Emmanuel Macron humilié par Joe Biden :

Les Français ont mal pour la France

...par le Col. Georges Michel

Le 30/10/2021.

Source : Bd. voltaire

 

Vous voulez que je vous dise ? J’ai eu mal pour la France et, d’une certaine manière, pour Emmanuel Macron qui, comme on dit aujourd’hui, nous représente « à l’international ». La séquence de la rencontre romaine Biden-Macron à la villa Bonaparte, siège de l’ambassade de France près le Saint-Siège, restera sans doute un grand moment d’humiliation pour notre pays. Il paraît qu’il faut beaucoup d’humiliations pour faire un peu d’humilité, comme aimait à le répéter Bernadette Soubirous. Avouons que nous aurons été servis avec Emmanuel Macron, sans que, semble-t-il, son humilité personnelle n’ait fait des progrès considérables.

Après le torpillage de ce qui devait être pour notre industrie navale le contrat du siècle (une affaire dépassant les 50 milliards d’euros, excusez du peu), Emmanuel Macron avait sorti la grosse artillerie dont le point d’orgue avait été le rappel de notre ambassadeur à Washington. Des paroles puissantes, qui durent émouvoir la Maison-Blanche, comme celles-ci : « Lorsque nous sommes sous l’effet de pressions de puissances qui parfois se durcissent, réagir, montrer que nous avons avec nous aussi la puissance et la capacité à nous défendre, ce n’est pas céder à l’escalade, c’est simplement nous faire respecter. » Un « nous » qui n’était pas de majesté mais européen ; Emmanuel Macron semble être le seul Européen, visiblement, à croire à l’ ou à faire semblant d’y croire. Dans le même discours (c’était le 28 septembre, lors d’une rencontre à  avec le Premier ministre grec), le chef de l’État avait, comme à son habitude, fait du « en même temps » : « C’est avec le même pragmatisme et la même lucidité que nous devons, en tant qu’Européens, prendre notre part de nos propres protections. Ce n’est pas une alternative à l’alliance avec les États-Unis, pas une substitution, c’est assumer ce pilier européen dans le cadre de l’OTAN. » Donc, on ne c

Vous voulez que je vous dise ? J’ai eu mal pour la France et, d’une certaine manière, pour Emmanuel Macron qui, comme on dit aujourd’hui, nous représente « à l’international ». La séquence de la rencontre romaine Biden-Macron à la villa Bonaparte, siège de l’ambassade de France près le Saint-Siège, restera sans doute un grand moment d’humiliation pour notre pays. Il paraît qu’il faut beaucoup d’humiliations pour faire un peu d’humilité, comme aimait à le répéter Bernadette Soubirous. Avouons que nous aurons été servis avec Emmanuel Macron, sans que, semble-t-il, son humilité personnelle n’ait fait des progrès considérables.

Après le torpillage de ce qui devait être pour notre industrie navale le contrat du siècle (une affaire dépassant les 50 milliards d’euros, excusez du peu), Emmanuel Macron avait sorti la grosse artillerie dont le point d’orgue avait été le rappel de notre ambassadeur à Washington. Des paroles puissantes, qui durent émouvoir la Maison-Blanche, comme celles-ci : « Lorsque nous sommes sous l’effet de pressions de puissances qui parfois se durcissent, réagir, montrer que nous avons avec nous aussi la puissance et la capacité à nous défendre, ce n’est pas céder à l’escalade, c’est simplement nous faire respecter. » Un « nous » qui n’était pas de majesté mais européen ; Emmanuel Macron semble être le seul Européen, visiblement, à croire à l’ ou à faire semblant d’y croire. Dans le même discours (c’était le 28 septembre, lors d’une rencontre à  avec le Premier ministre grec), le chef de l’État avait, comme à son habitude, fait du « en même temps » : « C’est avec le même pragmatisme et la même lucidité que nous devons, en tant qu’Européens, prendre notre part de nos propres protections. Ce n’est pas une alternative à l’alliance avec les États-Unis, pas une substitution, c’est assumer ce pilier européen dans le cadre de l’OTAN. » Donc, on ne change rien. Rassurant pour Washington.

Ce 29 octobre, c’était le temps des retrouvailles. Passons sur le retard du président américain : une heure trente à faire poireauter le jeune homme pressé de l’Élysée. Il est vrai que la vieille diva de la  américaine avait un emploi du temps chargé : rencontres avec le pape, le président et le Premier ministre italiens. À votre gauche, Biden, sourire presque goguenard, patelin. À votre droite, Emmanuel Macron, sourire crispé. Il y a de quoi. On attendait des excuses de la part de notre « plus vieil allié » : à 50 milliards, on peut faire un effort, non ? Même pas. Séance – pardonnez la trivialité mais il n’y a pas d’autres mot – foutage de gueule. « Ce que nous avons fait était maladroit et n’a pas été fait avec beaucoup d’élégance. » Le moins qu’on puisse dire. Mais à ce niveau d’enjeux, l’élégance n’est pas vraiment le sujet. Et Joe Robinette de poursuivre : « J’avais l’impression que la France savait depuis longtemps que l’accord n’allait pas pouvoir être tenu et je pensais vraiment, honnêtement, que c’était le cas, que vous étiez au courant. » Prends-nous pour des imbéciles.

On attendait des excuses, on a été servis ! Une séance publique où le Président français, la main gauche crispée sur le genou, doit avaler cet évident mensonge dit avec toute la bienveillance ce que l’on peut attendre de ce progressiste dont l’élection, il y a un an, était attendue chez nous comme une promesse d’aube nouvelle, après la présidence de qui vous savez. La suite des propos de Biden relèvent du passage de pommade après la fessée : « Tant de choses faites ensemble… » Toutes ces sortes de choses, comme disent les Britanniques. Et Biden, paternel, quasi paternaliste, de tapoter sur la main gauche du gamin qui vient de prendre sa leçon en direct. Sous vos applaudissements. « Sans rancune et bonjour à vot’dame… » La honte.

 

Mardi soir, il va parler...!

le 06/11/2021.

Source : Bd. Voltaire

Le président de la République va donc s’adresser aux Français, mardi 9 novembre à 20 heures. Gabriel Attal a annoncé la grande nouvelle vendredi. Comme par hasard, diront certains, c’est le jour anniversaire de la mort du général de Gaulle. On peut parier qu’Emmanuel Macron en profitera pour évoquer la figure du grand homme en essayant de raccrocher son wagonnet au train de l’Histoire. Comme par hasard, feront remarquer d’autres, c’est le jour où  pourrait annoncer sa candidature à la présidence de la République. En tout cas, cette date était présentée comme possible par Pascal Praud sur , il y a deux semaines. Histoire de griller la une au polémiste ou de le pousser à se rabattre sur une date moins symbolique ? Allez savoir ! Après tout, ce serait le jeu.

Quoi qu’il en soit, cette allocution s’annonce d’ores et déjà comme une potion douce-amère à administrer aux Français avant de les envoyer au lit. Plus de doux que d’amer, sans doute, car nous approchons à grands pas de l’échéance. Il devrait donc être question de relance économique. Ce sera du genre : « la reprise est là, je la vois, je la sens ; ce que nous avons fait porte ses fruits, mieux, les portera au printemps 2022, etc. » La dette de l’État, le déficit commercial de la France ? Les tapis de l’Élysée ne sont pas faits que pour le chien. Idée sous-tendue par l’évocation de cette vallée de miel à l’horizon ? Ne changeons surtout pas l’équipe qui gagne. Au passage, une question : cette allocution sera-t-elle comptée par le  dans le temps de parole du futur candidat ? Les gens sont mesquins.

Pour le côté amer, bien évidemment, ce sera la crise sanitaire : des signaux alarmants, mais pas trop, mais suffisamment quand même pour continuer à emmerder les Français et à les conditionner, toujours un peu plus. Le 12 juillet, avant-veille de fête nationale, Emmanuel Macron les avait assommés, dans la torpeur estivale, avec le passe sanitaire et l’obligation vaccinale pour les professions de santé. Globalement, la pilule est plutôt bien passée. Le passe sanitaire entre dans la vie courante des Français comme le suppositoire là où vous savez. Leur seuil d’acceptabilité ne semble pas avoir de limites, alors pourquoi se gêner ? L’Assemblée nationale, malgré l’opposition de la majorité sénatoriale, a pu voter cette semaine la prolongation du passe sanitaire jusqu’au 22 juillet 2022.

Et l’on commence à évoquer l’éventualité de soumettre l’obtention du précieux sésame à l’injection d’une troisième dose de vaccin. Selon Le Parisien, un poisson-pilote de la Macronie à l’Assemblée, le député Thomas Mesnier, évoquait même l’idée de « désactiver » le passe sanitaire pour les personnes qui ne feraient pas leur piqûre de rappel. Toujours selon Le Parisien, le gouvernement hésiterait à se lancer sur cette piste car « ses outils ne sont pas au point ». En gros, le problème est technique, pas éthique. Il y a longtemps qu’on avait compris ça, chez ces gens-là. Alors, après la troisième dose, pourquoi pas la quatrième ? En France, on fera bientôt davantage la queue devant le « vaccinodrome » qu’à la caisse de l’hypermarché.

Mardi soir, on peut craindre que ce n’est pas le garant de nos libertés qui s’adressera à la nation mais le promoteur d’une  du contrôle qui se met en place dans notre pays, tout doucement mais sûrement. Vous me direz, si les Français n’ont pas leur dose…

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