Source : Bd. Voltaire
Cette dissolution avait été évoquée pour la première fois le 26 janvier par le ministre de l’Intérieur, qui s’était dit « scandalisé » par une action symbolique de surveillance des frontières par des militants, dans les Pyrénées. Le 13 février, Gérald Darmanin avait alors annoncé avoir engagé la procédure de dissolution de ce mouvement basé à Lyon et fondé en 2012.
Le décret de dissolution dénonce la « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur origine », l’un des motifs prévus par le Code de la sécurité intérieure pour prononcer une dissolution administrative.
« Cette association et certains de ses militants doivent être regardés comme tenant un discours de haine incitant à la discrimination ou à la violence envers des individus en raison de leur origine, de leur race et de leur religion » et, « par sa forme et son organisation militaires », GI « peut être regardée comme présentant le caractère d’une milice privée », justifie Gérald Darmanin dans le décret de dissolution.
Leur avocat, Maître Pierre-Vincent Lambert, doit déposer un recours auprès du Conseil d’État pour excès de pouvoir, ainsi qu’un référé auprès de la haute juridiction administrative pour annuler la suspension.
« La bataille de l’activisme est terminée, place à la bataille juridique », estime Clément Martin, porte-parole de l’association pour qui l’interdiction de GI est « bancale juridiquement ».
Mercredi matin, les militants de Génération identitaire avaient prévu une dernière action avant la dissolution, celle-ci a été empêchée par des contrôles de police. Ils n’ont pas opposé de résistance, ne voulant pas d’affrontement avec les forces de l’ordre.
Source : Bd Voltaire.
Le blogueur Verlaine Djeni explique pourquoi il apporte son soutien à l’association Génération identitaire, menacée de dissolution par le ministère de l’Intérieur. Par ailleurs, il revient sur le phénomène de l’islamo-gauchisme et sur les théories racialistes mises en avant de manière récurrente.
Pour sa part, il affirme sans équivoque : « En plus de quarante ans de présence en France métropolitaine, je n’ai jamais été victime de racisme. »
Demain Génération identitaire va manifester pacifiquement à Paris pour protester contre sa dissolution et éventuellement la dissolution de la France. Soutenez-vous Génération identitaire et cette manifestation ?
Incontestablement, il n’y a pas de questions à se poser là-dessus. Je soutiens Génération identitaire pour plusieurs raisons. D’une part, on est face à une association qui n’a jamais fait d’actions violentes comparativement à certaines associations qui ont eu pignon sur rue et qui ont été dissoutes et recréées en Europe. Contrairement à ce que l’on peut croire, notamment sur l’appellation identitaire, Génération identitaire n’a rien d’identitaire dans la mesure où ce n’est pas une association raciste et qui va contre l’extranéité. Cette association défend l’identité française. Jusqu’à preuve du contraire, défendre l’identité française n’est pas un crime. C’est au contraire, une fierté que l’on devrait tous mettre en avant. On va me dire que Génération identitaire est un groupuscule proche du RN. Et alors ? Je me fiche qu’il soit proche du RN. Il eut été proche de n’importe quel autre parti de la sphère de droite que je les aurais soutenus. Oui, demain je soutiendrai Génération identitaire. Oui, j’appelle à manifester. Oui, je demande si tenter que monsieur Darmanin puisse m’entendre, de ne point dissoudre Génération identitaire.
Cette décision intervient dans un moment où la loi réaffirmant les principes de la République anciennement loi contre le séparatisme, a été votée. Finalement, la priorité du gouvernement est de dissoudre les identitaires. En même temps, la ministre de l’Enseignement supérieur demande une enquête dans les universités pour lutte contre l’islamo-gauchisme.
On part dans tous les sens. Il faut d’abord se souvenir du discours de monsieur Macron du 2 octobre. Il s’en prenait frontalement à l’islamisme. Après le triste assassinat de Samuel Paty, monsieur Macron avait osé dire, à cette époque-là, qu’il fallait clairement affirmer que l’ennemi de la France était l’islamisme. On s’est donc dit que pour une fois, on allait avoir des dirigeants qui vont faire le travail contre l’islamisme. Le premier couac a été de changer l’appellation de la loi.
Lorsqu’on dit loi pour lutter contre le séparatisme islamiste, c’est clair. En revanche, l’appellation loi réaffirmant les principes de la République est un peu plus fourre-tout. Le second choc a été le fourre-tout que l’on a fait dans cette loi, en y associant les évangéliques et les religions. Depuis que je suis arrivé en France métropolitaine, je n’ai jamais vu un évangéliste égorger quelqu’un ou troubler l’ordre public. Cette majorité n’a pas le courage de s’attaquer au vrai problème que connaît la France. Ils n’ont pas fait leur travail. Ils n’ont rien réglé sur l’islamisme. La France est comme en 2015 avec les mêmes approximations. On en arrive à ce que la ministre de l’Enseignement supérieur, madame Vidal subti. Madame Vidal a dit une chose vraie. Elle a dit que l’islamo-gauchisme gangrenait la société. Elle a commencé par ces propos-là avant même de parler de l’université. L’islamo-gauchisme n’est pas un concept d’extrême droite. Il n’a pas été inventé par l’extrême droite, mais par des journalistes tendanciellement de gauche. Ce concept n’a rien d’injurieux. Ils ont associé une façon de penser et une démarche vue par tout le monde. Souvenez-vous la marche contre l’islamophobie. Des gens ont dit Free Palestine. Soit on marche contre l’islamophobie en France, soit on marche pour la Palestine. Je n’ai rien contre la Palestine loin de là. On a laissé s’installer un sentiment, qui aujourd’hui, permet à certains intellectuels de croire qu’ils sont propriétaires d’une forme de pensée. C’est cette forme de pensée que madame la ministre a voulu dénoncer. Malheureusement, elle n’est pas soutenue. Il eut fallu que nos intellectuels au pouvoir et nos intellectuels dans certaines sphères bien pensantes soient beaucoup plus présents pour la défendre. Effectivement, on est dans une démarche où la situation fait peur.
On pourrait reprocher à Frédérique Vidal de dénoncer un mal connu et en même temps de mal choisir son moment. Les universités sont fermées et les étudiants sont dans une grande détresse.
À mon sens, le moment est bien choisi parce qu’on sort de la phase première lecture de la loi séparatisme et on va entrer dans la phase seconde lecture au Sénat. Le moment est bien choisi, car il va mettre en avant ce qui n’ a pas été mis en avant en première lecture. Il y a eu 244 amendements qui ont été rejetés. Il va pouvoir remettre dans la machine ces amendements qui ont été rejetés.
L’un des députés avait demandé à ce que l’islamo-gauchisme soit vérifié. Madame Vidal donne une très bonne occasion. À titre personnel, je suis vacataire au CNAM. Dans le cadre de mes activités professionnelles, j’ai rencontré madame Vidal et j’ai toujours senti qu’il y avait du bon chez cette dame. Cela ne veut pas dire que je la vois de droite. J’ai toujours pensé qu’elle n’était pas comme les autres dans ce gouvernement.
On traverse une séquence qui dure depuis plusieurs mois avec « l’explosion » des manifestations Traoré, la chanteuse Yseult. Cette dernière serait opprimée, alors que c’est une femme qui a tout eu dans la vie. Quel est ce racialisme importé des États-Unis ?
On a l’impression que vous devriez être anti blanc, racialiste, soutenir le gang Traoré simplement à cause de votre couleur de peau. C’est un peu le discours ambiant.
Quel est ce concept ? Franchement, on tombe des nues. Depuis trois ans, la France traverse des crises sociétales et aujourd’hui, une crise sanitaire. La France souffre. Ce n’est pas le moment pour mettre en avant des problèmes pigmentaires. La France a d’autres problèmes. Gérons la Covid, gérons les problèmes de chômage et gérons les problèmes économiques. Yseult est une personne que je ne connaissais pas. Apparemment, elle est sortie des émissions de télé-réalité. C’est tout à son honneur. Je ne vais pas attaquer ses problèmes physiques, mais je regrette très franchement qu’elle les mette en avant. Personne ne la voit comme une femme noire et grosse. On la voit juste comme un être humain. Lorsqu’on reçoit un prix aux Victoires de la musique, ce ni son genre ni son physique que l’on récompense, mais son talent et sa compétence. Il eut fallu que cette dame ait un seul instant pensé qu’elle avait fait de bonnes choses en termes de compétences et qu’elle défende ces compétences-là. Les Français s’en foutent que tu sois femme noire ou grosse. Comme l’a dit Éric Zemmour, peut-être qu’elle n’a rien chanté de bon. C’est peut-être pour cela qu’elle cache ses carences avec ses problèmes périphériques. En ce qui me concerne, je ne me sens pas du tout comptable des actions menées par cette bande de racialistes pour la simple et bonne raison qu’en 40 ans de présence en France métropolitaine, je n’ai jamais été victime de racisme.
Source : Bd. Voltaire.
Gérald Darmanin n’est pas un ami de confiance. L’homme qui veut la peau de Génération Identitaire a beaucoup changé d’avis. Ses convictions d’hier ne sont plus celles d’aujourd’hui. Ses ennemis s’en amusent et aiment lui rappeler l’époque où il fleurtait avec La Manif pour Tous et les milieux conservateurs. Notre jeune ministre de l’Intérieur aurait-il fini d’expier ?
Né de religion catholique, Gérald Moussa Darmanin a fait ses premières armes en politique au RPR. A l’époque, peu perméable aux idées progressistes du moment, il rejoint notre cher Christian Vanneste bien connu des lecteurs de Boulevard Voltaire. Conseiller municipal de Tourcoing, conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais, il devient l’un des plus jeunes députés étiqueté UMP en 2012. Il file alors le parfait amour avec Xavier Bertrand et Nicolas Sarkozy qu’il soutient pour la présidence de l’UMP avant de se tourner vers François Fillon, son candidat qu’il lâche dès les prémices d’une certaine affaire. Le début des trahisons successives.
L’année 2017 sera l’année des reniements : en janvier, Gérald Darmanin n’aura pas de mots assez durs pour critiquer le candidat Emmanuel Macron : “loin d’être le remède d’un pays malade, il sera au contraire son poison définitif. Son élection, ce qu’au diable ne plaise, précipiterait la France dans l’instabilité institutionnelle et conduira à l’éclatement de notre vie politique”. Les tripes du petit-fils de harkis parlent alors, blessé par les propos d’Emmanuel Macron sur la colonisation, des “crachats inacceptables sur la tombe des Français tirailleurs, supplétifs, harkis morts pour une France qu’ils aimaient“. Bel élan de patriotisme. Et revirement dès le mois de mai date à laquelle le pourfendeur d’hier accepte le ministère de l’Action et des Comptes publics au sein du gouvernement d’Edouard Philippe avant d’adhérer en novembre à la République en Marche, flanqué à la porte par ses amis LR.
La grande époque du conservatisme ne sera plus qu’un mauvais souvenir pour Gérald Darmanin qui naguère s’indignait de l’introduction de la théorie du genre à l’école “une absurdité absolue” à laquelle “il faut s’opposer totalement” car “la gauche utilise un peu trop les questions de société”. Terminées aussi les grandes envolées lyriques de l’opposant au mariage homosexuel ou à l’euthanasie, l’occasion de jurer – bien imprudemment – qu’en tant que maire on ne le verrait au grand jamais célébrer un mariage homosexuel. En 2014, on l’entendra même au micro de Jean-Jacques Bourdin promettre de “réécrire la loi Taubira“. Et se féliciter des succès de la mobilisation de la Manif pour Tous. Des déclarations et tweets bien encombrants dont il s’affranchit assez facilement aujourd’hui, prétextant “l’erreur de jeunesse“…
Jeunesse nullement dénuée d’intérêt d’ailleurs, puisque l’occasion d’acquérir certains réflexes comme celui d’emprunter à Laurent Obertone le mot d’“ensauvagement”; nul ne fréquente certains milieux de droite sans y être marqués à jamais... L’Action Française s’en amuse qui laisse courir le bruit de sa participation à l’un de ses camps d’été. Information nullement prouvée, mais qui n’occulte en rien sa collaboration, pour le coup avérée, au très conservateur Politique Magazine en tant qu’assistant d’un certain Guy de Chergé. C’était en 2008. Autre temps, autres mœurs pour notre jeune ministre de l’Intérieur !
Avec qui on n’est décidément pas à l’abri d’une surprise. Le coq aura chanté plus d’une fois pour cet homme là. Gérald Darmanin aura toujours su s’accommoder de ses reniements. On en soupçonne le prix mais rien n’empêcher de s’interroger : la mise à mort de Génération Identitaire vaudrait-elle trente deniers ?
Source : Bd. Voltaire
La porte-parole de Génération identitaire, Thaïs d’Escufon, réagit au micro de Boulevard Voltaire après que Gérald Darmanin a annoncé que la procédure de dissolution de son mouvement a été enclenchée. Le mouvement prépare activement sa défense, notamment avec son avocat Me Gilles-William Goldnadel. Au sujet de Gérald Darmanin, Thaïs d’Escufon déclare : « On a mis en lumière son incapacité totale à gérer nos frontières, à gérer la sécurité des Français. »
Génération identitaire sera-t-il dissous ? Comment avez-vous appris que l’Intérieur était passé à la vitesse supérieure ?
Vendredi soir, le président de Génération identitaire a reçu à son domicile une lettre qui l’informait de la mise en place de la procédure de dissolution de
Génération identitaire. Dans cette lettre étaient détaillés tous les motifs qui justifiaient la mise en place de cette dissolution.
Concrètement, c’était absolument ridicule. Tous les éléments notifiés dans cette lettre n’ont aucun fondement sérieux. Nous préparons donc activement notre
défense. Quatre avocats travaillent sur le sujet, notamment Maître Goldnadel, qui a accepté de nous défendre. Deux chefs d’accusation nous sont reprochés : l’incitation à la haine raciale et
la constitution de milice.
Pour l’incitation à la haine raciale, cela s’appuie, entre autres, par l’occupation de la mosquée de Poitiers que nous avions faite en 2012, sachant que la
Justice a tranché et que nous avons été relaxés sur tous les chefs d’accusation concernant cette opération.
Pour la constitution de milice, notre opération Defend Europe dans les Alpes et dans les Pyrénées sont relativement similaires. Là aussi, la Justice a tranché
et a déclaré que nous étions relaxés sur tous les chefs d’accusation. Au-delà de cela, beaucoup d’autres éléments sont cités dans cette lettre, notamment des propos que nous avons pu tenir
lors d’interviews ou des vidéos qui sont disponibles sur notre chaîne YouTube. Propos pour lesquels nous n’avons jamais été inquiétés par la Justice et nous n’avons jamais eu de procédures
judiciaires pour ces propos-là. On se rend très vite compte que cela n’a aucun fondement sérieux.
On serait tenté de dire que l’on vous reproche des choses assez graves, puisque le parquet a fait appel à l’Office central spécial de lutte contre les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre et les génocides.
Vous rendez-vous compte de l’ampleur de ce qui nous est reproché ? C’est totalement hallucinant !
Tout ce que nous avons fait était des opérations symboliques. Nous déroulions des banderoles ou nous nous trouvions à des frontières pour alerter sur le danger
migratoire et terroriste. Il est là, le danger. Quand vous avez un migrant qui traverse la frontière illégalement et qui vient égorger des personnes dans la basilique de Nice… Il se trouve
que le responsable de cet attentat était entré en France en passant par Lampedusa. Ce sont des racailles qui ont traîné cette pauvre Lyonnaise, Axelle Dorier, sur 800 mètres jusqu’à ce que sa
jambe soit arrachée par le véhicule.
On déroule une banderole qui demande une justice pour ces Français qui se font agresser, tuer et lyncher. Et après, on saisit un parquet pour crimes contre
l’humanité, génocide. C’est complètement délirant !
À quoi attribuez-vous cette obstination du ministère de l’Intérieur et de la Justice à en finir avec l’association que vous représentez ?
S’ils attaquent Génération identitaire, c’est parce qu’ils ont bien compris que nous étions tout de même le mouvement qui s’était imposé comme le plus
structuré, organisé et le plus efficace dans ses actions, qui étaient les plus spectaculaires et qui avaient une plus grosse attention médiatique. Ils frappent la première ligne. Par
conséquent, ils frappent au cœur de l’identité.
Par ailleurs, Gérald Darmanin va, d’un côté, donner des gages à la droite en dissolvant des associations islamistes qui, elles, ont des liens avérés avec le
terrorisme islamiste comme BarakaCity ou le CCIF. Il souhaite mettre sur le même pied d’égalité, après, un mouvement de jeunes pacifiques qui souhaitent défendre la France et la protéger pour
donner des gages à la gauche.
Se retrouver sur le même plan que des islamistes qui souhaitent attaquer la France, alors que nous souhaitons la défendre, c’est totalement
délirant.
Notre opération dans les Pyrénées a un peu déclenché cette réaction de Gérald Darmanin, qui s’est dit scandalisé par notre opération alors qu’elle était
totalement pacifique. Tout ce que nous faisions, c’était alerter sur la menace terroriste et migratoire à ce point de passage précis, chose qui avait été admise par le préfet de
Haute-Garonne, Étienne Guyot. Suite à cette opération, la mise en place de dissolution a été enclenchée. Cela révèle un aveu de faiblesse de la part du ministère de l’Intérieur puisqu’on a
mis en lumière son incapacité totale à gérer nos frontières et la sécurité des Français.
On voit bien que ce n’est pas leur priorité. Lorsque nous nous sommes rendus au col du Portillon, alors que le préfet annonçait de fortes mesures, nous avons pu
observer par nous-mêmes qu’aucune force de police n’était présente à la frontière et que nous faisions finalement mieux le travail que le ministère de l’Intérieur, alors que nous sommes de
simples jeunes, des étudiants ou de jeunes travailleurs. Par conséquent, Gérald Darmanin se sent humilié.
Quel effet ça fait, d’être mis dans le même sac que le CCIF ou que BarakaCity ?
C’est scandaleux et c’est une attaque directe aux valeurs que nous défendons et aussi à tous les Français qui sont hostiles à l’immigration massive. Toutes les
enquêtes d’opinion le révèlent :
78 % des Français sont contre l’immigration subie et sont pour une immigration choisie, 55 % des Français sont contre le droit du sol, 58 % sont pour
l’abrogation du regroupement familial. La majorité des Français partage les constats que nous faisons, à savoir que l’immigration massive doit stopper. Maintenant, ça suffit, on arrête les
frais ! On ne peut plus souffrir tous les dangers qu’elle engendre, que se soit l’insécurité, le harcèlement de rue, le racisme anti-blanc, etc. Nous dressons tout simplement des constats via
le biais notamment d’actions fortes. Concrètement, ce que Gérald Darmanin fait, c’est cracher à la tête de tous les Français qui pensent comme nous. Il y a quinze jours, lorsque je suis
passée dans l’émission « Balance ton post ! », les téléspectateurs devaient se positionner contre ou pour la dissolution de Génération identitaire. 68 % des téléspectateurs étaient contre la
dissolution de Génération identitaire.
Si la décision de justice devait dissoudre Génération identitaire, quel serait votre avenir ?
Concrètement, je ferai toujours partie de ceux qui continueront d’alerter, que ce soit sur les thématiques de l’immigration massive, de l’islamisation, etc. Je pense, notamment, à créer une chaîne YouTube qui pourrait être dédiée à cela et contribuer à éveiller une jeunesse à nos thématiques et continuer à faire partie des lanceurs d’alerte qui lèvent le voile sur ces thématiques encore très taboues dans les médias qui ne sont pas abordées. Pour ce qui est de Génération identitaire, je pense que tous les militants contribueront toujours au combat contre l’immigration massive, puisque tant qu’il y aura une politique migratoire folle, nous ferons partie de ces Français qui la dénoncent et qui souhaitent la combattre. Je ne sais pas vraiment quelle forme prendra ce combat-là. Ce qui est sûr, c’est que nous ne nous laisserons pas faire et que nous ferons toujours partie de la première ligne.
Agiter le spectre de la dissolution d’un groupe factieux, ou qualifié comme tel, est souvent le moyen pour un pouvoir de faire diversion. Ainsi, Gérald Darmanin a-t-il menacé récemment Génération Identitaire de cette sanction. Détermination sincère ou savante opération de communication politique ?
Loi de circonstance pensée en réaction aux évènements du 6 février 1934, la Loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et les milices privées n’a depuis jamais été remise en question. Et pour cause, elle offre au gouvernement la possibilité de dissoudre « toutes les associations ou groupements de fait » par décret rendu en Conseil des ministres. C’est tout de même pratique. Attentatoire au principe de la liberté d’association consacré par la loi du 1er juillet 1901, la possibilité pour l’exécutif de dissoudre un groupement est donc strictement encadrée, bien que son usage ait pu parfois surprendre au fil des ans, notamment après les évènements de mai 1968. Décidées par un décret présidentiel de Charles de Gaulle inspiré par son nouveau ministre de l’Intérieur Raymond Marcellin, les dissolutions de onze mouvements d’inspiration communistes-révolutionnaires étaient justifiés par ladite loi du 10 janvier 1936 dont les critères imprécis permettent de viser large.
Ces dissolutions administratives sont des mesures de police administrative qui s’entendent dans une logique préventive. L’exécutif agit contre la liberté d’association dans l’objectif de protéger l’ordre public. Pour ce qui concerne Génération Identitaire, il est autorisé de se demander sur quel article Gérald Darmanin se fonde pour demander cette dissolution administrative, fort peu commune quoique régulièrement envisagée. À telle enseigne qu’il convient de se demander s’il ne s’agit pas d’une diversion, ou, peut-être, d’une opération visant à faire bonne mesure après la dissolution controversée en octobre dernier de l’association musulmane BarakaCity, au motif selon le ministre « qu’elle incitait à la haine, entretenait des relations au sein de la mouvance radicale, se complaisait à justifier des actes terroristes ». Une dissolution qui a conduit le président de BarakaCity à demander l’asile politique en Turquie – prière de ne pas rire -.
Peut-on dire que Génération Identitaire entre dans cette catégorie ? C’est une ordonnance du 12 mars 2012 qui a codifié aux L.212-1 et L.212-2 du Code de la sécurité intérieure que pouvaient notamment être dissous par décret en Conseil des ministres « toutes les associations ou groupements de fait qui provoquent à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ou propagent des idées ou théories tendant à justifier ou encourageant cette discrimination, cette haine ou cette violence ». C’est, on le suppose, le reproche fait à Génération Identitaire. Mais le ministre de l’Intérieur a-t-il le degré de réflexion de Cyril Hanouna ?
Autre grief, plus baroque: les doudounes bleues de ses membres lors de patrouilles en montagne… L’un des griefs formulés à l’égard du groupe Génération Identitaire est que ses membres choisissent volontairement de circuler avec des vêtements rappelant ceux des gendarmes. Le 2 de l’article 1 de la loi du 10 janvier 1936 énonce que seront dissous les associations ou groupements de fait qui « en dehors, des en dehors des sociétés de préparation au service militaire agréées par le Gouvernement, des sociétés d’éducation physique et de sport, présenteraient, par leur forme et leur organisation militaires, le caractère de groupes de combat ou de milices privée ».
Les deux arguments que peut avancer l’exécutif semblent bien hasardeux, quand bien même des associations furent dissoutes sans motifs très sérieux par le passé… se reconstituant un peu plus tard, à l’image de la Ligue Communiste Révolutionnaire qui était une reconstitution d’une ligue dissoute appelée « Jeunesse communiste révolutionnaire » déjà dirigée par Alain Krivine. S’opposer aux politiques migratoires menées par un gouvernement est licite, ne constituant sûrement pas un appel à la haine. De la même manière, circuler en montagne avec une doudoune ne s’apparente pas à une activité de « milice privée », si les membres du groupe en question ne sont pas armés et ne se livrent pas à des manœuvres militaires. Gérald Darmanin ne peut d’ailleurs pas ignorer que Génération Identitaire aurait le droit à un recours juridictionnel non suspensif devant le juge administratif, lequel aurait pour tâche de vérifier la légalité interne du décret. Ce qui serait éventuellement reproché à Génération Identitaire devra donc entrer dans l’une des conditions explicitement prévues par le texte.
De plus, le juge contrôlera la proportionnalité de la mesure. Le trouble potentiel à l’ordre public sera soupesé, évalué, comparé à l’atteinte à la liberté d’association. Un tel décret ne saurait donc être pris à la légère, pour satisfaire l’opinion ou complaire aux belles âmes. Gérald Darmanin, par ses fonctions de ministre de l’Intérieur, devrait comprendre qu’on ne joue pas à la légère avec les libertés fondamentales d’expression et d’association. Elles sont le socle d’une démocratie libérale digne qui ne saurait être effrayée par la diversité idéologique. Ce n’est pas au juge administratif de s’interroger sur l’opportunité d’une décision de dissolution, c’est au pouvoir politique de le faire.
Billet d'humeur
Le 4 avril 2019, je prenais déjà la défense des « Identitaires ». Je persiste et signe.
On n’a pas encore entendu parler de dissoudre une seule des diverses officines gauchistes et anarchistes qui, depuis longtemps, organisent et exécutent la casse et l’agression des forces de l’ordre dans toutes les manifestations d’une certaine importance. On tolère et on subventionne des associations ouvertement anti-nationales comme SOS racisme. Mais le ministre de l’intérieur M. Darmanin, « scandalisé » par l’attitude de « Génération Identitaire », estime urgent de mettre fin à son existence.
Il faut dire qu’ils exagèrent. Ils s’affichent hostiles à l’Islam et à l’immigration massive que nous subissons. Impardonnable en effet !
Parmi leurs exploits récents ?
L’occupation symbolique et éphémère d’un chantier de construction d’une mosquée à Poitiers, la mise en place, symbolique aussi, d’un barrage anti-migrants à la frontière italienne, et, il y a deux ans, la mise en place sur le bâtiment de la CAF de Bobigny en Seine-St Denis d’une banderole réclamant que l’argent des Français aille aux Français et pas aux étrangers. Et voilà qu’ils viennent de récidiver. Sur un col des Pyrénées, fermé par le préfet, ils sont allés avec l’objectif affiché de signaler aux autorités les migrants clandestins qui le franchiraient quand même.
En d’autres termes, ils se contentent de manifester, avec banderoles, comme la loi les y autorise, sans agression aux personnes et sans dégradations aux biens publics ou privés. On voudrait bien que toutes les manifestations se passent aussi bien.
Le lecteur appréciera la dangerosité de ces énergumènes. Tous les adjectifs en « phobe » existants leur sont appliqués par la majorité des médias.
En fait, pour nos gouvernants, ils sont à la fois du poil à gratter et une aubaine. Ils attirent l’attention sur les carences coupables d’un état qui ne protège pas les Français dans leur propre pays. Et ça c’est un rappel insupportable. Mais, en contrepartie, ils offrent l’intérêt de permettre à bon compte d’essayer de montrer que l’état impartial frappe tous les « extrémismes ». Comme si renvoyer dos à dos l’islamisme criminel, qu’on n’ose même pas nommer, et les patriotes inquiets était une marque justifiée de courage et d’équilibre. Je soutiens « Génération Identitaire ».
Aujourd’hui, 104ème jour depuis le martyr de notre compatriote Samuel Paty ; 125.000 migrants de plus sont arrivés chez nous.
Général (2S) Roland DUBOIS
Volontaires Pour la France
Ile de France
Le ministre de l'Intérieur s'est dit « scandalisé par le travail de sape de la République des militants de Génération Identitaire » après leur opération médiatique menée pacifiquement il y a quelques jours dans les Pyrénées, à la frontière franco-espagnole. Mais qui sont en
réalité ceux qui sapent le travail de la République – sauf à penser que cette dernière travaille à la destruction de la nation française – si ce ne sont ceux qui bafouent notre Constitution et ses lois ? C'est à dire nos dirigeants qui oeuvrent ouvertement contre le bien commun et l'intérêt de la nation.
Décidément nos dirigeants ont une vision particulière de leurs devoirs en matière de défense du peuple français. Ils ont, en effet, un gros problème avec la défense des frontières que ce soit face au virus ou que ce soit face aux clandestins.
Une question légitime doit donc être posée.
Le ministre de l'Intérieur a-t-il été vexé par ces jeunes patriotes qui démontrent, une fois de plus, l'inaction de l'Etat dans un domaine éminemment régalien puisqu'il concerne son devoir d'assurer le respect de l'intégrité du territoire national face à toute entrée illégale dans notre pays ? A-t-il été vexé parce qu'ils mettent ainsi en lumière une faute majeure de l'Etat qui manque au premier de ses devoirs ? Ou faut-il comprendre que la République que sert le ministre de l'Intérieur travaille de façon délibérée à l'invasion de la France et refuse donc de protéger nos frontières ? On comprendrait mieux dans ce cas pourquoi ces jeunes patriotes sapent le travail de cette République.
Pour nous, Volontaires Pour la France, il est clair que l'Etat manque à ses devoirs à l'égard du peuple français dont il a la garde et auquel il doit sécurité et protection, et que la résistance à cette dérive devient obligatoire pour tous les patriotes.
C'est pourquoi les Volontaires Pour la France saluent le courage de cette jeunesse engagée pour la défense de notre identité et l’assure de son entière solidarité et de son total soutien dans ce combat qui nous est commun et qui doit mobiliser tous les patriotes.
Général (2s) Antoine MARTINEZ
Président des VPF
Canadidat à la Présidence de la République
C'est, en effet, la question qui est posée au ministre de l'Intérieur. Car scandalisé – oui, scandalisé – par le mouvement de Génération Identitaire, mouvement composé de jeunes
Français patriotes qui mènent un combat légitime par des actions retentissantes mais pacifiques, le ministre demande à ses services de réunir les éléments permettant sa dissolution.
Rien que cela !
Il est vrai que ces jeunes Français ont mené il y a quelques jours une opération anti-clandestins dans les Pyrénées à la frontière franco-espagnole. Ils ont ainsi, comme ils l'avaient fait dans les Alpes en 2018, démontré et révélé les carences de l'Etat qui ne protège la France et les Français ni de l'invasion, ni de l'islamisme, ni par conséquent de la violence et de la barbarie organisées qui en découlent. Alors, c'est intolérable pour notre ministre qui ne supporte pas d'être mis en cause car il est responsable de cette mission régalienne de l'Etat !
On se souvient du général Christian Piquemal, grand serviteur de l'Etat, arrêté à Calais en février 2016 pour avoir déjà voulu montrer la carence des pouvoirs publics incapables de protéger nos frontières. Il avait courageusement dénoncé la désastreuse gestion de la crise migratoire et l'inobservation des lois de la République et de notre Constitution au plus haut niveau de l'Etat, c'est à dire le président de la République lui-même qui est pourtant le garant de l'intégrité du territoire. Le tribunal l'avait relaxé mais les dirigeants de l'époque, frustrés, l'avaient cependant sanctionné désavouant ainsi une décision rendue par la Justice. Le ministre de l'Intérieur aujourd'hui veut répéter ce scénario. Le mouvement de Génération Identitaire et ses responsables ont été relaxés par le tribunal en décembre dernier de l'action engagée contre eux après leur intervention dans les Alpes en 2018. Mais, vexé par cette nouvelle action médiatisée, le ministre veut les sanctionner car il est « scandalisé par le travail de sape de la République des militants de Génération Identitaire. »
Manifestement nos dirigeants ont un gros problème avec la défense des frontières que ce soit
face au virus ou que ce soit face aux clandestins. Mais qui sont les responsables du travail de
sape, non pas de la République mais de la France ? Faut-il comprendre, Monsieur le Ministre,
que votre République travaille en fait à l'invasion de la France et donc, à terme, à sa disparition
et à celle de son peuple et que c'est contre ce funeste destin que ces jeunes Français auraient
tort de lancer l'alerte car ils s'y opposent ? Il faudrait alors que tous les patriotes attachés à leur
héritage spirituel et culturel qui ont l'amour de la France chevillé au corps et qui revendiquent le
droit du peuple français à sa continuité historique soient punis ! C'est bien connu, « en France,
on laisse en repos ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin »
(Chamfort).
Ce n'est pas notre République mais la vôtre qui, depuis trop longtemps, fracture, défigure et
martyrise la nation française ! En effet, comment expliquer autrement la situation dramatique
que vit notre pays avec les récents exemples de Conflans-Ste-Honorine avec Samuel Paty, de
Nice avec ces trois paroissiens assassinés dans la basilique Notre-Dame de l'Assomption, et de
ce jeune adolescent lynché il y a quelques jours à Paris par une meute de barbares, des actes
commis par des monstres qui n'ont rien à faire sur notre territoire mais que le laxisme et la
démission coupables de nos dirigeants permettent.
C'est votre République, Monsieur le Ministre, qui subventionne des ONG qui font entrer
illégalement des clandestins sur notre territoire collaborant ainsi à la destruction annoncée de la
nation et à la mise en place de tous les ingrédients qui conduisent inévitablement à la guerre
sur notre propre territoire.
C'est votre République, Monsieur le Ministre, qui bafoue ses propres lois et sa propre
Constitution en son article V, refusant ainsi de faire son devoir pour faire respecter l'intégrité du
territoire et qui se rend du coup hors-la-loi. Il faut donc bien admettre que l'Etat finit par trahir la
Nation !
Vous voulez dissoudre Génération Identitaire qui, en menant des opérations coup de poing
pacifiques, médiatisées et aucunement illégales, démontre la faute de l'Etat qui n'empêche pas
l'entrée sur notre territoire de clandestins et réclame le respect de la loi. Alors, votre déclaration
est-elle une simple étape de communication politique ou l'engagement dans un processus
dangereux qui confirmerait que l'Etat veut imposer l'entrée illégale de clandestins dans notre
pays pour satisfaire, contre le bien commun et l'intérêt de la nation, une idéologie mondialiste et
multiculturelle qui n'est, en fait, qu'une imposture sanglante ?
L'Etat serait donc bien inspiré de remplir sa mission première qui est de protéger son peuple et
son territoire de quelque agression que ce soit. Plutôt que de punir des lanceurs d'alerte qui
aiment leur patrie, il serait bien avisé de lutter avec détermination contre ceux qui vomissent la
France et qui œuvrent à sa destruction, et qu'il laisse agir en toute impunité.
La résistance à cette honteuse dérive d'un Etat qui ne défend ni ne protège plus la nation
devient aujourd'hui une obligation pour les Français attachés à l'identité de la France et à sa
culture.
Le 27 janvier 2021 Général (2s) Antoine MARTINEZ
président des VPF, candidat à la Présidence de la République
Il y a de cela quelques semaines, Gérald Darmanin annonçait sur Twitter la dissolution de l’ONG islamiste Baraka City. Immédiatement, sur le même réseau social, où, sur l’air des victimes (paroles de Camélia Jordana, fanfare du FLN), la plupart des jeunes prennent la défense des djihadistes après chaque attentat, tout ce que la France compte de racisés s’était indigné et avait exigé la dissolution parallèle de Génération Identitaire. Les figures de l’islamo-gauchisme avaient fait de même. Pas entendues sur le moment, elles ne désarmèrent pas. Le 4 janvier, dans Regards, revue progressiste ultra, elles y allaient carrément d’une tribune afin que « la haine » du « groupuscule d’extrême droite » soit enfin admise par les pouvoirs publics et entraîne sa chute.
Dans cette philippique, l’exagération voisinait avec le pur mensonge. Aubry, Autain, Thomas Portes et les autres écrivaient que les membres de Génération Identitaire se prêtaient à des « actions violentes, racistes et xénophobes ». Ils précisaient que « pas un mois ne s’écoule sans que ces nervis identitaires mènent des actions de terreur à travers le pays (sic) ». De quelles « actions » parlaient-ils ? Des ratonnades ? Des viols collectifs de femmes noires et arabes dans des fermes vendéennes ? Des décapitations de musulmans ? Des tueries au FAMAS dans des concerts de raï ? Non ! Il s’agissait du déploiement d’une banderole, de l’occupation du toit de la CAF de Bobigny, du « saccage » du siège d’SOS Méditerranée à Marseille. Dans l’esprit des auteurs de ce texte fort mal écrit, l’emploi du mot « terreur » visait bien sûr à amalgamer Génération Identitaire à l’islamisme politique radical – n’hésitez pas à ajouter une épithète, ça ne coûte rien –, à mettre sur le même plan – et même un peu devant, en fait – l’agit-prop d’un mouvement patriotique et les incessants massacres perpétrés, sur notre sol, par des islamistes. Pour justifier cette odieuse comparaison, nos Durutti des beaux quartiers versaient même dans une manipulation digne des heures les plus sombres de l’Union soviétique : « En octobre, en Avignon, c’est un homme portant un blouson de Génération Identitaire qui a braqué et menacé un chef d’entreprise avant d’être abattu par la police ». On se souvient que ce jour-là, déjà sur les réseaux sociaux, les mêmes fanatiques du vivrensemble s’étaient précipités sur ce détail ; ah ! avaient-ils claironné, on vous l’avait bien dit qu’à force d’humilier les musulmans, de gifler leur sensibilité, à force d’oser mêler l’islam aux crimes commis par des loups solitaires ou des déséquilibrés, vous alliez réveiller LABÊTIMONDE. Sauf que, apprit-on rapidement, le trentenaire qui avait erré en Avignon, arme à la main, était un ancien militant du PCF, qu’il avait fait dix séjours en HP, qu’il était inconnu au bataillon chez Génération Identitaire, et que le blouson en question, n’importe qui pouvait – et peut sans doute encore – en acheter un sur Internet. La suite de la diatribe était du même tonneau. En conclusion, ces contempteurs de l’identité française révélaient le véritable motif de leur appel à Darmanin : « Nous sommes extrêmement préoccupés par la décision rendue par la cour d’appel de Grenoble qui a prononcé une relaxe suite à l’occupation du col de l’échelle (sic) ». Au printemps 2018, en effet, des membres de Génération Identitaire avait fort pacifiquement manifesté, au sommet du col en question, contre l’invasion migratoire, sous les huées des médias qui les avaient présentés comme des nazis. C’est d’abord ce verdict qui avait poussé nos maquisards du XIe arrondissement à aligner des mots dans un texte si mal fichu que même Geoffroy de Lagasnerie – le Michel Foucault de Rennes-II – en aurait honte. Malgré le soutien de la magistrature, acquise à la cause antiraciste et à l’intersectionnalité, le droit n’avait pas permis de condamner les « nervis ». Après avoir lu ce torchon, je m’étais dit – j’ai des témoins – que Darmanin ne tarderait pas à céder afin d’envoyer un « signal » à la gauche qui, depuis deux siècles, dans ce pays dont elle déteste tant le peuple, oriente tous les « débats », est l’arbitre des élégances, domine le champ des idées comme la Mannschaft dominait autrefois les Bleus – Schumacher, on te retrouvera.
Eh bien voilà, ça y est, nous y sommes. Après avoir répété, dans les Pyrénées, sa placide opération des Alpes, Génération Identitaire est à nouveau accablé par « les Amis du Désastre » (Renaud Camus). Et cette fois, Darmanin a pris les choses en main. « J’ai demandé aux services du ministère de l’Intérieur de réunir les éléments qui permettraient de proposer la dissolution de Génération Identitaire », a-t-il twitté. En français, cela veut dire que des fonctionnaires – et des contractuels en plus grand nombre – zélés sont en train de fouiller les CV, les comptes, les draps, les chiottes de tous les membres de l’association. « Il n’est pas de grand homme pour son valet de chambre », écrit Goethe ; il est certain qu’en sondant de la sorte, les équipes du ministre de l’Intérieur trouveront ce qu’elles cherchent ; nos juges rouges-verts pourront ainsi, enfin, condamner ce « groupuscule » qui les fait tant cauchemarder, pèse tant sur leur conscience, qu’ils ont très mauvaise, comme tout gauchiste qui se respecte.
Quand on est patriote, on a le droit d’être en désaccord avec les actions menées par Génération Identitaire. On a aussi et surtout le devoir de se regarder
dans une glace et de se demander ce que l’on fait concrètement pour contrarier l’effondrement accéléré de la civilisation française. Génération Identitaire, avec qui je n’ai aucun lien, dont je
ne connais aucun des membres, se bouge, permet à de jeunes gens de se retrouver au milieu des décombres sous le poids desquels, isolés, promis à l’amertume par un système qui vise justement à
nous briser moralement, nous croulons. Et il n’hésite pas, ce mouvement, à occuper cette rue dont la gauche se croit propriétaire. Même s’il commet peut-être des erreurs stratégiques ou de
communication – qui n’en commet pas ? –, il contribue au réarmement moral et intellectuel de la jeunesse française contre les
puissances qui désirent la liquider. Son programme est, il me semble, plein de bon sens : il affirme que la France appartient d’abord aux
Français. Ceux qui pensent que cette revendication est raciste n’iraient jamais contester que l’Algérie appartient aux Algériens, le Bénin, aux Béninois, la Thaïlande, aux
Thaïlandais.
Macron vient de lancer un « débat » sur l’identité nationale. Nul doute que ce dernier aussi ridicule que celui qui avait accompagné les dernières
semaines du mouvement des Gilets jaunes. C’était en effet pitié que tous ces élus des territoires qui
râlaient parce qu’ils n’avaient pas qui une médiathèque, qui une rocade, qui une dotation suffisante pour mieux nourrir le clientélisme sans lequel ces notables républicains resteraient dans
l’ombre à laquelle leur médiocrité les destine. Quel « débat » sérieux est possible quand le pouvoir progressiste en choisit à la fois le cadre, les termes et les participants ? La
dernière fois que nous eûmes droit à un raout de ce genre, sous Sarkozy, nous gagnâmes un musée de l’Immigration… De celui-là sortira peut-être un musée Adama Traoré.
Source : Causeur
Source : Bd. Voltaire.
Voilà une jeunesse française qui défend les valeurs de la France, et voilà un jeune ministre de l’Intérieur qui annonce qu’il est prêt à dissoudre cette association. Au cours d’une conférence de presse où il présentait, avec Marlène Schiappa, les résultats de son ministère, Gérald Darmanin a déclaré tout de go, et menaçant, sur le ton lapidaire qu’on lui connaît : « J’ai effectivement été particulièrement scandalisé par le travail, si j’ose dire, de sape de la République des militants de GI qui ne sont pas à leur premier coup d’éclat. »
Puis il a précisé sa pensée : « Si les éléments sont réunis, je n’hésiterai pas à proposer la dissolution. »
Nous avons donc un ministre de l’Intérieur qui se refuse à dissoudre les mouvements antifas dont la violence est permanente dans leurs manifestations et qui, peut-être vexé que ses propres troupes soient incapables de faire respecter la loi, se venge sur ces jeunes gens plein d’idéal.
Des jeunes gens qu’Éric Naulleau, le partenaire d’Éric Zemmour sur Paris Première, n’hésite pas à décrire comme des zozos qui pourraient être aussi dangereux que ceux qui ont envahi le Capitole. Cette prise de position télévisuelle qui a peut-être influencé la place Beauveau a été faite, ce 21 janvier, lors de l’émission « Balance ton post ! » dans laquelle Cyril Hanouna avait invité Thaïs d’Escufon, porte-parole de GI. Sur le plateau, bien sûr, les invités, en dehors de Geoffroy Lejeune et de Jean Messiha, n’ont pas cesser de ridiculiser la militante identitaire. Mais si les réseaux sociaux bien à gauche et même plus qu’à gauche se sont déchaînés pour protester contre sa présence, les téléspectateurs, eux, n’ont pas suivi : 65 % se sont déclarés en faveur de l’invitation faite à la jeune militante.
La présence de la jeune fille faisait suite à une nouvelle action du mouvement. « Votre mouvement d’extrême droite GI mène, depuis ce mardi matin, une opération contre le risque terroriste et migratoire baptisée Mission Pyrénées, une opération anti-migrants pour sécuriser les frontières. En fait, vous vous prenez pour qui ? À faire des actions comme ça, vous êtes qui ? »
Qui sont ces jeunes gens toujours vêtus de bleu dans leurs actions ? On se souvient des images au col de l’Échelle, près de Briançon, d’où ils bloquaient le passage aux migrants venus d’Italie. Condamnés lourdement en première instance pour « exercice d’activité dans des conditions de nature à créer une confusion avec une fonction publique », la cour d’appel de Grenoble les avait relaxés en décembre 2020.
Sur leur site, voici comment ils se décrivent : « Nous appelons la jeunesse à relever la tête : face à la racaille, face à ceux qui veulent fliquer notre vie et nos pensées, face à l’uniformisation des peuples et des cultures, face au raz de marée de l’immigration massive, face à une École qui nous cache l’histoire de notre peuple pour nous empêcher de l’aimer, face à un prétendu vivre ensemble qui vire au cauchemar… GI est la première ligne de la résistance. »
Y a-t-il vraiment matière à dissolution ?
Cyril Hanouna n'a pas le choix. Face à la montée des racailles, des salafistes et de la gauche anti-juive, il doit donner la parole aux résistants de Génération Identitaire. Il vient de s'exécuter dans son émission "Touche pas à mon poste" - quitte à faire semblant de vouloir faire interdire ce mouvement légal et populaire qui gagne en puissance.