Les vaccins anti-Covid prolongent-ils la contagiosité ? - Le 01/07/2022.
Une étude de Boucau et al.,
menée aux USA et publiée par le NEJM sous la forme d’une « lettre à l’éditeur », indique que les personnes boostées restent plus longtemps contagieuses que les non vaccinées.
Les auteurs ont mesuré, de deux façons différentes, la quantité de virus susceptible de se propager, présente dans les fosses nasales de 66 patients, dans un délai
de 5, 10, 15 et 20 jours après un premier tests PCR positif.
Bien que les résultats ne soient pas « en béton » du fait du relativement faible nombre de patients impliqués*, ils semblent indiquer une tendance
nette : les boostés (c’est-à-dire les personnes ayant reçu une 3ème dose de vaccin anti-Covid), mais aussi, dans une moindre mesure, les « simples vaccinés », mettent plus de temps
à se débarrasser du virus que les non-vaccinés.
Les deux méthodes utilisées consistent à mesurer le temps entre le premier test positif et soit la survenue d’un test PCR négatif (1ère méthode), soit l’incapacité
du virus prélevé par écouvillon à se développer en culture — cette deuxième méthode est a priori plus rigoureuse que les tests PCR, qui peuvent être positifs sur la base de résidus de virus
morts, non contaminants.
Les patients inclus dans l’étude étaient testés 3 fois par semaine pendant au moins 15 jours et jusqu’à un PCR négatif. L’objectif principal de l’étude était de comparer la persistance des variants Delta et Omicron dans l’organisme, mais elle a également permis de comparer les
différents statuts vaccinaux.
Les résultats sont apparemment clairs, et devraient ouvrir la voie à une réflexion sérieuse*. Ces graphiques sont extraits de la Figure 1. de l’étude :
Par la méthode des tests PCR, on voit que tous les patients sont devenus « négatifs » au 20ème jour.
Pour une meilleure lisibilité, on peut traduire les chiffres en pourcentages de tests positifs parmi la population initiale de chacun des 3 statuts
vaccinaux :
En 20 jours, tous les patients sont redevenus négatifs (0 % de PCR positifs), mais les différences sont spectaculaires aux jours 10 et 15 : au jour 10, il
ne reste que 31 % de non vaccinés positifs, mais encore 76 % de vaccinés positifs et 62 % de boostés positifs. Dit autrement, le taux de positivité des vaccinés et/ou boostés est
plus de deux fois plus élevé que celui des non vaccinés. Au jour 15, avec 24 % de positifs, les vaccinés seraient proportionnellement 4 fois plus nombreux que les non-vaccinés à être encore
testés positifs (mais les boostés, seulement un tiers de plus que les non-vaccinés : 6 % + un tiers de 6 % = 8 %.)
Selon la méthode des mises en culture de virus, les résultats sont différents, mais les différences portent essentiellement sur l’inversion du rapport entre
vaccinés et boostés :
Ce résultat indique que les tests PCR positifs au jour 15, observés à la figure précédente, correspondaient à des traces de virus incapables de contaminer :
aucune culture n’a permis de reproduire le virus.
Mais au 10ème jour, les différences entre groupes sont sensibles :
Cette fois, au jour 10, ce sont les boostés qui semblent 5 fois plus souvent porteurs de virus transmissible que les non-vaccinés, et les vaccinés un tiers de plus
que les non-vaccinés.
Quelle que que soit la méthode de mesure (test PCR ou culture), les non-vaccinés sont les plus rapides à se débarrasser du virus et donc à cesser d’être
contagieux.
Bien sûr ces chiffres devraient être affinés en répliquant l’expérience sur davantage de patients, mais si la tendance générale qu’ils indiquent se confirme*, à
savoir que les injections ralentissent la disparition du virus dans l’organisme, cela pourrait expliquer nombre d’observations paradoxales observées depuis 18 mois. Par exemple :
– Le fait que dans de nombreux
pays, la première campagne de vaccination ait été suivie d’un regain épidémique pourrait s’expliquer par le fait que les personnes vaccinées restent contagieuses plus longtemps et deviennent
des « super-propagateurs ».
– Pour les mêmes raisons, cela expliquerait le fait que les pays les plus vaccinés ne connaissent pas une baisse notable de l’épidémie.
– L’inefficacité du Paxlovid sur les
vaccinés s’expliquerait aussi : en interrompant seulement le mécanisme de réplication du virus, le traitement de 5 jours par Paxlovid ne suffirait pas à l’organisme des personnes vaccinées
pour éliminer le virus, lui permettant de reprendre sa prolifération dès l’arrêt du traitement. Cela expliquerait notamment le phénomène de “rebond du Covid” observé chez nombre de patients
traités par le Paxlovid. (L’exemple récent d’Anthony Fauci,
conseiller santé des gouvernements états-uniens depuis des décennies, en est une illustration parmi d’autres : vacciné et boosté, mais testé positif, il est traité au Paxlovid, et est testé
négatif après 5 jours de traitement, puis il est de nouveau testé positif au bout de 4 jours, avec de plus forts symptômes qu’avant le traitement.)
– Cela serait compatible avec l’hypothèse selon laquelle les vaccins à ARNm ne sont efficaces contre les formes sévères que parce qu’ils affaiblissent la réponse
immunitaire, empêchant par là-même l’orage de cytokines qui conduit à la plupart des formes sévères de Covid-19. (Cette hypothèse d’un affaiblissement du système immunitaire par les injections de
vaccins à ARNm est elle-même soutenue par des travaux scientifiques et par diverses
observations de cliniciens, constatant une importante résurgence d’infections — zona par exemple — et de cancers.)
Enfin, si les observations menées par Boucau et al. reflètent la réalité*, cela inverserait radicalement le raisonnement jusqu’ici répété sans
relâche par les autorités ! Au lieu d’être suspendus, les soignants non-vaccinés devraient être promus pour leur meilleure sécurité vis-à-vis des patients, et le message qu’il faudrait
délivrer au public serait « Pour protéger les autres, ne vous faites pas vacciner contre le Covid-19 ! »
Ce message sera-t-il bientôt repris par le gouvernement et par les grands médias ?
*[Mise au point du 3/7/2022] Les comparaisons entre groupes non-vaccinés, vaccinés et boostés menées par Boucau et
al. n’ont pas atteint le seuil de significativité statistique, et ne constituent donc pas une “preuve” formelle de la plus rapide disparition du virus chez les non-vaccinés. Mais elles
apportent un indice, qui devrait susciter la vérification de ces résultats par une étude sur un plus grand nombre de patients. Une telle étude, qui ne nécessite pas d’autre
intervention que des prélèvements réguliers sur des patients, pourrait rapidement être mise en œuvre. Il suffit d’une volonté politique ou scientifique.
Comme l’a fait remarquer un lecteur, Pi ne montrant pas le bout de son nez après omicron, c’est Pox qui prend le relais, avec un discours des autorités mi
inquiétant, mi rassurant. On nous dit qu’il n’y a pas de formes graves, ce qui est rassurant, mais on nous annonce des vaccinations, ce qui l’est moins. Qu’en est-il ?
Une simulation de pandémie à
Monkeypox avait été faite il y a 14 mois, faisant dire que c’était prévu, voire organisé. Non. Cet organisme est sérieux, les responsables également, et la maladie n’est pas si rare
et ancienne. Faites 20 simulations avec des germes différents pour des épidémies de ce type, il y en aura forcément une qui tombera juste. Si le résultat de cette étude est inquiétant, c’est
parce que c’est une simulation dans l’hypothèse d’une guerre bactériologique, avec infestation initiale massive, ce qui n’est pas le cas ici.
Premier cas en France le 19 mai, 5 cas le 24 mai, 7 le 25, et en quelques jours en Europe : GB (57), Espagne (34), Portugal (37), Pays-Bas, Italie,… plus de 200
cas hors Afrique, dans une vingtaine de pays. Tout le monde semble touché.
La variole du singe, orthopoxvirose simienne pour son nom scientifique, est due à un virus, entraînant une maladie évoquant la variole. Cette maladie,
transmise par les singes, est endémique en Afrique, le premier cas humain semble avoir été détecté au Congo chez un jeune garçon de 9 ans, qui n’aurait pas survécu. Les réservoirs sont les
singes, mais également les rats (qui est le principal hôte) et les écureuils. Elle se manifeste par une forte fièvre, céphalées et douleurs ostéomusculaires les premiers jours, puis
évolue rapidement en éruption cutanée, avec la formation de croûtes. Le malade est contagieux une à 2 semaines.
Hors Afrique, les premiers cas semblent avoir été décrits aux USA, avec des patients en contact avec des chiens de prairie domestiques, infectés par des
rongeurs africains importés. Pour la transmission chez l’homme, on avait jusqu’à ce jour évoqué un contact avec du sang, des lésions cutanées, des sécrétions d’animaux malades. Il semble
toutefois que les premiers cas décrits aujourd’hui concernent des personnes non en contact avec des singes, la plupart étant homosexuels ou immunodéprimés, sans contact avec des animaux ou
des personnes rentrant de zones endémiques. Si ce virus peut être attrapé via une activité sexuelle, “ce n’en est pas pour autant une maladie sexuellement transmissible”, affirmation surprenante de
l’OMS en contradiction avec la majorité des premiers cas observés. Par ailleurs, certains peuvent se poser des questions quant à la diffusion d’une épidémie sur un terrain malmené
depuis un an par de multiples agressions et perturbations immunitaires.
Est-ce une maladie grave ? Oui et non.
Oui si on laisse faire, car elle est 10 fois plus mortelle que la covid. En 2020, plus de 4000 cas en Afrique, avec
140 morts, ce qui donne une létalité de 3,6%. L’an dernier au Congo, 58 décès, soit près de 10% de mortalité ! Si la Covid n’est dangereuse que pour les plus âgés avec comorbidités, la
Monkeypox touche toutes les tranches d’âges, les plus jeunes semblant faire les formes les plus graves. Par contre elle est moins contagieuse. Il n’y a pas de traitement médicamenteux connu
(en fait un viendrait de sortir, il n’y a pas de recul), pas de vaccin spécifique.
Non, en raison de la faible contagiosité (à confirmer, mais cela est le cas depuis des décennies) et de la vaccination
contre la variole, qui serait efficace à 85%, et serait donc à même de stopper l’épidémie en vaccinant les cas contact, contrairement à la covid. Maintenant d’où sortent ces 85% ?
Mystère. Depuis deux ans, on a vu beaucoup d’affirmations sans bases scientifiques.
L’éradication de la variole a été obtenue grâce à la vaccination (ce que certains contesteront, je n’en doute pas…), et depuis 1980 on considère qu’elle a
disparu, et on ne vaccine plus (depuis 1984 en France), tout en constituant des stocks, uniquement pour des raisons militaires, en cas de guerre bactériologique, surtout à la suite des
attentats du 11 septembre 2001. Brigitte Bourguignon sur RTL le 25 mai le confirmait : “Il y a des stocks stratégiques ».
Le virus de la variole est un orthopoxvirus, de la même famille que le Monkeypox, et celui de la vaccine qui touche les vaches. La vaccination contre la variole
a été inventée par Jenner, chirurgien anglais, en 1796, première vaccination au monde.
Si les première et seconde générations du vaccin n’étaient pas dénuées d’effets secondaires pouvant être graves (encéphalites), la troisième ne l’est plus. Dans
cette troisième génération, à virus vivant atténué non réplicatif, deux principaux vaccins : l’ACAM2000 et surtout l’IMVANEX, de la société de biotechnologie danoise Bavarian Nordic
(AMM en France et en Europe). À savoir : ces vaccins n’ont pas été testés en dessous de 18 ans (surprenant, et qui ne sera pas un obstacle pour certains.. ), et chez les femmes
enceintes.
La HAS préconise la vaccination
des personnels de santé, il y en a qui vont être contents. « Les personnes adultes contacts à risque d’exposition au Monkeypox tels que définis par Santé
publique France, incluant les professionnels de santé exposés sans mesure de protection individuelle ». Cette phrase est ambiguë, ne limitant pas expressément aux cas
contacts. “Exposé” n’est pas” contact”, tous les professionnels de santé étant exposés, mais pas forcément contacts.
En cas de contact, il faut vacciner entre 4 et 14 jours, après c’est inutile. Le schéma est à 2 doses espacées de 28 jours, 3 doses pour les
immunodéprimés.
Selon BFM qui cite
un document du Ministère daté de 2006, nous aurions un stock de 70 millions de doses, stock passé à 82 millions selon La
Tribune de novembre 2015. Le problème est qu’il s’agirait de vaccins utilisés en France avant les années 80, pour certains fabriqués durant les années 70, qui ont été contrôlés par
l’Agence française de sécurité des produits de santé, qui les a jugés “stables” en 2006. Ce point met à mal les propos de notre Ministre, qui s’appuie sur ces stocks qui pourraient être vieux
de plus de 40 ans, alors que nos voisins, comme l’Espagne, commandent de la troisième génération. Il serait intéressant de savoir si ces stocks ont été renouvelés depuis 2015, car à cette
date, La Tribune, qui avait enquêté, constatait que l’étranger renouvelait avec la troisième génération danoise, mais qu’en France, “Tout le monde se renvoie la
balle et donc personne ne prend de décision”. Ce sont sans doute les mêmes qui ont géré à l’époque les stocks de masques. Cet article de la Tribune de 2015 est à lire, aujourd’hui
il serait totalement catalogué comme complotiste, je l’ai archivé, au cas où… La nature de ce stock évoqué par la ministre est à confirmer, Buzin et Véran l’ont-ils mis à
jour ? C’est une question, pas une affirmation.
Maintenant, si nos vaccins sont périmés, soyez sans crainte, Pfizer est là et va nous sauver. Il y a une semaine, la Food and Drug
Administration aurait annoncé qu’elle avait approuvé la version intraveineuse du TPOXX® (tecovirimat) pour une utilisation aux États-Unis pour traiter la variole du singe. Le médicament a été
créé par SIGA Technologies, qui a formé un partenariat lié au médicament avec Meridian Medical Technologies en 2019. Meridian est une filiale du géant pharmaceutique Pfizer qui fabrique
principalement des antidotes pour les armes chimiques. L’EMA avait déjà validé le produit il y a 6 mois, pour traiter la variole du singe.
Covid-19 – Deux graves exemples d’incohérences
Le 11/02/2022.
Soignants sacrifiés sans raison
Rappelez-vous : en été 2021, l’idée que les vaccins anti-Covid disponibles en France empêchaient d’être contaminé et de contaminer autrui était si fortement mise en
avant par les autorités et les médias, et apparemment adoptée par une partie de la population, que cela a justifié qu’on éloigne les soignants non vaccinés des patients. (On a même
été plus loin, en leur interdisant de
pratiquer par téléconsultation, et en les privant de revenus.)
Aujourd’hui, on sait bien que les vaccins anti-Covid n’empêchent pas de contaminer autrui. Mais quelles conséquences en tire-t-on ?
Entend-on des médias ou les autorités politiques reconnaître que l’idée qu’ils mettaient en avant l’été dernier était en fait une pure croyance, sans aucun
fondement scientifique, et désormais reconnue comme fausse ?
Les entend-on remettre en question la méthode du gouvernement, qui a consisté à prendre une croyance sans fondement scientifique comme base d’une des mesures les
plus répressives et les plus arbitraires que le pays ait connu depuis longtemps, à savoir la suspension sans salaire des soignants non vaccinés ?
A-t-on réintégré les soignants suspendus ? Leur a-t-on présenté des excuses, en leur versant tous les salaires qu’ils n’auraient jamais dû cesser de
recevoir ? A-t-on dédommagé les médecins libéraux pour l’interdiction d’exercer qui leur a été faite ?
Non : au lieu de cela, on prolonge et aggrave l’injustice faite aux soignants suspendus en laissant perdurer leur exclusion de la société, et on demande aux
soignants vaccinés de venir travailler même quand ils sont contaminés.
Et les soignants suspendus ont beau alerter sur leur sort, les médias ne
s’en émeuvent pas et ne relaient rien. Jusqu’où la « mission » que la plupart des grands médias se sont fixée dès décembre 2020, à travers la Trusted New Initiative, va-t-elle
les conduire ? Cette mission était alors résumée par le Directeur Général de
l’Union Européenne de Radio-Télévision, la plus grande alliance de médias de service public dans le monde : « La confiance du public dans les vaccins est essentielle à leur
adoption et à la réussite – ou non – de la lutte contre la propagation du virus. »
« Créer la confiance du public » et « informer » sont a priori deux choses très différentes. Mais on le constate jour après jour : depuis plus d’un an, les plus
grands médias écrits et audiovisuels du monde, les principales agences de presse (AFP, Associated Press, Reuters…), ainsi que les grands réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Youtube, Instagram) et
le moteur de recherche Google ont pris parti.
Toute information critique sur la sécurité ou l’efficacité des vaccins, sur la pertinence de la stratégie vaccinale, ou sur l’existence de traitements préventifs
alternatifs ou de traitements précoces, fût-elle le résultat de travaux scientifiques publiés, est ignorée par les médias, invisibilisée par Google et censurée par les réseaux sociaux.
Ce parti pris va donc jusqu’à ne pas s’émouvoir un instant de l’arbitraire, désormais manifeste aux yeux de tous, que subissent les soignants suspendus, ni du
maintien incompréhensible des décisions prises il y a plusieurs mois sur la base de croyances fausses.
Quelle société, quels médias, quel gouvernement est-ce là ?
Les vaccins protègent-ils des formes graves ?
Depuis que l’idée que les vaccins anti-Covid empêchent les contaminations est abandonnée, la justification des mesures de contrôle généralisé via le passe vaccinal
repose désormais sur l’affirmation que les vaccins protègent des formes graves et que la vaccination de tous permettrait de soulager les hôpitaux, et principalement les services de Soins
Critiques.
Justification faible et brandie sans discernement, puisque par exemple les jeunes, qui ne se retrouvent quasiment jamais à l’hôpital à cause du Covid-19 et encore
moins en soins critiques, et qui ont à craindre des effets
secondaires des vaccins anti-Covid, ne sont pas dispensés du passe vaccinal. Mais ce n’est pas tout.
Pour affirmer que les vaccins protègent des formes graves, on s’appuie beaucoup sur les chiffres publiés par la DREES. (Exemples ici ou là, par exemple.)
Or, ceux qui utilisent les chiffres de la DREES comme preuve de l’efficacité des vaccins pour protéger des formes graves ou des décès oublient ou ignorent que ces
chiffres sont entachés de plusieurs biais. Certains ont été décrits ailleurs, mais on s’attardera sur l’un
d’entre eux, qui remet sérieusement en cause la validité des conclusions généralement tirées des chiffres de la DREES.
Comme l’explique le
Parisien, la DREES part du fichier SI-VIC, qui recense les personnes hospitalisées en France avec un diagnostic de Covid-19 (et qui précise celles qui sont admises en Soins Critiques et
celles qui décèdent). Ce fichier n’indique pas le statut vaccinal des patients, mais la DREES le rapproche d’un autre fichier : VAC-SI, qui, lui, recense les dates de vaccination des personnes
vaccinées. Grâce aux données personnelles indiquées sur chacun de ces fichiers, la DREES est capable de retrouver le statut vaccinal de chaque patient enregistré dans SI-VIC. (En fait, ce n’est
pas tout-à-fait le cas, et des approximations sont visibles dans les donnée de la DREES, mais on ne s’attardera pas ici sur cette question.)
En recoupant également avec un troisième fichier (SI-DEP, qui recense les tests de dépistage du Covid), la DRESS peut aussi vérifier le statut virologique des
patients hospitalisés s’ils ont récemment été testés.
A première vue, la DREES peut donc ainsi fournir des chiffres qui permettent de compter combien de patients non vaccinés sont admis chaque jour à l’hôpital, entrent
en soins critiques ou décèdent, et également combien de patients vaccinés avec une dose, combien de vaccinés avec deux doses etc.
A première vue, oui. Mais il y a un énorme biais, et les chiffres ne permettent absolument pas de compter ce qu’on croit compter.
Et la raison de ce biais, étonnante, est que depuis l’été 2021 il faut montrer un passe sanitaire pour entrer à l’hôpital.
Explications
Ce que ni le Parisien ni aucun grand média n’expliquent, c’est la façon dont le fichier SI-VIC fonctionne, et les conséquences de ce
fonctionnement sur les chiffres de la DREES.
Comme l’explique la « documentation détaillée » de SI-VIC (se rendre ici, et cliquer sur
« SYNTHÈSE »), un patient qui se trouve à l’hôpital, quelle que soit la raison de son hospitalisation, est inscrit dans le fichier SI-VIC et compté comme « patient Covid »
sitôt qu’un diagnostic de Covid-19 est posé. Pour cela un diagnostic biologique, c’est à dire un test positif, suffit. On peut donc être « patient Covid » avec sa fiche créée dans
SI-VIC en étant testé positif mais asymptomatique, et hospitalisé pour l’extraction d’une dent de sagesse ou une opération du cœur, par exemple.
La question des « patients Covid » hospitalisés pour d’autres causes commence d’ailleurs à être abordée dans les médias, depuis que
Santé Publique France publie des données à ce sujet.
Le fait que depuis août 2021 un passe sanitaire soit demandé à toute personne entrant à l’hôpital pour autre chose qu’une urgence a donc une conséquence : les
patients vaccinés peuvent entrer à l’hôpital sans que leur statut virologique soit connu. Un patient vacciné qui se trouve être positif et asymptomatique, s’il n’a pas fait de test récent et
n’est donc pas inscrit dans le fichier des tests SI-DEP, pourra entrer à l’hôpital sans que personne ne sache qu’il est positif, et il ne sera pas inscrit dans SI-VIC. Il n’apparaîtra donc pas
dans les chiffres de la DREES.
A l’inverse, hormis aux urgences, un patient non-vacciné doit faire un test pour entrer à l’hôpital. Un test positif n’empêche pas une hospitalisation, pour une
opération programmée par exemple, mais il conduit bien sûr à être inscrit dans le fichier SI-VIC.
Quelles conséquences ? Tous les patients positifs non vaccinés hospitalisés sont inscrits dans SI-VIC, tandis que seule une partie des patients positifs
vaccinés le sont.
Un patient asymptomatique hospitalisé pour une chimiothérapie ou une opération du cœur sera inscrit dans SI-VIC et sera comptablisé par la DREES s’il n’est pas
vacciné (puisqu’il devra se faire tester juste avant), mais pas nécessairement s’il est vacciné : vacciné, son passe suffira, et il ne sera comptabilisé comme « patient Covid » que
s’il a fait un test récent, ce qui n’est pas obligatoire.
Il apparaîtra donc forcément dans les chiffres de la DREES s’il n’est pas vacciné, mais pas forcément s’il est vacciné.
De même, si ce patient est placé en réanimation (donc en soins critiques) après l’opération, il apparaîtra dans les chiffres « soins critiques » de la
DREES s’il n’est pas vacciné, mais pas forcément s’il est vacciné.
Et s’il décède, de la même façon, il apparaîtra dans les chiffres « décès covid non vacciné » de la DREES s’il n’est pas vacciné, Et s’il décède, de la
même façon, il apparaîtra dans les chiffres « décès Covid non vacciné » de la DREES s’il n’est pas vacciné, alors que s’il est vacciné il n’apparaîtra pas nécessairement dans les rubriques «
décès Covid vacciné » de la DREES.
Le décompte des « patients Covid »hospitalisés, en soins critiques,
ou décédés n’est donc pas fait de la même façon selon que les patients sont vaccinés ou non. Dans un cas le décompte est partiel,
dans l’autre il est exhaustif.
Qui plus est, du fait de la vague de contaminations générée par le variant omicron depuis décembre 2021, qui conduit en immense majorité à des formes de Covid-19
très peu voire pas symptomatiques du tout, la part des patients vaccinés positifs absents du fichier SI-VIC a des chances d’être élevée.
Or, c’est précisément sur les chiffres produits par la DREES sur la base des hospitalisations de décembre 2021 et de janvier 2022, en pleine vague omicron, que se
basent les médias pour affirmer que les patients non vaccinés sont surreprésentés en soins critiques par rapport à leur poids dans la population générale.
Une double confusion est donc systématiquement faite par les médias et les autorités politiques :
1° ils considèrent que tous les patients inscrits dans les colonnes « soins crtiques » présentées par la DREES sont en soins critiques à cause de
formes graves du Covid-19. Or, ce n’est vrai qu’en partie : tous les patients dépistés positifs au Covid-19 mais présents en soins critiques suite à une opération ou à un autre
problème de santé sans rapport avec le Covid-19 y sont également comptabilisés.
Et 2°, comme on vient de le voir, ils ignorent que ce a s de figure a davantage de chances de concerner des patients non vaccinés que des vaccinés.
Il faudrait pouvoir répondre à ces deux questions : dans quelle mesure la surreprésentation des « patients covid » non-vaccinés en soins critiques
est-elle due à l’efficacité des vaccins contre les formes graves, et dans quelle mesure à l’absence dans les chiffres de la DREES d’une partie des « patients Covid » vaccinés en soins
critiques ? Si on incluait dans les chiffres de la DREES tous les patients vaccinés présents en soins critiques pour d’autres causes que le Covid-19, et dont la positivité n’a simplement pas
été détectée, y aurait-il encore une surreprésentation des non-vaccinés ?
En attendant d’avoir la réponse à ces questions, on ne peut donc pas s’appuyer sur les chiffres de la DREES pour affirmer que les vaccins sont efficaces contre les
forme graves.
Les traitements protègent-ils des formes graves ?
Une dernière remarque : si les médias et les agences gouvernementales telles que la DREES mettent activement le projecteur sur la différence de représentation
des personnes vaccinées et non-vaccinées parmi les patients en soins critiques, y a-t-il eu une seule enquête menée pour savoir quelle proportion de patients admis en soins critiques à cause du
Covid-19 étaient en carence de vitamine D ? Ou pour savoir quelle proportion d’entre eux avaient bénéficié d’un traitement précoce dès les premiers symptômes ?
Si les patients carencés en vitamine D et non-traités (vaccinés ou pas) « encombraient » les services de soins critiques, ne serait-il pas utile de le
savoir ?
Comme on l’a écrit et répété, les autorité sanitaires n’ont
jamais cherché à connaître l’efficacité des traitements préventifs tels que la supplémentation des carences en vitamine D, ni des traitements précoces tels que l’azithromycine, l’ivermectine, les
anti-asthmatiques, la mélatonine, la Bétadine, ou même certains antidépresseurs. Tous ces traitements ont pourtant fait l’objet de multiples essais cliniques avec des résultats positifs, et sont
prescrits en France contre le Covid-19, par des médecins qui ne se conforment pas aux instructions ministérielles, mais qui ne peuvent pas s’exprimer en public et témoigner de leurs observations,
sous peine de poursuites par l’Ordre des Médecins.
Si — à tort comme on vient de le voir — les autorités prétendent établir l’efficacité des vaccins contre les formes graves en observant les patients hospitalisés,
comment justifier qu’elles n’aient toujours pas cherché à observer l’efficacité des autres options thérapeutiques ?
La protection à 95% se déplume petit à petit. Pensant au départ être couverts, atteindre une immunité collective et en terminer avec l’épidémie, ce pourquoi sont faits habituellement les vaccins,
on a appris que l’immunité collective était une utopie inaccessible. Ensuite on apprend que nous n’étions couverts que quelques mois, mois dont le nombre a rapidement diminué pour tomber
officiellement à trois. Officiellement car en pratique on se demande si on ne doit pas compter maintenant en semaines, vu le nombre de tri-vaccinés qui profitent de l’omicron, nombre de ministres
donnant l’exemple à ne pas suivre, en contradiction avec leurs affirmations. Maintenant, on ne nous parle même plus de protection, tant cette non efficacité devient de plus en plus difficile à
cacher, mais uniquement de protection de formes graves. Exploit : en 12 mois on est passé d’un vaccin qui promettait la lune, à 4 doses sans protection contre l’infection.
Alors qu’en est-il de cette protection des formes graves ? Est-elle en train de s’étioler comme les promesses précédentes ? Cette protection ne semble pas si évidente, et si elle
existe, il faut la chiffrer pour évaluer le rapport bénéfice/risque, qui n’est plus celui d’il y a un an.
Si on suit les annonces politiques, que l’on regarde rapidement certains chiffres, oui, il semble indéniable que la vaccination a un effet, diminuant les formes graves. Qu’en est-il si on creuse
un peu plus loin ?
Tout d’abord, intellectuellement, un vaccin qui ne marche pas, qui ne protège pas de l’infection, comment peut-il être efficace sur l’infection ? Surtout si on sait qu’il correspond à un variant
qui a deux ans, et qu’il n’agit peu ou pas sur les dernières versions du virus ? C’est une simple question de logique, mais les lois de la nature et leur logique sont parfois impénétrables.
Ensuite, comment évaluer cette protection contre les formes graves ? 2 critères : le premier est le nombre d’hospitalisations : la forme bénigne, on reste chez soi, et la forme
plus grave, on n’est pas bien, on est hospitalisé. Second critère : les décès.
HOSPITALISATIONS
En ce qui concerne les hospitalisations, cette protection est loin d’être évidente. Voici la courbe des hospitalisations depuis 2 ans.
Nous avons autant d’hospitalisations que dans les 3 vagues sans vaccin. On peut donc se demander si cela protège vraiment. Avec plus de 90 % de la population à risques vaccinée, on ne note aucune
différence.
Inefficacité totale. Nous y reviendrons, car ce n’est pas le cas.
DÉCÈS
Second critère : les décès. Nous avons presque autant de décès qu’en février ou avril. Janvier 2021, début des vaccinations, février, 1% de vaccinés 2 doses, et avril 6%. Aujourd’hui plus de
décès avec 15 fois plus de vaccinés ? (Décès qui ne sont pas encore finis.). Là encore, cette baisse des cas graves ne semble pas au rendez-vous.
Autre constatation : si on compare 2020, année sans vaccin avec 2021 qui a vu près de 80% de la population se faire vacciner jusqu’à 3 doses au cours de l’année, il y a eu autant de
décès, 65 000 chaque année, pas un de moins. Alors protection des formes graves mais pas des décès ? Bizarre.
De la CONTAGIOSITÉ des variants.
La présentation ci-dessus présente un biais important : qui dit plus de cas, dit plus de cas graves. A priori, cela efface donc les conclusions précédentes, car avec un variant plus
contagieux, il y a beaucoup plus de cas et donc d’hospitalisés.
Là encore, ce n’est toutefois pas tout à fait vrai. En effet, plus de cas, oui, mais plus de malades ? Pas forcément. Quand on teste à tour de bras, on récupère tous les cas bénins,
asymptomatiques, qu’on n’avait pas avant. Ainsi on arrive à tester des enfants 3 fois par semaines, ce qui n’était jamais fait avant. Ils viennent gonfler le nombre de cas, mais ne sont quasiment
pas concernés par les formes graves, non à risques. Le nombre de positifs est donc un mauvais critère pour évaluer le pourcentage d’hospitalisés face à une épidémie de tests. Il faudrait
uniquement le nombre de malades, ce qu’on n’a pas.
Par contre si on regarde les décès, avec la très grosse vague omicron qui ne concerne que 2022, on ne peut donc incriminer le nombre de contaminés comme responsable de plus de décès. Il n’y a
donc aucune modification du nombre de décès avec la vaccination. Pire, il y avait en 2021 moins de personnes âgées avec comorbidités, susceptibles de décéder, 2020 en ayant emporté déjà un
certain nombre. Il aurait donc dû y avoir moins de décès.
2022, avec 80% de vaccinés, plus encore chez les personnes à risques, a démarré fort : près de 7 800 décès en un mois, soit un rythme de 93 000 décès sur un an, 30 % de plus qu’en 2020 ou en
2021 ! Vous avez dit protection des formes graves ?
De la VIRULENCE des variant
Où trouver des statistiques montrant une baisse des cas graves ? Si ce n’est pas évident pour le nombre d’hospitalisations, encore moins pour les décès, on peut peut-être les trouver dans
les hospitalisations en soins intensifs ou critiques. C’est un fait indéniable, il y a moins d’hospitalisés dans ces unités, malgré plus de cas. Mais là intervient un autre facteur : les
variant sont de moins en moins virulents, d’où moins de cas graves, il faut en tenir compte, c’est le facteur le plus important. Alors moins d’hospitalisés en soins critiques en raison de la
vaccination ou de variants moins virulents ?
En ce qui concerne omicron, il est 5 à 10 fois moins virulent, comme on peut le constater dans les pays qui ont terminé où sont sur le point de terminer leur vague omicron.
Allez sur Our World in Data,
vous pourrez le constater dans des pays comme l’Inde ou l’Afrique du Sud. Par contre, vous n’aurez pas ces chiffres, mais une virulence 2 à 3 fois plus forte d’omicron dans des pays deux fois
plus vaccinés comme le Danemark, surtout Israël et la France. Cela contredit totalement l’affirmation que la vaccination protège des formes graves. Omicron semble manifestement plus létal dans
les pays plus vaccinés.
Autre constatation : à variant égal, la France, je ne sais pourquoi, est un des rares pays à avoir eu deux vagues avec le même variant, le delta, de fin juin à début septembre, et de mi-novembre
à fin décembre 2021. Pour comparer ces deux vagues, la première avec une France vaccinée à 40%, la seconde vaccinée à près de 80%, il faut s’arrêter au 15 décembre, omicron ayant pris
progressivement le relais à partir de cette date.
Conclusions, deux fois plus de vaccinés, deux fois plus de cas, 40% d’hospitalisations en plus, 40% de soins critiques en plus, deux fois plus de décès. La protection des cas graves n’est pas
évidente, et c’est encore moins marqué avec omicron. Alors 10% de mieux ? 30 % ? Plus ? Moins ?
Où se situe la vérité ? Pas évident. Cherchons la dans les chiffres, pas dans les discours, que ce soit le mien ou celui d’autres. Les bilans à 1 an ont plus de valeur que les projections.
Une myocardite aiguë est une inflammation du muscle cardiaque (myocarde) avec présence d’un infiltrat inflammatoire (amas de cellules, lymphocytes et autres)
et d’une nécrose des myocytes cardiaques (cellules musculaires responsables de la contraction du cœur). La péricardite, c’est la même chose, concernant l’enveloppe du cœur). La cause d’une
myocardite aiguë est souvent d’origine infectieuse, bactéries et virus, ou toxique, médicamenteuse. Les myocytes ne se régénèrent pas. Un infarctus laisse toujours une cicatrice, ici c’est la
même chose.
Niées au départ, non signalées par les études ayant conduit aux autorisations, l’existence de myocardites et
péricardites post-vaccinales ne sont maintenant plus du domaine du complotisme. Plusieurs questions se posent et doivent être posées, dans cette ambiance de méfiance généralisée. Ces questions,
sont :
1) combien ? Peut-on se fier aux chiffres officiels ?
2) quel avenir ? Peut-on se fier au discours disant qu’elles guérissent toutes sans problème ?
COMBIEN ?
Tout d’abord, Pfizer dans son étude sur 43 448 personnes, ne signalait aucune myocardite,
préoccupation première aujourd’hui. Leur communication de
novembre 2020 disait que « Les données montrent que le vaccin a été bien toléré dans toutes les populations, plus de 43 000 participants ayant été inclus ; aucun
problème de sécurité grave n’a été observé ; les seuls effets indésirables de grade 3 (sévères) dont la fréquence était supérieure à 2 % étaient la fatigue (3,8 %) et les céphalées
(2,0 %) ». De l’utilité de ce genre d’études conduisant à une autorisation, quand on n’a pas de recul.
Quand on va voir la base de données
mondiale OMS, on trouve 19 106 myocardites et 14 368 péricardites signalées, soit un total de 33 474 cardites (sur plus de 3 millions d’évènements indésirables signalés, dont 181 083
incidents cardiaques). Avec 10 milliards d’injections, l’incidence est de 0,33 pour 100 000 doses. Si on prend 4 milliards de vaccinés 2 doses, l’incidence est de 0,84 pour 100 000 vaccinés. Nous avons déjà vu, confirmé par nombre d’études, que cette base était peu fiable.
Aux USA, le VAERS (relevé officiel des événements indésirables) signale 22 456 cardites. Avec 205 millions de vaccinés 2 doses au 31 décembre, cela fait une
incidence de 11 pour 100 000 vaccinés, soit 13 fois plus que déclarés pour l’OMS.
Une étude de l’Agence
Européenne (EMA) de décembre, parle de 2,6 cas / 100 000 en France, 5,7 cas/ 100
000 dans les pays nordiques pour Pfizer, allant jusqu’à 19 cas / 100 000 avec Moderna. En France ces chiffres sont limités aux 7
premiers jours qui suivent l’injection et la population aux 12-50 ans. Les nordiques, eux, relèvent jusqu’à 28 jours, et s’arrêtent à 24 ans. Il faut donc doubler les chiffres officiels français.
La France devrait d’ailleurs limiter le délai à 48 heures pour publier encore moins cardites. Signalons que l’EMA précise que ces chiffres sont le surplus de myocardites par rapport à une
population normale de cet âge, donc dues uniquement aux vaccins, excluant les autres causes. Elle recommande au passage « de mettre à jour les informations sur le produit
en conséquence », c’est à dire de signaler ce risque aux patients, ce qu’ont fait les Japonais.
En France, en ce qui concerne la gravité de ces cardites, l’ANSM, en novembre, précisait
bien que le recueil était limité à 7 jours. Elle relevait, entre le 15 mai et le 31 août, 919 myocardites et 917 péricardites, et que ces cardites ne sont pas celles de toutes les populations
vaccinées, mais celles des 12-50 ans, et surtout, uniquement les hospitalisés, excluant les cardites ne nécessitant pas d’hospitalisation. Les sportifs qui tombent sur le terrain avaient une
cardite non hospitalisée avant l’accident, révélée par le sport. Au 31 mai, nous avions 60% de vaccinés 2 doses, et les 12-50 ans représentent environ 50% de la population, soit 20 millions de
vaccinés dans le créneau cardites de l’étude de l’ANSM. 1 836 cardites graves, ayant nécessité une hospitalisation post-vaccinale, cela fait une incidence de presque 1 cardite grave pour 100 000 vaccinés, et uniquement les cardites survenues la première semaine. Si on double ces chiffres sur 28 jours et plus (cf comparaison EMA et
pays nordiques), on a presque 2 cardites graves pour 100 000 vaccinés.
Ces chiffres de cardites « officiellement » déclarées correspondent-ils à la réalité ? Tout le monde sait que non, les autorités les premières.
Ainsi la directrice de l’ANSM, lors de son audition au Sénat a tout de suite précisé que les chiffres d’effets secondaires qu’elle
donnait étaient sous évalués.
Vous comprendrez la difficulté à donner de bons chiffres, et surtout que tout le monde peut vous donner des chiffres très différents, sans mentir, le tout étant de
savoir de quoi on parle, et il est facile de berner ceux qui n’ont pas mis le nez dedans. Rien qu’en rapportant l’incidence au nombre de doses ou aux individus, on double ou divise par deux le
résultat, même chose si on arrête à 7 ou 28 jours, et pire si on ne décompte que les cardites graves hospitalisées.
Désolé de ne pouvoir donner de chiffre précis, il n’y en a pas, et la fourchette est très large. Vous voyez qu’on publie une incidence qui va de 0,33 (OMS) à plus
de 20 (13,7 pour l’ANSM et Moderna pour la seule première semaine, 19 dans les pays nordiques), tout en précisant que ces chiffres sont sous-estimés. Ceux qui devraient le savoir, comme les
cardiologues, sont ceux qui se cachent le plus. Ainsi, la Société Française de Cardiologie, pour parler des cardites post-vaccinales, retient comme source la
meilleure, c’est à dire celle de l’OMS !
En conclusion, si des sites et articles “rassuristes” donnent des chiffres d’incidence inférieurs à 2, sans donner leurs bases de calcul, si on prend les chiffres
officiels avoués, que l’on parle de patients et non de doses, en étendant à plus d’un mois la possibilité de cardite, que l’on parle de toutes les cardites, pas seulement les hospitalisés,
peut-on évaluer ces cardites officielles + officieuses entre 15 et 40 / 100 000 vaccinés, soit une fourchette de 1 pour 2 500 à 6 ou 7 000
vaccinés ? A vous de vous faire votre opinion. Signalons également qu’entre deux chiffres, le plus élevé est le plus crédible. Pourquoi ? Qui aurait intérêt à déclarer plus de
cardites qu’il n’en a ? Le plus élevé est forcément le plus honnête. Pour les autres, les causes de minorations sont nombreuses. Ce qui est sûr : Moderna, le plus injecté actuellement chez
nous, c’est 4 à 5 fois plus de cardites que Pfizer ; les hommes, c’est 3 à 4 fois plus que les femmes, et l’incidence la plus importante est chez les hommes jeunes de moins de 30 ans, après
seconde dose.
CARDITES ASYMPTOMATIQUES
Ce n’est pas tout. Ici on parle des cardites qui se manifestent, donnent des troubles ressentis, mais pas des cardites plus discrètes, sans troubles, ou non
étiquetées . Que peuvent donner ces cardites, diagnostiquées ou non ?
Sans symptômes, comment savoir s’il y a une cardite ? Le meilleur examen, est la résonnance magnétique, qui va déceler les myocardites alors que tous les
autres examens sont normaux. Fait-on ces examens quand il n’y a pas de troubles pour avoir l’incidence réelle ? Bien sûr que non. Un autre examen, plus sûr encore, est l’autopsie, permettant
de confirmer nombre de causes de décès. Là encore, c’est pratiqué au compte-goutte chez les décédés, et chez les non décédés, il n’y a pas beaucoup de candidat pour ce type d’examen pourtant très
fiable….
Par contre il existe un autre examen, pratiqué parfois de manière bien involontaire, et très efficace pour déceler un cœur qui souffre en silence : c’est
l’épreuve d’effort. En effet si votre cœur a quelques problèmes, fonctionne avec difficulté sans que vous en rendiez compte, augmentez le débit, faites-le travailler plus, et vous aurez la
réponse, à savoir s’il peut faire le job ou non.
Nombre de personnes font cette expérience à l’insu de leur plein gré : ce sont les sportifs. Et là, l’expérience pour déceler les myocardites qui ne se
manifestent pas, est très concluante. Ceci quel que soit le sport : vous pouvez sauter,courir, jouer
au ballon ou
au tennis, Vous trouverez en
bas une liste, non exhaustive, qui donne le résultat de ce type d’épreuve d’effort sur cardite. D’ailleurs, les spécialistes le disent
bien, si vous avez une myocardite, c’est 6 mois de repos. Alors ceux qui ne savent pas qu’ils ont une cardite, aïe ! » La myocardite est une des causes de mort
subite chez l’athlète. En effet, il s’agit d’une affection potentiellement grave qui peut se compliquer de troubles du rythme cardiaque ou d’une dysfonction du muscle cardiaque. Au
cours d’une myocardite, un arrêt complet du sport est obligatoire et fait partie intégrante du traitement. Après guérison, une période de convalescence est nécessaire avant la reprise du sport
intense (la durée recommandée est d’environ 6 mois). »
QUEL AVENIR POUR LES CARDITES ?
Il est encore plus difficile de chiffrer les complications à long terme des cardites. J’ai fait défiler des pages et des pages d’articles et études sur le
sujet : rien, ou presque. Personne ne sait ce que deviennent ces cardites après des années, voire des décennies. C’est tout à fait normal : qui va se souvenir devant un accident
cardiaque à 60 ans, de cette affection virale à 20 ans, avec un petit essoufflement quelques jours, sans suites ? Aucune statistique n’existe, ne peut exister dans ces conditions.
On nous dit que hormis les cardites fulgurantes mortelles, cela guérit seul, sans séquelles. Le bon sens pose une question : si vous perdez 5 % de vos cellules
cardiaques, que va donner votre cœur dans 30 ans ? Ne va-t-il pas à la longue fatiguer ?
Le cœur est une pompe, et rien d’autre. Une pompe qui va marcher des décennies. Si vous altérez une partie d’une pompe, elle s’usera plus vite et ne durera pas
éternellement, en tous cas moins longtemps qu’une pompe saine. Il y a forcément usure prématurée de certains éléments en les faisant travailler anormalement.
La réponse logique est dans cet article du
Vidal : « Lorsqu’il est confronté à des perturbations de son fonctionnement, le cœur réagit en s’adaptant pour maintenir une circulation sanguine… Il va se
muscler plus pour compenser …Grâce à ces adaptations, le cœur compense les perturbations. Cette phase peut durer plusieurs années. Mais avec le temps, ces adaptations vont devenir
problématiques. En particulier, les parois des ventricules deviennent trop épaisses et les cellules musculaires situées au centre de ces parois vont avoir du mal à être oxygénées par
les artères coronaires. Les parois perdent petit à petit de leur puissance. Les cavités, devenues trop grosses, ont du mal à se vider et le sang y stagne. C’est le début de la phase
dite « de décompensation » qui va aboutir à l’insuffisance cardiaque. »
Cet article de 2017, en
français, est très complet sur les myocardites, principale cause de morts subites chez les jeunes. Il décrit bien le mécanisme de la myocardite, avec des altérations des myocytes par le toxique,
mais également par une réaction immunitaire de l’organisme, notamment les cytokines pro-inflammatoires et les cellules T spécifiques, « qui vont tenter de détruire les cellules
infectées par l’antigène, contribuant à la destruction des agents pathogènes et des cellules infectées, mais provoquant également la destruction de cardiomyocytes
sains.» D’où l’intérêt possible et probable de l’ivermectine en prévention, en raison de son action immunomodulatrice. Cet article signale par ailleurs une étude en 2007, sur une série
de 174 myocardites aigues, la mortalité à 6 ans était de 27%. Maintenant tout dépend de ce qui est qualifié d’aiguë ou non. Une cardite nécessitant une hospitalisation l’est probablement.
2021 LISTE DES SPORTIFS PROFESSIONNELS ET AMATEURS
Dans cette liste, soyons clairs, il y a des coïncidences. De tout temps, chaque année, il y a des sportifs qui s’écroulent sur le terrain, sans avoir été vaccinés.
Rappelez-vous par exemple Michel Berger sur un court de tennis. Le problème est que depuis 1 an, ces accidents n’ont rien à voir avec la fréquence habituelle, et essentiellement chez des
récemment vaccinés. La liste s’allonge tous les jours.
Il est également indéniable que le/la covid donne aussi des myocardites, tout aussi difficile d’en apprécier le nombre et surtout de comparer un taux qui ne
concerne que les patients covids ou que les hospitalisés covids, et un taux qui concerne l’ensemble de la population, puisque l’ensemble de la population est concernée devant être
vaccinée.
A
Aakervik Daniel : 17 ans (skieur de fond norvégien professionnel) Saison suspendue après une réaction grave à l’injection. Novembre 2021.
Abgrall Mathieu : 36 ans pompier volontaire, sportif. L’homme fait un malaise à la caserne de Camaret-sur-Mer et après tentative de réanimation par
ses collègues, il décède. Décembre 2021.
Abdel-Rahman Atef : 20 ans (footballeur professionnel égyptien de club de G.Mahalla) Mort en plein match. Mars 2021.
Abriska Whitnée : 19 ans (handballeuse réunionnaise, équipe belge, club du Fémina Visé) Décède subitement alors qu’elle s’apprête à prendre l’avion
pour revenir de La Réunion. Juillet 2021.
Aguero Sergio : 33ans (footballeur argentin professionnel, joueur star du F.C Barcelone, Espagne) En octobre 2021, il fait un malaise en plein match
contre le Deportivo Alavés. Les médecins lui diagnostiquent une arythmie cardiaque. En décembre 2021, Aguero annonce mettre un terme à sa carrière pour raisons de santé.
Aukuso Lavea Sulamai : 48 ans (ex-joueur professionnel de rugby néo-zélandais, équipe des Manly Sea Eagles, Australie) Il décède d’une crise cardiaque
pendant un entraînement. Décembre 2021.
Al Raqadi Mukhaled : 29 ans (footballeur omanais professionnel, club de Muscat, Oman) Victime d’une crise cardiaque pendant l’échauffement
de son équipe, avant le match contre Swabik en championnat. Il est transporté à l’hôpital, mais malheureusement il décède. Décembre 2021.
Ali Abou : 22 ans (footballeur professionnel, joueur du club danois de deuxième division Vendyssel) Fait un malaise en plein match contre le club de
Lyngby. Septembre 2021.
Alfasi Arik : 49 ans (entraîneur de la Premier League israélienne de basket) Malgré deux doses d’injection, l’homme jusqu’ici en bonne santé décède du
covid, ses proches suspectant qu’il soit mort à cause des injections. Septembre 2021.
Alkhatib Jack : 18 ans (joueur d’une équipe de football américain du lycée Dutch Fork High School, South Carolina, USA) S’effondre après un
entraînement et décède. Août 2021.
Allen Imogen : 22 ans (cavalière anglaise, championne de saut d’obstacles) Hospitalisée pour une réaction grave à la première injection Moderna en
Juillet 2021, avec deux caillots de sang massifs sur ses poumons. Ne pourra plus jamais monter à cheval.
Amin Ahmed : 24 ans (gardien de but, équipe de troisième division égyptienne Al-Rebat & Al-Anwar SC, Port Saïd) Le joueur meurt d’une crise
cardiaque juste après un entraînement. Décembre 2021.
Amoroso Jérémy : 37 ans (militaire français, caporal-chef 1ère classe du 13e Bataillon de chasseurs alpins) Victime d’un malaise après une « marche
section » à l’île de La Réunion, il est évacué au centre hospitalier de Bellepierre avec un pronostic vital engagé. Malheureusement il décède deux jours plus tard. Décembre 2021.
AnchanDevaraj : 33 ans (joueur de volley-ball indien de niveau national) S’effondre alors
qu’il participait à un tournoi. Mort sur le chemin de l’hôpital. Mars 2021.
Antwi Emmanuel : 18 ans (Joueur de football américain du club Kennedy High School) Mort après malaise pendant un match. Mars 2021.
Apolinário Alex : 24 ans (footballeur professionnel brésilien, club portugais FC Alverca) Mort après arrêt cardiaque en plein match.
Janvier 2021.
Archibald Josh : 28 ans (Joueur professionnel américano-canadien de hockey sur glace, équipe de des Oilers d’Edmonton, Canada) En congé indéfini en
raison d’une myocardite. Octobre 2021.
Arias Guillermo : 31 ans (footballeur vénézuélien, club du Camaguán FC, troisième division) Meurt en plein match d’un arrêt cardiaque lors d’un
tournoi régional. Septembre 2021.
Armando Montiel Diego : 25 ans (footballeur professionnel argentin, club Atlético de Rafaela, division 2 d’Argentine) En Août 2021, le joueur confie
ne plus jamais vouloir recevoir de vaccins, laissant entendre qu’il souffrait de symptômes après avoir reçu l’injection Covid. Il décède d’une méningite en Décembre 2021.
Arney Moira Claire : 15 ans (jeune footballeuse américaine, club de Toros Academy) Morte pendant un match. Août 2021.
Astolfi Andrea : 45 ans (directeur sportif du Calcio Orsago, Italie) victime d’une crise cardiaque au retour d’un entraînement et décédé sans
antécédents médicaux. Septembre 2021.
Azzopardi Ava : 14 ans (adolescente australienne, footballeuse du Runaway Bay Soccer Club, Queensland, Australie) La jeune fille s’effondre après être
entrée sur le terrain de foot en Octobre 2021. Dans un état critique, elle est plongée dans un coma artificiel. Revient à la vie et passe plusieurs semaines en unité de soins intensifs
pédiatriques. Porte désormais un défibrillateur.
B
Badara Wade Alioune : 28 ans (footballeur amateur sénégalais, équipe du Dakar University Club, Sénégal) Le joueur s’effondre lors d’un entraînement et
décède d’un arrêt cardiaque. Décembre 2021
Banks Isaiah : 16 ans (lycéen américain et joueur d’une équipe de football américain : Norcross High School, Georgia, USA) Mort subite. Novembre
2021.
Barklage Blake : 17 ans (lycéen américain et joueur d’une équipe de football américain : La Salle College High School, Wyndmoor, Pennsylvania,
USA) L’adolescent décède d’un arrêt cardiaque après un match de football. Novembre 2021.
Barot Avi : 29 ans (joueur de cricket professionnel indien, club de Saurashtra) Mort d’une crise cardiaque. Octobre 2021.
La liste est longue, 19 pages, j’arrête là, la suite est disponible ici.
Les mesures gouvernementales sont-elles sanitaires ou vaccinales ?
Le 01/01/2022
Avec la loi actuellement en discussion, qui vise à instaurer le pass vaccinal, on peut de plus en plus se demander si la politique sanitaire du
gouvernement à pour priorité d’améliorer la santé de la population (mesures sanitaires) face au SARS-CoV-2, ou si son but est simplement de multiplier les injections vaccinales.
Quelques indices sont rapportés ici.
Si le gouvernement se souciait de notre santé, n’aurait-il pas mené depuis mai 2020 des campagnes
d’information sur la nécessité de renforcer notre système immunitaire par un ajustement du niveau de vitamine D, relayant fortement les recommandations de l’Académie de Médecine ?
N’aurait-il pas permis à la Sécurité Sociale de rembourser les analyses du niveau de vitamine D, jusqu’ici non remboursables ?
Aujourd’hui des dizaines de publications scientifiques, dont une méta-analyse, montrent qu’un
niveau correct de vitamine D réduit fortement les hospitalisations et les décès en cas de Covid.
Si le gouvernement se souciait de la santé, pourquoi le projet de
loi actuellement en débat exclut-il les personnes guéries de la vie sociale si elles ne sont pas vaccinées, qu’elles aient été infectées depuis plus ou moins de six mois ? L’immunité
naturelle acquise après une infection est de meilleure qualité et de plus longue durée que celle développée après une vaccination. Même si on accepte le principe du pass, rien ne peut justifier
cette exclusion. De plus la vaccination de personnes déjà touchées n’est pas sans risque sur leur système immunitaire. Contraindre une personne à se faire vacciner sitôt guérie du Covid est
irresponsable.
Si le gouvernement se souciait de la santé de la population, inciterait-il les personnels soignants vaccinés à
venir travailler y compris lorsqu’ils sont infectés et contaminants, tout en suspendant — en les privant de leurs revenus — les personnels non vaccinés testés
négatifs ?
Si les autorités se souciaient de la santé, n’auraient-elles pas mené à bien ne serait-ce qu’un essai clinique
sur les traitements précoces (dont elle juge “insuffisants” les nombreux essais qui indiquent leur efficacité ? N’aurait-il pas ré-autorisé l’essai Covidoc, suspendu précipitamment en mai 2020
pour des motifs infondés ? N’aurait-il pas encouragé les recherches de l’Institut Pasteur de Lille sur le Clofoctol, plutôt que de les entraver sans cesse ?
Si le gouvernement se souciait de la santé — et de la saturation des services de réanimation —, aurait-il
découragé les patients de faire suivre leur Covid-19 par un médecin de ville, et dissuadé les médecins de ville de prendre en charge leurs patients atteints de Covid ? N’aurait-il pas encouragé
un suivi médical ? Sans même parler de traitements précoces, ne serait-ce, par exemple, que pour permettre aux médecins de repérer une éventuelle hypoxie chez leurs malades du Covid, et de réagir
immédiatement par une oxygénation simple et non invasive, à domicile ou en les envoyant à l’hôpital, plutôt que de les laisser attendre seuls que leur état se dégrade au point de
nécessiter une admission en réanimation (“Si vous ne pouvez plus respirer, appelez le 15…”)
Si le gouvernement se souciait de la santé, depuis que des effets secondaires des vaccins sont signalés
(thromboses, myocardites…), n’aurait-il pas encouragé les médecins à prescrire aux personnes se faisant vacciner les quelques médicaments simples pouvant réduire le risque que de tels effets
surviennent ?
En résumé, ce que cherchent les autorités et leur “Conseil de Défense Sanitaire” dont les délibérations sont secrètes et les conflits d’intérêts patents,
est-ce de multiplier les injections vaccinales, ou de protéger la santé de la population ?
Il n’existe à peu près aucune raison scientifique de croire que les deux soient synonymes.
Certes, en réduisant au silence les scientifiques et les médecins qui critiquent la politique sanitaire, on peut faire croire à un “consensus”, mais ce consensus
n’est en réalité que médiatique, et aucunement scientifique.
Omicron, une chance dont on ne profitera pas ?
Le 20/12/2021
Nous vous avons déjà
montré que toutes les grandes épidémies virales de ces derniers siècles se sont arrêtées en 2-3 ans (avec quelques petites traînées ici et là). Par quel mécanisme ? Sans doute
par l’acquisition d’une immunité collective acquise avec des variants de moins en moins virulents. L’épidémie actuelle devrait, ou plutôt va suivre le même chemin.
Dès les premiers cas signalés du variant omicron, au vu des constatations du premier médecin qui a alerté sur ces cas, je vous avais
dit que ce variant était peut-être une chance pour obtenir ce résultat, et qu’il fallait 15 jours de plus pour le confirmer. C’est fait, c’est confirmé.
Plus le virus est contagieux, plus l’ascension du pic épidémique est forte, plus l’immunité collective est obtenue rapidement, et par conséquent plus la vague
est courte. Cela semble se confirmer en Afrique du Sud, la vague ayant peut-être atteint son apogée avec une amorce de décrue. Ceci dit on a aussi
eu un petit palier il y a 8 jours, qui ne s’est pas confirmé, l’ascension ayant repris. Nous serons fixés en quelques jours.
Si la contagiosité s’accompagne d’un pouvoir pathogène, nous avons alors un scénario type Grippe Espagnole de 1918 (type H1N1). Ce n’est pas le cas ici, nous
avons affaire à un variant peu létal, ce que montre l’Afrique du Sud et ce que vont montrer les autres pays. Nous nous orientons plutôt vers une reproduction de l’épidémie de 1889-91, qui
était aussi due à un coronavirus.
En effet, si on compare la semaine avant l’apparition d’omicron (sans doute apparition du premier cas, diagnostiqué une semaine plus tard et séquencé après
quelques jours de plus), avec la situation au 18 décembre, les chiffres sont les suivants :
Entre le 5 novembre et le 18 décembre, le nombre de cas est passé de 4 à 388 par million d’habitants, soit 90
fois plus, alors que le nombre de décès, lui, a été multiplié par 1,5. En admettant même que ce chiffre puisse tripler, compte tenu du décalage
moyen de 15 jours entre nouveaux cas et décès, cela fait une létalité divisée par 30 avec omicron !
Maintenant soyons pessimistes, en ne retenant que 10 fois moins létal. En 2020, en France, nous avons eu 68 000 décès. Avec un variant 10 fois moins virulent,
nous aurions eu 6 800 décès. Cela veut dire qu’omicron ne semble pas plus méchant que la grippe saisonnière, peut-être moins si on est plus optimiste car je suis parti sur des chiffres
pessimistes (mortalité x 9 dans 15 jours).
Signalons que l’Afrique du Sud est le seul pays 100 % omicron depuis 15 jours, (80% il y a 3 semaines), et que c’est un des pays les moins vaccinés, 25% de
complètement vaccinés, donc selon les critères de nos dirigeants il devrait y avoir plus de formes graves, ce n’est pas le cas.
Omicron est une chance qu’il faut saisir pour sortir de ces deux ans de cauchemars, pour cela il faut le laisser circuler, comme il l’a fait en Afrique du Sud.
Il faut tomber les masques, ouvrir les frontières, et faire la
fête, alors que nous faisons l’inverse (en cherchant à retarder au maximum sa diffusion, par des mesures dérisoires comme commencer par fermer les frontières avec l’Angleterre, comme
si cela allait empêcher omicron de se développer chez nous ! Il paraît que nous en serions déjà à
25%). Il faut supprimer le pass et toutes ces contraintes, car plus on freinera, plus cela mettra de temps pour obtenir cette immunité collective, plus la crise durera, plus il y aura de
risque de créer un nouveau variant.
Autre pays intéressant avec omicron, le Danemark. Si en France il est difficile d’obtenir des chiffres fiables et
surtout utiles, ce n’est pas le cas du Danemark, qui a déjà plus d’omicron que nous, et qui le trace bien et en fait un bilan précis. Ainsi le dernier bilan gouvernemental, disponible ici, est très
intéressant.
Tout d’abord, ce pays fait face à une vague plus importante que la nôtre (relativement par habitant), voici la courbe de cas comparée à la France et à la Grande
Bretagne. Exactement 2 fois plus que notre plus grosse vague.
Par contre, pour les décès, le pays est bien plus bas, et surtout, alors que la vague monte, les décès baissent, depuis l’arrivée d’omicron !
Le rapport du gouvernement danois, daté du 17 décembre, recense 6,3% d’omicron, en réalité sans doute plus vu la croissance très rapide (triplement depuis le
rapport précédent), avec une discordance comme en France (voir plus haut).
En ce qui concerne les âges, la population touchée se rajeunit.
Le Danemark (5,8 millions d’habitants) n’a par ailleurs que 25 hospitalisés omicron, dont 5 en réanimation (en fait il est écrit <5 et non 5, est-ce 3 ou 4
?).
Enfin et surtout, le Danemark donne le statut vaccinal précis, les chiffres se passent presque de commentaires. 23% de non-vaccinés dans le pays, 22% de
non-vaccinés chez les touchés par omicron. Vaccin ou pas, aucun changement. Dans ces conditions, le pass vaccinal sert-il à quelque chose ?
20 décembre 10H : Billet fait hier, et avec 24 heures de plus, les chiffres d’Afrique du Sud confirment : baisse
plus nette des cas (vers la fin de vague ?), et pas d’augmentation des décès, même baisse.
21 décembre : Grande Bretagne face à la vague omicron qui inquiète tout le monde. La réalité des chiffres : plus omicron envahit, plus la mortalité baisse
!
Covid : “Vaccins”, pass et omicron : Actualisation
Le 05/12/2021.
La tendance exprimée ici depuis 8 jours se confirme : vaccins : bof. Pass : zéro pointé. Omicron : sympa.
Il y a trois jours, « les
chiffres qui ne se discutent pas », semblaient montrer l’échec de la vaccination, 2 fois plus de vaccinés semblant avoir un effet plus négatif que positif. En ce qui concerne la baisse des
cas graves, j’avais dit qu’il fallait attendre quelques jours, mais que cela ne semblait pas si évident que ce qu’on nous disait. Il y a une semaine, je pensais que
l’omicron ne semblait pas méchant, et était peut-être une aubaine.
Qu’en est-il après quelques jours de plus, la tendance se confirme-t-elle ? Il semble que oui. Pour ce qui est de l’envolée de la cinquième vague, j’avais montré que nous avions 2 fois
plus de vaccinés deux doses que pour la quatrième vague. Nous avons maintenant clairement dépassé cette quatrième vague, du moins dans sa zone ascensionnelle. Pire, nous sommes en train de
rejoindre celle de la fin 2020, où il n’y avait pas de vaccin du tout. Peut-on alors conclure que plus on vaccine, plus on a de cas ? C’est du moins ce que l’on peut penser devant ces
chiffres, avant de rechercher quels pourraient être les biais.
Comparer fin 2021 avec fin 2020 est difficile, ce n’est pas le même virus, delta est plus contagieux, ceci peut expliquer cela, mais en tous cas, les vaccins ne l’auront pas atténué, confirmant
le peu ou pas d’efficacité sur le delta. On s’en doutait, c’était avoué à demi-mots, c’est confirmé. Mais alors à quoi bon vacciner contre un variant sur lequel le vaccin a si peu de prise ?
On le pensait il y a un an efficace au moins un an, après 6 mois on parlait de 6 mois, il semble que cela soit moins, on commence à parler de 5 mois. Si efficacité il y a, ce n’est que très
temporaire. Demain on nous dira 3 mois ?
Comparer les quatrième et cinquième vagues, est là très intéressant : nous sommes à conditions égales. C’est le même variant, la seule différence étant qu’il y a deux fois plus de vaccinés,
et là on voit que cela n’a rien amélioré, puisque c’est pire. Quant au pass, qui a été ajouté à la vaccination, le résultat est nul, négatif, il n’a rien empêché du tout. Nous l’avions dit au
départ, ce n’était qu’un permis de contaminer pour les vaccinés, porteurs et dispensés de contrôles et de mesures d’évitement. Il a bien permis d’aggraver les choses, 78 % de la population étant
libre de contaminer 100% de celle-ci.
Pire, on nous avait dit : “on impose le pass, sinon c’est un confinement”. Les chiffres vont droit vers les critères qui ont motivé les précédents confinements. En pastichant
une célèbre citation de Winston Churchill, il aurait dit aujourd’hui : « vous avez choisi le pass pour éviter le confinement, vous aurez le pass ET le confinement ».
Restent les formes graves. Il paraît que maintenant, la seule action du vaccin, qui n’empêche pas, malgré 3 doses, ni d’être contaminé, ni l’explosion
d’une vague épidémique, serait de diminuer les formes graves. Si on pouvait le penser il y a quelques mois devant les chiffres, cela semble de moins en moins
évident. Voici la courbe des nouvelles hospitalisations, quatrième et cinquième vague (non terminée). Vous voyez une différence ?
Voici maintenant la courbe des personnes en soins critiques. Une différence ? 2066 patients contre un pic à 2294 pour la quatrième vague. 10 % de
moins, mais il y a toujours un petit décalage. Encore 200, sans doute dans 3-4 jours, et nous serons à égalité avec la quatrième vague. Et même si on restait à 90%, le compte n’y est pas :
autant d’hospitalisations (et même 300 de plus ce jour), 10% de réas en moins pour deux fois plus de vaccinés.
On nous dit que 80% des hospitalisés sont non vaccinés, tous ces mauvais chiffres, c’est de leur faute. Livrons-nous à un petit calcul simple. Soit 100 cas positifs, aucun vacciné, 10% vont en
réanimation, soit 10 patients. Ensuite 80 % de vaccinés, vaccin efficace à 100%, reste 0 + 2 malades hospitalisés (10% des non vaccinés). Vous me suivez ?
Maintenant supposons le vaccin efficace à 50%. Avec 80% de vaccinés, vaccins à 50%, cela fait 4 (vaccinés) + 2 (non vaccinés), soit 6, au lieu de 10 sans vaccin. Or nous restons à 10 ! Pour
que les non vaccinés remplissent 80% des lits, le même mode de calcul mais un peu plus complexe, donnerait donc 8 malades hospitalisés non vaccinés pour 20% de la population, ce qui fait que le
delta serait responsable de 4 fois plus d’hospitalisations, or on sait qu’il est un peu moins nocif. Conclusion : sornettes.
Vous m’objecterez que j’ai fait ces calculs avec 80% de vaccinés, nous n’y sommes pas, c’est vrai. C’est pour arrondir et rendre la démonstration plus claire, mais je vous invite à le refaire
avec 76 ou 78% de vaccinés (deux doses), vous tomberez dans les mêmes proportions. Je vous objecterai aussi que je suis en dessous de la réalité, car la population majoritairement sujette aux
hospitalisations et cas graves est vaccinée à plus de 90%. Si les 10% restants occupent 80% des lits, cela veut dire qu’ils sont 5 fois plus malades qu’avant !
Restent les décès. Il y a moins de décès (20% de moins pour le moment, la croissance des 8 derniers jours a été de 35%), mais il y a toujours un
décalage, on ne meurt pas le jour de l’hospitalisation, le schéma du décès le plus courant étant : hospitalisation en soins normaux, aggravation, hospitalisation en soins critiques,
aggravation, décès. On ne peut juger correctement que dans 10-15 jours.
OMICRON
Je vous avais écrit il y a une semaine, qu’omicron, sorti quelques jours plus tôt, était sans doute moins virulent. Depuis je suis tous les jours l’Afrique du Sud sur OWD. Cette impression se confirme sur ces courbes : courbe de cas, explosion ; courbe de décès, calme plat, voire baisse.
Maintenant une petite réserve : le décalage entre la détection des cas et les décès, il faut attendre 15 jours pour confirmer s’il y a moins de décès, ce que l’on ne peut affirmer
aujourd’hui. Par contre qu’en est-il des hospitalisations, plus ou moins concomitantes des cas, et précédant les décès ? Moins d’hospitalisations, c’est clair, mais là encore prudence, en
valeur absolue ces hospitalisations ont doublé en 15 jours. Alors j’ai regardé les deux vagues précédentes, avec le même niveau de cas que la vague actuelle au 4 décembre, soit 150 par million
d’habitants, chiffre actuel. Ces 150 étaient atteint les 20 décembre 2020 et 17 juin 2021. Il y a aujourd’hui 17 hospitalisation/million, pour 130 les 20 décembre et 17 juin, soit 8 fois moins.
Si on regarde les décès, les chiffres étaient respectivement de 3,37/million le 20 décembre, 2,17 le 17 juin, pour 0,4 aujourd’hui, soit 5 à 8 fois moins. À suivre.
Afrique du Sud, pays 3 fois moins vacciné que la France, pas de 3e dose en cours : ce jour, 3,5 fois moins de cas, alors qu’ils en étaient au même point pour la vague précédente. Depuis nous
avons doublé les vaccinés :
Enfin petite note optimiste : chez nous le R plafonne depuis 10 jours. Espérons que c’est le signe d’une future descente, à moins qu’omicron vienne jouer les trouble-fête. Ceci dit, s’il
confirme qu’il est peu virulent, et nous le saurons de manière plus précise dans 15 jours, il faudra supprimer le pass, mettre tous les enfants à l’école et tous faire la fête pour profiter d’une
contamination avec un virus plus gentil, et ainsi obtenir une immunité plus solide et plus durable. Cela tombe bien, c’est Noël. J’ai toutefois bien peur qu’on nous réserve l’inverse : un
petit confinement pour changer. A suivre.
Pfizer va-t-il nous vendre (cher) un traitement précoce moins efficace que l’ivermectine ?
Le 03/12/2021.
Le Ministre des Solidarités et de la Santé a annoncé il y a quelques semaines que la France a déjà acheté au
laboratoire Merck 50 000 doses de Molnupiravir (aussi vendu sous le nom de Lagevrio), un nouveau traitement précoce contre le Covid-19, sur lequel les études sont en cours et qui soulève
des inquiétudes sur les risques d’effets secondaires. Le prix aux USA est d’environ 850$ la dose, mais M. Véran a gardé secret le prix français de cet adorable cadeau.
Ce n’est pas la première fois que nos dirigeants dépensent généreusement notre argent, sous prétexte de Covid-19, en faisant des courses inutiles chez BigPharma :
le Remdesivir (acheté par l’Union Européenne) et le Bamlanivimab (acheté par la France) sont des précédents.
Et comme on a un peu l’habitude, on ne s’étonnera presque plus lorsqu’on achètera du PaxlovidTM, le nouvel antiviral de Pfizer (aussi appelé “PF-07321332”), spécialement conçu comme un traitement précoce
contre le Covid-19.
Un traitement précoce ?
C’est un traitement par voie orale, conçu pour être prescrit dès les premiers signes d’infection, ou dès qu’on a conscience d’avoir été exposé au virus
(“specifically designed to be administered orally so that it can be prescribed at the first sign of infection or at first awareness of an exposure“). Il a d’ailleurs été testé sur des
patients dans les trois jours suivant l’apparition de symptômes (“in patients treated within three days of symptom onset“), dit le communiqué de presse de
Pfizer. C’est donc bien un traitement précoce — voire une PEP (une prophylaxie post-exposition), d’autant qu’il est aussi envisagé de le prescrire à l’entourage des
personnes testées positives.
Spécialement conçu contre le SARS-CoV-2 ? C’est ainsi qu’il est présenté par Pfizer : “PF-07321332 is designed to block the activity of the SARS-CoV-2-3CL protease“, c’est-à-dire “le
PF-07321332 est conçu pour inhiber l’activité de la protéase 3CL du SARS-CoV-2“. C’est en effet une propriété importante, car elle empêche la
réplication du virus dans nos cellules, comme l’explique fort didactiquement le Dr John Campbell dans cette vidéo mise en
ligne le 9 novembre 2021.
Mais là où le Dr Campbell étonne davantage, c’est quand il détaille plusieurs publications scientifiques, déjà assez anciennes, qui montrent que l’inhibition de l’activité de la protéase 3CL du SARS-CoV-2 est une des propriétés de l’ivermectine.
Ainsi, Pfizer a cherché à reproduire dans un nouvel antiviral (qui sera sous brevet pour 20 ans) l’une des importantes
propriétés d’une molécule pas chère et bien connue — que de nombreux scientifiques, chercheurs et médecins présentent depuis plus d’un an comme efficace en traitement précoce contre le
Covid-19.
Par exemple, l’étude in vitro de
Mody etal., soumise à Nature – Communications Biology en août 2020, montrait déjà que parmi les dizaines de molécules testées pour leurs capacités
d’inhibition de la protéase 3CL, l’ivermectine est l’une des plus efficaces : elle a “opéré une inhibition complète de l’activité enzymatique de la
protéase 3CL du SARS-CoV-2“, titre la Figure 4 de l’article.
Comme le “Conseil Scientifique”, déjà attendri par la prochaine
arrivée du Molnupiravir et du PaxlovidTM, comme de nombreux médias qui relaient la bonne nouvelle
de l’efficacité du PaxlovidTM (TopSanté, RTL, Sud Ouest, Actu.fr, Le Parisien, Futura Santé, Le Point…) on pourrait se réjouir — au
moins à moitié : certes on nous le fera payer cher, mais du moins on va enfin soigner les gens avec un traitement précoce qui fonctionne comme l’ivermectine… Sauf que non ! Contrairement à l’ivermectine, le PaxlovidTM n’a
qu’un seul mode d’action contre le SARS-CoV-2, ce qui, d’après le Dr Campbell, ouvre la voie à l’adaptation du virus, par l’émergence d’un variant résistant. Avoir plusieurs modes d’action
simultanés rendrait nettement plus improbable l’apparition d’un variant capable de déjouer simultanément les obstacles multiformes qui lui sont tendus.
Une molécule dotée de plusieurs modes d’action serait donc probablement plus efficace et plus sure. Mais ça existe, ça ? Il ne faut peut-être pas trop en demander…
Eh bien il se trouve que c’est précisément le cas de l’ivermectine :
– Un autre mécanisme a été mis en évidence par
Choudhury et al. dans Future Virology : l’inhibition de la protéase transmembranaire à sérine 2 (“Ivermectin was found as a blocker of viral replicase,
protease and human TMPRSS2, which could be the biophysical basis behind its antiviral efficiency.“)
– Dans Frontiers in Microbiology, Eweas et al. confirment la multiplicité des mécanismes d’action : inhibition de l’entrée du virus
dans les cellules, inhibition de la réplication virale, et inhibition de l’assemblage viral (“Ivermectin efficiently binds to the viral S protein as well as the human cell surface receptors
ACE-2 and TMPRSS2; therefore, it might be involved in inhibiting the entry of the virus into the host cell. It also binds to Mpro and PLpro of SARS-CoV-2; therefore, it might play a role in
preventing the post-translational processing of viral polyproteins. The highly efficient binding of ivermectin to the viral N phosphoprotein and nsp14 is suggestive of its role in inhibiting
viral replication and assembly.“)
Ainsi, l’ivermectine, anti-helminthique bien connu et d’un prix fort abordable puisqu’il n’est plus soumis à brevet, combine plusieurs modes d’action différents
efficaces contre le Covid-19, dont celui du PaxlovidTM consistant à inhiber l’activité de la
protéase 3CL du SARS-CoV-2
On remarquera que, fidèles à leur rôle, des fact-checkers ont déjà commencé à faire diversion : Associated Press a ainsi
expliqué que les réseaux sociaux avaient bien tort de rebaptiser le PaxlovidTM en
“Pfizermectine”. Parce que si on est sérieux et qu’on regarde leurs structures, on voit bien que les molécules de l’ivermectine et du PaxlovidTM ne se ressemblent pas du tout ; donc le PaxlovidTM n’est pas de l’ivermectine déguisée ! Ce n’est pas ce qu’on lui reproche, mais cette entourloupe permet
à Associated Press d’écrire “C’est faux“, et il se trouvera bien des lecteurs, voire des journalistes, pour en conclure que le Dr John Campbell et les chercheurs qu’il
cite racontent n’importe quoi, et que le PaxlovidTM est bien plus efficace que tout ce qu’on
connaît jusqu’ici…
Laissera-t-on nos autorités creuser encore davantage notre dette en achetant à Pfizer du PaxlovidTM potentiellement faillible et au profil de sécurité inconnu ? Ou les contraindra-t-on à enfin
reconnaître l’existence de nombreuses études scientifiques qui indiquent que l’ivermectine, comme plusieurs autres traitements précoces, a un effet bénéfique contre le Covid-19 ?
Au passage, une devinette : Gilead (Remdesivir), Pfizer (PaxlovidTM)
ou Merck (Molnupiravir) avaient-ils intérêt à ce que des traitements précoces à base de molécules du domaine public soient reconnus comme efficaces ?
Dans sa vidéo, la dernière phrase du Dr
Campbell parodie la campagne des autorités
américaines contre l’ivermectine (“Vous n’êtes pas des chevaux, vous n’êtes pas des vaches ; sérieusement, les gens, arrêtez ça.”). Il s’adresse aux leaders du monde : “Vous n’êtes pas des
chevaux, vous n’êtes pas des vaches, vous avez une intelligence humaine. Il faut l’utiliser pour suivre les preuves scientifiques, et réduire les souffrances, les malheurs et les décès parmi les
humains.”
Covid : L’échec cuisant de la combinaison vaccin + pass.
Le 02/12/2021.
« On peut discuter de tout, sauf des chiffres ». Alors discutons des mesures discutables prises
ces derniers mois, et des chiffres indiscutables qui vont avec.
Pour la première fois depuis le début de l’épidémie, nous avons deux vagues avec le même variant, le delta. Ce qui permet de comparer parfaitement ces deux vagues,
sans biais pouvant venir de la contagiosité ou de la virulence du virus. Cela permet de juger de l’efficacité des mesures en cours, plus spécialement du pass : a-t-il servi à quelque
chose ? Même chose pour les vaccins, car nous sommes beaucoup plus vaccinés pour la dernière vague que pour la précédente.
Au départ de la quatrième vague, nous avions au premier juillet 51,3% de vaccinés une dose, 32% de vaccinés deux doses,
et 0,1% de vaccinés trois doses.
Avec ces taux de vaccination, nous avons eu une vague qui à son apogée atteignait 23 000 cas par jour (moyenne 7 derniers jours). Au départ de la cinquième vague, au premier novembre nous avions 76,2% de vaccinés une dose (soit 50% de plus), nous avions 68,2% vaccinés deux doses (soit 2 fois plus), et 5% de
vaccinés 3 doses.
Pour renforcer tout cela, nous avons en plus le pass. Résultat : avec deux fois plus de pleinement vaccinés + le pass,
cela donne à ce jour 30 000 cas, soit 25% de cas en plus, à variant égal. On peut discuter de tout, sauf des chiffres, et ce sont les chiffres officiels. Au lieu de baisser, le nombre de
cas a augmenté.
Il n’y a pas que nous qui doutons de ce pass totalement inutile : la Cnil, à qui l’on a demandé de déroger à certaines règles éthiques, demande qu’on lui
apporte les preuves d’une quelconque efficacité de ce pass. Il n’y en a pas, les chiffres ne se discutent pas. Ce pass aura bafoué des valeurs fondamentales de la République et des Droits de
l’Homme, pour un résultat pas nul mais négatif.
Ce pass était une mesure sans justification épidémiologique, appliqué en dépit du bon sens. On a interdit aux soignants testés de travailler, alors qu’ils ne
peuvent pas contaminer, tout en autorisant les vaccinés, tout autant porteurs et contaminants , non testés, à travailler. Comment voulez-vous freiner le développement d’une vague avec cette
application stupide ? Dans un couple de vaccinés, le mari qui a la covid reste à la maison, mais la femme vaccinée, peut aller travailler sans tests, avec les virus de son mari, et donc
contaminer. Comment voulez-vous freiner le développement d’une vague avec cette application stupide ? Des exemples comme cela, il y en a des centaines. Avec ce pass, tout est fait pour développer l’épidémie, rien n’est fait pour la freiner.
Depuis le début, les autorités ont dit que c’était pour éviter la contamination (et un confinement), alors que ce pass est un permis de contaminer pour les
vaccinés, et qu’il ne peut dans ces conditions empêcher quoi que ce soit. Les preuves, les chiffres sont là, indiscutables. Une vague plus grosse, malgré deux fois plus de vaccinés plein
pot.
Quant aux vaccins, on le constate, comme cela a été le cas dans nombre de pays : plus on vaccine, plus on a de cas, en tous cas cela ne baisse pas, au
contraire, malgré plus de vaccinés. Omicron ne devrait pas arranger les choses, c’est lui qu’on accusera, alors qu’avant son arrivée, les faits sont là, indiscutables.
Même le Président du Conseil scientifique a dit
aujourd’hui devant les parlementaires, que l’on vaccinait avec n’importe quoi. Pas en ces termes, certes, mais cela revient au même : « on vaccine avec ce qu’on
a », veut dire on n’a pas le vaccin qu’il faut, mais on n’en a pas d’autre. Il a expliqué qu’on allait vacciner avec un vaccin inadapté jusqu’à la fin du printemps. Avec un vaccin
encore moins adapté pour l’omicron que pour le delta, on n’est plus dans le domaine de la médecine.
Reste la protection des formes graves. Dans un billet récent, j’avais dit peut-être qu’il y a diminution, mais avec d’autres facteurs pouvant diminuer ces formes
graves, comme la virulence du virus. Ceci, c’était en comparant avec les vagues précédentes, plus meurtrières et encombrant les réanimations.
Cette fois, nous sommes à variant équivalent, et il est encore un peu tôt pour affirmer qu’il y a moins de cas graves (encore 2-3 semaines), car si on voit les
courbes d’hospitalisations, on n’est pas tant que cela en dessous : pour les hospitalisés, on dépasse les 80% de la vague précédente, et on est bientôt à ce chiffre pour les soins critiques. Pour
les décès, on est à 60%, mais cela suit 15 jours plus tard. La croissance des décès a été de 28% la dernière semaine, de 20% pour les hospitalisés.
« Cette proportion (vaccinés positifs) augmente de semaine en semaine, ce qui prouve clairement la pertinence croissante des personnes
entièrement vaccinées comme source possible de transmission. Une situation similaire a été décrite pour le Royaume-Uni….
De nombreux décideurs partent du principe que les personnes vaccinées peuvent être exclues en tant que source de transmission. Il semble que ce soit faire
preuve d’une grave négligence que d’ignorer la population vaccinée en tant que source possible et pertinente de transmission lorsqu’on décide de mesures de contrôle de santé
publique. »
PS : chiffres du jour (1/12) reçus quelques heures après la rédaction du billet : 34 547 cas pour la moyenne des 7
derniers jours. Ce n’est plus 25% en plus, mais 50%. Va-t-on arriver avec 2 fois plus de cas avec 2 fois plus de vaccinés, pour le même virus ? Les boosters, ça marche ?! (cf billet sur Israel). Je
réactualise chiffres et courbes dans 3 jours.