédé ? Le
suffrage universel. Le suffrage universel est donc la démocratie elle-même ».
Le jeune Emmanuel Macron est devenu un vieux démagogue étatiste et le « macronisme » un leurre politique
...par Nicolas Lecaussin - Le 08/07/2021.
Nombreux étaient ceux qui, en 2017, nous avaient reproché de critiquer « trop vite » le nouveau président Macron. Il fallait « attendre »,
selon eux, pour connaître ses intentions, voir ce qu’il allait faire comme réformes. A l’IREF, nous avons été très sceptiques dès le début. Le nouveau parti n’était pour nous qu’un siphonage
de l’ancien PS. Les nouveaux politiques, mis en vitrine comme des mannequins de la société civile, n’avaient aucun charisme ni, surtout, aucune idée. Le nouveau président, à force de vouloir
rassembler à gauche et à droite, a vite dérouté tout le monde : ses opposants mais aussi les électeurs. En tant qu’énarque, il a prouvé qu’il restait attaché à l’Etat providence et
pratiquement toutes ses mesures n’ont fait que renforcer la chape étatiste qui étouffe la France. Il a centralisé encore plus que ses prédécesseurs. Il a sans vergogne traité les Français
comme des enfants, leur servant, sans vergogne non plus, le baratin de la participation démocratique, cette poudre magique qui permet de détourner l’attention. Bref, Jupiter, c’était Harry
Potter à Poudlard. Juste un peu moins doué.
Que reste-t-il d’ailleurs du « Grand Débat » ? Ce n’était qu’un tour de magie.
Lorsqu’il organise un « Grand Débat national » pour recueillir « en direct » les « doléances » des Français, il traite par le
mépris les institutions où siègent ceux que les Français ont élus. Que reste-t-il d’ailleurs de ce « Grand Débat » ? C’était un tour de magie. Lorsqu’ensuite il convoque le
peuple - ou du moins un échantillon du peuple tiré au sort, un sort remarquablement complaisant - pour « changer la France » dans une « Convention citoyenne pour le
climat » à grand spectacle, il s’aventure sur le terrain de la démagogie et des promesses intenables. Mais avec dans sa besace le rituel-barrière adapté : chaleureux remerciements,
abondance de félicitations, et procrastination. Le dernier gros gadget, en novembre dernier, c’était le « Collectif citoyen sur la vaccination » composé de 35 Français eux aussi
tirés au sort. Où l’on a vu que l’apprenti sorcier n’avait guère progressé : c’était une idée aussi irréfléchie que dangereuse. La foule des sceptiques s’est agitée de plus belle et tout
le monde s’est cru parfaitement capable d’émettre une opinion aussi autorisée que celle de n’importe quel spécialiste. Le président lui-même en convenait ! Puis tout le monde s’est
retrouvé gros-jean comme devant, les 35 Français les premiers. A quoi ont-il servi ? A faire croire que… A donner l’illusion que… Que l’avis des Français compte beaucoup pour le
président, plus même que celui des scientifiques. Que les Français sont « responsables » et que le gouvernement agit lui aussi « en responsabilité ». C’est à ce stade que
l’illusionniste cède la place au marchand de sable. Le peuple a eu la parole, et pendant que ravi il planchait sur des recommandations qui ne seraient jamais prises en considération, ou si
peu, l’Etat resserrait dans l’ombre les boulons.
Les Français auront certainement droit à plus de promesses, plus de dépenses publiques et plus d’Etat. Les élections de 2022 approchent.
Revenons sur le terrain. En boudant les élections régionales, les Français ont bien montré qu’ils soupçonnaient quand même quelque part un tour de passe-passe
et qu’ils risquaient encore une fois de se « retrouver marrons », une expression que le peuple aimait bien autrefois. A quoi bon se déplacer jusqu’au bureau de vote si le pouvoir
refait le coup d’un machin citoyen, pourquoi pas une Convention citoyenne de la décentralisation, par exemple ? Ce n’est pas impossible du tout. Ces initiatives populistes
décrédibilisent la démocratie et son fonctionnement. Pourquoi faire confiance aux institutions si elles ne servent plus à rien ? A ce jour, aucun ministre battu aux élections n’a
démissionné. Même Richard Ferrand est resté à la tête de l’Assemblée nationale alors qu’il a perdu son siège de conseiller régional en Bretagne !
Quant aux « réformes », il n’est pas certain qu’on en verra la queue d’une avant la fin du quinquennat. Ce n’est pas pour nous déplaire car nous avons
montré plusieurs fois leur incohérence et leur manque d’ambition. Retraites, assurance chômage, santé… ce que Macron propose, c’est encore et toujours plus d’étatisation. Il est probable que,
fragilisé par les résultats des élections, il hésitera à lancer, ou même reprendre, de grands chantiers. Au contraire. Les Français auront certainement droit à plus de promesses, plus de
dépenses publiques et plus d’Etat. Les élections de 2022 approchent.
Le jeune et dynamique président Macron est devenu un vieux démagogue étatiste. Et le macronisme n’était qu’un leurre politique.
« Ce qui m’inquiète beaucoup c’est la tendance liberticide d’Emmanuel Macron ! »
Le 13/07/2021.
Les mesures évoquées, lundi soir, par Emmanuel Macron pour sortir de la crise Covid comme l’extension du pass sanitaire et la vaccination obligatoire
constituent-elles des entraves aux libertés fondamentales ?
Réponse de Maxime Thiébaut, docteur en droit public, au micro de Boulevard Voltaire.
Vous êtes docteur en droit public. Hier soir Emmanuel
Macron a annoncé le plan de sortie de crise du Covid-19 qui passera par un pass sanitaire et une vaccination à terme obligatoire.
Première question d’ordre juridique, tout cela est-il
légal et peut-il être légalisé ?
Beaucoup de questions se posent. Si on fait le constat, on remarque qu’il y a une obligation de fait à se faire
vacciner. Les contraintes sur la vie quotidienne vont tellement être importantes par l’obligation de présenter un pass sanitaire pour aller au restaurant, dans les lieux de culture ou au cinéma que les gens vont forcément devoir se faire vacciner. Est-ce que cette contrainte qui relève davantage de la manœuvre cynique est illégale ? C’est difficile
à dire. En l’état actuel, il faudrait voir comment le juge pourrait l’interpréter. En soi, il n’oblige pas la vaccination.
En revanche, il y a des atteintes importantes à la liberté d’aller et venir et des atteintes à la liberté de travailler puisque les responsables de restaurants et les salariés vont être dans l’obligation d’avoir un test sanitaire valide. On va rajouter des conditions à l’exercice de leur liberté de travailler. On
peut avoir des moyens intéressants à soulever devant les juges.
Il va y avoir plusieurs phases. Dans l’état actuel de la législation, je pense qu’étendre le pass sanitaire aux lieux de culture et au cinéma peut être attaqué
en référé devant le Conseil d’État. La loi actuelle ne parle que des grands rassemblements et non pas des salles de cinéma ou des lieux de culture. Je pense qu’en l’état actuel de la
législation on pourrait peut-être avoir gain de cause.
Une fois la nouvelle législation passée, la question est de savoir comment le Conseil constitutionnel va apprécier ces mesures-là au regard de la liberté
d’aller et venir et au regard des différentes libertés que j’ai mentionnées tout à l’heure.
Les forces de l’ordre ne sont jusqu’à preuve du
contraire pas concernées par ces mesures coercitives de vaccination. Comment peut-on interpréter cette décision pour le moins surprenante ? Les forces de l’ordre sont tout de même
confrontées à la population au quotidien.
J’évite de voir du cynisme dans toutes les actions de notre président de la République, même s’il fait preuve d’un certain intérêt pour le mensonge depuis
quelque temps. Il nous avait annoncé qu’il n’y aurait pas de vaccination obligatoire en décembre et là il nous oblige à nous faire vacciner. Je pense qu’il ne veut pas rajouter de l’huile sur
le feu, alors que la contestation populaire est très importante face à cette obligation vaccinale. Les policiers et les gendarmes seront obligés de se faire vacciner parce qu’ils ne vont pas
aller faire un test PCR tous les trois jours.
Les lieux de cultes sont aussi épargnés par ces
obligations. Comment peut-on interpréter cela ? Est-ce suite aux différentes requêtes vis-à-vis des manifestants pour le retour de la messe ?
Pourquoi les lieux de culte ne sont-ils pas concernés ? Lorsque les lieux de culte rassemblent 500 personnes, c’est comme une salle de cinéma. Tout cela
est de la littérature puisqu’à partir du moment où on sera dans l’obligation d’avoir un pass sanitaire pour prendre le train, les gens ne vont pas réfléchir et se feront vacciner. C’est là
que réside tout le problème.
Pourquoi est-on allé jusqu’à l’obligation vaccinale, alors que le simple fait de vacciner les personnes âgées et vulnérables suffit à enrayer les cas
d’hospitalisation graves ?
Au Royaume-Uni, le seul fait que les personnes vulnérables et les personnes âgées soient vaccinées permet d’empêcher les hospitalisations.
Que le taux d’incidence soit élevé, ce n’est pas grave. L’objectif sanitaire n’est pas d’empêcher que les gens soient malades, mais c’est d’empêcher qu’il y ait
une saturation des hôpitaux et des lits de réanimation.
C’est la stratégie qui a été mise en place depuis le
début, mais force est de constater que nous avons changé de stratégie…
Au début la stratégie était de faire attention à la saturation des lits d’hôpitaux. On pouvait l’entendre. Après, on est passé sur un taux d’incidence, cet
indicateur qui veut tout et rien dire.
Lorsqu’on n’avait pas de vaccination, les personnes âgées et les personnes vulnérables qui attrapaient le Covid allaient souvent à l’hôpital et pouvaient aller
en réanimation. Dans l’absolu, on pouvait comprendre certaines mesures de restrictions. En revanche, depuis que la vaccination existe, il suffit de faire preuve de pédagogie et d’encourager
les gens qui sont dans des situations de santé fragile d’aller se faire vacciner pour que la situation se rétablisse.
Les Britanniques ne sont pas allés si loin dans la vaccination obligatoire parce qu’ils se sont rendus compte que le variant Delta n’entraînait pas une
augmentation des hospitalisations. Les trois quarts des pays d’Europe ne veulent pas d’une vaccination obligatoire parce qu’ils font preuve de pédagogie.
Ce qui m’inquiète beaucoup c’est la tendance liberticide d’Emmanuel Macron. J’aimerais savoir à quels intérêts il répond.
En d’autres termes, soit c’est idiot, soit c’est de
la sur réaction, soit c’est d’un cynisme absolument incroyable…
J’essaie toujours de raisonner en me disant que nos gouvernants n’agissent que dans l’intérêt général. Je me dis qu’ils ne peuvent pas servir les entreprises
pharmaceutiques ou des intérêts qui ne seraient pas ceux de la nation, mais quand je remarque qu’ils vont contraindre des gens à se faire vacciner, alors qu’ils sont en bonne santé et que
leur vaccination n’aura aucune incidence sur le nombre d’hospitalisations, je me pose de sérieuses questions !
De vrais combats juridiques seront menés d’abord devant le Conseil constitutionnel au regard de la prochaine loi. Un référé sera peut-être déposé devant le
Conseil d’État, si le pass sanitaire est au regard de la loi actuelle, étendu à d’autres lieux. L’ordonnance qui a été rendue en référé du Conseil d’État la semaine dernière est très claire.
Les actes de la vie quotidienne ne peuvent pas être concernés par le pass sanitaire, car cela reviendrait à venir priver les gens de leurs libertés d’aller et venir. Le Conseil
constitutionnel appréciera-t-il qu’il y ait une atteinte à la liberté d’aller et venir ? En ce cas, on aura une censure partielle de la loi.
Ce pass sanitaire est peut-être instauré pour une durée de quelques mois. Il va s’installer dans le temps et les gens vont s’accoutumer à ces restrictions. Il y
a une accoutumance qui se fait aux restrictions et à l’état d’urgence. Les Français vont s’installer dans une logique qui fait qu’aujourd’hui on va les obliger à avoir un pass sanitaire, ils
vont être vaccinés et chaque année on leur demandera de faire un rappel pour renouveler leur pass sanitaire et la vie va continuer comme cela. Ce sont des entraves manifestes à la liberté
d’aller et venir et aux libertés fondamentales. Et là, on sera marqué au fer rouge.
Elisabeth Lévy a répondu à l’invitation des amis d’Eric Zemmour pour parler de la potentielle candidature de
l’intellectuel préféré de la droite. Dans une vidéo de 40 minutes, David Arveiller l’interroge sur sa perception de l’engouement pour « le Z » comme l’appellent ses
fans.
« C’est un phénomène de groupies, Eric Zemmour : il suffit de marcher avec lui dans la rue, vous voyez bien qu’on n’est
plus dans la rationalité complète, c’est une rock star » a témoigné notre directrice de la rédaction.
Une candidature qui serait intéressante
La journaliste n’est toutefois pas certaine qu’Eric Zemmour ait déjà pris sa décision.
Elle observe : « Il y a un besoin de fonder un parti conservateur, parce que je crois que l’espace idéologique est
complètement déserté puisque toute la droite pratiquement se dit désormais progressiste, y compris sur les questions sociétales ». Revenant avec David Arveiller sur le talent
certain de Zemmour pour nous parler d’histoire, elle ajoute : « Je crois qu’il y a besoin d’un parti qui ne soit pas le parti d’hier, je ne
souhaite pas cela, mais qui soit le parti de la continuité historique, le fait de s’inscrire dans une histoire ». Notre directrice a regretté le résultat des Européennes de
2019, où ceux qui se targuent de défendre la tradition n’avaient pas voté pour François-Xavier Bellamy, « parce qu’ils ont eu trop peur pour
leurs intérêts » économiques.
Si Zemmour se présentait, la campagne serait assurément captivante pour le citoyen spectateur comme pour la presse. « Moi j’aime qu’il y ait des intellectuels en politique, je ne sais pas si c’est encore le cas de beaucoup de Français, mais moi, cela me
séduit ».
Mais Zemmour est-il fait pour la politique politicienne ?
Forte d’une toute petite expérience en politique, Elisabeth Lévy révèle aussi qu’elle a détesté la politique des partis et qu’elle n’est pas certaine que ce
petit milieu de courtisans plaise à Eric Zemmour… Lui qui fait souvent cavalier seul, aurait-il le charisme et les aptitudes permettant d’animer une équipe de campagne ? Causeur vous propose de visionner cet échange et ces analyses.
Stanislas Rigault est cofondateur de L’Étudiant libre et président de
Génération Z, un mouvement spontané de jeunes qui soutiennent la candidature d’Éric Zemmour à l’élection présidentielle.
Pourquoi soutenir le journaliste à succès ? Explications devant la caméra de Boulevard Voltaire.
Comme par hasard, au moment de la rentrée politique, et à quelques semaines du procès en appel de François Fillon, dûment informés en violation du
secret de l’enquête, les
médias nous apprennent que le fameux PNF diligentait depuis mars 2017 (!) une nouvelle procédure d’enquête préliminaire à l’encontre de l’ancien candidat. Comme par hasard
toujours, alors qu’il ne s’était rien passé pendant près de quatre ans et demi, il y avait tout d’un coup urgence à se réveiller, confronter et perquisitionner, en informant
immédiatement la presse (en violation de la loi).
Avant de se livrer à quelques observations sur cette nouvelle péripétie et sur le sens qu’elle peut avoir, il est nécessaire de revenir un peu en arrière.
En dehors de quelques macronistes de mauvaise foi, il n’y a plus grand monde pour contester que l’intervention de la justice contre François Fillon, au début de l’année 2017 a faussé le
scrutin présidentiel. Après avoir été choisi par la primaire de la droite, celui-ci en était le grand favori, mais un raid judiciaire fulgurant aux motivations politiques évidentes lui a
coûté les quelques points l’empêchant de figurer au deuxième tour et ouvrant la voie à l’élection de Emmanuel Macron, jusqu’alors parfait inconnu politique. La responsabilité de la
magistrature dans cette opération est évidente, d’abord avec, l’organisation, par les magistrats en charge du dossier, de l’agenda procédural illégalement articulé avec celui des médias.
Ensuite avec le soutien bruyant apporté par les organisations syndicales de magistrats, justifiant bruyamment tous les dévoiements. Enfin avec l’intervention des plus hautes autorités
judiciaires comme l’a démontré le fameux communiqué commun du premier président de la Cour de cassation et du procureur général de l’époque.
Le déroulement du mandat d’Emmanuel Macron a été marqué par le soutien du corps des magistrats au président de la République au travers du triptyque :
acharnement contre les opposants, protection des amis, et répression de masse contre les mouvements populaires. L’épisode de la mise en examen d’Éric Dupond Moretti ne change rien à ce
dispositif. Les magistrats détestent le nouveau Garde des Sceaux depuis longtemps, mais cette avanie a été pour eux le moyen de rappeler au président de la République : « qui t’a fait roi
? ». Parce qu’il ne faut pas se tromper, la justice pénale de notre pays soutient Macron non parce qu’elle lui serait soumise, mais bien pour des raisons de connivence politique. Parce
que malheureusement, cette justice se vit aujourd’hui comme un pouvoir séparé, ce qui est normal, mais aussi comme un pouvoir politique ce qui est complètement anormal.
Compte tenu du précédent de 2017, et si l’on souscrit à cette analyse, on pouvait se poser la question de savoir si les magistrats seraient tentés
d’intervenir à nouveau dans le déroulement du prochain scrutin présidentiel. On sait que Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon sont déjà dans la nasse, puisque concernés par des procédures
pénales qui mijotent depuis déjà un bon moment. Mais le code pénal recèle suffisamment d’incriminations qui peuvent animer une campagne électorale pour que toutes les candidatures de
nature à gêner Emmanuel Macron ou à contrarier les opinions politiques des magistrats concernés, se retrouvent confrontés à des soucis judiciaires. Et ce d’autant que c’est moins la
condamnation finale intervenant largement après le scrutin, qu’une mise en cause médiatisée meurtrière politiquement.
La manipulation qui affecte aujourd’hui François Fillon vient de nous fournir la réponse. Il faudra compter avec la justice comme acteur du prochain scrutin
présidentiel.
Quelques
observations sur la manipulation
Il y a tout d’abord la conduite de la procédure elle-même qui la démontre. Cette enquête préliminaire aurait été ouverte en mars 2017 c’est-à-dire il y a
quatre ans et demi ! Il ne s’est manifestement rien passé pendant cette période, et tout d’un coup à quelques jours du procès en appel de François Fillon, et à quelques semaines de la
présidentielle, il serait nécessaire de réactiver un dossier qui semblait ne présenter aucune urgence ? Et d’en informer la presse toute affaire cessante ?
Ensuite, sur le fond que reproche-t-on à François Fillon ? D’avoir employé comme attaché parlementaire, un de ses anciens collaborateurs dans ses
précédentes fonctions de ministre. L’emploi de celui-ci serait fictif parce que sa mission aurait consisté essentiellement à collaborer avec le Fillon-député à la rédaction d’un livre
politique. Pardon ? Comme tous les autres parlementaires, celui-ci était d’abord et avant tout un homme politique. Qui exerçait des responsabilités de diverses natures, y compris celles
de législateur, en s’exprimant sur ses conceptions et ses idées que ce soit en direction du peuple français ou de ses collègues pour acquérir l’autorité lui permettant de les mettre en
œuvre. L’écriture et la publication d’un livre font partie des moyens justifiés pour exercer les mandats confiés par le suffrage populaire. Pour quiconque connaît un peu la sphère
publique, il s’agit là d’une évidence.
Enfin, et c’est probablement le pire. La justice s’arroge depuis quelques années le pouvoir de contrôler en détail la façon dont les parlementaires exercent
leur mandat. Soyons clairs, il s’agit d’une violation grossière du principe de la séparation des pouvoirs. Il n’est pas question bien évidemment, de revendiquer une quelconque immunité
pénale pour les élus qui commettraient des infractions de droit commun. Mais, concernant les conditions d’exercice du mandat, l’utilisation des ressources, et l’organisation du travail,
les parlementaires sont sous le contrôle de leurs assemblées respectives qui assurent la discipline. Cette mise en cause de la séparation des pouvoirs a été décidée par la Cour de
cassation elle-même. En utilisant l’article 432–15 du code pénal sanctionnant le détournement de fonds publics, qui prévoit quels agents publics sont susceptibles d’être poursuivis pour
la façon dont ils ont dépensé ces fonds. Or les parlementaires ne figurent pas dans cette liste. Cela n’a pas gêné la haute juridiction qui, en violation des principes du droit pénal, les
y a incorporés. par un arrêt du 27 juin 2018. Désormais le juge peut demander des comptes précis sur la façon dont ces élus accomplissent leur mandat et utilisent leurs ressources. C’est
simplement une violation de la Constitution.
Et l’on en voit le caractère profondément pervers avec le spectacle de l’utilisation sélective de ce pouvoir de contrôle que le juge s’est arrogé. Il y
a le
précédent intéressant de Pierre Moscovici, épinglé en 2014 par le Canard enchaîné pour avoir fait financer en partie par le Ministère des Finances un livre rédigé à la première
personne. Le problème était exactement le même que pour François Fillon, mais le PNF qui existait déjà, n’y avait vu aucun inconvénient. Éliane Houlette, sa patronne de l’époque ayant
revendiqué une lecture intermittente du Canard. Il faut reconnaître à sa décharge que Pierre Moscovici était socialiste, de ceux qui rallieront Emmanuel Macron. Ces ralliements offrant
généralement des sauf-conduits judiciaires. N’est-ce pas Bruno Lemaire, lui aussi rallié, dont l’emploi d’attachée parlementaire de son épouse artiste peintre n’a suscité aucune espèce de
réaction du même PNF ? N’est-ce pas Bruno Le Roux, ministre de l’Intérieur socialiste (démissionnaire), mis en cause en même temps que François Fillon et dont le dossier dort depuis
quatre ans et demi d’un sommeil paisible ? On se limitera à ces exemples qui relèvent de situations voisines de celles reprochées aujourd’hui à François Fillon. De Muriel Pénicaud à
Richard Ferrand en passant par François Bayrou, Alexis Kohler Jean-Paul Delevoye etc. etc., la liste serait trop longue.
Il y a malheureusement beaucoup à craindre de ce militantisme judiciaire dans la perspective de l’élection présidentielle d’avril
2022.
Son étoile s’est levée dès décembre dernier quand, fort de son accord sur le Brexit, il s’est mis en situation de faire le don de sa personne et de sa longue expérience à la France
et à la droite LR. Neuf mois après, Michel Barnier est bel et bien lancé dans la candidature à la candidature LR et se prépare à participer à la primaire. Bien que derrière Bertrand et
Pécresse, les sondages le donnent tout de même entre 8 et 13 %. Un score honorable et qui permet tous les espoirs. Michel Barnier, c’est le 3e homme
du 3e homme.
Au passage, ça se bouscule beaucoup, dans ce créneau 8-13 : Mélenchon, Jadot, Hidalgo, Zemmour et, donc, les 3 LR. En attente de décantation.
Jeudi et vendredi, les candidats ont été auditionnés par les députés LR lors de leurs journées parlementaires à Nîmes. L’occasion, pour Michel Barnier, de
continuer son entreprise de séduction auprès des cadres du parti. D’après une enquête menée auprès des parlementaires citée par Le
Monde, il est celui qui rassemble le plus de soutiens (41 députés), derrière Xavier Bertrand. L’intéressé joue de sa stature consensuelle, de son expérience intérieure et européenne, de son gaullisme centriste, mais aussi de sa « différence » de style
avec Macron. Pour Daniel Fasquelle, «
il a l’allure d’un Président dont les Français seront fiers sur le perron de l’Élysée ». Jusqu’ici, tout va (à peu près) bien.
Mais il ne fait pas l’unanimité. Le
Monde a recueilli des jugements peu amènes d’autres députés LR : l’intervention de Michel Barnier aurait été «
poussive », «
monotone » et «
beaucoup ont regretté des références permanentes au passé et pas assez à l’avenir »“. Tout le charme d’une primaire. Ou d’une machine à perdre.
Mais l’événement Barnier, lors de ces journées, ce fut sa volte-face inattendue sur l’Union européenne qui a scandalisé le Landernau bruxellois. Imaginez
l’ex-commissaire européen, au sujet de l’immigration, déclarer : «
Il faut retrouver notre souveraineté juridique » et ne pas être «
menacés en permanence d’un arrêt ou d’une condamnation de la Cour de justice européenne ou de la Convention des droits de l’homme, ou d’une interprétation de notre propre institution
judiciaire ». Michel Barnier pris en pleine « zemmourisation ». Visiblement, l’éditorialiste impose ses thèmes dans la campagne LR. Pour Zemmour, c’est une crédibilisation
supplémentaire. Pour Barnier…
Le Monde rapporte les réactions effarouchées du monde bruxellois. Notre ministre des Affaires européennes, le macroniste Clément Beaune : «
Comment une telle phrase peut-elle avoir été prononcée par un Européen aussi engagé ? »«
On est tous atterrés […] c’est un naufrage, un pacte faustien »“, déplore un haut fonctionnaire.
Mais c’est certainement le père du Brexit, le Britannique Nigel Farage, qui a eu le mot le plus juste : «
Michel Barnier est le plus grand hypocrite de tous les temps. »
Une fois de plus, la droite LR, dans la plus pure tradition d’un Chirac ou d’un Sarkozy, est contrainte, sur les sujets de l’immigration et de l’Union
européenne, aux retournements les plus improbables. Le temps d’une campagne ou d’une sous-campagne.
NE SOYONS PAS NAÏFS !
...par Eric De Verdelhan - Le 05/09/2021.
« En permettant aux uns de duper les autres, la naïveté est un élément trop capital du bonheur
humain, pour qu’on ne lui doive pas de l’indulgence… » (Henry de Montherlant).
Certains de mes lecteurs pensent que la prise de Kaboul par les Talibans marquera un réveil de l’opinion et que cela se
traduira dans les urnes en 2022. Déjà les « Ripoux-blicains » annoncent que, s’ils reviennent aux affaires, ils interrogeront les Français sur l’immigration, par
référendum.
Politiquement, c’est assez adroit car les Gaulois, ces gens que Macron n’aime pas, sont bas du front, racistes et
islamophobes, c’est bien connu, mais ils votent souvent pour la droite molle, craignant presque autant le fascisme que la charia.
D’autres me demandent mon avis pour la prochaine élection présidentielle. C’est me prêter des compétences que je n’ai pas
: – primo – Je n’ai pas de pouvoirs divinatoires ; – secundo – nous ne savons pas encore qui se présentera (et qui obtiendra ses 500 parrainages) ; – tertio – il peut se passer beaucoup de choses
d’ici le mois d’avril 2022.
Donc, ce que je peux dire ici n’engage… que moi. Comme disait monsieur Prudhomme (1) : « C’est mon avis et je le partage ».
D’aucuns rêvent de l’arrivée au pouvoir d’un « homme providentiel » capable de remettre de
l’ordre dans le vaste souk qu’est devenu leur pays. D’autres appellent de leurs vœux une dictature militaire avec, à sa tête, le général Pierre de Villiers. Mais ce brave général n’a pas la
moindre envie d’endosser le costume de Pinochet (2). Pierre de Villiers n’a ni les convictions, ni les valeurs de son frère Philippe, lequel appelle depuis des années à une union des droites
(3).
Alors, ne soyons pas naïfs ! Il suffit de voir le tollé provoqué – à gauche comme à droite – par la lettre des
militaires publiée sur « Place d’armes » puis « Valeurs actuelles » pour se dire que le « pays des droits-de-l’homme » n’est pas prêt de
se doter d’un pouvoir fort.
L’histoire nous a appris – depuis le général Boulanger ou le colonel de La Rocque – que la droite est beaucoup trop
sentimentale pour réussir un coup d’état. Elle crève de ses scrupules, de sa pudibonderie de rosière et de ses états d’âme. Elle crève aussi de sa naïveté et de sa tiédeur : elle voudrait le
changement dans la continuité ou, si vous préférez, une main de fer dans un gant de velours, à condition que le velours atténue ou annihile totalement le risque de fermeté.
Le putsch des généraux du 21 avril 1961, à Alger, aurait pu réussir s’il avait eu, à sa tête, des révolutionnaires.
Château-Jobert, Argoud, Sergent, Montagnon, Le Pivain, Degueldre…etc, étaient des révolutionnaires, contrairement au « quarteron de généraux » à la tête du
mouvement.
Le coup d’état de Sankara au Burkina Faso ou la « Révolution des œillets » au Portugal ont
abouti car les meneurs étaient des capitaines, jeunes, marxistes, donc sans scrupules.
A droite, en dehors de la prise de pouvoir par Franco, on peine à trouver des succès.
Mais, en juillet 1936, Franco était déjà général et il avait à peine 44 ans (3). Franco a sauvé le catholicisme
espagnol et rétabli la monarchie. Les socialo-gauchos espagnols, pétris de haine et de rancune, ont exhumé sa dépouille de la « Valle de los Caïdos » et le
clergé progressiste espagnol n’a rien trouvé à redire (pas plus, d’ailleurs, que l’ex-roi Juan-Carlos qui lui devait pourtant son trône).
D’autres voudraient qu’Eric Zemmour entre officiellement dans l’arène. Eric Zemmour est, avec Patrick Buisson, un des
rares intellectuels de droite. Mais nous ne sommes plus, hélas, à l’époque de François Brigneau, Serge de Beketch, Jean Madiran, Jean Bourdier, et j’en passe.
Et ne parlons pas de Maurice Barrès, Charles Maurras ou Léon Daudet. Les voix de droite se sont tues ; la
droite « soft » ne fabrique plus que des eunuques ou des castrats.
Zemmour est un esprit brillant qui ne manque ni de courage, ni d’intelligence, ni de culture, mais sera-t-il assez fou
pour se présenter ? Il sait bien que la « démo-crassie » c’est surtout du show-biz. Un petit Juif séfarade, chétif, malingre, déplumé, râleur et agressif n’a
aucune chance devant les électeurs, surtout quand TOUS les médias sont contre lui.
Le premier tour des élections risque fort d’être une foire d’empoigne.
A gauche, sont déjà partants (à condition d’obtenir les 500 signatures) : Jean-Luc Mélenchon pour
la « France insoumise » ; Fabien Roussel pour les ex-Staliniens ; Olivier Faure pour les Socialos ; Philippe Poutou et Nathalie Arthaud pour
l’extrême-gauche.
Notons, en plus, les candidatures d’Hélène Thouy pour le « Parti animaliste » ; d’Alexandre
Langlois pour un mouvement « ni de droite ni de gauche » ; de Clara Egger (programme centré sur la mise en place d’un Référendum d’Initiative Citoyenne) et de Jacline
(sic) Mouraud, l’ancienne figure jacassante des « Gilets jaunes ».
A l’heure où j’écris, les « Khmers verts » se réunissent à Poitiers pour désigner leur
candidat : Sandrine Rousseau, Delphine Batho et Jean-Marc Governatori espèrent perturber le duel engagé entre Yannick Jadot et Eric Piolle. La seule chose dont je sois certain, c’est que ce
sera un (ou une) écolo-pastèque : vert(e) à l’extérieur et rouge à l’intérieur.
A droite, il y aura également pléthore de candidats : François Asselineau pour l’ « Union populaire
républicaine » ; Marine Le Pen pour le « Rassemblement National » ; Jean-Frédéric Poisson pour « La voix du peuple » ;
Nicolas Dupont-Aignan pour « Debout la France » ; Florian Philippot pour « les Patriotes » ; Jean Lassalle pour Dieu sait qui ?
; le général Antoine Martinez ; et le Franc-maçon replet Xavier Bertrand. Chez les « Ripoux-blicains », Valérie Pécresse va affronter Bruno Retailleau et
Philippe Juvin lors d’une primaire. Donc nous aurons une bonne quinzaine de candidats en lice.
Je sais bien que, comme le disait Charles Maurras, « le désespoir en politique est une sottise
absolue » mais arrêtons de nous payer de mots ou de nous bercer d’illusions : je crains que Macron et sa bande d’incapables ne soient là pour longtemps !!!
D’ailleurs, de quoi se plaignent les Français ? La dictature dont certains rêvent est en place.
Avec une majorité de godillots serviles au parlement, et un gouvernement de technocrates ou de traîtres (parfois les
deux), Macron a les mains libres pour faire ce qu’il veut ou, plus exactement, ce que veut Bruxelles (et la finance apatride dont il est la marionnette). Alors, il s’agite, comme un sale gosse,
un enfant gâté, un fils-à-papa, et ce n’est pas sa vieille couguar énamourée, qui parviendrait à calmer ses ardeurs réformatrices. « Jupiter » veut,
impose, exige. Il entend être le «chef des armées» – alors qu’il n’a même pas fait son service militaire -. Il veut aussi être le « maître des
horloges », ce qui pourrait laisser supposer le même goût pour l’horlogerie que le Roi Louis XVI, alors qu’il n’en est rien : le Roi Louis XVI était bon, calme et
patient ; Macron est impulsif, irascible et méchant comme une teigne. Depuis trois ans, il a ouvert des dossiers tous azimuts, sans en refermer ou en résoudre aucun car sa stratégie
du «et en même temps» est forcément un frein à l’action.
Mais sa politique désastreuse semble satisfaire les partis bourgeois : la gauche-caviar « et en même
temps » la droite-cachemire, c’est-à-dire, hélas, la majorité des votants. Puisqu’il y a encore des imbéciles pour croire que le principe « un homme, une
voix » est le moins mauvais des systèmes, on peut craindre que Macron soit là au moins jusqu’en 2027.
En avril prochain, je ne sais pas encore pour qui je voterai au premier tour. Au second, si nous assistons à un
nouveau duel Macron/Marine Le Pen, je voterai encore pour Marine, sans conviction, juste pour me donner bonne conscience. En revanche, si Macron est opposé à Xavier Bertrand, je
n’irai même pas voter : ils sont l’un et l’autre les pantins des Loges maçonniques. Dans un pays livré aux maquereaux, il est assez logique de rejoindre le parti des pêcheurs à la ligne, non
?
En 2027, peut-être verra-t-on poindre Marion Maréchal ? Elle a du courage, du charme, du talent et elle défend des
valeurs de droite. Je souhaite lui voir jouer, demain, un rôle de leader politique. Mais pour arriver au pouvoir, la route est longue et les embûches seront nombreuses. Et on peut faire confiance
à sa tante Marine pour lui savonner la planche !
Bref, ce n’est pas demain la vieille qu’on chantera de nouveau « Maréchal nous
voilà ! ».
D’ici-là, j’ai au moins une quasi-certitude : si la droite molle revient au pouvoir, il n’y aura pas de référendum
sur l’immigration.
Eric de Verdelhan
5 septembre 2021
1)- Monsieur Prudhomme est un personnage caricatural du bourgeois français du XIXe siècle, créé par Henry Monnier.
2)- Il a écrit un livre intitulé « Servir » qui aurait pu s’appeler « Servir la soupe aux gens
de pouvoir ».
3)- Ce que je fais, à mon modeste niveau depuis des décennies.
4)- Après avoir été le plus jeune capitaine, puis le plus jeune commandant et le plus jeune colonel de l’armée espagnole.
L’hypothétique, probable et peut-être même quasi certaine candidature d’Éric Zemmour à la présidence de la République aura eu au moins un immense mérite : celui
de faire couler beaucoup d’encre et d’animer le paysage politico-médiatique. Passons sur l’éviction du polémiste de CNews,
sur injonction du Conseil supérieur de l’audiovisuel : pas candidat mais pourrait l’être, donc exit !
Il paraît qu’Emmanuel Macron pourrait être, lui aussi, candidat à sa succession, alors, on fait quoi ? Mais passons.
Chaque jour, donc, apporte sa contribution à cette « zemmourmania » ou « zemmourphobie ». La dernière vient du député LR de l’Yonne Guillaume Larrivé. S’exprimant, lundi, sur franceinfo,
ce dernier a porté un jugement sévère sur le polémiste, estimant qu’il n’est « pas
qualifié » pour gouverner la France : « S’agissant
de son profil personnel, c’est quelqu’un avec qui il peut être plaisant de déjeuner, de débattre, mais je ne pense pas du tout qu’il ait le profil de diriger l’État, de rassembler les
Français et d’incarner la France, parce qu’au fond, ce sont les trois points clés pour être Président. » On ne jugera pas ce jugement, mais force est de reconnaître que ces
trois critères clés (diriger, rassembler et incarner), dans un débat rationnel et équilibré, devraient être pris en compte tout autant que le projet politique porté par un candidat. Mais existe-t-il encore un peu de rationalité, dans ce pays ?
Diriger l’État français ne s’improvise pas. C’est une vieille, lourde et complexe machine et il ne suffit pas, comme Emmanuel Macron, d’avoir été un peu
secrétaire général adjoint de l’Élysée et un éphémère ministre de l’Économie pour s’y imposer. Diriger, c’est d’abord diriger (manager, comme ils disent aujourd’hui) des hommes et des femmes,
avec tout ce que cela implique de luttes d’influence, de manœuvres – d’« hommeries », en somme. On aime, on n’aime pas François Hollande, jamais ministre, mais il avait tout de même dirigé le
PS durant dix ans et l’avait conduit à des victoires électorales incontestables. Autre exemple : on aime, on n’aime pas Marine Le Pen, elle aussi dirige un grand parti depuis dix ans.
Certains lui avaient reproché, et on peut le comprendre, l’éviction de son père. Mais d’autres y ont vu sa capacité à faire passer l’intérêt supérieur aux sentiments. C’est ce qu’on appelle
aussi la raison d’État. Diriger, ce n’est pas polémiquer, c’est trancher. C’est aussi confronter les objectifs avec la réalité.
Rassembler ? Avec le morcellement de la société française et, par voie de conséquence, de la vie politique, aujourd’hui, à plus ou moins 25 % d’intentions de
vote, on peut commencer à espérer d’essayer de rassembler, le temps d’un court état de grâce, les Français ! Combien sont-ils, aujourd’hui, à pouvoir prétendre à ce club très fermé ? On les
compte sur les doigts d’une main. Et encore… Souvenons-nous aussi qu’Henri IV fut d’abord un chef de parti avant d’être le roi de tous les Français. Certes, les partis ne sont pas à la mode,
par les temps qui courent, mais tout de même…
Enfin, incarner. C’est peut-être la notion la plus subjective. Un président (ou une présidente) de la République française doit avoir de la gueule ! De Gaulle,
Pompidou, Mitterrand – encore une fois, qu’on aime ou qu’on n’aime pas ! -, dans une moindre mesure Chirac, incarnaient la France. Un moment, on a pu croire qu’Emmanuel Macron pouvait incarner. Le temps d’un soir d’élection. De la gueule, mais pas que la gueule. Notion très subjective, donc, que l’incarnation. Qu’est-ce,
d’ailleurs, que l’incarnation ? On peut s’essayer à cette définition lapidaire : c’est la capacité à résumer dans sa personne la France, tant dans son Histoire que dans sa réalité
d’aujourd’hui. Là encore, on peut se poser la question, en essayant, bien sûr, de ne pas tomber dans le délit de sale gueule : qui peut, aujourd’hui, prétendre incarner la France ? Certes,
l’onction populaire fait des miracles.
Diriger, rassembler, incarner : essayons de retenir ces critères…
Un arrêt anticonstitutionnel contre la République française
Un tribunal parisien a condamné, le 30 septembre 2021, l’ancien président français Nicolas Sarkozy à 1 an de prison ferme pour ne pas avoir déclaré certaines de ses
dépenses électorales de 2012 à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP).
Le prévenu a annoncé qu’il interjetait appel de cette décision.
La CNCCFP est une commission administrative qui verse aux candidats un remboursement de leur campagne après en avoir vérifié la validité. Dans le cas de Nicolas
Sarkozy, elle ne les a pas validés et ne lui a donc rien versé. Elle l’a au contraire condamné à payer une amende dont il s’est acquitté. Il n’y a donc eu aucune irrégularité financière, ni délit
pénal.
Le tribunal s’est donc appuyé sur l’article L113-1 du Code électoral qui pénalise les fausses déclarations en vue d’escroquer la CNCCFP. Mais il n’y a eu
aucune escroquerie puisque les comptes de campagne n’ont pas été validés et que rien ne lui a été indument remboursé.
Les autres prévenus ont été condamnés pour avoir établi les factures des meetings au nom du parti politique de M. Sarkozy, qui les a payées, et non pas en son
nom.
En agissant ainsi, le tribunal est passé au-dessus du principe traditionnel selon lequel on ne peut jamais statuer deux fois sur les mêmes faits (« non bis in
idem »). Il n’y était pas contraint car la CNCCFP, bien que composée de magistrats, n’est pas une juridiction, mais une commission administrative. Cependant, la décision de la CNCCFP avait
été approuvée par le Conseil Constitutionnel qui, lui, est une juridiction. Au demeurant la Constitution dispose en son article 62 : « Les décisions du Conseil constitutionnel ne sont
susceptibles d’aucun recours. Elles s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles ».
Le tribunal en ignorant la Constitution et en tordant le sens de l’article L113-1 du Code électoral s’est délibérément introduit en
politique. Dans son arrêt, il se pose en garant de la démocratie face à ceux qui ont potentiellement déséquilibré l’élection en violant le principe de plafonnement des dépenses
électorales. Il n’en reste pas moins que sa décision porte gravement atteinte à la fonction présidentielle, puisque au moment des faits Monsieur Sarkozy était président sortant briguant sa
réélection, et par voie de conséquence atteinte à la République française.
Le lendemain, le quotidien Libération titrait « Sarkozy : quelle indignité ». La notion d’indignité renvoie à la fin de Seconde
Guerre mondiale. Elle concerne ceux qui ont « soit sciemment apporté une aide directe ou indirecte aux ennemis, soit porté atteinte à l’unité de la Nation ou à la liberté des
Français, ou à l’égalité entre ceux-ci ».
Elle ne s’applique donc absolument pas au prévenu.
Elle assimile l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy à l’ancien chef de l’État français Philippe Pétain. Cette assimilation est une insulte à la
République.
Détruire la République française bénéficierait à la seule Union européenne.
Ces événements surviennent à quelques mois de l’élection présidentielle à laquelle Monsieur Sarkozy ne s’est pas déclaré candidat. Ils auront cependant à
l’évidence un impact sur elle.
- Lors de l’élection présidentielle de 2012, l’arrestation du candidat le mieux placé, Dominique Strauss-Kahn avait permis l’élection de
François Hollande.
- Lors de celle de 2017, la mise en examen du candidat le mieux placé, François Fillon, avait permis l’élection d’Emmanuel
Macron.
Réseau Voltaire
Les vrais enjeux de l'élection présidentielle
...par le Gal. Antoine Martinez - Le 11/10/2021.
A l’approche de l’élection présidentielle, la réaction des médias et de la classe politique – macronie en particulier – témoigne d’un
agacement, voire d’un affolement à la suite de sondages qui bouleversent totalement le scénario entretenu depuis longtemps par le pouvoir. Du coup, cela pourrait compromettre sérieusement les
calculs du président de la République et semer le trouble, voire le doute sur sa propre campagne et même sur sa qualification.
Il ne faut cependant pas oublier quels sont les véritables enjeux de cette élection présidentielle qui concernent dorénavant la survie de la
nation que le pouvoir n’a cessé de fracturer et de mettre en danger en oeuvrant contre elle pour satisfaire aux impératifs de son idéologie mondialiste et progressiste, sujet qu’il
cherchera à écarter du débat par tous les moyens.
A nous de faire en sorte qu’il soit au centre du débat de l’élection présidentielle.
Ce thème de la survie de la nation, par nature régalien – parce que c’est bien de cela qu’il s’agit – doit se décliner ou s’articuler
autour de trois grands axes, identité, social et souveraineté, qu’il faut placer au centre du débat dans la campagne électorale car ils sont étroitement liés entre eux et ne
peuvent donc pas être traités séparément.
C’est la condition du succès d’un projet politique qui ambitionne le renouveau de la France et la réhabilitation de la nation.
L’IDENTITÉ
Ce premier axe caractérise un peuple et le peuple français est aujourd’hui affecté de façon frontale et brutale par une immigration
extra-européenne de masse – inassimilable pour une grande partie – qu’il subit. Ce sujet est fondamental.
En effet, cette immigration de peuplement injustifiée et l’islamisation qui en découle sont incompatibles avec nos valeurs, notre civilisation, notre culture. Leurs conséquences néfastes pour la
cohésion nationale s’incarnent dans l‘extension du communautarisme, du séparatisme, de l’islamisme, de la violence, de l’insécurité, du
terrorisme.
C’est le sujet central car ce processus contribue à la dégradation continue de la vie des Français et impacte directement les domaines de la sécurité et de la justice. Bien plus, cette
immigration de culture islamique peut exercer une pression inacceptable sur la politique étrangère de la France et constitue déjà, aujourd’hui, un instrument puissant de déstabilisation que
peuvent utiliser des Etats – dont ils sont originaires – indisposés à notre égard, voire hostiles.
Cette immigration doit donc être stoppée car
deux cultures, deux civilisations ne peuvent pas vivre paisiblement sur un même sol. C’est pourquoi, il faut bien comprendre qu’aucune politique, quelle qu’elle soit, ne pourra être efficace
pour le pays et porter ses fruits si on ne procède pas, en priorité, au règlement du problème posé par cette immigration et l’islamisation à marche forcée de notre société.
Il faut donc inverser ce processus pour éviter la libanisation du pays.
LE SOCIAL
Le deuxième axe, le social au sens large, est la traduction ou la résultante de plusieurs fonctions sur lesquelles l’Etat exerce son action
avec plus ou moins de réussite. Il dépend pour une bonne part de l’économie, aujourd’hui fortement dégradée pour de multiples raisons, en particulier la politique économique suivie depuis
une quarantaine d’années.
Les principaux indicateurs (déficit public, balance commerciale, chômage, croissance, dette publique) sont dans le rouge et cette situation n’est pas conjoncturelle mais structurelle, l’économie
étant privée depuis de nombreuses années de son moteur industriel.
C’est ainsi que nos forces productives, plombées par un système en fait socialiste qu’elles subissent et livrées à la concurrence internationale par le libre-échange, sont complètement broyées.
Par ailleurs, la crise sanitaire provoquée par le Covid-19 a eu des effets préjudiciables sur les conditions de vie des Français, notamment les plus modestes, avec pour beaucoup une baisse des
revenus et donc une perte de pouvoir d’achat aggravée à présent par une hausse des prix (en particulier gaz, électricité, carburants) qui est un phénomène mondial.
Mais ce volet social est largement plombé par le coût gigantesque (plusieurs dizaines de Mds
€ / an) que fait peser cette immigration sur nos finances sachant que la part de la dépense sociale du pays représente 34 % du PIB, avec
une dépense publique à 56 % PIB, alors que dans les années 1960 elle
ne représentait que 13 % du PIB avec une dépense publique à 33 % PIB.
Il faut également être conscient que les dégâts considérables portés à nos finances par cette immigration sont aggravés par des dégâts
non moins considérables sur le plan sociétal avec la faillite de l’école, qui devrait être le premier creuset de la cohésion nationale mais qui, en réalité, mène à sa désintégration.
Les conséquences sont doubles : un déclassement du niveau d’instruction confirmé par les classements PISA qui témoignent d’une véritable catastrophe et une éducation dans la haine de la
France au sein de nombreuses familles immigrées. Cet axe social qui s’incarne dans de nombreux aspects de la vie quotidienne est donc de première importance et est très lié au premier axe
évoqué.
LA SOUVERAINETE
Le troisième axe, la souveraineté, est capital car il est celui qui garantit la mise en application effective des décisions prises dans
les deux grands domaines évoqués, identité et social dans tous ses registres. Il doit nous permettre de retrouver notre liberté et
d’exercer notre capacité d’arbitrage et d’action dans des domaines jugés essentiels pour la réalisation du projet politique qui doit s’inscrire sur le long terme sans risque d’en
être empêché par une juridiction quelle qu’elle soit, en raison d’engagements internationaux de la France.
L’heure est grave car il en va de l’intérêt et de la survie de la nation. Cette souveraineté qui affirme la volonté légitime de servir
la France d’abord et donc de protéger l’intérêt supérieur de l’Etat affaibli et de la nation, incarnée par les héritiers d’une histoire, d’une spiritualité, d’une culture à défendre, et
aujourd’hui menacée dans sa cohérence et dans sa cohésion, doit être pleinement juridique pour s’affranchir des nombreux obstacles qui musèlent aujourd’hui l’Etat et l’empêche d’agir de façon
indépendante. Sur le plan national, le rôle, le statut, les attributions du Conseil d’Etat et du Conseil Constitutionnel doivent être examinés car ces deux institutions semblent plus
interpréter le droit que le dire. Quant aux juridictions extérieures comme la Cour européenne des droits de l’homme, la Cour de justice européenne, la Convention des
droits de l’homme ou tout autre convention internationale, il faut pouvoir contester leurs arrêts, voire les rejeter, ou en sortir temporairement – pendant une durée à déterminer – pour être
en mesure d’agir en conformité avec notre projet politique. Cette souveraineté est donc
indispensable et incontournable pour obtenir les résultats souhaités sur les deux axes précédents. Recouvrer la
souveraineté pour rendre enfin possible ce qui est nécessaire.
Chacun aura saisi l’imbrication et l’interdépendance de ces trois axes fondamentaux qui sont les vrais
enjeux de l’élection présidentielle à venir et l’impérative nécessité de recouvrer la souveraineté en particulier face à L’Union Européenne, souveraineté sans laquelle la France ne pourra
s’extraire de la situation dramatique dans laquelle l’ont menée depuis une quarantaine d’années une classe politique imprévoyante et ayant déserté devant ses responsabilités.
Son renoncement coupable a plongé les Français dans la souffrance.
Il est temps d’en sortir.
Il est temps de penser à la France d’abord !
Sommes-nous parvenus à l’apogée de ce que qu’on pourrait appeler le moment Zemmour ? Malgré une popularité qui ne cesse de croître, l’homme lui-même semble
hésiter quant aux options qui se présentent à lui. Ne prend-il pas des risques inconsidérés à finaliser sa candidature ? Considérons les choses dans la mise en perspective. Après des années
de lutte et de constance dans l’effort pédagogique, il est enfin parvenu à placer sa vision et ses analyses au cœur du débat français. Il est la personnalité dont on parle le plus et, depuis
quelque temps déjà, figure dans le top dix des items consultés sur Internet. N’a-t-il pas, dès à présent, accompli sa mission ?
D’aucuns diront que les conditions sont idéales pour déposer une candidature. Pas si sûr ! En effet, il y a loin de la coupe aux lèvres. Être une référence
intellectuelle et morale est une chose, conduire les politiques correspondantes en est une autre. Le régalien qu’est Zemmour sait distinguer le règne de la gouvernance, il sait aussi qu’il
n’est pas opportun qu’une même personne assume les deux fonctions. Sarkozy, qui avait essayé, s’y est abîmé. Non ! Pour rappeler Sun Zu, c’est une chose de régner, c’en est une autre de
gouverner ! Ne nous y trompons pas, dans la Ve République,
le Président gouverne, il est en première ligne. Zemmour a-t-il la rondeur, le sang-froid, voire le cynisme nécessaires pour gouverner ?
Par les temps qui courent, mieux vaut un Louis XI qu’un Téméraire ! Bertrand ou Pécresse semblent avoir plus de plasticité pour le rôle. Certes, ils ont lambiné
dans les marécages du centre, mais ce genre de poisson sait nager et changer sa feuille de route. Zemmour Président risque de s’user à un pouvoir qu’il exercera moins bien que l’un de nos animaux politiques. Il ne disposera plus de son autorité morale et les choses iront à vau-l’eau comme auparavant. Zemmour ne vaut-il pas qu’au-dessus de la mêlée
?
Reste la crainte de décevoir en se retirant. Elle paraît infondée. Il se retirerait d’une compétition pour laquelle il n’a peut-être pas toutes les compétences
mais garderait intact son magistère moral. Il se retirerait avec tous les honneurs, de surcroît en exerçant une pression énorme sur l’animal politique que la droite finira par choisir. On ne pourra plus faire, désormais, comme si Zemmour n’existait pas, à condition qu’il reste Zemmour ! Il continuerait à régner. N’est-ce pas
ce dont le pays a besoin ?
L’ascension fulgurante d’Éric Zemmour semble se confirmer. La nouvelle vague du sondage Ipsos-Sopra Steria pour Le
Monde le place, en effet, en deuxième position, à 16 %-16,5 %, derrière Emmanuel Macron donné à 24 %.
Ce second sondage à le donner qualifié est intéressant à plus d’un titre. D’abord, cette enquête du Monde –
déjà menée il y a cinq ans – se démarque des autres sondages par le vivier d’électeurs interrogés : «
16.228 Français représentatifs de la population, soit plus de dix fois la jauge minimale. » De plus, «
c’est le même échantillon qui sera interrogé à toutes les vagues. » La marge d’erreur est donc plus faible (moins d’un point).
Ensuite, pour le score d’Éric Zemmour, il montre que son ascension fulgurante correspond à un phénomène profond : ni Marine Le Pen, ni ses concurrents LR, quels
qu’ils soient, ne parviennent à reprendre le dessus : elle est donnée à 15 %, Xavier Bertrand à 13 %. Certes, ils sont dans la même zone. Mais, pour Marine Le Pen, le décrochage est tout de
même brutal : rappelons que la même enquête, en avril dernier, la donnait entre 26 et 28 %.
En outre, la cristallisation du vote Zemmour est aussi confirmée par le versant qualitatif de l’enquête qui a constaté qu’il «
bénéficie d’un électorat solidement arrimé ». D’abord par son homogénéité idéologique : «
L’électorat d’Éric Zemmour est idéologiquement très marqué. Ses électeurs […] n’ont pour principales préoccupations que l’immigration (75 %) et la délinquance (51 %) – respectivement 46
points et 24 points au-dessus de la moyenne. Inversement, ils n’accordent guère d’importance à l’environnement (12 %) ou aux inégalités sociales (7 %). Ils estiment à 96 % que l’islam est une
menace pour la République et à 98 % qu’il faut fermer davantage la France sur le plan migratoire. » Eux-mêmes s’estiment « radicaux ». Rien d’étonnant. C’est, pour Éric Zemmour, à
la fois sa force et sa faiblesse. Force, car solidifier cette base sera son meilleur atout dans sa « primaire » face à Marine Le Pen, à qui elle manque déjà cruellement. Faiblesse s’il ne
parvient pas à l’élargir, notamment dans une perspective de second tour. En outre, l’électorat Zemmour est déterminé : «
57 % de ses électeurs pensent en effet qu’il sera qualifié pour le second tour et élu. 83 % d’entre eux estiment qu’il a l’étoffe d’un président de la République. » Là encore, pour
quelqu’un qui n’est toujours pas officiellement candidat, n’est pas un homme politique et faisait 3 % il y a deux mois, c’est spectaculaire.
L’analyse sociologique de son électorat peut aussi lui donner quelques espoirs : il «
est sociologiquement assez équilibré – et c’est une force si on le compare aux électorats de Marine Le Pen ou de Xavier Bertrand. Il réalise en effet des scores relativement proches quel que soit l’âge des électeurs […] Il réalise des scores relativement
proches également entre les principales professions, de 14 % chez les CSP+ à 16 % chez les CSP-, cet écart de deux points culminant à 18 points pour Marine Le Pen. » Cela
correspond, d’ailleurs, à son analyse et son ambition, comme il l’a déclaré à BFM : «
Ça me conforte dans mon analyse. […] Je rassemble un tiers des électeurs populaires et un autre tiers de la bourgeoisie. C’était ça l’enjeu pour moi. »
Le Monde égrène ensuite les handicaps du candidat Zemmour : fibre sociale et déficit d’image notamment. «
70 % répondent qu’il n’a pas l’étoffe d’un président de la République – il est, sur cette question, 37 points derrière Emmanuel Macron et même dix points derrière Marine Le Pen […] et 71 %
qu’il ne donne pas une bonne image de la France à l’international. »
Éric Zemmour a indiscutablement des progrès à faire. Mais est-ce l’appréciation que vous donnez à un élève qui passe de 0 à 16 deux mois après la
rentrée ?
Les « militaires » avec Zemmour – Une nouvelle polémique
Le 24/10/2021.
Le jour où la polémique éclate sur le mot ghetto prononcé par Éric Zemmour, sort une
tribune qui semble donner raison au candidat putatif à la présidentielle de 2022.
La première remarque, porte sur le danger que représente Zemmour pour Macron et Le Pen. Ces derniers tirent à boulets rouges sur le probable candidat, aidés en cela
avec les médias de gauche et d’état. Quand Zemmour dit par exemple « une sorte de ghetto » pour décrire un enfermement politique les sourds d’oreilles entendent ghetto pour en faire
une insulte. Quand il tient une arme dans les mains, les mêmes le traitent de sniper. Cela prouve à quel point ils sont devenus fous.
La seconde remarque, porte sur l’analyse que fait Zemmour quant à l’électorat de Le Pen qui a siphonné l’électorat communiste à savoir la classe ouvrière. C’est à
la classe ouvrière qu’elle s’adresse principalement, d’où le discours pratiquement gauchisant qu’elle tient avec la retraite à 60 ans, l’augmentation du SMIC, son silence sur les mutations
sociétales (mariage pour tous, GPA, PMA, etc.) et son divorce avec la bourgeoisie chrétienne. Le soutien de Philippe de Villiers, et son frère Pierre de Villiers, et aujourd’hui cette nouvelle
tribune « Les militaires avec Zemmour » conforte l’analyse de Zemmour qui à son tour siphonne l’électorat de Marine Le Pen et celui des LR orphelins de Fillon.
C’est dans ce contexte qu’aujourd’hui Marine et Éric se sont écharpés par médias interposés.
Marine Le Pen « condamne ses électeurs à ne jamais arriver au pouvoir » selon Eric Zemmour
Depuis hier, les deux personnalités du débat public se livrent une violente passe d’armes, rapporte BFM TV. Eric Zemmour estime que Marine Le Pen est « enfermée
dans une sorte de ghetto ouvrier et chômeur » tandis que la candidate à l’élection présidentielle assure que son concurrent ne peut séduire que les catégories bourgeoises.
Eric Zemmour et Marine Le Pen se livrent une véritable passe d’armes à distance. De passage à Auberville, dans le Calvados, l’essayiste est revenu sur les
propos qu’il a tenus vendredi 22 octobre. L’auteur de La France n’a pas dit son dernier mot a notamment assuré que Marine Le Pen
était « enfermée dans une sorte de ghetto ouvrier et chômeur ». Confiant à un journaliste de BFM TV avoir le sentiment qu’un « front commun
» se dressait face à lui, Eric Zemmour a précisé sa pensée : « Marine Le Pen enferme ses électeurs dans un ghetto politique puisqu’elle ne s’ouvre pas
aux autres (…). Elle n’aime pas les gens de LR, qu’on peut qualifier de bourgeois, de CSP+. »
Zemmour n’a « aucune chance d’être au second tour »
Par conséquent, la candidate à l’élection présidentielle condamnerait ses électeurs, selon l’ancien journaliste au Figaro, à « ne jamais arriver au pouvoir ». Eric Zemmour considère que l’on ne peut arriver au pouvoir qu’en parvenant à faire une alliance « entre les classes populaires et les catégories bourgeoises. » Marine Le Pen avait répondu hier au polémiste. Il n’a « aucune chance d’être au second tour », estime-t-elle, alors qu’un sondage Ipsos publié le même jour les place toujours au coude-à-coude, selon Le Parisien.
« Il faut être le président de tous les Français, quelles que soient leurs catégories sociales, leurs origines, leurs
religions, leurs opinions politiques », a poursuivi la candidate, estimant que la bourgeoisie était la « seule » cible électorale de son concurrent. Et Marine Le Pen de rappeler qu’elle
a été désignée à la tête du Rassemblement national (RN) pour mettre fin « aux provocations » et arracher le RN de « l’ivresse de la groupusculisation » dans une référence au Front national de
son père, Jean-Marie Le Pen. Au « buzz permanent » d’Eric Zemmour, Marine Le Pen préfère incarner la « véritable rupture que les Français attendent. »
la tribune des « Militaires
avec Zemmour »
Dans cet appel, Valérie G., capitaine en retraite et représentante du collectif « Les Militaires avec Zemmour », adresse au candidat putatif à
l’élection présidentielle les questions fondamentales pour l’avenir de l’armée française.
Monsieur,
Vous n’avez toujours pas déclaré
votre candidature à l’élection présidentielle de 2022. J’espère néanmoins que votre amour pour la France sera plus fort que vos doutes.
Permettez-moi donc de faire « comme
si » vous aviez décidé de vous lancer pour de bon.
C’est en tant que futur chef des
armées que je vous adresse cette lettre qui m’importe au plus haut point, car elle parle de l’armée française et de son avenir.
Il n’est pas question de vous parler
ici de « défense » ou de « stratégie », mais plutôt de tradition, de cohésion, d’honneur, de courage, de tout ce qui nous anime et nous porte chaque jour, nous soldats français, à
accomplir notre mission coûte que coûte, parfois même jusqu’au sacrifice ultime.
L’armée est une institution porteuse
de valeurs. Vous le savez et les Français aussi. C’est d’ailleurs pour cette raison que, dans certains moments de crise, l’armée est considérée comme le dernier recours pour maintenir
l’ordre.
Je ne parle pas ici d’interventions
armées, mais de références et de repères essentiels pour notre pays. Dans notre société de plus en plus individualiste, sans histoire commune, sans héros à glorifier, l’armée résiste
et ne plie pas. L’amour de la France porte ses soldats et les pousse chaque jour à se dépasser collectivement afin de défendre la patrie.
France et patrie. Ces deux mots ont
encore un sens pour nous, et nous nous attachons à les transmettre à nos jeunes soldats. Ces deux mots s’adressent à cette jeune génération qui vient trouver dans notre armée ce
qu’elle ne trouve plus dans notre société : un cadre, des repères, le respect des générations et des gloires passées, le goût de l’effort et du mérite.
Ces jeunes soldats exceptionnels
vont au combat dans des conditions très difficiles et font preuve d’un héroïsme et d’un courage qui n’ont rien à envier à ceux de nos anciens.
En cela, le métier de soldat n’est
pas un métier comme les autres ; et devenir le chef de l’armée est un honneur et une grande responsabilité.
C’est donc avec grande attention et
intérêt que je vous ai écouté.
Vous avez sans nul doute le courage,
la foi et la sincérité d’un homme qui aime profondément la France. Vous parlez avec beaucoup de passion, de conviction et avec une grande fierté d’être français.
J’ai reconnu dans votre discours les
valeurs qui nous animent et que nous partageons ; les qualités autrefois portées au pinacle et à présent moquées et critiquées : mérite, goût de l’effort, sens de la discipline et du
devoir.
Vous voulez une France rayonnante,
forte, indépendante et souveraine. C’est avec cette idée de la nation que renaîtra l’amour de la patrie, l’envie et le profond désir de la servir. Vous parlez comme un chef, sans
langue de bois ; vous assumez vos propos avec courage sur la place publique et en prenant des risques.
Vous êtes sans nul doute un homme
droit, courageux et honnête.
Permettez-moi donc de vous poser
quelques questions qui m’apparaissent fondamentales pour l’avenir de notre armée :
– Vous aimez la France, dont vous
rappelez la grandeur et la place particulière ; nous aimons la servir ! Faites-nous part de votre vision de son rôle dans le monde. Parlez-nous de la place des armées dans notre
société.
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