Chronique du Général DUBOIS

le 04/09/2018.

La lorgnette des médias a été braquée récemment sur le durcissement que l’on a cru discerner dans la loi sur l’immigration. Rappelons que M. Macron, non seulement n’a pas dit un mot de ces problèmes pendant sa campagne électorale, mais qu’il a même félicité Mme Merkel pour son accueil généreux fait aux migrants en 2015. Et il serait  devenu le nouvel Orban français ? Pensez, il est question de réduire les délais d’étude des dossiers des candidats à l’asile (ce dont tout le monde devrait se réjouir), et de rallonger les délais de rétention des demandeurs; c’est tout. Ce n’est pas inhumain, et M. Collomb n’est pas devenu l’héritier des bourreaux nazis. De nombreuses ONG ou assimilées, des politiques, n’ont pas de mots assez durs pour condamner son  action. Il a osé même envisager de faire un tri dans les centres de rétention pour tenter de discerner qui est qui dans cette foule, venant de partout, qui n’a  pas demandé l’autorisation de venir chez nous. Bien sûr on sent que la majorité des journalistes, sans employer toujours les mêmes mots, épouse ce point de vue. On parle de loi controversée qui soulève la contestation jusque dans les rangs de la majorité. Parfois, au détour d’un échange dans certaines émissions de télévision, on entend un représentant d’un organe de sondage reconnaître que l’opinion publique est majoritairement préoccupée de l’immigration que nous subissons; et que ce sentiment croît régulièrement. En fait c’est la seule bonne nouvelle.

Car cette loi montée en neige par les médias n’est finalement pas grand-chose; tout est dans l’annonce et la puissance des amplificateurs. Y a t-il la moindre chance qu’elle contribue à restreindre l’invasion en quoi que ce soit? Évidemment non, d’autant que l’on sait que même les déboutés du droit d’asile seront en majorité lâchés dans la nature. Tant qu’on n’aura pas voulu voir que les prébendes que nous octroyons à tout individu au seul mérite d’être arrivé chez nous sans se faire pincer sont à l’origine de cet exode, il n’y a pas d’espoir de régler ce problème.

En attendant, nous continuerons à faire semblant de croire que ces populations, presque exclusivement masculines et jeunes, ont droit à notre commisération parce qu’elles sont menacées dans des pays en guerre, alors que, même dans ce cas, ce ne sont souvent que des fuyards, des déserteurs, qui ont abandonné leurs familles sur place.

En attendant, nous continuerons à dépenser sans compter pour des envahisseurs dont nous ne savons rien, très majoritairement sans aucune compétence professionnelle dans un monde qui parait-il marche vers l’intelligence artificielle, et donc voués à augmenter le chômage, les charges sociales, pendant qu’on pleure quelques centaines de millions d’Euros pour nos pauvres, nos EPADH, nos hôpitaux, notre police, notre justice, notre armée et notre patrimoine.

En attendant nous continuerons à loger en hôtel les étrangers sans papier pendant que tant de Français attendent un logement décent. Nous tolérerons les bidonvilles qui naissent un peu partout, y compris au centre des villes.

En attendant, nous pouvons commencer à construire des logements pour eux et leurs familles. Les trois quarts des migrants sont des hommes jeunes, et en vertu des règles du rapprochement familial que nous nous imposons, demain ils pourront faire venir leurs femmes (multiples éventuellement) et leurs enfants; puis toute la fratrie, tous les « cousins ».

En attendant, nous continuerons à fermer les yeux sur le risque que coure notre civilisation gangrenée par l’Islam dont se revendiquent 90% des nouveaux venus.

En attendant, nous continuerons à supporter la horde d’islamo-gauchistes, 5ème colonne collaboratrice des islamistes que nous combattons ailleurs et invitons ici.

En attendant, nous continuerons à nous horrifier, notre président en tête, du score des partis dits « populistes » dans toute l’Europe, à chaque élection, en feignant de voir une résurrection du nazisme passé dans ce qui n’est qu’une peur justifiée de l’avenir que nous nous construisons de façon suicidaire.

L’utopie socialiste est toujours au pouvoir, quels que soient les dirigeants du moment. Dans ce pays de France, on préfère l’autre au Français; surtout  si le Français est chrétien.

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Une nouvelle expression fait florès depuis peu: lanceur d’alerte. Dans la langue française nous avions déjà des termes signifiant la même chose: délateur, rapporteur, cafardeur, mouton, balance, indic. Mais avouons que se faire qualifier de lanceur d’alerte c’est tout de même mieux que ces synonymes rétro ou vulgaires qui vous ont un petit air immoral et traitre sur les bords. Là on est un chevalier blanc, quasi sauveur de l’humanité. C’est ainsi que la presse vous les présente en général et vous fait passer, pour un sans-cœur au mieux, un facho au pire si vous n’êtes pas d’accord pour leur accorder votre considération ou même le droit d’asile. Pourtant, jusqu’à présent, tous ceux qui se sont vu décerner cette médaille virtuelle de probité, en attendant sans doute la légion d’honneur ou un prix Nobel, sont en fait des gens qui ont trahi leur entreprise, la confiance de leur patron, voire leur patrie. Du beau monde quoi !

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Le droit du prince ! Madame Agnès Saal s’est signalée dans deux postes publics successifs par des dépenses de transports délirantes et frauduleuses (près de 50.000€) qui lui ont valu punition en 2016 ; punition fort clémente d’ailleurs. Elle vient d’être nommée »haut fonctionnaire à l’égalité, la diversité et la prévention des discriminations » auprès du secrétaire général du ministère de la culture. L’éminence des service de cette personne lui a valu, en plus, l’échelon spécial du grade d’administrateur général, promotion exceptionnellement accordée. Sous M. Macron, comme sous les précédents présidents, la république exemplaire nous réserve de ces surprises. Il serait intéressant de savoir en quoi consistent les fonctions qui se dissimulent sous un libellé aussi ronflant et opaque. Mais dans un pays où on a bien un ambassadeur des pôles (des pingouins ?) plus rien n’étonne vraiment.

 

Général (2S) Roland DUBOIS – VPF Ile de France

 

Source : https://volontaires-france.fr/chronique-du-general-dubois/

Commentaires: 1
  • #1

    emile (mercredi, 12 septembre 2018 13:34)

    mon général
    La réalité que vous dénoncez est heureusement plus complexe.
    Je vous invite à visiter nos régiments Vous y trouverez de jeunes militaires issus de l'immigration notamment ces deuxième et troisième générations tant décriées. Ils y servent avec honneur et fidélité fréquemment mieux que la moyenne, simplement parce qu'ils sentent... qu'ils ont quelques choses à prouver.
    Par ailleurs il me semble qu'il faut un certain courage pour quitter un pays un environnement voir sa famille et partir vers un destin pour le moins incertain.
    Si je ne partage pas l'opinion ni les agissements de ceux que vous dénoncez, mais je ne partage le votre non plus.