Lettre ouverte au Président de la République.

...par le Gal. Antoine Martinez - le 13/03/2018.

 

Monsieur le Président de la République,

 

Lors de votre discours du 31 décembre dernier pour présenter vos vœux à nos compatriotes,

vous affirmiez vouloir rendre la France plus forte et plus juste, 2018 devant être le renouveau de

la concorde et de la cohésion de la nation. Vous inspirant d'une phrase célèbre vous déclariez :

« Demandez-vous chaque matin ce que vous pouvez faire pour le pays », et vous invitiez les Français à s'exprimer pour « que toutes les voix, y compris discordantes, soient entendues ».

Alors, si ma voix – en raison des propos qui suivent – sera probablement considérée comme

discordante, vous devez au moins l'entendre. Sera-t-elle écoutée, c'est une autre affaire, mais

l'important est qu'elle contribue à alimenter un débat devenu vital pour le salut de la nation, car

comme vous le mentionniez dans votre allocution, « nous avons tous quelque chose à faire

pour la nation ». C'est même un devoir pour moi qui l'ai servie longtemps sous l'uniforme et qui

continue, avec d'autres lanceurs d'alerte, à la servir aujourd'hui avec conviction et détermination.

 

Comme vous le proclamez, vous êtes effectivement « le fruit d'une forme de brutalité de

l'histoire, d'une effraction ». Une brutalité de l'histoire organisée de main de maître par des

officines clandestines liées à un pouvoir à l'agonie et qui a conduit en 2017 à l'élimination du

candidat promis à la victoire de l'élection présidentielle. Et une effraction, résultat du hold-up

démocratique qui a suivi. En bafouant ainsi la démocratie, on a réussi à empêcher le débat qui

était devenu prioritaire, à savoir la nécessaire réaffirmation de notre identité culturelle et

civilisationnelle face à la barbarie qui s'installe avec la complicité de collabos félons et qui

constituera pour longtemps un obstacle à la concorde et à la cohésion de la nation. Un curieux

déroulement forcé des événements pour espérer une France plus forte. Alors, si vous affirmez

que «Je n’oublie pas d’où je viens », vous permettrez d'affirmer à notre tour que nous n'oublions

pas, nous non plus, d'où nous venons, ce qui précisément nous permet de savoir où nous ne

voulons pas aller. Car l'histoire est tragique. Votre prédécesseur, refusant l'évidence, l'a

découvert brutalement le 14 juillet 2016. Vous commettriez une grave erreur en misant toute

votre action sur la seule amélioration de la situation économique du pays. Le vrai problème

aujourd'hui n'est pas économique, il est culturel. Conduire la destinée d'un pays, d'un peuple ne

se réduit, en effet, pas à une gouvernance inspirée du management des grandes entreprises. Il

y a d'autres ressorts qui conduisent un peuple à vouloir faire ensemble, ce qui naturellement

permet de vivre ensemble. Car un peuple a une histoire, une mémoire, une âme qui le

caractérisent et ne pas vouloir en tenir compte et s'attacher à dégrader ou à détruire ce qui a

constitué ce socle unificateur, en favorisant l'implantation d'un autre peuple porteur d'une

culture totalement étrangère, c'est le vouer à sa perte. Ce n'est pas ce que les citoyens

attendent de leurs dirigeants politiques.

 

A votre demande, la réflexion est aujourd'hui engagée et des projets de loi sont à l'étude (« fake

news », asile, immigration, islam). Tous ces thèmes, traités simultanément, sont cependant

étroitement liés entre eux ce qui traduit en réalité – c'est un aveu implicite – la reconnaissance

d'un même problème, d'un même péril : l'islam. L'islam qui n'est pas une religion, mais un

corpus politico-religieux, un système qui régit tous les aspects de la vie quotidienne, une

idéologie totalitaire et mortifère incompatible avec nos valeurs, notre civilisation et la démocratie. La lettre ouverte adressée au Premier ministre, le 09 août 2016, rappelant l'incompatibilité de l'islam avec nos valeurs et suggérant les réponses à y apporter vous est communiquée. Cela permet de porter ici l'attention sur ces projets de loi et la réflexion engagée et sur les doutes sérieux qu'ils suscitent quant à leur finalité, surtout après votre déclaration du 09 novembre dernier aux Emirats Arabes Unis : « Ceux qui veulent faire croire que l'islam se construit en détruisant d'autres monothéismes vous trahissent ». Sauf votre respect, ce propos est effarant car, hormis le signe malheureux d'une soumission qu'il traduit, c'est nier l'évidence et refuser de reconnaître le massacre ou la mise en esclavage d'une multitude d'êtres humains dans le monde et dans l'histoire parce que non musulmans ou qui ont refusé de le devenir. Doit-on rappeler que la seule relation entre l'islam depuis sa naissance et notre civilisation européenne forgée par notre héritage gréco-romain et judéo-chrétien est marquée par la confrontation continue ? Et depuis la fin de la Guerre froide, nos dirigeants politiques n'ont cessé de reculer sous les assauts de l'islam conquérant qui a su créer le désordre et la discorde jusque dans l'école. Cette école qui pendant très longtemps a été le lieu de baptême de la démocratie mais qui en a désormais sonné le glas. Etes-vous conscient que dans une multitude d'écoles, la langue française est devenue une langue étrangère ? Votre prudence, comme celle manifestée par vos prédécesseurs, résonne aujourd'hui, dans ce rapport de force engagé par l'islam et auquel vous n'échapperez pas, comme un renoncement à affronter l'esprit totalitaire.Lors de votre visite récente à Calais, le dialogue engagé avec un prétendu réfugié ne laisse aucun doute sur l'angélisme et la naïveté, voire le déni de nos autorités. Entré il y a deux ans illégalement sur notre territoire, il prétend avoir fui la guerre. Qui peut croire qu'un père de cinq enfants abandonnerait ainsi sa famille dans un pays en guerre ? N'est-on pas là devant ce que vous appelez une « fake news »? S'agissant de l'asile, chacun sait que le droit d'asile réservé à ceux qui encourent dans leur pays les violences d'Etat est complètement dévoyé.

On détourne aujourd'hui la loi sur l'asile en accueillant toute la misère du monde et en maintenant sur notre sol – en violation totale de nos lois – ceux qui en ont été déboutés et ce, au détriment de nos propres miséreux. Sur l'immigration, la démonstration est faite avec ces territoires perdus de la République et avec la violence meurtrière qui a jusqu'ici frappé la France et l'Europe qu'avoir

accepté depuis plusieurs décennies une immigration musulmane, dans une société occidentale

laïcisée qui a pour fondement le christianisme, sans exiger en contrepartie sa soumission à nos

lois, à nos valeurs, à nos traditions et à notre mode de vie, est une pure folie. Quant à l'invasion

migratoire que subit l'Europe depuis 2015, elle est globalement de même nature sur le plan

culturel et constitue une attaque sans précédent des peuples européens visant à les déstabiliser puis à les destructurer à terme avec une arme redoutable, la démographie. Enfin, la lutte contre la radicalisation n'est qu'une vaste farce consternante, car vouloir déradicaliser ces fous d'Allah, convaincus par leur idéologie de mort, est utopique et constitue donc une perte de temps et d'argent.

 

Alors, devant les drames qui se préparent, il n'est pas raisonnable de continuer à favoriser

l'implantation de l'islam dans notre pays. Il faut au contraire adopter des mesures coercitives

propres à inverser le cours des choses. Vous n'avez pas le droit de sacrifier l'avenir du peuple

français et son histoire bimillénaire pour satisfaire les exigences des derniers arrivants et leur

esprit de conquête. Votre devoir n'est pas d'organiser l'islam en France mais de faire respecter

et appliquer nos lois et au besoin d'envisager la remigration de ceux qui considèrent la loi

islamique supérieure à celle de la République. Nous ne voulons pas de la charia, la loi islamique, dans notre pays. Et la charia, qui a été déclarée incompatible avec la démocratie par la CEDH en 2003, c'est, entre autres, le voile – sous toutes ses formes – le refus de la liberté de conscience et par voie de conséquence de la liberté d'expression, le refus de la laïcité, le rejet de tout ce qui n'est pas musulman, l'infériorité de la femme, la mort pour les apostats, etc...

 

Contrairement à ce que certains de vos conseillers préconisent, il est donc inimaginable de

créer une taxe « halal » pour financer cette idéologie incompatible avec nos valeurs. Ce serait

une double faute : admettre que la charia (halal=charia) est supérieure à la loi de la République

et collaborer à son implantation criminelle. Cette pratique barbare d'abattage des animaux,

indigne d'un pays civilisé, et qui de surcroît présente des risques sanitaires sérieux, doit même

être supprimée.

L'heure est grave, Monsieur le Président. Gouverner c'est prévoir, et pour obtenir la concorde

dans le pays, à condition de le vouloir, il faudra du temps (plusieurs décennies). Mais il faut

auparavant réussir à rétablir un minimum de cohérence interne de la société sur les plans

culturel et civilisationnel. Car l'obsession mondialiste et bien-pensante prônant le multiculturalisme qui n'est en réalité qu'un biculturalisme est une véritable imposture, mais une

imposture sanglante. Et la menace qui pèse dorénavant sur la nation à cause de tant de trahison de la part de ses élites politiques peut être illustrée par ces trois citations révélatrices et à méditer :

« La nationalité musulmane est une supranationalité (...) Elle est au-dessus de toutes les

nationalités (...) L’islam n’a plus à être considéré comme une simple religion mais comme un

fait politique majeur dans notre pays (...) l’islam est un phénomène socio-politique (...) c’est une

idéologie de lutte, une idéologie d’agression » (Dali Boubakeur, recteur de la Grande mosquée

de Paris),

« Ce corpus de textes et d’idées que nous avons sacralisé depuis de nombreuses années

suscite l’hostilité à notre égard du monde entier (...) Est-il concevable que 1,6 milliards de

personnes puissent penser qu’elles doivent tuer les autres membres de l’humanité, qui compte

sept milliards de personnes aux fins de pouvoir vivre? » (Abdel Fattah al Sissi, président de

l’Égypte),

« Avec vos lois démocratiques nous vous coloniserons, avec nos lois coraniques nous vous

dominerons » (al Qaradawi, théologien prédicateur des Frères musulmans).

Il est donc temps de crever l'abcès. Repousser l'échéance ne fera qu'aggraver la situation car il

n'est pas nécessaire d'être grand clerc pour comprendre que l'absence de décisions fermes des

dirigeants politiques pour inverser le cours néfaste de cette islamisation à marche forcée de

notre pays, contraire aux intérêts de la nation française, conduira inévitablement au chaos, à la

guerre – cette guerre qui vient inexorablement – sur notre propre sol. Car 30 % des musulmans

dans notre pays aujourd'hui (28 % cf. rapport Institut Montaigne) sont radicalisés, réclament

l'application de la charia et utilisent leur « religion » comme un outil de rébellion contre la

société française et contre l'Occident en général. Ils combattent nos lois, nos valeurs, nos

principes de vie et sont prêts à en découdre. Et des citoyens, de plus en plus nombreux, attachés à leur héritage historique, spirituel et culturel, exaspérés par l'aveuglement, le déni et le manque de courage de leurs élites politiques et ne comprenant pas leur absence de vision à long terme sont, eux, de plus en plus déterminés à vouloir défendre la terre de leurs ancêtres, leur patrie, contre les derniers arrivants qui rêvent du califat mondial. Il est déjà miraculeux qu'ils aient fait preuve de sang-froid et de responsabilité après les carnages et les actions barbares qui ont frappé la France récemment. Mais personne ne peut dénier au peuple français le droit de vouloir défendre son identité et manifester sa volonté d'assurer sa continuité historique. C'est son droit le plus légitime. C'est le droit de tout peuple, de toute nation. Depuis trop longtemps, par naïveté, manque de clairvoyance, déni de réalité, voire collaboration croyant sauver ainsi la paix civile et sociale, la classe politique n'a cessé de fournir et mettre en place tous les ingrédients qui alimentent les tensions et conduisent à la guerre sur notre propre sol. Il est minuit moins le quart, Monsieur le Président, trois fois cinq minutes symbolisées par les trois prochaines années de votre quinquennat. L'islam doit être soumis aux lois de la République ; et ceux qui ne l'acceptent pas doivent partir, voire être poussés vers la sortie.

 

Avec l'expression de ma très haute considération.

 

Le 05 mars 2018

 

Antoine MARTINEZ

Officier général (2s)

 

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